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La Bible en 1 an - Jour 27

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Versets relatifs

    • Genèse 28

      1 Isaac appela Jacob, le bénit, et lui donna cet ordre : Tu ne prendras pas une femme parmi les filles de Canaan.
      2 Lève-toi, va à Paddan-Aram, à la maison de Bethuel, père de ta mère, et prends-y une femme d'entre les filles de Laban, frère de ta mère.
      3 Que le Dieu tout-puissant te bénisse, te rende fécond et te multiplie, afin que tu deviennes une multitude de peuples !
      4 Qu'il te donne la bénédiction d'Abraham, à toi et à ta postérité avec toi, afin que tu possèdes le pays où tu habites comme étranger, et qu'il a donné à Abraham !
      5 Et Isaac fit partir Jacob, qui s'en alla à Paddan-Aram, auprès de Laban, fils de Bethuel, l'Araméen, frère de Rebecca, mère de Jacob et d'Ésaü.
      6 Ésaü vit qu'Isaac avait béni Jacob, et qu'il l'avait envoyé à Paddan-Aram pour y prendre une femme, et qu'en le bénissant il lui avait donné cet ordre : Tu ne prendras pas une femme parmi les filles de Canaan.
      7 Il vit que Jacob avait obéi à son père et à sa mère, et qu'il était parti pour Paddan-Aram.
      8 Ésaü comprit ainsi que les filles de Canaan déplaisaient à Isaac, son père.
      9 Et Ésaü s'en alla vers Ismaël. Il prit pour femme, outre les femmes qu'il avait, Mahalath, fille d'Ismaël, fils d'Abraham, et soeur de Nebajoth.
      10 Jacob partit de Beer-Schéba, et s'en alla à Charan.
      11 Il arriva dans un lieu où il passa la nuit ; car le soleil était couché. Il y prit une pierre, dont il fit son chevet, et il se coucha dans ce lieu-là.
      12 Il eut un songe. Et voici, une échelle était appuyée sur la terre, et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle.
      13 Et voici, l'Éternel se tenait au-dessus d'elle ; et il dit : Je suis l'Éternel, le Dieu d'Abraham, ton père, et le Dieu d'Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité.
      14 Ta postérité sera comme la poussière de la terre ; tu t'étendras à l'occident et à l'orient, au septentrion et au midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité.
      15 Voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays ; car je ne t'abandonnerai point, que je n'aie exécuté ce que je te dis.
      16 Jacob s'éveilla de son sommeil et il dit : Certainement, l'Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas !
      17 Il eut peur, et dit : Que ce lieu est redoutable ! C'est ici la maison de Dieu, c'est ici la porte des cieux !
      18 Et Jacob se leva de bon matin ; il prit la pierre dont il avait fait son chevet, il la dressa pour monument, et il versa de l'huile sur son sommet.
      19 Il donna à ce lieu le nom de Béthel ; mais la ville s'appelait auparavant Luz.
      20 Jacob fit un voeu, en disant : Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s'il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir,
      21 et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l'Éternel sera mon Dieu ;
      22 cette pierre, que j'ai dressée pour monument, sera la maison de Dieu ; et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras.

      Esther 4

      1 Mardochée, ayant appris tout ce qui se passait, déchira ses vêtements, s'enveloppa d'un sac et se couvrit de cendre. Puis il alla au milieu de la ville en poussant avec force des cris amers,
      2 et se rendit jusqu'à la porte du roi, dont l'entrée était interdite à toute personne revêtue d'un sac.
      3 Dans chaque province, partout où arrivaient l'ordre du roi et son édit, il y eut une grande désolation parmi les Juifs ; ils jeûnaient, pleuraient et se lamentaient, et beaucoup se couchaient sur le sac et la cendre.
      4 Les servantes d'Esther et ses eunuques vinrent lui annoncer cela, et la reine fut très effrayée. Elle envoya des vêtements à Mardochée pour le couvrir et lui faire ôter son sac, mais il ne les accepta pas.
      5 Alors Esther appela Hathac, l'un des eunuques que le roi avait placés auprès d'elle, et elle le chargea d'aller demander à Mardochée ce que c'était et d'où cela venait.
      6 Hathac se rendit vers Mardochée sur la place de la ville, devant la porte du roi.
      7 Et Mardochée lui raconta tout ce qui lui était arrivé, et lui indiqua la somme d'argent qu'Haman avait promis de livrer au trésor du roi en retour du massacre des Juifs.
      8 Il lui donna aussi une copie de l'édit publié dans Suse en vue de leur destruction, afin qu'il le montrât à Esther et lui fît tout connaître ; et il ordonna qu'Esther se rendît chez le roi pour lui demander grâce et l'implorer en faveur de son peuple.
      9 Hathac vint rapporter à Esther les paroles de Mardochée.
      10 Esther chargea Hathac d'aller dire à Mardochée :
      11 Tous les serviteurs du roi et le peuple des provinces du roi savent qu'il existe une loi portant peine de mort contre quiconque, homme ou femme, entre chez le roi, dans la cour intérieure, sans avoir été appelé ; celui-là seul a la vie sauve, à qui le roi tend le sceptre d'or. Et moi, je n'ai point été appelée auprès du roi depuis trente jours.
      12 Lorsque les paroles d'Esther eurent été rapportées à Mardochée,
      13 Mardochée fit répondre à Esther : Ne t'imagine pas que tu échapperas seule d'entre tous les Juifs, parce que tu es dans la maison du roi ;
      14 car, si tu te tais maintenant, le secours et la délivrance surgiront d'autre part pour les Juifs, et toi et la maison de ton père vous périrez. Et qui sait si ce n'est pas pour un temps comme celui-ci que tu es parvenue à la royauté ?
      15 Esther envoya dire à Mardochée :
      16 Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi, je jeûnerai de même avec mes servantes, puis j'entrerai chez le roi, malgré la loi ; et si je dois périr, je périrai.
      17 Mardochée s'en alla, et fit tout ce qu'Esther lui avait ordonné.

