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La Bible en 1 an - Jour 309

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Versets relatifs

    • 2 Rois 18

      1 Pendant la troisième année du règne d’Osée, fils d’Éla, sur le royaume d’Israël, Ézékias, fils d’Ahaz, devint roi de Juda ;
      2 il avait vingt-cinq ans et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Abi, et elle était fille de Zacharie.
      3 Ézékias fit ce qui plaît au Seigneur, tout comme son ancêtre David.
      4 C’est lui qui supprima les lieux sacrés, qui fit briser les pierres dressées et couper les poteaux sacrés. Il fit aussi fracasser le serpent de bronze que Moïse avait fabriqué : en effet, jusqu’à cette époque-là, les Israélites brûlaient des parfums en l’honneur de ce serpent qu’on appelait Nehouchtan.
      5 Ézékias eut confiance dans le Seigneur, le Dieu d’Israël, plus que tous les rois de Juda qui l’avaient précédé ou qui lui succédèrent.
      6 Il demeura attaché au Seigneur sans jamais se détourner de lui ; il obéit fidèlement aux commandements que le Seigneur avait donnés à Moïse.
      7 Le Seigneur était avec lui, et ainsi Ézékias réussissait dans tout ce qu’il entreprenait. Il se révolta contre le roi d’Assyrie et ne lui fut plus soumis ;
      8 de plus il battit les Philistins, les poursuivit jusque dans le territoire de Gaza et s’empara aussi bien des villes fortifiées que des simples postes d’observation.
      9 Pendant la quatrième année du règne d’Ézékias, qui correspondait à la septième année du règne d’Osée, fils d’Éla, sur le royaume d’Israël, le roi d’Assyrie, Salmanasar, était venu assiéger Samarie ;
      10 la ville fut prise au bout de trois ans, c’est-à-dire pendant la sixième année du règne d’Ézékias ou la neuvième année du règne d’Osée.
      11 Le roi d’Assyrie déporta la population d’Israël en Assyrie et l’installa dans la région de Hala, dans celle de Gozan où coule le Habor, et dans les villes de Médie.
      12 Tout cela arriva parce que les Israélites n’avaient pas écouté ce que commandait le Seigneur leur Dieu et qu’ils avaient été infidèles à son alliance ; ils n’avaient ni écouté ni mis en pratique les commandements transmis par Moïse, le serviteur du Seigneur.
      13 Pendant la quatorzième année du règne d’Ézékias, le roi d’Assyrie Sennakérib vint attaquer toutes les villes fortifiées du royaume de Juda et s’en empara.
      14 Alors Ézékias, le roi de Juda, fit porter ce message au roi d’Assyrie, qui se trouvait à Lakich : « J’ai commis une faute ! Renonce à m’attaquer ici. Je suis prêt à payer la somme que tu m’imposeras. » Le roi d’Assyrie exigea d’Ézékias neuf mille kilos d’argent et neuf cents kilos d’or.
      15 Ézékias dut prendre tout l’argent qui se trouvait dans le temple du Seigneur et dans le trésor du palais royal.
      16 Il dut même découper le revêtement d’or qu’il avait fait poser sur les portes du temple et sur leurs montants, et livra le tout au roi d’Assyrie.
      17 Cependant le roi d’Assyrie, qui se trouvait à Lakich, envoya au roi Ézékias, à Jérusalem, le général en chef, le chef d’état-major, ainsi que son propre aide de camp, à la tête d’une troupe importante. Dès qu’ils arrivèrent devant la ville, ils se placèrent près du canal du réservoir supérieur, sur la route qui mène au champ des Blanchisseurs,
      18 et demandèrent à parler au roi. Mais ce fut Éliaquim, fils de Hilquia et chef du palais royal, qui sortit de la ville à leur rencontre, accompagné du secrétaire Chebna et de Yoa, fils d’Assaf et porte-parole du roi.
      19 L’aide de camp assyrien leur dit : « Allez transmettre à Ézékias ce message du Grand Roi, le roi d’Assyrie : “Quelle belle confiance tu as là !
      20 Tu t’imagines que de simples paroles tiennent lieu de plan de bataille et de courage pour faire la guerre ! Sur qui comptes-tu pour oser te révolter contre moi ?
      21 Sur l’Égypte ? Sur ce roseau cassé qui transperce la main de quiconque s’y appuie ? Voilà ce que vaut le Pharaon, roi d’Égypte, pour tous ceux qui comptent sur lui !
      22 Vous allez sans doute me répondre que vous comptez sur le Seigneur votre Dieu. Mais c’est précisément toi, Ézékias, qui as supprimé ses lieux sacrés et ses autels, en ordonnant aux gens de Jérusalem et de Juda de ne rendre leur culte que devant l’autel de Jérusalem.
      23 Eh bien, fais donc un pari avec mon maître le roi d’Assyrie : je suis prêt à te fournir deux mille chevaux, si tu peux trouver des cavaliers pour les monter.
      24 Mais comment pourrais-tu mettre en fuite un seul officier de mon maître, même parmi les moindres ? Et tu comptes sur l’Égypte pour obtenir des chars et des chevaux !
      25 D’ailleurs, mon maître est-il venu attaquer ce pays et le dévaster sans que le Seigneur l’ait voulu ? Pas du tout ! C’est le Seigneur lui-même qui lui en a donné l’ordre.” »
      26 Alors Éliaquim, fils de Hilquia, Chebna et Yoa demandèrent à l’aide de camp assyrien : « Parle-nous en araméen, s’il te plaît, nous le comprenons. Évite de t’adresser à nous en hébreu, à cause de tous les gens qui sont sur la muraille en train de nous écouter. »
      27 Mais l’aide de camp lui répondit : « Croyez-vous que le message de mon maître soit destiné seulement à votre maître et à vous ? Il concerne aussi tous ces gens qui se tiennent sur la muraille et qui, comme vous, n’auront bientôt plus que leurs excréments à manger et leur urine à boire ! »
      28 Puis l’aide de camp se dressa et cria de toutes ses forces en hébreu : « Écoutez le message du Grand Roi, le roi d’Assyrie :
      29 “Ne vous laissez pas tromper par Ézékias : il est incapable de vous arracher à mon pouvoir.
      30 Il prétend qu’il faut faire confiance au Seigneur, que celui-ci vous sauvera sûrement et m’empêchera de prendre cette ville. N’en croyez rien.
      31 N’écoutez pas Ézékias, écoutez plutôt ce que je vous propose, moi le roi d’Assyrie : cessez toute résistance et rendez-vous à moi. Alors chacun de vous pourra profiter de sa vigne, de son figuier et de l’eau de sa citerne.
      32 Plus tard, je viendrai pour vous emmener dans un pays comme le vôtre, un pays riche en blé pour le pain, en vignes pour le vin, en oliviers pour l’huile, et même en miel. Ainsi, au lieu de mourir ici, vous pourrez vivre là-bas. N’écoutez donc pas Ézékias, car il vous égare lorsqu’il prétend que le Seigneur vous sauvera.
      33 Les dieux des autres nations m’ont-ils empêché de mettre la main sur leur pays ?
      34 Qu’ont-ils fait, les dieux de Hamath et d’Arpad ? Et ceux de Sefarvaïm, de Héna et d’Ava ? Quelqu’un m’a-t-il empêché de prendre Samarie ?
      35 Parmi tous ces dieux, aucun n’a pu m’interdire de mettre la main sur son pays. Comment le Seigneur m’empêcherait-il alors de prendre Jérusalem ?” »
      36 Tous ceux qui étaient là gardaient le silence ; ils ne répondirent pas un mot, car tel était l’ordre du roi Ézékias.
      37 Puis Éliaquim, fils de Hilquia et chef du palais royal, le secrétaire Chebna et Yoa, fils d’Assaf et porte-parole du roi, après avoir déchiré leurs vêtements, revinrent auprès d’Ézékias et lui rapportèrent ce que l’aide de camp assyrien avait déclaré.

