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La Bible en 1 an - Jour 261

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Versets relatifs

    • 2 Samuel 14

      Ezéchiel 21

      2 Corinthiens 7

      1 Ces promesses, mes bien-aimés, sont pour nous. Gardons-nous donc purs de tout ce qui pourrait corrompre le corps ou l’esprit, et travaillons à notre perfectionnement dans une vie sainte en révérant Dieu.
      2 Faites-nous place dans vos cœurs ! Nous n’avons « causé de tort » à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons « exploité » aucun (de vous).
      3 En parlant ainsi, je n’entends nullement faire des reproches ou prononcer une condamnation contre vous. Je vous l’ai déjà dit : nous vous portons dans notre cœur et je me sens uni à vous pour la vie et pour la mort.
      4 Je peux vous parler en toute franchise, car je suis vraiment fier de vous. Au milieu de toutes mes épreuves, j’ai été pleinement consolé, je déborde de joie.
      5 En effet, à mon arrivée en Macédoine, je n’ai pas eu un instant de repos. De tous côtés, des épreuves m’attendaient ; autour de moi ce n’étaient que combats ; en moi, inquiétudes et craintes.
      6 Mais Dieu, le consolateur de ceux qui sont abattus, m’a réconforté par l’arrivée de Tite.
      7 Ce qui m’a consolé, ce n’était pas tant sa venue que les nouvelles réjouissantes des bonnes expériences faites chez vous et du réconfort qu’il a trouvé parmi vous. Il m’a dit que vous désiriez ardemment me revoir et il nous a raconté combien vous étiez attristés par ce qui est arrivé ; il m’a assuré que vous étiez prêts maintenant à vous placer résolument à mes côtés et à réparer les torts que j’ai subis. Tout cela n’a fait qu’augmenter ma joie.
      8 C’est pourquoi je ne regrette plus à présent de vous avoir causé de la peine par ma lettre. Je l’avais d’abord regretté en voyant combien elle vous avait attristés sur le moment.
      9 Mais aujourd’hui, je me réjouis, non certes de votre chagrin, mais de ce que cette lettre vous ait amenés à changer d’attitude. La tristesse que vous avez éprouvée était conforme à la volonté de Dieu. Si bien que nous ne vous avons, en fait, causé aucun tort.
      10 En effet, la tristesse conforme au dessein de Dieu, si elle est portée comme Dieu le désire, produit un changement d’attitude qui conduit au salut et que personne n’a encore eu à regretter. La tristesse selon le monde mène au désespoir et à la mort.
      11 Vous avez porté votre tristesse comme Dieu le voulait. Voyez quels effets elle a produits en vous : quel empressement, quel sérieux ! Bien plus, avec quel zèle vous m’avez défendu ! Quelles excuses, quelles protestations de loyauté ! Vous avez pris conscience de la gravité de la faute. Vous avez exprimé votre indignation. Vous avez pris peur : vous désiriez ardemment me voir. Vous vouliez agir avec fermeté et punir sévèrement le coupable. Par tout votre comportement, vous avez prouvé que vous étiez innocents en cette affaire et que vous ne faisiez pas cause commune avec celui qui avait commis la faute.
      12 Si je vous ai écrit, ce n’était d’ailleurs pas tant à cause de l’offenseur ou de l’offensé, c’était avant tout pour clarifier nos relations et vous donner l’occasion de manifester devant Dieu parmi vous votre empressement pour nous.
      13 C’est là aussi ce qui m’a consolé et encouragé. À cette consolation s’est encore ajoutée une joie plus vive en voyant combien Tite était heureux d’avoir trouvé auprès de vous tant d’apaisement et un si grand réconfort spirituel.
      14 Si je lui ai parlé de vous avec fierté, je n’ai pas eu à le regretter, car l’éloge que je lui ai fait de vous s’est trouvé vérifié, comme le reste que nous avons pu vous dire.
      15 Il éprouve pour vous un redoublement d’affection quand il se rappelle avec quelle déférence, quel respect vous l’avez tous accueilli et avec quelle promptitude vous lui avez obéi.
      16 Comme je suis heureux de pouvoir à présent compter sur vous dans tous les domaines !
    • 2 Samuel 14

