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La Bible en 1 an - Jour 31

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Versets relatifs

    • Genèse 32

      1 Jacob poursuivit son chemin ; et des anges de Dieu le rencontrèrent.
      2 En les voyant, Jacob dit : C'est le camp de Dieu ! Et il donna à ce lieu le nom de Mahanaïm.
      3 Jacob envoya devant lui des messagers à Ésaü, son frère, au pays de Séir, dans le territoire d'Édom.
      4 Il leur donna cet ordre : Voici ce que vous direz à mon seigneur Ésaü : Ainsi parle ton serviteur Jacob : J'ai séjourné chez Laban, et j'y suis resté jusqu'à présent ;
      5 j'ai des boeufs, des ânes, des brebis, des serviteurs et des servantes, et j'envoie l'annoncer à mon seigneur, pour trouver grâce à tes yeux.
      6 Les messagers revinrent auprès de Jacob, en disant : Nous sommes allés vers ton frère Ésaü ; et il marche à ta rencontre, avec quatre cents hommes.
      7 Jacob fut très effrayé, et saisi d'angoisse. Il partagea en deux camps les gens qui étaient avec lui, les brebis, les boeufs et les chameaux ;
      8 et il dit : Si Ésaü vient contre l'un des camps et le bat, le camp qui restera pourra se sauver.
      9 Jacob dit : Dieu de mon père Abraham, Dieu de mon père Isaac, Éternel, qui m'as dit : Retourne dans ton pays et dans ton lieu de naissance, et je te ferai du bien !
      10 Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as usé envers ton serviteur ; car j'ai passé ce Jourdain avec mon bâton, et maintenant je forme deux camps.
      11 Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d'Ésaü ! car je crains qu'il ne vienne, et qu'il ne me frappe, avec la mère et les enfants.
      12 Et toi, tu as dit : Je te ferai du bien, et je rendrai ta postérité comme le sable de la mer, si abondant qu'on ne saurait le compter.
      13 C'est dans ce lieu-là que Jacob passa la nuit. Il prit de ce qu'il avait sous la main, pour faire un présent à Ésaü, son frère :
      14 deux cents chèvres et vingt boucs, deux cents brebis et vingt béliers,
      15 trente femelles de chameaux avec leurs petits qu'elles allaitaient, quarante vaches et dix taureaux, vingt ânesses et dix ânes.
      16 Il les remit à ses serviteurs, troupeau par troupeau séparément, et il dit à ses serviteurs : Passez devant moi, et mettez un intervalle entre chaque troupeau.
      17 Il donna cet ordre au premier : Quand Ésaü, mon frère, te rencontrera, et te demandera : A qui es-tu ? où vas-tu ? et à qui appartient ce troupeau devant toi ?
      18 tu répondras : A ton serviteur Jacob ; c'est un présent envoyé à mon seigneur Ésaü ; et voici, il vient lui-même derrière nous.
      19 Il donna le même ordre au second, au troisième, et à tous ceux qui suivaient les troupeaux : C'est ainsi que vous parlerez à mon seigneur Ésaü, quand vous le rencontrerez.
      20 Vous direz : Voici, ton serviteur Jacob vient aussi derrière nous. Car il se disait : Je l'apaiserai par ce présent qui va devant moi ; ensuite je le verrai en face, et peut-être m'accueillera-t-il favorablement.
      21 Le présent passa devant lui ; et il resta cette nuit-là dans le camp.
      22 Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok.
      23 Il les prit, leur fit passer le torrent, et le fit passer à tout ce qui lui appartenait.
      24 Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore.
      25 Voyant qu'il ne pouvait le vaincre, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche ; et l'emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu'il luttait avec lui.
      26 Il dit : Laisse-moi aller, car l'aurore se lève. Et Jacob répondit : Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni.
      27 Il lui dit : Quel est ton nom ? Et il répondit : Jacob.
      28 Il dit encore : ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur.
      29 Jacob l'interrogea, en disant : Fais-moi je te prie, connaître ton nom. Il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là.
      30 Jacob appela ce lieu du nom de Peniel : car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée.
      31 Le soleil se levait, lorsqu'il passa Peniel. Jacob boitait de la hanche.
      32 C'est pourquoi jusqu'à ce jour, les enfants d'Israël ne mangent point le tendon qui est à l'emboîture de la hanche ; car Dieu frappa Jacob à l'emboîture de la hanche, au tendon.

