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La Bible en 1 an - Jour 35

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Versets relatifs

    • Genèse 37

      1

      Joseph est aimé par Jacob, mais il est haï par ses frères. (Genèse 37:1-4)
      Le songe de Joseph. (Genèse 37:5-11)
      Jacob envoie Joseph visiter ses frères, Ils complotent de le faire mourir. (Genèse 37:12-22)
      Les frères de Joseph le vendent. (Genèse 37:23-10)
      La déception de Jacob, Joseph vendu à Potiphar. (Genèse 37:31-36)

      Dans l'histoire de Joseph, nous voyons quelques similitudes avec celle de Jésus Christ, qui a été premièrement humilié, puis honoré. Nous voyons également le sort des chrétiens qui cheminent vers le royaume céleste en traversant de nombreuses tribulations. C'est une histoire unique ; elle montre à quel point l'esprit humain est tortueux, à la fois bon et mauvais ; on peut y voir la providence divine utilisant les personnages de ce texte pour accomplir ses desseins. Bien que Joseph ait été le fils préféré de son père, il n'a pas été élevé dans l'oisiveté.

      Ceux qui n'aiment pas vraiment leurs enfants, ne les confrontent pas au monde des affaires, du travail et des difficultés. Trop gâter ses enfants peut vraiment les conduire à la corruption. Ceux qui sont élevés dans l'oisiveté sont susceptibles de n'être que des bons à rien.

      Jacob révèle son amour, en habillant Joseph de manière plus raffinée qu'il n'a habillé le reste de ses enfants. Il n'est pas bon que les parents fassent une différence entre leurs enfants, à moins qu'il n’y ait à cela une raison sérieuse, par exemple, la conduite de ces derniers. Quand les parents font une telle différence, les enfants le remarquent bien vite et cela n'amène que des querelles dans les familles. Les fils de Jacob étaient dans ce cas : bien qu'ils soient sous la responsabilité de leur père, ils ne se trouvaient pas à la maison, avec lui ; Joseph fit un rapport à son père, quant à la mauvaise conduite de ses frères, afin que le patriarche les corrige. La mauvaise attitude de ces derniers n'a pas été rapportée pour semer la discorde : la conduite de Joseph était celle d'un frère fidèle.

      5 Dieu a fait voir à Joseph la perspective de sa destinée, pour l'encourager et le soulager lors de ses futures épreuves, qui s'avèreront longues et pénibles. Il faut noter que le songe de Joseph correspond à des périodes de bénédictions et non pas à son emprisonnement. Ainsi, beaucoup de jeunes, à l'aube de leur vie, ne pensent qu'à la prospérité et au plaisir, jamais aux épreuves éventuelles.

      Les frères de Joseph ont correctement interprété le songe, bien qu'ils en détestaient la teneur. Quand ils commirent les crimes visant à la perte de leur frère, ils furent en réalité les « instruments » accomplissant la volonté divine. De même, les juifs ont compris ce que Christ a dit, au sujet de Son royaume. Étant déterminés à ne pas Le voir régner sur eux, ils se sont concertés pour Le mettre à mort ; et par Sa crucifixion, ils l'ont conduit vers la gloire de Son œuvre rédemptrice, une destinée qu'ils voulaient assurément ne pas voir s'accomplir !

      12 Remarquez la bonne disposition de Joseph pour obéir aux ordres de son père !

      Les enfants qui sont vraiment aimés par leurs parents devraient être les plus prompts à obéir. Notez également à quel point les frères de Joseph étaient délibérément contre lui. Ils ont prémédité de le tuer et de masquer leur acte en maquillant son vêtement avec du sang.

      Quiconque hait son frère est un meurtrier, 1Jean 3:15. Les fils de Jacob ont détesté leur frère parce que leur père le préférait à eux. Tout ce qui est arrivé, en particulier ces différents songes, a conduit à cette violence ; ses frères avaient de la rancœur contre Joseph, rancœur qui ne pouvait s'apaiser que par sa mort. Tous les cœurs sont dans les mains de Dieu. Ruben, le premier-né, avait les pires raisons d'être jaloux de Joseph, cependant il a prouvé qu'il était son meilleur ami.

      Dieu a outrepassé toutes choses pour atteindre Son propre objectif ; il a fait de Joseph l'instrument qui a sauvé beaucoup de vies humaines. Joseph était une image de Christ ; bien qu'Il soit le Fils bien-aimé du Père, Christ, dans son amour, est descendu parmi nous, en toute humilité. Du ciel, Il est venu sur terre pour nous chercher et nous sauver ; Il a subi ici-bas tous les affronts et les pièges dressés contre Lui. Les siens ne l'ont pas reçu, et ils l'ont crucifié. Cette soumission était volontaire, dans le but de nous racheter et de nous sauver.

      23 Ils ont jeté Joseph dans une citerne, afin qu'il périsse, de faim et de froid ; quelle cruauté de la part de ses frères ! Ils l'ont maltraité et laissé en pleine détresse, et n'ont pas été affligés par le désarroi de leur frère, voir Amos 6:6 ; alors que ce dernier était au fond de cette citerne, ils se sont assis calmement autour pour manger leur pain. Ils n'ont éprouvé aucun remord pour leur péché. La colère de l'homme finira par glorifier Dieu, et du résultat de cette colère, Il se ceindra, Psaume 76:10.

      Les frères de Joseph furent divinement retenus, dans leur tentative d'assassinat, et la vente qu'ils ont ensuite opérée a contribué merveilleusement à l'éloge divin !

      31 Quand Satan a convaincu les hommes de commettre un péché, il leur enseigne d'essayer de le dissimuler parmi d'autres iniquités ; par exemple, pour cacher le vol et le meurtre, on utilise le mensonge et les faux serments : ces dissimulations du péché ne subsistent guère. Les frères de Joseph ont tenté de garder ce secret pendant un certain temps ; mais leur vilenie a été découverte et fut connue de tous. Pour convaincre leur père, ils lui ont envoyé la tunique bigarrée de Joseph ; Jacob, en voyant ce vêtement sanglant, a tout de suite pensé que Joseph avait été déchiqueté par une bête féroce. Que ceux qui sont assez sensibles pour bien connaître le cœur de leurs parents, puissent imaginer l'agonie du pauvre Jacob. Ses fils ont bassement feint de le soulager, mais, en fait, leur sentiments n'étaient qu'hypocrisie. S'ils avaient vraiment désiré le soulager, ils auraient pu immédiatement le faire en lui disant la vérité. Il faut bien constater que le cœur est endurci par la fausseté du péché. Jacob a refusé d'être consolé.