      Matthieu 27

      1 Dès que le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus, pour le faire mourir.
      2 Après l'avoir lié, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Ponce Pilate, le gouverneur.
      3 Alors Judas, qui l'avait livré, voyant qu'il était condamné, se repentit, et rapporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens,
      4 en disant : J'ai péché, en livrant le sang innocent. Ils répondirent : Que nous importe ? Cela te regarde.
      5 Judas jeta les pièces d'argent dans le temple, se retira, et alla se pendre.
      6 Les principaux sacrificateurs les ramassèrent, et dirent : Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré, puisque c'est le prix du sang.
      7 Et, après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour la sépulture des étrangers.
      8 C'est pourquoi ce champ a été appelé champ du sang, jusqu'à ce jour.
      9 Alors s'accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète : Ils ont pris les trente pièces d'argent, la valeur de celui qui a été estimé, qu'on a estimé de la part des enfants d'Israël ;
      10 et il les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.
      11 Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l'interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
      12 Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens.
      13 Alors Pilate lui dit : N'entends-tu pas de combien de choses ils t'accusent ?
      14 Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.
      15 A chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule.
      16 Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.
      17 Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu'on appelle Christ ?
      18 Car il savait que c'était par envie qu'ils avaient livré Jésus.
      19 Pendant qu'il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire : Qu'il n'y ait rien entre toi et ce juste ; car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui.
      20 Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent à la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus.
      21 Le gouverneur prenant la parole, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? Ils répondirent : Barabbas.
      22 Pilate leur dit : Que ferai-je donc de Jésus, qu'on appelle Christ ? Tous répondirent : Qu'il soit crucifié !
      23 Le gouverneur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils crièrent encore plus fort : Qu'il soit crucifié !
      24 Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit : Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde.
      25 Et tout le peuple répondit : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants !
      26 Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
      27 Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte.
      28 Ils lui ôtèrent ses vêtements, et le couvrirent d'un manteau écarlate.
      29 Ils tressèrent une couronne d'épines, qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis, s'agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant : Salut, roi des Juifs !
      30 Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête.
      31 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
      32 Lorsqu'ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, appelé Simon, et ils le forcèrent à porter la croix de Jésus.
      33 Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne,
      34 ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de fiel ; mais, quand il l'eut goûté, il ne voulut pas boire.
      35 Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par le prophète : Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique.
      36 Puis ils s'assirent, et le gardèrent.
      37 Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs.
      38 Avec lui furent crucifiés deux brigands, l'un à sa droite, et l'autre à sa gauche.
      39 Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête,
      40 en disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix !
      41 Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, se moquaient aussi de lui, et disaient :
      42 Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! S'il est roi d'Israël, qu'il descende de la croix, et nous croirons en lui.
      43 Il s'est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu.
      44 Les brigands, crucifiés avec lui, l'insultaient de la même manière.
      45 Depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre.
      46 Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      47 Quelques-un de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent : Il appelle Élie.
      48 Et aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge, qu'il remplit de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire.
      49 Mais les autres disaient : Laisse, voyons si Élie viendra le sauver.
      50 Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit.
      51 Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
      52 les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent.
      53 Étant sortis des sépulcres, après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et apparurent à un grand nombre de personnes.
      54 Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d'arriver, furent saisis d'une grande frayeur, et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu.
      55 Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient de loin ; qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, pour le servir.
      56 Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
      57 Le soir étant venu, arriva un homme riche d'Arimathée, nommé Joseph, lequel était aussi disciple de Jésus.
      58 Il se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Et Pilate ordonna de le remettre.
      59 Joseph prit le corps, l'enveloppa d'un linceul blanc,
      60 et le déposa dans un sépulcre neuf, qu'il s'était fait tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l'entrée du sépulcre, et il s'en alla.
      61 Marie de Magdala et l'autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du sépulcre.
      62 Le lendemain, qui était le jour après la préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate,
      63 et dirent : Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : Après trois jours je ressusciterai.
      64 Ordonne donc que le sépulcre soit gardé jusqu'au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas dérober le corps, et dire au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première.
      65 Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, gardez-le comme vous l'entendrez.
      66 Ils s'en allèrent, et s'assurèrent du sépulcre au moyen de la garde, après avoir scellé la pierre.
    • Genèse 28

      1 Isaac appela Jacob, le bénit et lui ordonna : « Tu ne prendras pas une femme cananéenne.
      2 Lève-toi, va à Paddan-Aram, chez Bethuel, le père de ta mère, et prends-y une femme parmi les filles de Laban, le frère de ta mère.
      3 Que le Dieu tout-puissant te bénisse, te fasse proliférer et te multiplie afin que tu donnes naissance à tout un groupe de peuples !
      4 Qu'il te donne la bénédiction d'Abraham, à toi et à ta descendance avec toi, afin que tu possèdes le pays où tu séjournes en étranger et qu'il a donné à Abraham ! »
      5 Isaac fit donc partir Jacob et celui-ci s'en alla à Paddan-Aram, chez Laban, fils de Bethuel l'Araméen et frère de Rebecca, la mère de Jacob et d'Esaü.
      6 Esaü vit qu'Isaac avait béni Jacob et l'avait envoyé à Paddan-Aram pour y prendre une femme. Il vit aussi qu'en le bénissant il lui avait donné cet ordre : « Tu ne prendras pas une femme cananéenne. »
      7 Il vit que Jacob avait écouté son père et sa mère et qu'il était parti pour Paddan-Aram.
      8 Esaü comprit ainsi que les Cananéennes déplaisaient à son père Isaac,
      9 et il alla trouver Ismaël. Il prit pour femme, en plus des femmes qu'il avait, Mahalath, qui était la fille d'Ismaël, le fils d'Abraham, et la sœur de Nebajoth.
      10 Jacob partit de Beer-Shéba et prit la direction de Charan.
      11 Arrivé à un certain endroit, il y passa la nuit car le soleil était couché. Il prit une pierre dont il fit son oreiller et il se coucha à cet endroit.
      12 Il fit un rêve : une échelle était appuyée sur la terre et son sommet touchait le ciel ; des anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle.
      13 L'Eternel se tenait au-dessus d'elle, et il dit : « Je suis l'Eternel, le Dieu de ton grand-père Abraham et le Dieu d'Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je te la donnerai, à toi et à ta descendance.
      14 Ta descendance sera pareille à la poussière de la terre : tu t'étendras à l'ouest et à l'est, au nord et au sud, et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta descendance.
      15 Je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras et je te ramènerai dans ce pays, car je ne t'abandonnerai pas tant que je n’aurai pas accompli ce que je te dis. »
      16 Jacob se réveilla et se dit : « C’est certain, l'Eternel est dans cet endroit et moi, je ne le savais pas ! »
      17 Il eut peur et dit : « Que cet endroit est redoutable ! C'est ici que se trouve la maison de Dieu, c'est ici que se trouve la porte du ciel ! »
      18 Jacob se leva de bon matin. Il prit la pierre dont il avait fait son oreiller, en fit un monument et versa de l'huile sur son sommet.
      19 Il appela cet endroit Béthel, mais la ville s'appelait auparavant Luz.
      20 Jacob fit ce vœu : « Si Dieu est avec moi et me garde pendant mon voyage, s'il me donne du pain à manger et des habits à mettre,
      21 et si je reviens dans la paix chez mon père, alors l'Eternel sera mon Dieu.
      22 Cette pierre dont j’ai fait un monument sera la maison de Dieu et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras. »