      Esther 8

      1 En ce même jour, le roi Assuérus donna à la reine Esther la maison d'Haman, l'ennemi des Juifs ; et Mardochée parut devant le roi, car Esther avait fait connaître la parenté qui l'unissait à elle.
      2 Le roi ôta son anneau, qu'il avait repris à Haman, et le donna à Mardochée ; Esther, de son côté, établit Mardochée sur la maison d'Haman.
      3 Puis Esther parla de nouveau en présence du roi. Elle se jeta à ses pieds, elle pleura, elle le supplia d'empêcher les effets de la méchanceté d'Haman, l'Agaguite, et la réussite de ses projets contre les Juifs.
      4 Le roi tendit le sceptre d'or à Esther, qui se releva et resta debout devant le roi.
      5 Elle dit alors : Si le roi le trouve bon et si j'ai trouvé grâce devant lui, si la chose paraît convenable au roi et si je suis agréable à ses yeux, qu'on écrive pour révoquer les lettres conçues par Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite, et écrites par lui dans le but de faire périr les Juifs qui sont dans toutes les provinces du roi.
      6 Car comment pourrais-je voir le malheur qui atteindrait mon peuple, et comment pourrais-je voir la destruction de ma race ?
      7 Le roi Assuérus dit à la reine Esther et au Juif Mardochée : Voici, j'ai donné à Esther la maison d'Haman, et il a été pendu au bois pour avoir étendu la main contre les Juifs.
      8 Écrivez donc en faveur des Juifs comme il vous plaira, au nom du roi, et scellez avec l'anneau du roi ; car une lettre écrite au nom du roi et scellée avec l'anneau du roi ne peut être révoquée.
      9 Les secrétaires du roi furent appelés en ce temps, le vingt-troisième jour du troisième mois, qui est le mois de Sivan, et l'on écrivit, suivant tout ce qui fut ordonné par Mardochée, aux Juifs, aux satrapes, aux gouverneurs et aux chefs des cent vingt-sept provinces situées de l'Inde à l'Éthiopie, à chaque province selon son écriture, à chaque peuple selon sa langue, et aux Juifs selon leur écriture et selon leur langue.
      10 On écrivit au nom du roi Assuérus, et l'on scella avec l'anneau du roi. On envoya les lettres par des courriers ayant pour montures des chevaux et des mulets nés de juments.
      11 Par ces lettres, le roi donnait aux Juifs, en quelque ville qu'ils fussent, la permission de se rassembler et de défendre leur vie, de détruire, de tuer et de faire périr, avec leurs petits enfants et leurs femmes, tous ceux de chaque peuple et de chaque province qui prendraient les armes pour les attaquer, et de livrer leurs biens au pillage,
      12 et cela en un seul jour, dans toutes les provinces du roi Assuérus, le treizième du douzième mois, qui est le mois d'Adar.
      13 Ces lettres renfermaient une copie de l'édit qui devait être publié dans chaque province, et informaient tous les peuples que les Juifs se tiendraient prêts pour ce jour-là à se venger de leurs ennemis.
      14 Les courriers, montés sur des chevaux et des mulets, partirent aussitôt et en toute hâte, d'après l'ordre du roi. L'édit fut aussi publié dans Suse, la capitale.
      15 Mardochée sortit de chez le roi, avec un vêtement royal bleu et blanc, une grande couronne d'or, et un manteau de byssus et de pourpre. La ville de Suse poussait des cris et se réjouissait.
      16 Il n'y avait pour les Juifs que bonheur et joie, allégresse et gloire.
      17 Dans chaque province et dans chaque ville, partout où arrivaient l'ordre du roi et son édit, il y eut parmi les Juifs de la joie et de l'allégresse, des festins et des fêtes. Et beaucoup de gens d'entre les peuples du pays se firent Juifs, car la crainte des Juifs les avait saisis.

      Marc 3

      1 Jésus entra de nouveau dans la synagogue. Il s'y trouvait un homme qui avait la main sèche.
      2 Ils observaient Jésus, pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat : c'était afin de pouvoir l'accuser.
      3 Et Jésus dit à l'homme qui avait la main sèche : Lève-toi, là au milieu.
      4 Puis il leur dit : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer ? Mais ils gardèrent le silence.
      5 Alors, promenant ses regards sur eux avec indignation, et en même temps affligé de l'endurcissement de leur coeur, il dit à l'homme : Étends ta main. Il l'étendit, et sa main fut guérie.
      6 Les pharisiens sortirent, et aussitôt ils se consultèrent avec les hérodiens sur les moyens de le faire périr.
      7 Jésus se retira vers la mer avec ses disciples. Une grande multitude le suivit de la Galilée ;
      8 et de la Judée, et de Jérusalem, et de l'Idumée, et d'au delà du Jourdain, et des environs de Tyr et de Sidon, une grande multitude, apprenant tout ce qu'il faisait, vint à lui.
      9 Il chargea ses disciples de tenir toujours à sa disposition une petite barque, afin de ne pas être pressé par la foule.
      10 Car, comme il guérissait beaucoup de gens, tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher.
      11 Les esprits impurs, quand ils le voyaient, se prosternaient devant lui, et s'écriaient : Tu es le Fils de Dieu.
      12 Mais il leur recommandait très sévèrement de ne pas le faire connaître.
      13 Il monta ensuite sur la montagne ; il appela ceux qu'il voulut, et ils vinrent auprès de lui.
      14 Il en établit douze, pour les avoir avec lui,
      15 et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les démons.
      16 Voici les douze qu'il établit : Simon, qu'il nomma Pierre ;
      17 Jacques, fils de Zébédée, et Jean, frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanergès, qui signifie fils du tonnerre ;
      18 André ; Philippe ; Barthélemy ; Matthieu ; Thomas ; Jacques, fils d'Alphée ; Thaddée ; Simon le Cananite ;
      19 et Judas Iscariot, celui qui livra Jésus.
      20 Ils se rendirent à la maison, et la foule s'assembla de nouveau, en sorte qu'ils ne pouvaient pas même prendre leur repas.
      21 Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui ; car ils disaient : Il est hors de sens.
      22 Et les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, dirent : Il est possédé de Béelzébul ; c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons.
      23 Jésus les appela, et leur dit sous forme de paraboles : Comment Satan peut-il chasser Satan ?
      24 Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut subsister ;
      25 et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut subsister.
      26 Si donc Satan se révolte contre lui-même, il est divisé, et il ne peut subsister, mais c'en est fait de lui.
      27 Personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort ; alors il pillera sa maison.
      28 Je vous le dis en vérité, tous les péchés seront pardonnés aux fils des hommes, et les blasphèmes qu'ils auront proférés ;
      29 mais quiconque blasphémera contre le Saint Esprit n'obtiendra jamais de pardon : il est coupable d'un péché éternel.
      30 Jésus parla ainsi parce qu'ils disaient : Il est possédé d'un esprit impur.
      31 Survinrent sa mère et ses frères, qui, se tenant dehors, l'envoyèrent appeler.
      32 La foule était assise autour de lui, et on lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors et te demandent.
      33 Et il répondit : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ?
      34 Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui : Voici, dit-il, ma mère et mes frères.
      35 Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, et ma mère.
    • Genèse 32

