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La Bible en 1 an - Jour 244

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    • 1 Samuel 25

      1 Et Samuel mourut ; et tout Israël s'assembla, et se lamenta sur lui ; et on l'enterra dans sa maison à Rama. Et David se leva, et descendit au désert de Paran.
      2 Et il y avait à Maon un homme qui avait ses affaires à Carmel ; et cet homme était très-riche ; il avait trois mille moutons et mille chèvres. Et il était à Carmel pendant qu'on tondait ses moutons.
      3 Et le nom de l'homme était Nabal, et le nom de sa femme, Abigaïl ; et la femme avait du bon sens et était belle de visage ; et l'homme était dur et méchant dans ses actes ; et il était de la race de Caleb.
      4 Et David apprit dans le désert que Nabal tondait ses moutons.
      5 Et David envoya dix jeunes hommes ; et David dit aux dix jeunes hommes : Montez à Carmel, et entrez chez Nabal, et saluez-le en mon nom ;
      6 et vous lui direz ainsi : Vis longtemps ! et paix te soit, et paix à ta maison, et paix à tout ce qui t'appartient !
      7 Et maintenant j'ai entendu dire que tu as les tondeurs ; or tes bergers ont été avec nous, et nous ne les avons pas molestés, et rien n'a manqué du leur tous les jours qu'ils ont été à Carmel.
      8 Demande-le à tes jeunes gens et ils t'en informeront. Que les jeunes hommes trouvent donc grâce à tes yeux, car nous sommes venus dans un bon jour. Donne, je te prie, à tes serviteurs et à ton fils David ce que ta main trouvera.
      9 Et les jeunes hommes de David vinrent et parlèrent à Nabal selon toutes ces paroles, au nom de David ; et ils se tinrent tranquilles.
      10 Et Nabal répondit aux serviteurs de David, et dit : Qui est David ? Et qui est le fils d'Isaï ? Aujourd'hui ils sont nombreux les serviteurs qui se sauvent chacun de son maître.
      11 Et je prendrais mon pain et mon eau, et ma viande que j'ai tuée pour mes tondeurs, et je les donnerais à des hommes dont je ne sais d'où ils sont ?
      12 Et les jeunes hommes de David rebroussèrent chemin et s'en retournèrent ; et ils vinrent et lui racontèrent selon toutes ces paroles.
      13 Et David dit à ses hommes : Ceignez chacun votre épée. Et ils ceignirent chacun leur épée, et David aussi ceignit son épée. Et environ quatre cents hommes montèrent après David, et deux cents restèrent près du bagage.
      14 Et un jeune homme des gens de Nabal informa Abigaïl, femme de Nabal, disant : Voici, David a envoyé du désert des messagers pour bénir notre maître, et il s'est emporté contre eux.
      15 Et les hommes ont été très-bons pour nous, et nous n'avons pas été molestés, et il n'a rien manqué de ce qui était à nous, tout le temps que nous avons marché avec eux pendant que nous étions aux champs.
      16 Ils ont été une muraille pour nous, de nuit et de jour, tout le temps que nous avons été avec eux, faisant paître le menu bétail.
      17 Et maintenant, sache et vois ce que tu as à faire ; car le mal est décidé contre notre maître et contre toute sa maison ; et il est trop fils de Bélial pour qu'on parle avec lui.
      18 Et Abigaïl se hâta, et prit deux cents pains, et deux outres de vin, et cinq moutons tout apprêtés, et cinq mesures de grain rôti, et cent gâteaux de raisins secs, et deux cents gâteaux de figues sèches, et les mit sur des ânes ;
      19 et elle dit à ses jeunes hommes : Passez devant moi ; voici, je viens après vous. Et elle ne dit rien à Nabal, son mari.
      20 Et comme elle descendait, montée sur son âne, à couvert de la montagne, voici, David et ses hommes descendaient au-devant d'elle ; et elle les rencontra.
      21 Et David avait dit : Certainement c'est en vain que j'ai gardé tout ce que cet homme avait au désert, et que rien n'a manqué de tout ce qui était à lui : il m'a rendu le mal pour le bien.
      22 Que Dieu fasse ainsi aux ennemis de David, et ainsi y ajoute, si, de tout ce qui est à lui, je laisse jusqu'à la lumière du matin un seul homme de reste.
