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La Bible en 1 an - Jour 238

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    • 1 Samuel 18

      1 Quand David a fini de parler à Saül, Jonatan, le fils de Saül, s’attache à David de tout son cœur et il se met à l’aimer comme lui-même.
      2 Ce jour-là, Saül garde David auprès de lui, il ne le laisse pas retourner chez son père.
      3 Alors Jonatan fait un pacte d’amitié avec David, parce qu’il l’aime comme lui-même.
      4 Jonatan enlève le vêtement qu’il porte et il le donne à David avec son équipement de guerre. Il lui donne même son épée, son arc et sa ceinture.
      5 Chaque fois que Saül envoie David à la guerre, David est victorieux. C’est pourquoi Saül le met à la tête de son armée. Il plaît à tous les soldats et aussi aux officiers du roi.
      6 Quand l’armée revient, après que David a tué le Philistin Goliath, les femmes sortent de toutes les villes d’Israël. Elles viennent à la rencontre du roi Saül, en chantant et en dansant, au son des tambourins, des instruments de musique, et elles crient de joie.
      7 Toutes joyeuses, elles chantent en se répondant : « Saül a battu 1 000 ennemis, David en a battu 10 000 ! »
      8 Saül est très en colère, ce chant ne lui plaît pas. Il se dit : « Quoi ? 10 000 ennemis pour David, et moi, je n’en ai que 1 000 ! Il ne lui manque plus que le pouvoir royal ! »
      9 Et Saül regarde David d’un œil mauvais à partir de ce jour-là.
      10 Le jour suivant, un esprit mauvais envoyé par Dieu tombe sur Saül, et le roi entre en transe dans sa maison. David joue de la cithare, comme tous les autres jours, et Saül tient sa lance à la main.
      11 Tout à coup, il jette sa lance en disant : « Je vais clouer David au mur. » Mais David évite le coup deux fois de suite.
      12 Saül a peur de David. En effet, il comprend que le SEIGNEUR l’a quitté pour être avec David.
      13 C’est pourquoi il l’éloigne de lui en le nommant chef de 1 000 soldats. À partir de ce moment, David part au combat à la tête de l’armée.
      14 Il est toujours victorieux, parce que le SEIGNEUR est avec lui.
      15 En voyant les grands succès de David, Saül a de plus en plus peur de lui.
      16 Mais les gens d’Israël et de Juda aiment David, parce que c’est lui qui marche à leur tête dans les combats.
      17 Saül se dit : « Je ne vais pas tuer David moi-même. Les Philistins le feront. » Alors il dit à David : « Voici ma fille aînée, Mérab. Je vais te la donner pour femme, mais à une condition : sois courageux à mon service et participe aux guerres du SEIGNEUR. »
      18 David répond : « Qui suis-je ? La famille et le clan de mon père sont peu importants en Israël ! Tu es le roi, je ne peux pas devenir ton gendre ! »
      19 Mais au moment où Saül devait donner Mérab pour femme à David, il la donne à Adriel, d’Abel-Mehola.
      20 Mikal, l’autre fille de Saül, se met à aimer David. Saül l’apprend, et cela lui plaît.
      21 En effet, il se dit : « Je vais lui donner Mikal pour femme, et elle sera un piège pour le faire tomber entre les mains des Philistins. » Ainsi, Saül propose une deuxième fois à David de devenir son gendre.
      22 Saül donne l’ordre à ses ministres d’aller parler discrètement à David et de lui dire : « Le roi te veut du bien et nous, ses ministres, nous t’aimons. Accepte donc maintenant de devenir le gendre du roi. »
      23 Les ministres de Saül vont répéter ces paroles à David. Celui-ci leur dit : « À votre avis, est-ce que c’est une petite affaire de devenir le gendre du roi ? Je ne suis qu’un homme pauvre et sans importance. »
      24 Les ministres vont raconter au roi ce que David a répondu.
      25 Saül dit : « Eh bien, voici ce que vous lui direz : “Le roi ne demande pas la dot ordinaire pour sa fille. Il veut seulement 100 prépuces de Philistins pour se venger de ses ennemis.” » De cette façon, Saül compte bien faire tomber David entre les mains des Philistins.
      26 Les ministres redisent ces paroles à David. Cette condition pour devenir le gendre du roi lui paraît bonne. Avant la fin du délai fixé par le roi,
      27 David et ses hommes partent au combat et ils tuent 200 Philistins. David rapporte leurs prépuces. Et pour devenir le gendre du roi, il lui fait remettre tous les prépuces. Ensuite, Saül lui donne sa fille pour femme.
      28 Saül constate et comprend ceci : le SEIGNEUR est avec David, et Mikal, sa fille, l’aime.
      29 Alors le roi a encore plus peur de David et il se met à le détester pour toujours.
      30 À cette époque, les chefs philistins partent à la guerre contre les Israélites. Dans chaque combat, David remporte plus de succès que tous les autres officiers de Saül. C’est pourquoi il devient très célèbre.