      1 Joab, dont la mère s’appelait Serouia, constata que le roi David était mieux disposé envers Absalom.
      2 Il fit alors venir de Técoa une femme habile et lui dit : « Tu vas faire semblant d’être en deuil : tu mettras des vêtements de deuil, tu ne te parfumeras pas, et tu te comporteras comme une femme qui pleure un mort depuis longtemps.
      3 Tu iras trouver le roi et tu lui diras ce que je vais t’indiquer. » Et Joab lui indiqua ce qu’elle devait dire.
      4 La femme s’adressa au roi ; se jetant le visage contre terre devant lui, elle s’écria : « Il faut que le roi vienne à mon secours ! » –
      5 « Que veux-tu ? » demanda le roi. « Ah, Majesté, répondit-elle, je suis veuve, mon mari est mort.
      6 J’avais deux fils ; ils se sont battus dans les champs et l’un a tué l’autre, car il n’y avait personne pour les séparer.
      7 Alors tous les membres du clan se sont dressés contre moi ; ils m’ont dit : “Livre-nous le meurtrier. Nous le ferons mourir pour venger le meurtre de son frère. – Et du même coup, nous supprimerons l’héritier. –” De cette manière, ils veulent anéantir le peu d’espérance qui me reste, et priver mon mari d’une descendance qui continue de porter son nom sur terre. »
      8 Le roi lui dit : « Rentre chez toi. Je vais donner des ordres à ton sujet. » –
      9 « Majesté, reprit la femme, quoi qu’il arrive, nous sommes prêts, ma famille et moi-même, à porter la responsabilité de cette affaire. Que cela ne retombe ni sur toi ni sur la royauté. » –
      10 « Si quelqu’un te fait des remarques, affirma le roi, tu n’as qu’à me l’amener ! Il ne recommencera plus à s’en prendre à toi ! »
      11 La femme lui dit encore : « Que le roi veuille me faire une promesse au nom du Seigneur son Dieu, afin que l’homme chargé de venger la mort de mon fils ne redouble pas les ravages en faisant mourir celui qui me reste. » – « Par le Seigneur vivant, déclara le roi, je te jure que pas un cheveu de ton fils ne tombera à terre. »
      12 La femme reprit : « Que le roi me permette de dire encore quelque chose. » – « Parle ! » lui dit-il.
      13 « Pourquoi as-tu agi ainsi contre l’intérêt du peuple de Dieu ? dit-elle. En parlant comme tu l’as fait tout à l’heure, tu t’es en quelque sorte déclaré coupable, puisque tu ne fais pas revenir Absalom du pays où il est exilé.
      14 Nous devons tous mourir un jour, et nous sommes alors comme de l’eau qu’on répand par terre et qu’on ne peut plus recueillir. Mais ce n’est pas le sort que Dieu envisage maintenant pour Absalom ; au contraire il a pris des dispositions pour que celui-ci ne reste pas banni loin de lui.
      15 Si je suis venue maintenant dire tout cela au roi, c’est que l’on m’avait fait peur. Je me suis donc dit : “Je parlerai au roi ; alors il fera peut-être ce que je lui propose,
      16 il acceptera de m’arracher à celui qui veut nous éliminer, mon fils et moi-même, du peuple que Dieu s’est choisi.”
      17 En effet, Majesté, je pensais ceci : “Ce que le roi dira contribuera certainement à calmer les esprits. Car le roi est comme un ange de Dieu, il sait discerner le bien et le mal.” Que le Seigneur ton Dieu soit donc avec toi ! »
      18 Le roi dit à la femme : « Je vais te poser une question et tu me répondras sans rien cacher. » – « Que le roi daigne parler ! » répondit la femme.
      19 Le roi demanda : « N’est-ce pas Joab qui a combiné tout cela avec toi ? » – « Aussi vrai que le roi est vivant, c’est la vérité même ! Ton serviteur Joab m’a effectivement dicté toutes les paroles que je devais dire.
      20 Il a agi pour retourner la situation. Mais toi, tu comprends tout ce qui se passe sur terre, car tu es aussi sage que l’ange de Dieu. »
      21 Le roi alla parler à Joab : « J’ai décidé d’agir selon ta suggestion, dit-il. Va chercher le jeune Absalom et ramène-le ici. »
      22 Joab se jeta le visage contre terre devant le roi et le remercia en ces mots : « Je sais maintenant que le roi m’a conservé sa bienveillance, puisqu’il accepte de faire ce que j’ai proposé. »
      23 Joab se releva et partit pour Guéchour. Il en ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Le roi déclara : « Qu’il retourne chez lui ! Qu’il ne vienne pas se présenter devant moi ! » Alors Absalom se rendit chez lui, sans avoir vu le roi.
      25 Dans tout Israël, il n’y avait personne d’aussi beau, d’aussi admiré qu’Absalom : de la plante des pieds au sommet de la tête, on ne trouvait aucun défaut en lui.
      26 A la fin de chaque année, il se coupait les cheveux, parce qu’ils devenaient trop lourds. Il pesait alors sa chevelure : elle faisait plus de deux kilos, selon les poids officiels du roi.
      27 Absalom eut trois fils et une fille. La fille s’appelait Tamar, et elle était d’une grande beauté.
      28 Absalom demeura deux ans à Jérusalem, sans être admis chez le roi.
      29 Un jour, il fit appeler Joab, pour l’envoyer auprès du roi, mais Joab refusa de venir chez lui. Une seconde fois, Absalom lui envoya quelqu’un, mais de nouveau Joab refusa.
      30 Alors Absalom dit à ses domestiques : « Vous voyez le champ d’orge qui appartient à Joab, à côté du mien. Allez y mettre le feu ! » Les domestiques exécutèrent son ordre.
      31 Aussitôt, Joab se rendit chez Absalom et lui demanda : « Pourquoi tes domestiques ont-ils mis le feu à mon champ ? » –
      32 « Parce que je t’avais demandé de venir ici et que tu as refusé, dit Absalom. Je voulais t’envoyer chez le roi avec le message suivant : “A quoi bon être revenu de Guéchour ? Il vaudrait mieux pour moi y être encore !” Maintenant, je veux être admis chez le roi. Et si je suis coupable, qu’il me fasse mourir ! »
      33 Joab alla communiquer au roi le message d’Absalom. Le roi fit appeler Absalom, qui accourut et se jeta le visage contre terre devant lui. Alors le roi l’embrassa.

