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La Bible en 1 an - Jour 259

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Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
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    • 2 Samuel 12

      1 Et l'Éternel envoya Nathan à David ; et il vint vers lui, et lui dit : Il y avait deux hommes dans une ville, l'un riche, et l'autre pauvre.
      2 Le riche avait du menu et gros bétail en grande quantité ;
      3 mais le pauvre n'avait rien du tout qu'une seule petite brebis, qu'il avait achetée, et qu'il nourrissait, et qui grandissait auprès de lui et ensemble avec ses fils : elle mangeait de ses morceaux et buvait de sa coupe, et elle couchait dans son sein, et était pour lui comme une fille.
      4 Et un voyageur vint chez l'homme riche ; et il évita de prendre de son menu ou de son gros bétail pour en apprêter au voyageur qui était venu chez lui, et il a pris la brebis de l'homme pauvre, et l'a apprêtée pour l'homme qui était venu vers lui.
      5 Et la colère de David s'embrasa fort contre l'homme ; et il dit à Nathan : L'Éternel est vivant que l'homme qui a fait cela est digne de mort !
      6 et il rendra la brebis au quadruple, parce qu'il a fait cette chose-là et qu'il n'a pas eu pitié.
      7 Et Nathan dit à David : Tu es cet homme ! Ainsi dit l'Éternel, le Dieu d'Israël : Je t'ai oint pour roi sur Israël, et je t'ai délivré de la main de Saül,
      8 et je t'ai donné la maison de ton seigneur, et les femmes de ton seigneur dans ton sein, et je t'ai donné la maison d'Israël et de Juda ; et si c'était peu, je t'eusse ajouté telle et telle chose.
      9 Pourquoi as-tu méprisé la parole de l'Éternel, en faisant ce qui est mauvais à ses yeux ? Tu as frappé avec l'épée Urie, le Héthien ; et sa femme, tu l'as prise pour en faire ta femme, et lui tu l'as tué par l'épée des fils d'Ammon.
      10 Et maintenant, l'épée ne s'éloignera pas de ta maison, à jamais, parce que tu m'as méprisé, et que tu as pris la femme d'Urie, le Héthien, pour qu'elle fût ta femme.
      11 Ainsi dit l'Éternel : Voici, je susciterai de ta propre maison un mal contre toi : je prendrai tes femmes devant tes yeux, et je les donnerai à ton compagnon, et il couchera avec tes femmes à la vue de ce soleil ;
      12 car tu l'as fait en secret, et moi, je ferai cette chose-là devant tout Israël et devant le soleil.
      13 Et David dit à Nathan : J'ai péché contre l'Éternel. Et Nathan dit à David : Aussi l'Éternel a fait passer ton péché : tu ne mourras pas ;
      14 toutefois, comme par cette chose tu as donné occasion aux ennemis de l'Éternel de blasphémer, le fils qui t'est né mourra certainement.
      15 Et Nathan s'en alla dans sa maison. Et l'Éternel frappa l'enfant que la femme d'Urie avait enfanté à David ; et il fut très-malade.
      16 Et David supplia Dieu pour l'enfant, et David jeûna ; et il alla et passa la nuit couché sur la terre.
      17 Et les anciens de sa maison se levèrent et vinrent vers lui pour le faire lever de terre ; mais il ne voulut pas, et ne mangea pas le pain avec eux.
      18 Et il arriva, le septième jour, que l'enfant mourut ; et les serviteurs de David craignirent de lui apprendre que l'enfant était mort, car ils disaient : Voici, lorsque l'enfant était en vie, nous lui avons parlé, et il n'a pas écouté notre voix ; et comment lui dirions-nous : L'enfant est-il mort ? Il fera quelque mal.
      19 Et David vit que ses serviteurs parlaient bas, et David comprit que l'enfant était mort ; et David dit à ses serviteurs : L'enfant est-il mort ? Et ils dirent : Il est mort.
      20 Et David se leva de terre, et se lava et s'oignit, et changea de vêtements ; et il entra dans la maison de l'Éternel et se prosterna ; et il rentra dans sa maison, et demanda qu'on mît du pain devant lui, et il mangea.
      21 Et ses serviteurs lui dirent : Qu'est-ce que tu fais ? Tu as jeûné et tu as pleuré à cause de l'enfant, pendant qu'il était en vie ; et quand l'enfant est mort, tu te lèves et tu manges.
      22 Et il dit : Tant que l'enfant vivait encore, j'ai jeûné et j'ai pleuré ; car je disais : Qui sait : l'Éternel me fera grâce, et l'enfant vivra ?
      23 Mais maintenant qu'il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Pourrais-je le faire revenir encore ? Moi, je vais vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi.
      24 Et David consola Bath-Shéba, sa femme, et vint vers elle et coucha avec elle ; et elle enfanta un fils, et il appela son nom Salomon ; et l'Éternel l'aima ;
      25 et il envoya par Nathan le prophète, et l'appela du nom de Jedidia, à cause de l'Éternel.
      26 Et Joab fit la guerre contre Rabba des fils d'Ammon, et il prit la ville royale.
      27 Et Joab envoya des messagers à David, et dit : J'ai fait la guerre contre Rabba, et j'ai aussi pris la ville des eaux.
      28 Et maintenant, assemble le reste du peuple, et campe contre la ville et prends-la, de peur que moi je ne prenne la ville, et qu'elle ne soit appelée de mon nom.
      29 Et David assembla tout le peuple, et marcha sur Rabba ; et il combattit contre elle, et la prit.
      30 Et il prit la couronne de leur roi de dessus sa tête (et son poids était d'un talent d'or, et elle avait des pierres précieuses) ; et elle fut mise sur la tête de David ; et il emmena de la ville une grande quantité de butin.
      31 Et il fit sortir le peuple qui s'y trouvait, et les mit sous la scie, et sous des herses de fer, et sous des haches de fer, et les fit passer par un four à briques : il fit ainsi à toutes les villes des fils d'Ammon. Et David et tout le peuple s'en retournèrent à Jérusalem.

