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La Bible en 1 an - Jour 35

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Versets relatifs

    • Genèse 37

      1 Jacob demeura dans le pays de Canaan, où avait séjourné son père.
      2 Voici la postérité de Jacob. Joseph, âgé de dix-sept ans, faisait paître le troupeau avec ses frères ; cet enfant était auprès des fils de Bilha et des fils de Zilpa, femmes de son père. Et Joseph rapportait à leur père leurs mauvais propos.
      3 Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils, parce qu'il l'avait eu dans sa vieillesse ; et il lui fit une tunique de plusieurs couleurs.
      4 Ses frères virent que leur père l'aimait plus qu'eux tous, et ils le prirent en haine. Ils ne pouvaient lui parler avec amitié.
      5 Joseph eut un songe, et il le raconta à ses frères, qui le haïrent encore davantage.
      6 Il leur dit : Écoutez donc ce songe que j'ai eu !
      7 Nous étions à lier des gerbes au milieu des champs ; et voici, ma gerbe se leva et se tint debout, et vos gerbes l'entourèrent et se prosternèrent devant elle.
      8 Ses frères lui dirent : Est-ce que tu régneras sur nous ? est-ce que tu nous gouverneras ? Et ils le haïrent encore davantage, à cause de ses songes et à cause de ses paroles.
      9 Il eut encore un autre songe, et il le raconta à ses frères. Il dit : J'ai eu encore un songe ! Et voici, le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi.
      10 Il le raconta à son père et à ses frères. Son père le réprimanda, et lui dit : Que signifie ce songe que tu as eu ? Faut-il que nous venions, moi, ta mère et tes frères, nous prosterner en terre devant toi ?
      11 Ses frères eurent de l'envie contre lui, mais son père garda le souvenir de ces choses.
      12 Les frères de Joseph étant allés à Sichem, pour faire paître le troupeau de leur père,
      13 Israël dit à Joseph : Tes frères ne font-ils pas paître le troupeau à Sichem ? Viens, je veux t'envoyer vers eux. Et il répondit : Me voici !
      14 Israël lui dit : Va, je te prie, et vois si tes frères sont en bonne santé et si le troupeau est en bon état ; et tu m'en rapporteras des nouvelles. Il l'envoya ainsi de la vallée d'Hébron ; et Joseph alla à Sichem.
      15 Un homme le rencontra, comme il errait dans les champs. Il le questionna, en disant : Que cherches-tu ?
      16 Joseph répondit : Je cherche mes frères ; dis-moi, je te prie, où ils font paître leur troupeau.
      17 Et l'homme dit : Ils sont partis d'ici ; car je les ai entendus dire : Allons à Dothan. Joseph alla après ses frères, et il les trouva à Dothan.
      18 Ils le virent de loin ; et, avant qu'il fût près d'eux, ils complotèrent de le faire mourir.
      19 Ils se dirent l'un à l'autre : Voici le faiseur de songes qui arrive.
      20 Venez maintenant, tuons-le, et jetons-le dans une des citernes ; nous dirons qu'une bête féroce l'a dévoré, et nous verrons ce que deviendront ses songes.
      21 Ruben entendit cela, et il le délivra de leurs mains. Il dit : Ne lui ôtons pas la vie.
      22 Ruben leur dit : Ne répandez point de sang ; jetez-le dans cette citerne qui est au désert, et ne mettez pas la main sur lui. Il avait dessein de le délivrer de leurs mains pour le faire retourner vers son père.
      23 Lorsque Joseph fut arrivé auprès de ses frères, ils le dépouillèrent de sa tunique, de la tunique de plusieurs couleurs, qu'il avait sur lui.
      24 Ils le prirent, et le jetèrent dans la citerne. Cette citerne était vide ; il n'y avait point d'eau.
      25 Ils s'assirent ensuite pour manger. Ayant levé les yeux, ils virent une caravane d'Ismaélites venant de Galaad ; leurs chameaux étaient chargés d'aromates, de baume et de myrrhe, qu'ils transportaient en Égypte.
      26 Alors Juda dit à ses frères : Que gagnerons-nous à tuer notre frère et à cacher son sang ?
      27 Venez, vendons-le aux Ismaélites, et ne mettons pas la main sur lui, car il est notre frère, notre chair. Et ses frères l'écoutèrent.
      28 Au passage des marchands madianites, ils tirèrent et firent remonter Joseph hors de la citerne ; et ils le vendirent pour vingt sicles d'argent aux Ismaélites, qui l'emmenèrent en Égypte.
      29 Ruben revint à la citerne ; et voici, Joseph n'était plus dans la citerne. Il déchira ses vêtements,
      30 retourna vers ses frères, et dit : L'enfant n'y est plus ! Et moi, où irai-je ?
      31 Ils prirent alors la tunique de Joseph ; et, ayant tué un bouc, ils plongèrent la tunique dans le sang.
      32 Ils envoyèrent à leur père la tunique de plusieurs couleurs, en lui faisant dire : Voici ce que nous avons trouvé ! reconnais si c'est la tunique de ton fils, ou non.
      33 Jacob la reconnut, et dit : C'est la tunique de mon fils ! une bête féroce l'a dévoré ! Joseph a été mis en pièces !
      34 Et il déchira ses vêtements, il mit un sac sur ses reins, et il porta longtemps le deuil de son fils.
      35 Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler ; mais il ne voulut recevoir aucune consolation. Il disait : C'est en pleurant que je descendrai vers mon fils au séjour des morts ! Et il pleurait son fils.
      36 Les Madianites le vendirent en Égypte à Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes.

