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La Bible en 1 an - Jour 261

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Versets relatifs

    • 2 Samuel 14

      1 Joab, dont la mère s’appelait Serouia, constata que le roi David était mieux disposé envers Absalom.
      2 Il fit alors venir de Técoa une femme habile et lui dit : « Tu vas faire semblant d’être en deuil : tu mettras des vêtements de deuil, tu ne te parfumeras pas, et tu te comporteras comme une femme qui pleure un mort depuis longtemps.
      3 Tu iras trouver le roi et tu lui diras ce que je vais t’indiquer. » Et Joab lui indiqua ce qu’elle devait dire.
      4 La femme s’adressa au roi ; se jetant le visage contre terre devant lui, elle s’écria : « Il faut que le roi vienne à mon secours ! » –
      5 « Que veux-tu ? » demanda le roi. « Ah, Majesté, répondit-elle, je suis veuve, mon mari est mort.
      6 J’avais deux fils ; ils se sont battus dans les champs et l’un a tué l’autre, car il n’y avait personne pour les séparer.
      7 Alors tous les membres du clan se sont dressés contre moi ; ils m’ont dit : “Livre-nous le meurtrier. Nous le ferons mourir pour venger le meurtre de son frère. – Et du même coup, nous supprimerons l’héritier. –” De cette manière, ils veulent anéantir le peu d’espérance qui me reste, et priver mon mari d’une descendance qui continue de porter son nom sur terre. »
      8 Le roi lui dit : « Rentre chez toi. Je vais donner des ordres à ton sujet. » –
      9 « Majesté, reprit la femme, quoi qu’il arrive, nous sommes prêts, ma famille et moi-même, à porter la responsabilité de cette affaire. Que cela ne retombe ni sur toi ni sur la royauté. » –
      10 « Si quelqu’un te fait des remarques, affirma le roi, tu n’as qu’à me l’amener ! Il ne recommencera plus à s’en prendre à toi ! »
      11 La femme lui dit encore : « Que le roi veuille me faire une promesse au nom du Seigneur son Dieu, afin que l’homme chargé de venger la mort de mon fils ne redouble pas les ravages en faisant mourir celui qui me reste. » – « Par le Seigneur vivant, déclara le roi, je te jure que pas un cheveu de ton fils ne tombera à terre. »
      12 La femme reprit : « Que le roi me permette de dire encore quelque chose. » – « Parle ! » lui dit-il.
      13 « Pourquoi as-tu agi ainsi contre l’intérêt du peuple de Dieu ? dit-elle. En parlant comme tu l’as fait tout à l’heure, tu t’es en quelque sorte déclaré coupable, puisque tu ne fais pas revenir Absalom du pays où il est exilé.
      14 Nous devons tous mourir un jour, et nous sommes alors comme de l’eau qu’on répand par terre et qu’on ne peut plus recueillir. Mais ce n’est pas le sort que Dieu envisage maintenant pour Absalom ; au contraire il a pris des dispositions pour que celui-ci ne reste pas banni loin de lui.
      15 Si je suis venue maintenant dire tout cela au roi, c’est que l’on m’avait fait peur. Je me suis donc dit : “Je parlerai au roi ; alors il fera peut-être ce que je lui propose,
      16 il acceptera de m’arracher à celui qui veut nous éliminer, mon fils et moi-même, du peuple que Dieu s’est choisi.”
      17 En effet, Majesté, je pensais ceci : “Ce que le roi dira contribuera certainement à calmer les esprits. Car le roi est comme un ange de Dieu, il sait discerner le bien et le mal.” Que le Seigneur ton Dieu soit donc avec toi ! »
      18 Le roi dit à la femme : « Je vais te poser une question et tu me répondras sans rien cacher. » – « Que le roi daigne parler ! » répondit la femme.
      19 Le roi demanda : « N’est-ce pas Joab qui a combiné tout cela avec toi ? » – « Aussi vrai que le roi est vivant, c’est la vérité même ! Ton serviteur Joab m’a effectivement dicté toutes les paroles que je devais dire.
      20 Il a agi pour retourner la situation. Mais toi, tu comprends tout ce qui se passe sur terre, car tu es aussi sage que l’ange de Dieu. »
      21 Le roi alla parler à Joab : « J’ai décidé d’agir selon ta suggestion, dit-il. Va chercher le jeune Absalom et ramène-le ici. »
      22 Joab se jeta le visage contre terre devant le roi et le remercia en ces mots : « Je sais maintenant que le roi m’a conservé sa bienveillance, puisqu’il accepte de faire ce que j’ai proposé. »
      23 Joab se releva et partit pour Guéchour. Il en ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Le roi déclara : « Qu’il retourne chez lui ! Qu’il ne vienne pas se présenter devant moi ! » Alors Absalom se rendit chez lui, sans avoir vu le roi.
      25 Dans tout Israël, il n’y avait personne d’aussi beau, d’aussi admiré qu’Absalom : de la plante des pieds au sommet de la tête, on ne trouvait aucun défaut en lui.
      26 A la fin de chaque année, il se coupait les cheveux, parce qu’ils devenaient trop lourds. Il pesait alors sa chevelure : elle faisait plus de deux kilos, selon les poids officiels du roi.
      27 Absalom eut trois fils et une fille. La fille s’appelait Tamar, et elle était d’une grande beauté.
      28 Absalom demeura deux ans à Jérusalem, sans être admis chez le roi.
      29 Un jour, il fit appeler Joab, pour l’envoyer auprès du roi, mais Joab refusa de venir chez lui. Une seconde fois, Absalom lui envoya quelqu’un, mais de nouveau Joab refusa.
      30 Alors Absalom dit à ses domestiques : « Vous voyez le champ d’orge qui appartient à Joab, à côté du mien. Allez y mettre le feu ! » Les domestiques exécutèrent son ordre.
      31 Aussitôt, Joab se rendit chez Absalom et lui demanda : « Pourquoi tes domestiques ont-ils mis le feu à mon champ ? » –
      32 « Parce que je t’avais demandé de venir ici et que tu as refusé, dit Absalom. Je voulais t’envoyer chez le roi avec le message suivant : “A quoi bon être revenu de Guéchour ? Il vaudrait mieux pour moi y être encore !” Maintenant, je veux être admis chez le roi. Et si je suis coupable, qu’il me fasse mourir ! »
      33 Joab alla communiquer au roi le message d’Absalom. Le roi fit appeler Absalom, qui accourut et se jeta le visage contre terre devant lui. Alors le roi l’embrassa.

