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La Bible en 1 an - Jour 37

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    • Genèse 39

      1 On fit descendre Joseph en Égypte ; et Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes, Égyptien, l'acheta des Ismaélites qui l'y avaient fait descendre.
      2 L'Éternel fut avec lui, et la prospérité l'accompagna ; il habitait dans la maison de son maître, l'Égyptien.
      3 Son maître vit que l'Éternel était avec lui, et que l'Éternel faisait prospérer entre ses mains tout ce qu'il entreprenait.
      4 Joseph trouva grâce aux yeux de son maître, qui l'employa à son service, l'établit sur sa maison, et lui confia tout ce qu'il possédait.
      5 Dès que Potiphar l'eut établi sur sa maison et sur tout ce qu'il possédait, l'Éternel bénit la maison de l'Égyptien, à cause de Joseph ; et la bénédiction de l'Éternel fut sur tout ce qui lui appartenait, soit à la maison, soit aux champs.
      6 Il abandonna aux mains de Joseph tout ce qui lui appartenait, et il n'avait avec lui d'autre soin que celui de prendre sa nourriture. Or, Joseph était beau de taille et beau de figure.
      7 Après ces choses, il arriva que la femme de son maître porta les yeux sur Joseph, et dit : Couche avec moi !
      8 Il refusa, et dit à la femme de son maître : Voici, mon maître ne prend avec moi connaissance de rien dans la maison, et il a remis entre mes mains tout ce qui lui appartient.
      9 Il n'est pas plus grand que moi dans cette maison, et il ne m'a rien interdit, excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ?
      10 Quoiqu'elle parlât tous les jours à Joseph, il refusa de coucher auprès d'elle, d'être avec elle.
      11 Un jour qu'il était entré dans la maison pour faire son ouvrage, et qu'il n'y avait là aucun des gens de la maison,
      12 elle le saisit par son vêtement, en disant : Couche avec moi ! Il lui laissa son vêtement dans la main, et s'enfuit au dehors.
      13 Lorsqu'elle vit qu'il lui avait laissé son vêtement dans la main, et qu'il s'était enfui dehors,
      14 elle appela les gens de sa maison, et leur dit : Voyez, il nous a amené un Hébreu pour se jouer de nous. Cet homme est venu vers moi pour coucher avec moi ; mais j'ai crié à haute voix.
      15 Et quand il a entendu que j'élevais la voix et que je criais, il a laissé son vêtement à côté de moi et s'est enfui dehors.
      16 Et elle posa le vêtement de Joseph à côté d'elle, jusqu'à ce que son maître rentrât à la maison.
      17 Alors elle lui parla ainsi : L'esclave hébreu que tu nous as amené est venu vers moi pour se jouer de moi.
      18 Et comme j'ai élevé la voix et que j'ai crié, il a laissé son vêtement à côté de moi et s'est enfui dehors.
      19 Après avoir entendu les paroles de sa femme, qui lui disait : Voilà ce que m'a fait ton esclave ! le maître de Joseph fut enflammé de colère.
      20 Il prit Joseph, et le mit dans la prison, dans le lieu où les prisonniers du roi étaient enfermés : il fut là, en prison.
      21 L'Éternel fut avec Joseph, et il étendit sur lui sa bonté. Il le mit en faveur aux yeux du chef de la prison.
      22 Et le chef de la prison plaça sous sa surveillance tous les prisonniers qui étaient dans la prison ; et rien ne s'y faisait que par lui.
      23 Le chef de la prison ne prenait aucune connaissance de ce que Joseph avait en main, parce que l'Éternel était avec lui. Et l'Éternel donnait de la réussite à ce qu'il faisait.

      Job 5

      1 Crie maintenant ! Qui te répondra ? Auquel des saints t'adresseras-tu ?
      2 L'insensé périt dans sa colère, Le fou meurt dans ses emportements.
      3 J'ai vu l'insensé prendre racine ; Puis soudain j'ai maudit sa demeure.
      4 Plus de prospérité pour ses fils ; Ils sont foulés à la porte, et personne qui les délivre !
      5 Sa moisson est dévorée par des affamés, Qui viennent l'enlever jusque dans les épines, Et ses biens sont engloutis par des hommes altérés.
      6 Le malheur ne sort pas de la poussière, Et la souffrance ne germe pas du sol ;
      7 L'homme naît pour souffrir, Comme l'étincelle pour voler.
      8 Pour moi, j'aurais recours à Dieu, Et c'est à Dieu que j'exposerais ma cause.
      9 Il fait des choses grandes et insondables, Des merveilles sans nombre ;
      10 Il répand la pluie sur la terre, Et envoie l'eau sur les campagnes ;
      11 Il relève les humbles, Et délivre les affligés ;
      12 Il anéantit les projets des hommes rusés, Et leurs mains ne peuvent les accomplir ;
      13 Il prend les sages dans leur propre ruse, Et les desseins des hommes artificieux sont renversés :
      14 Ils rencontrent les ténèbres au milieu du jour, Ils tâtonnent en plein midi comme dans la nuit.
      15 Ainsi Dieu protège le faible contre leurs menaces, Et le sauve de la main des puissants ;
      16 Et l'espérance soutient le malheureux, Mais l'iniquité ferme la bouche.
      17 Heureux l'homme que Dieu châtie ! Ne méprise pas la correction du Tout Puissant.
      18 Il fait la plaie, et il la bande ; Il blesse, et sa main guérit.
      19 Six fois il te délivrera de l'angoisse, Et sept fois le mal ne t'atteindra pas.
      20 Il te sauvera de la mort pendant la famine, Et des coups du glaive pendant la guerre.
      21 Tu seras à l'abri du fléau de la langue, Tu seras sans crainte quand viendra la dévastation.
      22 Tu te riras de la dévastation comme de la famine, Et tu n'auras pas à redouter les bêtes de la terre ;
      23 Car tu feras alliance avec les pierres des champs, Et les bêtes de la terre seront en paix avec toi.
      24 Tu jouiras du bonheur sous ta tente, Tu retrouveras tes troupeaux au complet,
      25 Tu verras ta postérité s'accroître, Et tes rejetons se multiplier comme l'herbe des champs.
      26 Tu entreras au sépulcre dans la vieillesse, Comme on emporte une gerbe en son temps.
      27 Voilà ce que nous avons reconnu, voilà ce qui est ; A toi d'entendre et de mettre à profit.