      Esther 4

      1 Informé de tout ce qui se passait, Mardochée déchira ses vêtements, se couvrit d'un sac et de cendre, puis sillonna la ville en criant à pleine voix son amertume.
      2 Il alla ainsi jusqu'aux abords de la porte du roi, car son entrée était interdite à toute personne habillée d'un sac.
      3 Dans chaque province, partout où arrivait le message du roi, qui avait valeur de loi, les Juifs menaient grand deuil, avec jeûne, pleurs et lamentations ; beaucoup avaient pour lit le sac et la cendre.
      4 Lorsque ses servantes et ses eunuques vinrent lui rapporter ce qui se passait, la reine Esther en fut toute bouleversée. Elle fit parvenir des vêtements à Mardochée pour le pousser à s’habiller et à retirer son sac, mais il ne les accepta pas.
      5 Elle appela alors Hathac, l'un des eunuques que le roi avait attachés à son service, et le chargea d'aller demander à Mardochée ce qu’il avait et pourquoi il se comportait de cette manière.
      6 Hathac rejoignit Mardochée sur la place de la ville qui fait face à la porte du roi,
      7 et Mardochée lui raconta tout ce qui lui arrivait. Il lui précisa même la quantité d'argent qu'Haman avait promis de verser dans le trésor du roi pour pouvoir faire disparaître les Juifs.
      8 Il lui donna aussi une copie de l'édit proclamé dans Suse en vue de leur extermination afin qu'il le montre à Esther et lui fasse un rapport, en la chargeant de se rendre chez le roi pour lui demander grâce et plaider la cause de son peuple.
      9 Hathac vint rapporter à Esther les paroles de Mardochée.
      10 Celle-ci le chargea alors d'aller dire à Mardochée :
      11 « Tous les serviteurs du roi et la population de ses provinces savent que toute personne, homme ou femme, qui pénètre chez le roi, dans la cour intérieure, sans avoir été convoquée n’a droit qu’à un seul verdict : la mort. La seule personne qui reste en vie est celle à qui le roi tend le sceptre en or. Or, en ce qui me concerne, cela fait 30 jours que je n'ai pas été appelée vers lui. »
      12 On rapporta donc à Mardochée les paroles d'Esther,
      13 et Mardochée lui fit répondre : « Ne t'imagine pas que ta position au palais te permettra d’être sauvée, au contraire de tous les Juifs.
      14 En effet, si tu gardes le silence maintenant, le secours et la délivrance surgiront d'autre part pour les Juifs, tandis que ta famille et toi vous mourrez. Qui sait ? Peut-être est-ce pour une circonstance telle que celle-ci que tu es parvenue à la royauté. »
      15 Esther fit répondre à Mardochée :
      16 « Va rassembler tous les Juifs qui se trouvent à Suse et jeûnez pour moi ! Ne mangez et ne buvez rien pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi, je respecterai un tel jeûne avec mes servantes, et c’est dans ces dispositions que je pénétrerai chez le roi : j’enfreindrai la loi et, si je dois mourir, je mourrai. »
      17 Mardochée s'en alla faire tout ce qu'Esther lui avait ordonné.

      Matthieu 27

      1 Le matin venu, tous les chefs des prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir.
      2 Après l'avoir attaché, ils l'emmenèrent et le livrèrent à [Ponce] Pilate, le gouverneur.
      3 Alors Judas, celui qui l'avait trahi, voyant qu'il était condamné, fut pris de remords et rapporta les 30 pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens
      4 en disant : « J'ai péché en faisant arrêter un innocent. » Ils répondirent : « En quoi cela nous concerne-t-il ? C’est toi que cela regarde. »
      5 Judas jeta les pièces d'argent dans le temple, se retira et alla se pendre.
      6 Les chefs des prêtres les ramassèrent en disant : « Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré puisque c'est le prix du sang. »
      7 Après en avoir délibéré, ils achetèrent avec cet argent le champ du potier, pour y ensevelir les étrangers.
      8 C'est pourquoi ce champ a été appelé « champ du sang » jusqu'à aujourd’hui.
      9 Alors s'accomplit ce que le prophète Jérémie avait annoncé : Ils ont pris les 30 pièces d'argent, la valeur à laquelle il a été estimé par les Israélites,
      10 et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.
      11 Jésus comparut devant le gouverneur. Celui-ci l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      12 Mais il ne répondit rien aux accusations des chefs des prêtres et des anciens.
      13 Alors Pilate lui dit : « N'entends-tu pas tous ces témoignages qu'ils portent contre toi ? »
      14 Mais Jésus ne répondit sur aucun point, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.
      15 A chaque fête, le gouverneur avait pour habitude de relâcher un prisonnier, celui que la foule voulait.
      16 Ils avaient alors un prisonnier célèbre, un dénommé Barabbas.
      17 Comme ils étaient rassemblés, Pilate leur dit : « Lequel voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ou Jésus qu'on appelle le Christ ? »
      18 En effet, il savait que c'était par jalousie qu'ils avaient fait arrêter Jésus.
      19 Pendant qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : « N’aie rien à faire avec ce juste, car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert dans un rêve à cause de lui. »
      20 Les chefs des prêtres et les anciens persuadèrent la foule de demander Barabbas et de faire mourir Jésus.
      21 Le gouverneur prit la parole et leur dit : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Ils répondirent : « Barabbas. »
      22 Pilate répliqua : « Que ferai-je donc de Jésus qu'on appelle le Christ ? » Tous répondirent : « Qu'il soit crucifié ! »
      23 « Mais quel mal a-t-il fait ? » dit le gouverneur. Ils crièrent encore plus fort : « Qu'il soit crucifié ! »
      24 Voyant qu'il ne gagnait rien mais que le tumulte augmentait, Pilate prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule et dit : « Je suis innocent du sang de ce juste. C’est vous que cela regarde. »
      25 Et tout le peuple répondit : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! »
      26 Alors Pilate leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait fouetter Jésus, il le livra à la crucifixion.
      27 Les soldats du gouverneur conduisirent Jésus dans le prétoire et rassemblèrent toute la troupe autour de lui.
      28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et lui mirent un manteau écarlate.
      29 Ils tressèrent une couronne d'épines qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite ; puis, s'agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »
      30 Ils crachaient sur lui, prenaient le roseau et le frappaient sur la tête.
      31 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier.
      32 Lorsqu'ils sortirent, ils rencontrèrent un homme de Cyrène appelé Simon et le forcèrent à porter la croix de Jésus.
      33 Arrivés à un endroit appelé Golgotha – ce qui signifie « lieu du crâne » –,
      34 ils lui donnèrent à boire du vinaigre mêlé de fiel ; mais quand il l'eut goûté, il ne voulut pas boire.
      35 Ils le crucifièrent, puis ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort [afin que s'accomplisse ce que le prophète avait annoncé : Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré au sort mon habit].
      36 Puis ils s'assirent et le gardèrent.
      37 Pour indiquer le motif de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
      38 Avec lui furent crucifiés deux brigands, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.
      39 Les passants l'insultaient et secouaient la tête
      40 en disant : « Toi qui détruis le temple et qui le reconstruis en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix ! »
      41 Les chefs des prêtres, avec les spécialistes de la loi et les anciens, se moquaient aussi de lui et disaient :
      42 « Il en a sauvé d'autres et il ne peut pas se sauver lui-même ! S'il est roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui.
      43 Il s'est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s'il l'aime ! En effet, il a dit : ‘Je suis le Fils de Dieu.’ »
      44 Les brigands crucifiés avec lui l'insultaient eux aussi de la même manière.
      45 De midi jusqu'à trois heures de l'après-midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays.
      46 Vers trois heures de l'après-midi, Jésus s'écria d'une voix forte : « Eli, Eli, lama sabachthani ? » – c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      47 Quelques-uns de ceux qui étaient là, après l'avoir entendu, disaient : « Il appelle Elie. »
      48 Aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge qu'il imbiba de vinaigre ; il la fixa à un roseau et lui donna à boire.
      49 Mais les autres disaient : « Laisse donc, voyons si Elie viendra le sauver. »
      50 Jésus poussa de nouveau un grand cri et rendit l'esprit.
      51 Et voici que le voile du temple se déchira en deux depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
      52 les tombeaux s'ouvrirent et les corps de plusieurs saints qui étaient morts ressuscitèrent.
      53 Etant sortis des tombes, ils entrèrent dans la ville sainte après la résurrection de Jésus et apparurent à un grand nombre de personnes.
      54 A la vue du tremblement de terre et de ce qui venait d'arriver, l’officier romain et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus furent saisis d'une grande frayeur et dirent : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. »
      55 Il y avait là bien des femmes qui regardaient de loin ; elles avaient accompagné Jésus depuis la Galilée pour le servir.
      56 Parmi elles figuraient Marie de Magdala, Marie la mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
      57 Le soir venu arriva un homme riche d'Arimathée, du nom de Joseph, qui lui aussi était un disciple de Jésus.
      58 Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre.
      59 Joseph prit le corps, l'enveloppa dans un drap de lin pur
      60 et le déposa dans un tombeau neuf qu'il s'était fait creuser dans la roche. Puis il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla.
      61 Marie de Magdala et l'autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du tombeau.
      62 Le lendemain, qui était le jour après la préparation du sabbat, les chefs des prêtres et les pharisiens allèrent ensemble chez Pilate
      63 et dirent : « Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : ‘Après trois jours je ressusciterai.’
      64 Ordonne donc que le tombeau soit gardé jusqu'au troisième jour, afin que ses disciples ne viennent pas voler le corps et dire au peuple : ‘Il est ressuscité.’Cette dernière imposture serait pire que la première. »
      65 Pilate leur dit : « Vous avez une garde. Allez-y, gardez-le comme vous le souhaitez ! »
      66 Ils s'en allèrent et firent surveiller le tombeau par la garde après avoir scellé la pierre.
    • Genèse 28

