Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

La Bible en 1 an - Jour 244

Sommaire

Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • 1 Samuel 25

      1 À cette époque, Samuel meurt. Tous les Israélites se rassemblent et font pour lui les cérémonies de deuil. Ils l’enterrent chez lui, à Rama. Ensuite David va au désert de Paran.
      2 À Maon, il y a un homme très riche. Il possède 3 000 moutons et 1 000 chèvres. Sa propriété est à Karmel, et il se trouve là pour couper la laine de ses moutons.
      3 Cet homme s’appelle Nabal et sa femme s’appelle Abigaïl. Abigaïl est intelligente et belle, mais son mari est dur et méchant. Il appartient au clan de Caleb.
      4 Dans le désert, David apprend que Nabal coupe la laine de ses moutons.
      5 Il lui envoie dix de ses hommes en leur disant : « Allez à Karmel, chez Nabal. Vous le saluerez de ma part.
      6 Vous lui direz : “Que l’année soit bonne pour toi ! Que la paix soit sur toi, sur ta famille et sur tout ce qui t’appartient !
      7 David a appris qu’on coupe la laine de tes moutons. Or, pendant tout le temps où tes bergers étaient à Karmel, nous ne leur avons pas fait de mal, et ils n’ont rien perdu.
      8 Interroge-les, ils te le diront. Aussi David te demande de bien nous recevoir aujourd’hui, qui est un jour de fête. Donne-nous, s’il te plaît, ce que tu peux nous donner, à nous et à David ton serviteur.” »
      9 Les hommes de David vont porter ce message à Nabal de la part de David et ils attendent.
      10 Mais Nabal leur répond : « Qui est David ? Qui est ce fils de Jessé ? Aujourd’hui, il y a beaucoup d’esclaves qui fuient leur maître.
      11 Est-ce que je vais prendre de ma nourriture, de mon eau, de la viande que j’ai préparée pour mes ouvriers et vous les donner ? Je ne sais même pas d’où vous venez ! »
      12 Les hommes de David repartent et ils vont lui apporter la réponse de Nabal.
      13 David leur donne cet ordre : « Prenez tous votre épée ! » Chacun met son épée à son côté, et David aussi. Environ 400 hommes partent avec lui, et 200 autres restent près des bagages.
      14 Un des serviteurs de Nabal vient dire à Abigaïl, la femme de son maître : « Depuis le désert, David a envoyé des messagers saluer notre maître, mais notre maître les a très mal reçus.
      15 Pourtant, ces hommes ont été très bons pour nous. Ils ne nous ont pas fait de mal. Et nous n’avons rien perdu pendant tout le temps où nous avons circulé avec eux dans la campagne.
      16 Ils nous ont bien protégés nuit et jour, pendant tout le temps que nous avons gardé les moutons là où ils étaient.
      17 Maintenant, le malheur va tomber sur notre maître et sur sa famille. Cherche donc ce que tu dois faire. Lui, c’est un homme difficile, on ne peut pas lui parler. »
      18 Abigaïl se dépêche de prendre 200 pains, 2 outres de vin, 5 moutons tout préparés, 5 mesures de grains grillés, 100 grappes de raisins secs et 200 gâteaux de figues. Elle fait placer tout cela sur des ânes,
      19 puis elle dit à ses serviteurs : « Passez devant moi, je vous suis. » Abigaïl ne dit rien à Nabal, son mari.
      20 Montée sur son âne, elle descend, cachée par la colline. Pendant ce temps, David et ses hommes descendent dans sa direction. Tout à coup, elle se trouve devant eux.
      21 David est justement en train de se dire : « Dans le désert, j’ai protégé tous les biens de cet homme-là, et il n’a rien perdu. Mais cela a été inutile, il m’a rendu le mal pour le bien.
      22 Que Dieu me punisse très sévèrement si d’ici demain matin, je laisse un homme en vie dans la famille de Nabal ! »
      23 Dès qu’Abigaïl voit David, elle descend vite de son âne. Elle s’incline jusqu’à terre devant lui.