      Job 3

      1 Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance.
      2 Il prit la parole et dit :
      3 Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit : Un enfant mâle est conçu !
      4 Ce jour ! qu'il se change en ténèbres, Que Dieu n'en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui !
      5 Que l'obscurité et l'ombre de la mort s'en emparent, Que des nuées établissent leur demeure au-dessus de lui, Et que de noirs phénomènes l'épouvantent !
      6 Cette nuit ! que les ténèbres en fassent leur proie, Qu'elle disparaisse de l'année, Qu'elle ne soit plus comptée parmi les mois !
      7 Que cette nuit devienne stérile, Que l'allégresse en soit bannie !
      8 Qu'elle soit maudite par ceux qui maudissent les jours, Par ceux qui savent exciter le léviathan !
      9 Que les étoiles de son crépuscule s'obscurcissent, Qu'elle attende en vain la lumière, Et qu'elle ne voie point les paupières de l'aurore !
      10 Car elle n'a pas fermé le sein qui me conçut, Ni dérobé la souffrance à mes regards.
      11 Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre de ma mère ? Pourquoi n'ai-je pas expiré au sortir de ses entrailles ?
      12 Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour me recevoir, Et des mamelles pour m'allaiter ?
      13 Je serais couché maintenant, je serais tranquille, Je dormirais, je reposerais,
      14 Avec les rois et les grands de la terre, Qui se bâtirent des mausolées,
      15 Avec les princes qui avaient de l'or, Et qui remplirent d'argent leurs demeures.
      16 Ou je n'existerais pas, je serais comme un avorton caché, Comme des enfants qui n'ont pas vu la lumière.
      17 Là ne s'agitent plus les méchants, Et là se reposent ceux qui sont fatigués et sans force ;
      18 Les captifs sont tous en paix, Ils n'entendent pas la voix de l'oppresseur ;
      19 Le petit et le grand sont là, Et l'esclave n'est plus soumis à son maître.
      20 Pourquoi donne-t-il la lumière à celui qui souffre, Et la vie à ceux qui ont l'amertume dans l'âme,
      21 Qui espèrent en vain la mort, Et qui la convoitent plus qu'un trésor,
      22 Qui seraient transportés de joie Et saisis d'allégresse, s'ils trouvaient le tombeau ?
      23 A l'homme qui ne sait où aller, Et que Dieu cerne de toutes parts ?
      24 Mes soupirs sont ma nourriture, Et mes cris se répandent comme l'eau.
      25 Ce que je crains, c'est ce qui m'arrive ; Ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint.
      26 Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos, Et le trouble s'est emparé de moi.

      Marc 7

      1 Les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, s'assemblèrent auprès de Jésus.
      2 Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c'est-à-dire, non lavées.
      3 Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s'être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens ;
      4 et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu'après s'être purifiés. Ils ont encore beaucoup d'autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d'airain.
      5 Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent : Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures ?
      6 Jésus leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu'il est écrit : Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de moi.
      7 C'est en vain qu'ils m'honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements d'hommes.
      8 Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes.
      9 Il leur dit encore : Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition.
      10 Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
      11 Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Ce dont j'aurais pu t'assister est corban, c'est-à-dire, une offrande à Dieu,
      12 vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère,
      13 annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie. Et vous faites beaucoup d'autres choses semblables.
      14 Ensuite, ayant de nouveau appelé la foule à lui, il lui dit : Écoutez-moi tous, et comprenez.
      15 Il n'est hors de l'homme rien qui, entrant en lui, puisse le souiller ; mais ce qui sort de l'homme, c'est ce qui le souille.
      16 Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende.
      17 Lorsqu'il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l'interrogèrent sur cette parabole.
      18 Il leur dit : Vous aussi, êtes-vous donc sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l'homme ne peut le souiller ?
      19 Car cela n'entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, puis s'en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments.
      20 Il dit encore : Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme.
      21 Car c'est du dedans, c'est du coeur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres,
      22 les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie.
      23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l'homme.
      24 Jésus, étant parti de là, s'en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sût ; mais il ne put rester caché.
      25 Car une femme, dont la fille était possédée d'un esprit impur, entendit parler de lui, et vint se jeter à ses pieds.
      26 Cette femme était grecque, syro-phénicienne d'origine. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit :
      27 Laisse d'abord les enfants se rassasier ; car il n'est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens.
      28 Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants.
      29 Alors il lui dit : à cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille.
      30 Et, quand elle rentra dans sa maison, elle trouva l'enfant couchée sur le lit, le démon étant sorti.
      31 Jésus quitta le territoire de Tyr, et revint par Sidon vers la mer de Galilée, en traversant le pays de la Décapole.
      32 On lui amena un sourd, qui avait de la difficulté à parler, et on le pria de lui imposer les mains.
      33 Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et lui toucha la langue avec sa propre salive ;
      34 puis, levant les yeux au ciel, il soupira, et dit : Éphphatha, c'est-à-dire, ouvre-toi.
      35 Aussitôt ses oreilles s'ouvrirent, sa langue se délia, et il parla très bien.
      36 Jésus leur recommanda de n'en parler à personne ; mais plus il le leur recommanda, plus ils le publièrent.
      37 Ils étaient dans le plus grand étonnement, et disaient : Il fait tout à merveille ; même il fait entendre les sourds, et parler les muets.
    • Genèse 37