      23 Abigaïl vit David, et elle se hâta et descendit de dessus son âne ; et elle tomba sur sa face devant David et se prosterna contre terre.
      24 Et elle tomba à ses pieds, et dit : A moi l'iniquité, mon seigneur ! Mais je te prie, que ta servante parle à tes oreilles ; et écoute les paroles de ta servante.
      25 Que mon seigneur, je te prie, ne fasse pas attention à cet homme de Bélial, à Nabal ; car il est tel que son nom : son nom est Nabal, et la folie est avec lui. Et moi, ta servante, je n'ai pas vu les jeunes hommes de mon seigneur que tu as envoyés.
      26 Et maintenant, mon seigneur, l'Éternel est vivant et ton âme est vivante, que l'Éternel t'a empêché d'en venir au sang et de te faire justice par ta main. Et maintenant, que tes ennemis et ceux qui cherchent à faire du tort à mon seigneur soient comme Nabal !
      27 Et maintenant, voici ce présent que ton esclave a apporté à mon seigneur pour qu'on le donne aux jeunes hommes qui marchent à la suite de mon seigneur.
      28 Pardonne, je te prie, la transgression de ta servante, car l'Éternel fera certainement une maison stable à mon seigneur ; car mon seigneur combat les combats de l'Éternel et la méchanceté n'a jamais été trouvée en toi.
      29 Et un homme s'est levé pour te poursuivre et pour chercher ta vie, mais la vie de mon seigneur est liée dans le faisceau des vivants par devers l'Éternel, ton Dieu ; et l'âme de tes ennemis, il la lancera du creux de la fronde.
      30 Et il arrivera que, lorsque l'Éternel aura fait à mon seigneur selon tout le bien dont il a parlé à ton sujet, et qu'il t'aura établi prince sur Israël,
      31 ceci ne sera point pour toi une occasion de chute, ni un achoppement pour le coeur de mon seigneur, d'avoir sans cause versé le sang, et que mon seigneur se soit fait justice à lui-même. Et quand l'Éternel aura fait du bien à mon seigneur, souviens-toi de ta servante.
      32 Et David dit à Abigaïl : Béni soit l'Éternel, le Dieu d'Israël, qui en ce jour t'a envoyée à ma rencontre !
      33 Et bénie soit ta sagesse, et bénie sois-tu, toi qui en ce jour m'as empêché d'en venir au sang et de me faire justice par ma main !
      34 Mais l'Éternel, le Dieu d'Israël, qui m'a empêché de te faire du tort, est vivant, que si tu ne te fusses hâtée et ne fusses venue à ma rencontre, il ne fût pas resté à Nabal un seul homme jusqu'à la lumière du matin.
      35 Et David prit de sa main ce qu'elle lui avait apporté, et il lui dit : Monte en paix dans ta maison ; regarde, j'ai écouté ta voix, et je t'ai accueillie avec faveur.
      36 Et Abigaïl vint vers Nabal ; et voici, il faisait dans sa maison un festin comme un festin de roi ; et le coeur de Nabal était gai, et il était ivre à l'excès ; aussi elle ne lui raconta aucune chose, ni petite, ni grande, jusqu'à la lumière du matin.
      37 Et il arriva le matin, quand le vin de Nabal eut passé, que sa femme lui rapporta ces choses ; et son coeur mourut au dedans de lui, et il devint comme une pierre.
      38 Et il arriva, environ dix jours après, que l'Éternel frappa Nabal, et il mourut.
      39 David apprit que Nabal était mort, et il dit : Béni soit l'Éternel qui a pris en main ma cause touchant l'outrage que m'avait fait Nabal, et qui a retenu son serviteur de faire le mal ! Et l'Éternel a fait retomber le mal de Nabal sur sa tête. Et David envoya parler à Abigaïl, afin de la prendre pour femme.
      40 Et les serviteurs de David vinrent vers Abigaïl, à Carmel, et lui parlèrent, disant : David nous a envoyés vers toi afin de te prendre pour sa femme.
      41 Et elle se leva et se prosterna le visage contre terre, et dit : Voici, ta servante sera une esclave pour laver les pieds des serviteurs de mon seigneur.
      42 Et Abigaïl se leva en hâte, et monta sur un âne, et ses cinq jeunes filles qui la suivaient ; et elle s'en alla après les messagers de David, et fut sa femme.
      43 David avait pris aussi Akhinoam de Jizreël, et elles furent toutes les deux ses femmes.
      44 Et Saül avait donné Mical, sa fille, femme de David, à Palti, fils de Laïsh, qui était Gallim.

