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La Bible en 1 an - Jour 26

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    • Genèse 27

      1 Isaac était devenu vieux. Sa vue avait tellement baissé qu’il n’y voyait plus. Il appela son fils aîné : « Ésaü ! » – « Oui, répondit-il, je t’écoute. »
      2 Isaac reprit : « Tu le vois, je suis vieux et je ne sais pas combien de temps j’ai encore à vivre.
      3 Prends ton arc et tes flèches et va à la chasse. Tu me ramèneras du gibier,
      4 tu me prépareras un de ces plats appétissants, comme je les aime, et tu me l’apporteras. J’en mangerai, puis je te donnerai ma bénédiction avant de mourir. »
      5 Or Rébecca écoutait pendant qu’Isaac parlait à Ésaü. Dès que celui-ci fut parti dans la campagne afin d’en rapporter du gibier,
      6 Rébecca dit à son fils Jacob : « J’ai entendu ton père dire à Ésaü :
      7 “Apporte-moi du gibier et prépare-moi un plat appétissant. Quand j’en aurai mangé, je te donnerai ma bénédiction devant le Seigneur avant de mourir.”
      8 Maintenant, mon fils, écoute-moi bien et fais ce que je te recommande.
      9 Va au troupeau et rapporte-moi deux beaux chevreaux. Je préparerai pour ton père un de ces plats appétissants, comme il les aime.
      10 Tu le porteras à ton père pour qu’il en mange et qu’il te donne sa bénédiction avant de mourir. »
      11 Jacob répondit à sa mère : « Ésaü est couvert de poils, mais pas moi.
      12 Si mon père me touche, il découvrira que je le trompe et j’attirerai sur moi non pas sa bénédiction mais sa malédiction. »
      13 Sa mère répliqua : « Je prends sur moi cette malédiction, mon fils. De toute façon, écoute-moi et va me chercher ces chevreaux. »
      14 Jacob alla les chercher et les apporta à sa mère. Elle en fit un de ces plats appétissants qu’Isaac aimait.
      15 Ensuite elle prit des vêtements de son fils aîné, les plus beaux qu’elle avait à la maison, et en habilla Jacob, son fils cadet.
      16 Avec la peau des chevreaux, elle lui recouvrit les bras et la partie lisse du cou
      17 et elle lui mit entre les mains le plat appétissant et le pain qu’elle avait préparés.
      18 Il alla trouver son père et lui dit : « Mon père ! » – « Je t’écoute, mon fils, dit-il ; mais dis-moi qui tu es. »
      19 Jacob reprit : « Je suis Ésaü, ton fils aîné. J’ai fait ce que tu m’as demandé. Viens donc t’asseoir pour manger de mon gibier ; ensuite tu me donneras ta bénédiction. » –
      20 « Comment as-tu trouvé si vite du gibier, mon fils ? » demanda Isaac. Il répondit : « Le Seigneur ton Dieu l’a mis sur mon chemin. »
      21 Isaac dit à Jacob : « Approche-toi. Je veux te toucher, mon fils, pour m’assurer que tu es bien mon fils Ésaü. »
      22 Jacob s’approcha de son père ; Isaac le toucha et dit : « La voix est celle de Jacob, mais les bras sont ceux d’Ésaü. »
      23 Il ne reconnut pas Jacob, parce que ses bras étaient couverts de poils comme les bras d’Ésaü. Mais avant de lui donner sa bénédiction,
      24 il lui demanda encore : « Tu es bien mon fils Ésaü ? » – « Oui », répondit Jacob.
      25 Isaac reprit : « Sers-moi, mon fils, pour que je mange de ton gibier et que je te donne ma bénédiction. » Jacob servit son père, qui mangea, et il lui offrit du vin, qu’il but.
      26 Ensuite Isaac lui dit : « Approche-toi et embrasse-moi, mon fils ! »
      27 Jacob s’approcha donc et l’embrassa. Isaac sentit l’odeur de ses vêtements et lui donna sa bénédiction : « Vraiment, dit-il, l’odeur de mon fils est comme celle d’un champ que le Seigneur a béni.
      28 “Que Dieu te donne la rosée qui tombe du ciel, les riches produits de la terre, du blé et du vin en abondance.
