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La Bible en 1 an - Jour 261

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Versets relatifs

    • 2 Samuel 14

      1 Joab, fils de Serouia, voit que le roi David est mieux disposé envers Absalom.
      2 Alors il fait venir de Técoa une femme remplie de sagesse. Il lui dit : « Fais semblant d’être en deuil. Porte des habits de deuil, ne mets pas de parfum. Fais comme si tu pleurais un mort depuis longtemps.
      3 Va voir le roi. Je vais t’indiquer ce que tu lui diras. » Et Joab explique à la femme ce qu’elle doit dire au roi.
      4 La femme de Técoa va trouver le roi. Elle s’incline jusqu’à terre devant lui et dit : « Viens à mon secours, mon roi ! »
      5 Le roi lui demande : « Qu’est-ce que tu as ? » Elle répond : « Hélas ! Je suis veuve, mon mari est mort !
      6 J’avais deux fils. Ils se sont battus dans la campagne. Il n’y avait personne pour les séparer, et l’un de mes fils a tué l’autre.
      7 Alors tous ceux de notre clan se sont mis contre moi. Ils m’ont dit : “Livre-nous l’assassin ! Nous allons le tuer pour venger la mort de son frère. De cette façon, nous supprimerons aussi l’héritier !” Ainsi, ils veulent m’enlever le seul espoir qui me reste. Ils refusent de laisser à mon mari un enfant qui porte son nom sur la terre. »
      8 Le roi dit à la femme : « Rentre chez toi. Je vais donner des ordres à ton sujet. »
      9 La femme de Técoa dit au roi : « Mon roi, ma famille et moi, nous acceptons d’être responsables de ce qui arrivera. Que cela ne retombe pas sur toi ni sur la famille royale ! »
      10 Le roi dit : « Si quelqu’un parle contre toi, amène-le ici. Il ne recommencera plus à te faire du mal. »
      11 La femme continue : « Mon roi, rappelle-toi qui est le SEIGNEUR ton Dieu ! Alors l’homme chargé de venger la mort de mon premier fils n’augmentera pas mon malheur en tuant le deuxième ! » Le roi répond : « Par le SEIGNEUR vivant, je le jure, aucun cheveu de ton fils ne tombera à terre. »
      12 La femme dit encore : « Mon roi, permets-moi d’ajouter encore quelque chose. » Le roi lui dit : « Oui, je t’écoute. »
      13 La femme dit au roi : « Pourquoi est-ce que tu as agi contre le peuple de Dieu ? En effet, tu ne permets pas à Absalom de revenir du pays où tu l’as chassé. Or, en parlant comme tu viens de le faire, tu reconnais d’une certaine façon que tu as tort.
      14 Nous devons tous mourir un jour. Nous ressemblons à l’eau qu’on verse par terre et qu’on ne peut plus reprendre. Mais pour Absalom, Dieu a d’autres pensées que toi : celui qui a été chassé au loin ne doit pas rester loin de lui.
      15 Maintenant, je suis venue te dire tout cela, parce que les gens m’ont effrayée. J’ai pensé : “Je parlerai au roi. Il fera peut-être ce que je lui dirai.
      16 Il acceptera de me délivrer de celui qui veut nous supprimer, mon fils et moi, du peuple de Dieu.”
      17 En effet, je me suis dit : “Ce que le roi dira aidera sûrement à faire la paix. Oui, le roi est comme un ange de Dieu, il sait distinguer le bien du mal.” Que le SEIGNEUR ton Dieu soit avec toi ! »
      18 Le roi dit à la femme : « J’ai une question à te poser, réponds-moi franchement. » La femme répond : « Je t’écoute, mon roi. »
      19 Le roi demande : « Est-ce que ce n’est pas Joab qui est derrière tout cela ? » La femme lui répond : « Aussi vrai que tu es vivant, c’est bien lui ! Oui, ton serviteur Joab m’a donné des ordres. C’est lui qui m’a indiqué ce que je devais dire.