      1 Laban se leva de bon matin, embrassa ses petits-enfants et ses filles et les bénit, puis il partit pour retourner chez lui.
      2 Jacob poursuivit son chemin et des anges de Dieu vinrent à sa rencontre.
      3 A leur vue, Jacob dit : « C'est le camp de Dieu ! » et il appela cet endroit Mahanaïm.
      4 Jacob envoya devant lui des messagers à son frère Esaü dans le pays de Séir, dans le territoire d'Edom.
      5 Il leur donna cet ordre : « Vous transmettrez ce message à mon seigneur Esaü : ‘Voici ce que dit ton serviteur Jacob : J'ai séjourné chez Laban et j'y suis resté jusqu'à maintenant.
      6 J'ai des bœufs, des ânes, des brebis, des serviteurs et des servantes, et j'envoie des messagers te l'annoncer, mon seigneur, pour trouver grâce à tes yeux.’ »
      7 Les messagers revinrent vers Jacob en disant : « Nous sommes allés trouver ton frère Esaü ; il marche à ta rencontre avec 400 hommes. »
      8 Jacob fut très effrayé et saisi d'angoisse. Il partagea en deux camps ceux qui étaient avec lui, les brebis, les bœufs et les chameaux.
      9 Il se disait : « Si Esaü attaque l'un des camps et le bat, le camp qui restera pourra se sauver. »
      10 Jacob dit : « Dieu de mon grand-père Abraham, Dieu de mon père Isaac, Eternel, toi qui m'as dit : ‘Retourne dans ton pays, dans ton lieu de naissance, et je te ferai du bien’,
      11 je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as fait preuve envers moi, ton serviteur. En effet, j'ai passé ce Jourdain avec mon bâton et maintenant je peux former deux camps.
      12 Délivre-moi de mon frère Esaü, car j’ai peur qu'il ne vienne et ne me frappe, sans épargner ni la mère ni les enfants.
      13 C’est toi-même qui as dit : ‘Je te ferai du bien et je rendrai ta descendance *pareille au sable de la mer, si abondant qu'on ne peut le compter.’ »
      14 C'est à cet endroit-là que Jacob passa la nuit. Il prit dans ce qu'il avait sous la main pour faire un cadeau à son frère Esaü :
      15 200 chèvres et 20 boucs, 200 brebis et 20 béliers,
      16 30 chamelles avec leurs petits qu'elles allaitaient, 40 vaches et 10 taureaux, 20 ânesses et 10 ânes.
      17 Il les remit à ses serviteurs, troupeau par troupeau séparément, et il dit à ses serviteurs : « Passez devant moi en laissant un intervalle entre chaque troupeau. »
      18 Il donna cet ordre au premier : « Quand mon frère Esaü te rencontrera et te demandera : ‘A qui es-tu ? Où vas-tu ? A qui appartient ce troupeau devant toi ?’
      19 tu répondras : ‘A ton serviteur Jacob, c'est un cadeau envoyé à mon seigneur Esaü. Le voici qui vient lui-même derrière nous.’ »
      20 Il donna le même ordre au deuxième, au troisième et à tous ceux qui suivaient les troupeaux : « C'est ce message que vous transmettrez à mon seigneur Esaü quand vous le rencontrerez.
      21 Vous annoncerez aussi : ‘Ton serviteur Jacob vient derrière nous.’ » Il se disait en effet : « Je l'apaiserai par ce cadeau qui me précède. Ensuite je le verrai en face et peut-être m'accueillera-t-il favorablement. »
      22 Le cadeau passa devant lui et il resta cette nuit-là dans le camp.
      23 Il se leva la même nuit, prit ses deux femmes, ses deux servantes et ses onze enfants et passa le gué du Jabbok.
      24 Il les prit, leur fit passer le torrent et le fit passer à tout ce qui lui appartenait.
      25 Jacob resta seul. C’est alors qu’un homme lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore.
      26 Voyant qu'il n'était pas vainqueur contre lui, cet homme le frappa à l'emboîture de la hanche. Celle-ci se déboîta pendant qu'il luttait avec lui.
      27 Il dit : « Laisse-moi partir, car l'aurore se lève. » Jacob répondit : « Je ne te laisserai pas partir avant que tu ne m'aies béni. »
      28 Il lui demanda : « Quel est ton nom ? » Il répondit : « Jacob. »
      29 Il ajouta : « Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël, car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes et tu as été vainqueur. »
      30 Jacob lui demanda : « Révèle-moi donc ton nom. » Il répondit : « Pourquoi demandes-tu mon nom ? » et il le bénit là.
      31 Jacob appela cet endroit Peniel, car, dit-il, « j'ai vu Dieu face à face et ma vie a été sauvée. »
      32 Le soleil se levait lorsqu'il passa Peniel. Il boitait de la hanche.

      Esther 8

      1 Le jour même, le roi Assuérus donna la propriété d'Haman, l'adversaire des Juifs, à la reine Esther et Mardochée eut à se présenter devant lui, car elle avait révélé ce qu’il était pour elle.
      2 Le roi retira son anneau, celui qu'il avait repris à Haman, et le donna à Mardochée. Esther, de son côté, le désigna responsable de la propriété d'Haman.
      3 Puis Esther poursuivit son plaidoyer devant le roi. Elle se jeta à ses pieds en pleurant et en le suppliant de faire échec à la méchanceté d'Haman, l'Agaguite, et à ses projets contre les Juifs.
      4 Le roi lui tendit le sceptre en or. Elle se releva alors et c’est debout devant lui
      5 qu’elle lui dit : « Si tu le juges bon, roi, et si j'ai trouvé grâce devant toi, si cela te paraît convenable et si je te suis agréable, il faudrait qu'on écrive pour révoquer les lettres conçues par Haman, fils d'Hammedatha, l'Agaguite. Il les avait rédigées dans le but de faire disparaître les Juifs qui se trouvent dans toutes les provinces du roi.
      6 Comment pourrais-je supporter d’assister au malheur qui frapperait mon peuple, à la disparition de ma famille ? »
      7 Le roi Assuérus dit à la reine Esther et au Juif Mardochée : « J'ai déjà donné la propriété d'Haman à Esther et lui-même a été pendu à une potence pour avoir tenté de porter la main contre les Juifs.
      8 Ecrivez donc ce que vous voudrez concernant les Juifs ! Faites-le au nom du roi et apposez l’empreinte royale sur vos lettres ! En effet, un document écrit au nom du roi et porteur de l’empreinte royale ne peut être révoqué. »
      9 On convoqua alors les secrétaires du roi, le vingt-troisième jour du troisième mois, c’est-à-dire le mois de Sivan, et l'on écrivit un message en tout point conforme aux ordres de Mardochée et adressé aux Juifs, aux satrapes, aux gouverneurs et aux chefs des 127 provinces qui couvraient un territoire allant de l'Inde à l'Ethiopie, à chaque province dans son écriture et à chaque peuple dans sa langue, y compris aux Juifs dans leur écriture et dans leur langue.
      10 On écrivit ce message au nom du roi Assuérus et l'on y apposa l’empreinte du roi. On envoya les lettres par l’intermédiaire de coursiers à cheval qui montaient des attelages royaux, des pur-sang.
      11 Le roi y autorisait les Juifs, quelle que soit la ville qu'ils habitent, à se rassembler et à défendre leur vie en exterminant, massacrant et supprimant tous les groupes armés d’un peuple ou d’une province qui les attaqueraient, y compris les petits enfants et les femmes, et à procéder au pillage de leurs biens.
      12 Cette autorisation concernait toutes les provinces du roi Assuérus mais était valable un seul jour : le treizième du douzième mois, c’est-à-dire le mois d'Adar.
      13 Une copie du document devait être donnée avec force de loi à chaque province et être communiquée à tous les peuples afin que les Juifs soient prêts pour ce jour-là, pour la vengeance contre leurs ennemis.
      14 Montés sur les attelages royaux, les coursiers partirent sans aucun retard, sur ordre du roi. L'édit fut aussi proclamé à Suse, la capitale.
      15 Mardochée sortit de chez le roi porteur d’un vêtement royal bleu et blanc, d’une grande couronne en or et d’un manteau en fin lin et en pourpre, au milieu des cris de joie et d’allégresse de la ville de Suse.
      16 Les Juifs étaient rayonnants de joie, remplis d’allégresse et comblés de marques d’honneur.
      17 Dans chaque province et dans chaque ville, partout où arrivait le message du roi, qui avait valeur de loi, les Juifs s’adonnaient à la joie et à l'allégresse, avec banquets et fêtes. De plus, beaucoup de membres des autres peuples du pays se faisaient juifs, tant ils avaient peur d’eux.