      Ezéchiel 21

      1 Le Seigneur m’adressa la parole :
      2 « Toi, l’homme, tourne ton regard vers le sud du pays, déverse de ma part des menaces contre les habitants de la forêt du sud.
      3 Tu leur diras d’écouter ces paroles que moi, le Seigneur Dieu, je prononce contre la forêt du sud : Je vais allumer un incendie qui consumera tous tes arbres, qu’ils soient verdoyants ou desséchés. Rien ne pourra éteindre ses flammes, il se répandra du sud au nord et tout le monde subira ses brûlures.
      4 Chacun verra que c’est moi, le Seigneur, qui l’ai allumé, et rien ne pourra l’éteindre. »
      5 Je répondis : « Ah, Seigneur Dieu, on se plaint déjà de moi en disant : “Il ne parle que par énigmes.” »
      6 Le Seigneur m’adressa encore la parole :
      7 « Toi, l’homme, tourne ton regard vers la ville de Jérusalem, déverse tes menaces contre les sanctuaires, parle de ma part contre le pays d’Israël.
      8 Révèle aux Israélites que moi, le Seigneur, je leur déclare ceci : “Je vais intervenir contre vous, je vais tirer mon épée de son fourreau et vous tuer tous, les justes comme les méchants.
      9 C’est pour vous supprimer tous que je brandirai mon épée contre chacun de vous, depuis le sud jusqu’au nord.
      10 Tout le monde saura que moi, le Seigneur, j’ai retiré mon épée de son fourreau. Je ne l’y remettrai plus.”
      11 Quant à toi, l’homme, courbe-toi sous le poids du désespoir et gémis aux yeux de tous.
      12 On te demandera pourquoi tu gémis et tu répondras : “J’ai appris une mauvaise nouvelle, elle va se réaliser. Les cœurs seront brisés, les mains pendront sans force, les courages faibliront, les genoux s’entrechoqueront. Nous y voilà ! Cela se réalise maintenant, déclare le Seigneur Dieu.” »
      13 Le Seigneur m’adressa de nouveau la parole :
      14 « Toi, l’homme, sois prophète. Révèle aux gens ce que je leur déclare, moi, le Seigneur : Voici une épée, une épée aiguisée et polie.
      15 C’est pour un massacre qu’elle a été aiguisée, elle a été polie au point de lancer des éclairs.
      16 Je l’ai donnée à fourbir pour qu’elle puisse être brandie, elle est affûtée et nettoyée pour être remise au tueur.
      17 Pousse des cris de détresse, l’homme ! Cette épée est dirigée contre mon peuple, et contre tous les princes qui règnent en Israël et qui seront massacrés en même temps que lui. Frappe-toi la poitrine de désespoir.
      18 C’est une dure épreuve, je l’affirme, moi, le Seigneur Dieu.
      19 Quant à toi, l’homme, sois prophète. Frappe dans tes mains, une fois, deux fois, trois fois, car c’est l’épée de la mort, l’épée de la grande tuerie qui menace de partout.
      20 Elle brise le courage de chacun, fait chanceler tout le monde. Devant chaque porte, j’ai placé l’épée du massacre, étincelante comme l’éclair, prête à tuer.
      21 Frappe à droite, frappe à gauche, épée tranchante, Tourne ta pointe dans toutes les directions !
      22 A mon tour, je vais frapper du poing et donner libre cours à ma colère. C’est moi, le Seigneur, qui vous parle. »
      23 Le Seigneur m’adressa la parole :
      24 « Quant à toi, l’homme, trace deux routes par lesquelles le roi de Babylone pourra venir avec son épée. Fais-les partir toutes les deux du même pays. Au départ de chacune d’elles, indique par un signe la ville à laquelle elle mène.
      25 Une des routes conduira l’armée de Babylone à la ville ammonite de Rabba et l’autre à la ville fortifiée de Jérusalem, en Juda.
      26 Le roi de Babylone s’arrête au point de départ des deux routes, à la bifurcation, pour consulter le sort. Il lance les flèches en l’air, interroge les idoles et examine des foies d’animaux.
      27 A sa droite est tombée la flèche qui désigne Jérusalem. Il poussera des cris de guerre et lancera le signal d’attaque. Il placera des machines de guerre contre les portes de la ville, il élèvera des remblais et creusera des tranchées.
      28 Les gens de Jérusalem estiment que cette décision du sort est sans conséquence puisqu’ils sont protégés par un serment. Mais le roi de Babylone leur rappelle leur infidélité et les avertit qu’ils seront emmenés en captivité.
      29 C’est pourquoi, je leur déclare ceci, moi, le Seigneur Dieu : Vous me remettez sans cesse vos fautes en mémoire par votre désobéissance manifeste, dans toutes vos actions vous vous montrez coupables. Eh bien, puisque vous ne vous êtes pas fait oublier, vous tomberez au pouvoir de l’ennemi !
      30 « Quant à toi, prince qui règnes en Israël, tu n’es qu’un criminel infâme. Le moment vient où ta conduite fautive prendra fin.
      31 Voici ce que je déclare, moi, le Seigneur Dieu : Tu seras privé de ton insigne royal, on ôtera ta couronne. La situation a tourné ! Les humbles occuperont une place élevée, les puissants seront abaissés.
      32 Des ruines, rien que des ruines ! Je transformerai Jérusalem en ruines. La ville sera entièrement détruite, mais pas avant la venue de celui auquel j’aurai remis le pouvoir d’intervenir contre elle. »