      Ezéchiel 4

      1 Et toi, fils d'homme, prends une brique et mets-la devant toi, et trace sur elle une ville, Jérusalem.
      2 Et mets le siège contre elle, et bâtis contre elle des tours, et élève contre elle une terrasse, et pose des camps contre elle, et place contre elle des béliers tout autour.
      3 Et toi, prends une plaque de fer, et mets-la comme un mur de fer entre toi et la ville ; et dresse ta face contre elle, et elle sera assiégée, et tu l'assiégeras : ce sera un signe pour la maison d'Israël.
      4 Et toi, couche-toi sur ton côté gauche, et mets sur lui l'iniquité de la maison d'Israël : le nombre des jours que tu coucheras sur ce côté, tu porteras leur iniquité.
      5 Et moi, je t'ai assigné les années de leur iniquité selon le nombre des jours, trois cent quatre-vingt-dix jours, et tu porteras l'iniquité de la maison d'Israël.
      6 Et quand tu auras accompli ceux-là, tu te coucheras une seconde fois sur ton côté droit, et tu porteras l'iniquité de la maison de Juda, quarante jours ; je t'ai assigné un jour pour chaque année.
      7 Et tu dresseras ta face vers le siège de Jérusalem ; et ton bras sera découvert, et tu prophétiseras contre elle.
      8 Et voici, j'ai mis sur toi des cordes, et tu ne te tourneras point de l'un de tes côtés sur l'autre, jusqu'à ce que tu aies accompli les jours de ton siège.
      9 Et toi, prends du froment, et de l'orge, et des fèves, et des lentilles, et du millet, et de l'épeautre ; et tu les mettras dans un même vase, et tu t'en feras du pain selon le nombre des jours que tu te coucheras sur ton côté : tu en mangeras trois cent quatre-vingt-dix jours.
      10 Et ton manger que tu mangeras sera au poids, vingt sicles par jour ; tu le mangeras de temps en temps.
      11 Et l'eau, tu la boiras à la mesure, un sixième de hin ; tu la boiras de temps en temps.
      12 Et tu mangeras cela préparé comme un gâteau d'orge, et tu le cuiras sous leurs yeux avec des excréments sortis de l'homme.
      13 Et l'Éternel dit : Les fils d'Israël mangeront ainsi leur pain impur parmi les nations où je les chasserai.
      14 Et je dis : Ah, Seigneur Éternel ! voici, mon âme ne s'est pas rendue impure, et, depuis ma jeunesse jusqu'à maintenant, je n'ai mangé de rien de ce qui est mort de soi-même ou qui a été déchiré, et aucune chair impure n'est entrée dans ma bouche.
      15 Et il me dit : Regarde, je t'ai donné la fiente du bétail au lieu des excréments de l'homme, et tu cuiras ton pain sur elle.
      16 Et il me dit : Fils d'homme, voici, je brise le bâton du pain dans Jérusalem ; et ils mangeront le pain au poids et avec inquiétude, et ils boiront l'eau à la mesure et avec stupeur,
      17 parce que le pain et l'eau manqueront ; et ils seront dans la stupeur, les uns et les autres, et ils se consumeront dans leur iniquité.

