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La Bible en 1 an - Jour 261

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Versets relatifs

    • 2 Samuel 14

      1 Et Joab, fils de Tseruïa, s'aperçut que le coeur du roi était pour Absalom ;
      2 et Joab envoya à Thekoa, et fit venir de là une femme habile, et il lui dit : Je te prie, fais semblant de mener deuil, et revêts-toi, je te prie, de vêtements de deuil, et ne t'oins pas d'huile, mais sois comme une femme qui mène deuil depuis longtemps pour un mort ;
      3 et entre vers le roi, et parle-lui de cette manière. Et Joab lui mit les paroles dans la bouche.
      4 Et la femme thekohite parla au roi, et tomba sur son visage contre terre et se prosterna, et dit : Sauve-moi, ô roi !
      5 Et le roi lui dit : Qu'as-tu ? Et elle dit : Certainement, je suis une femme veuve, et mon mari est mort.
      6 Et ta servante avait deux fils, et ils se sont disputés tous deux dans les champs, et il n'y avait personne pour les séparer ; et l'un a frappé l'autre et l'a tué.
      7 Et voici, toute la famille s'est élevée contre ta servante, et ils ont dit : Livre celui qui a frappé son frère, afin que nous le mettions à mort, à cause de la vie de son frère qu'il a tué, et que nous détruisions aussi l'héritier. Et ainsi ils éteindraient le tison qui me reste, afin de ne laisser à mon mari ni nom, ni reste sur la face de la terre.
      8 Et le roi dit à la femme : Va dans ta maison, et je donnerai mes ordres à ton égard.
      9 Et la femme thekohite dit au roi : O roi, mon seigneur ! que l'iniquité soit sur moi et sur la maison de mon père, et que le roi et son trône en soient innocents.
      10 Et le roi dit : Celui qui te parlera, amène-le-moi, et il ne te touchera plus.
      11 Et elle dit : Je te prie, que le roi se souvienne de l'Éternel, ton Dieu, afin que le vengeur du sang ne multiplie pas la ruine, et qu'on ne détruise pas mon fils. Et il dit : L'Éternel est vivant, s'il tombe à terre un des cheveux de ton fils !
      12 Et la femme dit : Je te prie, que ta servante dise un mot au roi, mon seigneur. Et il dit : Parle.
      13 Et la femme dit : Et pourquoi as-tu pensé ainsi contre le peuple de Dieu ? et le roi dit cette parole comme un homme coupable, le roi ne faisant point revenir celui qu'il a chassé.
      14 Car nous mourrons certainement, et nous sommes comme de l'eau versée sur le terre, qu'on ne peut recueillir. Et Dieu ne lui a point ôté la vie, mais il a la pensée que celui qui est chassé ne demeure plus chassé loin de lui.
      15 Et maintenant, si je suis venue dire cette parole au roi, mon seigneur, c'est parce que le peuple m'a fait peur ; et ta servante a dit : Que je parle donc au roi, peut-être que le roi accomplira la parole de sa servante ;
      16 car le roi écoutera, pour délivrer sa servante de la main de l'homme qui veut nous exterminer, moi et mon fils ensemble, de l'héritage de Dieu.
      17 Et ta servante a dit : Que la parole du roi, mon seigneur, nous apporte du repos ! car le roi, mon seigneur, est comme un ange de Dieu, pour entendre le bien et le mal ; et l'Éternel, ton Dieu, sera avec toi !
      18 Et le roi répondit, et dit à la femme : Je te prie, ne me cache pas la chose que je vais te demander. Et la femme dit : Que le roi, mon seigneur, parle, je te prie.
      19 Et le roi dit : La main de Joab n'est-elle pas avec toi dans tout ceci ? Et la femme répondit et dit : Ton âme est vivante, ô roi, mon seigneur, qu'on ne peut s'écarter à droite ou à gauche de tout ce que dit le roi, mon seigneur ; car ton serviteur Joab, lui, m'a commandé, et a mis toutes ces paroles dans la bouche de ta servante.
      20 C'est afin de donner une autre apparence à la chose, que ton serviteur Joab a fait cela ; et mon seigneur est sage comme la sagesse d'un ange de Dieu, pour savoir tout ce qui se passe sur la terre.
      21 Et le roi dit à Joab : Voici, j'ai fait cela ; va, fais revenir le jeune homme Absalom.
      22 Et Joab tomba sur sa face contre terre et se prosterna, et bénit le roi. Et Joab dit : Aujourd'hui ton serviteur connaît que j'ai trouvé faveur à tes yeux, ô roi, mon seigneur, parce que le roi a fait ce que son serviteur a dit.
      23 Et Joab se leva et s'en alla à Gueshur, et il ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Et le roi dit : Qu'il se retire dans sa maison et qu'il ne voie point ma face. Et Absalom se retira dans sa maison et ne vit pas la face du roi.
      25 Et dans tout Israël il n'y avait pas d'homme beau comme Absalom et si fort à louer pour sa beauté ; depuis la plante de ses pieds jusqu'au sommet de sa tête, il n'y avait point en lui de défaut.
      26 Et quand il se rasait la tête (or c'était d'année en année qu'il la rasait, parce que sa chevelure lui pesait ; alors il la rasait), les cheveux de sa tête pesaient deux cents sicles au poids du roi.
      27 Et il naquit à Absalom trois fils, et une fille, qui avait nom Tamar, et elle était une femme belle de visage.
      28 Et Absalom habita deux années entières à Jérusalem sans voir la face du roi.
      29 Et Absalom envoya vers Joab pour l'envoyer auprès du roi ; et Joab ne voulut pas venir vers lui ; et il envoya encore pour la seconde fois, et il ne voulut pas venir.
      30 Alors Absalom dit à ses serviteurs : Voyez, le champ de Joab est auprès du mien ; il y a de l'orge, allez et mettez-y le feu. Et les serviteurs d'Absalom mirent le feu au champ.
      31 Alors Joab se leva et vint vers Absalom dans la maison, et lui dit : Pourquoi tes serviteurs ont-ils mis le feu à mon champ ?
      32 Et Absalom dit à Joab : Voici, j'ai envoyé vers toi, disant : Viens ici, et je t'enverrai vers le roi, pour lui dire : Pourquoi suis-je venu de Gueshur ? il serait bon pour moi d'y être encore. Et maintenant, que je voie la face du roi ; et s'il y a de l'iniquité en moi, qu'il me fasse mourir.
      33 Et Joab vint vers le roi et le lui rapporta. Et le roi appela Absalom, et il vint vers le roi et se prosterna le visage contre terre devant le roi, et le roi baisa Absalom.