      2 Corinthiens 7

      1 Toutes ces promesses sont valables pour nous, mes chers amis. C’est pourquoi, purifions-nous de tout ce qui salit le corps ou l’âme et efforçons-nous d’être parfaitement saints en vivant dans le respect de Dieu.
      2 Faites-nous une place dans votre cœur ! Nous n’avons causé de tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons exploité personne.
      3 Je ne dis pas cela pour vous condamner. En effet, comme je l’ai déjà affirmé, vous nous êtes si chers que nous sommes unis pour la vie ou pour la mort.
      4 J’ai une grande confiance en vous, je suis très fier de vous. Dans toutes nos détresses, je demeure plein de courage et je déborde de joie.
      5 En fait, même à notre arrivée en Macédoine, nous n’avons connu aucun répit. Nous avons rencontré toutes sortes de difficultés : des conflits autour de nous, des craintes au-dedans de nous.
      6 Mais Dieu, qui relève le courage de ceux qui sont abattus, nous a réconfortés par l’arrivée de Tite.
      7 Et ce n’est pas seulement son arrivée qui a produit cet effet, mais encore son rapport sur la façon dont vous l’avez lui-même réconforté. Il nous a parlé de votre désir de me revoir, de votre tristesse, de votre zèle à me défendre. Et voilà pourquoi ma joie en est d’autant plus grande.
      8 En effet, même si la lettre que je vous ai écrite vous a attristés, je ne le regrette pas maintenant. J’ai pu le regretter quand j’ai constaté que cette lettre vous avait attristés momentanément.
      9 Mais maintenant je me réjouis, non pas de vous avoir attristés, mais de ce que votre tristesse vous a fait changer de comportement. Cette tristesse était telle que Dieu la voulait, si bien que nous ne vous avons causé aucun tort.
      10 Car la tristesse conforme au plan de Dieu produit un changement de comportement qui conduit au salut, sans qu’on ait à le regretter. Mais la tristesse causée par les soucis de ce monde produit la mort.
      11 Voyez maintenant les résultats de votre tristesse selon Dieu : quelle bonne volonté de votre part, quel empressement à présenter votre défense ! Quelle indignation, quelle crainte, quel désir de me revoir, quel zèle, quelle ardeur à punir le mal ! Vous avez prouvé de toutes les manières que vous étiez innocents dans cette affaire.
      12 Si donc je vous ai écrit, ce n’était ni à cause de celui qui a commis le mal, ni à cause de celui qui l’a subi. Mais c’était pour que vous vous rendiez clairement compte, devant Dieu, du dévouement que vous avez pour nous.
      13 C’est pourquoi votre réaction nous a réconfortés. Nous n’avons pas seulement reçu du réconfort ; nous avons ressenti une joie bien plus grande encore en voyant combien Tite était heureux de la façon dont vous tous l’avez rassuré.
      14 Si je me suis un peu vanté à votre sujet auprès de lui, vous ne m’avez pas déçu. Mais, de même que nous vous avons toujours dit la vérité, de même l’éloge que nous avons fait de vous auprès de Tite s’est révélé justifié.
      15 Et ainsi, son affection pour vous est encore plus grande lorsqu’il se rappelle comment vous avez tous obéi et comment vous l’avez accueilli humblement, avec respect.
      16 Je me réjouis de pouvoir compter sur vous en tout.
    • 2 Samuel 14