      1

      Isaac envoie Jacob à Paddan-Aram. (Genèse 28:1-5)
      Ésaü se marie avec la file d'Ismaël. (Genèse 28:6-9)
      La vision de Jacob. (Genèse 28:10-15)
      Le rocher Béthel. (Genèse 28:16-19)
      Le vœux de Jacob. (Genèse 28:20-22)

      Jacob a reçu les bénédictions promises, à la fois pour le monde présent et aussi pour celui qui doit venir ; il quitte son pays pour se rendre dans un autre, où l'attend un dur service. C'est, dans un sens, une juste rétribution à la duperie qu'il a faite à son père. La bénédiction lui sera accordée, malgré sa ruse utilisée pour l'obtenir. Jacob est mis à l'écart par son père, avec la charge d'une mission solennelle : il ne devait pas prendre pour épouse une des filles de Canaan.

      Ceux qui professent une réelle piété ne devraient pas se marier avec ceux pour qui la religion n'entre pas en ligne de compte. Isaac au tout début était déjà béni, sans qu'il en ait réellement conscience ; maintenant il l'est ouvertement. Cette dernière bénédiction est plus complète que l'ancienne ; c'est une bénédiction qui annonce et préfigure l'évangile. Cette promesse vise les choses célestes, dont Canaan, en quelque sorte, était le type. Ce fut le meilleur pays que Dieu ait destiné à Jacob et aux patriarches.

      6 Les bonnes décisions impressionnent même les profanes et les malveillants. Ésaü a estimé qu'en donnant satisfaction à ses parents sur un point, il serait racheté pour d'autres, plus ou moins bons. Les cœurs charnels pensent être parfaits, quand ils ne le sont parfois que sur un seul point.
      10 La conduite de Jacob jusqu'à présent dans ce texte, n'était pas celle d'un homme qui craignait Dieu, mais celle de quelqu'un qui Lui faisait simplement confiance. Maintenant, alors qu'il avait des ennuis et était obligé de fuir, il a tourné son regard vers Dieu, pour implorer Sa protection ; il désirait pouvoir se coucher, sur une pierre, et dormir en plein air. N'importe quel véritable croyant serait disposé à emprunter « l'oreiller » de Jacob, de façon à avoir cette fameuse vision.

      Le moment où Dieu décide de rendre visite à ses enfants pour leur apporter du réconfort, est celui où ceux-ci en ont le plus besoin. Jacob a vu une échelle qui allait de la terre vers le ciel, avec les anges montant et descendant, et à son sommet, Dieu en personne.

      Cela atteste : 1- La présence de la providence divine, grâce à laquelle il y a des rapports constants établis entre le ciel et la terre. Ceci indique à Jacob qu'il a près de lui un bon Guide et qu'il est sous bonne garde. 2- Cette échelle représente Christ, en tant que Médiateur ; le pied de cette échelle, sur terre, est sa nature humaine, quant au sommet dans le ciel, c'est Sa nature divine.

      Christ est le Chemin ; toutes les faveurs de Dieu nous parviennent, et tout le résultat de nos services ici-bas retourne à Lui, par l'intermédiaire de Christ, Jean 1:51. Par ce moyen, les pécheurs peuvent s'approcher du trône de la grâce, ils sont acceptés. Par la foi, nous percevons ce Chemin, et dans la prière, nous pouvons nous approcher de Dieu. En réponse à cette prière nous recevons toutes les bénédictions nécessaires, par la providence et la grâce. Nous n'avons aucun moyen d'aller au ciel sinon, par l'intermédiaire de Christ. Et quand l'âme, par la foi, peut discerner les choses célestes, tout lieu deviendra plaisant, et toute perspective, joyeuse. Dieu ne nous laissera jamais, avant que Sa dernière promesse ne soit accomplie, pour notre bonheur éternel.

      Dieu a parlé calmement à Jacob. Il a parlé du haut de l'échelle. Toutes les merveilleuses nouvelles que nous recevons du ciel nous parviennent par Jésus Christ. Le Messie devait venir de la lignée de Jacob. Christ est la grande bénédiction pour le monde. Tous ceux qui sont bénis, sont bénis en Lui, et dans une famille rien n'est laissé au hasard par Dieu, sauf ceux qui, d'eux-mêmes, s'éloignent de Lui. Jacob craignait d'être en danger, par son frère Ésaü ; mais Dieu a promis de le garder. Le patriarche avait un long voyage devant lui ; il se dirigeait vers un pays inconnu ; mais Dieu l'encourage : « et voici, je suis avec toi » ; Il lui promet de le ramener sur la terre de Canaan. Jacob pensait être abandonné de tous ses amis ; mais Dieu lui donne cette assurance : « Je te garderai partout où tu iras ».

      Dieu ne délaisse jamais celui qu'Il aime.

      16 Dieu s'est manifesté en personne à Jacob, alors qu'il était endormi. L'Esprit, tout comme le vent, souffle où et quand Il veut, et la grâce de Dieu, comme la rosée, est intarissable pour les fils des hommes. Jacob a cherché à améliorer le lieu où Dieu l'avait visité. Partout où nous sommes, à la ville ou dans le désert, à la maison ou à l'extérieur, dans les magasins ou dans la rue, nous pouvons rester, de plein gré, en relation avec le ciel. Et plus nous découvrirons l'aspect de Dieu, plus nous tremblerons devant Sa sainteté !
      20 Jacob, après ce qui vient de se passer dans les versets précédents, a fait un vœu solennel.

      Observons bien les choses suivantes : 1- La foi de Jacob. Il a cette assurance que Dieu sera avec lui, et qu'Il le gardera ; il dépend de Lui ; 2- Il y a de la modération dans les désirs de Jacob. Il ne demande pas des habits luxueux et ni des mets délicats. Si Dieu nous donne beaucoup, nous devons Lui être reconnaissants, et Lui être dévoués ; s'Il nous donne peu, soyons dans le contentement, et apprécions toutes les choses qu'Il nous accorde. 3- La piété de Jacob et son respect envers Dieu manifestent son état d'âme, il sait que Dieu sera avec lui et qu'Il le gardera.

      Ne désirons pas au-delà de ce qui nous convient afin d'être satisfaits et heureux. Le patriarche était résolu à se séparer du monde pour suivre l'Éternel, son Dieu fidèle. Quand la miséricorde divine abonde, nos cœurs doivent déborder de gratitude envers Dieu. La dîme est une proportion convenable de nos revenus, consacrée à Dieu, et utilisée pour l'avancement de Son règne ; quel que soit notre niveau de vie, Dieu nous rend prospères, 1Corinthiens 16:2. Rappelons-nous notre « Bétel », comment nous nous sommes engagés, par des vœux solennels, à suivre le Seigneur, à Le considérer réellement comme notre Dieu, et à nous consacrer, avec tout ce dont nous disposons, à Sa gloire !

