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La Bible en 1 an - Jour 261

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Versets relatifs

    • 2 Samuel 14

      1

      Joab rappelle à David, la présence d'Absalom à Gueshur. (2 Samuel 14:1-20)
      La présence d'Absalom à Gueshur. (2 Samuel 14:21-24)
      La beauté d'Absalom. (2 Samuel 14:25-27)
      Absalom est admis à se présenter devant son père. (2 Samuel 14:28-33)

      Nous pouvons remarquer comment la Providence divine, par le biais du discours de cette femme, dirigea toutes choses.

      L'Éternel use de Clémence envers les pécheurs coupables : en effet, pour Dieu, ces derniers sont pour ainsi dire « en exil », hors de Sa Présence. Il ne pardonne pas aux impénitents, le fait de ne pas honorer Sa Loi ni Sa Justice ; Il ne peut tolérer l'encouragement au crime, ni le mal que l'on est susceptible de faire aux autres.

      21 David était d'accord pour autoriser le retour d'Absalom, malgré le fait qu'il ne puisse pas lui demander directement de revenir, pour ne pas ébranler la cohérence de son autorité : cette attitude est en quelque sorte, une image des méthodes employées par la Grâce divine. Il est un fait réel : Dieu a de la compassion envers les pauvres pécheurs, ne voulant qu'aucun d'eux ne périsse ; mais malgré tout, Il ne peut être réconcilié avec eux que par l'intermédiaire d'un Médiateur, Jésus, qui intercède en leur faveur. Grâce à Christ, Dieu s'est réconcilié avec le monde ; le Fils de Dieu est en effet venu sur cette « terre d'exil », pour nous permettre de rencontrer Son Père.
      25 Dans ce passage, rien n'est dit sur la sagesse et la piété d'Absalom. Le texte nous rapporte seulement qu'il était très beau. C'est un bien piètre avantage, pour un homme qui n'a rien d'autre de remarquable.

      Il est fréquent de rencontrer des âmes souillées et polluées, qui demeurent dans un corps agréable et plaisant à regarder : Absalom possédait en effet une très belle chevelure. C'était un véritable fardeau pour lui, mais il ne la coupait pas tant que cela ne pesait pas trop lourd. Une telle attitude ne pouvait qu'attiser sa fierté, malgré cette incommodité. Que le Seigneur nous accorde « la beauté » dans notre sainteté, ornée d'un esprit doux et tranquille ! Ne sont vraiment heureux que ceux qui craignent Dieu !

      28 Par sa conduite provocatrice envers Joab, Absalom poussa Joab à parler en sa faveur, devant David. Par le message insolent qu'il adressa au roi, Absalom eut gain de cause. Quand les parents ou les dirigeants encouragent de tels caractères, ils finissent par en subir tôt ou tard les effets pervers.

      Mais la compassion d'un père peut-elle tendre à le réconcilier avec un fils impénitent ? Les pécheurs coupables pourront-ils remettre en cause la Compassion du Père de Miséricorde ?

      Ezéchiel 21

      1

      La ruine de Juda, victime de l’épée tranchante de l’Éternel. (Ezéchiel 21:1-17)
      L’approche du roi de Babylone est annoncée. (Ezéchiel 21:18-27)
      La destruction des Ammonites. (Ezéchiel 21:28-32)

      Ce texte nous donne une explication sur la parabole du chapitre précédent.

      Il est annoncé que l’Éternel était sur le point de frapper Jérusalem et toute la terre d’Israël, afin que tous puissent voir qu’il s’agissait du décret qu’Il avait ordonné à l’encontre d’un peuple mauvais et rebelle.

      Il incombe à ceux qui dénoncent le côté terrible du courroux divin, à l’encontre des pécheurs, de montrer qu’en fait, ils ne désirent pas ce genre d’affliction. L'exemple de Christ nous enseigne à déplorer le sort de ceux à qui nous annonçons une ruine certaine.

      Quels que soient les instruments utilisés par Dieu pour exécuter Ses Jugements, Il ne les ménagera pas, dans le but où ils sont prévus pour accomplir Ses desseins.

      Dans ce texte, l'épée utilisée par l’Éternel est brillante, pour terrifier ceux contre lesquels elle est dressée. C'est une épée destinée à frapper les princes d’Israël, une « verge » devant frapper le peuple de Dieu.

      Ici, les paroles de l’Éternel sont solennelles, et le prophète se devait de les transmettre avec toute la gravité qui s’imposait.

      18 Animé par l'esprit de prophétie, Ézéchiel prévoit la marche de Nebucadnetsar, partant de Babylone, en déterminant son chemin exact par recours à la divination. L’Éternel allait renverser le gouvernement de Juda, jusqu'à la venue de celui à qui « appartient le jugement » (verset Ezéchiel 21:27*).

      Ce texte semble prévoir les péripéties de la nation juive à cette époque, et les différents problèmes que rencontreront les états et les royaumes, et qui seront à l’origine de l’établissement du Royaume du Messie sur la terre entière.

      L’Éternel mène secrètement toutes choses, en vue d’accomplir Ses desseins, pleins de sagesse. Au sein des avertissements les plus solennels de la colère divine, nous entendons toujours des expressions de Miséricorde, révélées et destinées à interpeler les pécheurs.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      28 Les devins des Ammonites firent de fausses prophéties, annonçant la victoire. Ce peuple, finalement, ne devait jamais retrouver sa puissance initiale, et devait finir par tomber totalement dans l’oubli.

      Soyons reconnaissants envers Dieu, d’être utilisés en tant « qu’instruments » de Sa Miséricorde ; employons-nous à pratiquer le bien et restons à distance de ceux qui ne pensent qu’à détruire !

      2 Corinthiens 7

      1

      Exhortation à la sainteté ; l'église entière est exhortée à témoigner de l'affection envers l'apôtre. (2 Corinthiens 7:1-4)
      Paul se réjouit de l’affliction des Corinthiens, due au repentir. (2 Corinthiens 7:5-11)
      Il se réjouit également du réconfort spirituel dont ils bénéficient, avec Tite. (2 Corinthiens 7:12-16)

      Les promesses de Dieu sont utiles pour nous inciter à croître dans la sainteté ; nous devons nous purifier nous-mêmes de toute souillure de chair et d'esprit.