      1 Alors Joab, fils de Tséruja, connaissant que le coeur du roi se rapprochait d'Absalom,
      2 Envoya à Thékoa, et fit venir de là une femme habile et lui dit : Je te prie, mets-toi en deuil, revêts-toi d'habits de deuil, et ne t'oins pas d'huile, mais sois comme une femme qui depuis longtemps pleure un mort ;
      3 Puis entre vers le roi, et tiens-lui ces discours. Et Joab lui mit dans la bouche ce qu'elle devait dire.
      4 La femme thékoïte parla donc au roi. Elle se jeta le visage contre terre et se prosterna, et dit : O roi, aide-moi !
      5 Et le roi lui dit : Qu'as-tu ? Elle répondit : Ah ! je suis une femme veuve, et mon mari est mort.
      6 Or, ta servante avait deux fils qui se sont querellés dans les champs, et il n'y avait personne qui les séparât ; ainsi l'un a frappé l'autre, et l'a tué.
      7 Et voici, toute la famille s'est élevée contre ta servante, en disant : Donne-nous celui qui a frappé son frère, et que nous le fassions mourir, pour l'âme de son frère qu'il a tué, et que nous exterminions même l'héritier. Et ils veulent éteindre le charbon vif qui m'est resté, pour ne laisser à mon mari ni nom ni survivant sur la face de la terre.
      8 Le roi dit à la femme : Va-t'en en ta maison ; je donnerai des ordres à ton sujet.
      9 Et la femme thékoïte dit au roi : Mon seigneur et mon roi, que l'iniquité soit sur moi et sur la maison de mon père, et que le roi et son trône en soient innocents !
      10 Et le roi répondit : Amène-moi celui qui parlera contre toi, et jamais il ne lui arrivera de te toucher.
      11 Et elle dit : Je te prie que le roi se souvienne de l'Éternel, son Dieu, afin que le vengeur du sang n'augmente point la ruine, et qu'on ne fasse pas périr mon fils ! Et il répondit : l'Éternel est vivant ! il ne tombera pas à terre un seul cheveu de ton fils.
      12 Alors la femme dit : Je te prie, que ta servante dise un mot au roi, mon seigneur. Et il répondit : Parle !
      13 Et la femme dit : Pourquoi donc as-tu pensé une chose semblable contre le peuple de Dieu ? Car, en tenant ce discours, le roi se déclare coupable, en ce qu'il ne fait point revenir celui qu'il a banni.
      14 Car certainement nous mourrons, et nous sommes semblables aux eaux qui s'écoulent sur la terre et qu'on ne recueille point. Or Dieu ne lui ôte pas la vie, mais il médite les moyens de ne pas repousser loin de lui l'exilé.
      15 Et maintenant, si je suis venue pour tenir ce discours au roi, mon seigneur, c'est que le peuple m'a épouvantée. Et ta servante a dit : Je parlerai maintenant au roi ; peut-être que le roi fera ce que sa servante lui dira.
      16 Car le roi écoutera sa servante, pour la délivrer de la main de celui qui veut nous exterminer, moi et mon fils ensemble, de l'héritage de Dieu.
      17 Et ta servante a dit : Que la parole du roi, mon seigneur, nous donne du repos ; car le roi, mon seigneur, est comme un ange de Dieu pour entendre le bien et le mal. Que l'Éternel, ton Dieu, soit avec toi !
