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La Bible en 1 an - Jour 261

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Versets relatifs

    • 2 Samuel 14

      1 Joab, dont la mère s’appelait Serouia, constata que le roi David était mieux disposé envers Absalom.
      2 Il fit alors venir de Técoa une femme habile et lui dit : « Tu vas faire semblant d’être en deuil : tu mettras des vêtements de deuil, tu ne te parfumeras pas, et tu te comporteras comme une femme qui pleure un mort depuis longtemps.
      3 Tu iras trouver le roi et tu lui diras ce que je vais t’indiquer. » Et Joab lui indiqua ce qu’elle devait dire.
      4 La femme s’adressa au roi ; se jetant le visage contre terre devant lui, elle s’écria : « Il faut que le roi vienne à mon secours ! » –
      5 « Que veux-tu ? » demanda le roi. « Ah, Majesté, répondit-elle, je suis veuve, mon mari est mort.
      6 J’avais deux fils ; ils se sont battus dans les champs et l’un a tué l’autre, car il n’y avait personne pour les séparer.
      7 Alors tous les membres du clan se sont dressés contre moi ; ils m’ont dit : “Livre-nous le meurtrier. Nous le ferons mourir pour venger le meurtre de son frère. – Et du même coup, nous supprimerons l’héritier. –” De cette manière, ils veulent anéantir le peu d’espérance qui me reste, et priver mon mari d’une descendance qui continue de porter son nom sur terre. »
      8 Le roi lui dit : « Rentre chez toi. Je vais donner des ordres à ton sujet. » –
      9 « Majesté, reprit la femme, quoi qu’il arrive, nous sommes prêts, ma famille et moi-même, à porter la responsabilité de cette affaire. Que cela ne retombe ni sur toi ni sur la royauté. » –
      10 « Si quelqu’un te fait des remarques, affirma le roi, tu n’as qu’à me l’amener ! Il ne recommencera plus à s’en prendre à toi ! »
      11 La femme lui dit encore : « Que le roi veuille me faire une promesse au nom du Seigneur son Dieu, afin que l’homme chargé de venger la mort de mon fils ne redouble pas les ravages en faisant mourir celui qui me reste. » – « Par le Seigneur vivant, déclara le roi, je te jure que pas un cheveu de ton fils ne tombera à terre. »
      12 La femme reprit : « Que le roi me permette de dire encore quelque chose. » – « Parle ! » lui dit-il.
      13 « Pourquoi as-tu agi ainsi contre l’intérêt du peuple de Dieu ? dit-elle. En parlant comme tu l’as fait tout à l’heure, tu t’es en quelque sorte déclaré coupable, puisque tu ne fais pas revenir Absalom du pays où il est exilé.
      14 Nous devons tous mourir un jour, et nous sommes alors comme de l’eau qu’on répand par terre et qu’on ne peut plus recueillir. Mais ce n’est pas le sort que Dieu envisage maintenant pour Absalom ; au contraire il a pris des dispositions pour que celui-ci ne reste pas banni loin de lui.
      15 Si je suis venue maintenant dire tout cela au roi, c’est que l’on m’avait fait peur. Je me suis donc dit : “Je parlerai au roi ; alors il fera peut-être ce que je lui propose,
      16 il acceptera de m’arracher à celui qui veut nous éliminer, mon fils et moi-même, du peuple que Dieu s’est choisi.”
      17 En effet, Majesté, je pensais ceci : “Ce que le roi dira contribuera certainement à calmer les esprits. Car le roi est comme un ange de Dieu, il sait discerner le bien et le mal.” Que le Seigneur ton Dieu soit donc avec toi ! »
      18 Le roi dit à la femme : « Je vais te poser une question et tu me répondras sans rien cacher. » – « Que le roi daigne parler ! » répondit la femme.
      19 Le roi demanda : « N’est-ce pas Joab qui a combiné tout cela avec toi ? » – « Aussi vrai que le roi est vivant, c’est la vérité même ! Ton serviteur Joab m’a effectivement dicté toutes les paroles que je devais dire.