      20 Il a fait cela pour changer la situation. Et toi, mon roi, tu es aussi sage qu’un ange de Dieu, tu comprends tout ce qui se passe sur la terre. »
      21 Ensuite, le roi parle à Joab. Il lui dit : « J’ai décidé de faire ce que tu proposes. Va chercher Absalom et fais-le revenir ici. »
      22 Joab s’incline jusqu’à terre devant le roi. Il le remercie en disant : « Mon roi, je sais maintenant que tu me montres toujours ta bonté. En effet, tu acceptes de faire ce que j’ai proposé. »
      23 Joab se relève et part pour Guéchour. Il ramène Absalom à Jérusalem.
      24 Mais le roi dit : « Absalom doit aller chez lui ! Qu’il ne vienne pas se présenter devant moi ! » Alors Absalom rentre chez lui et il ne voit pas le roi.
      25 Dans tout le pays d’Israël, aucun homme n’est aussi beau qu’Absalom. Il reçoit beaucoup de compliments. Des pieds à la tête, il n’y a pas de défaut en lui.
      26 À la fin de chaque année, il se coupe les cheveux parce qu’ils sont trop lourds : ils pèsent plus de deux kilos.
      27 Absalom a trois fils et une fille. La fille s’appelle Tamar, elle est très belle.
      28 Absalom reste deux ans à Jérusalem, mais le roi ne le reçoit pas.
      29 Un jour, il fait appeler Joab pour l’envoyer auprès du roi, mais Joab refuse de venir. Il le fait appeler une deuxième fois, Joab refuse encore.
      30 Alors Absalom dit à ses serviteurs : « Vous voyez le champ d’orge qui est à côté du mien. C’est celui de Joab. Allez y mettre le feu ! » Les serviteurs obéissent.
      31 Aussitôt Joab va chez Absalom. Il lui demande : « Pourquoi tes serviteurs ont-ils mis le feu à mon champ ? »
      32 Absalom répond : « Parce que je t’ai demandé de venir me trouver et que tu as refusé. Je voulais t’envoyer chez le roi pour que tu lui demandes pourquoi je suis revenu de Guéchour. Il vaudrait mieux que j’y sois encore ! Maintenant, je veux que le roi me reçoive. Et si je suis coupable, qu’il me fasse mourir ! »
      33 Joab porte au roi le message d’Absalom. Alors le roi fait appeler Absalom. Celui-ci vient le trouver et s’incline jusqu’à terre devant lui. Et le roi l’embrasse.

      Ezéchiel 21

      1 Le SEIGNEUR m’a adressé sa parole. Il m’a dit :
      2 « Toi, l’homme, tourne ton visage vers le sud, adresse tes menaces et parle de ma part contre les habitants de la forêt du sud.
      3 Tu leur commanderas d’écouter les paroles que moi, le Seigneur DIEU, j’adresse à la forêt du sud : Je vais allumer un feu qui brûlera tous tes arbres verts et tous tes arbres secs. Les flammes ne s’éteindront pas, et tout le monde sera brûlé, du sud au nord.
      4 Et tous verront ceci : c’est moi, le SEIGNEUR, qui l’ai allumé, et il ne s’éteindra pas. »
      5 J’ai répondu : « Ah ! Seigneur DIEU ! Les gens disent déjà de moi : “Celui-là ne sait parler qu’en devinettes.” »
      6 Le SEIGNEUR m’a encore adressé sa parole :
      7 « Toi, l’homme, tourne ton visage vers Jérusalem, adresse tes menaces contre les lieux saints, parle de ma part contre le pays d’Israël.
      8 Tu diras aux Israélites : Voici les paroles du SEIGNEUR : Je vais agir contre vous, je vais sortir mon épée de son étui, je vais vous supprimer tous, les bons et les mauvais.
      9 Oui, je veux vous supprimer tous, les bons et les mauvais ! C’est pourquoi je sortirai mon épée de son étui pour frapper tout le monde, du sud au nord.