      Ezéchiel 19

      1 Et toi, élève une complainte sur les princes d'Israël, et dis :
      2 Qu'était ta mère ? Une lionne couchée parmi les lions, élevant ses petits au milieu des lionceaux.
      3 Et elle éleva un de ses petits ; il devint un jeune lion et apprit à déchirer la proie ; il dévora des hommes.
      4 Et les nations entendirent parler de lui ; il fut pris dans leur fosse, et on le mena avec un anneau à ses narines dans le pays d'Égypte.
      5 Et quand elle vit qu'elle avait attendu et que son espoir avait péri, elle prit un autre de ses petits, et en fit un jeune lion ;
      6 il marcha au milieu des lions, il devint un jeune lion et apprit à déchirer la proie ; il dévora des hommes.
      7 Il connut leurs palais désolés, et dévasta leurs villes, et le pays et tout ce qu'il contenait fut désolé par la voix de son rugissement.
      8 Alors, de toutes les provinces, les nations d'alentour se rangèrent contre lui, et étendirent sur lui leur filet : il fut pris dans leur fosse.
      9 Et elles le mirent dans une cage, avec un anneau à ses narines, et le menèrent au roi de Babylone ; elles le menèrent dans une forteresse, afin que sa voix ne fût plus entendue sur les montagnes d'Israël.
      10 Ta mère était comme une vigne, plantée près des eaux dans ton repos ; elle était féconde et chargée de branches à cause des grandes eaux.
      11 Et elle avait des rameaux robustes pour des sceptres de dominateurs, et elle s'élevait haut au milieu de branches touffues, et elle était apparente par sa hauteur, par la multitude de ses rameaux.
      12 Mais elle fut arrachée avec fureur, jetée par terre, et le vent d'orient fit sécher son fruit ; ses rameaux robustes ont été brisés et desséchés, le feu les a consumés.
      13 Et maintenant elle est plantée dans le désert, dans une terre sèche et aride.
      14 Et un feu est sorti d'un rameau de ses branches et a consumé son fruit, et il n'y a pas en elle de rameau robuste, de sceptre pour dominer. C'est là une complainte, et ce sera une complainte.

