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La Bible en 1 an - Jour 296

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Versets relatifs

    • 2 Rois 4

      1 Et une femme d'entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, disant : Ton serviteur, mon mari, est mort ; et tu sais que ton serviteur craignait l'Éternel ; et le créancier est venu pour prendre mes deux enfants, afin qu'ils soient ses serviteurs.
      2 Et Élisée lui dit : Que ferai-je pour toi ? Dis-moi ce que tu as à la maison. Et elle dit : Ta servante n'a rien du tout dans la maison qu'un pot d'huile.
      3 Et il dit : Va, demande pour toi, du dehors, des vases à tous tes voisins, des vases vides (n'en demande pas peu) ;
      4 et rentre, et ferme la porte sur toi et sur tes fils, et verse dans tous ces vases, et ôte ceux qui seront remplis.
      5 Et elle s'en alla d'auprès de lui, et elle ferma la porte sur elle et sur ses fils : ceux-ci lui apportaient les vases, et elle versait.
      6 Et il arriva que, quand les vases furent remplis, elle dit à son fils : Apporte-moi encore un vase. Et il lui dit : Il n'y a plus de vase. Et l'huile s'arrêta.
      7 Et elle s'en vint et le raconta à l'homme de Dieu, et il dit : Va, vends l'huile, et paye ta dette ; et vous vivrez, toi et tes fils, de ce qui restera.
      8 Et, un jour, il arriva qu'Élisée passa par Sunem ; et il y avait là une femme riche, et elle le retint pour manger le pain. Et il se trouva que chaque fois qu'il passait, il se retirait là pour manger le pain.
      9 Et elle dit à son mari : Voici, je connais que c'est un saint homme de Dieu qui passe chez nous continuellement.
      10 Faisons, je te prie, une petite chambre haute en maçonnerie, et mettons-y pour lui un lit, et une table, et un siège, et un chandelier ; et il arrivera que quand il viendra chez nous, il se retirera là.
      11 Or, un jour, il arriva qu'il vint là, et qu'il se retira dans la chambre haute et y coucha.
      12 Et il dit à Guéhazi, son jeune homme : Appelle cette Sunamite. Et il l'appela, et elle se tint devant lui.
      13 Et il dit à Guéhazi : Dis-lui, je te prie : Voici, tu as montré pour nous tout cet empressement ; qu'y a-t-il à faire pour toi ? Faut-il parler pour toi au roi, ou au chef de l'armée ? Et elle dit : J'habite au milieu de mon peuple.
      14 Et il dit : Qu'y a-t-il donc à faire pour elle ? Et Guéhazi dit : Eh bien, elle n'a pas de fils, et son mari est vieux.
      15 Et Élisée dit : Appelle-la. Et il l'appela. Et elle se tint dans la porte.
      16 Et il lui dit : A cette même époque, quand ton terme sera là, tu embrasseras un fils. Et elle dit : Non, mon seigneur, homme de Dieu, ne mens pas à ta servante !
      17 Et la femme conçut, et enfanta un fils à cette même époque, quand son terme fut là, comme Élisée lui avait dit.
      18 Et l'enfant grandit : et il arriva qu'un jour il sortit vers son père, vers les moissonneurs ; et il dit à son père : Ma tête ! ma tête !
      19 Et le père dit au serviteur : Porte-le à sa mère.
      20 Et il l'emporta, et l'amena à sa mère ; et il resta sur ses genoux jusqu'à midi, et mourut.
      21 Et elle monta, et le coucha sur le lit de l'homme de Dieu ; et elle ferma la porte sur lui, et sortit.
      22 Et elle appela son mari, et dit : Envoie-moi, je te prie, un des jeunes hommes, et une des ânesses, et je courrai jusqu'à l'homme de Dieu ; et je reviendrai.
      23 Et il dit : Pourquoi vas-tu vers lui aujourd'hui ? Ce n'est ni nouvelle lune ni sabbat. Et elle dit : Tout va bien.
      24 Et elle fit seller l'ânesse, et dit à son jeune homme : Mène-la, et marche ; ne m'arrête pas dans la course, à moins que je ne te le dise.
      25 Et elle s'en alla, et vint vers l'homme de Dieu, sur la montagne du Carmel. Et il arriva que, quand l'homme de Dieu la vit de loin, il dit à Guéhazi, son jeune homme : Voici cette Sunamite !
      26 Cours maintenant, je te prie, à sa rencontre, et dis-lui : Tout va-t-il bien ? Ton mari va-t-il bien ? L'enfant va-t-il bien ? Et elle dit : Bien.
      27 Et elle vint vers l'homme de Dieu sur la montagne, et elle le saisit par les pieds ; et Guéhazi s'approcha pour la repousser ; et l'homme de Dieu dit : Laisse-la, car son âme est dans l'amertume, et l'Éternel me l'a caché et ne me l'a pas déclaré.
      28 Alors elle dit : Ai-je demandé un fils à mon seigneur ? N'ai-je pas dit : Ne me trompe pas ?
      29 Et il dit à Guéhazi : Ceins tes reins, et prends mon bâton en ta main, et va-t'en : si tu trouves quelqu'un, ne le salue pas, et si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas, et tu mettras mon bâton sur le visage du jeune garçon.
      30 Et la mère du jeune garçon dit : L'Éternel est vivant, et ton âme est vivante, que je ne te laisserai point ! Et il se leva, et s'en alla après elle.
      31 Et Guéhazi les devança, et il mit le bâton sur le visage du jeune garçon, mais il n'y eut pas de voix, pas de signe d'attention. Et il s'en retourna à la rencontre d'Élisée, et lui rapporta, disant : Le jeune garçon ne s'est pas réveillé.
      32 Et Élisée entra dans la maison, et voici, le jeune garçon était mort, couché sur son lit.
      33 Et il entra, et ferma la porte sur eux deux, et supplia l'Éternel.
      34 Et il monta, et se coucha sur l'enfant, et mit sa bouche sur sa bouche, et ses yeux sur ses yeux, et ses mains sur ses mains, et se courba sur lui ; et la chair de l'enfant se réchauffa.
      35 Et il se retirait et allait par la maison, tantôt ici, tantôt là ; et il montait, et se courbait sur lui. Et le jeune garçon éternua sept fois, et le jeune garçon ouvrit ses yeux.
      36 Et Élisée appela Guéhazi, et lui dit : Appelle cette Sunamite. Et il l'appela, et elle vint vers lui.
      37 Et il dit : Prends ton fils. Et elle vint et tomba à ses pieds, et se prosterna en terre ; et elle prit son fils et sortit.
      38 Et Élisée retourna à Guilgal. Or il y avait une famine dans le pays. Et les fils des prophètes étaient assis devant lui ; et il dit à son jeune homme : Mets la grande marmite, et cuis un potage pour les fils des prophètes.
      39 Et l'un d'eux sortit aux champs pour cueillir des herbes, et il trouva de la vigne sauvage et y cueillit des coloquintes sauvages, plein sa robe ; et il rentra et les coupa en morceaux dans la marmite du potage, car on ne les connaissait pas.
      40 Et on versa à manger aux hommes ; et il arriva que, comme ils mangeaient du potage, on cria et dit : Homme de Dieu, la mort est dans la marmite ! Et ils n'en pouvaient manger.
      41 Et il dit : Apportez de la farine. Et il la jeta dans la marmite, et dit : Verses-en à ce peuple, et qu'ils mangent. Et il n'y avait rien de mauvais dans la marmite.
      42 Et il vint de Baal-Shalisha un homme qui apporta à l'homme de Dieu du pain des premiers fruits, vingt pains d'orge et du grain en épi dans son sac. Et Élisée dit : Donne cela au peuple, et qu'ils mangent.
      43 Et celui qui le servait dit : Comment mettrai-je ceci devant cent hommes ? Et il dit : Donne-le au peuple, et qu'ils mangent ; car ainsi dit l'Éternel : On mangera, et il y en aura de reste.
      44 Et il le mit devant eux, et ils mangèrent, et ils en eurent de reste, selon la parole de l'Éternel.