      Marc 3

      1 Jésus entra de nouveau dans la synagogue. Il s'y trouvait un homme qui avait la main paralysée.
      2 Ils observaient Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat : c'était afin de pouvoir l'accuser.
      3 Jésus dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Lève-toi, là au milieu. »
      4 Puis il leur dit : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver une personne ou de la tuer ? » Mais ils gardèrent le silence.
      5 Alors il promena sur eux un regard de colère et, peiné de l'endurcissement de leur cœur, il dit à l'homme : « Tends ta main. » Il la tendit, et sa main fut guérie.
      6 Les pharisiens sortirent et tinrent aussitôt conseil avec les hérodiens sur les moyens de le faire mourir.
      7 Jésus se retira au bord du lac avec ses disciples. Une foule nombreuse le suivit, venue de la Galilée, de la Judée,
      8 de Jérusalem, de l'Idumée, de l’autre côté du Jourdain et des environs de Tyr et de Sidon ; cette foule vint à lui car elle avait appris tout ce qu’il faisait.
      9 Il dit à ses disciples de tenir toujours à sa disposition une petite barque afin de ne pas être écrasé par la foule.
      10 En effet, comme il guérissait beaucoup de gens, tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher.
      11 Les esprits impurs, quand ils le voyaient, se prosternaient devant lui et s'écriaient : « Tu es le Fils de Dieu. »
      12 Mais il leur recommandait très sévèrement de ne pas le faire connaître.
      13 Il monta ensuite sur la montagne ; il appela ceux qu'il voulait, et ils vinrent vers lui.
      14 Il en établit douze [auxquels il donna le nom d’apôtres, ] pour qu’ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher
      15 avec le pouvoir [de guérir les maladies et] de chasser les démons.
      16 [Voici les douze qu'il établit : ] Simon, qu'il appela Pierre ;
      17 Jacques, fils de Zébédée, et Jean, frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanergès, qui signifie « fils du tonnerre » ;
      18 André ; Philippe ; Barthélémy ; Matthieu ; Thomas ; Jacques, fils d'Alphée ; Thaddée ; Simon le Cananite ;
      19 et Judas l’Iscariot, celui qui trahit Jésus.
      20 Ils se rendirent à la maison, et la foule se rassembla de nouveau, de sorte qu'ils ne pouvaient même pas prendre leur repas.
      21 Lorsqu'ils l’apprirent, les membres de la famille de Jésus vinrent pour s’emparer de lui, car ils disaient : « Il a perdu la raison. »
      22 Les spécialistes de la loi qui étaient descendus de Jérusalem disaient : « Il a en lui Béelzébul ; c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons. »
      23 Jésus les appela et leur dit sous forme de paraboles : « Comment Satan peut-il chasser Satan ?
      24 Si un royaume est confronté à des luttes internes, ce royaume ne peut pas subsister,
      25 et si une famille est confrontée à des luttes internes, cette famille ne peut pas subsister.
      26 Si donc Satan se dresse contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas subsister, c'en est fini de lui.
      27 Personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens sans avoir d'abord attaché cet homme fort ; alors seulement il pillera sa maison.
      28 Je vous le dis en vérité, tous les péchés seront pardonnés aux hommes, ainsi que les blasphèmes qu'ils auront proférés,
      29 mais celui qui blasphémera contre le Saint-Esprit n'obtiendra jamais de pardon : il mérite une condamnation éternelle. »
      30 Jésus parla de cette manière parce qu'ils disaient : « Il a un esprit impur. »
      31 Sa mère et ses frères arrivèrent donc. Ils se tenaient dehors et l'envoyèrent appeler.
      32 La foule était assise autour de lui, et on lui dit : « Voici, ta mère et tes frères [et sœurs] sont dehors et te cherchent. »
      33 Il répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
      34 Puis il promena le regard sur ceux qui étaient assis tout autour de lui et dit : « Voici ma mère et mes frères.
      35 En effet, celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. »
    • Genèse 32

      1

      La vision de Jacob à Mahanaïm, sa crainte d'Ésaü. (Genèse 32:1-8)
      La prière fervente de Jacob pour sa délivrance, Il prépare un présent à Ésaü. (Genèse 32:9-23)
      Il lutte avec l'Ange. (Genèse 32:24-32)

      Les anges de Dieu sont apparus à Jacob, pour l'encourager et lui donner l'assurance de la protection divine. Quand Dieu destine des personnes à des épreuves, Il les prépare d'abord, par de grands réconforts. Tandis que d'un côté se trouvait Jacob, à qui était faite la promesse divine et qui avait servi durement Laban, Ésaü, de l'autre côté, était un véritable prince. Jacob a envoyé un message, disant qu'il n'exigeait rien de son droit de naissance. La douceur est source de paix, \\#Ecc 10:4\\.