      Marc 9

      1 Il leur dit encore : Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu'ils n'aient vu le royaume de Dieu venir avec puissance.
      2 Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ;
      3 ses vêtements devinrent resplendissants, et d'une telle blancheur qu'il n'est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi.
      4 Élie et Moïse leur apparurent, s'entretenant avec Jésus.
      5 Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Rabbi, il est bon que nous soyons ici ; dressons trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie.
      6 Car il ne savait que dire, l'effroi les ayant saisis.
      7 Une nuée vint les couvrir, et de la nuée sortit une voix : Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le !
      8 Aussitôt les disciples regardèrent tout autour, et ils ne virent que Jésus seul avec eux.
      9 Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur recommanda de ne dire à personne ce qu'ils avaient vu, jusqu'à ce que le Fils de l'homme fût ressuscité des morts.
      10 Ils retinrent cette parole, se demandant entre eux ce que c'est que ressusciter des morts.
      11 Les disciples lui firent cette question : Pourquoi les scribes disent-ils qu'il faut qu'Élie vienne premièrement ?
      12 Il leur répondit : Élie viendra premièrement, et rétablira toutes choses. Et pourquoi est-il écrit du Fils de l'homme qu'il doit souffrir beaucoup et être méprisé ?
      13 Mais je vous dis qu'Élie est venu, et qu'ils l'ont traité comme ils ont voulu, selon qu'il est écrit de lui.
      14 Lorsqu'ils furent arrivés près des disciples, ils virent autour d'eux une grande foule, et des scribes qui discutaient avec eux.
      15 Dès que la foule vit Jésus, elle fut surprise, et accourut pour le saluer.
      16 Il leur demanda : Sur quoi discutez-vous avec eux ?
      17 Et un homme de la foule lui répondit : Maître, j'ai amené auprès de toi mon fils, qui est possédé d'un esprit muet.
      18 En quelque lieu qu'il le saisisse, il le jette par terre ; l'enfant écume, grince des dents, et devient tout raide. J'ai prié tes disciples de chasser l'esprit, et ils n'ont pas pu.
      19 Race incrédule, leur dit Jésus, jusques à quand serai-je avec vous ? jusques à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi. On le lui amena.
      20 Et aussitôt que l'enfant vit Jésus, l'esprit l'agita avec violence ; il tomba par terre, et se roulait en écumant.
      21 Jésus demanda au père : Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? Depuis son enfance, répondit-il.
      22 Et souvent l'esprit l'a jeté dans le feu et dans l'eau pour le faire périr. Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous.
      23 Jésus lui dit : Si tu peux !... Tout est possible à celui qui croit.
      24 Aussitôt le père de l'enfant s'écria : Je crois ! viens au secours de mon incrédulité !
      25 Jésus, voyant accourir la foule, menaça l'esprit impur, et lui dit : Esprit muet et sourd, je te l'ordonne, sors de cet enfant, et n'y rentre plus.
      26 Et il sortit, en poussant des cris, et en l'agitant avec une grande violence. L'enfant devint comme mort, de sorte que plusieurs disaient qu'il était mort.
      27 Mais Jésus, l'ayant pris par la main, le fit lever. Et il se tint debout.
      28 Quand Jésus fut entré dans la maison, ses disciples lui demandèrent en particulier : Pourquoi n'avons-nous pu chasser cet esprit ?
      29 Il leur dit : Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière.
      30 Ils partirent de là, et traversèrent la Galilée. Jésus ne voulait pas qu'on le sût.
      31 Car il enseignait ses disciples, et il leur dit : Le Fils de l'homme sera livré entre les mains des hommes ; ils le feront mourir, et, trois jours après qu'il aura été mis à mort, il ressuscitera.
      32 Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole, et ils craignaient de l'interroger.
      33 Ils arrivèrent à Capernaüm. Lorsqu'il fut dans la maison, Jésus leur demanda : De quoi discutiez-vous en chemin ?
      34 Mais ils gardèrent le silence, car en chemin ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
      35 Alors il s'assit, appela les douze, et leur dit : Si quelqu'un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous.
      36 Et il prit un petit enfant, le plaça au milieu d'eux, et l'ayant pris dans ses bras, il leur dit :
      37 Quiconque reçoit en mon nom un de ces petits enfants me reçoit moi-même ; et quiconque me reçoit, reçoit non pas moi, mais celui qui m'a envoyé.
      38 Jean lui dit : Maître, nous avons vu un homme qui chasse des démons en ton nom ; et nous l'en avons empêché, parce qu'il ne nous suit pas.
      39 Ne l'en empêchez pas, répondit Jésus, car il n'est personne qui, faisant un miracle en mon nom, puisse aussitôt après parler mal de moi.
      40 Qui n'est pas contre nous est pour nous.
      41 Et quiconque vous donnera à boire un verre d'eau en mon nom, parce que vous appartenez à Christ, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense.
      42 Mais, si quelqu'un scandalisait un de ces petits qui croient, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui mît au cou une grosse meule de moulin, et qu'on le jetât dans la mer.
      43 Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la ; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie,
      44 que d'avoir les deux mains et d'aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point.
      45 Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le ; mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie,
      46 que d'avoir les deux pieds et d'être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point.
      47 Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le ; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n'ayant qu'un oeil, que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans la géhenne,
      48 où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point.
      49 Car tout homme sera salé de feu.
      50 Le sel est une bonne chose ; mais si le sel devient sans saveur, avec quoi l'assaisonnerez-vous ?
    • Genèse 39

      1 Quant à Joseph, on l'avait fait descendre en Egypte et Potiphar, l’officier du pharaon qui était chef des gardes, un Egyptien, l’avait acheté aux Ismaélites qui l'y avaient fait descendre.
      2 L'Eternel fut avec Joseph et la réussite l'accompagna. Il habitait dans la maison de son maître égyptien.
      3 Son maître vit que l'Eternel était avec lui et que tout ce qu'il entreprenait, l'Eternel le faisait réussir entre ses mains,
      4 et Joseph trouva grâce aux yeux de son maître : il l'employa à son service, l'établit responsable de sa maison et lui confia tous ses biens.
      5 Dès que Potiphar l'eut établi responsable de sa maison et de tous ses biens, l'Eternel bénit la maison de cet Egyptien à cause de Joseph, et la bénédiction de l'Eternel reposa sur tous ses biens, que ce soit à la maison ou aux champs.
      6 Il abandonna tous ses biens entre les mains de Joseph et il ne prenait connaissance de rien avec lui, sauf de sa propre nourriture. Or, Joseph était beau à tout point de vue.
      7 Après cela, la femme de son maître porta les yeux sur Joseph et dit : « Couche avec moi ! »
      8 Il refusa et lui dit : « Mon maître ne prend connaissance de rien avec moi dans la maison, il m’a confié tous ses biens.
      9 Personne n'est plus grand que moi dans cette maison et il ne m'a rien interdit, sauf toi parce que tu es sa femme. Comment pourrais-je commettre un aussi grand mal et pécher contre Dieu ? »
      10 Elle parlait tous les jours à Joseph, mais il ne l’écoutait pas et refusait de coucher avec elle, d'être avec elle.
      11 Un jour, il était entré dans la maison pour accomplir son travail et il n'y avait là aucun des gens de la maison.
      12 Elle l’attrapa par son habit en disant : « Couche avec moi ! » Il lui laissa son habit dans la main et sortit.
      13 Lorsqu'elle vit qu'il lui avait laissé son habit dans la main et qu'il s'était enfui dehors,
      14 elle appela les gens de sa maison et leur dit : « Regardez ! Il nous a amené un Hébreu pour abuser de nous. Cet homme s’est approché de moi pour coucher avec moi, mais j'ai poussé de grands cris.
      15 Quand il a entendu que je me mettais à crier, il a laissé son habit à côté de moi et est sorti. »
      16 Elle posa l’habit de Joseph à côté d'elle jusqu'à ce que son maître rentre à la maison,
      17 et elle lui tint alors ce discours : « L'esclave hébreu que tu nous as amené s’est approché de moi pour abuser de moi.
      18 Comme je me suis mise à crier, il a laissé son habit à côté de moi et s'est enfui dehors. »
      19 En entendant les affirmations de sa femme qui lui disait : « Voilà ce que m'a fait ton esclave », le maître de Joseph fut enflammé de colère.
      20 Il s’empara de Joseph et le mit en prison, à l'endroit où les prisonniers du roi étaient enfermés. Il resta donc là, en prison.
      21 L'Eternel fut avec Joseph et étendit sa bonté sur lui. Il lui fit gagner la faveur du chef de la prison.
      22 Celui-ci plaça sous son autorité tous les détenus qui étaient dans la prison, et tout ce qu'on y faisait passait par lui.
      23 Le chef de la prison ne s'occupait pas du tout de ce qui était sous la responsabilité de Joseph, parce que l'Eternel était avec lui et faisait réussir ce qu’il entreprenait.