      Daniel 8

      1 La troisième année du règne de Belshatsar le roi, une vision m'apparut, à moi, Daniel, après celle qui m'était apparue au commencement.
      2 Et je vis dans la vision ; et il arriva, quand je vis, que j'étais à Suse, le palais, qui est dans la province d'Élam. Et je vis dans la vision, et j'étais près du fleuve Ulaï.
      3 Et je levai les yeux, et je vis ; et voici, un bélier se tenait devant le fleuve, et il avait deux cornes ; et les deux cornes étaient hautes, et l'une était plus haute que l'autre, et la plus haute s'éleva la dernière.
      4 Je vis le bélier heurtant vers l'occident, et vers le nord, et vers le midi ; et aucune bête ne pouvait tenir devant lui, et il n'y avait personne qui pût délivrer de sa main ; et il fit selon son gré, et devint grand.
      5 Et je considérais, et voici, un bouc venant du couchant sur la face de toute la terre, et qui ne touchait pas la terre ; et le bouc avait une corne de grande apparence entre ses yeux.
      6 Et il vint jusqu'au bélier qui avait les deux cornes, que j'avais vu se tenir devant le fleuve, et courut sur lui dans la fureur de sa force.
      7 Et je le vis arriver tout près du bélier, et il s'exaspéra contre lui et frappa le bélier, et brisa ses deux cornes, et le bélier fut sans force pour tenir devant lui : il le jeta par terre et le foula aux pieds, et il n'y eut personne qui pût délivrer le bélier de sa main.
      8 Et le bouc devint très-grand ; et lorsqu'il fut devenu fort, la grande corne fut brisée, et quatre cornes de grande apparence s'élevèrent à sa place, vers les quatre vents des cieux.
      9 Et de l'une d'elles sortit une petite corne, et elle grandit extrêmement vers le midi, et vers le levant, et vers le pays de beauté.
      10 Et elle grandit jusqu'à l'armée des cieux, et fit tomber à terre une partie de l'armée et des étoiles, et les foula aux pieds.
      11 Et elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée ; et le sacrifice continuel fut ôté à celui-ci, et le lieu de son sanctuaire fut renversé.
      12 (Et un temps de détresse fut assigné au sacrifice continuel, pour cause de transgression.) Et elle jeta la vérité par terre, et agit, et prospéra.
      13 Et j'entendis un saint qui parlait ; et un autre saint dit au personnage qui parlait : Jusqu'où va la vision du sacrifice continuel et de la transgression qui désole, pour livrer le lieu saint et l'armée pour être foulés aux pieds ?
      14 Et il me dit : Jusqu'à deux mille trois cents soirs et matins ; alors le lieu saint sera purifié.
      15 Et il arriva que, lorsque moi, Daniel, j'eus vu la vision, j'en cherchai l'intelligence ; et voici, comme l'apparence d'un homme se tint vis-à-vis de moi ;
      16 et j'entendis la voix d'un homme au milieu de l'Ulaï ; et il cria et dit : Gabriel, fais comprendre à celui-ci la vision.
      17 Et il vint près du lieu où j'étais, et quand il vint, je fus effrayé et je tombai sur ma face ; et il me dit : Comprends, fils d'homme, car la vision est pour le temps de la fin.
      18 Or, comme il parlait avec moi, j'étais dans une profonde stupeur, ma face contre la terre ; et il me toucha et me fit tenir debout à la place où j'étais.
      19 Et il dit : Voici, je te fais connaître ce qui aura lieu à la fin de l'indignation ; car à un temps déterminé sera la fin.
      20 Le bélier que tu as vu, qui avait deux cornes, ce sont les rois de Médie et de Perse.
      21 Et le bouc velu, c'est le roi de Javan ; et la grande corne qui était entre ses yeux, c'est le premier roi ;
      22 et qu'elle ait été brisée et que quatre autres cornes se soient élevées à sa place, c'est que quatre royaumes s'élèveront de la nation, mais non avec sa puissance.
      23 Et au dernier temps de leur royaume, quand les transgresseurs auront comblé la mesure, il s'élèvera un roi au visage audacieux, et entendant les énigmes ;
      24 et sa puissance sera forte, mais non par sa propre puissance ; et il détruira merveilleusement, et il prospérera et agira ; et il détruira les hommes forts et le peuple des saints ;
      25 et, par son intelligence, il fera prospérer la fraude dans sa main ; et il s'élèvera dans son coeur ; et, par la prospérité il corrompra beaucoup de gens ; et il se lèvera contre le prince des princes, mais il sera brisé sans main.
      26 Et la vision du soir et du matin, qui a été dite, est vérité. Et toi, serre la vision, car elle est pour beaucoup de jours.
      27 Et moi, Daniel, je défaillis, et je fus malade quelques jours ; puis je me levai, et je m'occupai des affaires du roi. Et je fus stupéfié de la vision, mais personne ne la comprit.