      Si nous basons notre espérance en Dieu le Père, nous devons rechercher la sainteté et la perfection, à l'image de ce Dernier, dans les cieux. Sa Grâce, par l'influence de l'Esprit, peut déjà nous purifier, à elle seule, mais la recherche de la sainteté doit être l'objet constant de nos prières. Si les serviteurs de Dieu sont méprisés, il est aussi à craindre que l'Évangile lui-même le soit également ; bien que ces derniers ne doivent flatter personne, ils doivent cependant exprimer de la douceur envers tous. Ils peuvent rechercher l'estime et la faveur de ceux qu’ils côtoient, mais ils ne doivent corrompre qui que ce soit par de fausses doctrines, voire des paroles flatteuses ; ils ne doivent nuire à personne, ni chercher à promouvoir leur propre intérêt, afin de ne blesser qui que ce soit.

      Paul, en raison de son affection envers les Corinthiens, leur parlait librement ; il était heureux de vanter la croissance spirituelle qu’il leur avait permis d’acquérir, en tous lieux et en toutes occasions !

      5 Il y avait à l’époque, des rivalités, de l'opposition et des luttes continuelles entre Juifs et païens ; on pouvait trouver également des craintes et de grandes inquiétudes chez ceux qui avaient embrassé la foi chrétienne, mais Dieu console ceux qui sont tombés.

      Nous devrions sans cesse tenter, par tous les moyens de nous rapprocher de Dieu, l'Auteur de toute consolation et de bonté. La souffrance tolérée par Dieu, tendant à Sa Gloire, et forgée par Son Esprit, rend le cœur humble, contrit, soumis, disposé à éliminer chaque péché, et à marcher en nouveauté de vie. Ce repentir est associé au salut, par la foi en Christ, et par Son expiation du péché.

      Il y a une grande différence entre la souffrance que peuvent éprouver les hommes pieux, et celle de ce monde. Les fruits du véritable repentir sont mentionnés dans ce texte. Le changement d’un cœur transformé spirituellement se traduit par une nouveauté de vie : les perspectives ici-bas seront alors totalement différentes !

      Toutes ces pensées forgent notre indignation vis à vis du péché, du tentateur et de ses serviteurs. Cela attise notre vigilance contre toute tolérance à l’iniquité, et nous incite à la prudence vis à vis de cette dernière. Cela forge le désir d'être réconcilié avec Dieu, ainsi que notre zèle pour accomplir notre devoir. Cela nous incite à combattre le péché et sa folie, étant réellement convaincu des graves blessures qu'il peut occasionner.

      L'humilité profonde devant Dieu, la haine de tout péché, la foi en Christ, un cœur nouveau et une nouvelle vie, provoquent le repentir à salut. Puisse le Seigneur l'accorder à chacun de nous !

      12 L'apôtre n'était pas déçu des propos des Corinthiens, ce qu'il a d'ailleurs signifié à Tite ; il déclarait avec joie, la confiance qu'il pouvait désormais leur témoigner.

      Remarquez ici quels sont les devoirs d'un pasteur et de son troupeau : ce dernier doit soumettre ses problèmes à la fonction pastorale, avec respect et obéissance ; quant au pasteur, il doit en retour, avoir soin du troupeau et l’entourer, par des témoignages de satisfaction, de joie, et de tendresse.

    • 2 Samuel 14

      1 Now Joab the son of Zeruiah perceived that the king's heart was toward Absalom.
      2 Joab sent to Tekoa, and fetched there a wise woman, and said to her, "Please act like a mourner, and put on mourning clothing, please, and don't anoint yourself with oil, but be as a woman who has mourned a long time for the dead.
      3 Go in to the king, and speak like this to him." So Joab put the words in her mouth.
      4 When the woman of Tekoa spoke to the king, she fell on her face to the ground, showed respect, and said, "Help, O king!"
      5 The king said to her, "What ails you?" She answered, "Truly I am a widow, and my husband is dead.
      6 Your handmaid had two sons, and they both fought together in the field, and there was no one to part them, but the one struck the other, and killed him.
      7 Behold, the whole family has risen against your handmaid, and they say, 'Deliver him who struck his brother, that we may kill him for the life of his brother whom he killed, and so destroy the heir also.' Thus they would quench my coal which is left, and would leave to my husband neither name nor remainder on the surface of the earth."
      8 The king said to the woman, "Go to your house, and I will give a command concerning you."
      9 The woman of Tekoa said to the king, "My lord, O king, the iniquity be on me, and on my father's house; and the king and his throne be guiltless."
      10 The king said, "Whoever says anything to you, bring him to me, and he shall not touch you any more."
      11 Then she said, "Please let the king remember Yahweh your God, that the avenger of blood destroy not any more, lest they destroy my son." He said, "As Yahweh lives, not one hair of your son shall fall to the earth."
      12 Then the woman said, "Please let your handmaid speak a word to my lord the king." He said, "Say on."
      13 The woman said, "Why then have you devised such a thing against the people of God? For in speaking this word the king is as one who is guilty, in that the king does not bring home again his banished one.
      14 For we must die, and are as water split on the ground, which can't be gathered up again; neither does God take away life, but devises means, that he who is banished not be an outcast from him.
      15 Now therefore seeing that I have come to speak this word to my lord the king, it is because the people have made me afraid: and your handmaid said, 'I will now speak to the king; it may be that the king will perform the request of his servant.'
      16 For the king will hear, to deliver his servant out of the hand of the man who would destroy me and my son together out of the inheritance of God.
      17 Then your handmaid said, 'Please let the word of my lord the king bring rest; for as an angel of God, so is my lord the king to discern good and bad. May Yahweh, your God, be with you.'"
      18 Then the king answered the woman, "Please don't hide anything from me that I ask you." The woman said, "Let my lord the king now speak."
      19 The king said, "Is the hand of Joab with you in all this?" The woman answered, "As your soul lives, my lord the king, no one can turn to the right hand or to the left from anything that my lord the king has spoken; for your servant Joab, he urged me, and he put all these words in the mouth of your handmaid;
      20 to change the face of the matter has your servant Joab done this thing. My lord is wise, according to the wisdom of an angel of God, to know all things that are in the earth."
      21 The king said to Joab, "Behold now, I have done this thing. Go therefore, bring the young man Absalom back."
      22 Joab fell to the ground on his face, showed respect, and blessed the king. Joab said, "Today your servant knows that I have found favor in your sight, my lord, king, in that the king has performed the request of his servant."
      23 So Joab arose and went to Geshur, and brought Absalom to Jerusalem.
      24 The king said, "Let him return to his own house, but let him not see my face." So Absalom returned to his own house, and didn't see the king's face.
      25 Now in all Israel there was none to be so much praised as Absalom for his beauty: from the sole of his foot even to the crown of his head there was no blemish in him.
      26 When he cut the hair of his head (now it was at every year's end that he cut it; because it was heavy on him, therefore he cut it); he weighed the hair of his head at two hundred shekels, after the king's weight.
      27 To Absalom there were born three sons, and one daughter, whose name was Tamar: she was a woman of a beautiful face.
      28 Absalom lived two full years in Jerusalem; and he didn't see the king's face.
      29 Then Absalom sent for Joab, to send him to the king; but he would not come to him: and he sent again a second time, but he would not come.
      30 Therefore he said to his servants, "Behold, Joab's field is near mine, and he has barley there. Go and set it on fire." Absalom's servants set the field on fire.
      31 Then Joab arose, and came to Absalom to his house, and said to him, "Why have your servants set my field on fire?"
      32 Absalom answered Joab, "Behold, I sent to you, saying, 'Come here, that I may send you to the king, to say, "Why have I come from Geshur? It would be better for me to be there still. Now therefore let me see the king's face; and if there is iniquity in me, let him kill me."'"
      33 So Joab came to the king, and told him; and when he had called for Absalom, he came to the king, and bowed himself on his face to the ground before the king: and the king kissed Absalom.