      Lamentations 3

      1 Je suis l’homme qui a connu le malheur sous les coups de la fureur du SEIGNEUR.
      2 Il m’a poussé devant lui, il m’a fait marcher non dans la lumière mais dans la nuit.
      3 Oui, tous les jours, il fait peser sa main sur moi, et sur moi seul.
      4 Il m’a usé de la tête aux pieds, il m’a brisé les os.
      5 Il m’a enfermé en m’entourant de peine et de difficultés.
      6 Il m’a fait habiter dans l’obscurité, comme ceux qui sont morts depuis longtemps.
      7 Le SEIGNEUR m’a entouré d’un mur pour m’empêcher de sortir, il m’a chargé de lourdes chaînes.
      8 Même quand je crie et appelle au secours, il ferme ses oreilles à ma prière.
      9 Il m’a barré la route avec de grosses pierres, il m’a conduit sur une fausse piste.
      10 Le SEIGNEUR est pour moi comme un animal sauvage prêt à bondir, comme un lion caché dans un buisson.
      11 Il m’a fait perdre mon chemin, il m’a déchiré et détruit.
      12 Il a tendu son arc et dirigé ses flèches contre moi.
      13 Il a planté toutes ses flèches dans mes reins.
      14 Tout mon peuple rit de moi. Tous les jours, les gens chantent des chansons pour se moquer de moi.
      15 Le SEIGNEUR m’a rempli d’une souffrance amère, il m’a donné du poison à boire.
      16 Il m’a obligé à briser des cailloux avec les dents, il m’a écrasé dans la poussière.
      17 Il m’a enlevé la paix, j’ai oublié le bonheur.
      18 Alors je dis : Je n’ai plus d’avenir, je n’attends plus rien du SEIGNEUR.
      19 Je suis dans le malheur et je ne sais pas où je vais. Penser à mon malheur est pour moi comme un poison amer.
      20 J’y pense sans arrêt, je ne peux pas oublier, et je suis abattu.
      21 Mais voici la pensée qui me vient à l’esprit, voici pourquoi j’espère :
      22 La bonté du SEIGNEUR n’est pas épuisée, il n’a pas fini de montrer son amour.
      23 Chaque matin, sa bonté et son amour sont tout neufs. Oui, ta fidélité est immense !
      24 Je me dis : « Le SEIGNEUR est mon trésor. » C’est pourquoi je compte sur lui.
      25 Le SEIGNEUR est bon pour celui qui met sa confiance en lui, pour celui qui le cherche.
      26 C’est une bonne chose d’attendre en silence le secours du SEIGNEUR.
      27 C’est une bonne chose pour l’être humain de se soumettre à des règles dès sa jeunesse.
      28 Quand le SEIGNEUR le fait souffrir, il doit s’asseoir à l’écart et se taire.
      29 Qu’il s’abaisse, le visage dans la poussière ! Il y a peut-être de l’espoir !
      30 Qu’il tende la joue à celui qui le frappe, qu’il se laisse couvrir d’insultes !
      31 En effet, le Seigneur ne rejette pas les humains pour toujours.
      32 Même s’il fait souffrir, il est plein d’amour, car sa bonté est immense.