      La grande affection qu'on éprouve pour une personne doit nous préparer à subir une affliction en rapport avec la force de notre sentiment : un amour anormal finit généralement par une peine du même type. Il est sage pour des parents, de ne pas trop choyer leurs enfants, car ces derniers ne pourront être aguerris, face aux difficultés qu'ils rencontreront au cours de leur vie.

      Dans tout ce chapitre, nous voyons les merveilleux cheminements de la Providence. Les frères de Joseph pensaient avoir atteint leur but ; les marchands, qui n'avaient aucun scrupule sur la nature de ce qu'ils avaient acquis, pensaient avoir atteint leur objectif ; quant à Potiphar, ayant acquis un excellent jeune esclave, il a pensé qu'il faisait une bonne affaire ! Mais les desseins de Dieu se réalisent par tous les moyens. Cette histoire fera descendre Israël en Égypte ; tout cela finira par la délivrance du peuple par Moïse ; c'est le point de départ de la véritable religion dans le monde et de sa diffusion parmi toutes les nations, par l'évangile. Ainsi, la colère de l'homme finira par manifester la gloire du Seigneur, malgré les aspects négatifs, au départ.

      Job 3

      1

      Job regrette d'être né. (Job 3:1-10)
      La complainte de Job. (Job 3:11-19)
      Il se plaint de la vie qu'il endure. (Job 3:20-26)

      Pendant sept jours, les amis de Job se sont assis près de lui, en silence, sans tenter de le consoler : pendant le même temps, Satan assaillait l'esprit du patriarche pour ébranler sa confiance, et pour qu'il se rebelle contre Dieu. La tolérance divine semble avoir permis toutes ces afflictions, et même celle de l'épreuve corporelle. Job était, en un certain sens, une image de Christ, dont les souffrances intérieures, à la fois au jardin de Gethsémané et sur la croix, étaient les pires qui soient ; cette affliction, en cette heure de ténèbres, était due à Satan. Toutes ces épreuves nous font comprendre la raison du changement intervenu dans la conduite de Job : de l'entière soumission initiale, à la volonté de Dieu, le patriarche montre ici et dans d'autres parties du livre, son impatience. Le croyant sait bien que les souffrances relatives à une coupe amère sont plus redoutables que les afflictions extérieures les plus acerbes ; bien qu'il sache que l'homme peut bénéficier de la douceur de l'amour et de la présence de Dieu, il ne sera pas étonné de constater que Job a prouvé qu'il était un homme comme les autres, sujet aux mêmes passions ; le chrétien se réjouira de voir Satan désappointé, devant le manque d'hypocrisie de Job ; bien que ce dernier ait maudit le jour de sa naissance, il n'a pas maudit son Dieu. Job avait, sans aucun doute, honte de ses pensées, mais nous pouvons supposer que quelle que soit son attitude, il est maintenant dans la félicité éternelle.
      11 Job, dit à ses amis qu'il regrette d'être né, afin de sensibiliser leur pitié à son égard. Aucune créature au monde n'est aussi livrée à elle même que l'homme. La puissance et la providence divines confirment, par leur grandeur, notre vulnérabilité, mais la pitié et la patience de Dieu sont là pour nous aider dans notre vie. L'affection naturelle pour leurs enfants est placée par Dieu, dans le cœur de nos parents. Le désir de mourir, pour être avec Christ et pour être libéré du péché, ne peut être que l'effet et la manifestation évidente de Sa grâce ; par contre, l'idée de vouloir mourir, uniquement pour être délivré des problèmes de la vie, ne peut provenir que du monde ici-bas, corrompu. Il est sage de faire pour le mieux, que ce soit dans la vie ou la mort ; ainsi, soit que nous vivions ou soit que nous mourions, faisons toutes choses dans le Seigneur, Romains 14:8. Remarquez comment Job décrit le repos de celui qui se trouve dans la tombe : en cet endroit, le méchant ne peut plus nuire. Quand les persécuteurs meurent, ils ne peuvent agir plus longtemps. Dans la tombe, ceux qui sont exténués trouvent alors le repos : ils sont libérés de tous leurs labeurs. L'homme est alors délivré du péché, de la tentation, des douleurs, et de ses tâches, pour enfin jouir de la présence de Dieu. Là, les croyants se reposent en Jésus, à condition qu'ils aient réellement placé leur confiance dans le Seigneur et qu'ils Lui aient obéi ; ils trouvent alors le repos de leur âme, pendant que dans le monde, règnent encore les tribulations.
      20 Job avait vraiment perdu tout espoir, il ne voyait aucune issue à son problème, ni d'espoir en des temps meilleurs. Il était sans aucun doute malade, près de la mort et peu disposé à vouloir continuer de vivre. Soyons en permanence prêts à partir vers l'autre monde, à rencontrer notre Dieu, au moment qu'Il a choisi. La grâce nous enseigne à mourir pour Christ, dans les périodes fastes de la vie, comme au sein des plus grandes épreuves, et à vivre en s'appuyant sur Lui. La vie de Job ne nous a pas été révélée davantage ; le patriarche ne savait pas si Dieu contestait sa conduite. Le chrétien sujet à l'affliction et à la tentation, se pose souvent ce genre de question ; quand il regarde trop près aux choses visibles de ce monde, son Père céleste peut le châtier dans une juste mesure, afin de lui donner un certain dégoût de la vie et pour éviter de le faire sombrer dans le risque du désespoir. Il n'y aura aucune aide dans le cœur du croyant jusqu'à ce que Dieu restaure en lui les joies de Son salut futur. Béni soit Dieu, car la terre est pleine de Ses bontés, malgré la méchanceté de l'homme.

      Si nous accomplissons notre devoir, notre vie n'en sera que plus facile. Nous nous dirigerons vers la miséricorde éternelle, en recevant Christ en tant que Sauveur.

      Marc 7

      1

      es traditions des anciens. (Marc 7:1-13). Ce qui souille l'homme. (Marc 7:14-23). La fille de la femme cananéenne, est guérie. (Marc 7:24-30). Christ guérit un sourd-muet. (Marc 7:31-37).