      Osée 11

      1 « Quand Israël était jeune, je me suis mis à l’aimer, dit le Seigneur, et je l’ai appelé, lui mon fils, à sortir d’Égypte. »
      2 – Mais ensuite, plus on les appelait, plus ils s’éloignaient. Mon peuple offre des sacrifices à Baal et aux dieux de cette espèce, il brûle des offrandes en l’honneur des idoles.
      3 « C’est pourtant moi qui avais guidé les premiers pas d’Éfraïm et l’avais porté dans mes bras. Mais il n’a pas reconnu que je prenais soin de lui.
      4 Je le dirigeais avec ménagement, lié à lui par l’amour. J’étais pour lui comme une mère qui soulève son petit enfant tout contre sa joue. Je me penchais vers lui pour le faire manger.
      5 « Le peuple d’Israël ne reviendra pas en Égypte, mais ce sera l’Assyrie qui dominera sur lui. Car il a refusé de revenir à moi.
      6 C’est pourquoi la guerre fait rage dans ses villes et détruit ses défenses, elle engloutit tout. Tel est le résultat de la politique d’Israël.
      7 Mon peuple s’accroche à sa trahison ; on l’appelle à se relever, mais sans le moindre succès.
      8 « Pourtant comment peut-on imaginer que je t’abandonne, Éfraïm, que je te trahisse, Israël ? Comment pourrais-je en venir à te traiter comme les villes d’Adma et de Seboïm ? Une telle décision me bouleverserait, l’émotion serait trop forte.
      9 Ce n’est pas mon indignation qui aura le dernier mot, et je ne reviendrai pas à l’idée de détruire Éfraïm. Car je ne suis pas homme, je suis Dieu, moi. Chez toi, Éfraïm, je suis le Dieu unique, et je ne viens pas pour montrer ma fureur. »
      10 Les exilés avancent en suivant le Seigneur, qui rugit comme un lion. A ses rugissements ses fils arrivent tout excités d’au-delà de la mer.
      11 Ils arrivent aussi d’Égypte comme une volée de moineaux, et de l’Assyrie, comme un vol de colombes. « Je les ramène dans leur patrie », dit le Seigneur.