      33 Non, ce n’est pas de bon cœur que le Seigneur abaisse les humains et les fait souffrir.
      34 Quand on écrase tous les prisonniers d’un pays,
      35 quand on méprise les droits d’un être humain sous les yeux du Dieu très-haut,
      36 quand on fausse la justice dans un procès, est-ce que le Seigneur ne le voit pas ?
      37 Qui peut faire exister les choses par sa seule parole ? Est-ce que ce n’est pas le Seigneur qui décide ?
      38 C’est bien par la parole du Dieu très-haut que tout arrive, le malheur et le bonheur.
      39 Alors celui qui reste en vie malgré ses fautes, pourquoi est-ce qu’il se plaint ?
      40 Examinons à fond notre conduite et revenons au SEIGNEUR.
      41 Prions de tout notre cœur en élevant les mains vers le Dieu qui est au ciel.
      42 Nous avons commis des fautes, nous nous sommes révoltés, et toi, tu n’as pas pardonné !
      43 Tu t’es enveloppé de colère, tu nous as poursuivis et tu nous as tués sans pitié.
      44 Tu t’es caché dans un nuage pour empêcher nos prières de parvenir jusqu’à toi.
      45 Tu as fait de nous des ordures, des objets dégoûtants parmi les autres peuples.
      46 Tous nos ennemis parlent contre nous.
      47 Ce qui tombe sur nous, c’est la peur et l’horreur, la destruction et la catastrophe.
      48 Mes yeux sont inondés de larmes à cause de la catastrophe qui frappe mon peuple.
      49 Mes yeux pleurent sans arrêt. Il n’y a pas de repos,
      50 jusqu’à ce que le SEIGNEUR se penche du haut du ciel et regarde.
      51 Mes yeux me font mal quand je vois ce qui arrive aux villages voisins.
      52 Ceux qui m’en veulent sans raison m’ont poursuivi comme s’ils chassaient un oiseau.
      53 Ils m’ont enfermé tout vivant dans une citerne, et ils ont bouché l’ouverture avec une pierre.
      54 L’eau montait plus haut que ma tête, et j’ai dit : « Je suis perdu. »
      55 Au fond du trou, j’ai fait appel à toi, SEIGNEUR.
      56 Tu m’as entendu dire : « Ne ferme pas tes oreilles à mes soupirs et à mes cris. »
      57 Quand je t’ai appelé, tu t’es approché et tu m’as dit : « N’aie pas peur ! »
      58 Seigneur, tu as pris ma défense, tu m’as sauvé la vie.
      59 Tu as vu, SEIGNEUR, le tort que les gens m’ont fait. Rends-moi justice.
      60 Tu as vu comment ils se sont vengés de moi, tout ce qu’ils ont préparé contre moi.
      61 Tu as entendu leurs insultes, SEIGNEUR, tout ce qu’ils ont préparé contre moi.
      62 Mes ennemis ont de mauvaises intentions et ils parlent contre moi tous les jours.
      63 Qu’ils soient assis ou debout, regarde-les : ils font des chansons sur moi.
      64 Rends-leur ce qu’ils m’ont fait, SEIGNEUR.
      65 Ferme leur cœur. Ce sera ta malédiction sur eux !
      66 Poursuis-les avec colère et chasse-les de la terre !