      Un des grands desseins de Christ, lors de Sa venue ici-bas, était de mettre de côté les principes cérémonieux : pour ce faire, Il rejeta les cérémonies que les hommes avaient ajoutées à la loi divine.

      Ces mains propres et ce cœur pur, que Christ donne à Ses disciples et ce qu'Il exige d'eux, sont vraiment différents de l'apparence extérieure et des formes superstitieuses des pharisiens, quelle que soit l’époque. Jésus réprimande ces derniers car ils rejettent les commandements de Dieu.

      Il est clair que le devoir des enfants, si leurs parents sont pauvres, est de subvenir à leurs besoins, autant qu'ils le peuvent. Mais nous pouvons voir dans ce texte, qu’un homme se conformant aux traditions des pharisiens, avait le moyen de se « libérer » des exigences de ce devoir...

      14 Ce sont uniquement nos mauvaises pensées, certaines de nos affections, nos paroles et nos œuvres qui nous souillent.

      Comme une fontaine dénaturée engendre des ruisseaux altérés, de même, un cœur mauvais engendre des raisonnements corrompus, des convoitises et des passions douteuses, avec toutes les mauvaises paroles et actions qui en découlent. Une bonne compréhension spirituelle des commandements divins et une notion réaliste de la perversion du péché, amèneront un homme à rechercher la Grâce du Saint-Esprit, afin de garder le contrôle de toutes mauvaises pensées et d’affections qui le « rongent » intérieurement.

      24 Christ n'a jamais repoussé celui qui se jette à Ses pieds : même une âme tremblante peut le faire sans crainte.

      La femme mentionnée dans ce texte était une mère bonne et attentionnée : pour sauver sa fille, elle alla vers Christ qui, par Sa parole : « laisse d'abord les enfants se rassasier », montra qu’Il avait de la compassion pour les Gentils, proches de Lui. Elle s’exprima, non pour souligner l'importance de la Grâce, mais pour magnifier l'abondance de miracles parmi les Juifs : la seule guérison de sa fille n'allait être en fait, qu'une « miette ».

      Alors que le Sauveur béni, délaisse les pharisiens orgueilleux, Il manifeste sa compassion envers de pauvres et humbles pécheurs, qui regardent à Lui, pour le « pain » des enfants. Christ s'affaire toujours à rechercher et sauver celui qui est perdu !

      31 Ce texte décrit la guérison d'un sourd muet. Ceux qui amenèrent ce pauvre homme à Christ, Le supplièrent de prendre son cas en considération et d'agir par Son pouvoir. Notre Seigneur utilisa bon nombre d'actions visibles, pour accomplir cette guérison : cela révélait seulement le pouvoir qu’avait Jésus de guérir cet homme, afin d’encourager sa foi, et celle de ceux qui l'amenèrent.

      Bien que nous trouvions beaucoup de variétés dans les maladies et différentes méthodes de délivrance pour ceux qui s'adressèrent à Jésus, tous obtinrent néanmoins le secours recherché.

      Il en est ainsi pour notre âme, quand on s’approche de Christ !

    • Genèse 37

      1 Jacob lived in the land of his father's travels, in the land of Canaan.
      2 This is the history of the generations of Jacob. Joseph, being seventeen years old, was feeding the flock with his brothers. He was a boy with the sons of Bilhah and Zilpah, his father's wives. Joseph brought an evil report of them to their father.
      3 Now Israel loved Joseph more than all his children, because he was the son of his old age, and he made him a coat of many colors.
      4 His brothers saw that their father loved him more than all his brothers, and they hated him, and couldn't speak peaceably to him.
      5 Joseph dreamed a dream, and he told it to his brothers, and they hated him all the more.
      6 He said to them, "Please hear this dream which I have dreamed:
      7 for behold, we were binding sheaves in the field, and behold, my sheaf arose and also stood upright; and behold, your sheaves came around, and bowed down to my sheaf."
      8 His brothers said to him, "Will you indeed reign over us? Or will you indeed have dominion over us?" They hated him all the more for his dreams and for his words.
      9 He dreamed yet another dream, and told it to his brothers, and said, "Behold, I have dreamed yet another dream: and behold, the sun and the moon and eleven stars bowed down to me."
      10 He told it to his father and to his brothers. His father rebuked him, and said to him, "What is this dream that you have dreamed? Will I and your mother and your brothers indeed come to bow ourselves down to you to the earth?"
      11 His brothers envied him, but his father kept this saying in mind.
      12 His brothers went to feed their father's flock in Shechem.
      13 Israel said to Joseph, "Aren't your brothers feeding the flock in Shechem? Come, and I will send you to them." He said to him, "Here I am."
      14 He said to him, "Go now, see whether it is well with your brothers, and well with the flock; and bring me word again." So he sent him out of the valley of Hebron, and he came to Shechem.
      15 A certain man found him, and behold, he was wandering in the field. The man asked him, "What are you looking for?"
      16 He said, "I am looking for my brothers. Tell me, please, where they are feeding the flock."
      17 The man said, "They have left here, for I heard them say, 'Let us go to Dothan.'" Joseph went after his brothers, and found them in Dothan.
      18 They saw him afar off, and before he came near to them, they conspired against him to kill him.
      19 They said one to another, "Behold, this dreamer comes.
      20 Come now therefore, and let's kill him, and cast him into one of the pits, and we will say, 'An evil animal has devoured him.' We will see what will become of his dreams."
      21 Reuben heard it, and delivered him out of their hand, and said, "Let's not take his life."
      22 Reuben said to them, "Shed no blood. Throw him into this pit that is in the wilderness, but lay no hand on him"--that he might deliver him out of their hand, to restore him to his father.
      23 It happened, when Joseph came to his brothers, that they stripped Joseph of his coat, the coat of many colors that was on him;
      24 and they took him, and threw him into the pit. The pit was empty. There was no water in it.
      25 They sat down to eat bread, and they lifted up their eyes and looked, and saw a caravan of Ishmaelites was coming from Gilead, with their camels bearing spices and balm and myrrh, going to carry it down to Egypt.
      26 Judah said to his brothers, "What profit is it if we kill our brother and conceal his blood?
      27 Come, and let's sell him to the Ishmaelites, and not let our hand be on him; for he is our brother, our flesh." His brothers listened to him.
      28 Midianites who were merchants passed by, and they drew and lifted up Joseph out of the pit, and sold Joseph to the Ishmaelites for twenty pieces of silver. They brought Joseph into Egypt.
      29 Reuben returned to the pit; and saw that Joseph wasn't in the pit; and he tore his clothes.
      30 He returned to his brothers, and said, "The child is no more; and I, where will I go?"
      31 They took Joseph's coat, and killed a male goat, and dipped the coat in the blood.
      32 They took the coat of many colors, and they brought it to their father, and said, "We have found this. Examine it, now, whether it is your son's coat or not."
      33 He recognized it, and said, "It is my son's coat. An evil animal has devoured him. Joseph is without doubt torn in pieces."
      34 Jacob tore his clothes, and put sackcloth on his waist, and mourned for his son many days.
      35 All his sons and all his daughters rose up to comfort him, but he refused to be comforted. He said, "For I will go down to Sheol to my son mourning." His father wept for him.
      36 The Midianites sold him into Egypt to Potiphar, an officer of Pharaoh's, the captain of the guard.