      Ezéchiel 21

      1 The word of Yahweh came to me, saying,
      2 Son of man, set your face toward Jerusalem, and drop [your word] toward the sanctuaries, and prophesy against the land of Israel;
      3 and tell the land of Israel, Thus says Yahweh: Behold, I am against you, and will draw forth my sword out of its sheath, and will cut off from you the righteous and the wicked.
      4 Seeing then that I will cut off from you the righteous and the wicked, therefore shall my sword go forth out of its sheath against all flesh from the south to the north:
      5 and all flesh shall know that I, Yahweh, have drawn forth my sword out of its sheath; it shall not return any more.
      6 Sigh therefore, you son of man; with the breaking of your thighs and with bitterness you will sigh before their eyes.
      7 It shall be, when they tell you, Why do you sigh? that you shall say, Because of the news, for it comes; and every heart shall melt, and all hands shall be feeble, and every spirit shall faint, and all knees shall be weak as water: behold, it comes, and it shall be done, says the Lord Yahweh.
      8 The word of Yahweh came to me, saying,
      9 Son of man, prophesy, and say, Thus says Yahweh: Say, A sword, a sword, it is sharpened, and also furbished;
      10 it is sharpened that it may make a slaughter; it is furbished that it may be as lightning: shall we then make mirth? the rod of my son, it condemns every tree.
      11 It is given to be furbished, that it may be handled: the sword, it is sharpened, yes, it is furbished, to give it into the hand of the killer.
      12 Cry and wail, son of man; for it is on my people, it is on all the princes of Israel: they are delivered over to the sword with my people; strike therefore on your thigh.
      13 For there is a trial; and what if even the rod that condemns shall be no more? says the Lord Yahweh.
      14 You therefore, son of man, prophesy, and strike your hands together; and let the sword be doubled the third time, the sword of the deadly wounded: it is the sword of the great one who is deadly wounded, which enters into their rooms.
      15 I have set the threatening sword against all their gates, that their heart may melt, and their stumblings be multiplied: ah! it is made as lightning, it is pointed for slaughter.
      16 Gather yourselves together, go to the right, set yourselves in array, go to the left, wherever your face is set.
      17 I will also strike my hands together, and I will cause my wrath to rest: I, Yahweh, have spoken it.
      18 The word of Yahweh came to me again, saying,
      19 Also, you son of man, appoint two ways, that the sword of the king of Babylon may come; they both shall come forth out of one land: and mark out a place, mark it out at the head of the way to the city.
      20 You shall appoint a way for the sword to come to Rabbah of the children of Ammon, and to Judah in Jerusalem the fortified.
      21 For the king of Babylon stood at the parting of the way, at the head of the two ways, to use divination: he shook the arrows back and forth, he consulted the teraphim, he looked in the liver.
      22 In his right hand was the divination [for] Jerusalem, to set battering rams, to open the mouth in the slaughter, to lift up the voice with shouting, to set battering rams against the gates, to cast up mounds, to build forts.
      23 It shall be to them as a false divination in their sight, who have sworn oaths to them; but he brings iniquity to memory, that they may be taken.
      24 Therefore thus says the Lord Yahweh: Because you have made your iniquity to be remembered, in that your transgressions are uncovered, so that in all your doings your sins appear; because you have come to memory, you shall be taken with the hand.
      25 You, deadly wounded wicked one, the prince of Israel, whose day has come, in the time of the iniquity of the end,
      26 thus says the Lord Yahweh: Remove the turban, and take off the crown; this [shall be] no more the same; exalt that which is low, and abase that which is high.
      27 I will overturn, overturn, overturn it: this also shall be no more, until he come whose right it is; and I will give it [him].
      28 You, son of man, prophesy, and say, Thus says the Lord Yahweh concerning the children of Ammon, and concerning their reproach; and say, A sword, a sword is drawn, for the slaughter it is furbished, to cause it to devour, that it may be as lightning;
      29 while they see for you false visions, while they divine lies to you, to lay you on the necks of the wicked who are deadly wounded, whose day has come in the time of the iniquity of the end.
      30 Cause it to return into its sheath. In the place where you were created, in the land of your birth, will I judge you.
      31 I will pour out my indignation on you; I will blow on you with the fire of my wrath; and I will deliver you into the hand of brutish men, skillful to destroy.
      32 You shall be for fuel to the fire; your blood shall be in the midst of the land; you shall be remembered no more: for I, Yahweh, have spoken it.