      1 Quant à Jacob, il s’installa dans le pays de Canaan, là où son père avait séjourné.
      2 Voici la lignée de Jacob. A l'âge de 17 ans, Joseph prenait soin du troupeau avec ses frères. Le garçon était en compagnie des fils de Bilha et de Zilpa, les femmes de son père, et il rapportait leurs mauvais propos à leur père.
      3 Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils parce qu'il l'avait eu dans sa vieillesse, et il lui fit un habit de plusieurs couleurs.
      4 Ses frères remarquèrent que leur père l'aimait plus qu'eux tous et se mirent à le détester. Ils étaient incapables de lui parler sans agressivité.
      5 Joseph fit un rêve, et il le raconta à ses frères qui le détestèrent encore plus.
      6 Il leur dit : « Ecoutez donc le rêve que j'ai fait !
      7 Nous étions en train d’attacher des gerbes au milieu des champs, et voici que ma gerbe s’est dressée et est même restée debout. Vos gerbes l'ont alors entourée et se sont prosternées devant elle. »
      8 Ses frères lui dirent : « Est-ce que tu vas vraiment régner sur nous ? Est-ce que tu vas nous gouverner ? » Ils le détestèrent encore plus à cause de ses rêves et de ses paroles.
      9 Joseph fit encore un autre rêve, et il le raconta à ses frères. Il dit : « J'ai fait encore un rêve : le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi. »
      10 Il le raconta à son père et à ses frères. Son père lui fit des reproches et lui dit : « Que signifie le rêve que tu as fait ? Faut-il que nous venions, moi, ta mère et tes frères, nous prosterner jusqu’à terre devant toi ? »
      11 Ses frères se montrèrent jaloux de lui, mais son père garda le souvenir de cela.
      12 Les frères de Joseph étaient allés s’occuper du troupeau de leur père à Sichem.
      13 Israël dit à Joseph : « Tes frères ne s’occupent-ils pas du troupeau à Sichem ? Vas-y ! Je veux t'envoyer vers eux. » Il lui répondit : « Me voici ! »
      14 Israël lui dit : « Va donc voir si tes frères sont en bonne santé et si le troupeau est en bon état ; tu m'en rapporteras des nouvelles. » Il le fit ainsi partir de la vallée d'Hébron. Joseph se rendit à Sichem.
      15 Un homme le rencontra alors qu'il errait dans la campagne et lui demanda : « Que cherches-tu ? »
      16 Joseph répondit : « Ce sont mes frères que je cherche. Dis-moi donc où ils gardent le troupeau. »
      17 L'homme dit : « Ils sont partis d'ici. En effet, je les ai entendus dire : ‘Allons à Dothan.’ » Joseph partit sur les traces de ses frères, et il les trouva à Dothan.
      18 Ils le virent de loin et, avant qu'il ne soit près d'eux, ils complotèrent de le faire mourir.
      19 Ils se dirent l'un à l'autre : « Voici le rêveur qui arrive !
      20 Allons-y maintenant ! Tuons-le et jetons-le dans une des citernes. Nous dirons qu'une bête féroce l'a dévoré et nous verrons ce que deviendront ses rêves. »
      21 Ruben entendit cela et il le délivra de leurs mains. Il dit : « N’attentons pas à sa vie ! »
      22 Il leur dit encore : « Ne versez pas de sang ! Jetez-le dans cette citerne qui est dans le désert et ne portez pas la main contre lui ! » Il avait l'intention de le délivrer de leurs mains pour le faire retourner vers son père.
      23 Lorsque Joseph fut arrivé vers ses frères, ils le dépouillèrent de son habit, de l’habit de plusieurs couleurs qu'il portait.
      24 Ils s’emparèrent de lui et le jetèrent dans la citerne. Celle-ci était vide : il n'y avait pas d'eau.
      25 Ils s'assirent ensuite pour manger. Levant les yeux, ils virent une caravane d'Ismaélites qui venaient de Galaad. Leurs chameaux étaient chargés d'aromates, de baume et de myrrhe qu'ils transportaient en Egypte.
      26 Juda dit alors à ses frères : « Que gagnerons-nous à tuer notre frère et à cacher son sang ?
      27 Venez, vendons-le aux Ismaélites et ne portons pas la main sur lui, car il est notre frère, il est de notre chair. » Ses frères l'écoutèrent.
      28 Au passage des marchands madianites, ils tirèrent et firent remonter Joseph de la citerne, et ils le vendirent pour 20 pièces d'argent aux Ismaélites qui l'emmenèrent en Egypte.
      29 Lorsque Ruben revint à la citerne, il constata que Joseph n'y était plus. Il déchira ses vêtements,
      30 retourna vers ses frères et dit : « Il n’est plus là ! Et moi, où puis-je aller ? »
      31 Ils prirent alors l’habit de Joseph, tuèrent un bouc et plongèrent l’habit dans le sang.
      32 Ils envoyèrent l’habit de plusieurs couleurs à leur père avec ce message : « Voici ce que nous avons trouvé. Reconnais donc si c'est l’habit de ton fils ou non. »
      33 Jacob le reconnut et dit : « C'est l’habit de mon fils ! Une bête féroce l'a dévoré, Joseph a été mis en pièces ! »
      34 Jacob déchira ses vêtements, il mit un sac sur sa taille et il mena longtemps le deuil sur son fils.
      35 Tous ses fils et toutes ses filles vinrent pour le consoler, mais il refusait d’être consolé. Il disait : « C'est dans le deuil que je descendrai vers mon fils au séjour des morts », et il pleurait son fils.
      36 Quant aux Madianites, ils vendirent Joseph en Egypte à Potiphar, un officier du pharaon qui était chef des gardes.

      Job 3

      1 Après cela, Job parla enfin, et il maudit le jour de sa naissance.
      2 Il s’exprima en disant :
      3 « Qu’ils disparaissent, le jour où je suis né et la nuit qui a dit : ‘Un garçon vigoureux a été conçu !’
      4 Que ce jour se change en ténèbres, que de là-haut Dieu ne s’en occupe pas et que la lumière du jour ne l’éclaire plus !
      5 Que les ténèbres et l'ombre de la mort le revendiquent, que des nuages épais s’installent au-dessus de lui et que de sombres phénomènes l'assaillent !
      6 Que l’obscurité s’empare de cette nuit-là ! Qu'elle n’ait pas sa place parmi les jours de l'année, qu'elle n’entre pas dans le décompte des mois !
      7 Oui, que cette nuit soit stérile, que la joie en soit exclue !
      8 Qu'elle soit la cible de ceux qui maudissent les jours, de ceux qui savent exciter le léviathan !
      9 Que les étoiles de son crépuscule s'obscurcissent, qu'elle attende sans succès la lumière et ne voie pas les lueurs de l'aurore !
      10 En effet, elle n'a pas fermé les portes du ventre qui m’a porté, pour m’empêcher de connaître le malheur.
      11 » Pourquoi ne suis-je pas mort dans le ventre maternel ? Pourquoi n'ai-je pas expiré au sortir du ventre de ma mère ?
      12 Pourquoi ai-je trouvé des genoux pour m’accueillir et des seins pour m'allaiter ?
      13 En effet, maintenant je serais couché, tranquille, je dormirais en ce moment, en plein repos,
      14 avec les rois et les conseillers de la terre qui se sont construit des monuments aujourd’hui en ruine,
      15 ou avec les princes qui possédaient de l'or et qui accumulaient de l'argent dans leurs maisons.
      16 Ou bien, comme l’enfant mort-né qui est resté caché, je n'existerais pas, pareil aux tout-petits qui n'ont pas vu la lumière.
      17 Là, les méchants cessent de s’agiter, là se reposent ceux qui sont fatigués, sans force.
      18 Les prisonniers s’y retrouvent tous en paix, ils n'entendent plus la voix de l'oppresseur.
      19 Là, petits et grands sont réunis, l'esclave n'est plus soumis à son maître.
      20 » Pourquoi Dieu donne-t-il la lumière à celui qui souffre, la vie à ceux qui connaissent l'amertume,
      21 qui attendent sans succès la mort et la recherchent plus qu'un trésor,
      22 qui se réjouiraient, tout heureux et ravis, s'ils trouvaient le tombeau,
      23 à l'homme incapable de savoir où aller et que Dieu cerne de tous les côtés ?
      24 » En effet, la seule nourriture qui se présente à moi, ce sont mes soupirs, et mes cris de détresse déferlent comme l'eau.
      25 Ce dont j’ai peur, c'est ce qui m'arrive ; ce que je redoute, c'est ce qui m'atteint.
      26 Je n'ai ni tranquillité, ni paix, ni repos ; c’est la tourmente qui survient. »