      20 Il a agi pour retourner la situation. Mais toi, tu comprends tout ce qui se passe sur terre, car tu es aussi sage que l’ange de Dieu. »
      21 Le roi alla parler à Joab : « J’ai décidé d’agir selon ta suggestion, dit-il. Va chercher le jeune Absalom et ramène-le ici. »
      22 Joab se jeta le visage contre terre devant le roi et le remercia en ces mots : « Je sais maintenant que le roi m’a conservé sa bienveillance, puisqu’il accepte de faire ce que j’ai proposé. »
      23 Joab se releva et partit pour Guéchour. Il en ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Le roi déclara : « Qu’il retourne chez lui ! Qu’il ne vienne pas se présenter devant moi ! » Alors Absalom se rendit chez lui, sans avoir vu le roi.
      25 Dans tout Israël, il n’y avait personne d’aussi beau, d’aussi admiré qu’Absalom : de la plante des pieds au sommet de la tête, on ne trouvait aucun défaut en lui.
      26 A la fin de chaque année, il se coupait les cheveux, parce qu’ils devenaient trop lourds. Il pesait alors sa chevelure : elle faisait plus de deux kilos, selon les poids officiels du roi.
      27 Absalom eut trois fils et une fille. La fille s’appelait Tamar, et elle était d’une grande beauté.
      28 Absalom demeura deux ans à Jérusalem, sans être admis chez le roi.
      29 Un jour, il fit appeler Joab, pour l’envoyer auprès du roi, mais Joab refusa de venir chez lui. Une seconde fois, Absalom lui envoya quelqu’un, mais de nouveau Joab refusa.
      30 Alors Absalom dit à ses domestiques : « Vous voyez le champ d’orge qui appartient à Joab, à côté du mien. Allez y mettre le feu ! » Les domestiques exécutèrent son ordre.
      31 Aussitôt, Joab se rendit chez Absalom et lui demanda : « Pourquoi tes domestiques ont-ils mis le feu à mon champ ? » –
      32 « Parce que je t’avais demandé de venir ici et que tu as refusé, dit Absalom. Je voulais t’envoyer chez le roi avec le message suivant : “A quoi bon être revenu de Guéchour ? Il vaudrait mieux pour moi y être encore !” Maintenant, je veux être admis chez le roi. Et si je suis coupable, qu’il me fasse mourir ! »
      33 Joab alla communiquer au roi le message d’Absalom. Le roi fit appeler Absalom, qui accourut et se jeta le visage contre terre devant lui. Alors le roi l’embrassa.

      Ezéchiel 21

      1 Le Seigneur m’adressa la parole :
      2 « Toi, l’homme, tourne ton regard vers le sud du pays, déverse de ma part des menaces contre les habitants de la forêt du sud.
      3 Tu leur diras d’écouter ces paroles que moi, le Seigneur Dieu, je prononce contre la forêt du sud : Je vais allumer un incendie qui consumera tous tes arbres, qu’ils soient verdoyants ou desséchés. Rien ne pourra éteindre ses flammes, il se répandra du sud au nord et tout le monde subira ses brûlures.
      4 Chacun verra que c’est moi, le Seigneur, qui l’ai allumé, et rien ne pourra l’éteindre. »
      5 Je répondis : « Ah, Seigneur Dieu, on se plaint déjà de moi en disant : “Il ne parle que par énigmes.” »
      6 Le Seigneur m’adressa encore la parole :
      7 « Toi, l’homme, tourne ton regard vers la ville de Jérusalem, déverse tes menaces contre les sanctuaires, parle de ma part contre le pays d’Israël.
      8 Révèle aux Israélites que moi, le Seigneur, je leur déclare ceci : “Je vais intervenir contre vous, je vais tirer mon épée de son fourreau et vous tuer tous, les justes comme les méchants.