      29 Que des nations soient à ton service, que des peuples se prosternent devant toi. Sois le maître de tes frères, qu’ils s’inclinent devant toi ! Maudit soit celui qui te maudira, béni soit celui qui te bénira !” »
      30 Lorsque Isaac eut achevé la bénédiction qu’il donnait à Jacob, celui-ci sortit. Il avait à peine quitté son père qu’Ésaü revint de la chasse.
      31 Il prépara lui aussi un plat appétissant, l’apporta à son père et lui dit : « Installe-toi, père, pour manger du gibier que je t’ai rapporté ; ensuite tu me donneras ta bénédiction. » –
      32 « Qui es-tu ? » demanda Isaac. « Je suis Ésaü, ton fils aîné », répondit-il.
      33 Dans son émotion, Isaac se mit à trembler de tous ses membres et demanda : « Mais alors, qui est celui qui a chassé du gibier, me l’a apporté et m’a fait manger de tout avant ton arrivée ? C’est à lui que j’ai donné ma bénédiction, et elle lui restera acquise. »
      34 Quand Ésaü entendit les paroles de son père, son cœur déborda d’amertume et il se mit à pousser de grands cris. Il supplia son père : « Donne-moi aussi une bénédiction, père ! »
      35 Isaac répondit : « Ton frère est venu et m’a trompé. Il a emporté la bénédiction qui te revenait. »
      36 Ésaü déclara : « Il porte bien son nom de Jacob – “celui qui dupe” –, puisqu’il m’a dupé deux fois ! Il s’est emparé de mes droits de fils aîné et maintenant voilà qu’il s’empare de la bénédiction qui me revenait ! » Ésaü ajouta : « Ne te reste-t-il pas une bénédiction pour moi ? »
      37 Isaac lui répondit : « J’ai fait de lui ton maître et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs. Je lui ai accordé le blé et le vin. Je ne peux rien faire pour toi, mon fils ! »
      38 Ésaü insista : « N’as-tu qu’une seule bénédiction ? Bénis-moi aussi, mon père ! » Et il ne put retenir ses larmes.
      39 Son père lui dit : « Loin des terres fertiles sera ta demeure, loin de la rosée qui descend du ciel.
      40 Tu vivras grâce à ton épée, et tu serviras ton frère. Mais tu te libéreras, tu arracheras le joug qu’il t’aura imposé et tu le rejetteras de ton cou. »
      41 Ésaü se mit à détester Jacob à cause de la bénédiction qu’il avait reçue de son père. Il se dit : « Le moment du deuil de mon père approche ; alors je tuerai Jacob. »
      42 Quand Rébecca apprit les intentions de son fils, elle fit appeler Jacob et lui dit : « Attention, ton frère Ésaü veut se venger de toi en te tuant.
      43 Maintenant, écoute-moi bien, mon fils ! Pars d’ici, fuis chez mon frère Laban, à Haran.
      44 Tu resteras chez lui quelque temps, jusqu’à ce que ton frère se calme,
      45 que sa colère se détourne de toi et qu’il oublie ce que tu as fait. Alors je t’enverrai chercher là-bas. Je ne veux pas vous perdre tous les deux le même jour. »
      46 Rébecca dit à Isaac : « Je suis déjà assez dégoûtée de la vie à cause de mes belles-filles hittites. Si Jacob épouse à son tour une fille de ce pays, je perdrai ma dernière raison de vivre ! »

      Esther 3

      1 Quelque temps après, le roi Xerxès combla d’honneurs Haman, fils de Hammedata et descendant d’Agag. Il l’éleva au poste de premier ministre.
      2 Tous les fonctionnaires du palais s’agenouillaient et s’inclinaient jusqu’à terre devant Haman, car le roi en avait donné l’ordre. Seul Mardochée refusait de le faire.
      3 Les autres fonctionnaires lui demandèrent pourquoi il désobéissait à l’ordre royal.
      4 Chaque jour ils renouvelaient leur remarque sans que Mardochée en tienne compte. Comme il leur avait dit qu’il était juif, ils le dénoncèrent à Haman pour voir s’il persisterait dans sa résolution.
      5 Haman constata que Mardochée refusait effectivement de s’agenouiller et de s’incliner devant lui, et il en fut rempli de colère.
      6 On lui avait appris aussi que Mardochée était juif. Alors il jugea insuffisant de se venger de Mardochée seul et chercha un moyen d’exterminer les compatriotes de celui-ci, tous les Juifs qui vivaient dans l’empire de Xerxès.