      Ezéchiel 21

      1 (21 : 6) Et la parole de l'Éternel vint à moi, disant :
      2 (21 : 7) Fils d'homme, tourne ta face contre Jérusalem, et distille tes paroles contre les sanctuaires, et prophétise contre la terre d'Israël, et dis à la terre d'Israël :
      3 (21 : 8) Ainsi dit l'Éternel : Voici, c'est à toi que j'en veux, et je tirerai mon épée de son fourreau, et je retrancherai de toi le juste et le méchant.
      4 (21 : 9) Parce que je retrancherai de toi le juste et le méchant, à cause de cela mon épée sortira de son fourreau contre toute chair, du midi jusqu'au nord ;
      5 (21 : 10) et toute chair saura que moi, l'Éternel, j'ai tiré mon épée de son fourreau : elle n'y retournera plus.
      6 (21 : 11) Et toi, fils d'homme, gémis à te briser les reins, gémis avec amertume devant leurs yeux.
      7 (21 : 12) Et il arrivera que, quand ils te diront : Pourquoi gémis-tu ? tu diras : C'est à cause de la rumeur, car elle vient ; et tout coeur sera défaillant, et toutes les mains deviendront lâches, et tout esprit faiblira, et tous les genoux se fondront en eau. Voici, elle vient, elle est là, dit le Seigneur, l'Éternel.
      8 (21 : 13) Et la parole de l'Éternel vint à moi, disant :
      9 (21 : 14) Fils d'homme, prophétise, et dis : Ainsi dit l'Éternel : Dis : L'épée, l'épée est aiguisée et aussi fourbie.
      10 (21 : 15) C'est afin qu'elle égorge bien, qu'elle est aiguisée ; c'est pour briller comme l'éclair, qu'elle est fourbie. Ou bien nous réjouirions-nous, disant : Le sceptre de mon fils méprise tout bois ?
      11 (21 : 16) Et il l'a donnée à fourbir, pour qu'on la prenne dans la main ; c'est une épée aiguisée, et elle est fourbie, pour la mettre dans la main de celui qui tue.
      12 (21 : 17) Crie et hurle, fils d'homme ! Car elle sera contre mon peuple, elle sera contre tous les princes d'Israël : ils sont livrés à l'épée avec mon peuple ; c'est pourquoi frappe sur ta cuisse.
      13 (21 : 18) Car l'épreuve est faite ; et quoi ?... si même le sceptre méprisant n'existe plus ? dit le Seigneur, l'Éternel.
      14 (21 : 19) Et toi, fils d'homme, prophétise, et frappe tes mains l'une contre l'autre, et que les coups de l'épée redoublent jusqu'à la troisième fois ; c'est l'épée des tués, l'épée qui a tué le grand, et qui les environne.
      15 (21 : 20) afin que le coeur se fonde et que les occasions de chute soient multipliées, que j'envoie l'épée menaçante contre toutes leurs portes. Ah ! elle est faite pour briller comme l'éclair, et affilée pour tuer.
      16 (21 : 21) Ramasse tes forces, va à droite, tourne-toi, va à gauche, où que ta face soit dirigée.
      17 (21 : 22) Et moi aussi je frapperai mes mains l'une contre l'autre, et je satisferai ma fureur. Moi, l'Éternel, j'ai parlé.
      18 (21 : 23) Et la parole de l'Éternel vint à moi, disant :
      19 (21 : 24) Et toi, fils d'homme, place devant toi deux chemins par où vienne l'épée du roi de Babylone : qu'ils partent tous deux du même pays ; et fais-toi un indicateur, fais-le à l'entrée du chemin d'une ville.
      20 (21 : 25) Tu disposeras un chemin pour que l'épée vienne à Rabba des fils d'Ammon, et un chemin en Juda, pour que l'épée vienne à Jérusalem, la ville forte.
      21 (21 : 26) Car le roi de Babylone se tient au point d'embranchement de la route, à la tête des deux chemins, pour pratiquer la divination : il secoue les flèches, il interroge les théraphim, il examine le foie.
      22 (21 : 27) Dans sa droite est la divination touchant Jérusalem, pour placer des béliers, pour qu'on ouvre la bouche en cris de carnage, pour qu'on élève la voix en cris de guerre, pour placer des béliers contre les portes, pour élever des terrasses, pour bâtir des tours.
      23 (21 : 28) Et ce sera pour eux, à leurs yeux, une divination fausse, pour eux qui se sont engagés par serment ; mais lui, il rappellera le souvenir de l'iniquité, pour qu'ils soient pris.
      24 (21 : 29) C'est pourquoi, ainsi dit le Seigneur, l'Éternel : Parce que vous rappelez en mémoire votre iniquité, en ce que vos transgressions sont découvertes, de sorte que vos péchés paraissent dans toutes vos actions ; parce que vous êtes rappelés en mémoire, vous serez pris par sa main.
      25 (21 : 30) Et toi, profane, méchant prince d'Israël, dont le jour est venu au temps de l'iniquité de la fin,
      26 (21 : 31) ainsi dit le Seigneur, l'Éternel : Ote la tiare, et enlève la couronne ; ce qui est ne sera plus. Élève ce qui est bas, et abaisse ce qui est élevé.
      27 (21 : 32) J'en ferai une ruine, une ruine, une ruine ! Ceci aussi ne sera plus, jusqu'à ce que vienne celui auquel appartient le juste jugement, et je le lui donnerai.
      28 (21 : 33) Et toi, fils d'homme, prophétise, et dis : Ainsi dit le Seigneur, l'Éternel, touchant les fils d'Ammon et touchant leur opprobre ; et tu diras : L'épée, l'épée est tirée, elle est fourbie pour la tuerie, pour dévorer, pour briller,
      29 (21 : 34) pendant qu'ils ont pour toi des visions de vanité et qu'ils devinent pour toi le mensonge, pour te jeter sur les cous des méchants qui sont tués, dont le jour est venu au temps de l'iniquité de la fin.
      30 (21 : 35) Remets-la dans son fourreau ! Je te jugerai au lieu où tu fus créé, au pays de ton origine.
      31 (21 : 36) Je verserai sur toi mon indignation, je soufflerai contre toi le feu de mon courroux, et je te livrerai en la main d'hommes brutaux, artisans de destruction.
      32 (21 : 37) Tu seras pour le feu, pour être dévoré ; ton sang sera au milieu du pays ; on ne se souviendra pas de toi ; car moi, l'Éternel, j'ai parlé.

