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La Bible en 1 an - Jour 249

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Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
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    • 1 Samuel 31

      1 Et les Philistins combattirent contre Israël, et les hommes d'Israël s'enfuirent devant les Philistins, et tombèrent tués sur la montagne de Guilboa.
      2 Et les Philistins pressèrent fortement Saül et ses fils ; et les Philistins frappèrent Jonathan, et Abinadab, et Malki-Shua, fils de Saül.
      3 Et la bataille se renforça contre Saül, et les archers l'atteignirent ; et il eut une très-grande peur des archers.
      4 Et Saül dit à celui qui portait ses armes : Tire ton épée et perce-m'en, de peur que ces incirconcis ne viennent et ne me percent, et ne m'outragent. Et celui qui portait ses armes ne voulut pas le faire, car il avait très-peur. Et Saül prit son épée et se jeta dessus.
      5 Et quand celui qui portait ses armes vit que Saül était mort, il se jeta, lui aussi, sur son épée et mourut avec lui.
      6 Et en ce jour moururent ensemble Saül et ses trois fils, et celui qui portait ses armes, et tous ses hommes.
      7 Et les hommes d'Israël qui étaient de ce côté de la vallée, et ceux qui étaient de ce côté du Jourdain, virent que les hommes d'Israël s'enfuyaient, et que Saül et ses fils étaient morts, et ils abandonnèrent les villes, et s'enfuirent ; et les Philistins vinrent et y habitèrent.
      8 Et il arriva que, le lendemain, les Philistins vinrent pour dépouiller les tués ; et ils trouvèrent Saül et ses trois fils tombés sur la montagne de Guilboa.
      9 Et ils lui coupèrent la tête, et le dépouillèrent de ses armes, et les envoyèrent partout dans le pays des Philistins pour annoncer la bonne nouvelle dans les maisons de leurs idoles et au peuple.
      10 Et ils placèrent ses armes dans la maison d'Ashtaroth, et clouèrent son corps à la muraille de Beth-Shan.
      11 Et les habitants de Jabès de Galaad entendirent parler de ce que les Philistins avaient fait à Saül ;
      12 et tous les hommes vaillants se levèrent et marchèrent toute la nuit, et prirent de la muraille de Beth-Shan le corps de Saül et les corps de ses fils, et vinrent à Jabès, et les brûlèrent là.
      13 Et ils prirent leurs os, et les enterrèrent sous le tamarisc de Jabès, et jeûnèrent sept jours.

      Ezéchiel 9

      1 Et il cria à mes oreilles à haute voix, disant : Approchez, vous qui avez la charge de la ville, et chacun avec son instrument de destruction dans sa main.
      2 Et voici six hommes qui venaient du chemin de la porte supérieure qui est tournée vers le nord, et chacun avec son instrument de mort dans sa main ; et il y avait au milieu d'eux un homme vêtu de lin, avec un encrier d'écrivain à ses reins ; et ils entrèrent, et se tinrent à côté de l'autel d'airain.
      3 Et la gloire du Dieu d'Israël s'éleva de dessus le chérubin sur lequel elle était, et vint sur le seuil de la maison ; et il cria à l'homme vêtu de lin, qui avait l'encrier d'écrivain à ses reins ;
      4 et l'Éternel lui dit : Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur les fronts des hommes qui soupirent et gémissent à cause de toutes les abominations qui se commettent au dedans d'elle.
      5 à ceux-là il dit, à mes oreilles : Passez par la ville après lui, et frappez ; que votre oeil n'ait point compassion, et n'épargnez pas.
      6 Tuez, détruisez vieillards, jeunes hommes, et vierges, et petits enfants, et femmes ; mais n'approchez d'aucun de ceux qui ont sur eux la marque, et commencez par mon sanctuaire. Et ils commencèrent par les anciens qui étaient devant la maison.
      7 Et il leur dit : Rendez impure la maison, et remplissez les parvis de tués ; sortez ! Et ils sortirent et frappèrent dans la ville.
      8 Et il arriva que, comme ils frappaient et que moi je demeurais de reste, je tombai sur ma face, et je criai et dis : Ah, Seigneur Éternel ! veux-tu détruire tout le reste d'Israël en versant ta fureur sur Jérusalem ?
      9 Et il me dit : L'iniquité de la maison d'Israël et de Juda est excessivement grande, et le pays est rempli de sang, et la ville est remplie d'injustices ; car ils ont dit : L'Éternel a abandonné le pays, et l'Éternel ne voit pas.
      10 Et moi aussi, -mon oeil n'aura point compassion, et je n'épargnerai pas ; je ferai retomber leur voie sur leur tête.
      11 Et voici, l'homme vêtu de lin, qui avait l'encrier à ses reins, rapporta, disant : J'ai fait comme tu m'as commandé.