      7 Au début de la douzième année du règne de Xerxès, le premier mois, ou mois de Nisan, Haman fit jeter les dés – qu’on appelait les pourim – pour savoir quel jour et quel mois seraient favorables à ses plans. Le sort tomba sur le douzième mois ou mois de Adar.
      8 Haman dit au roi Xerxès : « Majesté, il existe un peuple particulier, dont les membres sont dispersés dans toutes les provinces de ton empire. Ils vivent à part, ils suivent des coutumes qui ne ressemblent à celles d’aucun autre peuple et ils n’obéissent pas aux lois royales. Tu n’as pas intérêt à laisser ces gens-là tranquilles !
      9 Si tu le juges bon, veuille donner par écrit l’ordre de les exterminer. Je remettrai alors trois cents tonnes d’argent aux fonctionnaires chargés de l’administration de l’empire pour qu’ils les déposent dans le trésor royal. »
      10 Le roi enleva son anneau et le remit à l’adversaire des Juifs, Haman, fils de Hammedata et descendant d’Agag.
      11 « Garde ton argent, lui dit-il ; quant à ce peuple, je te l’abandonne, fais-en ce que tu voudras ! »
      12 Le treizième jour du premier mois, les secrétaires royaux furent convoqués. Selon les indications de Haman, ils écrivirent des lettres et les adressèrent aux représentants du roi, aux gouverneurs de chaque province et aux chefs de chaque peuple. Elles étaient rédigées dans tous les systèmes d’écriture et dans toutes les langues utilisées dans l’empire. On les signa au nom du roi Xerxès et on les cacheta avec son anneau.
      13 Des messagers furent chargés de porter ces lettres dans chaque province de l’empire. Elles donnaient l’ordre de détruire, tuer, massacrer tous les Juifs, jeunes et vieux, femmes et enfants, et de piller leurs biens. Cette extermination devait être réalisée un jour précis, le treizième jour du douzième mois ou mois de Adar.
      14 Dans chaque province, la lettre reçue devait avoir force de loi et être portée à la connaissance de tout le monde pour que chacun soit prêt à agir au jour fixé.
      15 Sur l’ordre du roi les messagers partirent à toute vitesse, puis le décret fut publié dans la citadelle de Suse. Alors le roi et Haman s’installèrent pour boire, tandis que la ville de Suse était plongée dans la consternation.

      Matthieu 26

      1 Quand Jésus eut achevé toutes ces instructions, il dit à ses disciples :
      2 « Vous savez que la fête de la Pâque aura lieu dans deux jours : le Fils de l’homme va être livré pour être cloué sur une croix. »
      3 Alors les chefs des prêtres et les anciens du peuple juif se réunirent dans le palais de Caïphe, le grand-prêtre ;
      4 ils prirent ensemble la décision d’arrêter Jésus en cachette et de le mettre à mort.
      5 Ils disaient : « Nous ne devons pas l’arrêter pendant la fête, sinon le peuple va se soulever. »
      6 Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux.
      7 Une femme s’approcha de lui avec un flacon d’albâtre plein d’un parfum de grande valeur : elle versa ce parfum sur la tête de Jésus pendant qu’il était à table.
      8 Quand les disciples virent cela, ils furent indignés et dirent : « Pourquoi ce gaspillage ?
      9 On aurait pu vendre ce parfum très cher et donner l’argent aux pauvres ! »
      10 Jésus se rendit compte qu’ils parlaient ainsi et leur dit : « Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Ce qu’elle a accompli pour moi est beau.
      11 Car vous aurez toujours des pauvres avec vous ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours avec vous.
      12 Elle a répandu ce parfum sur mon corps afin de me préparer pour le tombeau.
      13 Je vous le déclare, c’est la vérité : partout où l’on annoncera cette Bonne Nouvelle, dans le monde entier, on racontera ce que cette femme a fait, et l’on se souviendra d’elle. »
      14 Alors un des douze disciples, appelé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres
      15 et leur dit : « Que me donnerez-vous si je vous livre Jésus ? » Ceux-ci comptèrent trente pièces d’argent qu’ils lui remirent.