      Esther 4

      1

      Les Juifs se lamentent devant le danger. (Esther 4:1-4)
      Esther décide de plaider la cause des Juifs. (Esther 4:5-17)

      Mardochée manifeste sa volonté d'aider juifs. Les persécutions officielles, en particulier celles qui oppriment l'église, devraient affecter notre cœur plus que n'importe quelle autre affliction ; il est singulièrement affligeant de voir les autres souffrir. Dieu gardera ceux qui sont exposés aux assauts du mal, à cause de la pureté de leur conscience.
      5 Nous sommes souvent enclins à hésiter devant les services qui nous mettent en péril ou qui risquent de causer notre perte. Mais quand la cause de Christ et des siens l'exige, nous devons nous charger de notre croix, et Le suivre.

      Quand des chrétiens ne sont disposés qu'à rechercher leurs aises ou leur sécurité, plutôt que le bien des autres, ils devraient être blâmés. Dans ce texte, la loi en question était formelle, tout le monde la connaissait. Il n'en est pas ainsi dans la cour du Roi des rois : au piédestal de Son trône de grâce, nous pouvons toujours venir avec hardiesse, étant assurés qu'une réponse de paix sera faite à la prière de la foi. Nous sommes toujours les bienvenus, même dans l'endroit le plus saint, par le sang de Jésus. La Providence a fait concourir toutes choses pour que les intentions du roi soient bienveillantes envers Esther ; la foi et le courage de cette dernière ont été de ce fait vraiment éprouvés ; et la bonté de Dieu, révélée par la faveur qu'elle a obtenue auprès du roi, a encouragé Esther. Haman, sans aucun doute, a tout fait pour dresser le roi contre elle. Mardochée a estimé que c'était un projet qui, d'une façon ou d'une autre, serait certainement exécuté et qu'il fallait donc s'y opposer. C'était là l'expression d'une foi solide, qui ne devait pas chanceler devant ce danger menaçant, mais qui devait par contre encourager l'espérance. Celui qui, par les moyens de ce monde, parvient à sauver sa vie, sans faire confiance à Dieu, finira en réalité par la perdre, à cause du péché qui règne ici-bas.

      La Providence divine a respecté cette idée, en plaçant Esther sur le trône, en tant que reine. Par conséquent, soyons donc remplis de reconnaissance, en accomplissant notre service pour Dieu et son église, en tendant à progresser dans la sanctification. Tout ce que réalise la Providence de Dieu est fait avec Sagesse et mesure, ce qui prouve que tout est prévu pour le bien de l'église. Nous devrions nous demander dans quel but Dieu nous a placés là où nous sommes, et chercher si notre conduite répond à cette attente : prenons soin de ne pas nous écarter de la voie qu'Il nous a tracée. Après avoir recommandé solennellement notre âme et notre cause à Dieu, nous pourrons alors nous consacrer à Son service. Tous les dangers ne sont que bagatelle, comparés à celui de perdre notre âme. Le pécheur, tout tremblant, est souvent aussi effrayé de se trouver face à la miséricorde du Seigneur, qu'Esther l'était devant le trône du roi. Osons nous approcher de Lui comme l'a fait cette dernière auprès du roi, dans la prière fervente et la supplication, et nous serons alors certains d'être bien reçus. La cause divine prévaudra toujours : nous serons en sécurité si nous nous y rallions.

      Matthieu 27

      1

      Christ est livré à Pilate, Le désespoir de Judas. (Matthieu 27:1-10)
      Christ devant Pilate. (Matthieu 27:11-25)
      Barabbas relâché, Christ hué. (Matthieu 27:26-30)
      Christ conduit à la crucifixion. (Matthieu 27:31-34)
      Il est crucifié. (Matthieu 27:35-44)
      La mort de Christ. (Matthieu 27:45-50)
      Les événements relatifs à la crucifixion. (Matthieu 27:51-56)
      L'ensevelissement de Christ. (Matthieu 27:57-61)
      Le sépulcre est scellé. (Matthieu 27:62-66)

      Les hommes méchants discernent rarement les conséquences de leurs crimes lorsqu'ils les commettent ; par contre, ils doivent tous en répondre.

      Judas reconnut pleinement devant les principaux sacrificateurs, qu'il avait péché, et trahi un innocent. L’innocence était un parfait témoignage du caractère de Christ ; mais ces dirigeants avaient un cœur endurci. Judas partit, jeta l'argent, et alla se pendre, terrifié et désespéré, incapable de supporter la colère divine. Il subsiste quelques doutes, relatifs à l’heure de la mort de Judas, par rapport à celle de notre Seigneur. Mais est-ce que cela importait à ceux qui avaient « soif » du sang de Jésus, qui payèrent Judas pour Le trahir, et qui condamnèrent ce sang innocent à être versé injustement ?

      Ainsi agissent les insensés qui se moquent du péché : beaucoup ne font aucun cas de Christ crucifié. Il est hélas fréquent de minimiser notre propre péché par rapport à ceux des autres : en fait, notre cœur nous trompe, alors que le Jugement divin est toujours conforme à la vérité.

      Beaucoup font un parallèle entre ce passage, relatif à l'achat du lopin de terre avec l'argent de Judas, et la signification du « rachat » de Christ, par Son sang, envers les étrangers et les pécheurs païens. Une prophétie a été en fait accomplie, Zacharie 11:12.

      Judas s'est repenti, cependant ce n'était pas à salut. Il a confessé sa faute, mais pas à Dieu ; il n'est pas allé vers Lui, pour dire : « j'ai péché, Père, contre le ciel ». Que nul ne soit satisfait par les regrets partiels qu'il pourrait ressentir, lorsqu'il demeure en même temps rempli d'orgueil, d'inimitié, et de rébellion.

      11 N'ayant aucun grief contre Jésus, Pilate Le pressa de se disculper, cherchant à Le libérer. Le message que lui fit parvenir son épouse était un véritable avertissement.

      Dieu dispose de nombreux moyens pour avertir les pécheurs, quant à leurs activités coupables, et c'est une grande miséricorde de recevoir de tels signes de la Providence, par le biais d’amis fidèles, ou de notre propre conscience. « Oh ! Ne fais pas cette chose abominable que hait le Seigneur » ! C'est ce type de message que nous pouvons entendre, quand nous sommes tentés, si du moins nous voulons seulement y prêter attention.

      Étant influencé par les sacrificateurs, le peuple fit le choix de libérer Barabbas. Les multitudes qui choisissent les tentations du monde, plutôt que Dieu, en tant que souverain, se fient ainsi sur leurs propres illusions. Les Juifs désiraient tellement la mort de Christ, que Pilate pensa qu'il serait dangereux de refuser cette crucifixion. Cette lutte, dans le cœur du gouverneur, montre bien le pouvoir de la conscience, même sur les hommes les plus endurcis. Cependant tout se déroula pour qu'il soit évident que Christ souffre, non pour une faute personnelle, mais pour les péchés de Son peuple.

      En fait, il était vain pour Pilate de compter se libérer de la culpabilité du sang innocent de ce juste, lui qui par sa fonction était sensé le protéger ! La malédiction que les Juifs provoquèrent alors, par la retombée sur eux du sang innocent, eut un terrible accomplissement, dans la souffrance de leur nation.