      24 Puis à ses pieds, elle lui dit : « Mon maître, c’est moi qui suis coupable, moi seule. Permets-moi pourtant de te parler, écoute ce que j’ai à te dire !
      25 Ne fais pas attention à Nabal. Cet homme ne vaut rien. Il mérite bien son nom : Nabal le fou. Oui, il est vraiment fou. Mais moi, je n’ai pas vu les hommes que tu as envoyés.
      26 Maintenant, je l’affirme, par le SEIGNEUR vivant et par ta vie, le SEIGNEUR lui-même va t’empêcher de verser le sang et de te faire justice toi-même. Que tes ennemis, ô mon maître, et que ceux qui veulent te faire du mal connaissent la même fin que Nabal !
      27 Accepte les cadeaux que je t’apporte. Ils sont pour les jeunes gens qui t’accompagnent.
      28 Je t’en prie, pardonne aussi ma faute. En effet, le SEIGNEUR donnera sûrement le pouvoir pour toujours à ta famille, parce que tu combats pour lui. Et pendant toute ta vie, on ne trouvera aucun mal en toi.
      29 Un homme a décidé de te poursuivre, mon maître, et il veut te faire mourir. Mais le SEIGNEUR ton Dieu protégera toujours ta vie en la gardant auprès de lui. Et il jettera au loin la vie de tes ennemis, comme la pierre d’une fronde.
      30 Quand le SEIGNEUR réalisera pour toi tout ce qu’il a promis de bon, il fera de toi le chef d’Israël.
      31 Ne tue pas quelqu’un sans réfléchir en te faisant justice toi-même. Ainsi, tu n’auras pas la conscience troublée par le remords. Mon maître, quand le SEIGNEUR t’aura fait du bien, souviens-toi de moi ! »
      32 David répond à Abigaïl : « Je remercie le SEIGNEUR, Dieu d’Israël, qui t’a envoyée aujourd’hui à ma rencontre.
      33 Je te remercie aussi, parce que ton bon sens m’a empêché de tuer quelqu’un et de me faire justice moi-même.
      34 Le Dieu d’Israël m’a empêché de te faire du mal. Mais vraiment, je le jure, par le SEIGNEUR vivant, si tu n’étais pas venue aussi vite à ma rencontre, demain matin, au lever du soleil, aucun homme ne serait resté en vie dans la famille de Nabal. »
      35 David accepte les cadeaux qu’Abigaïl a apportés. Puis il lui dit : « Rentre en paix chez toi. Tu vois, j’ai écouté ta demande et je la reçois avec bonté. »
      36 Quand Abigaïl revient chez Nabal, il est en train de faire un bon repas : c’est un vrai repas de roi. Nabal est très joyeux et complètement ivre. Abigaïl ne lui dit rien avant le lever du soleil.
      37 Le matin suivant, quand Nabal n’est plus ivre, sa femme lui raconte ce qui s’est passé. Il est tellement choqué qu’il reste paralysé.
      38 Environ dix jours plus tard, le SEIGNEUR le frappe de nouveau, et il meurt.
      39 David apprend la mort de Nabal. Il dit : « Je remercie le SEIGNEUR ! Quand Nabal m’a insulté, le SEIGNEUR a pris ma défense, il m’a empêché de faire le mal. Et la méchanceté de Nabal, il l’a fait retomber sur sa tête. » Ensuite, David envoie des messagers demander à Abigaïl de devenir sa femme.
      40 Les messagers arrivent chez elle, à Karmel, et ils lui disent : « David nous envoie ici, parce qu’il veut te prendre pour femme. »
      41 Abigaïl s’incline jusqu’à terre devant eux. Puis elle répond : « J’accepte d’être son esclave. Je suis prête à laver les pieds de ses serviteurs. »
      42 Elle se relève rapidement, elle monte sur son âne. Cinq servantes partent avec elle et elle suit les messagers de David. Puis elle devient sa femme.
      43 David avait déjà pour femme Ahinoam, d’Izréel. Abigaïl et Ahinoam sont donc toutes les deux ses femmes.
      44 Mikal, la fille de Saül, avait été la première femme de David. Mais son père l’avait donnée pour femme à Palti, fils de Laïch, qui était de Gallim.