      2 Corinthiens 7

      1 Having therefore these promises, beloved, let us cleanse ourselves from all defilement of flesh and spirit, perfecting holiness in the fear of God.
      2 Open your hearts to us. We wronged no one. We corrupted no one. We took advantage of no one.
      3 I say this not to condemn you, for I have said before, that you are in our hearts to die together and live together.
      4 Great is my boldness of speech toward you. Great is my boasting on your behalf. I am filled with comfort. I overflow with joy in all our affliction.
      5 For even when we had come into Macedonia, our flesh had no relief, but we were afflicted on every side. Fightings were outside. Fear was inside.
      6 Nevertheless, he who comforts the lowly, God, comforted us by the coming of Titus;
      7 and not by his coming only, but also by the comfort with which he was comforted in you, while he told us of your longing, your mourning, and your zeal for me; so that I rejoiced still more.
      8 For though I made you sorry with my letter, I do not regret it, though I did regret it. For I see that my letter made you sorry, though just for a while.
      9 I now rejoice, not that you were made sorry, but that you were made sorry to repentance. For you were made sorry in a godly way, that you might suffer loss by us in nothing.
      10 For godly sorrow works repentance to salvation, which brings no regret. But the sorrow of the world works death.
      11 For behold, this same thing, that you were made sorry in a godly way, what earnest care it worked in you. Yes, what defense, indignation, fear, longing, zeal, and vengeance! In everything you demonstrated yourselves to be pure in the matter.
      12 So although I wrote to you, I wrote not for his cause that did the wrong, nor for his cause that suffered the wrong, but that your earnest care for us might be revealed in you in the sight of God.
      13 Therefore we have been comforted. In our comfort we rejoiced the more exceedingly for the joy of Titus, because his spirit has been refreshed by you all.
      14 For if in anything I have boasted to him on your behalf, I was not disappointed. But as we spoke all things to you in truth, so our glorying also which I made before Titus was found to be truth.
      15 His affection is more abundantly toward you, while he remembers all of your obedience, how with fear and trembling you received him.
      16 I rejoice that in everything I am confident concerning you.
    • 2 Samuel 14

      1 Joab, fils de Tseruja, s'aperçut que le coeur du roi était porté pour Absalom.
      2 Il envoya chercher à Tekoa une femme habile, et il lui dit : Montre-toi désolée, et revêts des habits de deuil ; ne t'oins pas d'huile, et sois comme une femme qui depuis longtemps pleure un mort.
      3 Tu iras ainsi vers le roi, et tu lui parleras de cette manière. Et Joab lui mit dans la bouche ce qu'elle devait dire.
      4 La femme de Tekoa alla parler au roi. Elle tomba la face contre terre et se prosterna, et elle dit : O roi, sauve-moi !
      5 Le roi lui dit : Qu'as-tu ? Elle répondit : Oui, je suis veuve, mon mari est mort !
      6 Ta servante avait deux fils ; il se sont tous deux querellés dans les champs, et il n'y avait personne pour les séparer ; l'un a frappé l'autre, et l'a tué.
      7 Et voici, toute la famille s'est levée contre ta servante, en disant : Livre le meurtrier de son frère ! Nous voulons le faire mourir, pour la vie de son frère qu'il a tué ; nous voulons détruire même l'héritier ! Ils éteindraient ainsi le tison qui me reste, pour ne laisser à mon mari ni nom ni survivant sur la face de la terre.
      8 Le roi dit à la femme : Va dans ta maison. Je donnerai des ordres à ton sujet.
      9 La femme de Tekoa dit au roi : C'est sur moi, ô roi mon seigneur, et sur la maison de mon père, que le châtiment va tomber ; le roi et son trône n'auront pas à en souffrir.
      10 Le roi dit : Si quelqu'un parle contre toi, amène-le-moi, et il ne lui arrivera plus de te toucher.
      11 Elle dit : Que le roi se souvienne de l'Éternel, ton Dieu, afin que le vengeur du sang n'augmente pas la ruine, et qu'on ne détruise pas mon fils ! Et il dit : L'Éternel est vivant ! il ne tombera pas à terre un cheveu de ton fils.
      12 La femme dit : Permets que ta servante dise un mot à mon seigneur le roi. Et il dit : Parle !
      13 La femme dit : Pourquoi penses-tu de la sorte à l'égard du peuple de Dieu, puisqu'il résulte des paroles mêmes du roi que le roi est comme coupable en ne rappelant pas celui qu'il a proscrit ?
      14 Il nous faut certainement mourir, et nous serons comme des eaux répandues à terre et qui ne se rassemblent plus ; Dieu n'ôte pas la vie, mais il désire que le fugitif ne reste pas banni de sa présence.
      15 Maintenant, si je suis venu dire ces choses au roi mon seigneur, c'est que le peuple m'a effrayée. Et ta servante a dit : Je veux parler au roi ; peut-être le roi fera-t-il ce que dira sa servante.
      16 Oui, le roi écoutera sa servante, pour la délivrer de la main de ceux qui cherchent à nous exterminer, moi et mon fils, de l'héritage de Dieu.
      17 Ta servante a dit : Que la parole de mon seigneur le roi me donne le repos. Car mon seigneur le roi est comme un ange de Dieu, prêt à entendre le bien et le mal. Et que l'Éternel, ton Dieu, soit avec toi !
      18 Le roi répondit, et dit à la femme : Ne me cache pas ce que je vais te demander. Et la femme dit : Que mon seigneur le roi parle !
      19 Le roi dit alors : La main de Joab n'est-elle pas avec toi dans tout ceci ? Et la femme répondit : Aussi vrai que ton âme est vivante, ô roi mon seigneur, il n'y a rien à droite ni à gauche de tout ce que dit mon seigneur le roi. C'est, en effet, ton serviteur Joab qui m'a donné des ordres, et qui a mis dans la bouche de ta servante toutes ces paroles.
      20 C'est pour donner à la chose une autre tournure que ton serviteur Joab a fait cela. Mais mon seigneur est aussi sage qu'un ange de Dieu, pour connaître tout ce qui se passe sur la terre.
      21 Le roi dit à Joab : Voici, je veux bien faire cela ; va donc, ramène le jeune homme Absalom.
      22 Joab tomba la face contre terre et se prosterna, et il bénit le roi. Puis il dit : Ton serviteur connaît aujourd'hui que j'ai trouvé grâce à tes yeux, ô roi mon seigneur, puisque le roi agit selon la parole de son serviteur.
      23 Et Joab se leva et partit pour Gueschur, et il ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Mais le roi dit : Qu'il se retire dans sa maison, et qu'il ne voie point ma face. Et Absalom se retira dans sa maison, et il ne vit point la face du roi.
      25 Il n'y avait pas un homme dans tout Israël aussi renommé qu'Absalom pour sa beauté ; depuis la plante du pied jusqu'au sommet de la tête, il n'y avait point en lui de défaut.
      26 Lorsqu'il se rasait la tête, -c'était chaque année qu'il se la rasait, parce que sa chevelure lui pesait, -le poids des cheveux de sa tête était de deux cents sicles, poids du roi.
      27 Il naquit à Absalom trois fils, et une fille nommée Tamar, qui était une femme belle de figure.
      28 Absalom demeura deux ans à Jérusalem, sans voir la face du roi.
      29 Il fit demander Joab, pour l'envoyer vers le roi ; mais Joab ne voulut point venir auprès de lui. Il le fit demander une seconde fois ; et Joab ne voulut point venir.
      30 Absalom dit alors à ses serviteurs : Voyez, le champ de Joab est à côté du mien ; il y a de l'orge ; allez et mettez-y le feu. Et les serviteurs d'Absalom mirent le feu au champ.
      31 Joab se leva et se rendit auprès d'Absalom, dans sa maison. Il lui dit : Pourquoi tes serviteurs ont-ils mis le feu au champ qui m'appartient ?
      32 Absalom répondit à Joab : Voici, je t'ai fait dire : Viens ici, et je t'enverrai vers le roi, afin que tu lui dises : Pourquoi suis-je revenu de Gueschur ? Il vaudrait mieux pour moi que j'y fusse encore. Je désire maintenant voir la face du roi ; et s'il y a quelque crime en moi, qu'il me fasse mourir.
      33 Joab alla vers le roi, et lui rapporta cela. Et le roi appela Absalom, qui vint auprès de lui et se prosterna la face contre terre en sa présence. Le roi baisa Absalom.