      Romains 16

      1 Je vous recommande Phébé, notre sœur, qui travaille au service de l’Église de Cencrées.
      2 Recevez-la au nom du Seigneur, comme des chrétiens doivent le faire. Aidez-la chaque fois qu’elle a besoin de vous. Elle a aidé elle-même beaucoup de gens et elle m’a aidé aussi.
      3 Saluez Priscille et Aquilas, qui travaillent avec moi au service du Christ Jésus.
      4 Ils ont risqué leur vie pour sauver la mienne, et je ne suis pas le seul qui doit leur dire merci. Il y a aussi toutes les Églises qui ne sont pas d’origine juive.
      5 Saluez également la communauté qui se réunit dans leur maison. Saluez mon ami Épaïnète. Il est le premier qui a cru au Christ dans la province d’Asie.
      6 Saluez Marie : elle a beaucoup travaillé pour vous.
      7 Saluez Andronicus et Junias. Ils sont de ma famille et ils étaient en prison avec moi. Ce sont des apôtres de grande valeur, ils étaient même chrétiens avant moi.
      8 Saluez Ampliatus, mon ami dans le Seigneur.
      9 Saluez Urbain, qui travaille avec nous au service du Christ, et Stakis mon ami.
      10 Saluez Apellès, qui s’est montré un vrai chrétien. Saluez les gens de la maison d’Aristobule.
      11 Saluez Hérodion, qui est de ma famille. Saluez les gens de la maison de Narcisse qui croient au Seigneur.
      12 Saluez Tryphène et Tryphose. Elles travaillent beaucoup pour le Seigneur. Saluez mon amie Perside. Elle aussi a beaucoup travaillé pour le Seigneur.
      13 Saluez Rufus, que le Seigneur a choisi, et saluez sa mère, qui est aussi une mère pour moi.
      14 Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermès, Patrobas, Hermas ainsi que les frères et sœurs qui sont avec eux.
      15 Saluez Philologue et Julius, Néré et sa sœur, Olympas et tous les chrétiens qui sont avec eux.
      16 Saluez-vous les uns les autres en vous embrassant comme des frères et sœurs chrétiens. Toutes les Églises du Christ vous envoient leurs salutations.
      17 Frères et sœurs, voici ce que je vous demande : méfiez-vous des gens qui divisent la communauté. Ils risquent de faire tomber dans le péché les croyants en parlant contre l’enseignement que vous avez reçu. N’allez plus avec eux !
      18 En effet, ces gens-là ne servent pas le Christ notre Seigneur, ils servent leur ventre ! Avec leurs paroles mielleuses et leurs beaux discours, ils trompent les gens simples.
      19 Oui, votre obéissance, tout le monde la connaît. Alors, à cause de vous, je suis dans la joie. Mais je veux que vous soyez pleins de sagesse pour faire le bien et toujours attentifs à éviter le mal.
      20 Le Dieu de la paix va bientôt écraser Satan sous vos pieds. Que notre Seigneur Jésus vous bénisse !
      21 Timothée, qui travaille avec moi, vous salue. Lucius, Jason et Sosipater qui sont de ma famille vous saluent aussi.
      22 C’est moi, Tertius, qui écris cette lettre. Je vous salue dans le Seigneur qui nous unit.
      23 Gaïus vous salue. J’habite chez lui, et toute l’Église se réunit dans sa maison. Éraste, le trésorier de la ville, vous salue ainsi que Quartus, notre frère.
      24 []
      25 Rendons gloire à Dieu ! Il a le pouvoir de vous rendre forts par la Bonne Nouvelle que j’apporte en annonçant Jésus-Christ. Par cette Bonne Nouvelle, Dieu fait connaître le mystère caché depuis toujours
      26 et qui, maintenant, a été mis en pleine lumière. Alors tous les peuples qui ne sont pas juifs peuvent le connaître par les livres des prophètes. Le Dieu qui existe depuis toujours a donné cet ordre, pour que tous les peuples croient en lui et lui obéissent.
      27 Rendons gloire à Dieu, le seul qui possède la sagesse ! À lui la gloire par Jésus-Christ, pour toujours ! Amen !
    • 1 Samuel 18

      1

      Jonathan se lie d'amitié avec David. (1 Samuel 18:1-5)
      Saül cherche à tuer David. (1 Samuel 18:6-11)
      Saül craint David. (1 Samuel 18:12-30)

      L'amitié de David et de Jonathan fut le résultat de la Grâce divine, unissant les croyants, d'un même cœur et d'une même âme, les poussant à s'aimer mutuellement. Cette union fraternelle des âmes provient de l'Esprit, en Christ. Quand Dieu unit les cœurs, les problèmes charnels et matériels sont trop faibles pour pouvoir séparer ces êtres. Ceux qui aiment Christ comme leur propre âme, désireront se rassembler tous ensemble devant Sa Face, et ce, pour l'éternité !