      10 Et tout le monde saura ceci : Moi, le SEIGNEUR, j’ai sorti mon épée de son étui, je ne la rentrerai plus.
      11 Et toi, l’homme, désespéré et amer, tu gémiras sous les yeux de tous.
      12 Quand ils te demanderont pourquoi tu gémis, tu leur répondras : J’ai appris une mauvaise nouvelle, elle va se réaliser. Les cœurs seront brisés, les bras ne pourront plus rien porter, les genoux seront sans force, tous seront découragés. C’est le moment ! Cela va se réaliser tout de suite. » Voilà ce que le Seigneur DIEU déclare.
      13 Le SEIGNEUR m’a adressé sa parole une nouvelle fois. Il m’a dit :
      14 « Toi, l’homme, parle de ma part. Tu diras aux gens : Écoutez les paroles du Seigneur : Voici une épée, une épée aiguisée et brillante.
      15 C’est pour tuer qu’elle a été aiguisée, c’est pour lancer des éclairs qu’elle a été frottée.
      16 J’ai demandé qu’on la frotte pour qu’on puisse s’en servir. Elle est aiguisée et elle brille pour armer la main du tueur.
      17 Pousse des cris de désespoir, toi, l’homme ! Cette épée est dirigée contre mon peuple, et contre tous les chefs d’Israël. Oui, ils seront tués en même temps que lui. Frappe-toi en signe de deuil.
      18 Oui, c’est une épreuve très dure, je le déclare, moi, le Seigneur DIEU.
      19 Maintenant, toi, l’homme, parle de ma part et frappe du poing une fois, deux fois, trois fois. C’est l’épée de la mort, l’épée qui tue tout le monde et qui frappe partout.
      20 J’ai voulu les décourager et les faire tomber. Devant chaque porte, j’ai placé l’épée de la mort. Elle est faite pour lancer des éclairs, elle a été aiguisée pour mieux tuer.
      21 Frappe à droite, frappe à gauche, épée coupante ! Dirige ta pointe de tous côtés !
      22 « À mon tour, je vais frapper du poing et je laisserai agir ma violente colère jusqu’au bout, c’est moi, le SEIGNEUR qui le dis. »
      23 Le SEIGNEUR m’a adressé sa parole. Il m’a dit :
      24 « Toi, l’homme, trace deux routes pour permettre au roi de Babylone de venir avec son épée. Ces deux routes doivent partir du même pays. À l’entrée de chacune, écris sur une pancarte le nom de la ville où elle conduit.
      25 Une des routes conduira les soldats babyloniens à Rabba, la ville des Ammonites. L’autre route les conduira en Juda, à la ville bien protégée de Jérusalem.
      26 Le roi de Babylone s’arrête au carrefour, à l’entrée des deux routes pour consulter le sort. Il secoue les flèches, il interroge les petites statues sacrées, il examine des foies d’animaux.
      27 La flèche qui indique Jérusalem est tombée dans sa main droite. Il va commander d’aller tuer les gens là-bas, en poussant des cris de guerre. Il placera des machines de combat contre les portes de la ville. Il va élever des murs d’attaque et creuser des fossés.
      28 Les habitants de Jérusalem pensent que cette décision par le hasard ne vaut rien. En effet, on leur a juré qu’ils seraient protégés. Mais le roi de Babylone leur rappelle qu’ils n’ont pas tenu leur promesse. Et il les prévient qu’il les fera prisonniers.
      29 C’est pourquoi, moi, le Seigneur DIEU, je vous dis ceci : Vous ne faites pas oublier vos désobéissances, vous montrez vos péchés dans tout ce que vous faites, et ainsi vous me rappelez sans cesse vos fautes. Eh bien, parce que vous avez attiré ainsi l’attention sur vous, l’ennemi vous fera prisonniers.
      30 « Et toi, chef d’Israël, tu as trahi de façon honteuse ! Le moment vient où ton crime va cesser.