      2 Corinthiens 5

      1 Car nous savons que, si notre maison terrestre qui n'est qu'une tente, est détruite, nous avons un édifice de la part de Dieu, une maison qui n'est pas faite de main, éternelle, dans les cieux.
      2 Car aussi, dans cette tente, nous gémissons, désirant avec ardeur d'avoir revêtu notre domicile qui est du ciel,
      3 si toutefois, même en étant vêtus, nous ne sommes pas trouvés nus.
      4 Car aussi nous qui sommes dans la tente, nous gémissons, étant chargés ; non pas que nous désirions d'être dépouillés, mais nous désirons d'être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie.
      5 Or celui qui nous a formés à cela même, c'est Dieu, qui nous a aussi donné les arrhes de l'Esprit.
      6 Nous avons donc toujours confiance, et nous savons qu'étant présents dans le corps, nous sommes absents du Seigneur,
      7 car nous marchons par la foi, non par la vue ;
      8 nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents du corps et présents avec le Seigneur.
      9 C'est pourquoi aussi, que nous soyons présents ou que nous soyons absents, nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables ;
      10 car il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les choses accomplies dans le corps, selon ce qu'il aura fait, soit bien, soit mal.
      11 Connaissant donc combien le Seigneur doit être craint, nous persuadons les hommes, mais nous nous avons été manifestés à Dieu, et j'espère aussi que nous avons étés manifestés dans vos consciences.
      12 Nous ne nous recommandons pas de nouveau à vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier de nous, afin que vous ayez de quoi répondre à ceux qui se glorifient extérieurement et non pas du coeur.
      13 Car si nous sommes hors de nous-mêmes, c'est pour Dieu ; si nous sommes de sens rassis, c'est pour vous.
      14 Car l'amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc sont morts,
      15 et qu'il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité.
      16 En sorte que nous, désormais, nous ne connaissons personne selon la chair ; et, si même nous avons connu Christ selon la chair, toutefois maintenant nous ne le connaissons plus ainsi.
      17 En sorte que si quelqu'un est en Christ, c'est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles ;
      18 et toutes sont du Dieu qui nous a réconciliés avec lui-même par Christ, et qui nous a donné le service de la réconciliation,
      19 savoir, que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, ne leur imputant pas leurs fautes et mettant en nous la parole de la réconciliation.
      20 Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, -Dieu, pour ainsi dire, exhortant par notre moyen ; nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !
      21 Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait péché pour nous, afin que nous devinssions justice de Dieu en lui.
    • 2 Samuel 12

      1

      La parabole de Nathan. David confesse son péché. (2 Samuel 12:1-14)
      La naissance de Salomon. (2 Samuel 12:15-25)
      La sévérité de David envers les Ammonites. (2 Samuel 12:26-31)

      Dieu ne peut pas tolérer que les Siens perdurent à vivre dans le péché. Par cette parabole, Nathan montra à David, la conduite que ce dernier devait tenir, suite à son crime. Quand on adresse des reproches à quelqu'un, il faut être relativement prudent. Nathan resta courtois dans sa démarche. Il annonça clairement à David : « Tu es cet homme » ! Dieu montre bien à quel point Il déteste le péché, même quand il est commis par Son peuple ; quel que soit l'endroit où Il constate l'iniquité, Il ne le laisse pas son auteur impuni. David ne dit pas un mot pour tenter de se disculper ni pour faire la lumière sur son péché : il accepta le verdict du prophète. Quand David s'est écrié : « J'ai péché », Nathan comprit que le roi se repentait vraiment, il lui a assuré que son iniquité était pardonnée par l'Éternel et qu'il ne mourrait pas. Il signifiait par là, qu'il ne mourrait pas pour l'éternité, ni ne serait évincé de la présence divine, comme cela aurait pu être le cas si David avait masqué son péché. Bien que le roi soit châtié par l'Éternel, il reçut la promesse indirecte de ne pas être condamné par le monde. Les péchés de ceux qui professent leur piété et qui témoignent de leur relation avec le Seigneur, sont gravissimes, car ils fournissent aux ennemis de Dieu et de la religion, un motif de reproche et de blasphème contre le ciel.

      Le cas mentionné dans ce passage, illustre clairement que malgré le pardon obtenu par David, l'Éternel corrigera de Sa verge Son serviteur, pour l'iniquité qu'il a commise. Pour un plaisir bien éphémère, suite logique d'une vile convoitise, David dut supporter pendant de nombreuses années, une détresse extrême.

      15 David a maintenant rédigé le cinquante-et-unième Psaume ; bien qu'il soit assuré que son péché est pardonné, il prie avec ferveur, afin d'obtenir la bienveillance divine, en déplorant manifestement ses actes. Il était disposé à en supporter toute la honte, mais ne voulait plus être confronté en permanence à cet affreux souvenir.

      Durant l'épreuve, Dieu nous donne l'entière liberté de formuler des louanges ferventes, relatives à des bénédictions spécifiques préalables, Lui montrant par là, notre confiance en Sa Puissance et Sa Miséricorde, malgré le fait que nous n'ayons aucune promesse de réponse favorable à nos requêtes éventuelles.