      1 Corinthiens 11

      1 Soyez mes imitateurs, comme moi aussi je le suis de Christ.
      2 Or je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi en toutes choses, et de ce que vous gardez les enseignements, comme je vous les ai donnés.
      3 Mais je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c'est le Christ, et que le chef de la femme, c'est l'homme, et que le chef du Christ, c'est Dieu.
      4 Tout homme qui prie ou qui prophétise en ayant quelque chose sur la tête, déshonore sa tête ;
      5 et toute femme qui prie ou qui prophétise, la tête découverte, déshonore sa tête, car c'es la même chose qu'une femme qui serait rasée.
      6 Car si la femme n'est pas couverte, qu'on lui coupe aussi les cheveux. Mais s'il est déshonnête pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée, qu'elle soit couverte.
      7 Car l'homme, étant l'image et la gloire de Dieu, ne doit pas se couvrir la tête ; mais la femme est la gloire de l'homme.
      8 Car l'homme ne procède pas de la femme, mais la femme de l'homme ;
      9 car aussi l'homme n'a pas été crée à cause de la femme, mais la femme à cause de l'homme.
      10 C'est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l'autorité à laquelle est est soumise.
      11 Toutefois ni la femme n'est sans l'homme, ni l'homme sans la femme, dans le Seigneur ;
      12 car comme la femme procède de l'homme, ainsi aussi l'homme est par la femme ; mais toutes choses procèdent de Dieu.
      13 Jugez-en vous-mêmes : est-t-il convenable qu'une femme prie Dieu sans être couverte ?
      14 La nature même ne vous enseigne-t-elle pas que, si un homme a une longue chevelure, c'est un déshonneur pour lui ?
      15 Mais si une femme a une longue chevelure, c'est une gloire pour elle, parce que la chevelure lui est donnée en guise de voile.
      16 Mais si quelqu'un paraît vouloir contester, nous, nous n'avons pas une telle coutume, ni les assemblées de Dieu.
      17 Or, en prescrivant ceci, je ne vous loue pas, -c'est que vous vous réunissez, non pas pour votre profit, mais à votre détriment.
      18 Car d'abord, quand vous vous réunissez en assemblée, j'entends dire qu'il y a des divisions parmi vous, et je le crois en partie ;
      19 car il faut aussi qu'il y ait des sectes parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient manifestes parmi vous.
      20 Quand donc vous vous réunissez ensemble, ce n'est pas manger la cène dominicale :
      21 car lorsqu'on mange, chacun prend par avance son propre souper, et l'un a faim, et l'autre s'enivre.
      22 N'avez-vous donc pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l'assemblée de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela, je ne vous loue pas.
      23 Car moi, j'ai reçu du Seigneur ce qu'aussi je vous ai enseigné : c'est que le Seigneur Jésus, la nuit qu'il fut livré, prit du pain,
      24 et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : "Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi."
      25 De même il prit la coupe aussi, après le souper, en disant : "Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi."
      26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne.
      27 Ainsi quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable à l'égard du corps et du sang du Seigneur.
      28 Mais que chacun s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe ;
      29 car celui qui mange et qui boit, mange et boit un jugement contre lui-même, ne distinguant pas le corps.
      30 C'est pour cela que plusieurs sont faibles et malades parmi vous, et qu'un assez grand nombre dorment.
      31 Mais si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.
      32 Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde.
      33 Ainsi, mes frères, quand vous vous réunissez pour manger, attendez-vous l'un l'autre ;
      34 si quelqu'un a faim, qu'il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour être jugés. Or, quant aux autres points, je les réglerai quand j'irai vers vous.
    • 1 Samuel 31

      1

      La défaite de Saül et sa mort. (1 Samuel 31:1-7)
      La dépouille de Saül est sauvée par les hommes de Jabès de Galaad. (1 Samuel 31:8-13)