      Nous ne devons pas refuser de parler respectueusement, même à ceux, qui injustement, sont fâchés contre nous. Jacob a eu des échos des intentions guerrières d'Ésaü, contre lui, et de ce fait, était vraiment effrayé. Un sens aigu du danger, et la crainte qui en résulte rapidement, peuvent nous conduire vers une humble confiance en la Puissance et dans les Promesses divines.

      9 Les périodes de peur devraient être des moments de prière : quel que soit le sujet causant notre crainte, celui-ci devrait nous conduire à nous agenouiller devant notre Dieu.

      Jacob avait récemment vu des anges le protéger, mais étant dans une telle détresse, il s'est adressé à Dieu et non pas à eux ; il savait que ces êtres célestes étaient ses compagnons de service, Apocalypse 22:9. Il ne pouvait pas y avoir de meilleure situation pour adresser une fervente prière à Dieu. C'est une reconnaissance réelle d'anciennes faveurs imméritées ; une humble confession d'indignité ; un aveu de ses craintes et de sa détresse ; une complète soumission devant le Seigneur, un fondement de tous ses espoirs en Lui.

      Les meilleures paroles que nous pouvons formuler à Dieu, dans la prière, sont celles qu'Il nous a déjà adressées. Le patriarche avait fait du nom du Seigneur son « Solide Appui », et ne pouvait, par-là même, être en lieu plus sûr. La crainte de Jacob ne l'a pas conduit au désespoir, sa prière ne l'a pas incité à présumer de la miséricorde et des moyens divins. Dieu répond aux prières en nous enseignant à diriger nos affaires dans la droiture.

      Pour être en paix avec Ésaü, Jacob lui a envoyé un présent. Nous ne devons pas désespérer de nous réconcilier avec ceux qui sont fâchés contre nous.

      24 Jacob se trouvait seul, en prière, longtemps avant que le jour ne se lève, il confiait à Dieu toutes ses craintes. Le texte décrit Dieu, sous l'apparence d'un homme, en train de lutter avec le patriarche. Quand l'Esprit nous aide dans nos infirmités et que parallèlement, nous ne pouvons manifestement trouver les mots pour nous exprimer, alors la prière lutte en effet avec Dieu. Toutefois, dans l'épreuve ou le découragement, nous ne serons vainqueurs qu'en Christ ; étant en Lui, par la prière, nous aurons le dessus sur tous les ennemis qui nous entourent. Rien n'exige plus de vigueur et d'efforts incessants que la lutte. C'est une représentation de l'esprit de la foi et de la prière. Jacob a tenu bon ; cependant la lutte a continué pendant un certain temps, sans ébranler sa foi, ni la ferveur de sa prière. Il sera en fait béni, en ayant malgré tout, ses os démis.

      Ceux qui veulent jouir de la bénédiction divine, doivent se résoudre à ne tolérer aucun compromis. La prière fervente est la seule qui soit efficace. L'Ange a honoré le patriarche en changeant son nom. Jacob signifie « supplanter ». Il ne sera plus maintenant honoré à cause de son métier et sa gestion astucieuse, mais à sa véritable valeur. Tu seras appelé Israël, « un prince avec Dieu », un nom encore plus important que ceux des grands hommes de cette époque. En effet, on est véritablement un « prince » par le fait d'être avec Dieu ; ceux qui sont fervents dans la prière sont vraiment honorables. Ayant à ses côtés la Puissance divine, Jacob sera vraiment puissant parmi son entourage ; il prévaudra dans les affaires, et gagnera la faveur d'Ésaü. Jacob donne un nouveau nom à cet endroit. Il l'appelle Peniel, « face à face avec Dieu », parce il avait vu en cet endroit l'aspect de Dieu, et obtenu Sa faveur.

      Ceux qui bénéficient de la merveilleuse présence divine, peuvent admirer Sa grâce à leur égard. L'ange qui a lutté avec Jacob était la deuxième personne de la sainte trinité, qui a été par la suite, Dieu manifesté en chair, et qui, dans Sa nature humaine, s'appelle Emmanuel, Os 12:4,5. Jacob a été touché à la hanche. Par l'abondance de ces révélations divines, le patriarche a été enrichi. Le soleil s'est ensuite levé : pour cette âme, en communion avec Dieu, cette expérience a été un véritable lever de soleil.

      Esther 8

      1

      Mardochée est rétabli. (Esther 8:1,2)
      Esther continue son action en faveur des Juifs. (Esther 8:3-14)
      Mardochée honoré, La joie des Juifs. (Esther 8:15-17)