      1 Timothée 1

      1 Paul, apôtre de Jésus Christ, selon le commandement de Dieu notre Sauveur et du Christ Jésus notre espérance,
      2 à Timothée, mon véritable enfant dans la foi : Grâce, miséricorde, paix, de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre Seigneur !
      3 Comme je t'ai prié de rester à Éphèse lorsque j'allais en Macédoine, afin que tu ordonnasses à certaines personnes de ne pas enseigner des doctrines étrangères,
      4 et de ne pas s'attacher aux fables et aux généalogies interminables, qui produisent des disputes plutôt que l'administration de Dieu, qui est par la foi....
      5 Or la fin de l'ordonnance, c'est l'amour qui procède d'un coeur pur et d'une bonne conscience et d'une foi sincère,
      6 dont quelques-uns s'étant écartés, se sont détournés à un vain babil,
      7 voulant être docteurs de la loi, n'entendant ni ce qu'ils disent, ni ce sur quoi ils insistent.
      8 Mais nous savons que la loi est bonne, si quelqu'un en use légitimement,
      9 sachant ceci, que la loi n'est pas pour le juste, mais pour les iniques et les insubordonnés, pour les impies et les pécheurs, pour les gens sans piété et les profanes, pour les batteurs de père et les batteurs de mère, pour les homicides,
      10 pour les fornicateurs, pour ceux qui abusent d'eux-mêmes avec des hommes, pour les voleurs d'hommes, les menteurs, les parjures, et s'il y a quelque autre chose qui soit opposée à la saine doctrine,
      11 suivant l'évangile de la gloire du Dieu bienheureux, qui m'a été confié.
      12 Et je rends grâces au Christ Jésus, notre Seigneur, qui m'a fortifié, de ce qu'il m'a estimé fidèle, m'ayant établi dans le service,
      13 moi qui auparavant étais un blasphémateur, et un persécuteur, et un outrageux ; mais miséricorde m'a été faite, parce que j'ai agi dans l'ignorance, dans l'incrédulité ;
      14 et la grâce de notre Seigneur a surabondé avec la foi et l'amour qui est dans le Christ Jésus.
      15 Cette parole est certaine et digne de toute acceptation, que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont moi je suis le premier.
      16 Mais miséricorde m'a été faite, à cause de ceci, savoir, afin qu'en moi, le premier, Jésus Christ montrât toute sa patience, afin que je fusse un exemple de ceux qui viendront à croire en lui pour la vie éternelle.
      17 Or, qu'au roi des siècles, l'incorruptible, invisible, seul Dieu, soit honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen.
      18 Je te confie cette ordonnance, mon enfant Timothée, selon les prophéties qui ont été précédemment faites à ton sujet, afin que par elles tu combattes le bon combat,
      19 gardant la foi et une bonne conscience, que quelques-uns ayant rejetée, ils ont fait naufrage quant à la foi ;
      20 du nombre desquels sont Hyménée et Alexandre, que j'ai livrés à Satan, afin qu'ils apprennent à ne pas blasphémer.
    • 2 Rois 4

      1

      Élisée, par un miracle du ciel, procure de l'huile à la veuve. (2 Rois 4:1-7)
      La Sunamite obtient un fils. (2 Rois 4:8-17)
      Le fils de la Sunamite est ressuscité. (2 Rois 4:18-37)
      Le miracle de la purification du potage et de la nourriture donnée aux fils des prophètes. (2 Rois 4:38-44)

      Les miracles accomplis par Élisée étaient vraiment des actes de charité. Il en était ainsi pour ceux que Christ a faits ici-bas : ils étaient non seulement merveilleux, mais aussi d'une grande utilité envers ceux auxquels ils étaient destinés.

      La bonté du Seigneur est magnifiée par Sa puissance ! Élisée fut très attentif à la plainte de cette pauvre veuve. Ceux qui laissent à leur famille la charge de lourdes dettes, ne soupçonnent pas les ennuis que cela cause. Il est du devoir de tous ceux qui professent suivre le Seigneur, bien qu'ils Lui fassent confiance pour leur pain quotidien, de ne pas Le tenter par leur négligence ou leur extravagance, ni par les dettes qu'ils pourraient contracter : en effet, rien ne nuit davantage au témoignage de l'évangile, ni ne contribue à l'affliction d'une famille, que de devoir de l'argent. Élisée a fait en sorte que cette veuve puisse, d'une part payer ses créanciers, mais aussi subvenir aux besoins de sa famille. Cette action fut miraculeuse, afin d'indiquer que la Puissance céleste est d'une grande efficacité pour aider ceux qui sont dans la détresse, avec le peu de moyens dont il disposent.