      Ezéchiel 4

      1 Le SEIGNEUR m’a dit encore : « Toi, l’homme, prends une brique et mets-la devant toi. Dessine sur elle une ville, Jérusalem.
      2 Ensuite, montre qu’elle est entourée d’ennemis. Creuse des fossés contre elle, construis des murs d’attaque, installe des camps et des machines de guerre tout autour.
      3 Puis prends une plaque de fer, place-la comme un mur entre toi et la ville. Regarde attentivement Jérusalem : elle est attaquée. C’est toi qui l’attaques. Ce que tu fais là sert à avertir le peuple d’Israël.
      4 « Couche-toi sur le côté gauche. Tant que tu resteras couché ainsi, tu porteras sur toi les fautes du royaume d’Israël, tu en supporteras le poids.
      5 Je te charge de faire cela un certain nombre de jours. Il sera égal au nombre d’années pendant lesquelles le royaume d’Israël a péché. Ainsi, pendant 390 jours, tu supporteras le poids de ses fautes.
      6 Quand ce temps sera fini, couche-toi sur le côté droit et porte le poids des fautes du royaume de Juda pendant 40 jours. Je t’impose un jour pour chacune des années pendant lesquelles Juda a péché.
      7 Ensuite, tu regarderas attentivement Jérusalem qui est attaquée. Tu étendras vers elle ton bras nu et tu parleras de ma part contre la ville.
      8 Moi, je vais t’attacher avec des cordes. Ainsi, tu ne pourras pas te tourner d’un côté sur l’autre pendant tout le temps où tu menaceras Jérusalem.
      9 « Prends du blé, de l’orge, des haricots, des lentilles, du mil et du blé dur. Mélange-les dans un récipient pour en faire du pain. Ce sera ta nourriture pendant les 390 jours où tu seras couché sur le côté.
      10 Tu mangeras une part d’environ 200 grammes par jour : ce sera ta part jusqu’au jour suivant.
      11 Tu boiras aussi de l’eau, ni trop ni trop peu, un litre par jour.
      12 Ta nourriture aura la forme d’une galette d’orge, et cette galette, tu la feras cuire devant tout le monde, sur un tas d’excréments humains. »
      13 Le SEIGNEUR a ajouté : « C’est ainsi que les Israélites mangeront une nourriture impure, au milieu des autres peuples où je vais les chasser. »
      14 Alors je lui ai répondu : « Ah ! Seigneur DIEU, je n’ai jamais été impur. Depuis mon enfance jusqu’à maintenant, je n’ai jamais mangé d’animal mort naturellement ou déchiré par une bête sauvage. Aucune viande impure n’est jamais entrée dans ma bouche. »
      15 Le SEIGNEUR m’a dit : « Eh bien, je te permets de remplacer les excréments humains par ceux de la vache pour faire cuire ta nourriture. »
      16 Il a ajouté : « Toi, l’homme, écoute ! Je vais détruire les réserves de pain à Jérusalem. Le pain et l’eau seront distribués en petites quantités, et à cause de cela les habitants vivront dans l’inquiétude.
      17 Le pain et l’eau vont manquer, c’est pourquoi les gens seront découragés et ils perdront leurs forces à cause de leurs fautes. »