      Job 5

      1 » Crie donc ! Mais y aura-t-il quelqu’un pour te répondre ? Vers lequel des saints te tourneras-tu ?
      2 C’est l’exaspération qui tue le fou, c’est la jalousie qui fait mourir l’ignorant.
      3 J'ai vu le fou prendre racine, et soudain j'ai voué son domaine à la malédiction.
      4 Ses fils s’éloignent du salut ; ils sont écrasés à la porte de la ville sans personne pour les délivrer.
      5 Sa moisson est dévorée par des affamés qui viennent l'enlever jusque dans les ronces, et un piège guette ses richesses.
      6 De fait, l’injustice ne sort pas de la poussière et le malheur ne pousse pas du sol.
      7 L'homme naît pour souffrir, tout comme les étincelles s’élèvent pour voler.
      8 » Quant à moi, je rechercherais Dieu et c'est à Dieu que j'exposerais ma cause.
      9 C’est lui l’auteur de grandeurs qu’il est impossible d’explorer, de merveilles si nombreuses qu’il est impossible de les compter.
      10 C’est lui qui verse la pluie à la surface de la terre, qui envoie l'eau sur les campagnes.
      11 Il relève ceux qui sont abattus et élève jusqu’au salut ceux qui sont dans le deuil.
      12 C’est lui qui réduit à néant les projets des hommes rusés, si bien que leurs mains ne peuvent les faire réussir.
      13 *Il prend les sages à leur propre ruse et il devance les intentions des plus astucieux :
      14 ils rencontrent les ténèbres au beau milieu de la journée, ils tâtonnent en plein midi comme dans la nuit.
      15 Il sauve le pauvre de l’épée qui sort de leur bouche et de leur puissante oppression.
      16 Ainsi, il y a de l’espérance pour le faible, tandis que l’injustice doit fermer la bouche.
      17 » Il est heureux, l'homme que Dieu corrige. Ne rejette pas l’instruction du Tout-Puissant !
      18 En effet, c’est lui qui inflige la blessure, mais il la soigne. Il frappe, mais c’est sa main qui guérit.
      19 Six fois il te délivrera de la détresse, et sept fois le mal ne t'atteindra pas.
      20 Il te sauvera de la mort pendant la famine et des coups de l'épée pendant la guerre.
      21 Tu seras à l'abri des agressions de la langue, tu n’auras pas peur quand viendra la dévastation.
      22 Tu te moqueras de la dévastation aussi bien que de la famine et tu n'auras pas à redouter les animaux,
      23 car tu auras une alliance avec les pierres des champs et les bêtes sauvages seront en paix avec toi.
      24 » Tu connaîtras la paix dans ton foyer. Tu inspecteras ton domaine et il ne te manquera rien.
      25 Tu verras une nombreuse descendance et tes rejetons pousseront comme l'herbe des champs.
      26 Tu entreras dans la tombe encore plein de vigueur, tout comme les épis sont engrangés le moment venu.
      27 Voilà ce que nous avons découvert, telle est la situation. A toi de la comprendre et d’en tirer profit. »