      Ezéchiel 21

      1 (21 : 6) Et la parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :
      2 (21 : 7) Fils de l'homme, tourne ta face vers Jérusalem, Et parle contre les lieux saints ! Prophétise contre le pays d'Israël !
      3 (21 : 8) Tu diras au pays d'Israël : Ainsi parle l'Éternel : Voici, j'en veux à toi, Je tirerai mon épée de son fourreau, Et j'exterminerai du milieu de toi le juste et le méchant.
      4 (21 : 9) Parce que je veux exterminer du milieu de toi le juste et le méchant, Mon épée sortira de son fourreau, Pour frapper toute chair, Du midi au septentrion.
      5 (21 : 10) Et toute chair saura Que moi, l'Éternel, j'ai tiré mon épée de son fourreau. Elle n'y rentrera plus.
      6 (21 : 11) Et toi, fils de l'homme, gémis ! Les reins brisés et l'amertume dans l'âme, Gémis sous leurs regards !
      7 (21 : 12) Et s'ils te disent : Pourquoi gémis-tu ? Tu répondras : Parce qu'il arrive une nouvelle... Tous les coeurs s'alarmeront, Toutes les mains deviendront faibles, Tous les esprits seront abattus, Tous les genoux se fondront en eau... Voici, elle arrive, elle est là ! Dit le Seigneur, l'Éternel.
      8 (21 : 13) La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :
      9 (21 : 14) Fils de l'homme, prophétise, et dis : Ainsi parle l'Éternel. Dis : L'épée ! l'épée ! Elle est aiguisée, elle est polie.
      10 (21 : 15) C'est pour massacrer qu'elle est aiguisée, C'est pour étinceler qu'elle est polie... Nous réjouirons-nous ? Le sceptre de mon fils méprise tout bois...
      11 (21 : 16) On l'a donnée à polir, Pour que la main la saisisse ; Elle est aiguisée, l'épée, elle est polie, Pour armer la main de celui qui massacre.
      12 (21 : 17) Crie et gémis, fils de l'homme ! Car elle est tirée contre mon peuple, Contre tous les princes d'Israël ; Ils sont livrés à l'épée avec mon peuple. Frappe donc sur ta cuisse !
      13 (21 : 18) Oui, l'épreuve sera faite ; Et que sera-ce, si ce sceptre qui méprise tout est anéanti ? Dit le Seigneur, l'Éternel.
      14 (21 : 19) Et toi, fils de l'homme, prophétise, Et frappe des mains ! Et que les coups de l'épée soient doublés, soient triplés ! C'est l'épée du carnage, l'épée du grand carnage, L'épée qui doit les poursuivre.
      15 (21 : 20) Pour jeter l'effroi dans les coeurs, Pour multiplier les victimes, A toutes leurs portes je les menacerai de l'épée. Ah ! elle est faite pour étinceler, Elle est aiguisée pour massacrer.
      16 (21 : 21) Rassemble tes forces, tourne-toi à droite ! Place-toi, tourne-toi à gauche ! Dirige de tous côtés ton tranchant !
      17 (21 : 22) Et moi aussi, je frapperai des mains, Et j'assouvirai ma fureur. C'est moi, l'Éternel, qui parle.
      18 (21 : 23) La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :
      19 (21 : 24) Fils de l'homme, trace deux chemins pour servir de passage à l'épée du roi de Babylone ; tous les deux doivent sortir du même pays ; marque un signe, marque-le à l'entrée du chemin qui conduit à une ville.
      20 (21 : 25) Tu traceras l'un des chemins pour que l'épée arrive à Rabbath, ville des enfants d'Ammon, et l'autre pour qu'elle arrive en Juda, à Jérusalem, ville fortifiée.
      21 (21 : 26) Car le roi de Babylone se tient au carrefour, à l'entrée des deux chemins, pour tirer des présages ; il secoue les flèches, il interroge les théraphim, il examine le foie.
      22 (21 : 27) Le sort, qui est dans sa droite, désigne Jérusalem, où l'on devra dresser des béliers, commander le carnage, et pousser des cris de guerre ; on dressera des béliers contre les portes, on élèvera des terrasses, on formera des retranchements.
      23 (21 : 28) Ils ne voient là que de vaines divinations, eux qui ont fait des serments. Mais lui, il se souvient de leur iniquité, en sorte qu'ils seront pris.
      24 (21 : 29) C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Parce que vous rappelez le souvenir de votre iniquité, en mettant à nu vos transgressions, en manifestant vos péchés dans toutes vos actions ; parce que vous en rappelez le souvenir, vous serez saisis par sa main.
      25 (21 : 30) Et toi, profane, méchant, prince d'Israël, dont le jour arrive au temps où l'iniquité est à son terme !
      26 (21 : 31) Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé. Les choses vont changer. Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé.
      27 (21 : 32) J'en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais cela n'aura lieu qu'à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai.
      28 (21 : 33) Et toi, fils de l'homme, prophétise, et dis : Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel, sur les enfants d'Ammon et sur leur opprobre. Dis : L'épée, l'épée est tirée, elle est polie, pour massacrer, pour dévorer, pour étinceler !
      29 (21 : 34) Au milieu de tes visions vaines et de tes oracles menteurs, elle te fera tomber parmi les cadavres des méchants, dont le jour arrive au temps où l'iniquité est à son terme.
      30 (21 : 35) Remets ton épée dans le fourreau. Je te jugerai dans le lieu où tu as été créé, dans le pays de ta naissance.
      31 (21 : 36) Je répandrai sur toi ma colère, je soufflerai contre toi avec le feu de ma fureur, et je te livrerai entre les mains d'hommes qui dévorent, qui ne travaillent qu'à détruire.
      32 (21 : 37) Tu seras consumé par le feu ; ton sang coulera au milieu du pays ; on ne se souviendra plus de toi. Car moi, l'Éternel, j'ai parlé.