      2 Corinthiens 7

      1 Ayant donc ces promesses, bien-aimés, Purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d'esprit, achevant la sainteté dans la crainte de Dieu.
      2 Recevez-nous : nous n'avons fait tort à personne, nous n'avons ruiné personne, nous ne nous sommes enrichis aux dépens de personne.
      3 Je ne dis pas ceci pour vous condamner, car j'ai déjà dit que vous êtes dans nos coeurs à mourir ensemble et à vivre ensemble.
      4 Ma franchise est grande envers vous, je me glorifie grandement de vous ; je suis rempli de consolation ; ma joie surabonde au milieu de toute notre affliction.
      5 Car aussi, lorsque nous arrivâmes en Macédoine, notre chair n'eut aucun repos, mais nous fûmes affligés en toute manière : au dehors, des combats ; au dedans, des craintes.
      6 Mais celui qui console ceux qui sont abaissés, Dieu, nous a consolés par la venue de Tite,
      7 et non seulement par sa venue, mais aussi par la consolation dont il a été rempli à votre sujet, en nous racontant votre grand désir, vos larmes, votre affection ardente envers moi, de sorte que je me suis d'autant plus réjoui.
      8 Car si aussi je vous ai attristés par ma lettre, je n'en ai pas de regret, si même j'en ai eu du regret (car je vois que cette lettre vous a attristés, lors même que ce n'a été que pour un temps).
      9 Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez étés attristés, mais de ce que vous avez été attristés à repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin qu'en rien vous ne receviez de préjudice de notre part.
      10 Car la tristesse qui est selon Dieu opère une repentance à salut dont on n'a pas de regret, mais la tristesse du monde opère la mort.
      11 Car voici, ce fait même que vous avez été attristés selon Dieu, quel empressement il a produit en vous, mais quelles excuses, mais quelle indignation, mais quelle crainte, mais quel ardent désir, mais quel zèle, mais quelle vengeance : A tous égards, vous avez montré que vous êtes purs dans l'affaire.
      12 Ainsi, si même je vous ai écrit, ce n'a point été à cause de celui qui a fait le tort ni à cause de celui à qui on a fait tort, mais afin que le zèle que nous avons pour vous, vous fût manifesté devant Dieu.
      13 C'est pourquoi nous avons été consolés. Et nous nous sommes réjouis d'autant plus abondamment, dans notre consolation, de la joie de Tite, parce que son esprit a été récréé par vous tous.
      14 Parce que, si en quelque chose je me suis glorifié de vous auprès de lui, je n'en ai pas été confus ; mais comme nous vous avons dit toutes choses selon la vérité, ainsi aussi ce dont nous nous étions glorifiés auprès de Tite s'est trouvé vrai,
      15 et son affection se porte plus abondamment sur vous, quand il se souvient de l'obéissance de vous tous, comment vous l'avez reçu avec crainte et tremblement.
      16 Je me réjouis de ce qu'en toutes choses j'ai de la confiance à votre égard.
    • 2 Samuel 14