      Job 3

      1 After this Job opened his mouth, and cursed the day of his birth.
      2 Job answered:
      3 "Let the day perish in which I was born, the night which said, 'There is a boy conceived.'
      4 Let that day be darkness. Don't let God from above seek for it, neither let the light shine on it.
      5 Let darkness and the shadow of death claim it for their own. Let a cloud dwell on it. Let all that makes black the day terrify it.
      6 As for that night, let thick darkness seize on it. Let it not rejoice among the days of the year. Let it not come into the number of the months.
      7 Behold, let that night be barren. Let no joyful voice come therein.
      8 Let them curse it who curse the day, who are ready to rouse up leviathan.
      9 Let the stars of its twilight be dark. Let it look for light, but have none, neither let it see the eyelids of the morning,
      10 because it didn't shut up the doors of my mother's womb, nor did it hide trouble from my eyes.
      11 "Why didn't I die from the womb? Why didn't I give up the spirit when my mother bore me?
      12 Why did the knees receive me? Or why the breast, that I should nurse?
      13 For now should I have lain down and been quiet. I should have slept, then I would have been at rest,
      14 with kings and counselors of the earth, who built up waste places for themselves;
      15 or with princes who had gold, who filled their houses with silver:
      16 or as a hidden untimely birth I had not been, as infants who never saw light.
      17 There the wicked cease from troubling. There the weary are at rest.
      18 There the prisoners are at ease together. They don't hear the voice of the taskmaster.
      19 The small and the great are there. The servant is free from his master.
      20 "Why is light given to him who is in misery, life to the bitter in soul,
      21 Who long for death, but it doesn't come; and dig for it more than for hidden treasures,
      22 who rejoice exceedingly, and are glad, when they can find the grave?
      23 Why is light given to a man whose way is hidden, whom God has hedged in?
      24 For my sighing comes before I eat. My groanings are poured out like water.
      25 For the thing which I fear comes on me, That which I am afraid of comes to me.
      26 I am not at ease, neither am I quiet, neither have I rest; but trouble comes."

      Marc 7

      1 Then the Pharisees, and some of the scribes gathered together to him, having come from Jerusalem.
      2 Now when they saw some of his disciples eating bread with defiled, that is, unwashed, hands, they found fault.
      3 (For the Pharisees, and all the Jews, don't eat unless they wash their hands and forearms, holding to the tradition of the elders.
      4 They don't eat when they come from the marketplace, unless they bathe themselves, and there are many other things, which they have received to hold to: washings of cups, pitchers, bronze vessels, and couches.)
      5 The Pharisees and the scribes asked him, "Why don't your disciples walk according to the tradition of the elders, but eat their bread with unwashed hands?"
      6 He answered them, "Well did Isaiah prophesy of you hypocrites, as it is written, 'This people honors me with their lips, but their heart is far from me.
      7 But in vain do they worship me, teaching as doctrines the commandments of men.'
      8 "For you set aside the commandment of God, and hold tightly to the tradition of men--the washing of pitchers and cups, and you do many other such things."
      9 He said to them, "Full well do you reject the commandment of God, that you may keep your tradition.
      10 For Moses said, 'Honor your father and your mother;' and, 'He who speaks evil of father or mother, let him be put to death.'
      11 But you say, 'If a man tells his father or his mother, "Whatever profit you might have received from me is Corban , that is to say, given to God";'
      12 then you no longer allow him to do anything for his father or his mother,
      13 making void the word of God by your tradition, which you have handed down. You do many things like this."
      14 He called all the multitude to himself, and said to them, "Hear me, all of you, and understand.
      15 There is nothing from outside of the man, that going into him can defile him; but the things which proceed out of the man are those that defile the man.
      16 If anyone has ears to hear, let him hear!"
      17 When he had entered into a house away from the multitude, his disciples asked him about the parable.
      18 He said to them, "Are you thus without understanding also? Don't you perceive that whatever goes into the man from outside can't defile him,
      19 because it doesn't go into his heart, but into his stomach, then into the latrine, thus purifying all foods ?"
      20 He said, "That which proceeds out of the man, that defiles the man.
      21 For from within, out of the hearts of men, proceed evil thoughts, adulteries, sexual sins, murders, thefts,
      22 covetings, wickedness, deceit, lustful desires, an evil eye, blasphemy, pride, and foolishness.
      23 All these evil things come from within, and defile the man."
      24 From there he arose, and went away into the borders of Tyre and Sidon. He entered into a house, and didn't want anyone to know it, but he couldn't escape notice.
      25 For a woman, whose little daughter had an unclean spirit, having heard of him, came and fell down at his feet.
      26 Now the woman was a Greek, a Syrophoenician by race. She begged him that he would cast the demon out of her daughter.
      27 But Jesus said to her, "Let the children be filled first, for it is not appropriate to take the children's bread and throw it to the dogs."
      28 But she answered him, "Yes, Lord. Yet even the dogs under the table eat the children's crumbs."
      29 He said to her, "For this saying, go your way. The demon has gone out of your daughter."
      30 She went away to her house, and found the child having been laid on the bed, with the demon gone out.
      31 Again he departed from the borders of Tyre and Sidon, and came to the sea of Galilee, through the midst of the region of Decapolis.
      32 They brought to him one who was deaf and had an impediment in his speech. They begged him to lay his hand on him.
      33 He took him aside from the multitude, privately, and put his fingers into his ears, and he spat, and touched his tongue.
      34 Looking up to heaven, he sighed, and said to him, "Ephphatha!" that is, "Be opened!"
      35 Immediately his ears were opened, and the impediment of his tongue was released, and he spoke clearly.
      36 He commanded them that they should tell no one, but the more he commanded them, so much the more widely they proclaimed it.
      37 They were astonished beyond measure, saying, "He has done all things well. He makes even the deaf hear, and the mute speak!"
    • Genèse 37