      2 Corinthiens 7

      1 Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.
      2 Donnez-nous une place dans vos coeurs ! Nous n'avons fait tort à personne, nous n'avons ruiné personne, nous n'avons tiré du profit de personne.
      3 Ce n'est pas pour vous condamner que je parle de la sorte ; car j'ai déjà dit que vous êtes dans nos coeurs à la vie et à la mort.
      4 J'ai une grande confiance en vous, j'ai tout sujet de me glorifier de vous ; je suis rempli de consolation, je suis comblé de joie au milieu de toutes nos tribulations.
      5 Car, depuis notre arrivée en Macédoine, notre chair n'eut aucun repos ; nous étions affligés de toute manière : luttes au dehors, craintes au dedans.
      6 Mais Dieu, qui console ceux qui sont abattus, nous a consolés par l'arrivée de Tite,
      7 et non seulement par son arrivée, mais encore par la consolation que Tite lui-même ressentait à votre sujet : il nous a raconté votre ardent désir, vos larmes, votre zèle pour moi, en sorte que ma joie a été d'autant plus grande.
      8 Quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne m'en repens pas. Et, si je m'en suis repenti, -car je vois que cette lettre vous a attristés, bien que momentanément, -
      9 je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage.
      10 En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.
      11 Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n'a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire.
      12 Si donc je vous ai écrit, ce n'était ni à cause de celui qui a fait l'injure, ni à cause de celui qui l'a reçue ; c'était afin que votre empressement pour nous fût manifesté parmi vous devant Dieu.
      13 C'est pourquoi nous avons été consolés. Mais, outre notre consolation, nous avons été réjouis beaucoup plus encore par la joie de Tite, dont l'esprit a été tranquillisé par vous tous.
      14 Et si devant lui je me suis un peu glorifié à votre sujet, je n'en ai point eu de confusion ; mais, comme nous vous avons toujours parlé selon la vérité, ce dont nous nous sommes glorifiés auprès de Tite s'est trouvé être aussi la vérité.
      15 Il éprouve pour vous un redoublement d'affection, au souvenir de votre obéissance à tous, et de l'accueil que vous lui avez fait avec crainte et tremblement.
      16 Je me réjouis de pouvoir en toutes choses me confier en vous.
    • 2 Samuel 14