      Marc 7

      1 Les pharisiens et quelques spécialistes de la loi, venus de Jérusalem, se rassemblèrent auprès de Jésus.
      2 Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c'est-à-dire non lavées.
      3 – Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s'être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens.
      4 Et quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent pas avant de s'être purifiés. Ils tiennent encore à beaucoup d'autres traditions comme le lavage des coupes, des cruches et des vases de bronze. –
      5 Alors les pharisiens et les spécialistes de la loi lui demandèrent : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens mais prennent-ils au contraire leur repas avec des mains non lavées ? »
      6 Jésus leur répondit : « Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous, comme il est écrit : Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi.
      7 C'est faussement qu'ils m'honorent en donnant des enseignements qui sont des commandements humains.
      8 Vous abandonnez le commandement de Dieu et vous gardez la tradition des hommes [car vous lavez les pots et les coupes et vous faites beaucoup d'autres choses semblables]. »
      9 Il leur dit encore : « Vous rejetez très bien le commandement de Dieu pour garder votre tradition.
      10 En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère et : Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
      11 Mais d’après vous, si un homme dit à son père ou à sa mère : ‘Ce dont j'aurais pu t'assister est corban, c'est-à-dire une offrande à Dieu’,
      12 alors il peut ne plus rien faire pour son père ou pour sa mère.
      13 Vous annulez ainsi la parole de Dieu par la tradition que vous avez établie et vous faites beaucoup d'autres choses semblables. »
      14 Ensuite, Jésus appela toute la foule et lui dit : « Ecoutez-moi tous et comprenez.
      15 Il n'y a rien d'extérieur à l'homme qui puisse le rendre impur en pénétrant en lui, mais c'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur.
      16 [Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende. ] »
      17 Lorsqu'il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l'interrogèrent sur cette parabole.
      18 Il leur dit : « Vous aussi, vous êtes donc sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui, de l’extérieur, entre dans l'homme ne peut le rendre impur ?
      19 En effet, cela n'entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis est évacué dans les toilettes. » Il déclarait ainsi que tous les aliments sont purs.
      20 Il dit encore : « C'est ce qui sort de l'homme qui le rend impur.
      21 En effet, c'est de l’intérieur, c'est du cœur des hommes que sortent les mauvaises pensées, les adultères, l'immoralité sexuelle, les meurtres,
      22 les vols, la soif de posséder, les méchancetés, la fraude, la débauche, le regard envieux, la calomnie, l'orgueil, la folie.
      23 Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et rendent l'homme impur. »
      24 Jésus partit de là et s'en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon. Il entra dans une maison, désirant que personne ne le sache, mais il ne put rester caché,
      25 car une femme dont la fillette avait un esprit impur entendit parler de lui et vint se jeter à ses pieds.
      26 Cette femme était une non-Juive d'origine syro-phénicienne. Elle le pria de chasser le démon hors de sa fille. Jésus lui dit :
      27 « Laisse d'abord les enfants se rassasier, car il n'est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
      28 « Oui, Seigneur, lui répondit-elle, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des enfants. »
      29 Alors il lui dit : « A cause de cette parole, tu peux t’en aller : le démon est sorti de ta fille. »
      30 Et quand elle rentra chez elle, elle trouva l'enfant couchée sur le lit : le démon était sorti.
      31 Jésus quitta le territoire de Tyr et revint par Sidon vers le lac de Galilée en traversant la région de la Décapole.
      32 On lui amena un sourd qui avait de la difficulté à parler et on le supplia de poser la main sur lui.
      33 Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles et lui toucha la langue avec sa propre salive.
      34 Puis il leva les yeux au ciel, soupira et dit : « Ephphatha » – c'est-à-dire « Ouvre-toi ».
      35 Aussitôt ses oreilles s'ouvrirent, sa langue se délia et il se mit à parler correctement.
      36 Jésus leur recommanda de n'en parler à personne, mais plus il le leur recommandait, plus ils le proclamaient.
      37 Remplis d'étonnement, ils disaient : « Il fait tout à merveille ; il fait même entendre les sourds et parler les muets. »
    • Genèse 37

      1

      Joseph est aimé par Jacob, mais il est haï par ses frères. (Genèse 37:1-4)
      Le songe de Joseph. (Genèse 37:5-11)
      Jacob envoie Joseph visiter ses frères, Ils complotent de le faire mourir. (Genèse 37:12-22)
      Les frères de Joseph le vendent. (Genèse 37:23-10)
      La déception de Jacob, Joseph vendu à Potiphar. (Genèse 37:31-36)

      Dans l'histoire de Joseph, nous voyons quelques similitudes avec celle de Jésus Christ, qui a été premièrement humilié, puis honoré. Nous voyons également le sort des chrétiens qui cheminent vers le royaume céleste en traversant de nombreuses tribulations. C'est une histoire unique ; elle montre à quel point l'esprit humain est tortueux, à la fois bon et mauvais ; on peut y voir la providence divine utilisant les personnages de ce texte pour accomplir ses desseins. Bien que Joseph ait été le fils préféré de son père, il n'a pas été élevé dans l'oisiveté.

      Ceux qui n'aiment pas vraiment leurs enfants, ne les confrontent pas au monde des affaires, du travail et des difficultés. Trop gâter ses enfants peut vraiment les conduire à la corruption. Ceux qui sont élevés dans l'oisiveté sont susceptibles de n'être que des bons à rien.

      Jacob révèle son amour, en habillant Joseph de manière plus raffinée qu'il n'a habillé le reste de ses enfants. Il n'est pas bon que les parents fassent une différence entre leurs enfants, à moins qu'il n’y ait à cela une raison sérieuse, par exemple, la conduite de ces derniers. Quand les parents font une telle différence, les enfants le remarquent bien vite et cela n'amène que des querelles dans les familles. Les fils de Jacob étaient dans ce cas : bien qu'ils soient sous la responsabilité de leur père, ils ne se trouvaient pas à la maison, avec lui ; Joseph fit un rapport à son père, quant à la mauvaise conduite de ses frères, afin que le patriarche les corrige. La mauvaise attitude de ces derniers n'a pas été rapportée pour semer la discorde : la conduite de Joseph était celle d'un frère fidèle.

      5 Dieu a fait voir à Joseph la perspective de sa destinée, pour l'encourager et le soulager lors de ses futures épreuves, qui s'avèreront longues et pénibles. Il faut noter que le songe de Joseph correspond à des périodes de bénédictions et non pas à son emprisonnement. Ainsi, beaucoup de jeunes, à l'aube de leur vie, ne pensent qu'à la prospérité et au plaisir, jamais aux épreuves éventuelles.