      1

      Joab rappelle à David, la présence d'Absalom à Gueshur. (2 Samuel 14:1-20)
      La présence d'Absalom à Gueshur. (2 Samuel 14:21-24)
      La beauté d'Absalom. (2 Samuel 14:25-27)
      Absalom est admis à se présenter devant son père. (2 Samuel 14:28-33)

      Nous pouvons remarquer comment la Providence divine, par le biais du discours de cette femme, dirigea toutes choses.

      L'Éternel use de Clémence envers les pécheurs coupables : en effet, pour Dieu, ces derniers sont pour ainsi dire « en exil », hors de Sa Présence. Il ne pardonne pas aux impénitents, le fait de ne pas honorer Sa Loi ni Sa Justice ; Il ne peut tolérer l'encouragement au crime, ni le mal que l'on est susceptible de faire aux autres.

      21 David était d'accord pour autoriser le retour d'Absalom, malgré le fait qu'il ne puisse pas lui demander directement de revenir, pour ne pas ébranler la cohérence de son autorité : cette attitude est en quelque sorte, une image des méthodes employées par la Grâce divine. Il est un fait réel : Dieu a de la compassion envers les pauvres pécheurs, ne voulant qu'aucun d'eux ne périsse ; mais malgré tout, Il ne peut être réconcilié avec eux que par l'intermédiaire d'un Médiateur, Jésus, qui intercède en leur faveur. Grâce à Christ, Dieu s'est réconcilié avec le monde ; le Fils de Dieu est en effet venu sur cette « terre d'exil », pour nous permettre de rencontrer Son Père.
      25 Dans ce passage, rien n'est dit sur la sagesse et la piété d'Absalom. Le texte nous rapporte seulement qu'il était très beau. C'est un bien piètre avantage, pour un homme qui n'a rien d'autre de remarquable.

      Il est fréquent de rencontrer des âmes souillées et polluées, qui demeurent dans un corps agréable et plaisant à regarder : Absalom possédait en effet une très belle chevelure. C'était un véritable fardeau pour lui, mais il ne la coupait pas tant que cela ne pesait pas trop lourd. Une telle attitude ne pouvait qu'attiser sa fierté, malgré cette incommodité. Que le Seigneur nous accorde « la beauté » dans notre sainteté, ornée d'un esprit doux et tranquille ! Ne sont vraiment heureux que ceux qui craignent Dieu !

      28 Par sa conduite provocatrice envers Joab, Absalom poussa Joab à parler en sa faveur, devant David. Par le message insolent qu'il adressa au roi, Absalom eut gain de cause. Quand les parents ou les dirigeants encouragent de tels caractères, ils finissent par en subir tôt ou tard les effets pervers.

      Mais la compassion d'un père peut-elle tendre à le réconcilier avec un fils impénitent ? Les pécheurs coupables pourront-ils remettre en cause la Compassion du Père de Miséricorde ?

      Ezéchiel 21

      1

      La ruine de Juda, victime de l’épée tranchante de l’Éternel. (Ezéchiel 21:1-17)
      L’approche du roi de Babylone est annoncée. (Ezéchiel 21:18-27)
      La destruction des Ammonites. (Ezéchiel 21:28-32)

      Ce texte nous donne une explication sur la parabole du chapitre précédent.

      Il est annoncé que l’Éternel était sur le point de frapper Jérusalem et toute la terre d’Israël, afin que tous puissent voir qu’il s’agissait du décret qu’Il avait ordonné à l’encontre d’un peuple mauvais et rebelle.

      Il incombe à ceux qui dénoncent le côté terrible du courroux divin, à l’encontre des pécheurs, de montrer qu’en fait, ils ne désirent pas ce genre d’affliction. L'exemple de Christ nous enseigne à déplorer le sort de ceux à qui nous annonçons une ruine certaine.

      Quels que soient les instruments utilisés par Dieu pour exécuter Ses Jugements, Il ne les ménagera pas, dans le but où ils sont prévus pour accomplir Ses desseins.