      Ezéchiel 21

      1 Le Seigneur m’adressa la parole :
      2 « Toi, l’homme, tourne ton regard vers le sud du pays, déverse de ma part des menaces contre les habitants de la forêt du sud.
      3 Tu leur diras d’écouter ces paroles que moi, le Seigneur Dieu, je prononce contre la forêt du sud : Je vais allumer un incendie qui consumera tous tes arbres, qu’ils soient verdoyants ou desséchés. Rien ne pourra éteindre ses flammes, il se répandra du sud au nord et tout le monde subira ses brûlures.
      4 Chacun verra que c’est moi, le Seigneur, qui l’ai allumé, et rien ne pourra l’éteindre. »
      5 Je répondis : « Ah, Seigneur Dieu, on se plaint déjà de moi en disant : “Il ne parle que par énigmes.” »
      6 Le Seigneur m’adressa encore la parole :
      7 « Toi, l’homme, tourne ton regard vers la ville de Jérusalem, déverse tes menaces contre les sanctuaires, parle de ma part contre le pays d’Israël.
      8 Révèle aux Israélites que moi, le Seigneur, je leur déclare ceci : “Je vais intervenir contre vous, je vais tirer mon épée de son fourreau et vous tuer tous, les justes comme les méchants.
      9 C’est pour vous supprimer tous que je brandirai mon épée contre chacun de vous, depuis le sud jusqu’au nord.
      10 Tout le monde saura que moi, le Seigneur, j’ai retiré mon épée de son fourreau. Je ne l’y remettrai plus.”
      11 Quant à toi, l’homme, courbe-toi sous le poids du désespoir et gémis aux yeux de tous.
      12 On te demandera pourquoi tu gémis et tu répondras : “J’ai appris une mauvaise nouvelle, elle va se réaliser. Les cœurs seront brisés, les mains pendront sans force, les courages faibliront, les genoux s’entrechoqueront. Nous y voilà ! Cela se réalise maintenant, déclare le Seigneur Dieu.” »
      13 Le Seigneur m’adressa de nouveau la parole :
      14 « Toi, l’homme, sois prophète. Révèle aux gens ce que je leur déclare, moi, le Seigneur : Voici une épée, une épée aiguisée et polie.
      15 C’est pour un massacre qu’elle a été aiguisée, elle a été polie au point de lancer des éclairs.
      16 Je l’ai donnée à fourbir pour qu’elle puisse être brandie, elle est affûtée et nettoyée pour être remise au tueur.
      17 Pousse des cris de détresse, l’homme ! Cette épée est dirigée contre mon peuple, et contre tous les princes qui règnent en Israël et qui seront massacrés en même temps que lui. Frappe-toi la poitrine de désespoir.
      18 C’est une dure épreuve, je l’affirme, moi, le Seigneur Dieu.
      19 Quant à toi, l’homme, sois prophète. Frappe dans tes mains, une fois, deux fois, trois fois, car c’est l’épée de la mort, l’épée de la grande tuerie qui menace de partout.
      20 Elle brise le courage de chacun, fait chanceler tout le monde. Devant chaque porte, j’ai placé l’épée du massacre, étincelante comme l’éclair, prête à tuer.
      21 Frappe à droite, frappe à gauche, épée tranchante, Tourne ta pointe dans toutes les directions !
      22 A mon tour, je vais frapper du poing et donner libre cours à ma colère. C’est moi, le Seigneur, qui vous parle. »
      23 Le Seigneur m’adressa la parole :
      24 « Quant à toi, l’homme, trace deux routes par lesquelles le roi de Babylone pourra venir avec son épée. Fais-les partir toutes les deux du même pays. Au départ de chacune d’elles, indique par un signe la ville à laquelle elle mène.
      25 Une des routes conduira l’armée de Babylone à la ville ammonite de Rabba et l’autre à la ville fortifiée de Jérusalem, en Juda.
      26 Le roi de Babylone s’arrête au point de départ des deux routes, à la bifurcation, pour consulter le sort. Il lance les flèches en l’air, interroge les idoles et examine des foies d’animaux.
      27 A sa droite est tombée la flèche qui désigne Jérusalem. Il poussera des cris de guerre et lancera le signal d’attaque. Il placera des machines de guerre contre les portes de la ville, il élèvera des remblais et creusera des tranchées.
      28 Les gens de Jérusalem estiment que cette décision du sort est sans conséquence puisqu’ils sont protégés par un serment. Mais le roi de Babylone leur rappelle leur infidélité et les avertit qu’ils seront emmenés en captivité.
      29 C’est pourquoi, je leur déclare ceci, moi, le Seigneur Dieu : Vous me remettez sans cesse vos fautes en mémoire par votre désobéissance manifeste, dans toutes vos actions vous vous montrez coupables. Eh bien, puisque vous ne vous êtes pas fait oublier, vous tomberez au pouvoir de l’ennemi !
      30 « Quant à toi, prince qui règnes en Israël, tu n’es qu’un criminel infâme. Le moment vient où ta conduite fautive prendra fin.
      31 Voici ce que je déclare, moi, le Seigneur Dieu : Tu seras privé de ton insigne royal, on ôtera ta couronne. La situation a tourné ! Les humbles occuperont une place élevée, les puissants seront abaissés.
      32 Des ruines, rien que des ruines ! Je transformerai Jérusalem en ruines. La ville sera entièrement détruite, mais pas avant la venue de celui auquel j’aurai remis le pouvoir d’intervenir contre elle. »

      2 Corinthiens 7

      1 Toutes ces promesses sont valables pour nous, mes chers amis. C’est pourquoi, purifions-nous de tout ce qui salit le corps ou l’âme et efforçons-nous d’être parfaitement saints en vivant dans le respect de Dieu.
      2 Faites-nous une place dans votre cœur ! Nous n’avons causé de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons exploité personne.
      3 Je ne dis pas cela pour vous condamner. En effet, comme je l’ai déjà affirmé, vous nous êtes si chers que nous sommes unis pour la vie ou pour la mort.
      4 J’ai une grande confiance en vous, je suis très fier de vous. Dans toutes nos détresses, je demeure plein de courage et je déborde de joie.
      5 En fait, même à notre arrivée en Macédoine, nous n’avons connu aucun répit. Nous avons rencontré toutes sortes de difficultés : des conflits autour de nous, des craintes au-dedans de nous.
      6 Mais Dieu, qui relève le courage de ceux qui sont abattus, nous a réconfortés par l’arrivée de Tite.
      7 Et ce n’est pas seulement son arrivée qui a produit cet effet, mais encore son rapport sur la façon dont vous l’avez lui-même réconforté. Il nous a parlé de votre désir de me revoir, de votre tristesse, de votre zèle à me défendre. Et voilà pourquoi ma joie en est d’autant plus grande.
      8 En effet, même si la lettre que je vous ai écrite vous a attristés, je ne le regrette pas maintenant. J’ai pu le regretter quand j’ai constaté que cette lettre vous avait attristés momentanément.
      9 Mais maintenant je me réjouis, non pas de vous avoir attristés, mais de ce que votre tristesse vous a fait changer de comportement. Cette tristesse était telle que Dieu la voulait, si bien que nous ne vous avons causé aucun tort.
      10 Car la tristesse conforme au plan de Dieu produit un changement de comportement qui conduit au salut, sans qu’on ait à le regretter. Mais la tristesse causée par les soucis de ce monde produit la mort.
      11 Voyez maintenant les résultats de votre tristesse selon Dieu : quelle bonne volonté de votre part, quel empressement à présenter votre défense ! Quelle indignation, quelle crainte, quel désir de me revoir, quel zèle, quelle ardeur à punir le mal ! Vous avez prouvé de toutes les manières que vous étiez innocents dans cette affaire.
      12 Si donc je vous ai écrit, ce n’était ni à cause de celui qui a commis le mal, ni à cause de celui qui l’a subi. Mais c’était pour que vous vous rendiez clairement compte, devant Dieu, du dévouement que vous avez pour nous.
      13 C’est pourquoi votre réaction nous a réconfortés. Nous n’avons pas seulement reçu du réconfort ; nous avons ressenti une joie bien plus grande encore en voyant combien Tite était heureux de la façon dont vous tous l’avez rassuré.
      14 Si je me suis un peu vanté à votre sujet auprès de lui, vous ne m’avez pas déçu. Mais, de même que nous vous avons toujours dit la vérité, de même l’éloge que nous avons fait de vous auprès de Tite s’est révélé justifié.
      15 Et ainsi, son affection pour vous est encore plus grande lorsqu’il se rappelle comment vous avez tous obéi et comment vous l’avez accueilli humblement, avec respect.
      16 Je me réjouis de pouvoir compter sur vous en tout.
    • 2 Samuel 14