      1 Corinthiens 6

      1 Quand vous avez une querelle entre vous, vous faites juger l’affaire par des juges qui ne connaissent pas Dieu, et non par des gens qui appartiennent à Dieu. Comment osez-vous faire cela ?
      2 Ceux qui appartiennent à Dieu jugeront le monde, vous ne savez donc pas cela ? Et si c’est vous qui devez juger le monde, est-ce que vous n’êtes pas capables de juger les affaires peu importantes ?
      3 C’est nous qui jugerons les anges, vous ne savez donc pas cela ? Alors, nous pouvons bien juger les affaires de cette vie !
      4 Pourtant, quand vous avez des procès pour des affaires de ce genre, vous prenez comme juges des gens que l’Église compte pour rien !
      5 Je le dis, et c’est une honte pour vous. Il n’y a donc parmi vous aucune personne sage, capable de servir d’arbitre entre un chrétien et un autre ?
      6 Mais un chrétien est en procès contre un autre, et cela devant des juges qui ne croient pas au Christ !
      7 En tout cas, pour vous, c’est déjà un échec d’avoir des procès entre vous ! Pourquoi est-ce que vous ne préférez pas supporter l’injustice ? Pourquoi est-ce que vous ne laissez pas plutôt les autres voler ce qui est à vous ?
      8 Au contraire, c’est vous qui êtes injustes, c’est vous qui volez les autres ! Et ces autres sont vos frères et sœurs chrétiens !
      9 Ceux qui font le mal n’auront pas de place dans le Royaume de Dieu. Vous ne savez donc pas cela ? Attention, comprenez bien ceci : ceux qui ont une vie immorale, ceux qui adorent les faux dieux, ceux qui sont adultères, les hommes qui couchent avec des jeunes gens,
      10 les voleurs, les avares, ceux qui boivent trop, ceux qui insultent les autres, les bandits, ces gens-là n’auront pas de place dans le Royaume de Dieu !
      11 Voilà ce que certains parmi vous étaient autrefois. Mais notre Dieu vous a lavés du péché, il vous a choisis pour lui, il vous a rendus justes au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit Saint.
      12 Certains disent : « Tout m’est permis. » Oui, mais tout n’est pas bon pour vous. « Tout m’est permis », c’est vrai, mais je ne veux pas être esclave de quelque chose.
      13 Vous dites aussi : « La nourriture est pour le ventre, et le ventre est pour la nourriture. » Oui, mais Dieu détruira la nourriture et le ventre. D’autre part, on ne peut pas faire n’importe quoi avec son corps. Le corps est pour le Seigneur, et le Seigneur est pour le corps.
      14 Dieu a réveillé de la mort le Seigneur, et nous aussi, il nous réveillera de la mort par sa puissance.
      15 Vos corps font partie du corps du Christ, vous ne savez donc pas cela ? Eh bien, est-ce que je vais prendre une partie du corps du Christ pour en faire une partie du corps d’une prostituée ? Sûrement pas !
      16 Celui qui s’unit à une prostituée devient avec elle un seul corps, vous ne savez donc pas cela ? En effet, les Livres Saints disent : « Les deux deviendront comme une seule personne. »
      17 Mais celui qui s’unit au Seigneur, dans son cœur, devient comme une seule personne avec lui.
      18 Évitez à tout prix de faire n’importe quoi avec votre corps. Tous les autres péchés que les gens peuvent commettre sont à l’extérieur du corps. Mais si quelqu’un fait n’importe quoi avec son corps, il fait quelque chose de mal contre son corps.
      19 Vous le savez : votre corps est le temple de l’Esprit Saint. Cet Esprit est en vous, et Dieu vous l’a donné. Vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes.
      20 Dieu vous a achetés très cher pour vous rendre libres. Alors rendez gloire à Dieu par votre corps !
    • 1 Samuel 25

      1

      La mort de Samuel. (1 Samuel 25:1)
      La requête David ; le refus désobligeant de Nabal. (1 Samuel 25:2-11)
      David a l'intention de détruire Nabal. (1 Samuel 25:12-17)
      Abigaïl offre un présent à David. (1 Samuel 25:18-31)
      David accueille favorablement Abigaïl, Nabal meurt. (1 Samuel 25:32-39)
      David épouse Abigaïl. (1 Samuel 25:39-44)

      Tous les enfants d'Israël se lamentèrent, avec juste raison, de la mort de Samuel. Ce dernier priait quotidiennement pour eux.

      Ceux qui assistent aux obsèques de fidèles serviteurs de Dieu, sans ressentir la moindre tristesse, ont vraiment un cœur rebelle : il est triste de n'éprouver aucune peine pour la perte de ceux qui ont prié pour nous et qui nous ont enseigné les voies du Seigneur.

      2 Nous n'aurions jamais entendu parler de Nabal, si rien ne s'était passé entre lui et David. L'étymologie de « Nabal » est remarquable : ce nom signifie « imbécile ».

      Les richesses tendent à élever « artificiellement » les hommes, aux yeux du monde ; mais en étant objectif, on découvre que Nabal avait un niveau de vie relativement moyen. Il n'avait aucun renom, aucune honnêteté ; il était grossier, souvent maussade et de mauvaise humeur ; il était dur en affaires, méchant, accablant les autres ; c'était un homme sans scrupule, parvenant à ses fins par la fraude et la violence.

      Que de difficultés avons-nous pour évaluer les vraies « valeurs » de ce monde ! D'un côté nous voyons une profusion de « Nabal » grossiers, et de l'autre, des « David », ne cherchant qu'à accomplir le bien, avec difficulté ! David fit rappeler par ses messagers, la bonne façon dont il avait traité les bergers de Nabal. Considérant la détresse, les dettes, le mécontentement et la pénurie auxquels les hommes de David étaient exposés, il était possible d'annoncer que ce dernier les avait gardés de se livrer au pillage. Nabal resta sur son entêtement, comme les avares savent si bien le faire : malgré la demande qu'il reçut, il tenait à garder ce qu'il possédait par tous les moyens, persuadé que son péché d'avarice serait masqué par la soi-disant mauvaise conduite des serviteurs de David. Mais Dieu n'était pas dupe !