      16 A partir de ce moment, Judas se mit à chercher une occasion favorable pour leur livrer Jésus.
      17 Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent demander à Jésus : « Où veux-tu que nous te préparions le repas de la Pâque ? »
      18 Jésus leur dit alors : « Allez à la ville chez un tel et dites-lui : “Le Maître déclare : Mon heure est arrivée ; c’est chez toi que je célébrerai la Pâque avec mes disciples.” »
      19 Les disciples firent ce que Jésus leur avait ordonné et préparèrent le repas de la Pâque.
      20 Quand le soir fut venu, Jésus se mit à table avec les douze disciples.
      21 Pendant qu’ils mangeaient, Jésus dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : l’un de vous me trahira. »
      22 Les disciples en furent profondément attristés et se mirent à lui demander l’un après l’autre : « Ce n’est pas moi, n’est-ce pas, Seigneur ? »
      23 Jésus répondit : « Celui qui a trempé avec moi son pain dans le plat, c’est lui qui me trahira.
      24 Le Fils de l’homme va mourir comme les Écritures l’annoncent à son sujet ; mais quel malheur pour celui qui trahit le Fils de l’homme ! Il aurait mieux valu pour cet homme-là ne pas naître ! »
      25 Judas, celui qui le trahissait, prit la parole et demanda : « Ce n’est pas moi, n’est-ce pas, Maître ? » Jésus lui répondit : « C’est toi qui le dis. »
      26 Pendant le repas, Jésus prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le donna à ses disciples ; il leur dit : « Prenez et mangez ceci, c’est mon corps. »
      27 Il prit ensuite une coupe de vin et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna en disant : « Buvez-en tous,
      28 car ceci est mon sang, le sang qui garantit l’alliance de Dieu et qui est versé pour une multitude de gens, pour le pardon des péchés.
      29 Je vous le déclare : dès maintenant, je ne boirai plus de ce vin jusqu’au jour où je boirai avec vous le vin nouveau dans le Royaume de mon Père. »
      30 Ils chantèrent ensuite les psaumes de la fête, puis ils s’en allèrent au mont des Oliviers.
      31 Alors Jésus dit à ses disciples : « Cette nuit même, vous allez tous m’abandonner, car on lit dans les Écritures : “Je tuerai le berger, et les moutons du troupeau partiront de tous côtés.”
      32 Mais, ajouta Jésus, quand je serai de nouveau vivant, j’irai vous attendre en Galilée. »
      33 Pierre prit la parole et lui dit : « Même si tous les autres t’abandonnent, moi je ne t’abandonnerai jamais. »
      34 Jésus lui répondit : « Je te le déclare, c’est la vérité : cette nuit même, avant que le coq chante, tu auras prétendu trois fois ne pas me connaître. »
      35 Pierre lui dit : « Je ne prétendrai jamais que je ne te connais pas, même si je dois mourir avec toi. » Et tous les autres disciples dirent la même chose.
      36 Alors Jésus arriva avec ses disciples à un endroit appelé Gethsémané et il leur dit : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais là-bas pour prier. »
      37 Puis il emmena avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée. Il commença à ressentir de la tristesse et de l’angoisse.
      38 Il leur dit alors : « Mon cœur est plein d’une tristesse mortelle ; restez ici et veillez avec moi. »
      39 Il alla un peu plus loin, se jeta le visage contre terre et pria en ces termes : « Mon Père, si c’est possible, éloigne de moi cette coupe de douleur. Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. »
      40 Il revint ensuite vers les trois disciples et les trouva endormis. Il dit à Pierre : « Ainsi vous n’avez pas été capables de veiller avec moi même une heure ?
      41 Restez éveillés et priez pour ne pas tomber dans la tentation. L’être humain est plein de bonne volonté, mais il est faible. »
      42 Il s’éloigna une deuxième fois et pria en ces termes : « Mon Père, si cette coupe ne peut pas être enlevée sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
      43 Il revint encore auprès de ses disciples et les trouva endormis ; ils ne pouvaient pas garder les yeux ouverts.
      44 Jésus les quitta de nouveau, s’éloigna et pria pour la troisième fois en répétant les mêmes paroles.
      45 Puis il revint auprès des disciples et leur dit : « Vous dormez encore et vous vous reposez ? Maintenant, l’heure est arrivée et le Fils de l’homme va être livré entre les mains des pécheurs.