      9 C’est pour vous supprimer tous que je brandirai mon épée contre chacun de vous, depuis le sud jusqu’au nord.
      10 Tout le monde saura que moi, le Seigneur, j’ai retiré mon épée de son fourreau. Je ne l’y remettrai plus.”
      11 Quant à toi, l’homme, courbe-toi sous le poids du désespoir et gémis aux yeux de tous.
      12 On te demandera pourquoi tu gémis et tu répondras : “J’ai appris une mauvaise nouvelle, elle va se réaliser. Les cœurs seront brisés, les mains pendront sans force, les courages faibliront, les genoux s’entrechoqueront. Nous y voilà ! Cela se réalise maintenant, déclare le Seigneur Dieu.” »
      13 Le Seigneur m’adressa de nouveau la parole :
      14 « Toi, l’homme, sois prophète. Révèle aux gens ce que je leur déclare, moi, le Seigneur : Voici une épée, une épée aiguisée et polie.
      15 C’est pour un massacre qu’elle a été aiguisée, elle a été polie au point de lancer des éclairs.
      16 Je l’ai donnée à fourbir pour qu’elle puisse être brandie, elle est affûtée et nettoyée pour être remise au tueur.
      17 Pousse des cris de détresse, l’homme ! Cette épée est dirigée contre mon peuple, et contre tous les princes qui règnent en Israël et qui seront massacrés en même temps que lui. Frappe-toi la poitrine de désespoir.
      18 C’est une dure épreuve, je l’affirme, moi, le Seigneur Dieu.
      19 Quant à toi, l’homme, sois prophète. Frappe dans tes mains, une fois, deux fois, trois fois, car c’est l’épée de la mort, l’épée de la grande tuerie qui menace de partout.
      20 Elle brise le courage de chacun, fait chanceler tout le monde. Devant chaque porte, j’ai placé l’épée du massacre, étincelante comme l’éclair, prête à tuer.
      21 Frappe à droite, frappe à gauche, épée tranchante, Tourne ta pointe dans toutes les directions !
      22 A mon tour, je vais frapper du poing et donner libre cours à ma colère. C’est moi, le Seigneur, qui vous parle. »
      23 Le Seigneur m’adressa la parole :
      24 « Quant à toi, l’homme, trace deux routes par lesquelles le roi de Babylone pourra venir avec son épée. Fais-les partir toutes les deux du même pays. Au départ de chacune d’elles, indique par un signe la ville à laquelle elle mène.
      25 Une des routes conduira l’armée de Babylone à la ville ammonite de Rabba et l’autre à la ville fortifiée de Jérusalem, en Juda.
      26 Le roi de Babylone s’arrête au point de départ des deux routes, à la bifurcation, pour consulter le sort. Il lance les flèches en l’air, interroge les idoles et examine des foies d’animaux.
      27 A sa droite est tombée la flèche qui désigne Jérusalem. Il poussera des cris de guerre et lancera le signal d’attaque. Il placera des machines de guerre contre les portes de la ville, il élèvera des remblais et creusera des tranchées.
      28 Les gens de Jérusalem estiment que cette décision du sort est sans conséquence puisqu’ils sont protégés par un serment. Mais le roi de Babylone leur rappelle leur infidélité et les avertit qu’ils seront emmenés en captivité.
      29 C’est pourquoi, je leur déclare ceci, moi, le Seigneur Dieu : Vous me remettez sans cesse vos fautes en mémoire par votre désobéissance manifeste, dans toutes vos actions vous vous montrez coupables. Eh bien, puisque vous ne vous êtes pas fait oublier, vous tomberez au pouvoir de l’ennemi !
      30 « Quant à toi, prince qui règnes en Israël, tu n’es qu’un criminel infâme. Le moment vient où ta conduite fautive prendra fin.
      31 Voici ce que je déclare, moi, le Seigneur Dieu : Tu seras privé de ton insigne royal, on ôtera ta couronne. La situation a tourné ! Les humbles occuperont une place élevée, les puissants seront abaissés.