      Tout le vil projet conçu par Haman a été finalement transformé, par Esther, en entreprise heureuse. Toute la confiance que le roi plaçait sur Haman s'est reportée maintenant sur Mardochée : quel heureux changement ! Remarquez la vanité qu'il y a de placer sa confiance dans les biens terrestres ! Celui qui amoncelle des richesses ici-bas ne connaît pas celui qui les recueillera. Quelle vexation cela aurait été pour Haman s'il avait pu entrevoir l'avenir de Mardochée, l'homme qu'il détestait le plus en ce monde : il aurait mené son plan d'une toute autre manière ! Il va de notre intérêt d'accumuler des richesses qui ne seront pas laissées ici-bas, mais qui nous suivront dans le ciel !
      3 Il était urgent de se dépêcher, surtout quand la sécurité du peuple de Dieu était en cause. Bien qu'Esther soit elle-même en sécurité, elle s'est soumise devant le roi et l'a imploré pour la délivrance des Juifs. Nous avons lu qu'elle n'a pas versé de larmes quand elle a supplié le roi d'épargner sa propre vie, mais, forte de cela, elle a quand même pleuré pour obtenir le salut de son peuple. Les larmes de pitié et de tendresse sont ce qui caractérise le plus Jésus-Christ. Selon la constitution du gouvernement perse, aucune loi ni décret ne pouvaient être abrogés ou annulés. Toute tentative en la matière pouvait remettre en question la sagesse et l'honneur des Mèdes et des Perses, ce qui montre clairement leur orgueil et leur folie. Ce genre d'idées a ruiné plus d'une civilisation, et nous avons vu beaucoup de présomptueux annoncer : « nous serons comme des dieux » ! C'est une des prérogatives de Dieu de ne pas se repentir, ni d'annoncer une parole immuable, qui ne peut passer sous silence. Finalement, une solution a été trouvée, par le biais d'autres décrets, pour autoriser les Juifs à se défendre contre toute attaque. Ce décret a été édité dans la langue propre à chaque province. Alors que tous les sujets d'un prince terrestre reçoivent des décrets dans une langue qu'ils peuvent aisément comprendre, tous les oracles divins seraient obscurs à Ses serviteurs, dans une langue inconnue ?
      15 Mardochée portait un vêtement royal, il était devenu riche. Cet état de choses n'a pas été dû aux seuls mérites du personnage, il vient de la faveur du roi et du fruit de la bienveillance de Dieu envers son peuple. Il est bon pour un pays d'avoir des dignitaires qui soient sérieux et qui affichent leur piété. Quand l'église prospère, beaucoup veulent la rejoindre ; ils risquent, hélas, d'être plus timides en période de persécution. Quand les croyants sont en paix et qu'ils marchent dans la crainte du Seigneur, avec le réconfort que donne l'Esprit saint, leur nombre s'accroît. Et les tentatives de Satan pour détruire l'église, finissent toujours par augmenter le nombre de chrétiens authentiques.

      Marc 3

      1

      La main desséchée d’un homme, est guérie. (Marc 3:1-5). Le peuple fait appel à Christ. (Marc 3:6-12). Les apôtres appelés. (Marc 3:13-21). Le blasphème des scribes. (Marc 3:22-30). Les parents de Jésus. (Marc 3:31-35).

      Le cas de cet homme était pitoyable : il avait la main desséchée, ce qui le rendait incapable de gagner sa vie ; ceux qui sont atteints par ce genre de maladie sont pitoyables. Qu’ils n’hésitent pas à chercher de l’aide, s’ils ne peuvent se débrouiller eux-mêmes !

      Même les impies invétérés, témoins de cette scène avec Jésus, restèrent muets devant l’évidence de la Vérité, ne fléchissant pas. Nous entendons autour de nous, diverses médisances, et sommes parfois témoins du mal qui est fait... Christ, quant à Lui, est affligé par l'amertume du cœur, par son aveuglement et sa dureté. Que les pécheurs au cœur rebelle, tremblent à la pensée de la fureur divine à venir, au « jour de la colère ».

      Aujourd’hui, le grand jour de la guérison est le Sabbat, et le lieu en est la maison de prière : la puissance qui anime cette guérison provient de Christ ! Voici le commandement que nous donne l'évangile : bien que nos mains soient desséchées, nous ne pouvons pas les guérir si nous ne les avançons pas vers Christ. Mais si nous sommes guéris, Christ, Son pouvoir et Sa Grâce, doivent en recevoir toute la gloire !

      6 Toutes nos maladies et nos malheurs découlent de la colère de Dieu, à cause de nos péchés. Leur guérison ou leur transformation en bénédiction, furent acquises par le sang de Christ.

      En fait, nous devons surtout redouter les plaies et les maladies de l’âme ou du cœur. Jésus peut aussi les guérir, par une simple parole.

      Puissions-nous toujours davantage nous adresser à Christ, afin qu'Il guérisse nos plaies, et nous délivre des ennemis de notre âme !

      13 Christ appelle qui Il veut : Sa Grâce appartient à Lui seul.

      Jésus appela les apôtres, pour les extraire de la foule : ils vinrent à lui. Il leur donna alors le pouvoir de guérir des maladies, de chasser des démons.

      Que le Seigneur puisse envoyer de plus en plus les Siens, ceux qui ont appris à prêcher Son évangile, afin d'être les « instruments » de son œuvre de bénédiction ! Les personnes dont le cœur appartient à l'œuvre de Dieu, peuvent facilement supporter divers désagréments au profit de l’évangile : par exemple, ils « sauteront » un repas, pour saisir l’opportunité de faire du bien !

      Ceux qui persévèrent avec zèle dans l'œuvre du Seigneur, doivent s'attendre à rencontrer différents obstacles : la haine de leurs divers opposants, comme l’affection hypocrite de leurs amis. Ils doivent se méfier des deux...

      22 Il était manifeste que l’enseignement de Christ allait directement à l’encontre du pouvoir du diable : il était vraiment évident que la libération des personnes possédées confirmait cette doctrine. Cependant Satan ne pouvait pas supporter un tel résultat...

      Christ donna un terrible avertissement aux scribes, qui prononçaient des paroles dangereuses contre Lui. Les promesses de l’évangile sont véridiques : elles concernent le pardon des plus grands péchés, quels qu’en soient les auteurs, à l’exception du blasphème contre le Saint Esprit, ce Dernier devant « descendre » après que Jésus soit monté au ciel.

      L'hostilité des inconvertis, à l’encontre des croyants, est manifeste : ils prétendent que ces derniers accomplissent l'œuvre de Satan, quand ils amènent des pécheurs à la repentance, vers une nouveauté de vie.

      31 Il est vraiment réconfortant pour les véritables chrétiens, de savoir qu'ils sont plus chers au cœur du Seigneur, que les membres de Sa famille à l’époque de l’évangile.

      Béni soit Dieu ! Ce grand et merveilleux privilège d’être des Ses enfants nous appartient maintenant : bien que nous ne puissions pas jouir encore de la présence physique de Christ, nous ne sommes pas privés de Sa présence spirituelle !