      Cette huile, envoyée par miracle, continua de couler tant qu'il y avait des vases vides pour la contenir. Dieu ne limite jamais les bénédictions et les richesses de sa Grâce qu'Il nous octroie ; tout repose en fait sur nous-mêmes : si les bienfaits du ciel ne sont pas « au rendez-vous », cela est dû à l'échec de notre foi, et non pas à la promesse divine non tenue. Le Seigneur donne plus que nous ne Lui demandons : y avait-il suffisamment de vases pour contenir l'huile de cette veuve ? Il y avait certainement dans les cieux, largement de quoi en remplir davantage ; le Seigneur dispose en abondance de bénédictions, pour chacun ; la toute-suffisance dans le salut offert par le Rédempteur, est au bénéfice des pécheurs, pour sauver leur âme.

      La veuve paya sa dette avec l'argent qu'elle reçut en vendant son huile. Bien que ses créanciers aient été très durs envers elle, elle devait les payer avant de commencer à prendre les dispositions pour nourrir ses enfants.

      Une des règles fondamentales de la religion chrétienne, consiste à payer toute dette en instance, en donnant à chacun ce qui lui est dû, pour ensuite, consacrer ce qui nous reste à nos besoins personnels ; ce geste ne doit pas être effectué sous la contrainte, mais en toute bonne conscience. Ceux qui sont honnêtes, ne peuvent pas manger leur pain quotidien avec plaisir, si ce dernier ne leur appartient pas.

      Cette veuve et ses enfants continuèrent à vivre l'âme en paix, en toute honnêteté, avec l'argent provenant de la vente de l'huile.

      Ne nous attendons pas, de nos jours, à bénéficier fréquemment de miracles du genre de celui mentionné dans ce texte, par contre, nous pouvons compter sur les Grâces du Seigneur, si nous Le servons, et si nous Le recherchons de tout cœur. Que les veuves sachent se confier en Dieu et dépendre de Lui. Celui qui a tous les cœurs en Sa main, peut, même sans faire de miracle, pourvoir efficacement à toutes choses !

      8 Le roi d'Israël avait de l'estime pour Élisée, à cause des loyaux services que ce dernier lui avait rendus ; un homme de bien prend autant de plaisir à rendre service aux autres, qu'en pensant d'abord à son bien-être. Cette Sunamite n'avait nul besoin d'aide matérielle. C'est une joie de pouvoir demeurer parmi les nôtres, parmi ceux qui nous aiment et qui nous respectent, et à qui nous pouvons témoigner notre bonté. Il serait bon pour beaucoup de personnes, de s'enquérir du bien qu'elles pourraient exercer dans leur entourage.

      Le Seigneur connaît les désirs secrets du cœur de ceux qui Lui obéissent ; Il entend les prières que Ses serviteurs Lui adressent en vue de pratiquer le bien envers leur prochain ; Il envoie ensuite Sa Grâce miséricordieuse de manière parfois vraiment inattendue ! Le travail des serviteurs de Dieu ne doit pas nous paraître illusoire et inutile, comme certaines professions peu contraignantes que l'on peut rencontrer ici-bas.

      18 Ce texte décrit la mort soudaine de l'enfant de la Sunamite. La tendresse de cette mère ne put garder en vie cet enfant de la « promesse », un enfant obtenu dans la prière, par la Miséricorde divine. Comment cette mère admirable, prudente et pieuse, put gardez secrète cette soudaine affliction ? Elle avait une telle confiance en la Puissance divine, qu'elle pensait que l'Éternel était prêt à donner ce qu'Il avait repris auparavant.

      Quelle grande foi trouvait-on chez cette femme ! Celui qui lui avait tout donné, ne pouvait la décevoir.

      Cette mère effondrée de douleur prit congé de son mari pour se rendre immédiatement auprès du prophète. Elle n'avait pas vraiment songé, jusqu'à présent, pour sa propre famille, à solliciter de l'aide de la part d'Élisée, mais cette foi, en tant femme responsable de son foyer, elle alla voir le prophète.

      Il est bon pour les personnes pieuses, de s'enquérir du bien-être de leur famille et de leurs amis. La première question d'Élisée fut la suivante : « Tout va-t-il bien » ? En fait tout allait bien dans la maison de cette femme, mis à part que son fils venait de mourir ! Elle répondit : « Bien » ! Tout ce qu'accomplit Dieu est bien. Tout est bien pour ceux qui sont allés au ciel, en tant que rachetés par Christ ; tout sera bien pour nous, si malgré l'affliction que nous pouvons subir, nous sommes ancrés en Lui. Quand un être cher nous quitte, il est bon de pouvoir dire, par la Grâce, que notre cœur n’est pas trop peiné, ayant l'assurance de revoir cette personne près du Seigneur ; dans le cas contraire, nous aurions raison de craindre que cette âme ne soit placée à jamais, sous l'emprise de la colère divine.

      Élisée, par la foi, implora Dieu : ce fils tant aimé ressuscita et fut rendu à sa mère. Ceux qui veulent consacrer leur vie spirituelle au ministère des âmes en perdition, doivent manifester beaucoup de zèle pour leur cause, en priant ardemment pour elles. Bien que le serviteur de Dieu ne puisse, de lui-même, donner la vie éternelle aux pécheurs, il doit employer tous les moyens dont il dispose, pour les conduire au mieux, en direction du salut offert par Christ.