      Dans ce texte, l'épée utilisée par l’Éternel est brillante, pour terrifier ceux contre lesquels elle est dressée. C'est une épée destinée à frapper les princes d’Israël, une « verge » devant frapper le peuple de Dieu.

      Ici, les paroles de l’Éternel sont solennelles, et le prophète se devait de les transmettre avec toute la gravité qui s’imposait.

      18 Animé par l'esprit de prophétie, Ézéchiel prévoit la marche de Nebucadnetsar, partant de Babylone, en déterminant son chemin exact par recours à la divination. L’Éternel allait renverser le gouvernement de Juda, jusqu'à la venue de celui à qui « appartient le jugement » (verset Ezéchiel 21:27*).

      Ce texte semble prévoir les péripéties de la nation juive à cette époque, et les différents problèmes que rencontreront les états et les royaumes, et qui seront à l’origine de l’établissement du Royaume du Messie sur la terre entière.

      L’Éternel mène secrètement toutes choses, en vue d’accomplir Ses desseins, pleins de sagesse. Au sein des avertissements les plus solennels de la colère divine, nous entendons toujours des expressions de Miséricorde, révélées et destinées à interpeler les pécheurs.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      28 Les devins des Ammonites firent de fausses prophéties, annonçant la victoire. Ce peuple, finalement, ne devait jamais retrouver sa puissance initiale, et devait finir par tomber totalement dans l’oubli.

      Soyons reconnaissants envers Dieu, d’être utilisés en tant « qu’instruments » de Sa Miséricorde ; employons-nous à pratiquer le bien et restons à distance de ceux qui ne pensent qu’à détruire !

      2 Corinthiens 7

      1

      Exhortation à la sainteté ; l'église entière est exhortée à témoigner de l'affection envers l'apôtre. (2 Corinthiens 7:1-4)
      Paul se réjouit de l’affliction des Corinthiens, due au repentir. (2 Corinthiens 7:5-11)
      Il se réjouit également du réconfort spirituel dont ils bénéficient, avec Tite. (2 Corinthiens 7:12-16)

      Les promesses de Dieu sont utiles pour nous inciter à croître dans la sainteté ; nous devons nous purifier nous-mêmes de toute souillure de chair et d'esprit.

      Si nous basons notre espérance en Dieu le Père, nous devons rechercher la sainteté et la perfection, à l'image de ce Dernier, dans les cieux. Sa Grâce, par l'influence de l'Esprit, peut déjà nous purifier, à elle seule, mais la recherche de la sainteté doit être l'objet constant de nos prières. Si les serviteurs de Dieu sont méprisés, il est aussi à craindre que l'Évangile lui-même le soit également ; bien que ces derniers ne doivent flatter personne, ils doivent cependant exprimer de la douceur envers tous. Ils peuvent rechercher l'estime et la faveur de ceux qu’ils côtoient, mais ils ne doivent corrompre qui que ce soit par de fausses doctrines, voire des paroles flatteuses ; ils ne doivent nuire à personne, ni chercher à promouvoir leur propre intérêt, afin de ne blesser qui que ce soit.

      Paul, en raison de son affection envers les Corinthiens, leur parlait librement ; il était heureux de vanter la croissance spirituelle qu’il leur avait permis d’acquérir, en tous lieux et en toutes occasions !

      5 Il y avait à l’époque, des rivalités, de l'opposition et des luttes continuelles entre Juifs et païens ; on pouvait trouver également des craintes et de grandes inquiétudes chez ceux qui avaient embrassé la foi chrétienne, mais Dieu console ceux qui sont tombés.

      Nous devrions sans cesse tenter, par tous les moyens de nous rapprocher de Dieu, l'Auteur de toute consolation et de bonté. La souffrance tolérée par Dieu, tendant à Sa Gloire, et forgée par Son Esprit, rend le cœur humble, contrit, soumis, disposé à éliminer chaque péché, et à marcher en nouveauté de vie. Ce repentir est associé au salut, par la foi en Christ, et par Son expiation du péché.

      Il y a une grande différence entre la souffrance que peuvent éprouver les hommes pieux, et celle de ce monde. Les fruits du véritable repentir sont mentionnés dans ce texte. Le changement d’un cœur transformé spirituellement se traduit par une nouveauté de vie : les perspectives ici-bas seront alors totalement différentes !

      Toutes ces pensées forgent notre indignation vis à vis du péché, du tentateur et de ses serviteurs. Cela attise notre vigilance contre toute tolérance à l’iniquité, et nous incite à la prudence vis à vis de cette dernière. Cela forge le désir d'être réconcilié avec Dieu, ainsi que notre zèle pour accomplir notre devoir. Cela nous incite à combattre le péché et sa folie, étant réellement convaincu des graves blessures qu'il peut occasionner.

      L'humilité profonde devant Dieu, la haine de tout péché, la foi en Christ, un cœur nouveau et une nouvelle vie, provoquent le repentir à salut. Puisse le Seigneur l'accorder à chacun de nous !