      Philémon 1

      1 De la part de Paul, mis en prison pour avoir servi Jésus-Christ, et de la part de notre frère Timothée. A toi, Philémon, notre cher ami et compagnon de travail,
      2 et à l’Église qui se réunit dans ta maison, à notre sœur Appia et à Archippe notre compagnon de combat :
      3 Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous accordent la grâce et la paix.
      4 Toutes les fois que je prie, je pense à toi, Philémon, et je remercie mon Dieu ;
      5 car j’entends parler de ton amour pour tous les croyants et de ta foi au Seigneur Jésus.
      6 Je demande à Dieu que la foi que tu as en commun avec nous soit efficace en toi pour faire mieux connaître tous les biens que nous avons dans notre vie avec le Christ.
      7 Ton amour, frère, m’a donné beaucoup de joie et d’encouragement, car tu as réconforté le cœur des croyants.
      8 Ainsi, bien que dans la communion avec le Christ j’aie toute liberté de t’ordonner ce que tu dois faire,
      9 je préfère t’adresser une demande au nom de l’amour. Tel que je suis, moi Paul, un vieillard, et de plus maintenant gardé en prison à cause de Jésus-Christ,
      10 je te demande une faveur pour Onésime. Il est devenu mon fils en Jésus-Christ ici, en prison.
      11 Autrefois, il t’a été inutile, mais maintenant il nous est utile à toi et à moi.
      12 Je te le renvoie, maintenant, lui qui est comme une partie de moi-même.
      13 J’aurais bien aimé le garder auprès de moi pendant que je suis en prison pour la Bonne Nouvelle, afin qu’il me rende service à ta place.
      14 Mais je n’ai rien voulu faire sans ton accord, afin que tu ne fasses pas le bien par obligation, mais de bon cœur.
      15 Peut-être Onésime a-t-il été séparé de toi pour quelque temps afin que tu le retrouves pour toujours.
      16 Car maintenant il n’est plus un simple esclave, mais il est beaucoup mieux qu’un esclave : un frère très cher. Il m’est particulièrement cher, mais il doit l’être encore beaucoup plus pour toi, aussi bien dans sa condition humaine que comme frère chrétien.
      17 Si donc tu me considères comme ton ami, reçois-le comme si c’était moi-même.
      18 S’il t’a causé du tort, ou s’il te doit quelque chose, mets cela sur mon compte.
      19 C’est de ma propre main que j’écris ces mots : Moi, Paul, je te le rembourserai. – Je n’ai certes pas à te rappeler que toi tu me dois ta propre vie. –
      20 Oui, frère, je t’en prie, accorde-moi cette faveur pour l’amour du Seigneur : réconforte mon cœur au nom de notre communion avec le Christ.
      21 Je suis convaincu, au moment où je t’écris, que tu feras ce que je te demande – je sais même que tu feras plus encore –.
      22 En même temps, prépare-moi une chambre, car j’espère que, grâce à vos prières, je vous serai rendu.
      23 Épaphras, qui est en prison avec moi à cause de Jésus-Christ, t’adresse ses salutations,
      24 ainsi que Marc, Aristarque, Démas et Luc, mes compagnons de travail.
      25 Que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec vous.
    • 2 Rois 18