      Il nous est impossible de nous forger une opinion exacte sur l'état spirituel d'une personne et encore moins sur son avenir éternel, en voyant simplement son attitude au seuil de la mort : pour ce « passage » bien particulier, la Providence divine a prévu le déroulement des choses pour le juste, comme pour le méchant. Saül, blessé mortellement, était incapable de s'enfuir ou de résister à l'ennemi, mais n'exprimait pas la moindre inquiétude concernant le sort de son âme. Il désirait seulement que les Philistins ne l'insultent pas, ni ne le fassent souffrir : cet état mental fut à l'origine de son suicide. Le diable utilise en effet ce genre de duperie, pour persuader les pécheurs traversant de grandes difficultés, à passer par ce dernier acte de désespoir ; il est bien de réagir contre ce genre de lâcheté, considérant sérieusement son état pécheur, devant Dieu, en pesant toutes les conséquences malheureuses que cela peut impliquer dans notre entourage. Notre sécurité ne réside pas dans notre savoir-faire. Cherchons plutôt la protection en « Celui qui garde Israël ». Veillons et prions ; munissons-nous de toute l'armure de Dieu, afin de pouvoir résister au mauvais jour et tenir ferme Eph 6:13* !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      8 L'Écriture ne fait aucune mention de ce qui est advenu des âmes de Saül et de ses fils, après leur mort ; Elle nous relate uniquement comment leurs corps furent traités : il ne nous appartient pas de connaître les secrets divins !

      La façon dont nous mourons importe peu, ainsi que le devenir de notre dépouille mortelle. Si notre âme est sauvée, notre corps ressuscitera, incorruptible et glorieux ; mais l'absence de crainte envers la Colère divine, Celle qui est capable de détruire subitement le corps et l'âme, en les jetant en enfer, c'est la folie et la méchanceté poussées à l'extrême. Il est vraiment inutile de chercher à accompagner ceux qui subissent le châtiment de la colère céleste !

      Tandis que les enterrements pompeux, les grands monuments, et les éloges des hommes, honorent la mémoire des défunts, l'âme de ces derniers peut éventuellement souffrir dans l'antre des ténèbres et du désespoir ! Recherchons ce seul honneur : celui offert par Dieu !

      Ezéchiel 9

      1

      La vision montrant la destruction des habitants de Jérusalem ; la disparition du symbole de la présence divine.

      C’est un grand réconfort pour les croyants, de savoir qu’au sein de la colère divine et de la destruction qui s’en suit, il existe un Médiateur, un Grand Sacrificateur, qui règne dans les cieux, et en Qui les saints ici-bas, peuvent se confier.

      La représentation de la gloire divine s’élevant de l'arche, et se dirigeant vers le seuil de la maison (verset Ezéchiel 9:3*), dénote que l’Éternel était sur le point de quitter Son trône de Miséricorde, pour prononcer Son jugement à l’encontre du peuple d’Israël.

      Les soupirs et les gémissements vers Dieu, sous forme de prière, causés par les abominations commises à Jérusalem, sont ce qui distinguait le « reste » du peuple devant être épargné.

      Ceux qui tiennent à rester purs, quand la méchanceté générale se déchaîne ici-bas, seront gardés par Dieu au temps de l’épreuve et de la détresse !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      5 Le massacre devait commencer dans le sanctuaire : cela montrait bien que l’Éternel déteste particulièrement le péché qui est commis « près de Lui », dans Son temple. Celui qui était désigné pour protéger les fidèles parmi le peuple, fit un compte rendu de son action.

      Christ est digne de la confiance qu’on Lui témoigne. N’est-il pas Celui à qui le Père demanda d’assurer la vie éternelle à ceux qui ont choisi de se confier en Lui ?

      L’homme vêtu de lin s’écria : « j’ai fait ce que tu m’as ordonné ». Aucun de ceux qui avaient la marque, n’a péri, ils étaient protégés par Dieu.

      Si certains périssent, alors que nous, nous sommes sauvés, nous devons attribuer cette différence à la Miséricorde divine, parce que nous aussi, nous méritions de subir Sa Colère.

      Soyons toujours prêts à parler de Christ aux autres ! Quand le Seigneur ne montre aucune miséricorde, Il manifeste néanmoins toujours Sa Justice ; Il ne fait que donner aux hommes leur juste rétribution.