      Nul ne peut porter le péché d’autrui, à l'exception de Celui qui n'avait à répondre d'aucun péché. Ne sommes-nous pas tous concernés ? Est-ce que Barabbas n'est pas « préféré » à Jésus, lorsque les pécheurs repoussent le salut, afin de pouvoir retenir leurs péchés si chers, péchés qui ternissent la Gloire divine, et qui meurtrissent leur âme ?

      Le bénéfice du sang de Christ est maintenant pour nous, en bien, au travers de Sa Miséricorde, à cause du refus initial qu'en ont fait les Juifs. Oh ! Puissions-nous y chercher refuge !

      26 La crucifixion était une mise à mort que seuls les Romains pratiquaient ; il s’agissait d’une mort odieuse et misérable. Une croix était posée à même le sol, sur laquelle on clouait les mains et les pieds du condamné ; on la soulevait ensuite pour la dresser verticalement, de façon à ce que le poids du corps soit soutenu par les clous, jusqu'à ce que le condamné meure, dans terrible agonie.

      Christ était ainsi une image du serpent d'airain, élevé sur une perche. Christ subit toute la misère et la honte qui sont ici décrites, afin de pouvoir acquérir pour nous, la vie éternelle, le bonheur, et la gloire !

      31 Christ a été mené comme un Agneau à la boucherie, tel un Sacrifice sur l'autel.

      Même les « faveurs » que peuvent octroyer les méchants, sont vraiment cruelles. Alors que Jésus allait prendre Sa croix, Ses accusateurs contraignirent un certain Simon à la porter.

      Oh Seigneur ! Puissions-nous être prêts à porter la croix que Tu nous as destinée, la porter chaque jour, en Te suivant, la la joie dans le cœur !

      Qui a pu endurer une peine comme celle de Jésus à la croix ? Quand nous voyons de quelle manière Il est mort, qu'il nous soit donné de constater de quel amour Il nous aimait ! On serait tenté de croire qu’une telle mort, aussi terrible, soit-elle, n'était pas suffisante, au vu de l’amertume et de la terreur ajoutées par Ses accusateurs.

      35 Il était habituel à cette époque d’accabler de honte les malfaiteurs crucifiés, en apposant sur un écriteau, le crime pour lequel ils étaient condamnés : on fit ainsi au-dessus de la tête de Christ. Tous les actes destinés à humilier Jésus ont été en fait « dirigés » par Dieu, pour finalement honorer Son Fils.

      Deux voleurs furent crucifiés en même temps que Jésus. Christ à Sa crucifixion, a été compté parmi les transgresseurs, afin que nous soyons comptés parmi les saints, à notre mort. Les insultes et les railleries que Jésus endura sont mentionnées dans ce texte.

      Les ennemis de Christ cherchent à induire les hommes en erreur, en leur présentant de fausses idées sur la religion. Les principaux sacrificateurs, les scribes, et les anciens, reprochaient à Jésus le fait de se prétendre le Roi d'Israël. De nombreuses personnes auraient été en faveur de ce Roi, s'Il était descendu seul de la croix ; elles auraient voulu entrer dans Son Royaume sans qu’Il passe par cette tribulation : mais s'il n'y avait pas eu la croix, personne n’aurait reçu la couronne de la Rédemption !

      Ceux qui veulent régner avec Christ doivent être disposés à souffrir avec Lui. Notre Seigneur, en ayant accepté de satisfaire la Justice divine, a subi les souffrances de la croix, se soumettant ainsi au pire châtiment des hommes.

      Chaque instant particulier mentionnant les souffrances de Christ, a été prédit dans les écrits des Prophètes ou dans les Psaumes : tout s’est accompli !

      45 Durant les trois heures où il y eut des ténèbres sur toute la terre, Jésus était à l’agonie, luttant contre les puissances des ténèbres, et souffrant de la haine de son Père, à l’encontre du péché de l'homme : pour cette iniquité, l’âme du Seigneur était alors une véritable « offrande ». Jamais on ne connut une telle période de trois heures d’atroces souffrances, depuis le jour où Dieu créa l'homme sur la terre, jamais une scène aussi sombre et affreuse ne se déroula ici-bas. Le but ultime de la croix consiste en la rédemption de l'homme et son salut. Jésus émit une plainte, celle qui est décrite dans le Psaume 22:1. En cela, Il nous enseigne à utiliser la Parole de Dieu lorsque nous prions, en nous recommandant d’utiliser les expressions qui y figurent. Dans son existence, le croyant peut avoir goûté des moments d'amertume, mais ils sont bien pâles devant la profondeur des souffrances endurées par Christ. Il apprend cependant par là, la grandeur de l'Amour du Sauveur pour les pécheurs et il est convaincu de l’horreur extrême du mal et du péché. Il doit à Christ la délivrance de la colère divine à venir, pour ceux qui se repentent !

      Les ennemis de Jésus tournèrent méchamment Sa plainte en dérision. Les nombreux reproches lancés contre la Parole de Dieu et Son peuple, résultent en fait d'erreurs grossières commises par les ennemis du Seigneur.

      Christ, avant d’expirer, a parlé avec force, pour montrer qu’Il était encore bien en vie et qu’Il se livrait volontairement entre les mains de Son Père. Il a eu la force de lancer un défi aux puissances de la mort : Il voulait montrer que par l'Esprit éternel, Il s'offrait Lui-même, étant en même temps le Sacrificateur et le Sacrifice ; Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit.

      Sur la croix, le Fils de Dieu est mort par la violence de la peine qui lui a été infligée. Son âme a quitté Son corps : ce dernier était réellement mort. Il est certain que Christ est passé par la mort, c’était nécessaire. Il entreprit d’être Lui-même une « offrande » pour le péché, et Il le fit en donnant volontairement Sa vie.

      51 Le voile du temple déchiré signifiait que Christ, par Sa mort, a ouvert un chemin qui mène directement à Dieu. Nous avons maintenant un chemin direct, qui, de manière imagée, nous fait passer du propitiatoire, vers le trône de la gloire : par le biais de Christ, nous avons un accès au trône de la Grâce.

      Lorsque nous considérons véritablement la mort de Christ, cela doit alors déchirer notre cœur, même s’il est dur comme le roc. Ce cœur est vraiment endurci s'il ne cède pas, s'il ne « fond » pas, face à Jésus-Christ, Celui qui a été crucifié devant tous. Lors de la crucifixion, des tombes se sont ouvertes, et beaucoup de saints « endormis » se sont levés. À qui sont-ils apparus, et de quelle manière, comment disparurent-ils ensuite, cela ne nous est pas dit ; ne soyons pas plus curieux, au sujet de ce qui n’est pas écrit dans la parole de Dieu !

      Les manifestations terrifiantes de Dieu déstabilisent quelquefois étrangement les pécheurs, quant à leurs convictions obstinées, elles contribuent en fait à leur réveil. C’est ce qui provoqua la terreur du centenier et des soldats romains qui gardaient Jésus.

      Nous pouvons méditer en toute sérénité sur les nombreux témoignages qui concernent le caractère de Jésus ; si nous ne Lui donnons aucun motif qui puisse L’offenser, nous pouvons Lui laisser le soin de purifier notre âme, si du moins nous désirons vivre pour Lui ! Puissions-nous, avec l'œil de la foi, voir Christ crucifié, et être animés par ce grand amour avec lequel Il nous a aimés.