      1 Et il arriva, la troisième année d'Osée, fils d'Éla, roi d'Israël, qu'Ézéchias, fils d'Achaz, roi de Juda, commença de régner.
      2 Il était âgé de vingt-cinq ans lorsqu'il commença de régner ; et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem ; et le nom de sa mère était Abi, fille de Zacharie.
      3 Et il fit ce qui est droit aux yeux de l'Éternel, selon tout ce qu'avait fait David, son père.
      4 Il ôta les hauts lieux, et brisa les statues, et coupa les ashères, et mit en pièces le serpent d'airain que Moïse avait fait, car jusqu'à ces jours-là les fils d'Israël lui brûlaient de l'encens ; et il l'appela : Nehushtan.
      5 Il mit sa confiance en l'Éternel, le Dieu d'Israël ; et après lui, il n'y en eut point de semblable à lui parmi tous les rois de Juda, non plus que parmi ceux qui avaient été avant lui.
      6 Et il s'attacha à l'Éternel ; il ne se détourna point de lui, et il garda ses commandements, que l'Éternel avait commandés à Moïse.
      7 Et l'Éternel fut avec lui : partout où il allait, il prospéra. Et il se révolta contre le roi d'Assyrie, et ne le servit pas.
      8 Il frappa les Philistins jusqu'à Gaza, et ses confins, depuis la tour des gardes jusqu'à la ville forte.
      9 Et il arriva, la quatrième année du roi Ézéchias, qui était la septième année d'Osée, fils d'Éla, roi d'Israël, que Shalmanéser, roi d'Assyrie, monta contre Samarie et l'assiégea.
      10 Et ils la prirent au bout de trois ans : la sixième année d'Ézéchias, ce fut la neuvième année d'Osée, roi d'Israël, Samarie fut prise.
      11 Et le roi d'Assyrie transporta Israël en Assyrie, et les établit à Khalakh, et sur le Khabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes,
      12 parce qu'ils n'écoutèrent point la voix de l'Éternel, leur Dieu, et transgressèrent son alliance, tout ce que Moïse, serviteur de l'Éternel, avait commandé ; et ils n'écoutèrent pas, et ne le firent pas.
      13 Et la quatorzième année du roi Ézéchias, Sankhérib, roi d'Assyrie, monta contre toutes les villes fortes de Juda et les prit.
      14 Et Ézéchias, roi de Juda, envoya au roi d'Assyrie à Lakis, disant : J'ai péché, retire-toi de moi ; ce que tu m'imposeras, je le supporterai. Et le roi d'Assyrie imposa à Ézéchias, roi de Juda, trois cents talents d'argent, et trente talents d'or.
      15 Et Ézéchias donna tout l'argent qui se trouva dans la maison de l'Éternel et dans les trésors de la maison du roi.
      16 En ce temps-là, Ézéchias dépouilla les portes du temple de l'Éternel, et les piliers qu'Ézéchias, roi de Juda, avait recouverts d'or, et il les donna au roi d'Assyrie.
      17 Et le roi d'Assyrie envoya de Lakis, le Tharthan, et le Rab-Saris, et le Rab-Shaké, avec de grandes forces, vers le roi Ézéchias à Jérusalem ; et ils montèrent et vinrent à Jérusalem. Et ils montèrent et vinrent, et se tinrent près de l'aqueduc de l'étang supérieur, qui est sur la route du champ du foulon.
      18 Et ils appelèrent le roi. Et Éliakim, fils de Hilkija, qui était préposé sur la maison du roi, et Shebna, le scribe, et Joakh, fils d'Asaph, rédacteur des chroniques, sortirent vers eux.
      19 Et le Rab-Shaké leur dit : Dites à Ézéchias : Ainsi dit le grand roi, le roi d'Assyrie : Quelle est cette confiance que tu as ?
      20 Tu dis (ce ne sont que paroles des lèvres) : Le conseil et la force sont là pour la guerre. Maintenant, en qui te confies-tu que tu te révoltes contre moi ?
      21 Or voici, tu te confies en ce bâton de roseau cassé, en l'Égypte, lequel, si quelqu'un s'appuie dessus, lui entre dans la main et la perce. Tel est le Pharaon, roi d'Égypte, pour tous ceux qui se confient en lui.
      22 Que si vous me dites : Nous nous confions en l'Éternel, notre Dieu,... n'est-ce pas lui dont Ézéchias a ôté les hauts lieux et les autels, en disant à Juda et à Jérusalem : Vous vous prosternerez devant cet autel-ci à Jérusalem ?
      23 Et maintenant, fais un accord, je te prie, avec le roi d'Assyrie, mon seigneur, et je te donnerai deux mille chevaux si tu peux donner des cavaliers pour les monter.
      24 Et comment ferais-tu tourner visage à un seul capitaine d'entre les moindres serviteurs de mon seigneur ? Et tu mets ta confiance en l'Égypte, pour des chars et des cavaliers...
      25 Suis-je maintenant monté sans l'Éternel contre ce lieu pour le détruire ? L'Éternel m'a dit : Monte contre ce pays, et détruis-le.
      26 Et Éliakim, fils de Hilkija, et Shebna, et Joakh, dirent à Rab-Shaké : Parle, nous te prions, à tes serviteurs en syriaque, car nous le comprenons, et ne nous parle pas en langue judaïque, aux oreilles du peuple qui est sur la muraille.
      27 Et le Rab-Shaké leur dit : Est-ce vers ton seigneur et vers toi que mon seigneur m'a envoyé pour dire ces paroles ? N'est-ce pas vers les hommes qui se tiennent sur la muraille, pour manger leurs excréments et pour boire leur urine avec vous ?
      28 Et le Rab-Shaké se tint là, et cria à haute voix en langue judaïque, et parla, et dit : Écoutez la parole du grand roi, le roi d'Assyrie.
      29 Ainsi dit le roi : Qu'Ézéchias ne vous trompe point ; car il ne pourra pas vous délivrer de la main du roi.
      30 Et qu'Ézéchias ne vous fasse pas mettre votre confiance en l'Éternel, disant : L'Éternel vous délivrera certainement, et cette ville ne sera point livrée en la main du roi d'Assyrie.
      31 N'écoutez pas Ézéchias ; car ainsi dit le roi d'Assyrie : Faites la paix avec moi, et sortez vers moi ; et vous mangerez chacun de sa vigne et chacun de son figuier, et vous boirez chacun des eaux de son puits,
      32 jusqu'à ce que je vienne et que je vous emmène dans un pays comme votre pays, un pays de blé et de moût, un pays de pain et de vignes, un pays d'oliviers à huile et de miel : et vous vivrez, et vous ne mourrez point. Et n'écoutez pas Ézéchias, car il vous séduit, disant : L'Éternel nous délivrera.
      33 Les dieux des nations ont-ils bien délivré chacun son pays de la main du roi d'Assyrie ?
      34 Où sont les dieux de Hamath et d'Arpad ? Où sont les dieux de Sepharvaïm, d'Héna, et d'Ivva ? Et ont-ils délivré Samarie de ma main ?
      35 Quels sont d'entre tous les dieux des pays ceux qui ont délivré leur pays de ma main, pour que l'Éternel délivre Jérusalem de ma main ?
      36 Et le peuple se tut, et ne lui répondit pas un mot ; car c'était là le commandement du roi, disant : Vous ne lui répondrez pas.
      37 Et Éliakim, fils de Hilkija, qui était préposé sur la maison, et Shebna, le scribe, et Joakh, fils d'Asaph, rédacteur des chroniques, vinrent vers Ézéchias, leurs vêtements déchirés, et ils lui rapportèrent les paroles du Rab-Shaké.