      31 Voici ce que j’annonce, moi, le Seigneur DIEU : On t’enlèvera ton turban, on ôtera ta couronne. Les choses vont changer ! Les gens simples seront élevés, et les gens importants seront abaissés.
      32 Des ruines, toujours des ruines ! Voilà ce que je ferai de Jérusalem : un tas de ruines ! J’ai donné à quelqu’un le pouvoir d’agir contre elle. La ville de Jérusalem sera complètement détruite, mais pas avant l’arrivée de cet homme-là. »

      2 Corinthiens 7

      1 Amis très chers, ces promesses sont pour vous. Alors lavons-nous de tout ce qui abîme notre corps et notre cœur. Cherchons à être parfaitement saints en respectant Dieu avec confiance.
      2 Faites-nous une place dans vos cœurs. Nous n’avons été injustes envers personne, nous n’avons détruit la foi de personne, nous n’avons profité de personne.
      3 Je ne dis pas cela pour vous condamner. Je l’ai déjà dit : vous êtes dans nos cœurs, et nous sommes toujours ensemble, morts ou vivants.
      4 J’ai une grande confiance en vous, je suis très fier de vous. Je suis plein de courage, je suis rempli d’une très grande joie, malgré toutes nos souffrances.
      5 En effet, quand nous sommes arrivés en Macédoine, nous n’avons pas eu de repos. Au contraire, nous avons rencontré toutes sortes de difficultés : des luttes autour de nous, et la peur dans notre cœur.
      6 Mais Dieu, qui donne du courage à ceux qui sont découragés, nous a consolés par l’arrivée de Tite.
      7 Ce n’est pas seulement l’arrivée de Tite qui nous a consolés, c’est aussi l’encouragement que vous lui avez donné. Il nous a dit que vous aviez très envie de me voir. Il nous a parlé de votre tristesse, de votre ardeur à me défendre. Alors ma joie a été encore plus grande.
      8 Si mon autre lettre vous a rendus tristes, je ne le regrette pas. Oui, je le sais bien, cette lettre vous a rendus tristes pendant un certain temps. Je l’ai peut-être regretté,
      9 mais maintenant, je suis dans la joie. Ce n’est pas à cause de votre tristesse, mais parce que cette tristesse a changé votre cœur. Elle a plu à Dieu, et ainsi, nous ne vous avons fait aucun mal.
      10 En effet, la tristesse qui plaît à Dieu change notre cœur. De cette façon, nous pouvons être sauvés et nous n’avons pas à regretter cette tristesse. Mais la tristesse qui ne change pas le cœur produit la mort.
      11 Votre tristesse a plu à Dieu. Regardez maintenant les résultats ! Mais oui, quelle rapidité pour agir, quelles excuses ! Quels regrets ! Quelle peur de mal faire ! Quelle envie de me revoir ! Quelle ardeur ! Quelle volonté de punir le coupable ! En tout cas, dans cette affaire, vous avez montré que vous étiez innocents.
      12 Ainsi, je ne vous ai pas écrit à cause de celui qui vous a fait du mal. Je ne vous ai pas écrit non plus à cause de celui qui a supporté ce mal. Mais j’ai voulu vous montrer devant Dieu que vous étiez prêts à agir activement pour nous.
      13 Voilà ce qui nous a encouragés. En plus de cet encouragement, nous avons été encore plus heureux à cause de la joie de Tite. Oui, vous tous, vous l’avez rassuré.
      14 Devant lui, c’est vrai, je me suis montré assez fier de vous, mais je n’en ai pas honte. Nous vous avons toujours dit la vérité, et cela prouve une chose : j’ai eu raison de me vanter à votre sujet devant Tite.
      15 Il se rappelle combien vous étiez tous prêts à obéir, et comment vous l’avez reçu avec grand respect et en tremblant. C’est pourquoi son amour pour vous est encore plus grand.