      Les amis de Jésus ne pouvaient pas faire plus que de Le regarder de loin ; ils Le voyaient, sans toutefois pouvoir L'aider. Jamais l’horrible nature du péché ni ses conséquences n'ont été plus affreusement affichés, qu’en ce jour, où le Fils bien-aimé du Père a été pendu sur la croix, souffrant pour l’iniquité des autres, Lui le Juste pour les injustes, afin de pouvoir les présenter devant Dieu. Soyons donc disposés à Le servir !

      57 Dans l'ensevelissement de Christ, il n'y eut ni faste ni solennité. De même que Christ n'avait pas de maison personnelle, nul endroit pour se reposer durant Sa vie, Il n'eut pas non plus de tombe, où faire déposer son corps, à l’heure de Sa mort. Notre Seigneur Jésus, Celui qui n'avait aucun péché, n'avait même pas de sépulcre...

      Les Juifs avaient prévu de placer Sa tombe parmi les méchants, et qu'Il soit enseveli avec les voleurs avec lesquels Il fut crucifié : Dieu en décida autrement, afin « qu'Il soit avec le riche dans sa mort », \\# Isa 53:9\\. Des funérailles peuvent être une cause de terreur pour certains, mais si nous nous souvenons comment Christ, par Son ensevelissement, a changé « l’emprise du tombeau » sur les croyants, cela doit être pour nous une cause de réjouissance !

      Nous devons toujours « imiter » en quelque sorte, l'ensevelissement de Christ, en étant continuellement occupés à « inhumer spirituellement » nos péchés !

      62 Lors du sabbat juif, les principaux sacrificateurs et les pharisiens, qui auraient dû vaquer à leurs affaires religieuses, traitèrent avec Pilate sur le moyen de garder le sépulcre de Jésus : ils désiraient en effet qu'il n'y ait aucune preuve indubitable de la résurrection de notre Seigneur. Pilate leur répondit qu'ils pouvaient protéger le sépulcre avec tout le soin qu'ils désiraient. Ils scellèrent donc la pierre, mirent en place des gardes, et furent satisfaits de toutes ces mesures entreprises.

      Mais le fait de faire garder le sépulcre contre toute intervention des disciples du Seigneur, de force pourtant bien modeste, était une folie inutile ; il était vain de vouloir tenter de garder ce tombeau contre la Puissance divine ; ces hommes estimèrent toutefois agir sagement... En fait le Seigneur prit ces « sages » à leur propre piège !

      Toute la rage et les plans des ennemis de Christ ne pourront que promouvoir Sa gloire !

    • Genèse 28

      1 Alors Isaac appela Jacob, et le bénit, et lui commanda et lui dit : Tu ne prendras point une femme parmi les filles de Canaan.
      2 Lève-toi, va à Paddan-Aram, à la maison de Béthuël, père de ta mère, et prends-toi une femme de là, parmi les filles de Laban, frère de ta mère.
      3 Et que le Dieu Tout-Puissant te bénisse, te fasse croître, et te multiplie, et que tu deviennes une assemblée de peuples !
      4 Et qu'il te donne la bénédiction d'Abraham, à toi et à ta postérité avec toi, afin que tu possèdes le pays où tu as séjourné, que Dieu a donné à Abraham !
      5 Puis Isaac fit partir Jacob, qui s'en alla à Paddan-Aram, vers Laban, fils de Béthuël, l'Araméen, frère de Rébecca, mère de Jacob et d'Ésaü.
      6 Et Ésaü vit qu'Isaac avait béni Jacob, et l'avait envoyé à Paddan-Aram pour y prendre une femme, en le bénissant, et qu'il lui avait commandé, et dit : Tu ne prendras point une femme parmi les filles de Canaan ;
      7 Et que Jacob avait obéi à son père et à sa mère, et s'en était allé à Paddan-Aram.
      8 Ésaü, voyant donc que les filles de Canaan déplaisaient à Isaac, son père,
      9 S'en alla vers Ismaël, et prit pour femme (outre les femmes qu'il avait) Mahalath, fille d'Ismaël, fils d'Abraham, soeur de Nébajoth.
      10 Mais Jacob partit de Béer-Shéba, et s'en alla à Charan.
      11 Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là.
      12 Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle.
      13 Et voici, l'Éternel se tenait au-dessus d'elle, et il dit : Je suis l'Éternel, le Dieu d'Abraham, ton père, et le Dieu d'Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité.
      14 Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l'Occident et à l'Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité.
      15 Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t'abandonnerai point, que je n'aie fait ce que je t'ai dit.
      16 Et Jacob s'éveilla de son sommeil, et dit : Certainement, l'Éternel est en ce lieu-ci, et je n'en savais rien !
      17 Et il eut peur, et dit : Que ce lieu est redoutable ! C'est ici la maison de Dieu, et c'est ici la porte des cieux !
      18 Et Jacob se leva de bon matin, et prit la pierre dont il avait fait son chevet, et la dressa en monument, et il versa de l'huile sur son sommet.
      19 Et il appela ce lieu-là Béthel (maison de Dieu), tandis qu'auparavant la ville s'appelait Luz.
      20 Et Jacob fit un voeu, en disant : Si Dieu est avec moi, et me garde dans ce voyage que je fais, et me donne du pain pour manger, et des habits pour me vêtir,
      21 Et que je retourne en paix à la maison de mon père, l'Éternel sera mon Dieu ;
      22 Et cette pierre, que j'ai dressée en monument, sera la maison de Dieu ; et tout ce que tu m'accorderas, je t'en donnerai fidèlement la dîme.

      Esther 4

      1 Or, quand Mardochée eut appris tout ce qui avait été fait, il déchira ses vêtements, se couvrit d'un sac et de cendre, et il sortit par la ville, criant d'un cri grand et amer.
      2 Et il vint jusque devant la porte du roi ; car il n'était point permis d'entrer dans le palais du roi, étant vêtu d'un sac.
      3 Et dans chaque province, dans les lieux où la parole du roi et son ordonnance parvinrent, les Juifs furent en grand deuil, jeûnant, pleurant et se lamentant ; et plusieurs se couchaient sur le sac et la cendre.
      4 Les servantes d'Esther et ses eunuques vinrent et lui rapportèrent cela ; et la reine fut fort effrayée, et elle envoya des vêtements pour en revêtir Mardochée, et pour qu'il ôtât son sac de dessus lui ; mais il ne les accepta point.
      5 Alors Esther appela Hathac, un des eunuques du roi, qu'il avait établi pour la servir ; et elle lui donna ordre de savoir de Mardochée ce que c'était et pourquoi il en usait ainsi.
      6 Hathac sortit donc vers Mardochée, sur la place de la ville qui était devant la porte du roi.
      7 Et Mardochée lui déclara tout ce qui lui était arrivé, et la somme d'argent qu'Haman avait promis de payer au trésor du roi, au sujet des Juifs, afin qu'on les détruisît.
      8 Et il lui donna une copie de l'ordonnance écrite, qui avait été publiée à Suse, en vue de les exterminer, pour qu'il la montrât à Esther, l'informât de tout, et lui ordonnât d'entrer chez le roi, afin de lui demander grâce et de le prier pour sa nation.
      9 Hathac vint donc, et rapporta à Esther les paroles de Mardochée.
      10 Et Esther dit à Hathac, et lui commanda de dire à Mardochée :
      11 Tous les serviteurs du roi et le peuple des provinces du roi savent que c'est une loi, la même pour tous, que quiconque, homme ou femme, entre chez le roi, dans la cour intérieure, sans y être appelé, est mis à mort ; il n'y a que celui à qui le roi tend le sceptre d'or, qui puisse vivre ; et moi je n'ai point été appelée pour entrer chez le roi depuis trente jours.
      12 On rapporta donc les paroles d'Esther à Mardochée.
      13 Et Mardochée dit qu'on fît à Esther cette réponse : Ne pense pas que tu échapperas seule d'entre tous les Juifs parce que tu es dans la maison du roi.
      14 Car, si tu te tais en ce temps-ci, les Juifs respireront et seront délivrés par quelque autre moyen ; mais toi et la maison de ton père, vous périrez. Et qui sait si tu n'es point parvenue à la royauté pour un temps comme celui-ci ?
      15 Alors Esther dit qu'on fît cette réponse à Mardochée :
      16 Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m'en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s'il arrive que je périsse, je périrai !
      17 Mardochée s'en alla donc, et fit tout ce qu'Esther lui avait commandé.