      18 Et le roi répondit, et dit à la femme : Ne me cache point ce que je vais te demander. Et la femme répondit : Que le roi, mon seigneur, parle.
      19 Et le roi dit : N'est-ce pas Joab qui te fait faire tout ceci ? Et la femme répondit et dit : Comme ton âme vit, ô roi, mon seigneur, on ne saurait se détourner ni à droite ni à gauche de tout ce que dit le roi, mon seigneur ; car c'est ton serviteur Joab qui me l'a commandé, et lui-même a mis dans la bouche de ta servante toutes ces paroles.
      20 Ton serviteur Joab m'a fait donner ce tour à mon discours. Mais mon seigneur est sage comme un ange de Dieu, pour savoir tout ce qui se passe dans le pays.
      21 Alors le roi dit à Joab : Voici, maintenant, c'est toi qui as conduit cette affaire ; va donc, et fais revenir ce jeune homme, Absalom.
      22 Et Joab se jeta la face en terre, et se prosterna, et bénit le roi. Et Joab dit : Aujourd'hui ton serviteur a connu qu'il a trouvé grâce devant toi, ô roi, mon seigneur, car le roi a fait ce que son serviteur lui demandait.
      23 Joab se leva donc et s'en alla à Gueshur, et il ramena Absalom à Jérusalem.
      24 Et le roi dit : Qu'il se retire dans sa maison, et qu'il ne voie point ma face. Et Absalom se retira dans sa maison, sans voir la face du roi.
      25 Or il n'y avait pas d'homme aussi beau qu'Absalom dans tout Israël, et sa beauté était fort célèbre ; depuis la plante des pieds jusqu'au sommet de la tête, il était sans défaut.
      26 Et quand il se coupait les cheveux (or il les coupait tous les ans, parce qu'ils lui pesaient trop), le poids de sa chevelure était de deux cents sicles, au poids du roi.
      27 Et il naquit à Absalom trois fils, et une fille, nommée Tamar, qui était une très belle femme.
      28 Et Absalom demeura à Jérusalem deux ans entiers, sans voir la face du roi.
      29 C'est pourquoi Absalom manda Joab pour l'envoyer vers le roi, et il ne voulut point venir vers lui. Il le manda encore pour la seconde fois, mais il ne voulut point venir.
      30 Alors il dit à ses serviteurs : Voyez le champ de Joab qui est auprès du mien, ce champ d'orge ; allez-y mettre le feu. Et les serviteurs d'Absalom mirent le feu à ce champ.
      31 Alors Joab se leva et vint trouver Absalom dans sa maison, et lui dit : Pourquoi tes serviteurs ont-ils mis le feu à mon champ ?
      32 Et Absalom répondit à Joab : Voici, je t'ai envoyé dire : Viens ici, et je t'enverrai vers le roi ; afin que tu lui dises : Pourquoi suis-je revenu de Gueshur ? Mieux vaudrait pour moi que j'y fusse encore. Maintenant donc, que je voie le visage du roi ; et s'il y a de l'iniquité en moi, qu'il me fasse mourir.
      33 Joab vint donc vers le roi et lui fit ce rapport. Et le roi appela Absalom, qui vint vers le roi, et se prosterna le visage en terre devant lui ; et le roi baisa Absalom.