      On ne peut que discerner encore une grande preuve de la puissance divine dans le cœur de David, en voyant ce dernier capable de supporter tous les honneurs et les acclamations du peuple, sans toutefois chercher à s'élever, outre mesure, vers les plus hauts degrés de la gloire.

      6 Les problèmes de David survinrent non seulement immédiatement après ses triomphes militaires, mais aussi à cause de ces derniers ; telle est la vanité qui peut surgir des évènements qui paraissent être les plus importants, en ce monde. Ceci révèle à quel point l'Esprit de Dieu s'éloigne des hommes, quand ces derniers, à l'instar de Saül, sont acariâtres, envieux, suspicieux et mauvais par nature. Quelle différence entre David, sa harpe à la main, au service de Saül, et ce dernier, tenant une lance, afin de chercher à tuer ce jeune berger ! Comparez la douceur et l'utilité que peuvent avoir ceux qui sont persécutés au Nom du Seigneur, par rapport à la barbarie de leurs persécuteurs ! En fait, la sécurité dont David bénéficiait, ne pouvait être attribuée qu'à la Providence divine.
      12 Depuis longtemps, David appréhendait en permanence de tomber entre les mains de Saül, bien que le jeune berger s'efforçât de tenir une conduite respectueuse vis-à-vis de ce dernier, qui ne cessait de le persécuter. On ne peut qu'admirer une telle attitude, prudente et réservée, malgré les insultes et les provocations reçues de la part de Saül !

      Nous devrions chercher à imiter cette démarche exemplaire : notre comportement manifeste-t-il la sagesse, dans tout ce que nous entreprenons ? Y a-t-il des « failles » et des élans inconsidérés dans notre conduite, dus au péché, rien qui ne soit mauvais ?

      L'opposition et les contrariétés que peut nous faire subir notre prochain n'excusent en rien notre mauvaise humeur éventuelle, mais devraient au contraire accroître notre désir d'accomplir ce que nous recommande la Parole, là où nous nous trouvons.

      Considérons Celui qui a enduré toutes les oppositions de la part des pécheurs, de peur de tomber dans la lassitude et la tiédeur, Heb 12:3.

      Si David a ressenti un certain honneur en devenant le gendre du roi, combien devrions-nous avoir le même sentiment, étant les « fils » du Roi des rois !

      Lamentations 3

      1

      L’âme fidèle se lamente, face à toutes les calamites de ce texte, elle place toute son espérance en la Miséricorde divine.

      Le prophète retrace ici, la partie la plus sombre et la plus décourageante de son ministère ; il indique ensuite comment il trouva l'appui et le soulagement. Durant cette période, l’épreuve que l’Éternel faisait supporter à Jérémie, était vraiment terrible. C'était pour lui une véritable affliction, une situation misérable ; le péché, en effet, transforme la souffrance en une « coupe amère » à boire.

      La lutte entre l'incrédulité et la foi est souvent très dure. Mais le plus médiocre des croyants se méprend, s’il estime que sa force et son espérance sont vaines dans le Seigneur.

      21 Après avoir retracé sa détresse et sa déprime, le prophète montre ici comment il reprit espoir. Même si le cours des évènements est au plus bas, la Miséricorde divine fait en sorte que les pires situations n’empirent pas.

      Nous devrions observer les instants qui nous sont favorables, aussi bien que ceux qui nous sont hostiles : les compassions divines ne tarissent jamais ; nous en avons des exemples chaque jour ! Tout ce qui concerne le monde finit par périr, mais Dieu est infaillible, à jamais.

      Il est de notre devoir, et c’est en outre, un véritable encouragement, que de s’attendre paisiblement au salut de l’Éternel. Les afflictions contribuent infiniment à notre bien : beaucoup ont pu, après un certain recul, mesurer tout le bénéfice ainsi acquis, persuadés qu’elles les ont remis sur le bon chemin, particulièrement pendant leur jeunesse ; ces épreuves incitèrent parfois ces jeunes à rester humbles et sérieux, en prenant certaines distances, vis-à-vis du monde, ce qui autrement, aurait pu les rendre hautains et indisciplinés.