      16 Je suis heureux de pouvoir compter sur vous pour tout.
    • 2 Samuel 14

      1 Joab, fils de Tserouya, remarqua que le roi était de nouveau disposé favorablement envers Absalom.
      2 Il fit venir de Teqoa une femme habile à laquelle il dit : —Fais semblant d’être en deuil, je te prie, revêts-toi d’habits de deuil, ne te parfume pas d’huile odorante, aie bien l’air d’une femme qui depuis longtemps porte le deuil d’un mort.
      3 Puis tu te présenteras devant le roi et tu lui répéteras ce que je vais te dire. Joab lui indiqua exactement ce qu’elle devait dire au roi.
      4 La femme de Teqoa alla parler au roi ; elle s’inclina face contre terre, pour se prosterner, et s’écria : —Viens à mon secours, ô roi !
      5 —Que veux-tu ? lui demanda le roi. —Hélas ! dit-elle, je suis veuve ; mon mari est mort,
      6 et ta servante avait deux fils. Ils se sont disputés dans les champs, il n’y avait personne pour les séparer, si bien que l’un a frappé l’autre et l’a tué.
      7 Maintenant, toute ma famille a pris parti contre ta servante, et ils m’ont demandé : « Livre celui qui a frappé son frère. Nous le mettrons à mort pour le meurtre de son frère. Ainsi, nous supprimerons du même coup l’héritier ! » De cette manière, ils éteindraient la dernière lueur d’espoir qui me reste, et le nom et la postérité de mon mari disparaîtraient de la terre.
      8 Le roi dit à la femme : —Retourne chez toi ; je donnerai des ordres à ton sujet.
      9 La femme de Teqoa lui répondit : —Mon seigneur le roi ! Que la faute retombe sur moi et sur mon groupe familial et que le roi et son trône soient hors de cause.
      10 Le roi lui dit : —Si quelqu’un te fait des remarques à ce sujet, amène-le vers moi et il te laissera tranquille.
      11 La femme répliqua : —Que sa majesté veuille prendre cet engagement au nom de l’Eternel son Dieu, pour que l’homme chargé de punir la mort de mon fils n’aggrave pas encore le malheur en faisant mourir celui qui me reste. Le roi dit : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant, il ne tombera pas à terre un cheveu de la tête de ton fils !
      12 La femme reprit : —Permettras-tu à ta servante de dire encore quelque chose à mon seigneur le roi ? —Parle ! lui dit-il.
      13 Et la femme ajouta : —Pourquoi alors as-tu de telles pensées à l’égard du peuple de Dieu ? Car en prononçant cette sentence tout à l’heure, le roi a reconnu qu’il avait tort de ne pas faire revenir celui qu’il a exilé.
      14 Nous devons tous mourir, notre vie est comme de l’eau répandue sur le sol et qu’on ne peut plus recueillir si Dieu n’en assure l’être. Mais son dessein n’est pas de tenir loin de lui l’exilé.
      15 Maintenant, si je suis venue parler ainsi au roi mon seigneur, c’est parce que l’état du peuple m’a fait peur. Alors ta servante s’est dit : « Je vais parler au roi. Peut-être le roi suivra-t-il le conseil de son humble servante.
      16 Peut-être consentira-t-il à protéger sa servante contre l’homme qui voudrait nous supprimer, moi et mon fils, du peuple que Dieu s’est choisi pour qu’il lui appartienne. »
      17 Oui, je me suis dit que la parole du roi mon seigneur serait une parole d’apaisement, car mon seigneur le roi est comme un *ange de Dieu pour discerner le bien et le mal. Que l’Eternel ton Dieu soit donc avec toi.
      18 Le roi dit alors à la femme : —Je vais te poser à mon tour une question. Promets-moi de me répondre sans rien me cacher. La femme lui dit : —Que le roi mon seigneur parle !
      19 Le roi reprit : —Ne serait-ce pas Joab qui est derrière tout cela ? La femme répondit : —Aussi vrai que tu es vivant, ô roi mon seigneur, on ne peut s’écarter ni à droite ni à gauche de tout ce que dit mon seigneur le roi. C’est bien ton serviteur Joab qui m’a chargée de te parler, c’est lui qui a indiqué à ta servante tout ce qu’elle devait dire.