      12 L'apôtre n'était pas déçu des propos des Corinthiens, ce qu'il a d'ailleurs signifié à Tite ; il déclarait avec joie, la confiance qu'il pouvait désormais leur témoigner.

      Remarquez ici quels sont les devoirs d'un pasteur et de son troupeau : ce dernier doit soumettre ses problèmes à la fonction pastorale, avec respect et obéissance ; quant au pasteur, il doit en retour, avoir soin du troupeau et l’entourer, par des témoignages de satisfaction, de joie, et de tendresse.

    • 2 Samuel 14

      1 Joab, fils de Tseruja, s'aperçut que le coeur du roi était porté pour Absalom.
      2 Il envoya chercher à Tekoa une femme habile, et il lui dit : Montre-toi désolée, et revêts des habits de deuil ; ne t'oins pas d'huile, et sois comme une femme qui depuis longtemps pleure un mort.
      3 Tu iras ainsi vers le roi, et tu lui parleras de cette manière. Et Joab lui mit dans la bouche ce qu'elle devait dire.
      4 La femme de Tekoa alla parler au roi. Elle tomba la face contre terre et se prosterna, et elle dit : O roi, sauve-moi !
      5 Le roi lui dit : Qu'as-tu ? Elle répondit : Oui, je suis veuve, mon mari est mort !
      6 Ta servante avait deux fils ; il se sont tous deux querellés dans les champs, et il n'y avait personne pour les séparer ; l'un a frappé l'autre, et l'a tué.
      7 Et voici, toute la famille s'est levée contre ta servante, en disant : Livre le meurtrier de son frère ! Nous voulons le faire mourir, pour la vie de son frère qu'il a tué ; nous voulons détruire même l'héritier ! Ils éteindraient ainsi le tison qui me reste, pour ne laisser à mon mari ni nom ni survivant sur la face de la terre.
      8 Le roi dit à la femme : Va dans ta maison. Je donnerai des ordres à ton sujet.
      9 La femme de Tekoa dit au roi : C'est sur moi, ô roi mon seigneur, et sur la maison de mon père, que le châtiment va tomber ; le roi et son trône n'auront pas à en souffrir.
      10 Le roi dit : Si quelqu'un parle contre toi, amène-le-moi, et il ne lui arrivera plus de te toucher.
      11 Elle dit : Que le roi se souvienne de l'Éternel, ton Dieu, afin que le vengeur du sang n'augmente pas la ruine, et qu'on ne détruise pas mon fils ! Et il dit : L'Éternel est vivant ! il ne tombera pas à terre un cheveu de ton fils.
      12 La femme dit : Permets que ta servante dise un mot à mon seigneur le roi. Et il dit : Parle !
      13 La femme dit : Pourquoi penses-tu de la sorte à l'égard du peuple de Dieu, puisqu'il résulte des paroles mêmes du roi que le roi est comme coupable en ne rappelant pas celui qu'il a proscrit ?
      14 Il nous faut certainement mourir, et nous serons comme des eaux répandues à terre et qui ne se rassemblent plus ; Dieu n'ôte pas la vie, mais il désire que le fugitif ne reste pas banni de sa présence.
      15 Maintenant, si je suis venu dire ces choses au roi mon seigneur, c'est que le peuple m'a effrayée. Et ta servante a dit : Je veux parler au roi ; peut-être le roi fera-t-il ce que dira sa servante.
      16 Oui, le roi écoutera sa servante, pour la délivrer de la main de ceux qui cherchent à nous exterminer, moi et mon fils, de l'héritage de Dieu.
      17 Ta servante a dit : Que la parole de mon seigneur le roi me donne le repos. Car mon seigneur le roi est comme un ange de Dieu, prêt à entendre le bien et le mal. Et que l'Éternel, ton Dieu, soit avec toi !
      18 Le roi répondit, et dit à la femme : Ne me cache pas ce que je vais te demander. Et la femme dit : Que mon seigneur le roi parle !
      19 Le roi dit alors : La main de Joab n'est-elle pas avec toi dans tout ceci ? Et la femme répondit : Aussi vrai que ton âme est vivante, ô roi mon seigneur, il n'y a rien à droite ni à gauche de tout ce que dit mon seigneur le roi. C'est, en effet, ton serviteur Joab qui m'a donné des ordres, et qui a mis dans la bouche de ta servante toutes ces paroles.
      20 C'est pour donner à la chose une autre tournure que ton serviteur Joab a fait cela. Mais mon seigneur est aussi sage qu'un ange de Dieu, pour connaître tout ce qui se passe sur la terre.
      21 Le roi dit à Joab : Voici, je veux bien faire cela ; va donc, ramène le jeune homme Absalom.
      22 Joab tomba la face contre terre et se prosterna, et il bénit le roi. Puis il dit : Ton serviteur connaît aujourd'hui que j'ai trouvé grâce à tes yeux, ô roi mon seigneur, puisque le roi agit selon la parole de son serviteur.
      23 Et Joab se leva et partit pour Gueschur, et il ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Mais le roi dit : Qu'il se retire dans sa maison, et qu'il ne voie point ma face. Et Absalom se retira dans sa maison, et il ne vit point la face du roi.
      25 Il n'y avait pas un homme dans tout Israël aussi renommé qu'Absalom pour sa beauté ; depuis la plante du pied jusqu'au sommet de la tête, il n'y avait point en lui de défaut.
      26 Lorsqu'il se rasait la tête, -c'était chaque année qu'il se la rasait, parce que sa chevelure lui pesait, -le poids des cheveux de sa tête était de deux cents sicles, poids du roi.
      27 Il naquit à Absalom trois fils, et une fille nommée Tamar, qui était une femme belle de figure.
      28 Absalom demeura deux ans à Jérusalem, sans voir la face du roi.
      29 Il fit demander Joab, pour l'envoyer vers le roi ; mais Joab ne voulut point venir auprès de lui. Il le fit demander une seconde fois ; et Joab ne voulut point venir.
      30 Absalom dit alors à ses serviteurs : Voyez, le champ de Joab est à côté du mien ; il y a de l'orge ; allez et mettez-y le feu. Et les serviteurs d'Absalom mirent le feu au champ.
      31 Joab se leva et se rendit auprès d'Absalom, dans sa maison. Il lui dit : Pourquoi tes serviteurs ont-ils mis le feu au champ qui m'appartient ?
      32 Absalom répondit à Joab : Voici, je t'ai fait dire : Viens ici, et je t'enverrai vers le roi, afin que tu lui dises : Pourquoi suis-je revenu de Gueschur ? Il vaudrait mieux pour moi que j'y fusse encore. Je désire maintenant voir la face du roi ; et s'il y a quelque crime en moi, qu'il me fasse mourir.
      33 Joab alla vers le roi, et lui rapporta cela. Et le roi appela Absalom, qui vint auprès de lui et se prosterna la face contre terre en sa présence. Le roi baisa Absalom.