      Les frères de Joseph ont correctement interprété le songe, bien qu'ils en détestaient la teneur. Quand ils commirent les crimes visant à la perte de leur frère, ils furent en réalité les « instruments » accomplissant la volonté divine. De même, les juifs ont compris ce que Christ a dit, au sujet de Son royaume. Étant déterminés à ne pas Le voir régner sur eux, ils se sont concertés pour Le mettre à mort ; et par Sa crucifixion, ils l'ont conduit vers la gloire de Son œuvre rédemptrice, une destinée qu'ils voulaient assurément ne pas voir s'accomplir !

      12 Remarquez la bonne disposition de Joseph pour obéir aux ordres de son père !

      Les enfants qui sont vraiment aimés par leurs parents devraient être les plus prompts à obéir. Notez également à quel point les frères de Joseph étaient délibérément contre lui. Ils ont prémédité de le tuer et de masquer leur acte en maquillant son vêtement avec du sang.

      Quiconque hait son frère est un meurtrier, 1Jean 3:15. Les fils de Jacob ont détesté leur frère parce que leur père le préférait à eux. Tout ce qui est arrivé, en particulier ces différents songes, a conduit à cette violence ; ses frères avaient de la rancœur contre Joseph, rancœur qui ne pouvait s'apaiser que par sa mort. Tous les cœurs sont dans les mains de Dieu. Ruben, le premier-né, avait les pires raisons d'être jaloux de Joseph, cependant il a prouvé qu'il était son meilleur ami.

      Dieu a outrepassé toutes choses pour atteindre Son propre objectif ; il a fait de Joseph l'instrument qui a sauvé beaucoup de vies humaines. Joseph était une image de Christ ; bien qu'Il soit le Fils bien-aimé du Père, Christ, dans son amour, est descendu parmi nous, en toute humilité. Du ciel, Il est venu sur terre pour nous chercher et nous sauver ; Il a subi ici-bas tous les affronts et les pièges dressés contre Lui. Les siens ne l'ont pas reçu, et ils l'ont crucifié. Cette soumission était volontaire, dans le but de nous racheter et de nous sauver.

      23 Ils ont jeté Joseph dans une citerne, afin qu'il périsse, de faim et de froid ; quelle cruauté de la part de ses frères ! Ils l'ont maltraité et laissé en pleine détresse, et n'ont pas été affligés par le désarroi de leur frère, voir Amos 6:6 ; alors que ce dernier était au fond de cette citerne, ils se sont assis calmement autour pour manger leur pain. Ils n'ont éprouvé aucun remord pour leur péché. La colère de l'homme finira par glorifier Dieu, et du résultat de cette colère, Il se ceindra, Psaume 76:10.

      Les frères de Joseph furent divinement retenus, dans leur tentative d'assassinat, et la vente qu'ils ont ensuite opérée a contribué merveilleusement à l'éloge divin !

      31 Quand Satan a convaincu les hommes de commettre un péché, il leur enseigne d'essayer de le dissimuler parmi d'autres iniquités ; par exemple, pour cacher le vol et le meurtre, on utilise le mensonge et les faux serments : ces dissimulations du péché ne subsistent guère. Les frères de Joseph ont tenté de garder ce secret pendant un certain temps ; mais leur vilenie a été découverte et fut connue de tous. Pour convaincre leur père, ils lui ont envoyé la tunique bigarrée de Joseph ; Jacob, en voyant ce vêtement sanglant, a tout de suite pensé que Joseph avait été déchiqueté par une bête féroce. Que ceux qui sont assez sensibles pour bien connaître le cœur de leurs parents, puissent imaginer l'agonie du pauvre Jacob. Ses fils ont bassement feint de le soulager, mais, en fait, leur sentiments n'étaient qu'hypocrisie. S'ils avaient vraiment désiré le soulager, ils auraient pu immédiatement le faire en lui disant la vérité. Il faut bien constater que le cœur est endurci par la fausseté du péché. Jacob a refusé d'être consolé.

      La grande affection qu'on éprouve pour une personne doit nous préparer à subir une affliction en rapport avec la force de notre sentiment : un amour anormal finit généralement par une peine du même type. Il est sage pour des parents, de ne pas trop choyer leurs enfants, car ces derniers ne pourront être aguerris, face aux difficultés qu'ils rencontreront au cours de leur vie.

      Dans tout ce chapitre, nous voyons les merveilleux cheminements de la Providence. Les frères de Joseph pensaient avoir atteint leur but ; les marchands, qui n'avaient aucun scrupule sur la nature de ce qu'ils avaient acquis, pensaient avoir atteint leur objectif ; quant à Potiphar, ayant acquis un excellent jeune esclave, il a pensé qu'il faisait une bonne affaire ! Mais les desseins de Dieu se réalisent par tous les moyens. Cette histoire fera descendre Israël en Égypte ; tout cela finira par la délivrance du peuple par Moïse ; c'est le point de départ de la véritable religion dans le monde et de sa diffusion parmi toutes les nations, par l'évangile. Ainsi, la colère de l'homme finira par manifester la gloire du Seigneur, malgré les aspects négatifs, au départ.

      Job 3

      1

      Job regrette d'être né. (Job 3:1-10)
      La complainte de Job. (Job 3:11-19)
      Il se plaint de la vie qu'il endure. (Job 3:20-26)