      Osée 11

      1 Quand Israël était jeune, je l'ai aimé, et j'ai appelé mon fils hors d'Égypte.
      2 Les prophètes les appelaient, et chaque fois ils s'en allaient d'auprès d'eux : ils sacrifiaient aux Baals et brûlaient de l'encens aux images taillées.
      3 Et moi, j'ai enseigné à Éphraïm à marcher ; Il les a pris sur ses bras, mais ils ne savaient pas que je les guérissais.
      4 Je les tirais avec des cordes d'homme, avec des liens d'amour, et j'étais pour eux comme ceux qui ôteraient le joug de dessus leurs mâchoires et leur donneraient doucement à manger.
      5 Il ne retournera pas dans le pays d'Égypte, mais l'Assyrien sera son roi ; car ils ont refusé de revenir à moi ;
      6 et l'épée fera le tour de leurs villes, détruira leurs barres, et les dévorera, à cause de leurs desseins.
      7 Et mon peuple tient à se détourner de moi ; on les appelle vers le Très -Haut : pas un d'eux ne l'exalte.
      8 Que ferai-je de toi, Éphraïm ? Comment te livrerais-je, Israël ? Comment ferais-je de toi comme d'Adma, te rendrai-je tel que Tseboïm ? Mon coeur est changé en moi ; toutes ensemble, mes compassions se sont émues.
      9 Je ne donnerai pas cours à l'ardeur de ma colère, je ne détruirai pas de nouveau Éphraïm ; car je suis Dieu, et non pas un homme, -le Saint, au milieu de toi ; et je ne viendrai pas avec colère.
      10 Ils marcheront après l'Éternel. Il rugira comme un lion ; car il rugira, et les fils accourront en émoi de l'occident,
      11 ils accourront en émoi de l'Égypte comme un oiseau, et, comme une colombe, du pays d'Assyrie ; et je les ferai habiter dans leurs maisons, dit l'Éternel.
      12 (12 : 1) Éphraïm m'entoure de mensonge, et la maison d'Israël de fraude ; mais Judam marche encore avec Dieu, et avec les vrais saints.

      Philémon 1

      1 Paul, prisonnier de Jésus Christ, et le frère Timothée, à Philémon le bien-aimé et notre compagnon d'oeuvre,
      2 et à la soeur Apphie, et à Archippe notre compagnon d'armes, et à l'assemblée qui se réunit dans ta maison :
      3 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ !
      4 Je rends grâces à mon Dieu, faisant toujours mention de toi dans mes prières,
      5 apprenant l'amour et la foi que tu as envers le Seigneur Jésus et pour tous les saints ;
      6 en sorte que ta communion dans la foi opère en reconnaissant tout le bien qui est en nous à l'égard du Christ Jésus.
      7 Car nous avons une grande joie et une grande consolation dans ton amour, parce que les entrailles des saints sont rafraîchies par toi, frère.
      8 C'est pourquoi, tout en ayant une grande liberté en Christ de te commander ce qui convient, -
      9 à cause de l'amour, je te prie plutôt, étant tel que je suis, Paul, un vieillard, et maintenant aussi prisonnier de Jésus Christ,
      10 je te prie pour mon enfant que j'ai engendré dans les liens, Onésime, qui t'a été autrefois inutile,
      11 mais qui maintenant est utile à toi et à moi,
      12 lequel je t'ai renvoyé, -
      13 lui, mes propres entrailles. Moi, j'aurais voulu le retenir auprès de moi, afin qu'il me servît pour toi dans les liens de l'évangile ;
      14 mais je n'ai rien voulu faire sans ton avis, afin que le bien que tu fais ne fût pas l'effet de la contrainte, mais qu'il fût volontaire.
      15 Car c'est peut-être pour cette raison qu'il a été séparé de toi pour un temps, afin que tu le possèdes pour toujours,
      16 non plus comme un esclave, mais au-dessus d'un esclave, comme un frère bien-aimé, spécialement de moi, et combien plus de toi, soit dans la chair, soit dans le Seigneur.
      17 Si donc tu me tiens pour associé à toi, reçois-le comme moi-même ;
      18 mais, s'il t'a fait quelque tort ou s'il te doit quelque chose, mets-le-moi en compte.
      19 Moi, Paul, je l'ai écrit de ma propre main ; moi, je payerai, pour ne pas te dire que tu te dois toi-même aussi à moi.
      20 Oui, frère, que moi, je tire ce profit de toi dans le Seigneur : rafraîchis mes entrailles en Christ.
      21 Ayant de la confiance dans ton obéissance, je t'ai écrit, sachant que tu feras même plus que je ne dis.
      22 Mais en même temps, prépare-moi aussi un logement, car j'espère que, par vos prières, je vous serai donné.
      23 Épaphras, mon compagnon de captivité dans le Christ Jésus, Marc, Aristarque,
      24 Luc, mes compagnons d'oeuvre, te saluent.
      25 Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit !
    • 2 Rois 18

      1

      Le bon règne d'Ézéchias en Juda, Son rejet de l'idolâtrie. (2 Rois 18:1-8)
      Sankhérib envahit Juda. (2 Rois 18:9-16)
      Les blasphèmes de Rabshaké. (2 Rois 18:17-37)

      Ézéchias était réellement de la descendance de David. Certains fils de ce dernier pratiquèrent le bien, mais moins que leur père.