      1 Corinthiens 11

      1

      L'apôtre, après une exhortation, (1 Corinthiens 11:1)
      corrige quelques abus. (1 Corinthiens 11:2-16)
      Les disputes, divisions, et désordres au sujet de la Sainte Cène. (1 Corinthiens 11:17-22)
      L’apôtre rappelle aux Corinthiens la nature et le but de l’institution de la Sainte Cène. (1 Corinthiens 11:23-26)
      Il leur indique ce qu'ils doivent en attendre, et comment se conduire à ce sujet. (1 Corinthiens 11:27-34)

      Le premier verset de ce chapitre paraît être en réalité la conclusion du chapitre précédent. L'apôtre prêchait non seulement la doctrine que les Corinthiens devaient reconnaître, mais surtout celle qu’ils devaient mettre en pratique, dans leur vie courante.

      Christ est notre « Exemple » parfait ; la conduite des hommes, relatée dans les Écritures, ne peut être suivie que si elle reflète parfaitement celle du Seigneur.

      2 Dans ce texte, jusqu’au chapitre 1Co 14, nous découvrons les détails relatifs à la tenue et à la conduite que l’on doit avoir dans l’assemblée.

      Parmi l'abondance de dons spirituels octroyés aux Corinthiens, quelques abus étaient néanmoins remarquables ; de même que Christ accomplissait la volonté de Dieu, tout en Le glorifiant, le chrétien doit reconnaître sa soumission à Christ, faire Sa volonté et rechercher Sa gloire.

      Nous devons, dans notre tenue vestimentaire, comme dans nos habitudes, éviter tout ce qui pourrait déshonorer Christ. La femme a été assujettie à l'homme, pour l'aider et le réconforter. Elle ne doit rien faire, dans l’assemblée, qui puisse ressembler à une revendication de l'égalité des sexes. Elle doit porter une « marque de l'autorité », un voile sur sa tête, à cause des anges, (verset 1 Corinthiens 11:10*) : leur présence doit préserver les chrétiens de tout mauvais pas, durant le culte d'adoration à Dieu.

      L'homme et la femme ont été faits l'un pour l'autre. Ils devaient se réconforter et s’entraider mutuellement, sans être l’esclave, ni le tyran de l’autre. Dieu a institué ces préceptes, à la fois dans le domaine de la Providence et celui de la Grâce, pour que l'autorité ou la soumission de chacun puisse être une aide à son conjoint.

      Il était d’usage dans les églises, que les femmes se montrent voilées en public, pour se joindre au culte d'adoration ; Paul estime que c’est tout à fait convenable. La religion chrétienne est en accord avec les usages d’un pays, là où ceux-ci ne sont pas opposés aux grands principes de vérité et de sainteté enseignés par la Parole ; toute déviation ou singularité quant au respect des ordonnances de la Bible, doit être évitée.

      * Référence ajoutée par le traducteur, pour faciliter la compréhension du texte.

      17 L'apôtre dénonce les désordres constatés chez les Corinthiens, lors de leur participation au repas du Seigneur. Si les ordonnances de ce Dernier ne servent pas à nous sanctifier, nous aurons rapidement tendance à nous dégrader spirituellement. Si la pratique de Ses commandements ne nous améliore pas, elle finira par nous endurcir...

      Bien qu'unis en apparence, les Corinthiens étaient en fait divisés, tombant dans de nombreux schismes. Les chrétiens peuvent être dénués de toute communion fraternelle authentique, tout en pratiquant cependant une certaine charité mutuelle ; ils peuvent hélas rester longtemps dans cet état, cette situation étant favorable à la naissance de schismes...

      Il est possible de participer irrégulièrement au repas du Seigneur, avec une certaine insouciance : cela ne peut qu’alourdir notre culpabilité.

      Beaucoup de Corinthiens aisés semblaient s’être mal comportés à la table du Seigneur, ou lors de certaines agapes, ces deux types de repas bien distincts, ayant lieu en même temps. Les riches avaient une attitude méprisante envers les pauvres : ils mangeaient et buvaient en priorité ce qu’ils avaient préparé, avant que les pauvres ne puissent accéder à ces repas ; certains n'avaient pas suffisamment, alors que d'autres en avaient trop... Ce repas, destiné à fortifier les liens d'amour mutuel et d'affection, était alors une source de désaccords et de désunions.