      32 Des ruines, rien que des ruines ! Je transformerai Jérusalem en ruines. La ville sera entièrement détruite, mais pas avant la venue de celui auquel j’aurai remis le pouvoir d’intervenir contre elle. »

      2 Corinthiens 7

      1 Toutes ces promesses sont valables pour nous, mes chers amis. C’est pourquoi, purifions-nous de tout ce qui salit le corps ou l’âme et efforçons-nous d’être parfaitement saints en vivant dans le respect de Dieu.
      2 Faites-nous une place dans votre cœur ! Nous n’avons causé de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons exploité personne.
      3 Je ne dis pas cela pour vous condamner. En effet, comme je l’ai déjà affirmé, vous nous êtes si chers que nous sommes unis pour la vie ou pour la mort.
      4 J’ai une grande confiance en vous, je suis très fier de vous. Dans toutes nos détresses, je demeure plein de courage et je déborde de joie.
      5 En fait, même à notre arrivée en Macédoine, nous n’avons connu aucun répit. Nous avons rencontré toutes sortes de difficultés : des conflits autour de nous, des craintes au-dedans de nous.
      6 Mais Dieu, qui relève le courage de ceux qui sont abattus, nous a réconfortés par l’arrivée de Tite.
      7 Et ce n’est pas seulement son arrivée qui a produit cet effet, mais encore son rapport sur la façon dont vous l’avez lui-même réconforté. Il nous a parlé de votre désir de me revoir, de votre tristesse, de votre zèle à me défendre. Et voilà pourquoi ma joie en est d’autant plus grande.
      8 En effet, même si la lettre que je vous ai écrite vous a attristés, je ne le regrette pas maintenant. J’ai pu le regretter quand j’ai constaté que cette lettre vous avait attristés momentanément.
      9 Mais maintenant je me réjouis, non pas de vous avoir attristés, mais de ce que votre tristesse vous a fait changer de comportement. Cette tristesse était telle que Dieu la voulait, si bien que nous ne vous avons causé aucun tort.
      10 Car la tristesse conforme au plan de Dieu produit un changement de comportement qui conduit au salut, sans qu’on ait à le regretter. Mais la tristesse causée par les soucis de ce monde produit la mort.
      11 Voyez maintenant les résultats de votre tristesse selon Dieu : quelle bonne volonté de votre part, quel empressement à présenter votre défense ! Quelle indignation, quelle crainte, quel désir de me revoir, quel zèle, quelle ardeur à punir le mal ! Vous avez prouvé de toutes les manières que vous étiez innocents dans cette affaire.
      12 Si donc je vous ai écrit, ce n’était ni à cause de celui qui a commis le mal, ni à cause de celui qui l’a subi. Mais c’était pour que vous vous rendiez clairement compte, devant Dieu, du dévouement que vous avez pour nous.
      13 C’est pourquoi votre réaction nous a réconfortés. Nous n’avons pas seulement reçu du réconfort ; nous avons ressenti une joie bien plus grande encore en voyant combien Tite était heureux de la façon dont vous tous l’avez rassuré.
      14 Si je me suis un peu vanté à votre sujet auprès de lui, vous ne m’avez pas déçu. Mais, de même que nous vous avons toujours dit la vérité, de même l’éloge que nous avons fait de vous auprès de Tite s’est révélé justifié.
      15 Et ainsi, son affection pour vous est encore plus grande lorsqu’il se rappelle comment vous avez tous obéi et comment vous l’avez accueilli humblement, avec respect.
      16 Je me réjouis de pouvoir compter sur vous en tout.
    • 2 Samuel 14

      1 Et Joab, fils de Tseruïa, s'aperçut que le coeur du roi était pour Absalom ;
      2 et Joab envoya à Thekoa, et fit venir de là une femme habile, et il lui dit : Je te prie, fais semblant de mener deuil, et revêts-toi, je te prie, de vêtements de deuil, et ne t'oins pas d'huile, mais sois comme une femme qui mène deuil depuis longtemps pour un mort ;
      3 et entre vers le roi, et parle-lui de cette manière. Et Joab lui mit les paroles dans la bouche.