      Pendant sept jours, les amis de Job se sont assis près de lui, en silence, sans tenter de le consoler : pendant le même temps, Satan assaillait l'esprit du patriarche pour ébranler sa confiance, et pour qu'il se rebelle contre Dieu. La tolérance divine semble avoir permis toutes ces afflictions, et même celle de l'épreuve corporelle. Job était, en un certain sens, une image de Christ, dont les souffrances intérieures, à la fois au jardin de Gethsémané et sur la croix, étaient les pires qui soient ; cette affliction, en cette heure de ténèbres, était due à Satan. Toutes ces épreuves nous font comprendre la raison du changement intervenu dans la conduite de Job : de l'entière soumission initiale, à la volonté de Dieu, le patriarche montre ici et dans d'autres parties du livre, son impatience. Le croyant sait bien que les souffrances relatives à une coupe amère sont plus redoutables que les afflictions extérieures les plus acerbes ; bien qu'il sache que l'homme peut bénéficier de la douceur de l'amour et de la présence de Dieu, il ne sera pas étonné de constater que Job a prouvé qu'il était un homme comme les autres, sujet aux mêmes passions ; le chrétien se réjouira de voir Satan désappointé, devant le manque d'hypocrisie de Job ; bien que ce dernier ait maudit le jour de sa naissance, il n'a pas maudit son Dieu. Job avait, sans aucun doute, honte de ses pensées, mais nous pouvons supposer que quelle que soit son attitude, il est maintenant dans la félicité éternelle.
      11 Job, dit à ses amis qu'il regrette d'être né, afin de sensibiliser leur pitié à son égard. Aucune créature au monde n'est aussi livrée à elle même que l'homme. La puissance et la providence divines confirment, par leur grandeur, notre vulnérabilité, mais la pitié et la patience de Dieu sont là pour nous aider dans notre vie. L'affection naturelle pour leurs enfants est placée par Dieu, dans le cœur de nos parents. Le désir de mourir, pour être avec Christ et pour être libéré du péché, ne peut être que l'effet et la manifestation évidente de Sa grâce ; par contre, l'idée de vouloir mourir, uniquement pour être délivré des problèmes de la vie, ne peut provenir que du monde ici-bas, corrompu. Il est sage de faire pour le mieux, que ce soit dans la vie ou la mort ; ainsi, soit que nous vivions ou soit que nous mourions, faisons toutes choses dans le Seigneur, Romains 14:8. Remarquez comment Job décrit le repos de celui qui se trouve dans la tombe : en cet endroit, le méchant ne peut plus nuire. Quand les persécuteurs meurent, ils ne peuvent agir plus longtemps. Dans la tombe, ceux qui sont exténués trouvent alors le repos : ils sont libérés de tous leurs labeurs. L'homme est alors délivré du péché, de la tentation, des douleurs, et de ses tâches, pour enfin jouir de la présence de Dieu. Là, les croyants se reposent en Jésus, à condition qu'ils aient réellement placé leur confiance dans le Seigneur et qu'ils Lui aient obéi ; ils trouvent alors le repos de leur âme, pendant que dans le monde, règnent encore les tribulations.
      20 Job avait vraiment perdu tout espoir, il ne voyait aucune issue à son problème, ni d'espoir en des temps meilleurs. Il était sans aucun doute malade, près de la mort et peu disposé à vouloir continuer de vivre. Soyons en permanence prêts à partir vers l'autre monde, à rencontrer notre Dieu, au moment qu'Il a choisi. La grâce nous enseigne à mourir pour Christ, dans les périodes fastes de la vie, comme au sein des plus grandes épreuves, et à vivre en s'appuyant sur Lui. La vie de Job ne nous a pas été révélée davantage ; le patriarche ne savait pas si Dieu contestait sa conduite. Le chrétien sujet à l'affliction et à la tentation, se pose souvent ce genre de question ; quand il regarde trop près aux choses visibles de ce monde, son Père céleste peut le châtier dans une juste mesure, afin de lui donner un certain dégoût de la vie et pour éviter de le faire sombrer dans le risque du désespoir. Il n'y aura aucune aide dans le cœur du croyant jusqu'à ce que Dieu restaure en lui les joies de Son salut futur. Béni soit Dieu, car la terre est pleine de Ses bontés, malgré la méchanceté de l'homme.

      Si nous accomplissons notre devoir, notre vie n'en sera que plus facile. Nous nous dirigerons vers la miséricorde éternelle, en recevant Christ en tant que Sauveur.

      Marc 7

      1

      es traditions des anciens. (Marc 7:1-13). Ce qui souille l'homme. (Marc 7:14-23). La fille de la femme cananéenne, est guérie. (Marc 7:24-30). Christ guérit un sourd-muet. (Marc 7:31-37).

      Un des grands desseins de Christ, lors de Sa venue ici-bas, était de mettre de côté les principes cérémonieux : pour ce faire, Il rejeta les cérémonies que les hommes avaient ajoutées à la loi divine.

      Ces mains propres et ce cœur pur, que Christ donne à Ses disciples et ce qu'Il exige d'eux, sont vraiment différents de l'apparence extérieure et des formes superstitieuses des pharisiens, quelle que soit l’époque. Jésus réprimande ces derniers car ils rejettent les commandements de Dieu.

      Il est clair que le devoir des enfants, si leurs parents sont pauvres, est de subvenir à leurs besoins, autant qu'ils le peuvent. Mais nous pouvons voir dans ce texte, qu’un homme se conformant aux traditions des pharisiens, avait le moyen de se « libérer » des exigences de ce devoir...

      14 Ce sont uniquement nos mauvaises pensées, certaines de nos affections, nos paroles et nos œuvres qui nous souillent.

      Comme une fontaine dénaturée engendre des ruisseaux altérés, de même, un cœur mauvais engendre des raisonnements corrompus, des convoitises et des passions douteuses, avec toutes les mauvaises paroles et actions qui en découlent. Une bonne compréhension spirituelle des commandements divins et une notion réaliste de la perversion du péché, amèneront un homme à rechercher la Grâce du Saint-Esprit, afin de garder le contrôle de toutes mauvaises pensées et d’affections qui le « rongent » intérieurement.

      24 Christ n'a jamais repoussé celui qui se jette à Ses pieds : même une âme tremblante peut le faire sans crainte.

      La femme mentionnée dans ce texte était une mère bonne et attentionnée : pour sauver sa fille, elle alla vers Christ qui, par Sa parole : « laisse d'abord les enfants se rassasier », montra qu’Il avait de la compassion pour les Gentils, proches de Lui. Elle s’exprima, non pour souligner l'importance de la Grâce, mais pour magnifier l'abondance de miracles parmi les Juifs : la seule guérison de sa fille n'allait être en fait, qu'une « miette ».

      Alors que le Sauveur béni, délaisse les pharisiens orgueilleux, Il manifeste sa compassion envers de pauvres et humbles pécheurs, qui regardent à Lui, pour le « pain » des enfants. Christ s'affaire toujours à rechercher et sauver celui qui est perdu !

      31 Ce texte décrit la guérison d'un sourd muet. Ceux qui amenèrent ce pauvre homme à Christ, Le supplièrent de prendre son cas en considération et d'agir par Son pouvoir. Notre Seigneur utilisa bon nombre d'actions visibles, pour accomplir cette guérison : cela révélait seulement le pouvoir qu’avait Jésus de guérir cet homme, afin d’encourager sa foi, et celle de ceux qui l'amenèrent.

      Bien que nous trouvions beaucoup de variétés dans les maladies et différentes méthodes de délivrance pour ceux qui s'adressèrent à Jésus, tous obtinrent néanmoins le secours recherché.

      Il en est ainsi pour notre âme, quand on s’approche de Christ !