      1 Joab, fils de Tserouya, remarqua que le roi était de nouveau disposé favorablement envers Absalom.
      2 Il fit venir de Teqoa une femme habile à laquelle il dit : —Fais semblant d’être en deuil, je te prie, revêts-toi d’habits de deuil, ne te parfume pas d’huile odorante, aie bien l’air d’une femme qui depuis longtemps porte le deuil d’un mort.
      3 Puis tu te présenteras devant le roi et tu lui répéteras ce que je vais te dire. Joab lui indiqua exactement ce qu’elle devait dire au roi.
      4 La femme de Teqoa alla parler au roi ; elle s’inclina face contre terre, pour se prosterner, et s’écria : —Viens à mon secours, ô roi !
      5 —Que veux-tu ? lui demanda le roi. —Hélas ! dit-elle, je suis veuve ; mon mari est mort,
      6 et ta servante avait deux fils. Ils se sont disputés dans les champs, il n’y avait personne pour les séparer, si bien que l’un a frappé l’autre et l’a tué.
      7 Maintenant, toute ma famille a pris parti contre ta servante, et ils m’ont demandé : « Livre celui qui a frappé son frère. Nous le mettrons à mort pour le meurtre de son frère. Ainsi, nous supprimerons du même coup l’héritier ! » De cette manière, ils éteindraient la dernière lueur d’espoir qui me reste, et le nom et la postérité de mon mari disparaîtraient de la terre.
      8 Le roi dit à la femme : —Retourne chez toi ; je donnerai des ordres à ton sujet.
      9 La femme de Teqoa lui répondit : —Mon seigneur le roi ! Que la faute retombe sur moi et sur mon groupe familial et que le roi et son trône soient hors de cause.
      10 Le roi lui dit : —Si quelqu’un te fait des remarques à ce sujet, amène-le vers moi et il te laissera tranquille.
      11 La femme répliqua : —Que sa majesté veuille prendre cet engagement au nom de l’Eternel son Dieu, pour que l’homme chargé de punir la mort de mon fils n’aggrave pas encore le malheur en faisant mourir celui qui me reste. Le roi dit : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant, il ne tombera pas à terre un cheveu de la tête de ton fils !
      12 La femme reprit : —Permettras-tu à ta servante de dire encore quelque chose à mon seigneur le roi ? —Parle ! lui dit-il.
      13 Et la femme ajouta : —Pourquoi alors as-tu de telles pensées à l’égard du peuple de Dieu ? Car en prononçant cette sentence tout à l’heure, le roi a reconnu qu’il avait tort de ne pas faire revenir celui qu’il a exilé.
      14 Nous devons tous mourir, notre vie est comme de l’eau répandue sur le sol et qu’on ne peut plus recueillir si Dieu n’en assure l’être. Mais son dessein n’est pas de tenir loin de lui l’exilé.
      15 Maintenant, si je suis venue parler ainsi au roi mon seigneur, c’est parce que l’état du peuple m’a fait peur. Alors ta servante s’est dit : « Je vais parler au roi. Peut-être le roi suivra-t-il le conseil de son humble servante.
      16 Peut-être consentira-t-il à protéger sa servante contre l’homme qui voudrait nous supprimer, moi et mon fils, du peuple que Dieu s’est choisi pour qu’il lui appartienne. »
      17 Oui, je me suis dit que la parole du roi mon seigneur serait une parole d’apaisement, car mon seigneur le roi est comme un *ange de Dieu pour discerner le bien et le mal. Que l’Eternel ton Dieu soit donc avec toi.
      18 Le roi dit alors à la femme : —Je vais te poser à mon tour une question. Promets-moi de me répondre sans rien me cacher. La femme lui dit : —Que le roi mon seigneur parle !
      19 Le roi reprit : —Ne serait-ce pas Joab qui est derrière tout cela ? La femme répondit : —Aussi vrai que tu es vivant, ô roi mon seigneur, on ne peut s’écarter ni à droite ni à gauche de tout ce que dit mon seigneur le roi. C’est bien ton serviteur Joab qui m’a chargée de te parler, c’est lui qui a indiqué à ta servante tout ce qu’elle devait dire.
      20 Si ton serviteur Joab a agi ainsi, c’est pour donner à cette affaire une autre tournure. Mais mon seigneur possède la sagesse d’un ange de Dieu pour connaître tout ce qui se passe dans le pays.
      21 Le roi alla donc parler à Joab et lui dit : —J’ai décidé d’agir comme tu me l’as suggéré : Va chercher le jeune homme Absalom et ramène-le ici !
      22 Joab s’inclina face contre terre pour se prosterner et dit au roi : —Dieu te bénisse, Majesté. Maintenant, je sais que tu es bien disposé à mon égard, ô roi, mon seigneur, puisque le roi accepte de faire ce que son serviteur lui a suggéré.
      23 Joab se releva et partit pour Guechour d’où il ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Le roi ordonna qu’il se retire dans sa maison et ne paraisse pas en sa présence. Absalom se confina donc chez lui et il ne parut pas en présence du roi.
      25 Dans tout Israël il n’y avait personne qui fût autant admiré pour sa beauté qu’Absalom ; de la plante du pied au sommet de la tête, il était sans défaut.
      26 Chaque année, il se rasait la tête, car sa chevelure devenait trop pesante. Lorsqu’on lui coupait les cheveux, on les pesait : il y en avait près de deux kilos et demi selon les poids officiels du roi.
      27 Absalom eut trois fils et une fille nommée Tamar qui devint une très belle femme.
      28 Absalom resta deux ans à Jérusalem sans paraître en présence du roi.
      29 Après ce temps, il fit appeler Joab pour lui demander de parler au roi ; mais Joab refusa de venir chez lui. Absalom revint à la charge une seconde fois, mais Joab refusa de nouveau.
      30 Alors Absalom dit à ses serviteurs : —Vous voyez le champ de Joab à côté du mien, il y a de l’orge ; allez y mettre le feu ! Les serviteurs d’Absalom exécutèrent ses ordres.
      31 Alors, Joab se rendit chez Absalom et lui demanda pourquoi ses serviteurs avaient mis le feu à son champ.
      32 Absalom lui répondit : —Je t’avais demandé de venir et tu as refusé. Je voulais t’envoyer chez le roi pour lui demander : « Pourquoi m’as-tu fait revenir de Guechour ? J’aurais mieux fait d’y rester. » Maintenant, je voudrais être reçu par le roi ; et si je suis coupable, eh bien, qu’il me fasse mourir !
      33 Joab se rendit chez le roi et lui rapporta les paroles de son fils. Alors le roi fit appeler Absalom. Celui-ci se rendit auprès de lui et se prosterna la face contre terre devant lui et le roi l’embrassa.