      Matthieu 27

      1 Dès que le matin fut venu, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire mourir.
      2 Et l'ayant lié, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Ponce-Pilate, le gouverneur.
      3 Alors Judas, qui l'avait trahi, voyant qu'il était condamné, se repentit et reporta les trente pièces d'argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens,
      4 En disant : J'ai péché ; j'ai trahi le sang innocent. Mais ils dirent : Que nous importe, tu y aviseras.
      5 Alors, après avoir jeté les pièces d'argent dans le temple, il se retira, et s'en étant allé, il s'étrangla.
      6 Et les principaux sacrificateurs, ayant pris les pièces d'argent, dirent : Il n'est pas permis de les mettre dans le trésor sacré ; car c'est le prix du sang.
      7 Et ayant délibéré, ils en achetèrent le champ d'un potier, pour la sépulture des étrangers.
      8 C'est pourquoi ce champ-là a été appelé jusqu'à aujourd'hui le Champ du sang.
      9 Alors s'accomplit ce qui avait été dit par Jérémie le prophète en ces termes : Ils ont pris les trente pièces d'argent, le prix de celui qui a été évalué, de celui que les enfants d'Israël ont évalué ;
      10 Et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.
      11 Or, Jésus parut devant le gouverneur, et le gouverneur l'interrogea en disant : Es-tu le roi des Juifs ? Et Jésus lui dit : Tu le dis.
      12 Et lorsqu'il fut accusé par les principaux sacrificateurs et les anciens, il ne répondit rien.
      13 Alors Pilate lui dit : N'entends-tu pas combien de choses ils déposent contre toi ?
      14 Mais il ne lui répondit pas une parole ; de sorte que le gouverneur en était fort surpris.
      15 Or, le gouverneur avait coutume, à chaque fête de Pâque, de relâcher au peuple un des prisonniers, celui qu'ils voulaient.
      16 Et il y avait alors un prisonnier insigne nommé Barabbas.
      17 Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas ou Jésus qu'on appelle Christ ?
      18 Car il savait que c'était par envie qu'ils l'avaient livré.
      19 Or, pendant qu'il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire : Ne te mêle point de l'affaire de ce juste ; car j'ai beaucoup souffert aujourd'hui en songe, à son sujet.
      20 Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent au peuple de demander Barabbas, et de faire périr Jésus.
      21 Et le gouverneur, reprenant la parole, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? et ils dirent : Barabbas.
      22 Pilate ajouta : Que ferai-je donc de Jésus qu'on appelle Christ ? Tous lui répondirent : Qu'il soit crucifié.
      23 Et le gouverneur leur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Alors ils crièrent plus fort : Qu'il soit crucifié !
      24 Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l'eau et se lava les mains devant le peuple, en disant : Je suis innocent du sang de ce juste ; c'est à vous d'y penser.
      25 Et tout le peuple répondit : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants !
      26 Alors il leur relâcha Barabbas, et après avoir fait fouetter Jésus, il le leur livra pour être crucifié.
      27 Et les soldats du gouverneur amenèrent Jésus au prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte.
      28 Et l'ayant dépouillé, ils le revêtirent d'un manteau d'écarlate.
      29 Puis, ayant fait une couronne d'épines, ils la lui mirent sur la tête, avec un roseau dans la main droite, et s'agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui, en lui disant : Je te salue, roi des Juifs.
      30 Et crachant contre lui, ils prenaient le roseau et lui en frappaient la tête.
      31 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau et lui remirent ses habits, et ils l'emmenèrent pour le crucifier.
      32 Et comme ils sortaient, ils trouvèrent un homme de Cyrène, nommé Simon, qu'ils contraignirent de porter la croix de Jésus.
      33 Et étant arrivés au lieu appelé Golgotha, qui signifie, le Lieu du crâne,
      34 Ils lui présentèrent à boire du vinaigre mêlé avec du fiel ; mais quand il en eut goûté, il n'en voulut pas boire.
      35 Et après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses habits, en les tirant au sort ; afin que ce qui a été dit par le prophète s'accomplît : Ils se sont partagé mes habits, et ils ont tiré ma robe au sort.
      36 Et s'étant assis, ils le gardaient là.
      37 Ils mirent aussi au-dessus de sa tête la cause de sa condamnation, ainsi écrite : CELUI-CI EST JÉSUS LE ROI DES JUIFS.
      38 On crucifia en même temps avec lui deux brigands, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.
      39 Et ceux qui passaient lui disaient des outrages, branlant la tête,
      40 Et disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ; si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix.
      41 De même aussi les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant :
      42 Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même. S'il est le roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui.
      43 Il s'est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s'il lui est agréable ; car il a dit : Je suis le Fils de Dieu.
      44 Les brigands qui étaient crucifiés avec lui l'injuriaient de la même manière.
      45 Or, depuis la sixième heure, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu'à la neuvième heure.
      46 Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      47 Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, ayant entendu cela, disaient : Il appelle Élie.
      48 Et aussitôt quelqu'un d'entre eux courut, et prit une éponge, et l'ayant remplie de vinaigre, il la mit au bout d'un roseau, et lui en donna à boire.
      49 Et les autres disaient : Attendez, voyons si Élie viendra le délivrer.
      50 Et Jésus, ayant de nouveau crié d'une voix forte, rendit l'esprit.
      51 En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,
      52 Les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ;
      53 Et étant sortis de leurs sépulcres après sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes.
      54 Quand le centenier et ceux qui gardaient Jésus avec lui, eurent vu le tremblement de terre et ce qui était arrivé, ils furent fort effrayés et dirent : Véritablement celui-ci était le Fils de Dieu.
      55 Il y avait aussi là plusieurs femmes qui regardaient de loin, et qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, en le servant ;
      56 Entre lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, mère de Jacques et de Joses, et la mère des fils de Zébédée.
      57 Et le soir étant venu, un homme riche d'Arimathée, nommé Joseph, qui avait été, lui aussi, disciple de Jésus,
      58 Vint vers Pilate et demanda le corps de Jésus ; et Pilate commanda qu'on le lui donnât.
      59 Joseph, ayant pris le corps, l'enveloppa dans un linceul blanc,
      60 Et le mit dans un sépulcre neuf, qu'il s'était fait tailler dans le roc ; et ayant roulé une grande pierre à l'entrée du sépulcre, il s'en alla.
      61 Et Marie de Magdala et l'autre Marie étaient là assises vis-à-vis du sépulcre.
      62 Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate,
      63 Et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours.
      64 Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu'au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n'enlèvent son corps, et qu'ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première.
      65 Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l'entendrez.
      66 S'en étant donc allés, ils s'assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde.
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