      Marc 9

      1 Il leur dit encore : « Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront pas avant d'avoir vu le royaume de Dieu venir avec puissance. »
      2 Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ;
      3 ses vêtements devinrent resplendissants et d'une telle blancheur que personne sur la terre ne peut blanchir ainsi.
      4 Elie et Moïse leur apparurent ; ils s'entretenaient avec Jésus.
      5 Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Maître, il est bon que nous soyons ici. Faisons trois abris : un pour toi, un pour Moïse et un pour Elie. »
      6 Il ne savait que dire, car ils étaient effrayés.
      7 Une nuée vint les couvrir, et de la nuée sortit une voix : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »
      8 Aussitôt les disciples regardèrent tout autour et ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
      9 Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur recommanda de ne dire ce qu'ils avaient vu à personne jusqu'à ce que le Fils de l'homme soit ressuscité.
      10 Ils retinrent cette parole, se demandant entre eux ce que signifiait ressusciter.
      11 Puis ils lui posèrent cette question : « Pourquoi les spécialistes de la loi disent-ils qu'Elie doit venir d'abord ? »
      12 Il leur répondit : « Elie doit venir d'abord pour rétablir toutes choses. Et pourquoi est-il écrit, à propos du Fils de l'homme, qu'il doit souffrir beaucoup et être méprisé ?
      13 Mais je vous le dis : Elie est déjà venu et ils l'ont traité comme ils ont voulu, conformément à ce qui est écrit à son sujet. »
      14 Lorsqu'ils revinrent vers les disciples, ils virent autour d'eux une grande foule et des spécialistes de la loi qui discutaient avec eux.
      15 Dès que les gens virent Jésus, ils furent surpris et accoururent pour le saluer.
      16 Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? »
      17 Un homme de la foule lui répondit : « Maître, je t'ai amené mon fils qui a un esprit muet.
      18 Partout où l'esprit s’empare de lui, il le jette par terre ; l'enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J'ai prié tes disciples de chasser l'esprit et ils n'ont pas pu. »
      19 « Génération incrédule, leur dit Jésus, jusqu'à quand serai-je avec vous ? Jusqu'à quand devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. » On le lui amena.
      20 Dès que l'enfant vit Jésus, l'esprit l'agita avec violence ; il tomba, et il se roulait par terre en écumant.
      21 Jésus demanda au père : « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? » « Depuis son enfance, répondit-il,
      22 et souvent l'esprit l'a jeté dans le feu et dans l'eau pour le faire mourir. Mais si tu peux faire quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous. »
      23 Jésus lui dit : « Si tu peux ! Tout est possible à celui qui croit. »
      24 Aussitôt le père de l'enfant, [en larmes, ] s'écria : « Je crois, [Seigneur, ] viens au secours de mon incrédulité ! »
      25 Voyant accourir la foule, Jésus menaça l'esprit impur en lui disant : « Esprit muet et sourd, je te l'ordonne, sors de cet enfant et n'y rentre plus. »
      26 L'esprit sortit de l'enfant en poussant des cris et en le secouant très violemment. L'enfant devint comme mort, de sorte que beaucoup disaient qu'il était mort,
      27 mais Jésus le prit par la main, le fit lever, et il se tint debout.
      28 Quand Jésus entra dans la maison, ses disciples lui demandèrent en privé : « Pourquoi n'avons-nous pas pu chasser cet esprit ? »
      29 Il leur dit : « Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière [et par le jeûne]. »
      30 Ils partirent de là et traversèrent la Galilée. Jésus ne voulait pas qu'on le sache,
      31 car il enseignait ses disciples et il leur disait : « Le Fils de l'homme sera livré entre les mains des hommes ; ils le feront mourir et, trois jours après avoir été mis à mort, il ressuscitera. »
      32 Cependant, les disciples ne comprenaient pas cette parole et ils avaient peur de l'interroger.
      33 Ils arrivèrent à Capernaüm. Lorsqu'il fut dans la maison, Jésus leur demanda : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
      34 Mais ils gardèrent le silence, car en chemin ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
      35 Alors il s'assit, appela les douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous. »
      36 Il prit un petit enfant, le plaça au milieu d'eux et, après l'avoir pris dans ses bras, il leur dit :
      37 « Celui qui accueille en mon nom un de ces petits enfants, c’est moi-même qu’il accueille, et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais celui qui m'a envoyé. »
      38 Jean lui dit : « Maître, nous avons vu quelqu'un chasser des démons en ton nom, et nous l'en avons empêché parce qu'il ne nous suit pas. »
      39 « Ne l'en empêchez pas, répondit Jésus, car personne ne peut faire un miracle en mon nom et aussitôt après dire du mal de moi.
      40 En effet, qui n'est pas contre nous est pour nous.
      41 Et celui qui vous donnera à boire un verre d'eau en mon nom, parce que vous appartenez à Christ, je vous le dis en vérité, il ne perdra pas sa récompense.
      42 Mais si quelqu'un fait trébucher un seul de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on attache à son cou une grosse meule de moulin et qu'on le jette à la mer.
      43 » Si ta main te pousse à mal agir, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie que d'avoir les deux mains et d'aller en enfer, dans le feu qui ne s'éteint pas,
      44 [là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas ].
      45 Si ton pied te pousse à mal agir, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie que d'avoir les deux pieds et d'être jeté en enfer, [dans le feu qui ne s'éteint pas,
      46 là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas ].
      47 Et si ton œil te pousse à mal agir, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu avec un seul œil que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans l’enfer [de feu],
      48 là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas.
      49 En effet, tout homme sera salé de feu [et tout sacrifice sera salé de sel].
      50 Le sel est une bonne chose, mais s'il perd sa saveur, avec quoi la lui rendrez-vous ? Ayez du sel en vous-mêmes et soyez en paix les uns avec les autres. »
    • Genèse 39

      1

      Joseph, l'esclave préféré de Potiphar. (Genèse 39:1-6)
      Joseph résiste à la tentation. (Genèse 39:7-12)
      Joseph est faussement accuse par sa maîtresse. (Genèse 39:13-18)
      Il est jeté en prison, et Dieu est alors auprès de lui. (Genèse 39:19-23)

      Nos ennemis peuvent nous dépouiller de nos distinctions et de nos ornements ; la Sagesse et la Grâce, par contre, ne peuvent pas nous être ôtées. Ces mêmes ennemis peuvent également nous séparer de nos amis, de nos parents et de notre pays, mais ils ne peuvent nous séparer de la présence du Seigneur. Ils peuvent nous isoler des bénédictions extérieures, nous voler notre liberté, et nous confiner dans les prisons, mais ils ne peuvent nous priver de la communion avec Dieu et du trône de la grâce, ils ne peuvent nous séparer des bénédictions du salut. Joseph a été béni, merveilleusement béni, même dans la maison où il séjournait, en tant qu'esclave.

      La présence de Dieu parmi nous, fait prospérer toutes nos entreprises. Les hommes pieux sont les bénédictions de l'endroit où ils habitent ; il en est ainsi pour les domestiques qui vivent sous le regard du Seigneur, même s'ils sont peu considérés. La prospérité du méchant servira de toute façon la cause de l'homme pieux. Dans ce texte, cette famille « du monde » a été bénie par la présence d'un pieux domestique chez elle.

      7 La beauté chez les hommes ou les femmes, est souvent un piège qui interdit toute fierté à cet égard, et exige une vigilance constante envers toute tentation qui pourrait survenir. Nous avons grand besoin de maîtriser nos yeux, de peur que les désirs qu'ils font naître en nous ne finissent par infecter notre cœur. Quand le luxe et l'aisance sont maîtres de toutes choses, la décence, la réputation et la conscience peuvent êtres réduites à néant. L'épouse de Potiphar a prouvé que son cœur était entièrement voué au mal. Quand Satan a constaté qu'il ne pouvait vaincre Joseph par les épreuves matérielles, il l'a attaqué avec une arme redoutable : les plaisirs des sens, qui ont vaincu beaucoup d'âmes. Mais Joseph, par la grâce de Dieu, a pu résister et surmonter cette tentation ; sa résistance envers cette femme a été la démonstration de la Puissance divine, cette même Puissance qui a délivré Daniel et ses compagnons de la fournaise ardente.

      Joseph aurait pu facilement tomber et commettre ce péché. Le tentateur, dans ce texte, était sa maîtresse ; une fois ce péché commis, Joseph aurait pu jouir d'un certain appui supplémentaire, de la part de cette femme, pour son avancement. Refuser ses avances, plaçait Joseph dans une situation plus que Périlleuse ; il a fait de cette femme son ennemi. Le lieu et le moment étaient favorables à cette tentation. De plus, Joseph était constamment sollicité par cette femme. La grâce toute puissante de Dieu a permis à Joseph de surmonter cet assaut de l'ennemi. Le patriarche a donné priorité à Dieu et au respect dû au maître de la maison. Nous sommes liés tant par l'honneur que par la justice et la gratitude, afin de ne pas pratiquer le mal en secret envers ceux qui placent leur confiance en nous.

      Joseph n'a pas voulu offenser son Dieu. Il faut souligner trois points par lesquels Joseph s'est distingué :

      1) Il a constaté qu'il était la victime de cette tentation. Il s'est souvenu qu'il était engagé envers Dieu et qu'il a témoigné aux autres sa piété. 2) Ce péché a bien été l'objet de cette tentation. D'autres auraient pu minimiser la gravité de cette faute, Joseph l'a très bien évaluée ; il faut appeler le péché par son propre nom et ne jamais l'amoindrir. Que les fautes de cette nature soient toujours considérées comme étant l'objet d'une terrible gravité ! 3) En fait, c'est contre Dieu que Joseph aurait péché. L'iniquité est contre Dieu, contre Sa nature et Sa domination, contre Son amour et Ses plans. Ceux qui aiment Dieu haïssent le péché.