      Ezéchiel 21

      1 L’Eternel m’adressa la parole en ces termes :
      2 —Fils d’homme, tourne-toi vers le sud, profère tes menaces contre les pays du midi et adresse ta prophétie contre la forêt du *Néguev.
      3 Dis à la forêt du Néguev : « Ecoute donc la parole de l’Eternel. Voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : Moi, je vais allumer un feu chez toi, ce feu dévorera chez toi tout arbre vert, tout arbre sec. Et cette flamme ardente ne s’éteindra pas avant que tout le monde ne soit brûlé par elle, du midi jusqu’au nord.
      4 Et tout le monde verra que c’est bien moi, l’Eternel, qui l’ai allumée : elle ne s’éteindra pas. »
      5 Alors je m’écriai : —Ah ! Seigneur Eternel, ils disent à mon sujet : « Il ne fait que débiter des paraboles ! »
      6 Alors l’Eternel m’adressa la parole en ces termes :
      7 —Fils d’homme, tourne-toi en direction de Jérusalem, profère tes menaces contre les sanctuaires et va prophétiser contre le pays d’Israël.
      8 Dis au pays d’Israël : « Voici ce que dit l’Eternel : Je vais m’en prendre à toi, je tirerai de son fourreau mon épée et j’extirperai les justes du milieu de toi, ainsi que les *méchants.
      9 C’est pour exterminer les justes ainsi que les méchants que je dégainerai l’épée de son fourreau, pour frapper tout le monde, du midi jusqu’au nord.
      10 Alors tout le monde saura que c’est moi, l’Eternel, qui ai dégainé mon épée de son fourreau, et elle n’y rentrera plus. »
      11 Et toi, fils d’homme, va pousser des gémissements. Le cœur brisé, oui, pousse sous leurs yeux d’amers gémissements.
      12 Et s’ils viennent te dire : « Pourquoi donc gémis-tu ? » voici : tu répondras : « C’est à cause d’une nouvelle qui va venir : tous les cœurs vont perdre courage, tous les bras faibliront, tous les esprits se troubleront, tous les genoux flageoleront. Oui, elle vient cette nouvelle, elle va se réaliser, c’est là ce que déclare le Seigneur, l’Eternel. »
      13 L’Eternel m’adressa la parole en ces termes :
      14 « Fils d’homme, prophétise. Dis : “Ainsi parle l’Eternel : L’épée, l’épée est aiguisée, elle est polie.
      15 Si elle est aiguisée, c’est en vue d’un massacre et elle est bien polie pour lancer des éclairs. Peut-on se réjouir du sceptre de mon fils ? L’épée méprise un tel morceau de bois !
      16 L’Eternel donne l’épée à polir, il la donne à brandir, l’épée est aiguisée, elle est fourbie et l’on peut la remettre aux mains du destructeur.
      17 Fils d’homme, crie et hurle, car c’est contre mon peuple que l’épée est tirée, et contre tous les princes d’Israël qui sont voués au glaive, avec mon peuple. Alors frappe-toi la poitrine
      18 car c’est l’épreuve. Et qu’arrivera-t-il si le sceptre du roi que cette épée méprise venait à disparaître ? C’est là ce que déclare le Seigneur, l’Eternel.”
      19 « Fils d’homme, prophétise et frappe des deux mains, car l’épée frappera à deux reprises, et même à trois. C’est une épée qui tue, un glaive meurtrier, auteur d’un grand massacre, et qui encercle ses victimes.
      20 Pour que le cœur leur manque et que beaucoup défaillent, j’ai mis en poste aux portes de toutes les villes, l’épée pour le carnage. Oui, elle est faite pour lancer des éclairs, et elle est aiguisée pour le massacre.
      21 Du tranchant, frappe à droite et frappe à gauche, frappe de tous côtés.
      22 « Et moi aussi, je vais frapper une main contre l’autre et donner libre cours à mon indignation. Moi, l’Eternel, je vous le dis. »
      23 L’Eternel m’adressa la parole et me dit :
      24 —Toi, fils d’homme, trace deux chemins que pourra emprunter l’épée du roi de Babylone, deux chemins partant d’un même pays. A l’entrée de chaque chemin, tu placeras un panneau indiquant la direction d’une ville.
      25 Tu traceras un chemin pour l’épée jusqu’à Rabba, la ville des Ammonites, et l’autre jusqu’à Jérusalem, la ville fortifiée, en Juda,
      26 car le roi de Babylone se tient au carrefour d’où partent les deux chemins pour interroger le sort : il tire au sort avec des flèches, il consulte les idoles domestiques, il examine le foie d’animaux.
      27 Dans sa main droite, le sort est tombé sur Jérusalem : Dresse les béliers, lance le cri de guerre pour appeler au carnage, place des béliers contre les portes, élève des terrasses de siège, construis des terrassements !
      28 Les habitants de Jérusalem ne voient en cela que de faux présages, puisqu’on s’est engagé envers eux par des serments. Mais le roi de Babylone leur rappellera leur crime, de sorte qu’ils seront pris.
      29 C’est pourquoi, voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : « Puisque vous m’avez rappelé le souvenir de vos fautes et que vous avez montré à nu vos péchés et manifesté vos crimes dans toutes vos actions, parce que vous avez ainsi attiré l’attention sur vous, vous serez pris.
      30 Quant à toi, prince d’Israël infidèle et méchant, l’heure va sonner pour la fin de tes crimes.
      31 Voici ce que dit le Seigneur, l’Eternel : Qu’on lui ôte le turban ! Qu’on lui enlève la couronne ! Ce qui est ne sera plus. Ce qui est abaissé sera exalté et ce qui est élevé sera abaissé.
      32 Des ruines, des ruines ! J’en ferai des ruines comme jamais il n’y en a eu, et ce, jusqu’à ce que vienne celui à qui appartient le gouvernement et à qui je le remettrai. »

      2 Corinthiens 7

      1 Mes amis, puisque nous possédons ce qui nous a été promis en ces termes, *purifions-nous de tout ce qui corrompt le corps et l’esprit, pour mener ainsi une vie pleinement sainte en révérant Dieu.
      2 Faites-nous une place dans votre cœur ! Nous n’avons causé de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons exploité personne.
      3 En parlant ainsi, je n’entends nullement vous condamner. Je vous l’ai déjà dit : nous vous portons dans notre cœur à la vie et à la mort.
      4 Grande est mon assurance quand je parle de vous, grande est ma fierté à votre sujet. J’ai été pleinement réconforté, je déborde de joie dans toutes nos détresses.
      5 En effet, à notre arrivée en *Macédoine, nous n’avons pas eu un instant de repos, nous avons connu toutes sortes de détresses : conflits au-dehors, craintes au-dedans.
      6 Mais Dieu, qui réconforte ceux qui sont abattus, nous a réconfortés par l’arrivée de *Tite.
      7 Ce n’est pas seulement sa venue qui nous a réconfortés, mais aussi le réconfort qu’il avait reçu de vous. Il nous a fait part de votre ardent désir de me revoir, de votre profonde tristesse, de votre dévouement à mon égard. Et tout cela n’a fait qu’augmenter ma joie.
      8 C’est pourquoi, si je vous ai causé de la peine par ma précédente lettre, je ne le regrette pas. Certes, je l’ai d’abord regretté en voyant combien elle vous a attristés sur le moment.
      9 Mais maintenant je me réjouis, non pas de votre tristesse, mais de ce que cette tristesse vous ait amenés à changer d’attitude. Car la tristesse que vous avez éprouvée était bonne aux yeux de Dieu, si bien qu’en fait nous ne vous avons causé aucun tort.
      10 En effet, la tristesse qui est bonne aux yeux de Dieu produit un changement d’attitude qui conduit au salut et qu’on ne regrette pas. La tristesse du monde, elle, produit la mort.
      11 Cette tristesse qui est bonne aux yeux de Dieu, voyez quel empressement elle a produit en vous : quelles excuses vous avez présentées, quelle indignation vous avez manifestée, et quelle crainte, quel ardent désir de me revoir, quel zèle, quelle détermination à punir le mal ! Par toute votre attitude, vous avez prouvé que vous étiez innocents en cette affaire.
      12 Bref, si je vous ai écrit, ce n’était pas à cause de celui qui a commis l’offense ni à cause de celui qui l’a subie, mais c’était pour que votre empressement pour nous soit manifesté devant Dieu parmi vous.
      13 C’est pourquoi votre réaction nous a réconfortés. A ce réconfort s’est ajoutée une joie bien plus vive encore en voyant combien Tite était heureux à cause de la manière dont vous avez apaisé ses craintes.
      14 Ainsi, si je lui ai parlé de vous avec quelque fierté, je n’ai pas eu à en rougir, car l’éloge que je lui ai fait de vous s’est révélé conforme à la vérité, exactement comme tout ce que nous avons pu vous dire.
      15 Aussi redouble-t-il d’affection pour vous quand il se rappelle votre obéissance à vous tous, et avec quels égards et quel respect vous l’avez accueilli.
      16 Je suis heureux de pouvoir compter sur vous en toutes choses.
    • 2 Samuel 14