      Ezéchiel 21

      1 Puis la parole de l'Éternel me fut adressée en ces mots :
      2 Fils de l'homme, tourne ta face vers Jérusalem ; prêche vers les saints lieux, prophétise contre le pays d'Israël.
      3 Dis au pays d'Israël : Ainsi a dit l'Éternel : Voici, c'est à toi que j'en veux ; je tirerai mon épée de son fourreau, et j'exterminerai du milieu de toi le juste et le méchant.
      4 Et parce que je vais exterminer du milieu de toi le juste et le méchant, mon épée sortira de son fourreau pour frapper toute chair du midi au septentrion,
      5 Et toute chair saura que moi, l'Éternel, j'ai tiré l'épée de son fourreau ; elle n'y rentrera plus.
      6 Et toi, fils de l'homme, gémis, les reins brisés ; dans une amère douleur tu dois gémir.
      7 Quand ils te diront : Pourquoi gémis-tu ? tu répondras : C'est à cause de la rumeur ! Quand elle arrivera, tous les coeurs fondront, toutes les mains défailliront, tout esprit sera abattu, et tous les genoux se fondront en eau. Voici, elle arrive ! Elle est là ! dit le Seigneur, l'Éternel.
      8 La parole de l'Éternel me fut encore adressée en ces termes :
      9 Fils de l'homme, prophétise, et dis : Ainsi a dit l'Éternel : Dis : L'épée, l'épée ! Elle est aiguisée, elle est fourbie !
      10 Elle est aiguisée pour le massacre ; elle est fourbie pour lancer des éclairs ! Faut-il se réjouir, sceptre de mon fils, qui dédaignes tout pouvoir ?
      11 On l'a donnée à fourbir pour qu'on la prenne en main ; elle est aiguisée, cette épée, elle est fourbie pour armer la main de l'égorgeur.
      12 Crie et lamente-toi, fils de l'homme, car elle est tirée contre mon peuple, contre tous les principaux d'Israël, qui seront livrés à l'épée avec mon peuple. Frappe donc sur ta cuisse.
      13 Oui, l'épreuve sera faite. Eh quoi ! lors même que ce sceptre est si dédaigneux, il sera anéanti ! dit le Seigneur, l'Éternel.
      14 Toi donc, fils de l'homme, prophétise, frappe des deux mains, et que l'épée double et triple ses coups ; c'est l'épée du carnage, la grande épée du carnage, qui va les presser de toute part.
      15 C'est pour fondre les coeurs, pour multiplier les monceaux à toutes leurs portes, que j'ai pris l'épée menaçante. Ah ! elle est faite pour lancer l'éclair ; elle est aiguisée pour égorger !
      16 Rassemble tes forces, frappe à droite ! Tourne-toi, frappe à gauche, de quel côté que tu tournes ton tranchant !
      17 Et moi aussi, je frapperai des deux mains, et j'assouvirai ma fureur. Moi, l'Éternel, j'ai parlé.
      18 Puis la parole de l'Éternel me fut adressée en ces termes :
      19 Toi, fils de l'homme, trace-toi deux chemins pour le passage de l'épée du roi de Babylone ; qu'ils partent tous deux d'un même pays ; fais une marque, fais-la à l'entrée du chemin qui conduit à une ville.
      20 Trace l'un des chemins par où l'épée arrive à Rabbath, ville des enfants d'Ammon, et l'autre par où elle arrive en Juda, à Jérusalem, la ville forte.
      21 Car le roi de Babylone se tient à la bifurcation, à l'entrée des deux chemins pour tirer des présages ; il secoue les flèches, il interroge les idoles, il examine le foie.
      22 Le sort qui est dans sa main droite désigne Jérusalem, pour y dresser des béliers, commander le carnage, pousser des cris de guerre, pour ranger les béliers contre les portes, élever des terrasses et construire des forts.
      23 C'est à leurs yeux un présage trompeur, eux qui ont fait serments sur serments ; mais lui, il se souvient de leur iniquité, en sorte qu'ils seront pris.
      24 C'est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l'Éternel : Parce que vous rappelez le souvenir de votre iniquité, en mettant à nu vos transgressions, en montrant vos péchés dans toutes vos actions ; parce que vous en rappelez le souvenir, vous serez saisis par la main de l'ennemi.
      25 Et toi, profane, méchant, prince d'Israël, dont le jour arrive, au temps où l'iniquité a son terme,
      26 Ainsi a dit le Seigneur, l'Éternel : Ote cette tiare ; enlève cette couronne ; les choses vont changer. Ce qui est élevé sera abaissé, et ce qui est abaissé sera élevé.
      27 En pièces, en pièces, en pièces je la réduirai ! Et elle ne sera plus, jusqu'à ce que vienne celui à qui appartient le jugement, et auquel je le remettrai.
      28 Et toi, fils de l'homme, prophétise, et dis : Ainsi a dit le Seigneur, l'Éternel, au sujet des enfants d'Ammon et de leur opprobre. Dis : L'épée, l'épée est dégainée pour le massacre ; elle est polie pour dévorer en lançant l'éclair !
      29 Au milieu de tes visions trompeuses et de tes présages menteurs, elle te jettera sur les cadavres des méchants, dont le jour arrive au temps où leur iniquité est à son terme.
      30 Remets ton épée dans le fourreau ! C'est dans le lieu où tu as été formée, dans le pays de ta naissance que je te jugerai.
      31 Et je répandrai sur toi mon indignation ; du feu de mon courroux je soufflerai sur toi, et je te livrerai entre les mains d'hommes barbares, artisans de destruction.
      32 Tu deviendras la proie du feu ; ton sang coulera au sein du pays, et on ne se souviendra plus de toi ; car moi, l'Éternel, j'ai parlé.