      Si la tribulation engendre à terme, la patience, cette dernière, produira ensuite une certaine expérience positive, qui procure une satisfaction qui est loin de rendre honteux ! Les pensées qui découlent du mal du péché, et de notre propre honte, nous convaincront que c’est grâce à la Miséricorde infinie du Seigneur, que nous ne sommes pas anéantis.

      Si nous ne pouvons pas dire en toute assurance, que le Seigneur est « tout notre bien », nous serons alors incapables d’annoncer que nous désirons bénéficier du salut, avec toute l’espérance que l’on peut tirer de Sa Parole. Heureux serons-nous, si nous pouvons vraiment considérer que notre affliction provient de la volonté divine.

      37 « Tant qu'il y a de la vie, il y a de l’espoir » ; au lieu de nous plaindre que tout va mal, nous devrions être encouragés par la conviction que tout finira par s’arranger.

      Nous sommes des hommes pécheurs, et quand nous nous plaignons, nous sommes loin de subir le châtiment que nos péchés nous font mériter. Nous devrions nous plaindre « à » Dieu, et non pas « de » Lui. Nous sommes souvent capables, au temps de l’épreuve, de critiquer et de blâmer la conduite des autres ; mais en fait, nous devrions plutôt rechercher les moyens qui pourraient nous conduire à fuir le mal, tout en nous tournant vers Dieu !

      Notre cœur doit être en phase, en harmonie avec nos prières. Si nos pensées ne sont pas conformes à notre témoignage extérieur, nous raillons Dieu, et nous nous trompons nous-mêmes.

      42 Plus le prophète constatait la désolation d’Israël, plus il en était affligé.

      Tant que le peuple continuait à pleurer, il était encore en vie, attendant sa délivrance : c’était sa seule espérance ; il ne pouvait s’attendre à aucun soulagement ni secours en dehors de celui que pouvait accorder l’Éternel.

      55 La foi du prophète finit par triompher : il conclut ce chapitre, le cœur rempli d’espérance !

      La prière est le « souffle » de l’homme régénéré, exprimant vers le ciel ses louanges et ses pensées reconnaissantes, pour les miséricordes divines ; elle prouve et entretient la vie spirituelle.

      L’Éternel fit taire toute crainte dans le cœur du prophète, Il l’apaisa par ces paroles : « Ne crains pas ». C'était le langage de la Grâce divine, le témoignage de la puissance de Son Esprit !

      Que représentent nos épreuves, comparées à celles subies par notre Rédempteur ? Il délivre les Siens de toute peine, et revivifie Son église, à chaque persécution. Il sauve les croyants d’un salut parfait, alors que Ses ennemis finiront par périr dans les tourments éternels.

      Romains 16

      1

      L'apôtre recommande Phoebé à l'église de Rome ; il salue plusieurs amis présents. (Romains 16:1-16)
      Il met en garde l'église, contre ceux qui provoquent des divisions. (Romains 16:17-20)
      Salutations chrétiennes. (Romains 16:21-24)
      L'épître se termine en rendant gloire à Dieu. (Romains 16:25-27)

      Paul recommande Phoebé aux chrétiens de Rome.

      Il appartient aux chrétiens de s'aider mutuellement dans leurs affaires, en particulier avec ceux qui sont éloignés ; nous ne savons pas toujours ce qui nous est vraiment nécessaire. L'apôtre Paul demande de l'aide pour quelqu'un qui a servi préalablement beaucoup de frères ; celui qui « arrose » sera lui-même également « arrosé ».

      Bien que le souci de toutes les églises soit son lot quotidien, Paul pouvait cependant se souvenir de beaucoup de personnes ; il transmit ses salutations à chaque personne, en rappelant les particularités spécifiques les concernant. De peur que certains soient blessés, par oubli, l’apôtre les salue, en tant que frères et saints, sans les nommer expressément.

      Il ajoute, pour conclure, une salutation générale, au nom des églises de Christ.