      38 Si le pain se trouvait à manquer en Israël, il était toujours possible malgré cela, d'entendre la Parole de Dieu, car Élisée avait, assis devant lui, les fils des prophètes, écoutant son enseignement plein de sagesse. Élisée transforma cette soupe polluée en un potage pur et sain. Si ce piètre dîner peut nous paraître médiocre, rappelons-nous que ce grand prophète s'en est contenté, lui et ses invités. La table devient souvent un piège, et ce qui contribue à satisfaire notre bien-être peut nous conduire à pécher : ne devrions-nous pas en effet, nous alimenter avec modération ? Quand nous jouissons d'un certain confort ici-bas, nous devrions garder à l'esprit le fait qu'il nous faut préserver notre santé, et ne pas pécher par certains excès. Nous devons avoir de la reconnaissance pour la nourriture salutaire que Dieu, dans Sa bonté, nous accorde ; « Je suis l'Éternel, Celui qui te guérit », Exode 15:26*.

      Élisée, avec ce modeste repas, laissa aussi un excellent enseignement : après avoir reçu cette nourriture gratuitement, il l'a ensuite partagée avec libéralité. Dieu a promis à son église qu'Il la bénirait abondamment, et qu'Il donnerait du pain à Ses fidèles les plus pauvres, Psaume 132:15 ; celui qui est « alimenté » par Dieu, est rassasié et celui qu'Il bénit est comblé.

      Lorsque Jésus, ici-bas, a nourri ses auditeurs, il s'agissait d'un miracle spectaculaire ; cela nous enseigne que ceux qui, dans le cadre de leur devoir, comptent sur Dieu, peuvent espérer être « rassasiés » par la Providence divine !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Daniel 8

      1

      La vision de Daniel, du bélier et du bouc. (Da 8:1-14)
      Son interprétation. (Da 8:15-27)

      Dieu révèle à Daniel la perspective de la destruction d'autres royaumes, qui en leur temps étaient aussi puissants que Babylone.

      Si nous pouvions avoir une pré-connaissance des changements qui doivent se produire dans le futur, nous serions moins affectés par les évènements que nous traversons au présent.

      Le bélier à deux cornes représentait le deuxième empire, celui des Mèdes et des Perses. Daniel a ensuite vu ce bélier, vaincu par le bouc. Ce dernier représentait en fait, Alexandre le Grand, mort à trente trois ans, en pleine force de l'âge : cela montre que la vanité qui anime les grands de ce monde, ne peut octroyer le bonheur éternel à l'homme.

      Quand les hommes se querellent, après la mort d'Alexandre le Grand, même s'ils respectent la mort de ce grand conquérant, il est évident que la cause première qui les anime n'est autre que la convoitise, et que le seul but qui les motive est la disparition de ce général. En lieu et place de cette grande corne, quatre autres l'ont remplacée, quatre grands généraux d'Alexandre le Grand. Une petite corne représente ensuite le grand persécuteur de l'église et du peuple de Dieu.

      Il semble dans ce passage, qu'une allusion aux partisans de Mohammed soit mentionnée. Cette corne a prospéré, et à un moment, elle a presque détruit la religion établie par la Main divine. Il est juste pour Dieu de priver de Ses privilèges, ceux qui dédaignent Sa maison et qui la profanent ; Il voudrait leur faire connaître la valeur des Ses ordonnances, pour qu'ils désirent les mettre en pratique et découvrir la joie qui en découle.

      Daniel a ensuite entendu que la durée de cette calamité était déterminée, mais il n'a pas su le moment où elle devrait survenir. Si nous pouvions connaître la pensée de Dieu, nous pourrions l'appliquer à la personne de Christ, en qui sont cachés tous les trésors de la Sagesse et de la Connaissance ; s'il est assez difficile de fixer une date précise pour ces évènements, on peut quand-même dire que leur avènement est proche.

      Dieu désire, pour Sa propre Gloire, voir l'église de ces derniers temps, se purifier. Christ est mort pour purifier Son église ; Il agira pour qu'elle se présente irréprochable à Ses yeux.

      15 Le Fils éternel de Dieu s'est tenu devant Daniel, sous l'aspect d'un homme ; Il a ordonné à l'ange Gabriel d'expliquer cette vision. Daniel, face à la perspective des souffrances devant atteindre son peuple et l'église, a été frappé d'étourdissement et d'étonnement, ce qui confirme la force des calamités prédites à long terme dans la Parole. Dès que cette vision fut révélée, un commandement a été donné à Daniel pour qu'il la garde dans son cœur.

      Il s'est conformé à cet ordre et a continué à accomplir sa tâche quotidienne. Aussi longtemps qu'il nous est permis de vivre en ce monde, nous avons toujours du travail à accomplir ; même ceux que Dieu a honorés par leur rang social, ne doivent pas s'écarter du but qu'ils sont censés poursuivre, dans leurs affaires. Les plaisirs de la communion avec Dieu ne doivent pas être contraires à l'accomplissement de nos vocations.

      Tous ceux qui se sont engagés dans les affaires publiques doivent accomplir leur tâche sérieusement ; parmi les doutes et les découragements, ils peuvent, en tant que véritables croyants, s'attendre à une issue heureuse. Ainsi, soyons motivés à nous occuper des fonctions auxquelles nous avons été appelés, dans l'église comme dans le monde.

      1 Timothée 1

      1

      But de cette épître : il semble que Paul écrit à Timothée, (ce dernier étant resté à Éphèse), pour l'instruire quant au choix des dirigeants adéquats au sein de l'église, ainsi que dans l'exercice d'un ministère régulier, à l’extérieur.

      L’apôtre lui adresse également cette lettre pour l'avertir de l'influence des faux docteurs qui, par diverses subtilités et des polémiques interminables, ont altéré la pureté et la simplicité de l'Évangile. Paul recommande à Timothée d’être à la fois assidu, fidèle et zélé dans son ministère.