      4 Et la femme thekohite parla au roi, et tomba sur son visage contre terre et se prosterna, et dit : Sauve-moi, ô roi !
      5 Et le roi lui dit : Qu'as-tu ? Et elle dit : Certainement, je suis une femme veuve, et mon mari est mort.
      6 Et ta servante avait deux fils, et ils se sont disputés tous deux dans les champs, et il n'y avait personne pour les séparer ; et l'un a frappé l'autre et l'a tué.
      7 Et voici, toute la famille s'est élevée contre ta servante, et ils ont dit : Livre celui qui a frappé son frère, afin que nous le mettions à mort, à cause de la vie de son frère qu'il a tué, et que nous détruisions aussi l'héritier. Et ainsi ils éteindraient le tison qui me reste, afin de ne laisser à mon mari ni nom, ni reste sur la face de la terre.
      8 Et le roi dit à la femme : Va dans ta maison, et je donnerai mes ordres à ton égard.
      9 Et la femme thekohite dit au roi : O roi, mon seigneur ! que l'iniquité soit sur moi et sur la maison de mon père, et que le roi et son trône en soient innocents.
      10 Et le roi dit : Celui qui te parlera, amène-le-moi, et il ne te touchera plus.
      11 Et elle dit : Je te prie, que le roi se souvienne de l'Éternel, ton Dieu, afin que le vengeur du sang ne multiplie pas la ruine, et qu'on ne détruise pas mon fils. Et il dit : L'Éternel est vivant, s'il tombe à terre un des cheveux de ton fils !
      12 Et la femme dit : Je te prie, que ta servante dise un mot au roi, mon seigneur. Et il dit : Parle.
      13 Et la femme dit : Et pourquoi as-tu pensé ainsi contre le peuple de Dieu ? et le roi dit cette parole comme un homme coupable, le roi ne faisant point revenir celui qu'il a chassé.
      14 Car nous mourrons certainement, et nous sommes comme de l'eau versée sur le terre, qu'on ne peut recueillir. Et Dieu ne lui a point ôté la vie, mais il a la pensée que celui qui est chassé ne demeure plus chassé loin de lui.
      15 Et maintenant, si je suis venue dire cette parole au roi, mon seigneur, c'est parce que le peuple m'a fait peur ; et ta servante a dit : Que je parle donc au roi, peut-être que le roi accomplira la parole de sa servante ;
      16 car le roi écoutera, pour délivrer sa servante de la main de l'homme qui veut nous exterminer, moi et mon fils ensemble, de l'héritage de Dieu.
      17 Et ta servante a dit : Que la parole du roi, mon seigneur, nous apporte du repos ! car le roi, mon seigneur, est comme un ange de Dieu, pour entendre le bien et le mal ; et l'Éternel, ton Dieu, sera avec toi !
      18 Et le roi répondit, et dit à la femme : Je te prie, ne me cache pas la chose que je vais te demander. Et la femme dit : Que le roi, mon seigneur, parle, je te prie.
      19 Et le roi dit : La main de Joab n'est-elle pas avec toi dans tout ceci ? Et la femme répondit et dit : Ton âme est vivante, ô roi, mon seigneur, qu'on ne peut s'écarter à droite ou à gauche de tout ce que dit le roi, mon seigneur ; car ton serviteur Joab, lui, m'a commandé, et a mis toutes ces paroles dans la bouche de ta servante.
      20 C'est afin de donner une autre apparence à la chose, que ton serviteur Joab a fait cela ; et mon seigneur est sage comme la sagesse d'un ange de Dieu, pour savoir tout ce qui se passe sur la terre.