      1 Jacob demeura dans le pays de Canaan, où avait séjourné son père.
      2 Voici la postérité de Jacob. Joseph, âgé de dix-sept ans, faisait paître le troupeau avec ses frères ; cet enfant était auprès des fils de Bilha et des fils de Zilpa, femmes de son père. Et Joseph rapportait à leur père leurs mauvais propos.
      3 Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils, parce qu'il l'avait eu dans sa vieillesse ; et il lui fit une tunique de plusieurs couleurs.
      4 Ses frères virent que leur père l'aimait plus qu'eux tous, et ils le prirent en haine. Ils ne pouvaient lui parler avec amitié.
      5 Joseph eut un songe, et il le raconta à ses frères, qui le haïrent encore davantage.
      6 Il leur dit : Écoutez donc ce songe que j'ai eu !
      7 Nous étions à lier des gerbes au milieu des champs ; et voici, ma gerbe se leva et se tint debout, et vos gerbes l'entourèrent et se prosternèrent devant elle.
      8 Ses frères lui dirent : Est-ce que tu régneras sur nous ? est-ce que tu nous gouverneras ? Et ils le haïrent encore davantage, à cause de ses songes et à cause de ses paroles.
      9 Il eut encore un autre songe, et il le raconta à ses frères. Il dit : J'ai eu encore un songe ! Et voici, le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi.
      10 Il le raconta à son père et à ses frères. Son père le réprimanda, et lui dit : Que signifie ce songe que tu as eu ? Faut-il que nous venions, moi, ta mère et tes frères, nous prosterner en terre devant toi ?
      11 Ses frères eurent de l'envie contre lui, mais son père garda le souvenir de ces choses.
      12 Les frères de Joseph étant allés à Sichem, pour faire paître le troupeau de leur père,
      13 Israël dit à Joseph : Tes frères ne font-ils pas paître le troupeau à Sichem ? Viens, je veux t'envoyer vers eux. Et il répondit : Me voici !
      14 Israël lui dit : Va, je te prie, et vois si tes frères sont en bonne santé et si le troupeau est en bon état ; et tu m'en rapporteras des nouvelles. Il l'envoya ainsi de la vallée d'Hébron ; et Joseph alla à Sichem.
      15 Un homme le rencontra, comme il errait dans les champs. Il le questionna, en disant : Que cherches-tu ?
      16 Joseph répondit : Je cherche mes frères ; dis-moi, je te prie, où ils font paître leur troupeau.
      17 Et l'homme dit : Ils sont partis d'ici ; car je les ai entendus dire : Allons à Dothan. Joseph alla après ses frères, et il les trouva à Dothan.
      18 Ils le virent de loin ; et, avant qu'il fût près d'eux, ils complotèrent de le faire mourir.
      19 Ils se dirent l'un à l'autre : Voici le faiseur de songes qui arrive.
      20 Venez maintenant, tuons-le, et jetons-le dans une des citernes ; nous dirons qu'une bête féroce l'a dévoré, et nous verrons ce que deviendront ses songes.
      21 Ruben entendit cela, et il le délivra de leurs mains. Il dit : Ne lui ôtons pas la vie.
      22 Ruben leur dit : Ne répandez point de sang ; jetez-le dans cette citerne qui est au désert, et ne mettez pas la main sur lui. Il avait dessein de le délivrer de leurs mains pour le faire retourner vers son père.
      23 Lorsque Joseph fut arrivé auprès de ses frères, ils le dépouillèrent de sa tunique, de la tunique de plusieurs couleurs, qu'il avait sur lui.
      24 Ils le prirent, et le jetèrent dans la citerne. Cette citerne était vide ; il n'y avait point d'eau.
      25 Ils s'assirent ensuite pour manger. Ayant levé les yeux, ils virent une caravane d'Ismaélites venant de Galaad ; leurs chameaux étaient chargés d'aromates, de baume et de myrrhe, qu'ils transportaient en Égypte.
      26 Alors Juda dit à ses frères : Que gagnerons-nous à tuer notre frère et à cacher son sang ?
      27 Venez, vendons-le aux Ismaélites, et ne mettons pas la main sur lui, car il est notre frère, notre chair. Et ses frères l'écoutèrent.
      28 Au passage des marchands madianites, ils tirèrent et firent remonter Joseph hors de la citerne ; et ils le vendirent pour vingt sicles d'argent aux Ismaélites, qui l'emmenèrent en Égypte.
      29 Ruben revint à la citerne ; et voici, Joseph n'était plus dans la citerne. Il déchira ses vêtements,
      30 retourna vers ses frères, et dit : L'enfant n'y est plus ! Et moi, où irai-je ?
      31 Ils prirent alors la tunique de Joseph ; et, ayant tué un bouc, ils plongèrent la tunique dans le sang.
      32 Ils envoyèrent à leur père la tunique de plusieurs couleurs, en lui faisant dire : Voici ce que nous avons trouvé ! reconnais si c'est la tunique de ton fils, ou non.
      33 Jacob la reconnut, et dit : C'est la tunique de mon fils ! une bête féroce l'a dévoré ! Joseph a été mis en pièces !
      34 Et il déchira ses vêtements, il mit un sac sur ses reins, et il porta longtemps le deuil de son fils.
      35 Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler ; mais il ne voulut recevoir aucune consolation. Il disait : C'est en pleurant que je descendrai vers mon fils au séjour des morts ! Et il pleurait son fils.
      36 Les Madianites le vendirent en Égypte à Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes.