      1 Joab, dont la mère s’appelait Serouia, constata que le roi David était mieux disposé envers Absalom.
      2 Il fit alors venir de Técoa une femme habile et lui dit : « Tu vas faire semblant d’être en deuil : tu mettras des vêtements de deuil, tu ne te parfumeras pas, et tu te comporteras comme une femme qui pleure un mort depuis longtemps.
      3 Tu iras trouver le roi et tu lui diras ce que je vais t’indiquer. » Et Joab lui indiqua ce qu’elle devait dire.
      4 La femme s’adressa au roi ; se jetant le visage contre terre devant lui, elle s’écria : « Il faut que le roi vienne à mon secours ! » –
      5 « Que veux-tu ? » demanda le roi. « Ah, Majesté, répondit-elle, je suis veuve, mon mari est mort.
      6 J’avais deux fils ; ils se sont battus dans les champs et l’un a tué l’autre, car il n’y avait personne pour les séparer.
      7 Alors tous les membres du clan se sont dressés contre moi ; ils m’ont dit : “Livre-nous le meurtrier. Nous le ferons mourir pour venger le meurtre de son frère. – Et du même coup, nous supprimerons l’héritier. –” De cette manière, ils veulent anéantir le peu d’espérance qui me reste, et priver mon mari d’une descendance qui continue de porter son nom sur terre. »
      8 Le roi lui dit : « Rentre chez toi. Je vais donner des ordres à ton sujet. » –
      9 « Majesté, reprit la femme, quoi qu’il arrive, nous sommes prêts, ma famille et moi-même, à porter la responsabilité de cette affaire. Que cela ne retombe ni sur toi ni sur la royauté. » –
      10 « Si quelqu’un te fait des remarques, affirma le roi, tu n’as qu’à me l’amener ! Il ne recommencera plus à s’en prendre à toi ! »
      11 La femme lui dit encore : « Que le roi veuille me faire une promesse au nom du Seigneur son Dieu, afin que l’homme chargé de venger la mort de mon fils ne redouble pas les ravages en faisant mourir celui qui me reste. » – « Par le Seigneur vivant, déclara le roi, je te jure que pas un cheveu de ton fils ne tombera à terre. »
      12 La femme reprit : « Que le roi me permette de dire encore quelque chose. » – « Parle ! » lui dit-il.
      13 « Pourquoi as-tu agi ainsi contre l’intérêt du peuple de Dieu ? dit-elle. En parlant comme tu l’as fait tout à l’heure, tu t’es en quelque sorte déclaré coupable, puisque tu ne fais pas revenir Absalom du pays où il est exilé.
      14 Nous devons tous mourir un jour, et nous sommes alors comme de l’eau qu’on répand par terre et qu’on ne peut plus recueillir. Mais ce n’est pas le sort que Dieu envisage maintenant pour Absalom ; au contraire il a pris des dispositions pour que celui-ci ne reste pas banni loin de lui.
      15 Si je suis venue maintenant dire tout cela au roi, c’est que l’on m’avait fait peur. Je me suis donc dit : “Je parlerai au roi ; alors il fera peut-être ce que je lui propose,
      16 il acceptera de m’arracher à celui qui veut nous éliminer, mon fils et moi-même, du peuple que Dieu s’est choisi.”
      17 En effet, Majesté, je pensais ceci : “Ce que le roi dira contribuera certainement à calmer les esprits. Car le roi est comme un ange de Dieu, il sait discerner le bien et le mal.” Que le Seigneur ton Dieu soit donc avec toi ! »
      18 Le roi dit à la femme : « Je vais te poser une question et tu me répondras sans rien cacher. » – « Que le roi daigne parler ! » répondit la femme.
      19 Le roi demanda : « N’est-ce pas Joab qui a combiné tout cela avec toi ? » – « Aussi vrai que le roi est vivant, c’est la vérité même ! Ton serviteur Joab m’a effectivement dicté toutes les paroles que je devais dire.
      20 Il a agi pour retourner la situation. Mais toi, tu comprends tout ce qui se passe sur terre, car tu es aussi sage que l’ange de Dieu. »
      21 Le roi alla parler à Joab : « J’ai décidé d’agir selon ta suggestion, dit-il. Va chercher le jeune Absalom et ramène-le ici. »
      22 Joab se jeta le visage contre terre devant le roi et le remercia en ces mots : « Je sais maintenant que le roi m’a conservé sa bienveillance, puisqu’il accepte de faire ce que j’ai proposé. »
      23 Joab se releva et partit pour Guéchour. Il en ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Le roi déclara : « Qu’il retourne chez lui ! Qu’il ne vienne pas se présenter devant moi ! » Alors Absalom se rendit chez lui, sans avoir vu le roi.
      25 Dans tout Israël, il n’y avait personne d’aussi beau, d’aussi admiré qu’Absalom : de la plante des pieds au sommet de la tête, on ne trouvait aucun défaut en lui.
      26 A la fin de chaque année, il se coupait les cheveux, parce qu’ils devenaient trop lourds. Il pesait alors sa chevelure : elle faisait plus de deux kilos, selon les poids officiels du roi.
      27 Absalom eut trois fils et une fille. La fille s’appelait Tamar, et elle était d’une grande beauté.
      28 Absalom demeura deux ans à Jérusalem, sans être admis chez le roi.
      29 Un jour, il fit appeler Joab, pour l’envoyer auprès du roi, mais Joab refusa de venir chez lui. Une seconde fois, Absalom lui envoya quelqu’un, mais de nouveau Joab refusa.
      30 Alors Absalom dit à ses domestiques : « Vous voyez le champ d’orge qui appartient à Joab, à côté du mien. Allez y mettre le feu ! » Les domestiques exécutèrent son ordre.
      31 Aussitôt, Joab se rendit chez Absalom et lui demanda : « Pourquoi tes domestiques ont-ils mis le feu à mon champ ? » –
      32 « Parce que je t’avais demandé de venir ici et que tu as refusé, dit Absalom. Je voulais t’envoyer chez le roi avec le message suivant : “A quoi bon être revenu de Guéchour ? Il vaudrait mieux pour moi y être encore !” Maintenant, je veux être admis chez le roi. Et si je suis coupable, qu’il me fasse mourir ! »
      33 Joab alla communiquer au roi le message d’Absalom. Le roi fit appeler Absalom, qui accourut et se jeta le visage contre terre devant lui. Alors le roi l’embrassa.