      Ces sujets sont développés dans les quatre premiers chapitres ; le cinquième donne des instructions relatives aux différentes catégories de personnes ; dans la dernière partie de cette épitre, Paul condamne les controverses et les différends, ainsi que l'amour de l'argent ; les riches sont exhortés à produire de bonnes œuvres.

      * L'apôtre salue Timothée. (1 Timothée 1:1-4) Le but de la loi donnée par Moïse. (1 Timothée 1:5-11) La conversion de Paul et son appel à l'apostolat. (1 Timothée 1:12-17) L'obligation de garder une foi solide et une bonne conscience. (1 Timothée 1:18-20)

      1 Timothée 1:1-4 Jésus-Christ représente le fondement de l'espoir du chrétien ; toute notre espérance au sujet de la vie éternelle est basée sur Lui ; Christ place en notre cœur l'espérance de contempler un jour, directement, Sa Gloire !

      L'apôtre semble avoir contribué à la conversion de Timothée ; ce dernier l’a aidé à servir dans son ministère, tel un fils obéissant, avec un père affectueux.

      Les vaines questions ne concourent pas à l'édification, et les différends douteux affaiblissent plus l'église qu’ils ne la fortifient. Une piété de cœur et de vie ne peut être conservée et accrue que par l'exercice de la foi, dans les vérités et les promesses de Dieu, par le biais de Jésus-Christ !

      5 Tout ce qui peut minimiser notre amour envers Dieu ou pour nos frères, tend à rendre vaine Ses ordonnances. Le but de l'Évangile est atteint quand les pécheurs, par leur repentance envers Dieu et leur foi en Jésus-Christ, commencent à pratiquer l'amour envers leurs frères et sœurs. Comme les croyants de l’époque suivaient les voies préconisées par les ordonnance divines, la loi n'était pas contre eux.

      À moins que nous ne soyons rendus vertueux par la foi en Christ, par une repentance réelle et l'abandon du péché, nous restons sous la malédiction de la loi, même au temps de l'Évangile, et nous sommes incapables de participer à toute félicité céleste.

      12 L'apôtre savait qu'il eut été juste qu'il périsse, si le Seigneur avait voulu sanctionner sévèrement les fautes, commises auparavant ; il en aurait été de même, si la Grâce et la Miséricorde divine n'avaient pas surabondé, en plaçant dans le cœur de Paul, alors mort au péché, la foi et l'amour pour son Sauveur.

      C'est une parole fidèle, une parole de Vérité, sur laquelle on peut s'appuyer : le Fils de Dieu est venu volontairement dans le monde, dans le but de sauver les pécheurs. Aucun homme, à l'exemple de Paul, ne peut remettre en question l'Amour et le pouvoir de Christ pour sauver les pécheurs. Il en est de même pour toute âme désirant vraiment se confier en Lui, le Fils de Dieu, jadis mort sur la croix, et qui désormais règne sur le trône de gloire, pour sauver tous ceux qui s’approchent de Dieu.

      Louons et admirons ce Sauveur et cette Grâce ; attribuons au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, les trois Personnes dans l'unité de la Divinité, la gloire de tout ce qui est réalisé en nous et pour nous !

      18 L’exercice de la piété est un véritable combat contre le péché et contre Satan, combat conduit par le Seigneur Jésus, le « Maître d’œuvre » de notre salut.

      Toute la confiance que notre entourage a fondée sur nous devrait nous inciter à persévérer dans l’exercice du devoir. Ayons une conduite pleine de droiture, en tous points !

      Une des préventions et des plus importantes censures dans l'église primitive consistait à prévenir au mieux le péché, et à corriger le pécheur engagé sur une fausse route.

      Puissent tous ceux qui sont tentés de s’écarter du chemin de la piété et des préceptes de l'Évangile, se souvenir qu’une telle démarche ne peut conduire qu’au « naufrage » de la foi.