      1 Corinthiens 6

      1 Quelqu'un de vous, lorsqu'il a une affaire avec un autre, ose-t-il entrer en procès devant les injustes et non devant les saints ?
      2 Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si le monde est jugé par vous, êtes-vous indignes des plus petits jugements ?
      3 Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? et nous ne jugerions pas les affaires de cette vie ?
      4 Si donc vous avez des procès pour les affaires de cette vie, établissez ceux-là pour juges qui sont peu estimés dans l'assemblée.
      5 Je parle pour vous faire honte : ainsi il n'y a pas d'homme sage parmi vous, pas même un seul, qui soit capable de décider entre ses frères ?
      6 Mais un frère entre en procès avec un frère, et cela devant les incrédules.
      7 C'est donc de toute manière déjà une faute en vous, que vous ayez des procès entre vous. Pourquoi ne supportez-vous plutôt des injustices ? pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt faire tort ?
      8 Mais vous, vous faites des injustices et vous faites tort, et cela à vos frères.
      9 Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront point du royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni fornicateurs, ni idolâtres, ni adultères,
      10 ni efféminés, ni ceux qui abusent d'eux-mêmes avec des hommes, ni voleurs, ni avares, ni ivrognes, ni outrageux, ni ravisseurs, n'hériteront du royaume de Dieu.
      11 Et quelques-uns de vous, vous étiez tels ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l'Esprit de notre Dieu.
      12 Toutes choses me sont permises, mais toutes choses ne sont pas avantageuses ; toutes choses me sont permises, mais je ne me laisserai, moi, asservir par aucune.
      13 Les viandes pour l'estomac, et l'estomac pour les viandes ; mais Dieu mettra à néant et celui-ci et celles-là. Or le corps n'est pas pour la fornication, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps.
      14 Mais Dieu a ressuscité le Seigneur, et il nous ressuscitera par sa puissance.
      15 Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres du Christ pour en faire les membres d'une prostituée ? Qu'ainsi n'advienne !
      16 Ne savez-vous pas que celui qui est uni à une prostituée est un seul corps avec elle ? "Car les deux, dit-il, seront une seule chair" ;
      17 mais celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit avec lui.
      18 Fuyez la fornication : quelque péché que l'homme commette, il est hors du corps, mais le fornicateur pèche contre son propre corps.
      19 Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n'êtes pas à vous-mêmes ; car vous avez été achetés à prix.
      20 Glorifiez donc Dieu dans votre corps.
    • 1 Samuel 25

      1

      La mort de Samuel. (1 Samuel 25:1)
      La requête David ; le refus désobligeant de Nabal. (1 Samuel 25:2-11)
      David a l'intention de détruire Nabal. (1 Samuel 25:12-17)
      Abigaïl offre un présent à David. (1 Samuel 25:18-31)
      David accueille favorablement Abigaïl, Nabal meurt. (1 Samuel 25:32-39)
      David épouse Abigaïl. (1 Samuel 25:39-44)

      Tous les enfants d'Israël se lamentèrent, avec juste raison, de la mort de Samuel. Ce dernier priait quotidiennement pour eux.

      Ceux qui assistent aux obsèques de fidèles serviteurs de Dieu, sans ressentir la moindre tristesse, ont vraiment un cœur rebelle : il est triste de n'éprouver aucune peine pour la perte de ceux qui ont prié pour nous et qui nous ont enseigné les voies du Seigneur.

      2 Nous n'aurions jamais entendu parler de Nabal, si rien ne s'était passé entre lui et David. L'étymologie de « Nabal » est remarquable : ce nom signifie « imbécile ».

      Les richesses tendent à élever « artificiellement » les hommes, aux yeux du monde ; mais en étant objectif, on découvre que Nabal avait un niveau de vie relativement moyen. Il n'avait aucun renom, aucune honnêteté ; il était grossier, souvent maussade et de mauvaise humeur ; il était dur en affaires, méchant, accablant les autres ; c'était un homme sans scrupule, parvenant à ses fins par la fraude et la violence.

      Que de difficultés avons-nous pour évaluer les vraies « valeurs » de ce monde ! D'un côté nous voyons une profusion de « Nabal » grossiers, et de l'autre, des « David », ne cherchant qu'à accomplir le bien, avec difficulté ! David fit rappeler par ses messagers, la bonne façon dont il avait traité les bergers de Nabal. Considérant la détresse, les dettes, le mécontentement et la pénurie auxquels les hommes de David étaient exposés, il était possible d'annoncer que ce dernier les avait gardés de se livrer au pillage. Nabal resta sur son entêtement, comme les avares savent si bien le faire : malgré la demande qu'il reçut, il tenait à garder ce qu'il possédait par tous les moyens, persuadé que son péché d'avarice serait masqué par la soi-disant mauvaise conduite des serviteurs de David. Mais Dieu n'était pas dupe !