      21 Et le roi dit à Joab : Voici, j'ai fait cela ; va, fais revenir le jeune homme Absalom.
      22 Et Joab tomba sur sa face contre terre et se prosterna, et bénit le roi. Et Joab dit : Aujourd'hui ton serviteur connaît que j'ai trouvé faveur à tes yeux, ô roi, mon seigneur, parce que le roi a fait ce que son serviteur a dit.
      23 Et Joab se leva et s'en alla à Gueshur, et il ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Et le roi dit : Qu'il se retire dans sa maison et qu'il ne voie point ma face. Et Absalom se retira dans sa maison et ne vit pas la face du roi.
      25 Et dans tout Israël il n'y avait pas d'homme beau comme Absalom et si fort à louer pour sa beauté ; depuis la plante de ses pieds jusqu'au sommet de sa tête, il n'y avait point en lui de défaut.
      26 Et quand il se rasait la tête (or c'était d'année en année qu'il la rasait, parce que sa chevelure lui pesait ; alors il la rasait), les cheveux de sa tête pesaient deux cents sicles au poids du roi.
      27 Et il naquit à Absalom trois fils, et une fille, qui avait nom Tamar, et elle était une femme belle de visage.
      28 Et Absalom habita deux années entières à Jérusalem sans voir la face du roi.
      29 Et Absalom envoya vers Joab pour l'envoyer auprès du roi ; et Joab ne voulut pas venir vers lui ; et il envoya encore pour la seconde fois, et il ne voulut pas venir.
      30 Alors Absalom dit à ses serviteurs : Voyez, le champ de Joab est auprès du mien ; il y a de l'orge, allez et mettez-y le feu. Et les serviteurs d'Absalom mirent le feu au champ.
      31 Alors Joab se leva et vint vers Absalom dans la maison, et lui dit : Pourquoi tes serviteurs ont-ils mis le feu à mon champ ?
      32 Et Absalom dit à Joab : Voici, j'ai envoyé vers toi, disant : Viens ici, et je t'enverrai vers le roi, pour lui dire : Pourquoi suis-je venu de Gueshur ? il serait bon pour moi d'y être encore. Et maintenant, que je voie la face du roi ; et s'il y a de l'iniquité en moi, qu'il me fasse mourir.
      33 Et Joab vint vers le roi et le lui rapporta. Et le roi appela Absalom, et il vint vers le roi et se prosterna le visage contre terre devant le roi, et le roi baisa Absalom.

      Ezéchiel 21

      1 (21 : 6) Et la parole de l'Éternel vint à moi, disant :
      2 (21 : 7) Fils d'homme, tourne ta face contre Jérusalem, et distille tes paroles contre les sanctuaires, et prophétise contre la terre d'Israël, et dis à la terre d'Israël :
      3 (21 : 8) Ainsi dit l'Éternel : Voici, c'est à toi que j'en veux, et je tirerai mon épée de son fourreau, et je retrancherai de toi le juste et le méchant.
      4 (21 : 9) Parce que je retrancherai de toi le juste et le méchant, à cause de cela mon épée sortira de son fourreau contre toute chair, du midi jusqu'au nord ;
      5 (21 : 10) et toute chair saura que moi, l'Éternel, j'ai tiré mon épée de son fourreau : elle n'y retournera plus.
      6 (21 : 11) Et toi, fils d'homme, gémis à te briser les reins, gémis avec amertume devant leurs yeux.
      7 (21 : 12) Et il arrivera que, quand ils te diront : Pourquoi gémis-tu ? tu diras : C'est à cause de la rumeur, car elle vient ; et tout coeur sera défaillant, et toutes les mains deviendront lâches, et tout esprit faiblira, et tous les genoux se fondront en eau. Voici, elle vient, elle est là, dit le Seigneur, l'Éternel.
      8 (21 : 13) Et la parole de l'Éternel vint à moi, disant :
      9 (21 : 14) Fils d'homme, prophétise, et dis : Ainsi dit l'Éternel : Dis : L'épée, l'épée est aiguisée et aussi fourbie.