      Ezéchiel 21

      1 Le Seigneur m’adressa la parole :
      2 « Toi, l’homme, tourne ton regard vers le sud du pays, déverse de ma part des menaces contre les habitants de la forêt du sud.
      3 Tu leur diras d’écouter ces paroles que moi, le Seigneur Dieu, je prononce contre la forêt du sud : Je vais allumer un incendie qui consumera tous tes arbres, qu’ils soient verdoyants ou desséchés. Rien ne pourra éteindre ses flammes, il se répandra du sud au nord et tout le monde subira ses brûlures.
      4 Chacun verra que c’est moi, le Seigneur, qui l’ai allumé, et rien ne pourra l’éteindre. »
      5 Je répondis : « Ah, Seigneur Dieu, on se plaint déjà de moi en disant : “Il ne parle que par énigmes.” »
      6 Le Seigneur m’adressa encore la parole :
      7 « Toi, l’homme, tourne ton regard vers la ville de Jérusalem, déverse tes menaces contre les sanctuaires, parle de ma part contre le pays d’Israël.
      8 Révèle aux Israélites que moi, le Seigneur, je leur déclare ceci : “Je vais intervenir contre vous, je vais tirer mon épée de son fourreau et vous tuer tous, les justes comme les méchants.
      9 C’est pour vous supprimer tous que je brandirai mon épée contre chacun de vous, depuis le sud jusqu’au nord.
      10 Tout le monde saura que moi, le Seigneur, j’ai retiré mon épée de son fourreau. Je ne l’y remettrai plus.”
      11 Quant à toi, l’homme, courbe-toi sous le poids du désespoir et gémis aux yeux de tous.
      12 On te demandera pourquoi tu gémis et tu répondras : “J’ai appris une mauvaise nouvelle, elle va se réaliser. Les cœurs seront brisés, les mains pendront sans force, les courages faibliront, les genoux s’entrechoqueront. Nous y voilà ! Cela se réalise maintenant, déclare le Seigneur Dieu.” »
      13 Le Seigneur m’adressa de nouveau la parole :
      14 « Toi, l’homme, sois prophète. Révèle aux gens ce que je leur déclare, moi, le Seigneur : Voici une épée, une épée aiguisée et polie.
      15 C’est pour un massacre qu’elle a été aiguisée, elle a été polie au point de lancer des éclairs.
      16 Je l’ai donnée à fourbir pour qu’elle puisse être brandie, elle est affûtée et nettoyée pour être remise au tueur.
      17 Pousse des cris de détresse, l’homme ! Cette épée est dirigée contre mon peuple, et contre tous les princes qui règnent en Israël et qui seront massacrés en même temps que lui. Frappe-toi la poitrine de désespoir.
      18 C’est une dure épreuve, je l’affirme, moi, le Seigneur Dieu.
      19 Quant à toi, l’homme, sois prophète. Frappe dans tes mains, une fois, deux fois, trois fois, car c’est l’épée de la mort, l’épée de la grande tuerie qui menace de partout.
      20 Elle brise le courage de chacun, fait chanceler tout le monde. Devant chaque porte, j’ai placé l’épée du massacre, étincelante comme l’éclair, prête à tuer.
      21 Frappe à droite, frappe à gauche, épée tranchante, Tourne ta pointe dans toutes les directions !
      22 A mon tour, je vais frapper du poing et donner libre cours à ma colère. C’est moi, le Seigneur, qui vous parle. »
      23 Le Seigneur m’adressa la parole :
      24 « Quant à toi, l’homme, trace deux routes par lesquelles le roi de Babylone pourra venir avec son épée. Fais-les partir toutes les deux du même pays. Au départ de chacune d’elles, indique par un signe la ville à laquelle elle mène.
      25 Une des routes conduira l’armée de Babylone à la ville ammonite de Rabba et l’autre à la ville fortifiée de Jérusalem, en Juda.
      26 Le roi de Babylone s’arrête au point de départ des deux routes, à la bifurcation, pour consulter le sort. Il lance les flèches en l’air, interroge les idoles et examine des foies d’animaux.
      27 A sa droite est tombée la flèche qui désigne Jérusalem. Il poussera des cris de guerre et lancera le signal d’attaque. Il placera des machines de guerre contre les portes de la ville, il élèvera des remblais et creusera des tranchées.
      28 Les gens de Jérusalem estiment que cette décision du sort est sans conséquence puisqu’ils sont protégés par un serment. Mais le roi de Babylone leur rappelle leur infidélité et les avertit qu’ils seront emmenés en captivité.
      29 C’est pourquoi, je leur déclare ceci, moi, le Seigneur Dieu : Vous me remettez sans cesse vos fautes en mémoire par votre désobéissance manifeste, dans toutes vos actions vous vous montrez coupables. Eh bien, puisque vous ne vous êtes pas fait oublier, vous tomberez au pouvoir de l’ennemi !
      30 « Quant à toi, prince qui règnes en Israël, tu n’es qu’un criminel infâme. Le moment vient où ta conduite fautive prendra fin.
      31 Voici ce que je déclare, moi, le Seigneur Dieu : Tu seras privé de ton insigne royal, on ôtera ta couronne. La situation a tourné ! Les humbles occuperont une place élevée, les puissants seront abaissés.
      32 Des ruines, rien que des ruines ! Je transformerai Jérusalem en ruines. La ville sera entièrement détruite, mais pas avant la venue de celui auquel j’aurai remis le pouvoir d’intervenir contre elle. »

      2 Corinthiens 7

      1 Toutes ces promesses sont valables pour nous, mes chers amis. C’est pourquoi, purifions-nous de tout ce qui salit le corps ou l’âme et efforçons-nous d’être parfaitement saints en vivant dans le respect de Dieu.
      2 Faites-nous une place dans votre cœur ! Nous n’avons causé de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons exploité personne.
      3 Je ne dis pas cela pour vous condamner. En effet, comme je l’ai déjà affirmé, vous nous êtes si chers que nous sommes unis pour la vie ou pour la mort.
      4 J’ai une grande confiance en vous, je suis très fier de vous. Dans toutes nos détresses, je demeure plein de courage et je déborde de joie.
      5 En fait, même à notre arrivée en Macédoine, nous n’avons connu aucun répit. Nous avons rencontré toutes sortes de difficultés : des conflits autour de nous, des craintes au-dedans de nous.
      6 Mais Dieu, qui relève le courage de ceux qui sont abattus, nous a réconfortés par l’arrivée de Tite.
      7 Et ce n’est pas seulement son arrivée qui a produit cet effet, mais encore son rapport sur la façon dont vous l’avez lui-même réconforté. Il nous a parlé de votre désir de me revoir, de votre tristesse, de votre zèle à me défendre. Et voilà pourquoi ma joie en est d’autant plus grande.
      8 En effet, même si la lettre que je vous ai écrite vous a attristés, je ne le regrette pas maintenant. J’ai pu le regretter quand j’ai constaté que cette lettre vous avait attristés momentanément.
      9 Mais maintenant je me réjouis, non pas de vous avoir attristés, mais de ce que votre tristesse vous a fait changer de comportement. Cette tristesse était telle que Dieu la voulait, si bien que nous ne vous avons causé aucun tort.
      10 Car la tristesse conforme au plan de Dieu produit un changement de comportement qui conduit au salut, sans qu’on ait à le regretter. Mais la tristesse causée par les soucis de ce monde produit la mort.
      11 Voyez maintenant les résultats de votre tristesse selon Dieu : quelle bonne volonté de votre part, quel empressement à présenter votre défense ! Quelle indignation, quelle crainte, quel désir de me revoir, quel zèle, quelle ardeur à punir le mal ! Vous avez prouvé de toutes les manières que vous étiez innocents dans cette affaire.
      12 Si donc je vous ai écrit, ce n’était ni à cause de celui qui a commis le mal, ni à cause de celui qui l’a subi. Mais c’était pour que vous vous rendiez clairement compte, devant Dieu, du dévouement que vous avez pour nous.
      13 C’est pourquoi votre réaction nous a réconfortés. Nous n’avons pas seulement reçu du réconfort ; nous avons ressenti une joie bien plus grande encore en voyant combien Tite était heureux de la façon dont vous tous l’avez rassuré.
      14 Si je me suis un peu vanté à votre sujet auprès de lui, vous ne m’avez pas déçu. Mais, de même que nous vous avons toujours dit la vérité, de même l’éloge que nous avons fait de vous auprès de Tite s’est révélé justifié.
      15 Et ainsi, son affection pour vous est encore plus grande lorsqu’il se rappelle comment vous avez tous obéi et comment vous l’avez accueilli humblement, avec respect.
      16 Je me réjouis de pouvoir compter sur vous en tout.
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