      17 Que ces exhortations sont à la fois solennelles et pleines de tendresse !

      Quelles que soient les divergences relatives à l’interprétation de la doctrine des Écritures, elles ouvrent une porte aux divisions et à différents « heurts ». Si la Vérité est abandonnée, l'unité et la paix ne règneront guère ! Beaucoup appellent Christ, leur « Maître » et « Seigneur », en étant pourtant bien loin de Le servir. Ils servent en fait leurs intérêts personnels charnels, sensuels, et ceux du monde. Ils corrompent la tête de l’assemblée, en trompant leur cœur ; ils créent une partialité des jugements, en s'égarant eux-mêmes dans leurs faux penchants.

      Nous avons grand besoin de garder notre cœur dans la plus grande fermeté. La politique commune à tous les séducteurs consiste à s'appuyer sur les faiblesses de convictions des autres. Il est profitable, pour un tempérament docile, d’être soumis à un bon conseil, mais il peut rapidement s’égarer, à l’écoute d’une fausse doctrine. Il faut être sage et vigilant pour ne pas être trompé, mais il faut avoir l’esprit fondamental et droit pour ne pas être trompeur.

      Dans ce texte, nous voyons l'apôtre attendre cette bénédiction divine : la victoire sur Satan. Cette victoire inclut tous les desseins et manigances de Satan, contre les âmes, dans le but de les souiller, de les déstabiliser et de les anéantir ; cela rassemble toute ses tentatives pour nous écarter de la paix qu’offre le Seigneur, et de l’espérance du Royaume de Dieu.

      Quand Satan semble prédominer et que nous sommes prêts à tout abandonner, alors le Dieu de paix s'interpose en notre faveur. Il faut donc garder jusqu'au bout de l’épreuve, la foi et la patience, car la victoire est pour bientôt ! Si la Grâce de Christ nous accompagne, qui peut alors prédominer sur nous ?

      21 L'apôtre, à la fin de sa lettre, rappelle son affection envers les personnes qui le côtoyaient, toutes étant connues des chrétiens romains.

      Il est vraiment réconfortant de constater la sainteté et le côté positif de notre fraternité dans l’église. Peu de puissants, peu de grands dignitaires connaissent le salut offert par Christ. Il est légitime pour les croyants d'avoir parfois une fonction civile et publique ; il serait toutefois souhaitable que tous ceux qui occupent les grands postes de l’état, en prétendant connaître Dieu et l’église, soient en fait de véritables chrétiens, prudents et stables.

      25 Une prédication claire, relative à Jésus-Christ, affermit les âmes. Notre rédemption et notre salut, en notre Seigneur Jésus-Christ, sont, sans controverse, un grand mystère de la piété. Cependant, béni soit Dieu, une grande partie de ce mystère nous a déjà été dévoilée, pour nous conduire vers le ciel, si du moins, nous ne négligeons pas obstinément l’offre d’un si grand salut.

      La vie et l'immortalité sont mis en lumière par l'Évangile, le « Soleil de Justice », qui s'est levé sur le monde. Les écrits que les prophètes nous ont laissés dans la Parole n'ont pas seulement clarifié le « mystère du temps de la Grâce », mais par leur intermédiaire, ce dernier a été connu de tous. En effet, Christ y offre le salut à toutes les nations. L'Évangile est révélé, non pour être un sujet de débats, mais pour le salut des âmes, Il agit par l’action du Seigneur.

      Les nations peuvent désormais avoir accès à la foi, grâce à la révélation apportée par la Parole et par la Grâce. L'homme déchu ne peut être accepté par Dieu que par l’intermédiaire du Seigneur Jésus. Nous ne pouvons que faire mention de Sa droiture ; Il est le Médiateur de toutes nos requêtes, de toutes nos louanges, aujourd’hui et éternellement !

      Nous souvenant que nous sommes appelés à l'obéissance, par la foi, et que chaque degré de sagesse acquis, ne provient que de Dieu, rendons-Lui gloire, en paroles et en actions, au travers de Jésus-Christ ! Ainsi, la Grâce de notre Seigneur pourra être avec nous, aux siècles des siècles !

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