      Que cette triste attitude nous aide à supporter patiemment les médisances et les reproches éventuels auxquels nous pourrions êtres exposés. Ce genre de situation se rencontre hélas ici-bas, même à l'encontre des personnes pleines de bonté.

      Nabal insista beaucoup trop sur le fait que tous ses biens, et en particulier, ceux de sa table, lui appartenaient. N'était-il pas maître de la gestion de ses richesses ?

      Nous sommes fautifs, quand nous pensons être les « seigneurs absolus » de nos possessions, pouvant en disposer comme bon nous semble. En fait, nous ne sommes que les administrateurs de nos biens, et nous devons employer ce que nous possédons, selon la volonté du Seigneur, en nous rappelant que rien ne nous appartient vraiment dans tout ce qu'Il nous a confié !

      12 Parfois, Dieu est bon, même envers celui qui est méchant et qui manque de reconnaissance pour ce qu'il possède ; pourquoi n'aurions-nous pas la même attitude ?

      David était déterminé à détruire Nabal, et tout ce qui lui appartenait. Était-ce bien là dans ses habitudes ? N'avait-il pas appris suffisamment à supporter l'affliction, à être patient, et à ne pas tomber dans le piège que lui tendaient ses passions ?

      David fut à maintes reprises, calme et prévenant, mais cette fois, il était animé d'une terrible ardeur, cherchant à détruire toute la famille de Nabal.

      Dans quel triste état peut se trouver le cœur du meilleur des hommes, quand Dieu le laisse ainsi, livré à lui-même ! Que cela nous incite à prier de la sorte : « Seigneur, préserve nous de tomber dans la tentation » !

      18 Par un simple cadeau, Abigaïl se réconcilia avec David, suite au précédent refus de Nabal. Abigaïl s'approcha de David, dans un esprit de soumission. Dans les disputes, le fait de céder à l'opposant, apaise souvent les graves offenses que l'on aurait pu lui occasionner. Abigaïl se repentit devant David, tout en lui demandant une certaine indulgence : elle ne pouvait pas excuser la conduite odieuse de son mari. Elle ne s'appuyait pas, pour convaincre David, sur sa propre force de persuasion, mais sur la Grâce divine, sachant que Dieu l'aiderait, dans sa Toute Puissance. Elle dit à David que ce serait s'abaisser que de se venger sur un ennemi aussi faible et ignoble que Nabal, qui, pour sa part ne lui accorderait d'ailleurs aucune indulgence : la meilleure solution consistait à le laisser et à ne lui faire aucun mal. Elle discernait la destinée illustre que David allait connaître, malgré ses ennuis du temps présent : « Dieu préservera ta vie ; il serait vraiment injuste de faire mourir inutilement un homme, en particulier s'il fait partie du peuple de Dieu ».

      Abigaïl garda en dernier recours, cet argument, pour convaincre David : plus il renoncerait à son entêtement, plus il aurait la conscience en paix et le repos de l'âme.

      Beaucoup se vengent, dominés par la colère, et regrettant plus tard, mille fois leur geste. Le plaisir de cette vengeance se transforme alors rapidement en amertume.

      Quand nous sommes tentés de pécher, il nous faut considérer d'abord, quelle sera la suite des évènements !

      32 David remercia l'Éternel pour Sa merveilleuse réponse, évitant ainsi au futur roi de pécher, en portant la main sur Nabal.

      Quelles que soient les personnes qui peuvent nous rencontrer dans le but de nous conseiller, de nous donner la direction à suivre, le réconfort, la prudence, voire des réprimandes pertinentes, nous devons discerner en elles, une démarche divine. Nous devrions être très reconnaissants pour la merveilleuse Providence, qui nous met en garde de commettre le péché. La plupart des personnes pensent qu'il est suffisant d'entendre patiemment les avertissements de la Parole ; mais bien peu, hélas, accepteront ces avertissements dans un esprit de reconnaissance, louant Celui qui, dans Sa Grâce, les envoie.

      Plus nous sommes prêts à commettre le péché, plus la Grâce tente de nous en dissuader : les pécheurs sont souvent le plus en sécurité quand ils frôlent de près le danger.