    • 2 Rois 4

      1 Une femme d'entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, en disant : Ton serviteur mon mari est mort, et tu sais que ton serviteur craignait l'Éternel ; or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves.
      2 Élisée lui dit : Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi, qu'as-tu à la maison ? Elle répondit : Ta servante n'a rien du tout à la maison qu'un vase d'huile.
      3 Et il dit : Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n'en demande pas un petit nombre.
      4 Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants ; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins.
      5 Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils lui présentaient les vases, et elle versait.
      6 Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils : Présente-moi encore un vase. Mais il lui répondit : Il n'y a plus de vase. Et l'huile s'arrêta.
      7 Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu, et il dit : Va vendre l'huile, et paie ta dette ; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui restera.
      8 Un jour Élisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de distinction, qui le pressa d'accepter à manger. Et toutes les fois qu'il passait, il se rendait chez elle pour manger.
      9 Elle dit à son mari : Voici, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu.
      10 Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu'il s'y retire quand il viendra chez nous.
      11 Élisée, étant revenu à Sunem, se retira dans la chambre haute et y coucha.
      12 Il dit à Guéhazi, son serviteur : Appelle cette Sunamite. Guéhazi l'appela, et elle se présenta devant lui.
      13 Et Élisée dit à Guéhazi : Dis-lui : Voici, tu nous as montré tout cet empressement ; que peut-on faire pour toi ? Faut-il parler pour toi au roi ou au chef de l'armée ? Elle répondit : J'habite au milieu de mon peuple.
      14 Et il dit : Que faire pour elle ? Guéhazi répondit : Mais, elle n'a point de fils, et son mari est vieux.
      15 Et il dit : Appelle-la. Guéhazi l'appela, et elle se présenta à la porte.
      16 Élisée lui dit : A cette même époque, l'année prochaine, tu embrasseras un fils. Et elle dit : Non ! mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante !
      17 Cette femme devint enceinte, et elle enfanta un fils à la même époque, l'année suivante, comme Élisée lui avait dit.
      18 L'enfant grandit. Et un jour qu'il était allé trouver son père vers les moissonneurs,
      19 il dit à son père : Ma tête ! ma tête ! Le père dit à son serviteur : Porte-le à sa mère.
      20 Le serviteur l'emporta et l'amena à sa mère. Et l'enfant resta sur les genoux de sa mère jusqu'à midi, puis il mourut.
      21 Elle monta, le coucha sur le lit de l'homme de Dieu, ferma la porte sur lui, et sortit.
      22 Elle appela son mari, et dit : Envoie-moi, je te prie, un des serviteurs et une des ânesses ; je veux aller en hâte vers l'homme de Dieu, et je reviendrai.
      23 Et il dit : Pourquoi veux-tu aller aujourd'hui vers lui ? Ce n'est ni nouvelle lune ni sabbat. Elle répondit : Tout va bien.
      24 Puis elle fit seller l'ânesse, et dit à son serviteur : Mène et pars ; ne m'arrête pas en route sans que je te le dise.
      25 Elle partit donc et se rendit vers l'homme de Dieu sur la montagne du Carmel. L'homme de Dieu, l'ayant aperçue de loin, dit à Guéhazi, son serviteur : Voici cette Sunamite !
      26 Maintenant, cours donc à sa rencontre, et dis-lui : Te portes-tu bien ? Ton mari et ton enfant se portent-ils bien ? Elle répondit : Bien.
      27 Et dès qu'elle fut arrivée auprès de l'homme de Dieu sur la montagne, elle embrassa ses pieds. Guéhazi s'approcha pour la repousser. Mais l'homme de Dieu dit : Laisse-la, car son âme est dans l'amertume, et l'Éternel me l'a caché et ne me l'a point fait connaître.
      28 Alors elle dit : Ai-je demandé un fils à mon seigneur ? N'ai-je pas dit : Ne me trompe pas ?
      29 Et Élisée dit à Guéhazi : Ceins tes reins, prends mon bâton dans ta main, et pars. Si tu rencontres quelqu'un, ne le salue pas ; et si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage de l'enfant.
      30 La mère de l'enfant dit : L'Éternel est vivant et ton âme est vivante ! je ne te quitterai point. Et il se leva et la suivit.
      31 Guéhazi les avait devancés, et il avait mis le bâton sur le visage de l'enfant ; mais il n'y eut ni voix ni signe d'attention. Il s'en retourna à la rencontre d'Élisée, et lui rapporta la chose, en disant : L'enfant ne s'est pas réveillé.
      32 Lorsque Élisée arriva dans la maison, voici, l'enfant était mort, couché sur son lit.
      33 Élisée entra et ferma la porte sur eux deux, et il pria l'Éternel.
      34 Il monta, et se coucha sur l'enfant ; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s'étendit sur lui. Et la chair de l'enfant se réchauffa.
      35 Élisée s'éloigna, alla çà et là par la maison, puis remonta et s'étendit sur l'enfant. Et l'enfant éternua sept fois, et il ouvrit les yeux.
      36 Élisée appela Guéhazi, et dit : Appelle cette Sunamite. Guéhazi l'appela, et elle vint vers Élisée, qui dit : Prends ton fils !
      37 Elle alla se jeter à ses pieds, et se prosterna contre terre. Et elle prit son fils, et sortit.
      38 Élisée revint à Guilgal, et il y avait une famine dans le pays. Comme les fils des prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur : Mets le grand pot, et fais cuire un potage pour les fils des prophètes.
      39 L'un d'eux sortit dans les champs pour cueillir des herbes ; il trouva de la vigne sauvage et il y cueillit des coloquintes sauvages, plein son vêtement. Quand il rentra, il les coupa en morceaux dans le pot où était le potage, car on ne les connaissait pas.
      40 On servit à manger à ces hommes ; mais dès qu'ils eurent mangé du potage, ils s'écrièrent : La mort est dans le pot, homme de Dieu ! Et ils ne purent manger.
      41 Élisée dit : Prenez de la farine. Il en jeta dans le pot, et dit : Sers à ces gens, et qu'ils mangent. Et il n'y avait plus rien de mauvais dans le pot.
      42 Un homme arriva de Baal Schalischa. Il apporta du pain des prémices à l'homme de Dieu, vingt pains d'orge, et des épis nouveaux dans son sac. Élisée dit : Donne à ces gens, et qu'ils mangent.
      43 Son serviteur répondit : Comment pourrais-je en donner à cent personnes ? Mais Élisée dit : Donne à ces gens, et qu'ils mangent ; car ainsi parle l'Éternel : On mangera, et on en aura de reste.
      44 Il mit alors les pains devant eux ; et ils mangèrent et en eurent de reste, selon la parole de l'Éternel.