      Que cette triste attitude nous aide à supporter patiemment les médisances et les reproches éventuels auxquels nous pourrions êtres exposés. Ce genre de situation se rencontre hélas ici-bas, même à l'encontre des personnes pleines de bonté.

      Nabal insista beaucoup trop sur le fait que tous ses biens, et en particulier, ceux de sa table, lui appartenaient. N'était-il pas maître de la gestion de ses richesses ?

      Nous sommes fautifs, quand nous pensons être les « seigneurs absolus » de nos possessions, pouvant en disposer comme bon nous semble. En fait, nous ne sommes que les administrateurs de nos biens, et nous devons employer ce que nous possédons, selon la volonté du Seigneur, en nous rappelant que rien ne nous appartient vraiment dans tout ce qu'Il nous a confié !

      12 Parfois, Dieu est bon, même envers celui qui est méchant et qui manque de reconnaissance pour ce qu'il possède ; pourquoi n'aurions-nous pas la même attitude ?

      David était déterminé à détruire Nabal, et tout ce qui lui appartenait. Était-ce bien là dans ses habitudes ? N'avait-il pas appris suffisamment à supporter l'affliction, à être patient, et à ne pas tomber dans le piège que lui tendaient ses passions ?

      David fut à maintes reprises, calme et prévenant, mais cette fois, il était animé d'une terrible ardeur, cherchant à détruire toute la famille de Nabal.

      Dans quel triste état peut se trouver le cœur du meilleur des hommes, quand Dieu le laisse ainsi, livré à lui-même ! Que cela nous incite à prier de la sorte : « Seigneur, préserve nous de tomber dans la tentation » !

      18 Par un simple cadeau, Abigaïl se réconcilia avec David, suite au précédent refus de Nabal. Abigaïl s'approcha de David, dans un esprit de soumission. Dans les disputes, le fait de céder à l'opposant, apaise souvent les graves offenses que l'on aurait pu lui occasionner. Abigaïl se repentit devant David, tout en lui demandant une certaine indulgence : elle ne pouvait pas excuser la conduite odieuse de son mari. Elle ne s'appuyait pas, pour convaincre David, sur sa propre force de persuasion, mais sur la Grâce divine, sachant que Dieu l'aiderait, dans sa Toute Puissance. Elle dit à David que ce serait s'abaisser que de se venger sur un ennemi aussi faible et ignoble que Nabal, qui, pour sa part ne lui accorderait d'ailleurs aucune indulgence : la meilleure solution consistait à le laisser et à ne lui faire aucun mal. Elle discernait la destinée illustre que David allait connaître, malgré ses ennuis du temps présent : « Dieu préservera ta vie ; il serait vraiment injuste de faire mourir inutilement un homme, en particulier s'il fait partie du peuple de Dieu ».

      Abigaïl garda en dernier recours, cet argument, pour convaincre David : plus il renoncerait à son entêtement, plus il aurait la conscience en paix et le repos de l'âme.

      Beaucoup se vengent, dominés par la colère, et regrettant plus tard, mille fois leur geste. Le plaisir de cette vengeance se transforme alors rapidement en amertume.

      Quand nous sommes tentés de pécher, il nous faut considérer d'abord, quelle sera la suite des évènements !

      32 David remercia l'Éternel pour Sa merveilleuse réponse, évitant ainsi au futur roi de pécher, en portant la main sur Nabal.

      Quelles que soient les personnes qui peuvent nous rencontrer dans le but de nous conseiller, de nous donner la direction à suivre, le réconfort, la prudence, voire des réprimandes pertinentes, nous devons discerner en elles, une démarche divine. Nous devrions être très reconnaissants pour la merveilleuse Providence, qui nous met en garde de commettre le péché. La plupart des personnes pensent qu'il est suffisant d'entendre patiemment les avertissements de la Parole ; mais bien peu, hélas, accepteront ces avertissements dans un esprit de reconnaissance, louant Celui qui, dans Sa Grâce, les envoie.