      Nous ne devons pas imaginer que lorsque des hommes mauvais vivent en des temps fâcheux, la situation d'un pays puisse être de plus en plus catastrophique, et ce, de manière irréversible. Dans ce texte nous pouvons constater, qu'après cette succession de mauvais rois, Dieu en érigea un, qui fut de la trempe de David. Le serpent d'airain avait été soigneusement préservé, en tant que mémorial de la bonté divine envers les anciens d'Israël dans le désert ; mais le fait de brûler l'encens inconsidérément n'était pas convenable aux yeux de l'Éternel.

      Tout ce qui peut motiver la dévotion, sans être agréé par la Parole de Dieu, ne peut que corrompre l'exercice de la foi ; cela engendra la superstition et d'autres penchants dangereux. La nature humaine sait, hélas, très bien pervertir les rites religieux !

      La véritable foi n'a pas besoin d'être encouragée par de vaines pratiques ; la Parole de Dieu, une communion quotidienne avec le Seigneur, accompagnée par la prière, sont les seules aides extérieures dont nous avons besoin !

      9 L'invasion de Juda par Sankhérib, était une grande calamité pour ce royaume; Dieu voulait tester ainsi la foi d'Ézéchias, tout en châtiant le peuple.

      Dans une communauté, l'aversion non avouée vis-à-vis de certains, l'hypocrisie, et la tiédeur de plusieurs, finissent par provoquer la correction divine ; de telles épreuves épurent la foi et l'espérance des hommes droits, en leur rappelant leur dépendance envers Dieu !

      17 Rabshaké essaye de convaincre les Juifs, qu'il était inutile de rester ainsi, à la périphérie de Jérusalem, en tenant de vains propos. Quel avantage et quelle assurance pouvaient-ils retirer de cette situation ?

      Il serait bon que les pécheurs aient le même genre de conduite, quant à leurs paroles, dans leur recherche de la paix avec Dieu. La sagesse devrait nous pousser à tout Lui rapporter, parce qu'il est vain de vouloir Lui faire face : quelle audace d'oser tenir tête à l'Éternel !

      Ce discours de Rabshaké était remarquable ; mais on y trouve cependant beaucoup de fierté, de méchanceté, d'hypocrisie, et de blasphème. Les nobles de la cour d'Ézéchias gardèrent néanmoins leur calme.

      De même qu'il y a un temps pour parler, il y a aussi un temps pour garder le silence. Certaines personnes sont persuadées que les offrandes religieuses sont synonymes de gâchis.

      Le silence des Juifs de Jérusalem « bloqua » Rabschaké, tout en attisant sa fierté. Face à ce genre de situation, il est souvent préférable de laisser de telles personnes continuer leurs railleries et leurs blasphèmes ; une attitude résolue, prouvant notre horreur devant ce type de propos, est le meilleur témoignage que nous puissions offrir. Ce genre de paroles indécentes doit être abandonné devant le Seigneur, Celui qui dispose de tous les cœurs ; dans les situations délicates, sachons nous en remettre à Lui, dans une humble soumission, gardant toute espérance, par le biais de prières ferventes !

      Osée 11

      1

      Le regard divin sur Israël. L'ingratitude du peuple. (\\# Os 11:1-7\\)
      La miséricorde divine toujours disponible. (\\# Os 11:8-12\\)

      Quand Israël était aussi faible et vulnérable qu'un enfant, quand il était sujet à la folie, alors, Dieu l'a aimé ; Il a supporté le peuple comme une nurse supporte son enfant, le nourrit et partage toutes ses souffrances. Ceux qui sont parvenus à l'âge adulte devraient songer à quel point Dieu les a bénis durant leur jeunesse. Il a pris soin d'eux, a souffert en même temps qu'eux, non seulement comme un simple père ou tuteur, mais aussi en tant que véritable mère ou nurse.

      Quand Israël était dans le désert, Dieu lui a montré le chemin à suivre, Il l'a supporté et l'a pris dans Ses bras. Il a enseigné au peuple Ses commandements par la loi solennelle qu'Il a laissée à Moïse. Il a pris les siens par la main, Il les a guidés afin qu'ils ne se perdent pas, Il les a soutenus afin qu'ils ne tombent pas.

      Dieu a vraiment supporté Son peuple. C'est le rôle de Dieu d'attirer les âmes à Lui ; personne ne peut s'approcher de Lui si Celui-ci ne tend pas Ses mains remplies d'Amour. Sa Parole nous révèle qu'Il est le Dieu fort. Il aide Son peuple à soulever les fardeaux accumulés.