      10 (21 : 15) C'est afin qu'elle égorge bien, qu'elle est aiguisée ; c'est pour briller comme l'éclair, qu'elle est fourbie. Ou bien nous réjouirions-nous, disant : Le sceptre de mon fils méprise tout bois ?
      11 (21 : 16) Et il l'a donnée à fourbir, pour qu'on la prenne dans la main ; c'est une épée aiguisée, et elle est fourbie, pour la mettre dans la main de celui qui tue.
      12 (21 : 17) Crie et hurle, fils d'homme ! Car elle sera contre mon peuple, elle sera contre tous les princes d'Israël : ils sont livrés à l'épée avec mon peuple ; c'est pourquoi frappe sur ta cuisse.
      13 (21 : 18) Car l'épreuve est faite ; et quoi ?... si même le sceptre méprisant n'existe plus ? dit le Seigneur, l'Éternel.
      14 (21 : 19) Et toi, fils d'homme, prophétise, et frappe tes mains l'une contre l'autre, et que les coups de l'épée redoublent jusqu'à la troisième fois ; c'est l'épée des tués, l'épée qui a tué le grand, et qui les environne.
      15 (21 : 20) afin que le coeur se fonde et que les occasions de chute soient multipliées, que j'envoie l'épée menaçante contre toutes leurs portes. Ah ! elle est faite pour briller comme l'éclair, et affilée pour tuer.
      16 (21 : 21) Ramasse tes forces, va à droite, tourne-toi, va à gauche, où que ta face soit dirigée.
      17 (21 : 22) Et moi aussi je frapperai mes mains l'une contre l'autre, et je satisferai ma fureur. Moi, l'Éternel, j'ai parlé.
      18 (21 : 23) Et la parole de l'Éternel vint à moi, disant :
      19 (21 : 24) Et toi, fils d'homme, place devant toi deux chemins par où vienne l'épée du roi de Babylone : qu'ils partent tous deux du même pays ; et fais-toi un indicateur, fais-le à l'entrée du chemin d'une ville.
      20 (21 : 25) Tu disposeras un chemin pour que l'épée vienne à Rabba des fils d'Ammon, et un chemin en Juda, pour que l'épée vienne à Jérusalem, la ville forte.
      21 (21 : 26) Car le roi de Babylone se tient au point d'embranchement de la route, à la tête des deux chemins, pour pratiquer la divination : il secoue les flèches, il interroge les théraphim, il examine le foie.
      22 (21 : 27) Dans sa droite est la divination touchant Jérusalem, pour placer des béliers, pour qu'on ouvre la bouche en cris de carnage, pour qu'on élève la voix en cris de guerre, pour placer des béliers contre les portes, pour élever des terrasses, pour bâtir des tours.
      23 (21 : 28) Et ce sera pour eux, à leurs yeux, une divination fausse, pour eux qui se sont engagés par serment ; mais lui, il rappellera le souvenir de l'iniquité, pour qu'ils soient pris.
      24 (21 : 29) C'est pourquoi, ainsi dit le Seigneur, l'Éternel : Parce que vous rappelez en mémoire votre iniquité, en ce que vos transgressions sont découvertes, de sorte que vos péchés paraissent dans toutes vos actions ; parce que vous êtes rappelés en mémoire, vous serez pris par sa main.
      25 (21 : 30) Et toi, profane, méchant prince d'Israël, dont le jour est venu au temps de l'iniquité de la fin,
      26 (21 : 31) ainsi dit le Seigneur, l'Éternel : Ote la tiare, et enlève la couronne ; ce qui est ne sera plus. Élève ce qui est bas, et abaisse ce qui est élevé.
      27 (21 : 32) J'en ferai une ruine, une ruine, une ruine ! Ceci aussi ne sera plus, jusqu'à ce que vienne celui auquel appartient le juste jugement, et je le lui donnerai.