      Nabal était complètement ivre. Il portait bien son nom, qui signifiait « l'imbécile » : il ne savait pas jouir de l'abondance de ses biens, sans toutefois en abuser ; il ne savait pas être agréable envers ses amis, sans s'abaisser de façon bestiale. Il n'y a rien de plus évident que l'ivrognerie, pour révéler le peu de sagesse d'un homme : cette calamité arrive même à détruire le peu que l'on puisse posséder. Quel changement trouvait-on chez cet homme, le lendemain matin ! Son cœur, qui durant la nuit, s'égayait avec du vin, devint le jour suivant, lourd comme pierre ; le rire des imbéciles s'efface aussi rapidement que les illusions des plaisirs charnels ; la fin de cette nuit de gaieté fut bien sombre et pénible. Les ivrognes sont toujours tristes au sortir de leur ébriété. Environ dix jours plus tard, l'Éternel frappa Nabal, et le fit mourir. David remercia Dieu pour l'avoir gardé de massacrer Nabal.

      La douleur que l'on rencontre ici-bas, l'orgueil, et une conscience interpellée, ternissent parfois les joies de celui qui abuse des plaisirs, et séparent l'homme avare de ses richesses ; mais, le Seigneur finit par frapper de mort ces hommes, quand bon Lui semble, par le moyen de Son choix.

      39 Abigaïl était persuadée que David deviendrait le futur roi d'Israël ; elle avait une estime considérable pour lui, au vu de sa piété et de son excellent caractère. Elle pensait que sa proposition de mariage avec David était tout à fait convenable et avantageuse pour elle, malgré les difficultés qu'elle venait de traverser. Avec une grande humilité, et sans aucun scrupule, selon les coutumes de cette époque, elle s'engagea dans cette demande, voulant partager avec son futur mari, ses joies comme ses épreuves.

      Ceux qui s'approchent de Christ, doivent être disposés à souffrir avec Lui, pouvant être persuadés que plus tard, ils régneront avec Lui.

      Ezéchiel 4

      1

      Le siège de Jérusalem. (Ezéchiel 4:1-8)
      Ses habitants allaient souffrir de la famine. (Ezéchiel 4:9-17)

      Le prophète devait annoncer le siège de Jérusalem, sous la forme d’un signe, de manière imagée. Ézéchiel devait se coucher sur son côté gauche, pendant un certain nombre de jours, censés représenter le nombre d’années d'idolâtrie du peuple.

      Tout ce que le prophète annonça aux enfants d’Israël, au sujet de cette destruction de Jérusalem, servait à prouver que le péché était bien la cause de la ruine de cette ville, alors florissante.

      9 Le pain qui devait nourrir Ézéchiel, devait être composé de diverses céréales de piètre qualité, rarement utilisées, sauf en période de grave pénurie ; le prophète ne devait en prendre qu’une petite quantité seulement.

      Ceci révélait l'extrémité à laquelle les Juifs devaient être réduits, pendant le siège du pays et leur captivité. Ézéchiel n’implora pas l’Éternel en sa faveur, en soulignant que durant sa jeunesse il avait été élevé sans consommer une telle nourriture souillée ; il rappela à Dieu qu’il avait été élevé honnêtement, n'ayant jamais mangé quoi que ce soit d’interdit par la loi.

      Quand nous sommes confrontés à la souffrance et aux difficultés, il est réconfortant de nous rappeler, si c’est le cas, que nous avons toujours veillé à nous éloigner du mal.

      Nous pouvons constater dans ce texte, à quel point le péché conduit à l’affliction, et reconnaître en même temps la parfaite Droiture divine.

      Les enfants d’Israël avaient sombré dans la luxure et l'excès : ils furent, en toute logique, punis par la famine.

      Quand les hommes ne servent pas Dieu avec libéralité et sous toutes les formes, Dieu les conduit alors à servir leurs ennemis, par tous les moyens.

      1 Corinthiens 6

      1

      Mise en garde contre le fait d'aller en justice devant des tribunaux païens. (1 Corinthiens 6:1-8)
      Les péchés qui ferment l’entrée du Royaume de Dieu, en cas de pratique permanente. (1 Corinthiens 6:9-11)
      Nos corps, « membres » de Christ, et « temples » du Saint-Esprit, ne doivent pas être souillés. (1 Corinthiens 6:12-20)

      Les chrétiens ne doivent pas avoir de contentieux mutuels, car ils sont frères. Le fait de respecter cette recommandation éviterait de nombreuses affaires judiciaires et mettrait fin à beaucoup de querelles.