      46 Levez-vous, allons-y ! Voyez, l’homme qui me livre à eux est ici ! »
      47 Jésus parlait encore quand arriva Judas, l’un des douze disciples. Il y avait avec lui une foule nombreuse de gens armés d’épées et de bâtons. Ils étaient envoyés par les chefs des prêtres et les anciens du peuple juif.
      48 Judas, celui qui leur livrait Jésus, avait indiqué à cette foule le signe qu’il utiliserait : « L’homme que j’embrasserai, c’est lui. Saisissez-le. »
      49 Judas s’approcha immédiatement de Jésus et lui dit : « Salut, Maître ! » Puis il l’embrassa.
      50 Jésus lui répondit : « Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le vite. » Alors les autres s’approchèrent, mirent la main sur Jésus et l’arrêtèrent.
      51 Un de ceux qui étaient avec Jésus tira son épée, frappa le serviteur du grand-prêtre et lui coupa l’oreille.
      52 Jésus lui dit alors : « Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée.
      53 Ne sais-tu pas que je pourrais appeler mon Père à l’aide et qu’aussitôt il m’enverrait plus de douze armées d’anges ?
      54 Mais, en ce cas, comment se réaliseraient les Écritures ? Elles déclarent, en effet, que cela doit se passer ainsi. »
      55 Puis Jésus dit à la foule : « Deviez-vous venir armés d’épées et de bâtons pour me prendre, comme si j’étais un brigand ? Tous les jours, j’étais assis dans le temple pour y enseigner, et vous ne m’avez pas arrêté.
      56 Mais tout cela est arrivé pour que se réalisent les paroles des prophètes contenues dans les Écritures. » Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent.
      57 Ceux qui avaient arrêté Jésus l’emmenèrent chez Caïphe, le grand-prêtre, où les maîtres de la loi et les anciens étaient assemblés.
      58 Pierre suivit Jésus de loin, jusqu’à la cour de la maison du grand-prêtre. Il entra dans la cour et s’assit avec les gardes pour voir comment cela finirait.
      59 Les chefs des prêtres et tout le Conseil supérieur cherchaient une accusation, même fausse, contre Jésus pour le condamner à mort ;
      60 mais ils n’en trouvèrent pas, quoique beaucoup de gens fussent venus déposer de fausses accusations contre lui. Finalement, deux hommes se présentèrent
      61 et dirent : « Cet homme a déclaré : “Je peux détruire le temple de Dieu et le rebâtir en trois jours.” »
      62 Le grand-prêtre se leva et dit à Jésus : « Ne réponds-tu rien à ce que ces gens disent contre toi ? »
      63 Mais Jésus se taisait. Le grand-prêtre lui dit alors : « Au nom du Dieu vivant, je te demande de nous répondre sous serment : es-tu le Messie, le Fils de Dieu ? »
      64 Jésus lui répondit : « C’est toi qui le dis. Mais je vous le déclare : dès maintenant vous verrez le Fils de l’homme siégeant à la droite du Dieu puissant ; vous le verrez aussi venir sur les nuages du ciel. »
      65 Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements et dit : « Il a fait insulte à Dieu ! Nous n’avons plus besoin de témoins ! Vous venez d’entendre cette insulte faite à Dieu.
      66 Qu’en pensez-vous ? » Ils répondirent : « Il est coupable et mérite la mort. »
      67 Puis ils lui crachèrent au visage et le frappèrent à coups de poing ; certains lui donnèrent des gifles
      68 en disant : « Devine, toi le Messie, dis-nous qui t’a frappé ! »
      69 Pierre était assis dehors, dans la cour. Une servante s’approcha de lui et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus, cet homme de Galilée. »
      70 Mais il le nia devant tout le monde en déclarant : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. »
      71 Puis il s’en alla vers la porte de la cour. Une autre servante le vit et dit à ceux qui étaient là : « Celui-ci était avec Jésus de Nazareth. »
      72 Et Pierre le nia de nouveau en déclarant : « Je jure que je ne connais pas cet homme. »
      73 Peu après, ceux qui étaient là s’approchèrent de Pierre et lui dirent : « Certainement, tu es l’un d’eux : ton accent révèle d’où tu viens. »
      74 Alors Pierre s’écria : « Que Dieu me punisse si je mens ! Je le jure, je ne connais pas cet homme ! » A ce moment même, un coq chanta,
      75 et Pierre se rappela ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq chante, tu auras prétendu trois fois ne pas me connaître. » Il sortit et pleura amèrement.
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