      La grâce de Dieu a permis à Joseph de surmonter la tentation, tout en évitant la colère. Il n'est pas resté au stade de cette tentation, mais il s'en est rapidement éloigné, il s'est échappé, pour sauver sa vie.

      Si nous professons de ne pas vouloir commettre l'iniquité, fuyons comme l'oiseau qui a décelé le piège, comme une jeune proie qui a repéré le chasseur.

      13 La maîtresse de Joseph, ayant essayé en vain de le faire fauter, a tenté de se venger : ceux qui ont rompu les liens de la modestie, ne seront jamais retenus par ceux de la vérité. Il n'est pas nouveau que le meilleur des hommes soit faussement accusé de crimes, par le pire des tueurs. Il est bon de savoir qu'un jour, tout finira par se savoir, que tout sera révélé.
      19 Le maître de Joseph a cru l'accusation prononcée par son épouse. Il est probable que Potiphar ait choisi cette prison à cause de la fermeté de sa discipline ; mais Dieu a conçu ce cheminement pour préparer la destinée merveilleuse de Joseph. Ce dernier a été gardé et conduit par son Dieu. Le patriarche était loin de tous ses amis et de toute sa famille ; il n'y avait personne pour l'aider ou le réconforter ; mais le Seigneur était avec Joseph, et lui a révélé Sa miséricorde. Les innocents qui sont en prison doivent savoir que Dieu est à leur côté. Dans notre texte, Dieu a fait remarquer Joseph par le garde de la prison ; ce gardien lui a fait confiance pour contrôler les affaires de la prison.

      Un homme pieux fera du bien partout où il se trouve, et sera une bénédiction, même dans les liens et l'exil. N'oublions pas, au travers de cette histoire de Joseph, de regarder à Jésus, Celui qui a souffert, étant tenté et n'ayant pas péché ; Jésus a été calomnié, persécuté et emprisonné, sans cause ; par la croix, Il est monté ensuite sur Son trône.

      Puissions-nous suivre le même cheminement, dans la soumission et dans la souffrance, en ayant comme espérance, la Gloire céleste !

      Job 5

      1

      Éliphaz annonce que le péché mène à la ruine. (Job 5:1-5)
      L'affliction que Dieu envoie, ne doit pas être dédaignée. (Job 5:6-16)
      La fin heureuse des sanctions divines. (Job 5:17-27)

      Dans ce texte, Éliphaz invite Job à répondre à ses propos. N'y a-t-il pas eu beaucoup de saints ou de serviteurs de Dieu tels que Job, ayant été sondés par de tels agissements divins, et qui ne se soient jamais comportés comme lui, face à leur douleur ? Le terme, « saint » ou plus précisément, « qui est consacré », semble de tous temps avoir été appliqué au peuple de Dieu, par le biais du Sacrifice établi pour sa réconciliation.

      Éliphaz est convaincu que la transgression des pécheurs les mène directement à la ruine. Ils se détruisent par leur convoitise ou autres sentiments de ce genre ; en conclusion, il apparaît sans aucun doute, que Job a commis une folie qui l'a mis dans cette situation. Il est évident que l'allusion d'Éliphaz visait l'ancienne prospérité de Job ; il n'y eut, par contre, manifestement aucun signe de méchanceté dans la conduite de Job, et la critique qui lui a été faite était injuste et sévère.

      6 Éliphaz rappelle à Job, qu'aucune affliction ne survient par hasard, donc qu'elle ne peut être négligée. On ne peut pas distinguer aussi facilement la différence entre la prospérité et l'adversité, que celle entre le jour et la nuit, l'été et l'hiver ; ces deux états arrivent selon la volonté et la bienséance de Dieu. Nous ne devons pas attribuer nos afflictions à notre mauvaise fortune, elles nous sont envoyées directement par Dieu ; elles ne découlent pas non plus nécessairement de nos péchés ou d'une certaine malchance, car elles proviendraient alors de nous-mêmes. L'homme est né dans le péché, et doit donc en subir les conséquences. Il n'y a rien en ce monde qui puisse justifier ce pourquoi nous sommes nés, et rien ne peut vraiment nous appartenir, sinon le péché et l'épreuve. En fait, les transgressions que nous commettons ne sont que les étincelles qui s'échappent de la fournaise de la corruption originelle. Telles sont la faiblesse de nos corps, et la vanité de tous nos plaisirs, lorsque nos ennuis surgissent comme des étincelles qui jaillissent ça et là ; on peut dire que nous ne manquons pas de problèmes, le dernier se termine à peine, que déjà le suivant est là ! Éliphaz reproche à Job de ne pas rechercher Dieu, et de se rebeller contre Lui.

      Quelqu'un est-il dans la souffrance ? Qu'il prie ! C'est le chemin de la paix du cœur, un baume pour chaque blessure. Éliphaz parle de la pluie, que nous pouvons considérer comme une chose anodine ; si l'on songe, par contre, comment elle est produite, et ce qu'elle engendre ensuite, nous devons alors constater qu'il s'agit d'une réalisation bonne et puissante.

      Trop souvent le grand Auteur de tous les bienfaits dont nous jouissons et la manière avec laquelle Il nous les accorde, ne sont pas remarqués, parce que nous les recevons comme des choses naturelles. Quand la Providence agit, les expériences de certains sont de réels encouragements pour d'autres, cela leur permet de garder l'espoir, lors des périodes les plus sombres ; car la Gloire de Dieu envoie de l'aide au délaissé, et de l'espérance au malheureux. Devant toutes ces choses, les pécheurs les plus audacieux sont confondus et forcés de reconnaître la Justice des démarches divines.

      17 Éliphaz adresse à Job une exhortation à la prudence : il ne faut pas dédaigner le châtiment du Tout-Puissant. Le vrai châtiment est celui qui vient de l'Amour du Père, et qui s'avère bienfaisant pour l'enfant ; il faut le considérer comme étant un « message » du ciel. Éliphaz encourage également Job à accepter son état. Un homme pieux est heureux, même dans l'affliction, parce qu'il n'a pas perdu son contact avec Dieu, ni la promesse de son salut ; il est heureux d'être affligé. La correction mortifie ses corruptions, éloigne son cœur du monde, le rapproche de Dieu, de la Bible, le place aux genoux du Père. Bien que Dieu meurtrisse parfois ses enfants, Il les soutient néanmoins, lors des les afflictions, et les délivre en temps voulu.

      Occasionner une blessure fait parfois partie d'un traitement. Éliphaz promet à Job que Dieu le bénirait, s'il consentait à s'humilier devant Lui.