      Ezéchiel 21

      1 (21 : 6) Et la parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :
      2 (21 : 7) Fils de l'homme, tourne ta face vers Jérusalem, Et parle contre les lieux saints ! Prophétise contre le pays d'Israël !
      3 (21 : 8) Tu diras au pays d'Israël : Ainsi parle l'Éternel : Voici, j'en veux à toi, Je tirerai mon épée de son fourreau, Et j'exterminerai du milieu de toi le juste et le méchant.
      4 (21 : 9) Parce que je veux exterminer du milieu de toi le juste et le méchant, Mon épée sortira de son fourreau, Pour frapper toute chair, Du midi au septentrion.
      5 (21 : 10) Et toute chair saura Que moi, l'Éternel, j'ai tiré mon épée de son fourreau. Elle n'y rentrera plus.
      6 (21 : 11) Et toi, fils de l'homme, gémis ! Les reins brisés et l'amertume dans l'âme, Gémis sous leurs regards !
      7 (21 : 12) Et s'ils te disent : Pourquoi gémis-tu ? Tu répondras : Parce qu'il arrive une nouvelle... Tous les coeurs s'alarmeront, Toutes les mains deviendront faibles, Tous les esprits seront abattus, Tous les genoux se fondront en eau... Voici, elle arrive, elle est là ! Dit le Seigneur, l'Éternel.
      8 (21 : 13) La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :
      9 (21 : 14) Fils de l'homme, prophétise, et dis : Ainsi parle l'Éternel. Dis : L'épée ! l'épée ! Elle est aiguisée, elle est polie.
      10 (21 : 15) C'est pour massacrer qu'elle est aiguisée, C'est pour étinceler qu'elle est polie... Nous réjouirons-nous ? Le sceptre de mon fils méprise tout bois...
      11 (21 : 16) On l'a donnée à polir, Pour que la main la saisisse ; Elle est aiguisée, l'épée, elle est polie, Pour armer la main de celui qui massacre.
      12 (21 : 17) Crie et gémis, fils de l'homme ! Car elle est tirée contre mon peuple, Contre tous les princes d'Israël ; Ils sont livrés à l'épée avec mon peuple. Frappe donc sur ta cuisse !
      13 (21 : 18) Oui, l'épreuve sera faite ; Et que sera-ce, si ce sceptre qui méprise tout est anéanti ? Dit le Seigneur, l'Éternel.
      14 (21 : 19) Et toi, fils de l'homme, prophétise, Et frappe des mains ! Et que les coups de l'épée soient doublés, soient triplés ! C'est l'épée du carnage, l'épée du grand carnage, L'épée qui doit les poursuivre.
      15 (21 : 20) Pour jeter l'effroi dans les coeurs, Pour multiplier les victimes, A toutes leurs portes je les menacerai de l'épée. Ah ! elle est faite pour étinceler, Elle est aiguisée pour massacrer.
      16 (21 : 21) Rassemble tes forces, tourne-toi à droite ! Place-toi, tourne-toi à gauche ! Dirige de tous côtés ton tranchant !
      17 (21 : 22) Et moi aussi, je frapperai des mains, Et j'assouvirai ma fureur. C'est moi, l'Éternel, qui parle.
      18 (21 : 23) La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :
      19 (21 : 24) Fils de l'homme, trace deux chemins pour servir de passage à l'épée du roi de Babylone ; tous les deux doivent sortir du même pays ; marque un signe, marque-le à l'entrée du chemin qui conduit à une ville.
      20 (21 : 25) Tu traceras l'un des chemins pour que l'épée arrive à Rabbath, ville des enfants d'Ammon, et l'autre pour qu'elle arrive en Juda, à Jérusalem, ville fortifiée.
      21 (21 : 26) Car le roi de Babylone se tient au carrefour, à l'entrée des deux chemins, pour tirer des présages ; il secoue les flèches, il interroge les théraphim, il examine le foie.
      22 (21 : 27) Le sort, qui est dans sa droite, désigne Jérusalem, où l'on devra dresser des béliers, commander le carnage, et pousser des cris de guerre ; on dressera des béliers contre les portes, on élèvera des terrasses, on formera des retranchements.
      23 (21 : 28) Ils ne voient là que de vaines divinations, eux qui ont fait des serments. Mais lui, il se souvient de leur iniquité, en sorte qu'ils seront pris.
      24 (21 : 29) C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : Parce que vous rappelez le souvenir de votre iniquité, en mettant à nu vos transgressions, en manifestant vos péchés dans toutes vos actions ; parce que vous en rappelez le souvenir, vous serez saisis par sa main.
      25 (21 : 30) Et toi, profane, méchant, prince d'Israël, dont le jour arrive au temps où l'iniquité est à son terme !
      26 (21 : 31) Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé. Les choses vont changer. Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé.
      27 (21 : 32) J'en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais cela n'aura lieu qu'à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai.
      28 (21 : 33) Et toi, fils de l'homme, prophétise, et dis : Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel, sur les enfants d'Ammon et sur leur opprobre. Dis : L'épée, l'épée est tirée, elle est polie, pour massacrer, pour dévorer, pour étinceler !
      29 (21 : 34) Au milieu de tes visions vaines et de tes oracles menteurs, elle te fera tomber parmi les cadavres des méchants, dont le jour arrive au temps où l'iniquité est à son terme.
      30 (21 : 35) Remets ton épée dans le fourreau. Je te jugerai dans le lieu où tu as été créé, dans le pays de ta naissance.
      31 (21 : 36) Je répandrai sur toi ma colère, je soufflerai contre toi avec le feu de ma fureur, et je te livrerai entre les mains d'hommes qui dévorent, qui ne travaillent qu'à détruire.
      32 (21 : 37) Tu seras consumé par le feu ; ton sang coulera au milieu du pays ; on ne se souviendra plus de toi. Car moi, l'Éternel, j'ai parlé.