      David, lors de la mort de cet enfant, s'est soumis patiemment à la volonté divine ; Dieu compensa cette perte, par le don de plusieurs naissances ultérieures. Le fait de voir sa descendance augmenter, procure la joie au cœur, mais la perte d'un être cher, conduit à la soumission à Dieu. Ce Dernier, dans Sa Grâce, a particulièrement veillé au bon déroulement de la naissance du fils suivant de David, et ordonna qu'on l'appelle Jedidia, « bien-aimé de l'Éternel ». Nos prières pour nos enfants, quand certains d'entre eux sont sur le point de « nous quitter » dans leur prime jeunesse, sont toujours perçues par Dieu avec Miséricorde ; Il sait prendre soin de telle âmes, et quand de nouvelles naissances surviennent au sein de la famille, Il les appelle : « Bien-aimé de l'Éternel » !

      26 Lors de ces faits, la conduite de David, si dure avec les fils d'Ammon, était un signe révélateur que le cœur du roi n'était pas encore remodelé par le repentir.

      Nous serons les hommes les plus compatissants, les plus aimables et les plus enclins à pardonner, quand nous serons sur le point de ressentir notre besoin de l'Amour miséricordieux du Seigneur, et que nous en aurons goûté toute la douceur, en nos âmes !

      Ezéchiel 19

      1

      Parabole déplorant la ruine de Joachaz et de Jehoïakim. (Ezéchiel 19:1-9)
      Autre parabole décrivant la désolation du peuple d’Israël. (Ezéchiel 19:10-14)

      Ézéchiel compare le royaume de Juda à une lionne. Il décrit les rois de Juda sous la forme symbolique de lionceaux ; en effet, ils étaient cruels envers leurs propres sujets, en les oppressant.

      Quand on voit ceux qui ont terrifié et asservi de nombreuses personnes, être à leur tour victimes des mêmes oppressions, on ne peut que reconnaître la logique de la Droiture divine ! Quand ceux qui enseignent la piété mêlent cependant leurs enfants à des impies, ces enfants grandissent habituellement avec les maximes et les mauvaises traditions de ce triste monde.

      Le désir d'accès au pouvoir et à l'autorité révèle l'ambition et l'égoïsme du cœur des hommes ; ceux qui passent leur vie à errer dans de vaines directions, finissent généralement par user de violence pour parvenir à leur but.

      10 Jérusalem était autrefois « une vigne » florissante, portant du fruit. Cette vigne est maintenant détruite, bien qu’elle ne soit pas déracinée. Par sa méchanceté, elle excita la colère divine, de sorte que ses « sarments » sont utilisés pour la brûler.

      Béni soit Dieu, ce texte mentionne également la présence d’une « Branche » : Elle est non seulement devenue un Cep vigoureux, mais aussi la « Verge » qui corrige, une « Vigne » véritable et vivante ! Ce sera un sujet de réjouissance pour tout le peuple élu de Dieu, en toutes générations !

      2 Corinthiens 5

      1

      L'espérance et le désir de l'apôtre de jouir de la gloire céleste. (2 Corinthiens 5:1-8)
      Cette espérance l'incitait à être assidu, dans son zèle pour soutenir les Corinthiens. (2 Corinthiens 5:9-15)
      La nécessité de la régénération et de la réconciliation avec Dieu, par le biais de Christ. (2 Corinthiens 5:16-21)

      Le croyant, par la foi, ne dispose pas seulement de l’assurance d'une vie ultérieure, céleste, quand celle d’ici-bas sera terminée, mais il s’appuie sur la solide espérance, par la Grâce, de voir le ciel ; cette vision spirituelle dévoile une « demeure », un endroit de repos, un « lieu caché » pour l’instant.

      Dans la maison de notre Père se trouvent beaucoup de demeures, dont l'Architecte et le Bâtisseur sont Dieu lui-même. Une félicité future est préparée par Dieu à l’intention de ceux qui l’aiment : ces derniers demeureront dans des habitations éternelles, n’ayant aucune ressemblance avec celles d’ici bas, qui ne sont que de pauvres « maisons d'argile », dans lesquelles notre âme demeure ; toutes les habitations de ce monde ne sont bâties que sur des fondations de poussière...

      Le corps de chair est un lourd fardeau, les calamités de la vie représentent une lourde charge. Les croyants gémissent, leur existence étant accablée par le péché et par les nombreuses corruptions qui se manifestent encore en eux.

      La mort nous « dévêtira » de notre « vêtement de chair » : de tous les plaisirs de la vie, comme de nos problèmes ici bas. Les âmes croyantes seront revêtues de « vêtements d'éloge », parées de « robes de droiture et de gloire ». Les grâces présentes et les réconforts de l'Esprit ne sont que les prémices de la Grâce éternelle et de la félicité. La présence de Dieu, ici bas, avec nous, par l’Esprit et Ses ordonnances, n’est comparable en aucune mesure avec ce que nous connaîtrons dans les lieux célestes !