      1 Joab, fils de Tseruja, s'aperçut que le cœur du roi était bien disposé envers Absalom.
      2 Il envoya chercher à Tekoa une femme rusée, à qui il dit : « Prends une attitude de deuil : mets des habits de deuil, ne te parfume pas, sois pareille à une femme qui pleure depuis longtemps un mort.
      3 Tu iras trouver le roi et voici ce que tu lui diras. » Et Joab lui précisa ce qu'elle devait dire.
      4 La femme de Tekoa alla parler au roi. Elle tomba le visage contre terre et se prosterna, puis elle dit : « Roi, sauve-moi ! »
      5 Le roi lui demanda : « Qu'as-tu ? » Elle répondit : « Hélas ! Je suis veuve, mon mari est mort !
      6 Moi, ta servante, j’avais deux fils. Ils se sont tous les deux disputés dans les champs et il n'y avait personne pour les séparer. L'un des deux a frappé l'autre à mort.
      7 Le clan tout entier s'est dressé contre ta servante en disant : ‘Livre-nous celui qui a tué son frère ! Nous voulons le faire mourir pour l’assassinat de son frère. Nous voulons le détruire, même s’il est l'héritier !’Ils éteindraient ainsi le seul tison qui me reste pour ne laisser à mon mari ni nom ni survivant à la surface de la terre. »
      8 Le roi dit à la femme : « Retourne chez toi. Je donnerai des ordres à ton sujet. »
      9 La femme de Tekoa dit au roi : « Mon seigneur le roi, c'est sur moi et sur ma famille que la faute doit retomber. Le roi et son trône en sont innocents. »
      10 Le roi dit : « Si quelqu'un parle contre toi, amène-le-moi, et il ne te touchera plus. »
      11 Elle dit : « Que le roi se souvienne de l'Eternel, ton Dieu, afin que le vengeur du sang n'augmente pas ma ruine et qu'on ne détruise pas mon fils ! » Il répondit : « L'Eternel est vivant ! Pas un cheveu de ton fils ne tombera à terre. »
      12 La femme dit : « Permets que ta servante dise un mot à mon seigneur le roi. » Il dit : « Parle. »
      13 La femme dit : « Pourquoi as-tu eu de telles pensées contre le peuple de Dieu ? Il découle des paroles mêmes du roi que le roi est comme coupable en ne faisant pas revenir celui qu'il a chassé.
      14 Il nous faudra tous mourir, et nous serons pareils à de l’eau versée par terre et qui ne se rassemble plus. Dieu ne relève pas un mort, mais il désire que le fugitif ne reste pas exclu de sa présence.
      15 Maintenant, si je suis venue dire ces choses au roi mon seigneur, c'est que le peuple m'a fait peur. Et moi ta servante, je me suis dit : ‘Je veux parler au roi. Peut-être le roi fera-t-il ce que dira sa servante.
      16 Oui, le roi écoutera sa servante pour la délivrer de ceux qui cherchent à nous éliminer, mon fils et moi, du peuple de Dieu.’
      17 Moi ta servante, j’ai dit : ‘Que la parole de mon seigneur le roi me donne le repos. En effet, mon seigneur le roi est comme un messager de Dieu pour distinguer le bien et le mal. Et que l'Eternel, ton Dieu, soit avec toi !’ »
      18 Le roi répondit à la femme : « Ne me cache rien dans ce que je vais te demander. » La femme dit : « Que mon seigneur le roi parle ! »
      19 Le roi dit alors : « Joab n’a-t-il pas manigancé tout cela avec toi ? » La femme répondit : « Aussi vrai que ton âme est vivante, roi mon seigneur, la réalité correspond bien à tout ce que dit mon seigneur le roi. C'est en effet ton serviteur Joab qui m'a donné des ordres et qui m’a précisé à moi, ta servante, tout ce que je devais dire.
      20 C'est pour présenter les choses d’une autre manière que ton serviteur Joab a fait cela. Mais mon seigneur est aussi sage qu'un ange de Dieu pour connaître tout ce qui se passe sur la terre. »
      21 Le roi dit à Joab : « Je veux bien agir comme tu l’as dit. Vas-y donc, ramène le jeune Absalom. »
      22 Joab tomba le visage contre terre et se prosterna. Il bénit le roi, puis il dit : « Moi ton serviteur, je sais aujourd'hui que j'ai trouvé grâce à tes yeux, roi mon seigneur, puisque tu agis conformément à ce que j’ai dit. »
      23 Joab se leva et partit pour Gueshur, et il ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Mais le roi dit : « Qu'il se retire chez lui ! Il ne sera pas admis en ma présence. » Absalom se retira chez lui, et il ne fut jamais admis dans la présence du roi.
      25 Il n'y avait dans tout Israël aucun homme aussi réputé qu'Absalom pour sa beauté. Depuis la plante du pied jusqu'au sommet de la tête, il ne présentait aucun défaut.
      26 Il se rasait chaque année la tête, parce que sa chevelure était trop lourde pour lui. Lorsqu’il le faisait, les cheveux de sa tête pesaient environ 2 kilos et demi d’après la valeur étalon royale.
      27 Absalom eut trois fils ainsi qu’une fille du nom de Tamar. C’était une belle femme.
      28 Absalom habita 2 ans à Jérusalem sans être admis dans la présence du roi.
      29 Il fit appeler Joab pour l'envoyer vers le roi, mais celui-ci refusa de venir vers lui. Il le fit appeler une deuxième fois et Joab ne voulut pas venir.
      30 Absalom dit alors à ses serviteurs : « Voyez le champ de Joab ! Il est à côté du mien et il y a de l'orge. Allez y mettre le feu. » Et les serviteurs d'Absalom mirent le feu au champ.
      31 Joab se leva et alla trouver Absalom chez lui. Il lui dit : « Pourquoi tes serviteurs ont-ils mis le feu au champ qui m'appartient ? »
      32 Absalom répondit à Joab : « Eh bien ! Je t'avais fait dire de venir ici. Je voulais t’envoyer vers le roi, afin que tu lui dises : ‘Pourquoi suis-je revenu de Gueshur ? Il vaudrait mieux pour moi que j'y sois encore. Je désire maintenant être admis dans la présence du roi ou, si je suis coupable de quelque chose, qu'il me fasse mourir.’ »
      33 Joab alla vers le roi et lui rapporta cela. Le roi appela Absalom, qui vint vers lui et se prosterna le visage contre terre en sa présence. Et le roi embrassa Absalom.