      Quelles que soient les épreuves que les hommes pieux puissent subir, elles ne peuvent en fait leur faire réellement du mal. Étant enclins à fuir le péché, ils sont préservés des attaques du mal. Et si les serviteurs de Christ ne sont pas délivrés dans l'immédiat, des épreuves qui les assaillent de tous côtés, ils sont aptes à les surmonter et à les vaincre en totalité. Quelles que soient les médisances qui pourront être contre eux, aucune ne pourra les blesser. Ils auront alors la sagesse et la grâce requises pour dominer leurs difficultés. La plus grande bénédiction, dans nos travaux et dans nos joies ici-bas, consiste à être préservé du péché. Nous finirons alors notre périple terrestre dans la joie et l'honneur. L'homme qui finit sa vie, qui a terminé son travail, est prêt à se diriger vers un autre monde. C'est une grâce de mourir rassasié de jours, cela fait un peu penser au maïs bien mûr et gorgé de soleil, qui est coupé et engrangé soigneusement ; c'est encore une grâce de quitter ce monde, avant que les souffrances interminables ne nous atteignent.

      Notre temps est dans des mains de Dieu ; c'est bien ainsi. Les croyants ne doivent pas s'attendre à avoir de grandes richesses, une longue vie ou être épargnés de toute épreuve. Mais tout concourt au bien-être de leur âme. Il faut remarquer, dans l'histoire de Job, son intégrité d'esprit et de cœur, lors de l'épreuve : c'est un des accomplissements les plus manifestes de la foi. Quand toutes choses vont pour le mieux, il y a peu d'épreuve de la foi. Quand Dieu soulève une tempête, en se tenant apparemment à distance pour écouter nos prières, et qu'Il permet à l'ennemi d'envoyer l'épreuve vague après vague, le fait de « s'agripper » à Lui, en Lui faisant confiance, malgré Son apparente indifférence, dénote la véritable patience des saints. Béni soit le Sauveur ! Comme il est doux, en de tels moments, de regarder à Toi, l'auteur et le consommateur de la foi !

      Marc 9

      1 * La transfiguration. (Marc 9:1-13). Un esprit démoniaque chassé. (Marc 9:14-29). Les apôtres réprimandés. (Marc 9:30-40). Préférer la souffrance au péché. (Marc 9:41-50).

      Marc 9:1-13 Ce texte est une prédiction de l’approche imminente du Royaume de Christ. Nous avons un aperçu de ce Royaume, dans la transfiguration de Christ. Il est bon d'être loin du monde et seul avec le Seigneur ; qu’il sera bon d'être avec Christ glorifié dans les cieux, avec tous les Saints !

      Mais quand tout va pour le mieux, en ce qui nous concerne, nous avons tendance à ne pas faire cas de notre prochain, et dans la plénitude de notre contentement, nous oublions les nombreux besoins que peuvent avoir nos frères.

      Dans ce texte, Dieu reconnaît Jésus et L'accepte comme Son Fils bien aimé ; Il est également prêt à nous accepter, toujours au Nom de Christ. Cependant, nous devons Le reconnaître et L'accepter en tant que Sauveur bien aimé ; nous devons abandonner notre « moi », pour être dirigés par le Seigneur. Christ n'abandonne pas notre âme, même quand les joies et le bien-être s’en écartent.

      Jésus expliqua dans ce texte, la prophétie au sujet d'Élie. Cela pouvait s’appliquer tout à fait au mauvais traitement subi par Jean-Baptiste.

      14 Le père de l'enfant souffrant, regrettait le manque de puissance des disciples ; en fait, Christ attribue la déception de cet homme à son manque de foi.

      Beaucoup de promesses divines sont corolaires à notre foi. Si tu croies, il est alors possible que ton cœur endurci s’attendrisse, que tes maladies spirituelles soient guéries ; faible comme tu es, tu pourrais alors par la foi, « te tenir debout spirituellement », jusqu'à la fin. Ceux qui se plaignent de leur incrédulité, doivent porter leurs regards vers Christ pour recevoir la Grâce qui seule pourra les aider à lutter contre ce manque de foi : cette Grâce est toute suffisante !

      Quand Jésus guérit, Il agit avec efficacité. Mais Satan résiste pour ne pas être chassé de ceux qui sont ses esclaves depuis longtemps ; quand il ne parvient pas à désappointer ou à détruire le pécheur, il provoque en lui toutes les terreurs possibles.

      Les disciples de Christ ne doivent pas estimer qu’il est possible d’accomplir leur travail avec la même facilité dans tous les cas ; certains services provoquent plus de souffrances que d’autres...

      30 Dans ce texte, nous voyons Christ commencer à annoncer l’approche du temps où Il va devoir subir Ses souffrances : il n’y avait en cela rien d’anormal, Il allait en effet être livré aux mains des impies ; ces derniers allaient traiter honteusement le Fils de l’homme, qui venait ici-bas pour racheter les pécheurs et leur offrir un salut merveilleux. Il faut remarquer que lorsque Jésus parlait de Sa mort future, Il mentionnait toujours Sa résurrection : Il reprochait à Ses disciples de ne pas comprendre ces évènements à venir.

      Beaucoup demeurent dans l'ignorance parce qu'ils éprouvent une certaine gêne à s’informer sur divers sujets. Hélas ! Alors que le Sauveur diffuse pleinement tout ce qui concerne Son Amour et Sa Grâce, les hommes sont tellement aveuglés, qu'ils ne peuvent comprendre Son enseignement.

      Nous rendrons des comptes à Dieu pour nos diverses discussions et querelles, relatives à la recherche d’un certain rang dans l’échelle sociale. Ceux qui marchent vraiment dans l’humilité, ressemblent sous cet angle, à Christ : Il les conduira alors avec plus d’affection. Jésus enseigna Ses disciples par cette évocation : « quiconque reçoit en mon Nom un de ces petits enfants, me reçoit moi-même ».

      Beaucoup de personnes sont comme les disciples de cette époque (verset \\9:38\\*) : elles sont prêtes à dénigrer les hommes qui, au Nom de Christ, prêchent avec succès la repentance des pécheurs, alors que ces derniers ne les suivent pas. Notre Seigneur a blâmé les apôtres, leur rappelant que celui qui fait des miracles en son nom ne sera pas contre Lui. Si des pécheurs, suite à une prédication, sont amenés à la repentance, à croire en Christ, et à vivre sobrement, dans la sainteté et la droiture, nous voyons alors que le Seigneur travaille en leur cœur, par le biais de ces prédications.

      *Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      41 Il est dit de manière répétée aux méchants, que « leur ver ne meurt pas », de même que, « leur feu ne s'éteint pas ».

      Sans aucun doute, les remords de la conscience, avec l’image profonde qui en découle, sont ce « ver » qui ne meurt pas. Il est absolument certain qu’il vaut mieux subir toutes les souffrances possibles, les épreuves et l'humiliation décrites dans ce texte, et être ensuite éternellement heureux, plutôt que de prendre plaisir à toutes sortes de joies temporaires ici-bas, et être misérable à jamais ensuite.