      Job 3

      1 Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance.
      2 Il prit la parole et dit :
      3 Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit : Un enfant mâle est conçu !
      4 Ce jour ! qu'il se change en ténèbres, Que Dieu n'en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui !
      5 Que l'obscurité et l'ombre de la mort s'en emparent, Que des nuées établissent leur demeure au-dessus de lui, Et que de noirs phénomènes l'épouvantent !
      6 Cette nuit ! que les ténèbres en fassent leur proie, Qu'elle disparaisse de l'année, Qu'elle ne soit plus comptée parmi les mois !
      7 Que cette nuit devienne stérile, Que l'allégresse en soit bannie !
      8 Qu'elle soit maudite par ceux qui maudissent les jours, Par ceux qui savent exciter le léviathan !
      9 Que les étoiles de son crépuscule s'obscurcissent, Qu'elle attende en vain la lumière, Et qu'elle ne voie point les paupières de l'aurore !
      10 Car elle n'a pas fermé le sein qui me conçut, Ni dérobé la souffrance à mes regards.
      11 Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? Pourquoi n'ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles ?
      12 Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour me recevoir, Et des mamelles pour m'allaiter ?
      13 Je serais couché maintenant, je serais tranquille, Je dormirais, je reposerais,
      14 Avec les rois et les grands de la terre, Qui se bâtirent des mausolées,
      15 Avec les princes qui avaient de l'or, Et qui remplirent d'argent leurs demeures.
      16 Ou je n'existerais pas, je serais comme un avorton caché, Comme des enfants qui n'ont pas vu la lumière.
      17 Là ne s'agitent plus les méchants, Et là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force ;
      18 Les captifs sont tous en paix, Ils n'entendent pas la voix de l'oppresseur ;
      19 Le petit et le grand sont là, Et l'esclave n'est plus soumis à son maître.
      20 Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui souffre, Et la vie à ceux qui ont l'amertume dans l'âme,
      21 Qui espèrent en vain la mort, Et qui la convoitent plus qu'un trésor,
      22 Qui seraient transportés de joie Et saisis d'allégresse, s'ils trouvaient le tombeau ?
      23 A l'homme qui ne sait où aller, Et que Dieu cerne de toutes parts ?
      24 Mes soupirs sont ma nourriture, Et mes cris se répandent comme l'eau.
      25 Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive ; Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint.
      26 Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, Et le trouble s'est emparé de moi.

      Marc 7

      1 Les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, s'assemblèrent auprès de Jésus.
      2 Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c'est-à-dire, non lavées.
      3 Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s'être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens ;
      4 et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu'après s'être purifiés. Ils ont encore beaucoup d'autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d'airain.
      5 Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent : Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures ?
      6 Jésus leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu'il est écrit : Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de moi.
      7 C'est en vain qu'ils m'honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements d'hommes.
      8 Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes.
      9 Il leur dit encore : Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition.
      10 Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
      11 Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Ce dont j'aurais pu t'assister est corban, c'est-à-dire, une offrande à Dieu,
      12 vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère,
      13 annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables.
      14 Ensuite, ayant de nouveau appelé la foule à lui, il lui dit : Écoutez-moi tous, et comprenez.
      15 Il n'est hors de l'homme rien qui, entrant en lui, puisse le souiller ; mais ce qui sort de l'homme, c'est ce qui le souille.
      16 Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende.
      17 Lorsqu'il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l'interrogèrent sur cette parabole.
      18 Il leur dit : Vous aussi, êtes-vous donc sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l'homme ne peut le souiller ?
      19 Car cela n'entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, puis s'en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments.
      20 Il dit encore : Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme.
      21 Car c'est du dedans, c'est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres,
      22 les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie.
      23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l'homme.
      24 Jésus, étant parti de là, s'en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sût ; mais il ne put rester caché.
      25 Car une femme, dont la fille était possédée d'un esprit impur, entendit parler de lui, et vint se jeter à ses pieds.
      26 Cette femme était grecque, syro-phénicienne d'origine. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit :
      27 Laisse d'abord les enfants se rassasier ; car il n'est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens.
      28 Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants.
      29 Alors il lui dit : à cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille.
      30 Et, quand elle rentra dans sa maison, elle trouva l'enfant couchée sur le lit, le démon étant sorti.
      31 Jésus quitta le territoire de Tyr, et revint par Sidon vers la mer de Galilée, en traversant le pays de la Décapole.
      32 On lui amena un sourd, qui avait de la difficulté à parler, et on le pria de lui imposer les mains.
      33 Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et lui toucha la langue avec sa propre salive ;
      34 puis, levant les yeux au ciel, il soupira, et dit : Éphphatha, c'est-à-dire, ouvre-toi.
      35 Aussitôt ses oreilles s'ouvrirent, sa langue se délia, et il parla très bien.
      36 Jésus leur recommanda de n'en parler à personne ; mais plus il le leur recommanda, plus ils le publièrent.
      37 Ils étaient dans le plus grand étonnement, et disaient : Il fait tout à merveille ; même il fait entendre les sourds, et parler les muets.
    • Genèse 37