      Nous devons prendre garde à ce que notre comportement à la table du Seigneur, ne puisse souffrir d’aucune légèreté de conduite, face à cette institution sacrée. Le repas du Seigneur n'est pas une occasion de gloutonnerie ou d'ivrognerie ; ne souligne-t-il pas parfois hélas, l’orgueil ou l’hypocrisie, chez le « justifié » ?

      Ne pratiquons jamais certaines formes d'adoration, qui n’ont d’apparence, que l’extérieur ; regardons plutôt l’état de notre cœur !

      23 L'apôtre décrit l'ordonnance sacrée de la cène, qui lui avait été révélée par le Seigneur. Les éléments visibles de la cène sont le pain et le vin. Quand on participe à ce repas, on mange du pain ; ce dernier « représente » le corps du Seigneur. Ceci expose clairement la pensée de l'apôtre, qui excluait toute transformation de cette nourriture en chair.

      Matthieu nous rapporte que notre Seigneur a invité tous Ses disciples à boire de la coupe, Matthieu 26:27, mentionnant par ce verset, qu'aucun croyant ne devait être privé de la coupe. Ces éléments, le pain et le vin, représentent le corps brisé et le sang versé de Christ, avec tous les bienfaits qui découlent pour nous, de Sa mort et de Son sacrifice.

      Notre Sauveur prit le pain et la coupe, rendit grâces et présenta ces éléments à Ses disciples. Ces derniers n’avaient ensuite qu’à manger de ce pain et boire de cette coupe, en mémoire de Christ. Ces actes visibles ne sont pas les plus importants, ils ne représentent pas toute la signification de cette sainte ordonnance. Ceux qui y participent, doivent considérer Jésus en tant que Seigneur et Maître de leur Vie : ils peuvent s’approcher de Lui et vivre « en » Lui. Tels sont ici décrits, les buts de cette ordonnance.

      La cène doit être prise en mémoire de Christ, pour que nous gardions à l’esprit qu'Il est mort pour nous et qu’Il intercède pour nous, en vertu de Sa mort, à la droite de Dieu. Il ne s’agit pas simplement de se souvenir de Christ, de Son œuvre et de toutes Ses souffrances, mais de célébrer également Sa Grâce, nécessaire à notre rédemption.

      Nous déclarons par ce repas que la mort du Seigneur est à la base de notre vie spirituelle, qu’elle est la source de tous nos réconforts et de notre espérance. Dans une telle déclaration, nous glorifions Christ et témoignons de Sa mort, acceptant Son sacrifice comme rançon de nos péchés.

      Le repas du Seigneur n'est pas une ordonnance épisodique, il doit être pratiqué régulièrement. L'apôtre souligne devant les Corinthiens, le danger de prendre ce repas de manière inconsidérée, ou en étant dans une situation de péché, tout en déclarant confirmer et renouveler l'alliance avec Dieu. Il n'y a aucun doute : cela engendre une grande culpabilité, et rend ceux qui agissent ainsi, redevables de jugements spirituels.

      Cela ne doit pas décourager les croyants « timides » de participer à cette sainte ordonnance. Le Saint-Esprit n’a jamais voulu que ce texte soit transmis pour dissuader les véritables chrétiens d’accomplir leur devoir en ce sens, bien que le diable les en ait parfois dissuadés.

      L'apôtre s'adressait aux chrétiens, les avertissant de se méfier des jugements par lesquels Dieu punissait Ses serviteurs qui l'offensaient. Mais malgré ces châtiments, Dieu rappelle Sa Miséricorde : Il punit souvent ceux qu'Il aime. Il vaut mieux subir l’épreuve ici-bas, plutôt que d'être spirituellement misérable, à jamais...

      L'apôtre indique quel est le devoir de ceux qui s’approchent de la table du Seigneur : un examen de conscience est essentiel pour participer correctement à cette sainte ordonnance. Si nous prenons la peine de chercher au fond de nous-mêmes tous nos manquements, pour les confesser à Dieu, nous pourrons ainsi éviter Ses jugements.

      L'apôtre termine par une mise en garde relative aux irrégularités dont les Corinthiens étaient coupables, devant la table du Seigneur. Que chacun puisse considérer cet avertissement, de façon à ne pas venir présenter un culte provocant devant Dieu, ce qui ne pourrait qu’attirer un jugement sévère.

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