      2 Corinthiens 7

      1 Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.
      2 Donnez-nous une place dans vos coeurs ! Nous n'avons fait tort à personne, nous n'avons ruiné personne, nous n'avons tiré du profit de personne.
      3 Ce n'est pas pour vous condamner que je parle de la sorte ; car j'ai déjà dit que vous êtes dans nos coeurs à la vie et à la mort.
      4 J'ai une grande confiance en vous, j'ai tout sujet de me glorifier de vous ; je suis rempli de consolation, je suis comblé de joie au milieu de toutes nos tribulations.
      5 Car, depuis notre arrivée en Macédoine, notre chair n'eut aucun repos ; nous étions affligés de toute manière : luttes au dehors, craintes au dedans.
      6 Mais Dieu, qui console ceux qui sont abattus, nous a consolés par l'arrivée de Tite,
      7 et non seulement par son arrivée, mais encore par la consolation que Tite lui-même ressentait à votre sujet : il nous a raconté votre ardent désir, vos larmes, votre zèle pour moi, en sorte que ma joie a été d'autant plus grande.
      8 Quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne m'en repens pas. Et, si je m'en suis repenti, -car je vois que cette lettre vous a attristés, bien que momentanément, -
      9 je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage.
      10 En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort.
      11 Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n'a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire.
      12 Si donc je vous ai écrit, ce n'était ni à cause de celui qui a fait l'injure, ni à cause de celui qui l'a reçue ; c'était afin que votre empressement pour nous fût manifesté parmi vous devant Dieu.
      13 C'est pourquoi nous avons été consolés. Mais, outre notre consolation, nous avons été réjouis beaucoup plus encore par la joie de Tite, dont l'esprit a été tranquillisé par vous tous.
      14 Et si devant lui je me suis un peu glorifié à votre sujet, je n'en ai point eu de confusion ; mais, comme nous vous avons toujours parlé selon la vérité, ce dont nous nous sommes glorifiés auprès de Tite s'est trouvé être aussi la vérité.
      15 Il éprouve pour vous un redoublement d'affection, au souvenir de votre obéissance à tous, et de l'accueil que vous lui avez fait avec crainte et tremblement.
      16 Je me réjouis de pouvoir en toutes choses me confier en vous.
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