      20 Si ton serviteur Joab a agi ainsi, c’est pour donner à cette affaire une autre tournure. Mais mon seigneur possède la sagesse d’un ange de Dieu pour connaître tout ce qui se passe dans le pays.
      21 Le roi alla donc parler à Joab et lui dit : —J’ai décidé d’agir comme tu me l’as suggéré : Va chercher le jeune homme Absalom et ramène-le ici !
      22 Joab s’inclina face contre terre pour se prosterner et dit au roi : —Dieu te bénisse, Majesté. Maintenant, je sais que tu es bien disposé à mon égard, ô roi, mon seigneur, puisque le roi accepte de faire ce que son serviteur lui a suggéré.
      23 Joab se releva et partit pour Guechour d’où il ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Le roi ordonna qu’il se retire dans sa maison et ne paraisse pas en sa présence. Absalom se confina donc chez lui et il ne parut pas en présence du roi.
      25 Dans tout Israël il n’y avait personne qui fût autant admiré pour sa beauté qu’Absalom ; de la plante du pied au sommet de la tête, il était sans défaut.
      26 Chaque année, il se rasait la tête, car sa chevelure devenait trop pesante. Lorsqu’on lui coupait les cheveux, on les pesait : il y en avait près de deux kilos et demi selon les poids officiels du roi.
      27 Absalom eut trois fils et une fille nommée Tamar qui devint une très belle femme.
      28 Absalom resta deux ans à Jérusalem sans paraître en présence du roi.
      29 Après ce temps, il fit appeler Joab pour lui demander de parler au roi ; mais Joab refusa de venir chez lui. Absalom revint à la charge une seconde fois, mais Joab refusa de nouveau.
      30 Alors Absalom dit à ses serviteurs : —Vous voyez le champ de Joab à côté du mien, il y a de l’orge ; allez y mettre le feu ! Les serviteurs d’Absalom exécutèrent ses ordres.
      31 Alors, Joab se rendit chez Absalom et lui demanda pourquoi ses serviteurs avaient mis le feu à son champ.
      32 Absalom lui répondit : —Je t’avais demandé de venir et tu as refusé. Je voulais t’envoyer chez le roi pour lui demander : « Pourquoi m’as-tu fait revenir de Guechour ? J’aurais mieux fait d’y rester. » Maintenant, je voudrais être reçu par le roi ; et si je suis coupable, eh bien, qu’il me fasse mourir !
      33 Joab se rendit chez le roi et lui rapporta les paroles de son fils. Alors le roi fit appeler Absalom. Celui-ci se rendit auprès de lui et se prosterna la face contre terre devant lui et le roi l’embrassa.

      Ezéchiel 21

      1 L’Eternel m’adressa la parole en ces termes :
      2 —Fils d’homme, tourne-toi vers le sud, profère tes menaces contre les pays du midi et adresse ta prophétie contre la forêt du *Néguev.
      3 Dis à la forêt du Néguev : « Ecoute donc la parole de l’Eternel. Voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : Moi, je vais allumer un feu chez toi, ce feu dévorera chez toi tout arbre vert, tout arbre sec. Et cette flamme ardente ne s’éteindra pas avant que tout le monde ne soit brûlé par elle, du midi jusqu’au nord.
      4 Et tout le monde verra que c’est bien moi, l’Eternel, qui l’ai allumée : elle ne s’éteindra pas. »
      5 Alors je m’écriai : —Ah ! Seigneur Eternel, ils disent à mon sujet : « Il ne fait que débiter des paraboles ! »
      6 Alors l’Eternel m’adressa la parole en ces termes :
      7 —Fils d’homme, tourne-toi en direction de Jérusalem, profère tes menaces contre les sanctuaires et va prophétiser contre le pays d’Israël.
      8 Dis au pays d’Israël : « Voici ce que dit l’Eternel : Je vais m’en prendre à toi, je tirerai de son fourreau mon épée et j’extirperai les justes du milieu de toi, ainsi que les *méchants.
