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La Bible en 1 an - Jour 38

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Versets relatifs

    • Genèse 40

      1

      Les chefs des échansons et des panetiers, de Pharaon en prison ; Leurs songes interprétés par Joseph. (Genèse 40:1-19)
      L'ingratitude du chef des échansons. (Genèse 40:20-23)

      Ce n'était pas tellement le fait d'être en prison qui rendait tristes le maître des échansons et celui des panetiers, ce sont plutôt leurs songes. Dieu a plus d'une façon pour attrister l'esprit des hommes. Joseph a eu de la compassion envers les deux officiers du Pharaon.

      Pour notre part, nous devons êtres touchés de compassion par la tristesse de nos frères. C'est souvent un encouragement pour eux, lorsqu'ils sont dans l'ennui. Il nous faut apprendre aussi à examiner les causes de nos problèmes : y a-t-il une bonne raison pour que je sois ainsi dans l'épreuve ? N'y a-t-il aucun réconfort suffisant pour me venir en aide, quelle que soit cette épreuve ?

      Pourquoi es-tu abattue, Ô mon âme ? Joseph prenait bien garde d'attribuer à Dieu la gloire qui Lui revenait. Le songe de l'échanson prévoyait son rétablissement à la cour de Pharaon. Le songe du panetier annonçait sa propre mort. Il n'était pas la faute de Joseph de ne pouvoir apporter au panetier de meilleures nouvelles. De tels serviteurs de Dieu ne sont ainsi que des interprètes ; ils ne peuvent rendre les choses autrement que ce que Dieu a prévu : s'ils servent l'Éternel loyalement, et que leur message déplaise, ce n'est pas de leur faute. Joseph n'a pas eu de pensée mauvaise au sujet de ses frères, lorsqu'ils l'ont vendu ; il n'a pas médité sur le mal que lui faisait sa maîtresse et son maître, il n'a fait que clamer modestement son innocence.

      Quand nous examinons nos faits et gestes, nous devrions soigneusement éviter, dans la mesure du possible, de nous comparer avec les autres. Soyons simplement satisfaits de pouvoir prouver notre innocence, et ne réprimandons pas les autres pour leur culpabilité.

      20 L'interprétation des songes de Joseph s'est accomplie au jour fixé. Lors de l'anniversaire de Pharaon, tous ses serviteurs se sont présentés devant lui, et leur bilan d'activités a alors été évoqué.

      Nous pouvons tous célébrer avec reconnaissance nos anniversaires, pour les grâces reçues depuis notre naissance, pour la peine éprouvée dans nos vies, à cause de nos fautes et pour l'attente du jour de notre mort, celui-ci étant meilleur que celui de notre naissance.

      Mais il semble étrange que les païens, qui aiment tant la vie ici-bas, se réjouissent d'avoir vu s'écouler une année, qui finalement écourte leur durée de vie restante. Un chrétien a des raisons de se réjouir d'être né, de voir qu'il se rapproche de la fin de sa vie inhérente au vieil homme, et qu'il est plus proche de son bonheur éternel.

      Dans notre texte, l'échanson ne s'est pas souvenu de Joseph, il l'a oublié. Joseph avait bien mérité d'être délivré, pourtant il a été oublié. Ne pensons pas qu'il soit étrange que dans ce monde, de la haine nous soit manifestée, suite à notre amour, et des affronts, face à notre bonté. Voyez combien il est facile pour ceux qui sont dans l'aisance d'oublier les autres dans la détresse. Joseph a appris dans sa déception à faire confiance uniquement à Dieu.

      Nous ne pouvons que nous attendre à recevoir peu des hommes, mais énormément de la part de Dieu. N'oublions pas les douleurs, les promesses, et l'amour de notre Rédempteur. Nous blâmons l'ingratitude de l'échanson envers Joseph, sans considérer la nôtre beaucoup plus grande, vis-à-vis du Seigneur Jésus. Joseph n'a fait que prévoir le rétablissement de l'échanson, mais Christ, quant à Lui, a œuvré pour notre rachat ; Il nous a rachetés auprès du Roi des Rois ; pourtant nous L'oublions parfois, bien que nous Le gardions dans notre cœur, et ce, malgré nos promesses de ne pas Le délaisser. Un tel manquement doit nous culpabiliser, et nous faire ressentir notre manque de sagesse.