    • Genèse 37

      1 Or, Jacob demeura au pays où son père avait séjourné, au pays de Canaan.
      2 Voici l'histoire des descendants de Jacob. Joseph, âgé de dix-sept ans, paissait les troupeaux avec ses frères ; et il était jeune berger auprès des fils de Bilha, et auprès des fils de Zilpa, femmes de son père. Et Joseph rapporta à leur père leurs mauvais discours.
      3 Or, Israël aimait Joseph plus que tous ses autres fils, car c'était le fils de sa vieillesse ; et il lui fit une robe de diverses couleurs.
      4 Mais ses frères, voyant que leur père l'aimait plus que tous ses frères, le haïssaient, et ne pouvaient lui parler sans aigreur.
      5 Et Joseph eut un songe, et le fit connaître à ses frères, et ils le haïrent encore plus.
      6 Il leur dit donc : Écoutez, je vous prie, ce songe que j'ai eu.
      7 Voici, nous étions à lier des gerbes au milieu des champs. Et voici, ma gerbe se leva et se tint debout. Et voici, vos gerbes l'environnèrent et se prosternèrent devant ma gerbe.
      8 Alors ses frères lui dirent : Régnerais-tu donc sur nous ? ou nous gouvernerais-tu ? Et ils le haïrent encore plus pour ses songes et pour ses paroles.
      9 Il eut encore un autre songe et le raconta à ses frères, et il dit : Voici, j'ai eu encore un songe. Et voici, le soleil, et la lune, et onze étoiles se prosternaient devant moi.
      10 Et il le raconta à son père, et à ses frères ; mais son père le reprit, et lui dit : Que veut dire ce songe que tu as eu ? Faudra-t-il que nous venions, moi et ta mère et tes frères, nous prosterner en terre devant toi ?
      11 Et ses frères furent jaloux de lui ; mais son père retint ces choses.
      12 Or, ses frères allèrent paître les troupeaux de leur père à Sichem.
      13 Et Israël dit à Joseph : Tes frères ne paissent-ils pas les troupeaux à Sichem ? Viens, que je t'envoie vers eux. Et il lui répondit : Me voici.
      14 Et il lui dit : Va donc ; vois comment vont tes frères et comment vont les troupeaux, et rapporte-m'en des nouvelles. Il l'envoya ainsi de la vallée d'Hébron, et il vint à Sichem.
      15 Et un homme le trouva errant par les champs ; et cet homme l'interrogea, et lui dit : Que cherches-tu ?
      16 Et il répondit : Je cherche mes frères ; enseigne-moi, je te prie, où ils paissent.
      17 Et l'homme dit : Ils sont partis d'ici ; car je les ai entendus dire : Allons à Dothaïn. Joseph alla donc après ses frères, et il les trouva à Dothaïn.
      18 Et ils le virent de loin. Et avant qu'il fût près d'eux, ils complotèrent contre lui de le mettre à mort.
      19 Et ils se dirent l'un à l'autre : Voici ce songeur qui vient.
      20 Maintenant donc, venez, tuons-le, et le jetons dans quelque fosse, et nous dirons qu'une bête féroce l'a dévoré ; et nous verrons ce que deviendront ses songes.
      21 Mais Ruben entendit cela, et le délivra de leurs mains, et dit : Ne lui ôtons point la vie.
      22 Puis Ruben leur dit : Ne répandez point le sang ; jetez-le dans cette fosse, qui est au désert, et ne mettez point la main sur lui. C'était pour le délivrer de leurs mains, pour le rendre à son père.
      23 Et dès que Joseph fut arrivé auprès de ses frères, ils le dépouillèrent de sa robe, de la robe de diverses couleurs qui était sur lui.
      24 Et ils le saisirent, et le jetèrent dans la fosse. Or la fosse était vide ; il n'y avait point d'eau.
      25 Ensuite ils s'assirent pour manger le pain. Et, levant les yeux, ils regardèrent, et voici une caravane d'Ismaélites qui venait de Galaad ; et leurs chameaux, chargés d'aromates, de baume, et de myrrhe, allaient les porter en Égypte.
      26 Et Juda dit à ses frères : A quoi nous servira de tuer notre frère et de cacher son sang ?
      27 Venez, et vendons-le aux Ismaélites, et que notre main ne soit point sur lui ; car il est notre frère, notre chair. Et ses frères lui obéirent.
      28 Et comme les marchands Madianites passaient, ils tirèrent et firent remonter Joseph de la fosse ; et ils vendirent Joseph pour vingt pièces d'argent aux Ismaélites, qui l'emmenèrent en Égypte.
      29 Et Ruben retourna à la fosse, et voici, Joseph n'était plus dans la fosse. Alors il déchira ses vêtements ;
      30 Et il retourna vers ses frères, et dit : L'enfant n'y est plus ; et moi, moi, où irai-je ?
      31 Et ils prirent la robe de Joseph, tuèrent un bouc, et trempèrent la robe dans le sang.
      32 Ensuite ils envoyèrent et firent parvenir à leur père la robe de diverses couleurs, en lui faisant dire : Nous avons trouvé ceci ; reconnais si c'est la robe de ton fils, ou non.
      33 Et il la reconnut, et dit : C'est la robe de mon fils ; une bête féroce l'a dévoré ; certainement Joseph a été mis en pièces.
      34 Et Jacob déchira ses vêtements, et mit un sac sur ses reins, et mena deuil sur son fils pendant longtemps.
      35 Et tous ses fils, et toutes ses filles vinrent pour le consoler ; mais il refusa d'être consolé, et il dit : Je descendrai en deuil vers mon fils au Sépulcre ! C'est ainsi que son père le pleura.
      36 Et les Madianites le vendirent en Égypte à Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes.