      Ezéchiel 21

      1 La parole de l'Eternel m’a été adressée :
      2 « Fils de l’homme, tourne ton visage vers la droite et interpelle le sud ! Prophétise à l’intention de la forêt qui est dans la région du Néguev !
      3 Tu diras à la forêt du Néguev : ‘Ecoute la parole de l'Eternel ! Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : Je vais allumer un feu à l’intérieur de toi, et il dévorera tout arbre vert et tout arbre sec. Cet incendie ne s'éteindra pas et tous les visages en porteront les cicatrices, du sud au nord.’
      4 Tous comprendront alors que c’est moi, l'Eternel, qui ai allumé ce feu. Il ne s'éteindra pas. »
      5 J’ai dit : « Ah ! Seigneur Eternel ! Eux, ils disent de moi : ‘Ne raconte-t-il pas des histoires ?’ »
      6 La parole de l'Eternel m’a été adressée :
      7 « Fils de l’homme, tourne ton visage vers Jérusalem et interpelle les lieux saints ! Prophétise à l’intention du territoire d'Israël !
      8 Tu diras au territoire d'Israël : ‘Voici ce que dit l'Eternel : Je m’en prends à toi. Je tirerai mon épée de son fourreau et j’éliminerai de chez toi le juste et le méchant.
      9 Puisque je veux éliminer de chez toi le juste et le méchant, mon épée sortira de son fourreau pour les frapper tous, du sud au nord.’
      10 Tous reconnaîtront alors que c’est moi, l'Eternel, qui ai tiré mon épée de son fourreau. Elle n'y rentrera plus.
      11 » Quant à toi, fils de l’homme, gémis ! Plié en deux et rempli d’amertume, gémis sous leurs yeux !
      12 S'ils te demandent : ‘Pourquoi gémis-tu ?’tu répondras : ‘A cause d’une nouvelle qui arrive. Le courage fondra, tous baisseront les bras, tous les esprits seront défaillants, tous auront les genoux qui flanchent. La voici qui arrive, elle est là ! déclare le Seigneur, l'Eternel.’ »
      13 La parole de l'Eternel m’a été adressée :
      14 « Fils de l’homme, prophétise ! Tu diras : ‘Voici ce que dit le Seigneur.’Annonce l'épée, l'épée ! Elle est aiguisée, elle est bien polie.
      15 C'est pour massacrer qu'elle est aiguisée, c'est pour étinceler qu'elle est polie. Comment pourrions-nous nous réjouir du sceptre de mon fils ? L’épée méprise tout ce qui est en bois.
      16 On l'a donnée à polir pour qu’elle soit prête à l’emploi. Elle est aiguisée, l'épée, elle est polie pour armer la main du tueur.
      17 » Crie et lamente-toi, fils de l’homme, car elle est utilisée contre mon peuple, contre tous les princes d'Israël : ils sont livrés à l'épée avec mon peuple. Frappe-toi donc la cuisse !
      18 Oui, c’est la mise à l'épreuve ! Et que se passera-t-il, si même le sceptre méprisé n'est plus là ? déclare le Seigneur, l'Eternel.
      19 » Quant à toi, fils de l’homme, prophétise ! Frappe des mains et les coups d’épée redoubleront, tripleront ! C'est l'épée du carnage, l'épée du grand carnage, l'épée qui doit les poursuivre
      20 pour que les cœurs se liquéfient, que les chutes se multiplient. » A toutes leurs portes, je les menace de l’épée. Ah ! elle est faite pour étinceler, elle est aiguisée pour massacrer.
      21 Rassemble tes forces, tourne-toi à droite ! Replace-toi, tourne-toi à gauche ! Fais face de tous les côtés !
      22 Moi aussi, je frapperai des mains et j'assouvirai ma fureur. C'est moi, l'Eternel, qui ai parlé. »
      23 La parole de l'Eternel m’a été adressée :
      24 « Et toi, fils de l’homme, trace deux chemins que pourra emprunter l'épée du roi de Babylone. Tous les deux doivent sortir du même pays. Au début des chemins, place un panneau qui signale la ville où ils conduisent.
      25 Tu traceras l'un des chemins pour que l'épée arrive à Rabba, la capitale des Ammonites, et l'autre pour qu'elle arrive en Juda, à Jérusalem, la ville fortifiée.
      26 En effet, le roi de Babylone se tient au carrefour, au début des deux chemins, pour faire des prédictions : il secoue les flèches, il interroge les théraphim, il examine le foie.
      27 Dans sa main droite se trouve le sort qui désigne Jérusalem : on devra y placer des machines de guerre, commander la tuerie et pousser des cris de guerre ; on positionnera des machines de guerre contre les portes, on mettra en place des remblais, on construira des retranchements.
      28 Ils ne voient là que de fausses prédictions, eux qui se sont engagés par serment. Mais lui se souvient de leur faute, de sorte qu'ils seront capturés.
      29 » C’est pourquoi, voici ce que dit le Seigneur, l’Eternel : Puisque vous avez fait en sorte qu’on se souvienne de votre faute en dévoilant vos transgressions, en faisant apparaître vos péchés dans tous vos agissements, puisqu’on n’a pas pu vous oublier, il vous capturera.
      30 » Quant à toi, méchant et sacrilège prince d'Israël, ton heure arrive au moment où la faute est à son comble.
      31 Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : La tiare sera retirée, le diadème sera enlevé. Tout va changer : ce qui est bas sera élevé, et ce qui est haut sera abaissé.
      32 J'en ferai une ruine, une terrible ruine. Il n’y en aura plus de pareille jusqu’à la venue de celui à qui appartient le jugement, celui à qui je l’aurai remis.

      2 Corinthiens 7

      1 Puisque nous avons de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de tout ce qui souille notre corps et notre esprit et poursuivons jusqu’au bout la sainteté dans la crainte de Dieu.
      2 Faites-nous une place dans votre cœur ! Nous n'avons fait de tort à personne, nous n'avons ruiné personne, nous n'avons exploité personne.
      3 Ce n'est pas pour vous condamner que je parle ainsi, car j'ai déjà dit que vous êtes dans notre cœur à la vie et à la mort.
      4 J'ai une grande confiance en vous, j'ai toute raison d'être fier de vous ; je suis pleinement réconforté, débordant de joie au milieu de toutes nos difficultés.
      5 Depuis notre arrivée en Macédoine en effet, nous n'avons connu aucun repos ; nous étions au contraire pressés de toutes parts : luttes au-dehors, craintes au-dedans.
      6 Mais Dieu, qui réconforte ceux qui sont abattus, nous a encouragés par l'arrivée de Tite,
      7 et non seulement par son arrivée, mais encore par le réconfort qu'il avait reçu de vous. Il nous a raconté votre vive affection, vos larmes, votre zèle pour moi, de sorte que ma joie a été d'autant plus grande.
      8 Même si je vous ai attristés par ma lettre, je ne le regrette pas. Et si je l'ai regretté – car je vois que cette lettre vous a momentanément attristés –
      9 je me réjouis maintenant, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a amenés à changer d’attitude, car vous avez été attristés selon Dieu, si bien que vous n’avez subi aucun dommage de notre part.
      10 En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance qui conduit au salut et que l'on ne regrette jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.
      11 Cette même tristesse selon Dieu, voyez quel empressement elle a produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez démontré à tout point de vue que vous étiez purs dans cette affaire.
      12 Si donc je vous ai écrit, ce n'était ni à cause de celui qui a commis le tort, ni à cause de celui qui l'a subi ; c'était afin de rendre évident à votre esprit, devant Dieu, votre empressement pour nous.
      13 Voilà ce qui nous a réconfortés. Mais nous n’avons pas seulement été réconfortés : nous avons été beaucoup plus encore réjouis de constater la joie de Tite, qui a eu l'esprit tranquillisé par vous tous.
      14 Si je me suis quelque peu vanté à votre sujet devant lui, je n'ai pas eu à en rougir ; mais, comme nous vous avons toujours dit la vérité, ce dont nous nous sommes montrés fiers auprès de Tite s'est aussi trouvé être la vérité.
      15 Et son affection pour vous est d'autant plus grande quand il se souvient de votre obéissance à tous et de l'accueil que vous lui avez réservé avec crainte et profond respect.
      16 Je me réjouis de pouvoir entièrement compter sur vous.
    • 2 Samuel 14