      1 Jacob s’installa au pays de Canaan, dans la région où son père avait séjourné.
      2 Voici l’histoire des fils de Jacob. Joseph était un adolescent de dix-sept ans. Il gardait les moutons et les chèvres en compagnie de ses frères, les fils de Bila et de Zilpa, femmes de son père. Il rapportait à son père le mal qu’on disait d’eux.
      3 Jacob aimait Joseph plus que ses autres fils, car il l’avait eu dans sa vieillesse. Il lui avait donné une tunique de luxe.
      4 Les frères de Joseph virent que leur père le préférait à eux tous. Ils en vinrent à le détester tellement qu’ils ne pouvaient plus lui parler sans hostilité.
      5 Une fois, Joseph fit un rêve. Il le raconta à ses frères, qui le détestèrent encore davantage.
      6 « Écoutez mon rêve, leur avait-il dit :
      7 Nous étions tous à la moisson, en train de lier des gerbes de blé. Soudain ma gerbe se dressa et resta debout ; toutes vos gerbes vinrent alors l’entourer et s’incliner devant elle. » –
      8 « Est-ce que tu prétendrais devenir notre roi et dominer sur nous ? » lui demandèrent ses frères. Ils le détestèrent davantage, à cause de ses rêves et des récits qu’il en faisait.
      9 Joseph fit un autre rêve et le raconta également à ses frères. « J’ai de nouveau rêvé, dit-il : Le soleil, la lune et onze étoiles venaient s’incliner devant moi. »
      10 Il raconta aussi ce rêve à son père. Celui-ci le réprimanda en lui disant : « Qu’as-tu rêvé là ? Devrons-nous, tes frères, ta mère et moi-même, venir nous incliner jusqu’à terre devant toi ? »
      11 Ses frères étaient exaspérés par lui, mais son père repensait souvent à ces rêves.
      12 Les frères de Joseph se rendirent dans la région de Sichem, pour y faire paître les moutons et les chèvres de leur père.
      13 Un jour Jacob dit à Joseph : « Tes frères gardent le troupeau près de Sichem. Va les trouver de ma part. » – « Oui, père », répondit Joseph.
      14 Jacob reprit : « Va voir s’ils vont bien, ainsi que le troupeau. Puis tu m’en rapporteras des nouvelles. » Jacob l’envoya donc depuis la vallée d’Hébron. Quand Joseph arriva près de Sichem,
      15 un homme le rencontra tandis qu’il errait dans la campagne ; il l’interrogea : « Que cherches-tu ? » –
      16 « Je cherche mes frères, répondit Joseph ; peux-tu me dire où ils sont avec leur troupeau ? »
      17 L’homme déclara : « Ils sont partis d’ici. Je les ai entendus dire qu’ils allaient du côté de Dotan. » Joseph partit à la recherche de ses frères et les trouva à Dotan.
      18 Ceux-ci le virent de loin. Avant qu’il les ait rejoints, ils complotèrent de le faire mourir,
      19 se disant les uns aux autres : « Hé ! voici l’homme aux rêves !
      20 Profitons-en pour le tuer. Nous jetterons son cadavre dans une citerne et nous dirons qu’une bête féroce l’a dévoré. On verra bien alors si ses rêves se réalisent. »
      21 Ruben les entendit et décida de sauver Joseph. « Ne le tuons pas ! » dit-il.
      22 Puis il ajouta : « Ne commettez pas un meurtre ; jetez-le simplement dans cette citerne du désert, mais ne le tuez pas. » Il leur parlait ainsi afin de pouvoir le sauver et le ramener à son père.
      23 Dès que Joseph arriva près de ses frères, ils se saisirent de lui, le dépouillèrent de sa belle tunique et le jetèrent dans la citerne. – Cette citerne était à sec, complètement vide. –
      25 Puis ils s’assirent pour manger. Ils virent passer une caravane d’Ismaélites, qui venaient du pays de Galaad et se dirigeaient vers l’Égypte. Leurs chameaux transportaient diverses résines odoriférantes : gomme adragante, baume et ladanum.
      26 Juda dit à ses frères : « Quel intérêt avons-nous à tuer notre frère et à cacher sa mort ?
      27 Vendons-le plutôt à ces Ismaélites, mais ne touchons pas à sa vie. Malgré tout, il est de notre famille, il est notre frère. » Ils donnèrent leur accord.
      28 Mais des marchands madianites, qui passaient par là, tirèrent Joseph de la citerne. Ils le vendirent pour vingt pièces d’argent aux Ismaélites, qui l’emmenèrent en Égypte.
      29 Lorsque Ruben alla regarder dans la citerne, Joseph n’y était plus. Ruben, désespéré, déchira ses vêtements,
      30 revint vers ses frères et s’écria : « Joseph n’est plus là ! Que vais-je faire maintenant ? »
      31 Les frères égorgèrent un bouc, prirent la tunique de Joseph et la trempèrent dans le sang.
      32 Ensuite ils l’envoyèrent à leur père avec ce message : « Nous avons trouvé ceci. Examine donc si ce n’est pas la tunique de ton fils. »
      33 Jacob la reconnut et s’écria : « C’est bien la tunique de mon fils ! Une bête féroce a déchiqueté Joseph et l’a dévoré. »
      34 Alors il déchira ses vêtements, prit la tenue de deuil et pleura son fils pendant longtemps.
      35 Tous ses enfants tentèrent de le réconforter, mais il refusa de se laisser consoler ; il disait : « Je serai encore en deuil quand je rejoindrai mon fils dans le monde des morts. » Et il continua de le pleurer.
      36 Les Madianites emmenèrent Joseph en Égypte et le vendirent à Potifar, homme de confiance du Pharaon et chef de la garde royale.

      Job 3

      1 A la fin, Job se décida à parler et maudit le jour de sa naissance.
      2 Voici ce qu’il dit :
      3 Ah ! que disparaisse le jour de ma naissance et la nuit qui a dit : « Un garçon est conçu » !
      4 Qu’on regarde ce jour comme l’un des plus sombres ! Que Dieu, là-haut, ne s’intéresse plus à lui ! Qu’aucune lumière ne vienne l’éclairer !
      5 Que l’ombre la plus noire s’empare de lui et qu’un nuage obscur s’abatte sur ce jour, ou une terrifiante éclipse de soleil !
      6 Quant à cette nuit-là, qu’elle soit la plus noire, qu’on ne la compte plus dans le calendrier, et qu’elle n’entre plus dans le calcul des mois !
      7 Oui, que cette nuit-là reste toujours stérile et qu’aucun cri de joie n’y pénètre jamais !
      8 Qu’elle soit signalée comme portant malheur par tous les magiciens qui maudissent les jours et sont habiles à provoquer le grand dragon !
      9 Qu’elle ne puisse voir l’étoile du matin ! Qu’elle espère le jour, mais qu’elle attende en vain et n’aperçoive pas l’aurore qui s’éveille !
      10 Car elle n’a rien fait pour m’empêcher de naître et de voir aujourd’hui cette dure misère.
      11 Pourquoi n’être pas mort dès avant ma naissance, n’avoir pas expiré dès que j’ai vu le jour ?
      12 Pourquoi ai-je trouvé deux genoux accueillants et deux seins maternels où je tétais la vie ?
      13 Je serais aujourd’hui tranquille dans ma tombe ; alors je dormirais et je serais en paix
      14 avec les rois, avec les grands hommes d’État, ceux qui reconstruisaient les monuments en ruine,
      15 ou avec les princes, qui possédaient de l’or et des objets d’argent pour garnir leurs maisons.
      16 Ou bien tout simplement je n’existerais pas, comme l’enfant mort-né qui n’a pas vu le jour.
      17 Dans la tombe, les méchants ne s’agitent plus, et les gens épuisés se reposent enfin.
      18 Les prisonniers ont trouvé eux aussi la paix, ils ont cessé d’entendre les cris du gardien,
      19 et l’esclave est ici délivré de son maître. Grands ou petits, il n’y a plus de différence.
      20 Pourquoi Dieu fait-il voir le jour aux malheureux, à ceux qui doivent vivre une existence amère ?
      21 Ils attendent la mort, mais elle ne vient pas ; ils la cherchent plus passionnément qu’un trésor.
      22 Ils seraient si heureux et tellement ravis de trouver un tombeau !
      23 Voici donc un homme qui ne sait où il va, que Dieu a enfermé comme derrière un mur.
      24 Comme pain à manger, je n’ai que des soupirs, et mes cris de douleur jaillissent comme l’eau.
      25 Si j’éprouve une crainte, elle se réalise ; ce que je redoutais, c’est cela qui m’arrive !
      26 Je ne connais plus ni tranquillité, ni paix, ni repos, mais je suis assailli de tourments.