      Israël n'a vraiment aucune reconnaissance pour son Dieu. L'Esprit divin a pourtant cherché à sauver le peuple, mais celui-ci n'a couru qu'à sa ruine en errant dans son cheminement ; il n'y a rien eu de positif dans sa conduite. Il n'a fait que régresser, avec un comportement instable, sans fondement sérieux. Il s'est détourné de Dieu, son Chef. Tout n'était que retour en arrière ; il était toujours prêt à pécher, toujours en train de succomber à chaque tentation. Son cœur était toujours porté vers le mal. Ceux qui possèdent la vie véritable, ceux que le Seigneur enseigne par Son Esprit, ceux-là sont véritablement soutenus par Sa puissance et marchent dans Ses voies. Par Sa grâce, Il éloigne son enfant de l'amour et de la domination du péché, Il crée en lui le désir de saisir les bénédictions de l'évangile ; Il le nourrira avec abondance pour qu'il vive à jamais.

      8 Dieu est lent à la colère et répugne à laisser Son peuple dériver vers la ruine.

      Quand un sacrifice a dû être présenté au Père pour l'expiation des péchés, quand un Sauveur s'est avéré nécessaire pour les pécheurs, alors Dieu na pas épargné Son propre fils, bien qu'Il pouvait nous exposer tous à la violence de Sa colère.

      C'est la démonstration de Sa grande patience ; par contre, quand l'homme persiste dans la voie du péché, le grand jour de Sa colère survient alors. Les compassions humaines ne sont rien, comparées à la grâce divine et miséricordieuse, vis-à-vis des pécheurs repentants ; les pensées et les voies de cette grâce sont aussi éloignées des nôtres que la terre est loin des cieux.

      Dieu sait comment pardonner aux pauvres pécheurs. Il est fidèle et juste pour pardonner nos péchés et ainsi, Il manifeste Sa droiture dans la promesse de l'œuvre rédemptrice accomplie par Christ. La crainte respectueuse de la Parole de Christ nous conduira sûrement à Lui. Quand Il rugit comme un lion, Ses serviteurs et Ses enfants tremblent et ne peuvent subsister devant Sa face.

      Tous ceux qui ont répondu à l'appel de l'évangile auront une place et un nom dans l'Église. Les services religieux d'Israël n'étaient alors qu'hypocrisie ; Juda, par contre, avait de la considération pour la loi divine et le peuple suivait les ordonnances pieuses de leurs ancêtres.

      Soyons fidèles : Dieu honorera ceux qui l'ont honoré, par contre Il méprisera ceux qui l'ont dédaigné.

      Philémon 1

      1

      Philémon était un habitant de Colosse, une personne riche, d’une certaine notoriété, convertie sous le ministère de l’apôtre Paul. Onésime était l'esclave de Philémon. Après avoir fui de chez son maître, il s'en alla à Rome où il se convertit à la foi chrétienne, grâce au témoignage dispensé par Paul ; l’apôtre retint Onésime jusqu'à ce que la véracité et la sincérité de sa conversion deviennent évidentes.

      Onésime souhaitait réparer l'injure qu'il avait faite à son maître, mais, craignant qu’une punition due à son offense lui soit infligée, il supplia l'apôtre d'écrire à Philémon. Paul ne semble nulle part ailleurs, raisonner avec plus d'éloquence, ni supplier quelqu’un avec autant de force, que dans cette épître adressée à Philémon.

      Joie de l'apôtre et sa louange à Dieu, pour la foi ferme de Philémon envers le Seigneur Jésus, et son amour pour tous les saints. (Philémon 1:1-7) Il recommande Onésime, en tant que personne qui voudrait faire amende honorable pour la mauvaise conduite dont il s'était rendu précédemment coupable ; Paul désirait rétablir de bonnes relations entre Philémon et Onésime. (Philémon 1:8-22) Salutations et bénédictions (Philémon 1:23-25)

      Philémon 1:1-7 La foi en Christ et l'amour envers Lui, devraient unir les saints dans une grande fraternité, plus que n'importe quelle autre relation qui pourrait rapprocher les gens du monde. Paul, dans ses prières personnelles, se souvenait remarquablement de ses amis.

      Nous devons nous efforcer de ne pas oublier nos amis chrétiens, et lorsque leur cas le nécessite, les porter dans nos prières et notre cœur, devant Dieu. Les divergences mineures qui peuvent éventuellement affecter nos relations avec nos frères et sœurs, doivent être évitées autant que possible !.

      Paul s'informait, au sujet des saints : il désirait connaître leur vision de la Vérité, leur croissance et leur fruits spirituels, leur foi et leur amour envers en Christ.

      Les progrès dans la foi que Philémon pouvait manifester, étaient un sujet de joie et de consolation pour l’apôtre, comme pour les autres ; Paul désirait le voir de plus en plus continuer à produire de bons fruits spirituels, en l'honneur de Dieu !

      8 Le fait de céder à la volonté, voire aux supplications de quelqu’un, n’est pas forcément synonyme d’abaissement, tant qu’une stricte droiture est respectée ; nous pouvons parfois être appelé à ce genre d’exercice...