      1 Joab, fils de Tseruja, s'aperçut que le coeur du roi était porté pour Absalom.
      2 Il envoya chercher à Tekoa une femme habile, et il lui dit : Montre-toi désolée, et revêts des habits de deuil ; ne t'oins pas d'huile, et sois comme une femme qui depuis longtemps pleure un mort.
      3 Tu iras ainsi vers le roi, et tu lui parleras de cette manière. Et Joab lui mit dans la bouche ce qu'elle devait dire.
      4 La femme de Tekoa alla parler au roi. Elle tomba la face contre terre et se prosterna, et elle dit : O roi, sauve-moi !
      5 Le roi lui dit : Qu'as-tu ? Elle répondit : Oui, je suis veuve, mon mari est mort !
      6 Ta servante avait deux fils ; il se sont tous deux querellés dans les champs, et il n'y avait personne pour les séparer ; l'un a frappé l'autre, et l'a tué.
      7 Et voici, toute la famille s'est levée contre ta servante, en disant : Livre le meurtrier de son frère ! Nous voulons le faire mourir, pour la vie de son frère qu'il a tué ; nous voulons détruire même l'héritier ! Ils éteindraient ainsi le tison qui me reste, pour ne laisser à mon mari ni nom ni survivant sur la face de la terre.
      8 Le roi dit à la femme : Va dans ta maison. Je donnerai des ordres à ton sujet.
      9 La femme de Tekoa dit au roi : C'est sur moi, ô roi mon seigneur, et sur la maison de mon père, que le châtiment va tomber ; le roi et son trône n'auront pas à en souffrir.
      10 Le roi dit : Si quelqu'un parle contre toi, amène-le-moi, et il ne lui arrivera plus de te toucher.
      11 Elle dit : Que le roi se souvienne de l'Éternel, ton Dieu, afin que le vengeur du sang n'augmente pas la ruine, et qu'on ne détruise pas mon fils ! Et il dit : L'Éternel est vivant ! il ne tombera pas à terre un cheveu de ton fils.
      12 La femme dit : Permets que ta servante dise un mot à mon seigneur le roi. Et il dit : Parle !
      13 La femme dit : Pourquoi penses-tu de la sorte à l'égard du peuple de Dieu, puisqu'il résulte des paroles mêmes du roi que le roi est comme coupable en ne rappelant pas celui qu'il a proscrit ?
      14 Il nous faut certainement mourir, et nous serons comme des eaux répandues à terre et qui ne se rassemblent plus ; Dieu n'ôte pas la vie, mais il désire que le fugitif ne reste pas banni de sa présence.
      15 Maintenant, si je suis venu dire ces choses au roi mon seigneur, c'est que le peuple m'a effrayée. Et ta servante a dit : Je veux parler au roi ; peut-être le roi fera-t-il ce que dira sa servante.
      16 Oui, le roi écoutera sa servante, pour la délivrer de la main de ceux qui cherchent à nous exterminer, moi et mon fils, de l'héritage de Dieu.
      17 Ta servante a dit : Que la parole de mon seigneur le roi me donne le repos. Car mon seigneur le roi est comme un ange de Dieu, prêt à entendre le bien et le mal. Et que l'Éternel, ton Dieu, soit avec toi !
      18 Le roi répondit, et dit à la femme : Ne me cache pas ce que je vais te demander. Et la femme dit : Que mon seigneur le roi parle !
      19 Le roi dit alors : La main de Joab n'est-elle pas avec toi dans tout ceci ? Et la femme répondit : Aussi vrai que ton âme est vivante, ô roi mon seigneur, il n'y a rien à droite ni à gauche de tout ce que dit mon seigneur le roi. C'est, en effet, ton serviteur Joab qui m'a donné des ordres, et qui a mis dans la bouche de ta servante toutes ces paroles.
      20 C'est pour donner à la chose une autre tournure que ton serviteur Joab a fait cela. Mais mon seigneur est aussi sage qu'un ange de Dieu, pour connaître tout ce qui se passe sur la terre.
      21 Le roi dit à Joab : Voici, je veux bien faire cela ; va donc, ramène le jeune homme Absalom.
      22 Joab tomba la face contre terre et se prosterna, et il bénit le roi. Puis il dit : Ton serviteur connaît aujourd'hui que j'ai trouvé grâce à tes yeux, ô roi mon seigneur, puisque le roi agit selon la parole de son serviteur.
      23 Et Joab se leva et partit pour Gueschur, et il ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Mais le roi dit : Qu'il se retire dans sa maison, et qu'il ne voie point ma face. Et Absalom se retira dans sa maison, et il ne vit point la face du roi.
      25 Il n'y avait pas un homme dans tout Israël aussi renommé qu'Absalom pour sa beauté ; depuis la plante du pied jusqu'au sommet de la tête, il n'y avait point en lui de défaut.
      26 Lorsqu'il se rasait la tête, -c'était chaque année qu'il se la rasait, parce que sa chevelure lui pesait, -le poids des cheveux de sa tête était de deux cents sicles, poids du roi.
      27 Il naquit à Absalom trois fils, et une fille nommée Tamar, qui était une femme belle de figure.
      28 Absalom demeura deux ans à Jérusalem, sans voir la face du roi.
      29 Il fit demander Joab, pour l'envoyer vers le roi ; mais Joab ne voulut point venir auprès de lui. Il le fit demander une seconde fois ; et Joab ne voulut point venir.
      30 Absalom dit alors à ses serviteurs : Voyez, le champ de Joab est à côté du mien ; il y a de l'orge ; allez et mettez-y le feu. Et les serviteurs d'Absalom mirent le feu au champ.
      31 Joab se leva et se rendit auprès d'Absalom, dans sa maison. Il lui dit : Pourquoi tes serviteurs ont-ils mis le feu au champ qui m'appartient ?
      32 Absalom répondit à Joab : Voici, je t'ai fait dire : Viens ici, et je t'enverrai vers le roi, afin que tu lui dises : Pourquoi suis-je revenu de Gueschur ? Il vaudrait mieux pour moi que j'y fusse encore. Je désire maintenant voir la face du roi ; et s'il y a quelque crime en moi, qu'il me fasse mourir.
      33 Joab alla vers le roi, et lui rapporta cela. Et le roi appela Absalom, qui vint auprès de lui et se prosterna la face contre terre en sa présence. Le roi baisa Absalom.