      9 C’est pour exterminer les justes ainsi que les méchants que je dégainerai l’épée de son fourreau, pour frapper tout le monde, du midi jusqu’au nord.
      10 Alors tout le monde saura que c’est moi, l’Eternel, qui ai dégainé mon épée de son fourreau, et elle n’y rentrera plus. »
      11 Et toi, fils d’homme, va pousser des gémissements. Le cœur brisé, oui, pousse sous leurs yeux d’amers gémissements.
      12 Et s’ils viennent te dire : « Pourquoi donc gémis-tu ? » voici : tu répondras : « C’est à cause d’une nouvelle qui va venir : tous les cœurs vont perdre courage, tous les bras faibliront, tous les esprits se troubleront, tous les genoux flageoleront. Oui, elle vient cette nouvelle, elle va se réaliser, c’est là ce que déclare le Seigneur, l’Eternel. »
      13 L’Eternel m’adressa la parole en ces termes :
      14 « Fils d’homme, prophétise. Dis : “Ainsi parle l’Eternel : L’épée, l’épée est aiguisée, elle est polie.
      15 Si elle est aiguisée, c’est en vue d’un massacre et elle est bien polie pour lancer des éclairs. Peut-on se réjouir du sceptre de mon fils ? L’épée méprise un tel morceau de bois !
      16 L’Eternel donne l’épée à polir, il la donne à brandir, l’épée est aiguisée, elle est fourbie et l’on peut la remettre aux mains du destructeur.
      17 Fils d’homme, crie et hurle, car c’est contre mon peuple que l’épée est tirée, et contre tous les princes d’Israël qui sont voués au glaive, avec mon peuple. Alors frappe-toi la poitrine
      18 car c’est l’épreuve. Et qu’arrivera-t-il si le sceptre du roi que cette épée méprise venait à disparaître ? C’est là ce que déclare le Seigneur, l’Eternel.”
      19 « Fils d’homme, prophétise et frappe des deux mains, car l’épée frappera à deux reprises, et même à trois. C’est une épée qui tue, un glaive meurtrier, auteur d’un grand massacre, et qui encercle ses victimes.
      20 Pour que le cœur leur manque et que beaucoup défaillent, j’ai mis en poste aux portes de toutes les villes, l’épée pour le carnage. Oui, elle est faite pour lancer des éclairs, et elle est aiguisée pour le massacre.
      21 Du tranchant, frappe à droite et frappe à gauche, frappe de tous côtés.
      22 « Et moi aussi, je vais frapper une main contre l’autre et donner libre cours à mon indignation. Moi, l’Eternel, je vous le dis. »
      23 L’Eternel m’adressa la parole et me dit :
      24 —Toi, fils d’homme, trace deux chemins que pourra emprunter l’épée du roi de Babylone, deux chemins partant d’un même pays. A l’entrée de chaque chemin, tu placeras un panneau indiquant la direction d’une ville.
      25 Tu traceras un chemin pour l’épée jusqu’à Rabba, la ville des Ammonites, et l’autre jusqu’à Jérusalem, la ville fortifiée, en Juda,
      26 car le roi de Babylone se tient au carrefour d’où partent les deux chemins pour interroger le sort : il tire au sort avec des flèches, il consulte les idoles domestiques, il examine le foie d’animaux.
      27 Dans sa main droite, le sort est tombé sur Jérusalem : Dresse les béliers, lance le cri de guerre pour appeler au carnage, place des béliers contre les portes, élève des terrasses de siège, construis des terrassements !
      28 Les habitants de Jérusalem ne voient en cela que de faux présages, puisqu’on s’est engagé envers eux par des serments. Mais le roi de Babylone leur rappellera leur crime, de sorte qu’ils seront pris.
      29 C’est pourquoi, voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : « Puisque vous m’avez rappelé le souvenir de vos fautes et que vous avez montré à nu vos péchés et manifesté vos crimes dans toutes vos actions, parce que vous avez ainsi attiré l’attention sur vous, vous serez pris.