      Comme des sacrifices, nous devons être « assaisonnés de sel » : nos affections corrompues doivent être domptées et mortifiées par le Saint-Esprit. Ceux qui possèdent le « sel de la Grâce », doivent montrer qu'ils appliquent de tels préceptes, établis dans leur cœur, inhibant les diverses corruptions de l’âme, qui ne peuvent qu’offenser Dieu, et blesser notre conscience.

    • Genèse 39

      1 Or, Joseph fut emmené en Égypte, et Potiphar, officier de Pharaon, chef des gardes, homme égyptien, l'acheta des Ismaélites, qui l'y avaient amené.
      2 Et l'Éternel fut avec Joseph ; et il prospérait. Et il était dans la maison de son maître l'Égyptien.
      3 Et son maître vit que l'Éternel était avec lui, et que l'Éternel faisait prospérer entre ses mains tout ce qu'il faisait.
      4 Joseph trouva donc grâce à ses yeux, et il le servait ; et son maître l'établit sur sa maison, et remit entre ses mains tout ce qu'il avait.
      5 Or, depuis qu'il l'eut établi dans sa maison et sur tout ce qu'il avait, l'Éternel bénit la maison de l'Égyptien, à cause de Joseph. Et la bénédiction de l'Éternel fut sur tout ce qu'il avait, dans la maison et aux champs.
      6 Et il laissa entre les mains de Joseph tout ce qui était à lui, et il ne prenait connaissance de rien avec lui, si ce n'est du pain qu'il mangeait. Or, Joseph était beau de taille, et beau de visage.
      7 Et il arriva, après ces choses, que la femme de son maître jeta les yeux sur Joseph, et dit : Couche avec moi.
      8 Mais il refusa, et il dit à la femme de son maître : Voici, mon maître ne prend connaissance avec moi de rien dans la maison, et il a remis entre mes mains tout ce qui lui appartient.
      9 Nul n'est plus grand dans cette maison que moi, et il ne m'a rien interdit que toi, parce que tu es sa femme. Comment ferais-je un si grand mal, et pécherais-je contre Dieu ?
      10 Et bien qu'elle en parlât tous les jours à Joseph, il ne voulut point l'écouter pour coucher auprès d'elle, ni pour être avec elle.
      11 Mais il arriva, un jour, qu'il vint à la maison pour faire son ouvrage, et il n'y avait là aucun des gens de la maison ;
      12 Et elle le prit par son vêtement, en disant : Couche avec moi ; mais il laissa son vêtement entre ses mains, et s'enfuit et sortit dehors.
      13 Et dès qu'elle vit qu'il avait laissé son vêtement entre ses mains, et qu'il s'était enfui dehors,
      14 Elle appela les gens de sa maison, et leur parla, en disant : Voyez, on nous a amené un homme hébreu pour se jouer de nous ; il est venu vers moi pour coucher avec moi ; mais j'ai crié à haute voix.
      15 Et dès qu'il a entendu que j'élevais la voix et que je criais, il a laissé son vêtement près de moi, et s'est enfui, et est sorti dehors.
      16 Et elle mit le vêtement de Joseph auprès d'elle, jusqu'à ce que son maître vînt à la maison.
      17 Alors elle lui parla dans les mêmes termes, en disant : L'esclave hébreu, que tu nous as amené, est venu vers moi, pour se jouer de moi.
      18 Mais comme j'ai élevé la voix, et que j'ai crié, il a laissé son vêtement près de moi, et s'est enfui dehors.
      19 Et dès que le maître de Joseph eut entendu les paroles de sa femme, qui lui disait : Voilà ce que m'a fait ton esclave, sa colère s'enflamma.
      20 Et le maître de Joseph le prit, et le mit dans la forteresse, lieu où les prisonniers du roi étaient enfermés. Il fut donc là dans la forteresse.
      21 Mais l'Éternel fut avec Joseph, et il étendit sa bonté sur lui, et lui fit trouver grâce aux yeux du commandant de la forteresse.
      22 Et le commandant de la forteresse remit entre les mains de Joseph tous les prisonniers qui étaient dans la forteresse ; et tout ce qui s'y faisait, c'était lui qui le faisait.
      23 Le commandant de la forteresse ne revoyait rien de tout ce que Joseph avait entre les mains, parce que l'Éternel était avec lui, et que l'Éternel faisait prospérer ce qu'il faisait.

      Job 5

      1 Crie maintenant ! Y aura-t-il quelqu'un qui te réponde ? Et vers lequel des saints te tourneras-tu ?
      2 La colère tue l'insensé, et le dépit fait mourir celui qui est destitué de sens ;
      3 J'ai vu l'insensé étendant ses racines, mais soudain j'ai maudit sa demeure.
      4 Ses fils sont loin de tout secours, ils sont écrasés à la porte, et personne ne les délivre ;
      5 L'affamé dévore sa moisson ; il la lui prend à travers les épines de sa haie ; l'homme altéré convoite ses biens.
      6 Car la souffrance ne sort pas de la poussière, et la peine ne germe pas du sol,
      7 De sorte que l'homme soit né pour la peine, comme l'étincelle pour voler en haut.
      8 Mais moi, j'aurais recours à Dieu, et j'adresserais ma parole à Dieu,
      9 Qui fait de grandes choses qu'on ne peut sonder, de merveilleuses choses qu'on ne peut compter ;
      10 Qui répand la pluie sur la face de la terre, et qui envoie les eaux sur la face des champs ;
      11 Qui met en haut ceux qui sont abaissés, et ceux qui sont en deuil au faîte du bonheur ;
      12 Qui dissipe les projets des hommes rusés, et leurs mains ne viennent à bout de rien ;
      13 Qui prend les sages dans leurs propres ruses, et le dessein des pervers est renversé.
      14 De jour, ils rencontrent les ténèbres, et, comme dans la nuit, ils tâtonnent en plein midi ;
      15 Et il délivre le pauvre de l'épée de leur bouche, et de la main des puissants.
      16 Et il y a une espérance pour les malheureux, et la méchanceté a la bouche fermée.
      17 Voici, heureux l'homme que Dieu châtie ! Ne méprise donc pas la correction du Tout-Puissant.
      18 Car c'est lui qui fait la plaie et la bande ; il blesse et ses mains guérissent.
      19 Dans six détresses, il te délivrera ; et dans sept, le mal ne te touchera point.
      20 En temps de famine, il te garantira de la mort, et en temps de guerre, du tranchant de l'épée.
      21 Tu seras à couvert du fléau de la langue, et tu n'auras point peur de la désolation, quand elle arrivera.
      22 Tu riras de la dévastation et de la famine, et tu n'auras pas peur des bêtes de la terre ;
      23 Car tu auras un pacte avec les pierres des champs, et les bêtes des champs seront en paix avec toi.
      24 Et tu verras la prospérité dans ta tente : tu visiteras tes pâturages,
      25 Et rien ne t'y manquera ; et tu verras ta postérité croissante, et tes descendants pareils à l'herbe de la terre.
      26 Tu entreras mûr dans le tombeau, comme une gerbe qu'on emporte en son temps.
      27 Voilà, nous avons examiné la chose ; elle est ainsi, écoute cela, et fais-en ton profit.