      Ezéchiel 21

      1 (21 : 6) Et la parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :
      2 (21 : 7) Fils de l'homme, tourne ta face vers Jérusalem, Et parle contre les lieux saints ! Prophétise contre le pays d'Israël !
      3 (21 : 8) Tu diras au pays d'Israël : Ainsi parle l'Éternel : Voici, j'en veux à toi, Je tirerai mon épée de son fourreau, Et j'exterminerai du milieu de toi le juste et le méchant.
      4 (21 : 9) Parce que je veux exterminer du milieu de toi le juste et le méchant, Mon épée sortira de son fourreau, Pour frapper toute chair, Du midi au septentrion.
      5 (21 : 10) Et toute chair saura Que moi, l'Éternel, j'ai tiré mon épée de son fourreau. Elle n'y rentrera plus.
      6 (21 : 11) Et toi, fils de l'homme, gémis ! Les reins brisés et l'amertume dans l'âme, Gémis sous leurs regards !
      7 (21 : 12) Et s'ils te disent : Pourquoi gémis-tu ? Tu répondras : Parce qu'il arrive une nouvelle... Tous les coeurs s'alarmeront, Toutes les mains deviendront faibles, Tous les esprits seront abattus, Tous les genoux se fondront en eau... Voici, elle arrive, elle est là ! Dit le Seigneur, l'Éternel.
      8 (21 : 13) La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :
      9 (21 : 14) Fils de l'homme, prophétise, et dis : Ainsi parle l'Éternel. Dis : L'épée ! l'épée ! Elle est aiguisée, elle est polie.
      10 (21 : 15) C'est pour massacrer qu'elle est aiguisée, C'est pour étinceler qu'elle est polie... Nous réjouirons-nous ? Le sceptre de mon fils méprise tout bois...
      11 (21 : 16) On l'a donnée à polir, Pour que la main la saisisse ; Elle est aiguisée, l'épée, elle est polie, Pour armer la main de celui qui massacre.
      12 (21 : 17) Crie et gémis, fils de l'homme ! Car elle est tirée contre mon peuple, Contre tous les princes d'Israël ; Ils sont livrés à l'épée avec mon peuple. Frappe donc sur ta cuisse !
      13 (21 : 18) Oui, l'épreuve sera faite ; Et que sera-ce, si ce sceptre qui méprise tout est anéanti ? Dit le Seigneur, l'Éternel.
      14 (21 : 19) Et toi, fils de l'homme, prophétise, Et frappe des mains ! Et que les coups de l'épée soient doublés, soient triplés ! C'est l'épée du carnage, l'épée du grand carnage, L'épée qui doit les poursuivre.
      15 (21 : 20) Pour jeter l'effroi dans les coeurs, Pour multiplier les victimes, A toutes leurs portes je les menacerai de l'épée. Ah ! elle est faite pour étinceler, Elle est aiguisée pour massacrer.
      16 (21 : 21) Rassemble tes forces, tourne-toi à droite ! Place-toi, tourne-toi à gauche ! Dirige de tous côtés ton tranchant !
      17 (21 : 22) Et moi aussi, je frapperai des mains, Et j'assouvirai ma fureur. C'est moi, l'Éternel, qui parle.
      18 (21 : 23) La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :
      19 (21 : 24) Fils de l'homme, trace deux chemins pour servir de passage à l'épée du roi de Babylone ; tous les deux doivent sortir du même pays ; marque un signe, marque-le à l'entrée du chemin qui conduit à une ville.
      20 (21 : 25) Tu traceras l'un des chemins pour que l'épée arrive à Rabbath, ville des enfants d'Ammon, et l'autre pour qu'elle arrive en Juda, à Jérusalem, ville fortifiée.
      21 (21 : 26) Car le roi de Babylone se tient au carrefour, à l'entrée des deux chemins, pour tirer des présages ; il secoue les flèches, il interroge les théraphim, il examine le foie.
      22 (21 : 27) Le sort, qui est dans sa droite, désigne Jérusalem, où l'on devra dresser des béliers, commander le carnage, et pousser des cris de guerre ; on dressera des béliers contre les portes, on élèvera des terrasses, on formera des retranchements.
      23 (21 : 28) Ils ne voient là que de vaines divinations, eux qui ont fait des serments. Mais lui, il se souvient de leur iniquité, en sorte qu'ils seront pris.
      24 (21 : 29) C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Parce que vous rappelez le souvenir de votre iniquité, en mettant à nu vos transgressions, en manifestant vos péchés dans toutes vos actions ; parce que vous en rappelez le souvenir, vous serez saisis par sa main.
      25 (21 : 30) Et toi, profane, méchant, prince d'Israël, dont le jour arrive au temps où l'iniquité est à son terme !
      26 (21 : 31) Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé. Les choses vont changer. Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé.
      27 (21 : 32) J'en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais cela n'aura lieu qu'à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai.
      28 (21 : 33) Et toi, fils de l'homme, prophétise, et dis : Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel, sur les enfants d'Ammon et sur leur opprobre. Dis : L'épée, l'épée est tirée, elle est polie, pour massacrer, pour dévorer, pour étinceler !
      29 (21 : 34) Au milieu de tes visions vaines et de tes oracles menteurs, elle te fera tomber parmi les cadavres des méchants, dont le jour arrive au temps où l'iniquité est à son terme.
      30 (21 : 35) Remets ton épée dans le fourreau. Je te jugerai dans le lieu où tu as été créé, dans le pays de ta naissance.
      31 (21 : 36) Je répandrai sur toi ma colère, je soufflerai contre toi avec le feu de ma fureur, et je te livrerai entre les mains d'hommes qui dévorent, qui ne travaillent qu'à détruire.
      32 (21 : 37) Tu seras consumé par le feu ; ton sang coulera au milieu du pays ; on ne se souviendra plus de toi. Car moi, l'Éternel, j'ai parlé.

      2 Corinthiens 7

      1 Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.
      2 Donnez-nous une place dans vos coeurs ! Nous n'avons fait tort à personne, nous n'avons ruiné personne, nous n'avons tiré du profit de personne.
      3 Ce n'est pas pour vous condamner que je parle de la sorte ; car j'ai déjà dit que vous êtes dans nos coeurs à la vie et à la mort.
      4 J'ai une grande confiance en vous, j'ai tout sujet de me glorifier de vous ; je suis rempli de consolation, je suis comblé de joie au milieu de toutes nos tribulations.
      5 Car, depuis notre arrivée en Macédoine, notre chair n'eut aucun repos ; nous étions affligés de toute manière : luttes au dehors, craintes au dedans.
      6 Mais Dieu, qui console ceux qui sont abattus, nous a consolés par l'arrivée de Tite,
      7 et non seulement par son arrivée, mais encore par la consolation que Tite lui-même ressentait à votre sujet : il nous a raconté votre ardent désir, vos larmes, votre zèle pour moi, en sorte que ma joie a été d'autant plus grande.
      8 Quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne m'en repens pas. Et, si je m'en suis repenti, -car je vois que cette lettre vous a attristés, bien que momentanément, -
      9 je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage.
      10 En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.
      11 Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n'a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire.
      12 Si donc je vous ai écrit, ce n'était ni à cause de celui qui a fait l'injure, ni à cause de celui qui l'a reçue ; c'était afin que votre empressement pour nous fût manifesté parmi vous devant Dieu.
      13 C'est pourquoi nous avons été consolés. Mais, outre notre consolation, nous avons été réjouis beaucoup plus encore par la joie de Tite, dont l'esprit a été tranquillisé par vous tous.
      14 Et si devant lui je me suis un peu glorifié à votre sujet, je n'en ai point eu de confusion ; mais, comme nous vous avons toujours parlé selon la vérité, ce dont nous nous sommes glorifiés auprès de Tite s'est trouvé être aussi la vérité.
      15 Il éprouve pour vous un redoublement d'affection, au souvenir de votre obéissance à tous, et de l'accueil que vous lui avez fait avec crainte et tremblement.
      16 Je me réjouis de pouvoir en toutes choses me confier en vous.
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