      Job 3

      1 Après cela, Job ouvrit la bouche et maudit le jour de sa naissance.
      2 Et, prenant la parole, Job dit :
      3 Périsse le jour où je suis né, et la nuit qui a dit : Un homme est conçu !
      4 Que ce jour soit ténèbres, que Dieu ne s'en enquière pas d'en haut, qu'aucune lumière ne brille sur lui !
      5 Que les ténèbres et l'ombre de la mort le reprennent, qu'une sombre nuée demeure sur lui, qu'une éclipse le remplisse d'horreur !
      6 Que l'obscurité s'empare de cette nuit, qu'elle ne se réjouisse pas au milieu des jours de l'année, qu'elle n'entre pas dans le compte des mois !
      7 Voici, que cette nuit soit stérile, et qu'aucun cri de joie n'y survienne !
      8 Qu'ils la maudissent ceux qui maudissent les jours, ceux qui sont habiles à faire lever Léviathan !
      9 Que les étoiles de son crépuscule soient obscurcies, qu'elle attende la lumière et qu'il n'y en ait point, et qu'elle ne voie pas les paupières de l'aurore !
      10 Parce qu'elle n'a pas fermé le sein qui me porta, et n'a point caché la douleur à mes yeux !
      11 Que ne suis-je mort dès le sein de ma mère ? Au sortir de ses flancs, que n'ai-je expiré ?
      12 Pourquoi des genoux se sont-ils présentés à moi, et pourquoi des mamelles pour être sucées ?
      13 Car, maintenant, je serais couché et tranquille, je dormirais, je serais en repos,
      14 Avec les rois et les arbitres de la terre, qui se bâtissent des mausolées,
      15 Avec les princes qui ont de l'or, qui remplissent d'argent leurs maisons.
      16 Ou bien, comme l'avorton caché, je n'existerais pas ; comme les petits enfants qui n'ont pas vu la lumière.
      17 Là, les méchants ne tourmentent plus personne, et là se reposent les hommes fatigués ;
      18 Avec eux, les captifs sont tranquilles : ils n'entendent plus la voix de l'exacteur.
      19 Là, le petit et le grand sont ensemble, et l'esclave est délivré de son maître.
      20 Pourquoi donne-t-on la lumière au malheureux, et la vie à ceux dont l'âme est pleine d'amertume ?
      21 Qui attendent la mort, et elle ne vient point, qui la recherchent plus qu'un trésor,
      22 Qui seraient contents jusqu'à l'allégresse et ravis de joie, s'ils trouvaient le tombeau ?
      23 A l'homme qui ne connaît pas sa voie et que Dieu cerne de tous côtés ?
      24 Car je soupire au lieu de manger, et mes cris se répandent comme l'eau.
      25 Ce que je crains m'arrive, et ce que j'appréhende vient sur moi.
      26 Je n'ai ni paix, ni tranquillité, ni repos ! Le tourment est venu !

      Marc 7

      1 Alors des pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, s'assemblèrent vers Jésus ;
      2 Et voyant que quelques-uns de ses disciples prenaient leur repas avec des mains souillées, c'est-à-dire qui n'avaient pas été lavées, ils les en blâmaient.
      3 Car les pharisiens et tous les Juifs ne mangent point sans se laver les mains jusqu'au coude, gardant en cela la tradition des anciens ;
      4 Et lorsqu'ils reviennent des places publiques, ils ne mangent point non plus sans s'être lavés. Il y a aussi beaucoup d'autres choses qu'ils ont reçues pour les observer, comme de laver les coupes, les pots, les vaisseaux d'airain et les lits.
      5 Là-dessus les pharisiens et les scribes lui demandèrent : D'où vient que tes disciples ne suivent pas la tradition des anciens, et qu'ils prennent leur repas sans se laver les mains ?
      6 Il leur répondit : Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit : Ce peuple m'honore des lèvres ; mais leur coeur est bien éloigné de moi.
      7 Mais c'est en vain qu'ils m'honorent, enseignant des doctrines qui sont des commandements d'hommes.
      8 Car, en abandonnant le commandement de Dieu, vous observez la tradition des hommes, lavant les pots et les coupes, et faisant beaucoup d'autres choses semblables.
      9 Il leur dit aussi : Vous annulez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition ;
      10 Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort ;
      11 Mais vous, vous ajoutez : A moins qu'il n'ait dit à son père ou à sa mère : Tout ce dont je pourrais t'assister est corban, c'est-à-dire, un don consacré à Dieu.
      12 Et vous ne lui permettez plus de rien faire pour son père ou pour sa mère ;
      13 Anéantissant la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie ; et vous faites beaucoup d'autres choses semblables.
      14 Alors ayant appelé toute la multitude, il leur dit : Écoutez-moi tous, et comprenez ceci :
      15 Rien de ce qui est hors de l'homme et qui entre en lui, ne le peut souiller ; mais ce qui sort de lui, voilà ce qui souille l'homme.
      16 Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende.
      17 Quand il fut entré dans la maison, après avoir quitté la multitude, ses disciples l'interrogèrent sur cette parabole.
      18 Et il leur dit : Etes-vous aussi sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui entre du dehors dans l'homme, ne le peut souiller ?
      19 Parce que cela ne lui entre point dans le coeur, mais dans le ventre, et va aux lieux secrets, ce qui purifie tous les aliments.
      20 Il disait donc : Ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme.
      21 Car du dedans, c'est-à-dire, du coeur des hommes, sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres,
      22 Les larcins, la cupidité, les méchancetés, la fraude, l'impudicité, l'oeil envieux, la médisance, la fierté, la folie.
      23 Tous ces vices sortent du dedans et souillent l'homme.
      24 Puis, étant parti de là, il s'en alla aux frontières de Tyr et de Sidon ; et étant entré dans une maison, il ne voulait pas que personne le sût ; mais il ne put être caché.
      25 Car une femme, dont la fille était possédée d'un esprit immonde, ayant entendu parler de lui, vint et se jeta à ses pieds.
      26 Cette femme était Grecque, et Syrophénicienne de nation ; et elle le pria de chasser le démon hors de sa fille.
      27 Et Jésus lui dit : Laisse premièrement rassasier les enfants ; car il n'est pas juste de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens.
      28 Mais elle répondit et lui dit : Il est vrai, Seigneur ; cependant les petits chiens mangent, sous la table, les miettes des enfants.
      29 Alors il lui dit : A cause de cette parole, va ; le démon est sorti de ta fille.
      30 Et étant de retour dans sa maison, elle trouva le démon sorti, et sa fille couchée sur le lit.
      31 Et Jésus étant parti des quartiers de Tyr et de Sidon, vint près de la mer de Galilée, traversant les confins de la Décapole.
      32 Et on lui amena un sourd, qui avait la parole empêchée ; et on le pria de lui imposer les mains.
      33 Et l'ayant tiré de la foule à part, il lui mit les doigts dans les oreilles ; et ayant pris de sa salive, il lui toucha la langue.
      34 Puis levant les yeux au ciel, il soupira et lui dit : Ephphatha, c'est-à-dire, Ouvre-toi.
      35 Aussitôt ses oreilles furent ouvertes, et sa langue fut déliée, et il parlait sans peine.
      36 Et Jésus leur défendit de le dire à qui que ce fût ; mais plus il le leur défendait, plus ils le publiaient.
      37 Et frappés d'étonnement ils disaient : Tout ce qu'il fait est admirable ; il fait entendre les sourds et parler les muets.
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