    • Genèse 32

      1 Et Jacob continua son chemin, et des anges de Dieu le rencontrèrent.
      2 Et Jacob dit, quand il les eut vus : C'est le camp de Dieu ! Et il appela ce lieu-là, Mahanaïm (les deux camps).
      3 Et Jacob envoya des messagers devant lui vers Ésaü, son frère, au pays de Séir, aux champs d'Édom.
      4 Et il leur commanda en disant : Vous parlerez ainsi à Ésaü mon seigneur : Ainsi a dit ton serviteur Jacob : J'ai séjourné chez Laban, et j'y ai demeuré jusqu'à présent.
      5 Et j'ai des boeufs et des ânes, des brebis, des serviteurs et des servantes ; et j'envoie l'annoncer à mon seigneur, afin de trouver grâce devant tes yeux.
      6 Et les messagers revinrent auprès de Jacob, en disant : Nous sommes allés vers ton frère Ésaü ; et il marche aussi à ta rencontre, avec quatre cents hommes.
      7 Alors Jacob fut très effrayé et rempli d'angoisse ; et il partagea le peuple qui était avec lui, et les brebis, et les boeufs, et les chameaux, en deux camps, et il dit :
      8 Si Ésaü attaque l'un des camps et le frappe, le camp qui restera, pourra échapper.
      9 Puis Jacob dit : Dieu de mon père Abraham, et Dieu de mon père Isaac ! Éternel, qui m'as dit : Retourne en ton pays, et vers ta parenté, et je te ferai du bien ;
      10 Je suis trop petit pour toutes les faveurs et pour toute la fidélité dont tu as usé envers ton serviteur ; car j'ai passé le Jourdain avec mon bâton, et maintenant je forme deux camps.
      11 Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d'Ésaü ; car je crains qu'il ne vienne, et qu'il ne me frappe, et la mère avec les enfants.
      12 Cependant, tu as dit : Certainement, je te ferai du bien, et je ferai devenir ta postérité comme le sable de la mer, qu'on ne saurait compter à cause de son grand nombre.
      13 Et il passa la nuit en ce lieu-là, et il prit de ce qui lui vint en la main, pour en faire un présent à Ésaü, son frère
      14 Deux cents chèvres et vingt boucs, deux cents brebis et vingt béliers,
      15 Trente chamelles qui allaitaient, avec leurs petits, quarante vaches et dix taureaux, vingt ânesses et dix jeunes ânes.
      16 Et il mit entre les mains de ses serviteurs chaque troupeau à part, et dit à ses serviteurs : Passez devant moi, et mettez de la distance entre un troupeau et l'autre.
      17 Et il donna ordre au premier, en disant : Quand Ésaü mon frère, te rencontrera, et te demandera : A qui es-tu, où vas-tu, et à qui sont ces bêtes devant toi ?
      18 Tu diras : A ton serviteur Jacob ; c'est un présent qu'il envoie à Ésaü mon seigneur ; et le voici qui vient lui-même après nous.
      19 Il donna le même ordre au second, et au troisième, et à tous ceux qui allaient après les troupeaux, en disant : Vous tiendrez ce langage à Ésaü, quand vous le rencontrerez ;
      20 Et vous direz : Voici même ton serviteur Jacob qui vient derrière nous. Car il se disait : Je l'apaiserai par ce présent qui va devant moi, et après cela, je verrai sa face ; peut-être qu'il m'accueillera favorablement.
      21 Le présent marcha donc devant lui ; mais lui, il passa cette nuit-là dans le camp.
      22 Et il se leva cette nuit, prit ses deux femmes, et ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok.
      23 Il les prit donc, et leur fit passer le torrent. Il fit aussi passer ce qu'il avait.
      24 Or Jacob demeura seul ; et un homme lutta avec lui, jusqu'au lever de l'aurore.
      25 Et quand cet homme vit qu'il ne pouvait le vaincre, il toucha l'emboîture de sa hanche ; et l'emboîture de la hanche de Jacob fut démise, pendant qu'il luttait avec lui.
      26 Et cet homme lui dit : Laisse-moi aller, car l'aurore est levée. Mais il dit : Je ne te laisserai point aller, que tu ne m'aies béni.
      27 Et il lui dit : Quel est ton nom ? et il répondit : Jacob.
      28 Alors il dit : Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (qui lutte avec Dieu) ; car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, et tu as vaincu.
      29 Et Jacob l'interrogea, et dit : Apprends-moi ton nom, je te prie. Et il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là.
      30 Et Jacob nomma le lieu, Péniel (face de Dieu) ; car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face et mon âme a été délivrée.
      31 Et le soleil se leva pour lui, dés qu'il eut passé Péniel ; et il boitait de la hanche.
      32 C'est pourquoi, jusqu'à ce jour, les enfants d'Israël ne mangent point le muscle de la cuisse, qui est à l'emboîture de la hanche, parce que cet homme toucha l'emboîture de la hanche de Jacob, au muscle de la cuisse.