      2 Corinthiens 7

      1 Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.
      2 Recevez-nous, nous n'avons fait tort à personne ; nous n'avons nui à personne ; nous n'avons trompé personne.
      3 Je ne dis pas cela pour vous condamner ; car j'ai déjà dit que vous êtes dans nos coeurs, pour mourir ensemble et pour vivre ensemble.
      4 J'ai une grande assurance avec vous ; j'ai grand sujet de me glorifier de vous ; je suis rempli de consolation ; je suis comblé de joie dans toutes nos afflictions.
      5 Car, lorsque nous sommes arrivés en Macédoine, notre chair n'a eu aucun repos, au contraire, nous avons été affligés en toutes manières, par des combats au-dehors, et des craintes au-dedans.
      6 Mais Dieu, qui console ceux qui sont abattus, nous a consolés par l'arrivée de Tite ;
      7 Et non seulement par son arrivée, mais aussi par la consolation qu'il a reçue de vous, nous ayant raconté votre ardent désir, vos larmes, votre zèle pour moi ; en sorte que ma joie en a été augmentée.
      8 Car, bien que je vous aie attristés par ma lettre, je ne m'en repens pas, si même je m'en suis repenti, parce que je vois que cette lettre vous a attristés, bien que pour un peu de temps.
      9 Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n'avez reçu aucun dommage de notre part.
      10 Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort.
      11 Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n'a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire.
      12 Ainsi, lorsque je vous ai écrit, ce n'a pas été à cause de celui qui a fait l'injure, ni à cause de celui à qui elle a été faite, mais pour vous faire connaître notre zèle pour vous devant Dieu.
      13 C'est pourquoi votre consolation nous a consolés ; mais nous avons été encore plus réjouis par la joie de Tite, car son esprit a été restauré par vous tous ;
      14 Et si je me suis glorifié de vous devant lui en quelque chose, je n'en ai point eu de confusion ; mais comme nous avons dit toutes choses avec vérité, ainsi ce dont nous nous sommes glorifiés auprès de Tite, s'est trouvé la vérité.
      15 Aussi quand il se souvient de l'obéissance de vous tous, et comment vous l'avez reçu avec crainte et tremblement, son affection pour vous en devient plus grande.
      16 Je me réjouis donc de ce qu'en toutes choses j'ai confiance en vous.
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