      L'apôtre Paul, dans sa requête pour Onésime, récemment converti, est davantage animé par l’amour, que par l'autorité. Par allusion à ce nom (Onésime) qui signifie « utile », l'apôtre admet que dans le passé ce serviteur avait été « inutile » à Philémon ; il s'empresse toutefois de mentionner le changement radical et positif de sa conduite.

      Les païens, dénués de toute sainteté, sont inutiles, spirituellement ; ils ne répondent pas à la destinée initiale que Dieu avait prévu pour eux. Mais quel heureux changement opère la conversion à Jésus-Christ ! Du mal, elle conduit vers le bien, de l'inutile vers l'utile ! Les serviteurs pieux sont de véritables « trésors », au sein d’une famille. Ils prennent entièrement conscience du rôle qu’ils doivent assumer ici-bas, et ce, de la meilleure manière.

      Rien ne devrait engager qui que ce soit à négliger ses obligations, ou à défaillir dans l'obéissance envers ses supérieurs. Une véritable repentance se traduit par un retour à la pratique des devoirs qui ont été négligés auparavant. Tant qu’il n’était pas converti, Onésime était à l’origine de plusieurs déboires chez son maître ; mais désormais, il avait constaté ses fautes et s'en était repenti ; il avait la volonté d’accomplir son devoir initial.

      Peu de personnes discernent véritablement les desseins du Seigneur, quand Celui-ci laisse certains changer de situation, voire s'engager dans diverses entreprises, pour des motifs douteux... Le Seigneur n'a t'il pas annulé certains de nos vains projets, dignes des impies ? Nous pouvons songer à ces différents cas, qui auraient, sans nul doute, engendré notre destruction.

      15 Quand nous parlons de la nature de quelque péché ou d’une offense contre Dieu, le mal qu'ils constituent ne doit pas être amoindri ; de même que Dieu pardonne au pécheur pénitent, nous devons avoir le même sentiment à l’égard de nos semblables repentants. De telles personnes, qui auparavant vivaient dans le péché, peuvent devenir, après s’être tournées vers Dieu, une véritable bénédiction pour tous ceux au milieu desquels ils séjournent.

      Le fait d’être chrétien ne nous fait pas rejeter la pratique de nos devoirs envers les autres, nous devons les accomplir en toute droiture. Les repentants authentiques n’hésitent pas à reconnaître leurs fautes ; c’est ce que fit sans doute Onésime envers Paul, en lui déclarant celles qu’il avait causées auparavant à son maître.

      La communion des saints ne détruit pas la hiérarchie entre un maître et son serviteur. Ce texte en est un bon exemple, révélant la faute incombée à Onésime, à l’encontre de son maître, Philémon : Paul demanda au premier de s’engager volontairement à reconnaître son péché, afin de pouvoir être acquitté de la punition que méritaient ses crimes ; c’est en quelque sorte une image du pécheur repentant qui s’approche de Christ, Celui qui « porte » les péchés, afin qu’il puisse recevoir sa « récompense », et sa justification.

      Philémon était le « fils » de Paul dans la foi ; ce dernier le considéra malgré tout, comme un frère. Onésime n’était qu’un pauvre esclave, mais Paul le supplia pour le relever avec une certaine dignité.

      Les chrétiens devraient tout mettre en œuvre pour apporter de la joie aux autres. Quand ces derniers sont en faute, ils n'attendent du monde que l'affliction, alors qu’ils pourraient trouver la consolation et la joie d’un frère dans le Seigneur.

      Quand nous traversons l’épreuve, notre confiance et notre espérance doivent se baser sur Dieu. Nous devons fidèlement employer les moyens qu’Il a mis à notre disposition pour nous relever, et si personne ne nous aide, prions ardemment. Bien que la prière soit essentielle, tout le mérite du pardon obtenu revient à Dieu. Si les chrétiens sont dans l’impossibilité de se rencontrer ici-bas, il leur reste la Grâce du Seigneur Jésus, qui sera toujours avec eux, et l’espérance de pouvoir se retrouver bientôt devant le Trône céleste, pour se réunir pour goûter les richesses de l'Amour rédempteur.

      L'exemple d'Onésime encourage le plus vil des pécheurs à se tourner vers Dieu ; mais quelle honte et quelle tristesse, si certains se montrent arrogants, en persistant à donner libre cours au mal. N'y en a t'il pas plusieurs qui ont été « foudroyés » dans leurs péchés, voire d'autres endurcis ? Ne résistez plus aujourd’hui aux résolutions de repentance, de peur qu'elles ne se représentent plus...

      23 Jamais les croyants ne peuvent se réjouir davantage en Dieu, que lorsqu’ils souffrent ensemble pour Lui.

      La Grâce est ce qu’il y a de meilleur pour nous-même, comme pour les autres : l’apôtre termine cette lettre avec cette salutation. Toute la Grâce vient de Christ ; Il l'a acquise et Il l'accorde aux Siens. Qu'avons-nous besoin de plus pour être heureux, en possédant la Grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, en notre cœur ? Qu'il en soit ainsi désormais et ceci, jusqu'à notre dernier souffle ! Les hommes seront alors prêts à renoncer aux vains attraits de ce monde et à préférer la moindre bribe de Grâce et de foi !

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