      30 Quant à toi, prince d’Israël infidèle et méchant, l’heure va sonner pour la fin de tes crimes.
      31 Voici ce que dit le Seigneur, l’Eternel : Qu’on lui ôte le turban ! Qu’on lui enlève la couronne ! Ce qui est ne sera plus. Ce qui est abaissé sera exalté et ce qui est élevé sera abaissé.
      32 Des ruines, des ruines ! J’en ferai des ruines comme jamais il n’y en a eu, et ce, jusqu’à ce que vienne celui à qui appartient le gouvernement et à qui je le remettrai. »

      2 Corinthiens 7

      1 Mes amis, puisque nous possédons ce qui nous a été promis en ces termes, *purifions-nous de tout ce qui corrompt le corps et l’esprit, pour mener ainsi une vie pleinement sainte en révérant Dieu.
      2 Faites-nous une place dans votre cœur ! Nous n’avons causé de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons exploité personne.
      3 En parlant ainsi, je n’entends nullement vous condamner. Je vous l’ai déjà dit : nous vous portons dans notre cœur à la vie et à la mort.
      4 Grande est mon assurance quand je parle de vous, grande est ma fierté à votre sujet. J’ai été pleinement réconforté, je déborde de joie dans toutes nos détresses.
      5 En effet, à notre arrivée en *Macédoine, nous n’avons pas eu un instant de repos, nous avons connu toutes sortes de détresses : conflits au-dehors, craintes au-dedans.
      6 Mais Dieu, qui réconforte ceux qui sont abattus, nous a réconfortés par l’arrivée de *Tite.
      7 Ce n’est pas seulement sa venue qui nous a réconfortés, mais aussi le réconfort qu’il avait reçu de vous. Il nous a fait part de votre ardent désir de me revoir, de votre profonde tristesse, de votre dévouement à mon égard. Et tout cela n’a fait qu’augmenter ma joie.
      8 C’est pourquoi, si je vous ai causé de la peine par ma précédente lettre, je ne le regrette pas. Certes, je l’ai d’abord regretté en voyant combien elle vous a attristés sur le moment.
      9 Mais maintenant je me réjouis, non pas de votre tristesse, mais de ce que cette tristesse vous ait amenés à changer d’attitude. Car la tristesse que vous avez éprouvée était bonne aux yeux de Dieu, si bien qu’en fait nous ne vous avons causé aucun tort.
      10 En effet, la tristesse qui est bonne aux yeux de Dieu produit un changement d’attitude qui conduit au salut et qu’on ne regrette pas. La tristesse du monde, elle, produit la mort.
      11 Cette tristesse qui est bonne aux yeux de Dieu, voyez quel empressement elle a produit en vous : quelles excuses vous avez présentées, quelle indignation vous avez manifestée, et quelle crainte, quel ardent désir de me revoir, quel zèle, quelle détermination à punir le mal ! Par toute votre attitude, vous avez prouvé que vous étiez innocents en cette affaire.
      12 Bref, si je vous ai écrit, ce n’était pas à cause de celui qui a commis l’offense ni à cause de celui qui l’a subie, mais c’était pour que votre empressement pour nous soit manifesté devant Dieu parmi vous.
      13 C’est pourquoi votre réaction nous a réconfortés. A ce réconfort s’est ajoutée une joie bien plus vive encore en voyant combien Tite était heureux à cause de la manière dont vous avez apaisé ses craintes.
      14 Ainsi, si je lui ai parlé de vous avec quelque fierté, je n’ai pas eu à en rougir, car l’éloge que je lui ai fait de vous s’est révélé conforme à la vérité, exactement comme tout ce que nous avons pu vous dire.
      15 Aussi redouble-t-il d’affection pour vous quand il se rappelle votre obéissance à vous tous, et avec quels égards et quel respect vous l’avez accueilli.
      16 Je suis heureux de pouvoir compter sur vous en toutes choses.
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