      Marc 9

      1 Il leur dit aussi : Je vous dis en vérité, qu'il y en a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point, qu'ils n'aient vu le royaume de Dieu venir avec puissance.
      2 Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les mena seuls à part sur une haute montagne ; et il fut transfiguré en leur présence.
      3 Et ses vêtements devinrent resplendissants, blancs comme la neige et tels qu'il n'y a point de foulon sur la terre qui pût ainsi blanchir.
      4 Et ils virent paraître Moïse et Élie, qui s'entretenaient avec Jésus.
      5 Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Maître, il est bon que nous demeurions ici ; faisons donc trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie.
      6 Car il ne savait pas ce qu'il disait, parce qu'ils étaient effrayés.
      7 Et il vint une nuée qui les couvrit ; et une voix sortit de la nuée, qui dit : C'est ici mon Fils bien-aimé, écoutez-le.
      8 Et soudain les disciples, ayant regardé autour d'eux, ne virent plus personne que Jésus seul avec eux.
      9 Et comme ils descendaient de la montagne, il leur défendit de dire à personne ce qu'ils avaient vu, jusqu'à ce que le Fils de l'homme fût ressuscité des morts.
      10 Et ils retinrent cette parole, se demandant les uns aux autres ce que voulait dire, ressusciter des morts.
      11 Et ils l'interrogeaient, en disant : Pourquoi les scribes disent-ils qu'il faut qu'Élie vienne premièrement ?
      12 Il leur répondit : Il est vrai qu'Élie doit venir premièrement et rétablir toutes choses ; et que le Fils de l'homme, selon qu'il est écrit de lui, doit souffrir beaucoup, et être méprisé.
      13 Mais je vous dis qu'Élie est venu, et qu'ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu, comme il est écrit de lui.
      14 Et étant venu vers les autres disciples, il vit une grande foule autour d'eux, et des scribes qui disputaient avec eux.
      15 Et dès que toute cette foule le vit, elle fut saisie d'étonnement, et étant accourus ils le saluèrent.
      16 Alors il demanda aux scribes : De quoi disputez-vous avec eux ?
      17 Et un homme de la foule, prenant la parole, dit : Maître, je t'ai amené mon fils qui est possédé d'un esprit muet.
      18 En quelque lieu qu'il le saisisse, il le déchire ; et il écume, il grince les dents, et se dessèche ; et j'ai prié tes disciples de le chasser ; mais ils ne l'ont pu.
      19 Alors Jésus leur répondit : O race incrédule, jusqu'à quand serai-je avec vous ? jusqu'à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi.
      20 Ils le lui amenèrent donc ; et dès qu'il vit Jésus, l'esprit l'agita avec violence, et il tomba par terre, et se roulait en écumant.
      21 Alors Jésus demanda à son père : Combien y a-t-il de temps que ceci lui arrive ? Le père dit : Dès son enfance.
      22 Et l'esprit l'a souvent jeté dans le feu et dans l'eau, pour le faire périr ; mais si tu y peux quelque chose, aide-nous et aie compassion de nous.
      23 Jésus lui dit : Si tu peux croire, toutes choses sont possibles pour celui qui croit.
      24 Aussitôt le père de l'enfant s'écriant, dit avec larmes : Je crois, Seigneur, aide-moi dans mon incrédulité.
      25 Et Jésus voyant que le peuple accourait en foule, reprit sévèrement l'esprit immonde et lui dit : Esprit muet et sourd, je te l'ordonne, moi, sors de cet enfant, et ne rentre plus en lui.
      26 Et l'esprit sortit en jetant un grand cri et en l'agitant avec violence ; et l'enfant devint comme mort, de sorte que plusieurs disaient : Il est mort.
      27 Mais Jésus, l'ayant pris par la main, le fit lever ; et il se tint debout.
      28 Lorsque Jésus fut entré dans la maison, ses disciples lui demandèrent en particulier : Pourquoi n'avons-nous pas pu chasser ce démon ?
      29 Et il leur répondit : Cette espèce de démons ne peut sortir que par la prière et le jeûne.
      30 Puis étant partis de là, ils traversèrent la Galilée ; et Jésus ne voulut pas que personne le sût.
      31 Cependant il instruisait ses disciples, et il leur disait : Le Fils de l'homme va être livré entre les mains des hommes, et ils le feront mourir ; mais après avoir été mis à mort, il ressuscitera le troisième jour.
      32 Mais ils ne comprenaient point ce discours ; et ils craignaient de l'interroger.
      33 Il vint ensuite à Capernaüm ; et étant dans la maison, il leur demanda : De quoi discouriez-vous ensemble en chemin ?
      34 Et ils se turent ; car ils avaient disputé en chemin, sur celui qui serait le plus grand.
      35 Et s'étant assis, il appela les douze et leur dit : Si quelqu'un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de tous.
      36 Et ayant pris un petit enfant, il le mit au milieu d'eux ; et le tenant entre ses bras, il leur dit :
      37 Quiconque reçoit un de ces petits enfants à cause de mon nom, me reçoit ; et quiconque me reçoit, ce n'est pas moi qu'il reçoit, mais celui qui m'a envoyé.
      38 Alors Jean, prenant la parole, lui dit : Maître, nous avons vu quelqu'un chasser les démons en ton nom et qui ne nous suit pas, et nous nous y sommes opposés, parce qu'il ne nous suit pas.
      39 Mais Jésus dit : Ne vous y opposez point ; car il n'y a personne qui fasse des miracles en mon nom, et qui puisse aussitôt parler mal de moi.
      40 Car celui qui n'est pas contre nous, est pour nous.
      41 Et quiconque vous donnera un verre d'eau en mon nom, parce que vous appartenez à Christ, je vous dis en vérité, qu'il ne perdra pas sa récompense ;
      42 Mais quiconque scandalisera l'un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui mît une meule au cou, et qu'on le jetât dans la mer.
      43 Que si ta main te fait tomber, coupe-la ; il vaut mieux pour toi que tu entres dans la vie, n'ayant qu'une main, que d'avoir deux mains, et d'aller dans la géhenne, au feu qui ne s'éteint point,
      44 Où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point.
      45 Et si ton pied te fait tomber, coupe-le ; il vaut mieux pour toi que tu entres dans la vie, n'ayant qu'un pied, que d'avoir deux pieds, et d'être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s'éteint point,
      46 Où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point.
      47 Et si ton oeil te fait tomber, arrache-le ; il vaut mieux pour toi que tu entres dans le royaume de Dieu, n'ayant qu'un oeil, que d'avoir deux yeux, et d'être jeté dans la géhenne de feu ;
      48 Où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s'éteint point.
      49 Car chacun sera salé de feu ; et toute oblation sera salée de sel.
      50 C'est une bonne chose que le sel ; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? (9-51) Ayez du sel en vous-mêmes, et soyez en paix entre vous.
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