      Marc 7

      1 Les Pharisiens et quelques maîtres de la loi venus de Jérusalem s’assemblèrent autour de Jésus.
      2 Ils remarquèrent que certains de ses disciples prenaient leur repas avec des mains impures, c’est-à-dire sans les avoir lavées selon la coutume.
      3 En effet, les Pharisiens et tous les autres Juifs respectent les règles transmises par leurs ancêtres : ils ne mangent pas sans s’être lavé les mains avec soin
      4 et quand ils reviennent du marché, ils ne mangent pas avant de s’être purifiés. Ils respectent beaucoup d’autres règles traditionnelles, telles que la bonne manière de laver les coupes, les pots, les marmites de cuivre [et les lits].
      5 Les Pharisiens et les maîtres de la loi demandèrent donc à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas les règles transmises par nos ancêtres, mais prennent-ils leur repas avec des mains impures ? »
      6 Jésus leur répondit : « Ésaïe avait bien raison lorsqu’il prophétisait à votre sujet ! Vous êtes des hypocrites, ainsi qu’il l’écrivait : “Ce peuple, dit Dieu, m’honore en paroles, mais de cœur il est loin de moi.
      7 Le culte que ces gens me rendent est sans valeur, car les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des prescriptions humaines.”
      8 Vous laissez de côté les commandements de Dieu, dit Jésus, pour respecter les règles transmises par les hommes. »
      9 Puis il ajouta : « Vous savez fort bien rejeter le commandement de Dieu pour vous en tenir à votre propre tradition !
      10 Moïse a dit en effet : “Respecte ton père et ta mère”, et aussi “Celui qui maudit son père ou sa mère doit être mis à mort.”
      11 Mais vous, vous enseignez que si un homme déclare à son père ou à sa mère : “Ce que je pourrais te donner pour t’aider est Corban” – c’est-à-dire “offrande réservée à Dieu” –,
      12 il n’a plus besoin de rien faire pour son père ou sa mère, vous le lui permettez.
      13 De cette façon, vous annulez l’exigence de la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. »
      14 Puis Jésus appela de nouveau la foule et dit : « Écoutez-moi, vous tous, et comprenez ceci :
      15 Rien de ce qui entre du dehors en l’homme ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui le rend impur. [
      16 Écoutez bien, si vous avez des oreilles pour entendre ! ] »
      17 Quand Jésus eut quitté la foule et fut rentré à la maison, ses disciples lui demandèrent le sens de cette image.
      18 Et il leur dit : « Êtes-vous donc, vous aussi, sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui entre du dehors en l’homme ne peut le rendre impur,
      19 car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, et sort ensuite de son corps ? » Par ces paroles, Jésus déclarait donc que tous les aliments peuvent être mangés.
      20 Et il dit encore : « C’est ce qui sort de l’homme qui le rend impur.
      21 Car c’est du dedans, du cœur de l’homme, que viennent les mauvaises pensées qui le poussent à vivre dans l’immoralité, à voler, tuer,
      22 commettre l’adultère, vouloir ce qui est aux autres, agir méchamment, tromper, vivre dans le désordre, être jaloux, dire du mal des autres, être orgueilleux et insensé.
      23 Toutes ces mauvaises choses sortent du dedans de l’homme et le rendent impur. »
      24 Jésus partit de là et se rendit dans le territoire de Tyr. Il entra dans une maison et il voulait que personne ne sache qu’il était là, mais il ne put pas rester caché.
      25 En effet, une femme, dont la fille était tourmentée par un esprit mauvais, entendit parler de Jésus ; elle vint aussitôt vers lui et se jeta à ses pieds.
      26 Cette femme était non juive, née en Phénicie de Syrie. Elle pria Jésus de chasser l’esprit mauvais hors de sa fille.
      27 Mais Jésus lui dit : « Laisse d’abord les enfants manger à leur faim ; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens. »
      28 Elle lui répondit : « Pourtant, Maître, même les chiens, sous la table, mangent les miettes que les enfants laissent tomber. »
      29 Alors Jésus lui dit : « A cause de cette réponse, tu peux retourner chez toi : l’esprit mauvais est sorti de ta fille. »
      30 Elle retourna donc chez elle et, là, elle trouva son enfant étendue sur le lit : l’esprit mauvais l’avait quittée.
      31 Jésus quitta ensuite le territoire de Tyr, passa par Sidon et revint vers le lac de Galilée à travers le territoire des Dix Villes.
      32 On lui amena un homme qui était sourd et avait de la peine à parler, et on le supplia de poser la main sur lui.
      33 Alors Jésus l’emmena seul avec lui, loin de la foule ; il mit ses doigts dans les oreilles de l’homme et lui toucha la langue avec sa propre salive.
      34 Puis il leva les yeux vers le ciel, soupira et dit à l’homme : « Effata ! » – ce qui signifie « Ouvre-toi ! » –
      35 Aussitôt, les oreilles de l’homme s’ouvrirent, sa langue fut libérée et il se mit à parler normalement.
      36 Jésus recommanda à tous de n’en parler à personne ; mais plus il le leur recommandait, plus ils répandaient la nouvelle.
      37 Et les gens étaient impressionnés au plus haut point ; ils disaient : « Tout ce qu’il fait est vraiment bien ! Il fait même entendre les sourds et parler les muets ! »
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