      Daniel 8

      1 La troisième année du règne du roi Beltschatsar, moi, Daniel, j'eus une vision, outre celle que j'avais eue précédemment.
      2 Lorsque j'eus cette vision, il me sembla que j'étais à Suse, la capitale, dans la province d'Élam ; et pendant ma vision, je me trouvais près du fleuve d'Ulaï.
      3 Je levai les yeux, je regardai, et voici, un bélier se tenait devant le fleuve, et il avait des cornes ; ces cornes étaient hautes, mais l'une était plus haute que l'autre, et elle s'éleva la dernière.
      4 Je vis le bélier qui frappait de ses cornes à l'occident, au septentrion et au midi ; aucun animal ne pouvait lui résister, et il n'y avait personne pour délivrer ses victimes ; il faisait ce qu'il voulait, et il devint puissant.
      5 Comme je regardais attentivement, voici, un bouc venait de l'occident, et parcourait toute la terre à sa surface, sans la toucher ; ce bouc avait une grande corne entre les yeux.
      6 Il arriva jusqu'au bélier qui avait des cornes, et que j'avais vu se tenant devant le fleuve, et il courut sur lui dans toute sa fureur.
      7 Je le vis qui s'approchait du bélier et s'irritait contre lui ; il frappa le bélier et lui brisa les deux cornes, sans que le bélier eût la force de lui résister ; il le jeta par terre et le foula, et il n'y eut personne pour délivrer le bélier.
      8 Le bouc devint très puissant ; mais lorsqu'il fut puissant, sa grande corne se brisa. Quatre grandes cornes s'élevèrent pour la remplacer, aux quatre vents des cieux.
      9 De l'une d'elles sortit une petite corne, qui s'agrandit beaucoup vers le midi, vers l'orient, et vers le plus beau des pays.
      10 Elle s'éleva jusqu'à l'armée des cieux, elle fit tomber à terre une partie de cette armée et des étoiles, et elle les foula.
      11 Elle s'éleva jusqu'au chef de l'armée, lui enleva le sacrifice perpétuel, et renversa le lieu de son sanctuaire.
      12 L'armée fut livrée avec le sacrifice perpétuel, à cause du péché ; la corne jeta la vérité par terre, et réussit dans ses entreprises.
      13 J'entendis parler un saint ; et un autre saint dit à celui qui parlait : Pendant combien de temps s'accomplira la vision sur le sacrifice perpétuel et sur le péché dévastateur ? Jusques à quand le sanctuaire et l'armée seront-ils foulés ?
      14 Et il me dit : Deux mille trois cents soirs et matins ; puis le sanctuaire sera purifié.
      15 Tandis que moi, Daniel, j'avais cette vision et que je cherchais à la comprendre, voici, quelqu'un qui avait l'apparence d'un homme se tenait devant moi.
      16 Et j'entendis la voix d'un homme au milieu de l'Ulaï ; il cria et dit : Gabriel, explique-lui la vision.
      17 Il vint alors près du lieu où j'étais ; et à son approche, je fus effrayé, et je tombai sur ma face. Il me dit : Sois attentif, fils de l'homme, car la vision concerne un temps qui sera la fin.
      18 Comme il me parlait, je restai frappé d'étourdissement, la face contre terre. Il me toucha, et me fit tenir debout à la place où je me trouvais.
      19 Puis il me dit : Je vais t'apprendre, ce qui arrivera au terme de la colère, car il y a un temps marqué pour la fin.
      20 Le bélier que tu as vu, et qui avait des cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses.
      21 Le bouc, c'est le roi de Javan, La grande corne entre ses yeux, c'est le premier roi.
      22 Les quatre cornes qui se sont élevées pour remplacer cette corne brisée, ce sont quatre royaumes qui s'élèveront de cette nation, mais qui n'auront pas autant de force.
      23 A la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s'élèvera un roi impudent et artificieux.
      24 Sa puissance s'accroîtra, mais non par sa propre force ; il fera d'incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints.
      25 A cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l'arrogance dans le coeur, il fera périr beaucoup d'hommes qui vivaient paisiblement, et il s'élèvera contre le chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l'effort d'aucune main.
      26 Et la vision des soirs et des matins, dont il s'agit, est véritable. Pour toi, tiens secrète cette vision, car elle se rapporte à des temps éloignés.
      27 Moi, Daniel, je fus plusieurs jours languissant et malade ; puis je me levai, et je m'occupai des affaires du roi. J'étais étonné de la vision, et personne n'en eut connaissance.

      1 Timothée 1

      1 Paul, apôtre de Jésus Christ, par ordre de Dieu notre Sauveur et de Jésus Christ notre espérance,
      2 à Timothée, mon enfant légitime en la foi : que la grâce, la miséricorde et la paix, te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus Christ notre Seigneur !
      3 Je te rappelle l'exhortation que je te fis, à mon départ pour la Macédoine, lorsque je t'engageai à rester à Éphèse, afin de recommander à certaines personnes de ne pas enseigner d'autres doctrines,
      4 et de ne pas s'attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui produisent des discussions plutôt qu'elles n'avancent l'oeuvre de Dieu dans la foi.
      5 Le but du commandement, c'est une charité venant d'un coeur pur, d'une bonne conscience, et d'une foi sincère.
      6 Quelques-uns, s'étant détournés de ces choses, se sont égarés dans de vains discours ;
      7 ils veulent être docteurs de la loi, et ils ne comprennent ni ce qu'ils disent, ni ce qu'ils affirment.
      8 Nous n'ignorons pas que la loi est bonne, pourvu qu'on en fasse un usage légitime,
      9 sachant bien que la loi n'est pas faite pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, les impies et les pécheurs, les irréligieux et les profanes, les parricides, les meurtriers,
      10 les impudiques, les infâmes, les voleurs d'hommes, les menteurs, les parjures, et tout ce qui est contraire à la saine doctrine, -
      11 conformément à l'Évangile de la gloire du Dieu bienheureux, Évangile qui m'a été confié.
      12 Je rends grâces à celui qui m'a fortifié, à Jésus Christ notre Seigneur, de ce qu'il m'a jugé fidèle,
      13 en m'établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent. Mais j'ai obtenu miséricorde, parce que j'agissais par ignorance, dans l'incrédulité ;
      14 et la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et la charité qui est en Jésus Christ.
      15 C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier.
      16 Mais j'ai obtenu miséricorde, afin que Jésus Christ fît voir en moi le premier toute sa longanimité, pour que je servisse d'exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle.
      17 Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles ! Amen !
      18 Le commandement que je t'adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c'est que, d'après elles, tu combattes le bon combat,
      19 en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l'ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi.
      20 De ce nombre son Hyménée et Alexandre, que j'ai livrés à Satan, afin qu'ils apprennent à ne pas blasphémer.
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