      Plus nous sommes prêts à commettre le péché, plus la Grâce tente de nous en dissuader : les pécheurs sont souvent le plus en sécurité quand ils frôlent de près le danger.

      Nabal était complètement ivre. Il portait bien son nom, qui signifiait « l'imbécile » : il ne savait pas jouir de l'abondance de ses biens, sans toutefois en abuser ; il ne savait pas être agréable envers ses amis, sans s'abaisser de façon bestiale. Il n'y a rien de plus évident que l'ivrognerie, pour révéler le peu de sagesse d'un homme : cette calamité arrive même à détruire le peu que l'on puisse posséder. Quel changement trouvait-on chez cet homme, le lendemain matin ! Son cœur, qui durant la nuit, s'égayait avec du vin, devint le jour suivant, lourd comme pierre ; le rire des imbéciles s'efface aussi rapidement que les illusions des plaisirs charnels ; la fin de cette nuit de gaieté fut bien sombre et pénible. Les ivrognes sont toujours tristes au sortir de leur ébriété. Environ dix jours plus tard, l'Éternel frappa Nabal, et le fit mourir. David remercia Dieu pour l'avoir gardé de massacrer Nabal.

      La douleur que l'on rencontre ici-bas, l'orgueil, et une conscience interpellée, ternissent parfois les joies de celui qui abuse des plaisirs, et séparent l'homme avare de ses richesses ; mais, le Seigneur finit par frapper de mort ces hommes, quand bon Lui semble, par le moyen de Son choix.

      39 Abigaïl était persuadée que David deviendrait le futur roi d'Israël ; elle avait une estime considérable pour lui, au vu de sa piété et de son excellent caractère. Elle pensait que sa proposition de mariage avec David était tout à fait convenable et avantageuse pour elle, malgré les difficultés qu'elle venait de traverser. Avec une grande humilité, et sans aucun scrupule, selon les coutumes de cette époque, elle s'engagea dans cette demande, voulant partager avec son futur mari, ses joies comme ses épreuves.

      Ceux qui s'approchent de Christ, doivent être disposés à souffrir avec Lui, pouvant être persuadés que plus tard, ils régneront avec Lui.

      Ezéchiel 4

      1

      Le siège de Jérusalem. (Ezéchiel 4:1-8)
      Ses habitants allaient souffrir de la famine. (Ezéchiel 4:9-17)

      Le prophète devait annoncer le siège de Jérusalem, sous la forme d’un signe, de manière imagée. Ézéchiel devait se coucher sur son côté gauche, pendant un certain nombre de jours, censés représenter le nombre d’années d'idolâtrie du peuple.

      Tout ce que le prophète annonça aux enfants d’Israël, au sujet de cette destruction de Jérusalem, servait à prouver que le péché était bien la cause de la ruine de cette ville, alors florissante.

      9 Le pain qui devait nourrir Ézéchiel, devait être composé de diverses céréales de piètre qualité, rarement utilisées, sauf en période de grave pénurie ; le prophète ne devait en prendre qu’une petite quantité seulement.

      Ceci révélait l'extrémité à laquelle les Juifs devaient être réduits, pendant le siège du pays et leur captivité. Ézéchiel n’implora pas l’Éternel en sa faveur, en soulignant que durant sa jeunesse il avait été élevé sans consommer une telle nourriture souillée ; il rappela à Dieu qu’il avait été élevé honnêtement, n'ayant jamais mangé quoi que ce soit d’interdit par la loi.

      Quand nous sommes confrontés à la souffrance et aux difficultés, il est réconfortant de nous rappeler, si c’est le cas, que nous avons toujours veillé à nous éloigner du mal.

      Nous pouvons constater dans ce texte, à quel point le péché conduit à l’affliction, et reconnaître en même temps la parfaite Droiture divine.

      Les enfants d’Israël avaient sombré dans la luxure et l'excès : ils furent, en toute logique, punis par la famine.

      Quand les hommes ne servent pas Dieu avec libéralité et sous toutes les formes, Dieu les conduit alors à servir leurs ennemis, par tous les moyens.

      1 Corinthiens 6

      1

      Mise en garde contre le fait d'aller en justice devant des tribunaux païens. (1 Corinthiens 6:1-8)
      Les péchés qui ferment l’entrée du Royaume de Dieu, en cas de pratique permanente. (1 Corinthiens 6:9-11)
      Nos corps, « membres » de Christ, et « temples » du Saint-Esprit, ne doivent pas être souillés. (1 Corinthiens 6:12-20)

      Les chrétiens ne doivent pas avoir de contentieux mutuels, car ils sont frères. Le fait de respecter cette recommandation éviterait de nombreuses affaires judiciaires et mettrait fin à beaucoup de querelles.