      28 (21 : 33) Et toi, fils d'homme, prophétise, et dis : Ainsi dit le Seigneur, l'Éternel, touchant les fils d'Ammon et touchant leur opprobre ; et tu diras : L'épée, l'épée est tirée, elle est fourbie pour la tuerie, pour dévorer, pour briller,
      29 (21 : 34) pendant qu'ils ont pour toi des visions de vanité et qu'ils devinent pour toi le mensonge, pour te jeter sur les cous des méchants qui sont tués, dont le jour est venu au temps de l'iniquité de la fin.
      30 (21 : 35) Remets-la dans son fourreau ! Je te jugerai au lieu où tu fus créé, au pays de ton origine.
      31 (21 : 36) Je verserai sur toi mon indignation, je soufflerai contre toi le feu de mon courroux, et je te livrerai en la main d'hommes brutaux, artisans de destruction.
      32 (21 : 37) Tu seras pour le feu, pour être dévoré ; ton sang sera au milieu du pays ; on ne se souviendra pas de toi ; car moi, l'Éternel, j'ai parlé.

      2 Corinthiens 7

      1 Ayant donc ces promesses, bien-aimés, Purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d'esprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu.
      2 Recevez-nous : nous n'avons fait tort à personne, nous n'avons ruiné personne, nous ne nous sommes enrichis aux dépens de personne.
      3 Je ne dis pas ceci pour vous condamner, car j'ai déjà dit que vous êtes dans nos coeurs à mourir ensemble et à vivre ensemble.
      4 Ma franchise est grande envers vous, je me glorifie grandement de vous ; je suis rempli de consolation ; ma joie surabonde au milieu de toute notre affliction.
      5 Car aussi, lorsque nous arrivâmes en Macédoine, notre chair n'eut aucun repos, mais nous fûmes affligés en toute manière : au dehors, des combats ; au dedans, des craintes.
      6 Mais celui qui console ceux qui sont abaissés, Dieu, nous a consolés par la venue de Tite,
      7 et non seulement par sa venue, mais aussi par la consolation dont il a été rempli à votre sujet, en nous racontant votre grand désir, vos larmes, votre affection ardente envers moi, de sorte que je me suis d'autant plus réjoui.
      8 Car si aussi je vous ai attristés par ma lettre, je n'en ai pas de regret, si même j'en ai eu du regret (car je vois que cette lettre vous a attristés, lors même que ce n'a été que pour un temps).
      9 Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez étés attristés, mais de ce que vous avez été attristés à repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin qu'en rien vous ne receviez de préjudice de notre part.
      10 Car la tristesse qui est selon Dieu opère une repentance à salut dont on n'a pas de regret, mais la tristesse du monde opère la mort.
      11 Car voici, ce fait même que vous avez été attristés selon Dieu, quel empressement il a produit en vous, mais quelles excuses, mais quelle indignation, mais quelle crainte, mais quel ardent désir, mais quel zèle, mais quelle vengeance : A tous égards, vous avez montré que vous êtes purs dans l'affaire.
      12 Ainsi, si même je vous ai écrit, ce n'a point été à cause de celui qui a fait le tort ni à cause de celui à qui on a fait tort, mais afin que le zèle que nous avons pour vous, vous fût manifesté devant Dieu.
      13 C'est pourquoi nous avons été consolés. Et nous nous sommes réjouis d'autant plus abondamment, dans notre consolation, de la joie de Tite, parce que son esprit a été récréé par vous tous.
      14 Parce que, si en quelque chose je me suis glorifié de vous auprès de lui, je n'en ai pas été confus ; mais comme nous vous avons dit toutes choses selon la vérité, ainsi aussi ce dont nous nous étions glorifiés auprès de Tite s'est trouvé vrai,
      15 et son affection se porte plus abondamment sur vous, quand il se souvient de l'obéissance de vous tous, comment vous l'avez reçu avec crainte et tremblement.
      16 Je me réjouis de ce qu'en toutes choses j'ai de la confiance à votre égard.
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