      Quand notre famille, voire nous-même, subissons un préjudice, nous pouvons utiliser les moyens légaux pour faire entendre nos droits ; les chrétiens doivent toutefois montrer un tempérament indulgent. Ils doivent tendre à résoudre les discordes à leur source, plutôt que de se tourner vers la loi. Il s’agit d’ailleurs bien souvent de « bagatelles », pouvant être résolues facilement, avec un peu de bonne volonté !

      Sachons supporter les diverses attaques que nous pouvons subir, notre humilité tendra à mettre fin aux querelles. Il est honteux de voir parmi les chrétiens, certaines disputes anodines prendre des dimensions considérables, de sorte qu'elles ne peuvent plus être facilement résolues par les frères.

      La paix du cœur et le calme dans notre entourage valent plus qu'une victoire ! Les procès ne devraient pas avoir lieu parmi les frères, à moins qu'il n'y ait eu, parmi eux, de graves fautes commises.

      9 Dans ce texte, les Corinthiens sont mis en garde contre les nombreux péchés, dont ils étaient autrefois coupables. Le réquisitoire de Paul, sur ce sujet, est très virulent, si nous considérons qu’il était adressé à des personnes fières de leur sagesse et de leurs connaissances.

      Toute perversité est un péché ; tout péché qui demeure, étant commis délibérément et sans repentir, ferme la porte du Royaume des cieux. Ne vous y trompez pas : beaucoup de personnes sont très enclines à se vanter de pouvoir vivre dans le péché, tout en étant « mortes en Christ », annonçant avec arrogance, pouvoir cependant aller au ciel. Nous ne pouvons pas espérer vivre « selon la chair », et jouir plus tard, de la vie éternelle.

      Paul rappelle aux Corinthiens, quels ont été les changements que l'Évangile et la Grâce de Dieu ont opéré sur eux. Le sang de Christ, et la purification de la régénération, peuvent effacer toute culpabilité. Notre justification est due à la souffrance et au mérite de Christ ; notre sanctification provient de l'œuvre du Saint-Esprit ; toutes deux vont de pair. Tous les sanctifiés, aux yeux du Seigneur, le sont par Sa Grâce !

      12 Certains, parmi les Corinthiens, semblaient prêts à raisonner ainsi : « tout m'est permis ».

      Paul s'oppose à cette vanité dangereuse. Il y a une certaine « liberté », (l’esclavage du péché), de laquelle Christ nous a libérés : nous devons tenir fermes ainsi. Cependant, il est certain qu'un chrétien ne peut se livrer à la servitude d'un quelconque appétit corporel : son corps appartient au Seigneur ; il doit être un « instrument de justice », tendant à la sainteté : il ne doit jamais être en conséquence, une occasion de chute.

      Quand Jésus-Christ a été ressuscité des morts, Son corps fut glorifié ; il en sera de même pour le nôtre, quand nous serons, à notre tour, élevés vers le ciel.

      L'espérance de cette gloire, lors de la résurrection, doit empêcher les chrétiens de déshonorer leurs corps, par de vaines convoitises charnelles. Si notre âme est unie à Christ, par la foi, tout notre être est devenu membre de Son corps spirituel.

      Certains vices peuvent être combattus par la volonté ; celui qui est mentionné dans ce texte, la fornication, ne peut être vaincu que par la fuite. De nombreuses personnes subissent les conséquences de ce dérèglement, sous ses diverses formes. Ses effets n’atteignent pas seulement le corps, mais bien souvent l'esprit...

      Nos corps ont été rachetés d'une condamnation méritée et de l’esclavage du péché, par le sacrifice expiatoire de Christ. Nous devons rester purs, tels des « vases » convenant parfaitement à l'usage de notre Maître. Étant unis à Christ d'un même esprit, et rachetés à un prix inestimable, les croyants doivent considérer qu’ils appartiennent totalement au Seigneur.

      Puissions-nous consacrer toute notre vie à glorifier Dieu avec notre corps et notre esprit : tous deux lui appartiennent !

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