      Esther 8

      1 En ce même jour, le roi Assuérus donna à la reine Esther la maison d'Haman, l'oppresseur des Juifs. Et Mardochée se présenta devant le roi ; car Esther avait déclaré ce qu'il lui était.
      2 Et le roi prit son anneau, qu'il avait fait ôter à Haman, et le donna à Mardochée ; et Esther établit Mardochée sur la maison d'Haman.
      3 Or Esther continua de parler en la présence du roi, et se jetant à ses pieds, elle pleura, et le supplia de faire que la malice d'Haman, l'Agagien, et ce qu'il avait machiné contre les Juifs, n'eût point d'effet.
      4 Alors le roi tendit le sceptre d'or à Esther. Esther se leva donc et se tint debout devant le roi ;
      5 Et elle dit : Si le roi le trouve bon, si j'ai trouvé grâce devant lui, si la chose semble raisonnable au roi, et si je lui suis agréable, qu'on écrive pour révoquer les lettres qui regardaient la machination d'Haman, fils d'Hammédatha, l'Agagien, qu'il avait écrites afin de détruire les Juifs qui sont dans toutes les provinces du roi.
      6 Car comment pourrais-je voir le mal qui arriverait à mon peuple, et comment pourrais-je voir la destruction de ma race ?
      7 Alors le roi Assuérus dit à la reine Esther et au Juif Mardochée : Voici, j'ai donné la maison d'Haman à Esther, et on l'a pendu au gibet, parce qu'il avait étendu sa main contre les Juifs.
      8 Vous donc, écrivez au nom du roi en faveur des Juifs, comme il vous semblera bon, et scellez l'écrit de l'anneau du roi ; car l'écriture qui est écrite au nom du roi et scellée de l'anneau du roi, ne se révoque point.
      9 Aussitôt, au vingt-troisième jour du troisième mois, qui est le mois de Sivan, les secrétaires du roi furent appelés, et on écrivit aux Juifs, comme Mardochée le commanda, et aux satrapes, aux gouverneurs et aux chefs des provinces, qui étaient depuis les Indes jusqu'en Éthiopie, cent vingt-sept provinces, à chaque province selon sa façon d'écrire, et à chaque peuple selon sa langue, et aux Juifs selon leur façon d'écrire, et selon leur langue.
      10 On écrivit donc au nom du roi Assuérus, et on scella les lettres avec l'anneau du roi ; puis on les envoya par des courriers, montés sur des coursiers, sur des mulets nés de juments.
      11 Ces lettres portaient que le roi permettait aux Juifs qui étaient dans chaque ville, de s'assembler et de se mettre en défense pour leur vie ; d'exterminer, de tuer et de détruire toute force armée du peuple et de la province qui les opprimerait, ainsi que les petits enfants et les femmes, et de piller leurs dépouilles ;
      12 Et cela, en un même jour, dans toutes les provinces du roi Assuérus, au treizième jour du douzième mois, qui est le mois d'Adar.
      13 Les lettres qui furent écrites, portaient qu'on publierait l'ordonnance dans chaque province, et qu'on la notifierait publiquement à tous les peuples, afin que les Juifs fussent prêts en ce jour à se venger de leurs ennemis.
      14 Les courriers montés sur des coursiers, sur des mulets, partirent, se dépêchant et se hâtant, d'après l'ordre du roi. L'édit fut aussi publié à Suse, la capitale.
      15 Et Mardochée sortit de devant le roi en vêtement royal, pourpre et blanc, avec une grande couronne d'or, et un manteau de fin lin et d'écarlate ; la ville de Suse poussait des cris de joie et se réjouissait.
      16 Il y eut pour les Juifs du bonheur et de la joie, de l'allégresse et de l'honneur.
      17 Et dans chaque province, et dans chaque ville, dans les lieux où la parole du roi et son ordonnance parvinrent, il y eut parmi les Juifs de l'allégresse et de la joie, des festins et des jours de fêtes. Et beaucoup de gens d'entre les peuples du pays se firent Juifs, parce que la crainte des Juifs les avait saisis.

      Marc 3

      1 Jésus entra une autre fois dans la synagogue, et il y avait là un homme qui avait une main sèche.
      2 Et ils l'observaient, pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat, afin de l'accuser.
      3 Alors il dit à l'homme qui avait la main sèche : Tiens-toi là au milieu.
      4 Puis il leur dit : Est-il permis de faire du bien dans les jours de sabbat, ou de faire du mal ? de sauver une personne, ou de la laisser périr ? Et ils se turent.
      5 Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l'endurcissement de leur coeur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l'étendit, et sa main devint saine comme l'autre.
      6 Et les pharisiens étant sortis, tinrent aussitôt conseil avec les hérodiens contre lui, pour le faire périr.
      7 Alors Jésus se retira avec ses disciples vers la mer, et une grande multitude le suivait de la Galilée, de la Judée,
      8 De Jérusalem, de l'Idumée et d'au-delà du Jourdain. Et ceux des environs de Tyr et de Sidon, ayant entendu parler des grandes choses qu'il faisait, vinrent aussi vers lui en grand nombre.
      9 Et il dit à ses disciples qu'il y eût une petite barque toute prête auprès de lui, à cause de la multitude, de peur qu'elle ne le pressât trop.
      10 Car il en avait guéri plusieurs, de sorte que tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher.
      11 Et quand les esprits immondes le voyaient, ils se prosternaient devant lui et s'écriaient : Tu es le Fils de Dieu !
      12 Mais il leur défendait, avec menace, de le faire connaître.
      13 Il monta ensuite sur la montagne, et appela ceux qu'il jugea à propos, et ils vinrent à lui.
      14 Et il en établit douze pour être avec lui, pour les envoyer prêcher,
      15 Et pour avoir la puissance de guérir les malades et de chasser les démons.
      16 C'était Simon, auquel il donna le nom de Pierre ;
      17 Puis Jacques fils de Zébédée, et Jean frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanerges, c'est-à-dire, enfants du tonnerre ;
      18 Et André, Philippe, Barthélemi, Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Thaddée, Simon le Cananite,
      19 Et Judas l'Iscariote, qui fut celui qui le trahit.
      20 Puis ils retournèrent à la maison ; et une multitude s'y assembla encore, de sorte qu'ils ne pouvaient pas même prendre leur repas.
      21 Ses parents l'ayant appris, sortirent pour le prendre ; car on disait : Il est hors de sens.
      22 Et les scribes qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : Il est possédé de Béelzébul, et il chasse les démons par le prince des démons.
      23 Mais Jésus, les ayant appelés, leur dit par des similitudes : Comment Satan peut-il chasser Satan ?
      24 Car si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume-là ne saurait subsister ;
      25 Et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison-là ne saurait subsister ;
      26 De même, si Satan s'élève contre lui-même et est divisé, il ne peut subsister ; mais il prend fin.
      27 Personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller son bien, s'il n'a auparavant lié cet homme fort ; et alors il pillera sa maison.
      28 Je vous dis en vérité, que toutes sortes de péchés seront pardonnés aux enfants des hommes, ainsi que les blasphèmes par lesquels ils auront blasphémé ;
      29 Mais quiconque aura blasphémé contre le Saint-Esprit, n'en obtiendra jamais le pardon ; mais il sera sujet à une condamnation éternelle.
      30 Jésus parla ainsi, parce qu'ils disaient : Il est possédé d'un esprit immonde.
      31 Ses frères et sa mère arrivèrent donc, et se tenant dehors ils l'envoyèrent appeler ; et la multitude était assise autour de lui.
      32 Et on lui dit : Voilà, ta mère et tes frères sont là dehors, qui te demandent.
      33 Mais il répondit : Qui est ma mère, ou qui sont mes frères ?
      34 Et jetant les yeux sur ceux qui étaient autour de lui, il dit : Voici ma mère et mes frères.
      35 Car quiconque fera la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, et ma soeur et ma mère.
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