      La foi nous anime ici-bas, dans les lieux célestes, ce sera la vue ! Il est de notre devoir, et de notre intérêt, de marcher par la foi, jusqu'à ce que nous vivions par la vue. Cette vérité montre clairement le bonheur qu’il y a, de se savoir aimés par les âmes des croyants qui se trouvent déjà en compagnie de la glorieuse présence du Seigneur.

      Nous sommes rattachés, intégrés au « corps » du Seigneur. Avec quelle puissance le Seigneur cherche à avoir l'âme des croyants intimement unie à Lui-même : « tu es une des âmes que J'ai aimées et choisies ; une de celles qui me sont données » !

      La mort n’est-elle pas un véritable sujet de crainte, pour celui dont l’existence sera loin de toute présence du Seigneur ?

      9 L'apôtre s’active dans l’exercice de son devoir, il exhorte son entourage à faire de même.

      L'espérance céleste, solidement fondée en la Parole, ne peut que décourager toute tendance à la paresse, voire à tout péché. Soyons tous bien conscients du jugement que nous sommes appelés à subir : « le Tribunal de Christ ». Sachant quelle terrible vengeance le Seigneur exécuterait sur les « ouvriers d'iniquité », l'apôtre et le frère qui l’accompagne dans son ministère, utilisèrent tous les arguments et les persuasions possibles, pour amener les hommes à croire au Seigneur Jésus et à agir en parfaits disciples.

      Le zèle et l’assiduité de ces deux ministres de l’Évangile concouraient à renforcer la gloire de Dieu et le bien de l'église. L'amour que Christ nous témoigne aura plus d'impact sur nous, s'il est dûment considéré à sa juste valeur. Nous serions tous perdus et déchus, morts et ruinés, esclaves du péché, n'ayant aucun pouvoir de nous délivrer, et condamnés à rester misérables à jamais, si Christ n'était pas mort pour nous.

      Ne pensons pas pouvoir nous soustraire à ce Tribunal ; Christ doit être le but de notre vie et de nos actes. Une vie chrétienne normale devrait être entièrement consacrée à Christ.

      Hélas, combien montrent l'inutilité de leur profession de foi et d'amour, en ne vivant que pour eux-mêmes et pour le monde...

      16 L'homme « renouvelé spirituellement » agit en vertu de nouveaux principes, de nouvelles règles, avec de nouvelles finalités, au sein d’une nouvelle compagnie fraternelle.

      Le croyant est né de nouveau ; il n'est pas simplement rempli de droiture, mais un nouveau cœur lui est donné. Il est une créature de Dieu, créée en Jésus-Christ, pour accomplir de bonnes œuvres. Bien que n'étant « qu’homme », il est néanmoins transformé, quant à son caractère et sa conduite !

      Tout cela signifie qu'il y a, en Christ, plus qu'une simple réforme d’attitude extérieure. L'homme, qui auparavant ne discernait aucun attrait vis-à-vis du Sauveur, l'aime désormais par dessus tout !

      Un cœur non régénéré est rempli d'inimitié contre Dieu, ce qui offense ce Dernier. Il peut y avoir cependant une réconciliation : notre Dieu, Celui que nous avons offensé, nous a réconciliés avec Lui-même, par Jésus-Christ. Les Saintes Écritures ont été écrites sous l’inspiration divine ; elles contiennent tout ce qui concerne cette réconciliation, montrant la paix qui a été obtenue à la croix, avec tout le bénéfice que nous pouvons en retirer.

      Bien que Dieu n’ait rien à perdre, ni à gagner, Il implore les pécheurs de se séparer de leur inimitié, et d'accepter le salut offert en Jésus-Christ. Ce Dernier n'a pas connu l’iniquité. Il a par contre, été fait péché pour nous : pas en tant que pécheur, mais en tant qu’offrande, par Son sacrifice.

      La finalité de tout ce qui précède réside en ceci : que nous puissions être rendus droits vis-à-vis de Dieu, que nous puissions être justifiés librement par la Grâce divine, par le biais de la Rédemption qui est en Jésus-Christ.

      Sommes-nous vraiment capables de tout perdre, de peiner, ou de souffrir pour Dieu, Celui qui a donné son Fils bien-aimé, en Sacrifice pour nos péchés, afin que la Justice divine puisse être rendue ?

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