      Quand notre famille, voire nous-même, subissons un préjudice, nous pouvons utiliser les moyens légaux pour faire entendre nos droits ; les chrétiens doivent toutefois montrer un tempérament indulgent. Ils doivent tendre à résoudre les discordes à leur source, plutôt que de se tourner vers la loi. Il s’agit d’ailleurs bien souvent de « bagatelles », pouvant être résolues facilement, avec un peu de bonne volonté !

      Sachons supporter les diverses attaques que nous pouvons subir, notre humilité tendra à mettre fin aux querelles. Il est honteux de voir parmi les chrétiens, certaines disputes anodines prendre des dimensions considérables, de sorte qu'elles ne peuvent plus être facilement résolues par les frères.

      La paix du cœur et le calme dans notre entourage valent plus qu'une victoire ! Les procès ne devraient pas avoir lieu parmi les frères, à moins qu'il n'y ait eu, parmi eux, de graves fautes commises.

      9 Dans ce texte, les Corinthiens sont mis en garde contre les nombreux péchés, dont ils étaient autrefois coupables. Le réquisitoire de Paul, sur ce sujet, est très virulent, si nous considérons qu’il était adressé à des personnes fières de leur sagesse et de leurs connaissances.

      Toute perversité est un péché ; tout péché qui demeure, étant commis délibérément et sans repentir, ferme la porte du Royaume des cieux. Ne vous y trompez pas : beaucoup de personnes sont très enclines à se vanter de pouvoir vivre dans le péché, tout en étant « mortes en Christ », annonçant avec arrogance, pouvoir cependant aller au ciel. Nous ne pouvons pas espérer vivre « selon la chair », et jouir plus tard, de la vie éternelle.

      Paul rappelle aux Corinthiens, quels ont été les changements que l'Évangile et la Grâce de Dieu ont opéré sur eux. Le sang de Christ, et la purification de la régénération, peuvent effacer toute culpabilité. Notre justification est due à la souffrance et au mérite de Christ ; notre sanctification provient de l'œuvre du Saint-Esprit ; toutes deux vont de pair. Tous les sanctifiés, aux yeux du Seigneur, le sont par Sa Grâce !

      12 Certains, parmi les Corinthiens, semblaient prêts à raisonner ainsi : « tout m'est permis ».

      Paul s'oppose à cette vanité dangereuse. Il y a une certaine « liberté », (l’esclavage du péché), de laquelle Christ nous a libérés : nous devons tenir fermes ainsi. Cependant, il est certain qu'un chrétien ne peut se livrer à la servitude d'un quelconque appétit corporel : son corps appartient au Seigneur ; il doit être un « instrument de justice », tendant à la sainteté : il ne doit jamais être en conséquence, une occasion de chute.

      Quand Jésus-Christ a été ressuscité des morts, Son corps fut glorifié ; il en sera de même pour le nôtre, quand nous serons, à notre tour, élevés vers le ciel.

      L'espérance de cette gloire, lors de la résurrection, doit empêcher les chrétiens de déshonorer leurs corps, par de vaines convoitises charnelles. Si notre âme est unie à Christ, par la foi, tout notre être est devenu membre de Son corps spirituel.

      Certains vices peuvent être combattus par la volonté ; celui qui est mentionné dans ce texte, la fornication, ne peut être vaincu que par la fuite. De nombreuses personnes subissent les conséquences de ce dérèglement, sous ses diverses formes. Ses effets n’atteignent pas seulement le corps, mais bien souvent l'esprit...

      Nos corps ont été rachetés d'une condamnation méritée et de l’esclavage du péché, par le sacrifice expiatoire de Christ. Nous devons rester purs, tels des « vases » convenant parfaitement à l'usage de notre Maître. Étant unis à Christ d'un même esprit, et rachetés à un prix inestimable, les croyants doivent considérer qu’ils appartiennent totalement au Seigneur.

      Puissions-nous consacrer toute notre vie à glorifier Dieu avec notre corps et notre esprit : tous deux lui appartiennent !

Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.