      Job 6

      1

      Job justifie ses plaintes. (Job 6:1-7)
      Il désire mourir. (Job 6:8-13)
      Job reproche à ses amis leur dureté. (Job 6:14-30)

      Job continue à essayer de se justifier, tout en se plaignant. En plus de la souffrance provoquée par ses épreuves, la colère divine a anéanti tout ce qui lui restait comme courage et résolution. Il est plus difficile de supporter la colère de Dieu que toutes les afflictions extérieures. Songez à ce qu'a supporté le Sauveur, dans le jardin de Gethsémané et sur la croix, quand Il a porté nos péchés, et quand son âme a été sacrifiée pour nous justifier ! Quel que soit le fardeau qui nous afflige, (dans le corps ou dans notre entourage), Dieu se plait à nous couvrir de Son aile, de sorte que nous puissions nous soumettre à Lui aussi longtemps qu'Il se révèle à notre raison et à notre conscience, par Sa paix ; mais si la communion est rompue, notre cas est alors vraiment pitoyable. Job se retourne contre ses amis. Il estime n'avoir reçu aucun soulagement de leurs jugements, malgré son état de désarroi, de répugnance et d'accablement.
      8 Job avait désiré la mort, qui lui semblait la seule fin heureuse à ses malheurs. Éliphaz l'avait réprimandé à cause de cette pensée, mais il le critique encore, avec plus de véhémence. L'ulcère de Job devait être vraiment pénible à supporter pour qu'il puisse dire que Dieu se plaisait à le détruire. Qui, pour une heure, pourrait supporter la colère du Tout-Puissant, si ce Dernier étendait Sa main contre lui ?

      Faisons plutôt, comme David, qui disait à Dieu : « Épargne-moi » !

      Job, au plus profond de son épreuve, en livrant son état de conscience, a été, dans un certain sens, utile à la Gloire de Dieu. Ceux qui bénéficient de la Grâce, qui la possèdent de toute évidence et qui la manifeste dans leur vie, possèdent la sagesse, ce qui s'avère être une aide dans les plus mauvais moments.

      14 Au temps de sa prospérité, Job estimait beaucoup ses amis, mais maintenant, ces derniers le décevaient vraiment. Il compare le déroulement de ces faits aux torrents qui tarissent en été. Ceux qui placent leur attente dans les hommes, ne récolteront que déconvenue lorsqu'ils réclameront leur aide ; par contre, ceux qui placent leur confiance en Dieu, seront secourus s'ils se trouvent un jour dans le besoin, Heb 4:16. Ceux qui fondent tout leur espoir sur l'or, en y plaçant leur confiance, en éprouveront tôt ou tard de la honte.

      Il est sage d'éviter toute dépendance par rapport à l'homme. Plaçons toute notre confiance dans le Rocher éternel, au lieu de nous appuyer sur des roseaux avachis ! Abreuvons-nous à la Fontaine de la vie au lieu d'aller vers les citernes crevassées ! L'affirmation est très lourde de sens ; « vous êtes comme si vous n'existiez pas ». Il serait bon pour nous d'avoir toujours de telles convictions, par rapport à la vanité de l'homme, lors de la maladie, des ennuis de conscience ou à l'approche de la mort. Job réprimande ses amis pour leur sévérité. Il ne désirait en somme rien de plus de leur part, que de bonnes appréciations ou des paroles d'encouragement. Ce genre de situation se produit souvent : nous recevons de l'homme moins que nous ne pouvions en escompter. Par contre, nous recevons de Dieu, beaucoup plus que nous ne pouvions imaginer dans le meilleur des cas ! Bien que Job soit différent de ses amis, il était prêt à reconnaître ses erreurs, si elles étaient mises en évidence. Bien que Job puisse avoir été en faute, ses amis n'auraient pas dû le réprimander aussi durement. La droiture était le leitmotiv dont il ne voulait pas dévier. Il estimait ne pas être aussi inique qu'ils l'avaient supposé. Mais il n'y a rien de mieux que de nous placer devant Celui qui garde nos âmes ; au grand jour du jugement, le croyant intègre recevra finalement l'éloge de Dieu.

      Marc 10

      1

      La question des pharisiens concernant le divorce. (Marc 10:1-12). L'amour de Christ pour les jeunes enfants. (Marc 10:13-16). Le dialogue de Christ avec le jeune homme riche. (Marc 10:17-22). L'obstacle que rencontrent les riches. (Marc 10:23-31). Christ annonce Ses souffrances. (Marc 10:32-45). Bartimée est guéri. (Marc 10:46-52).

      Que Jésus soit n’importe où, la foule s'attroupait autour de Lui, et Il enseignait. Christ prêchait constamment !

      Dans ce texte, Jésus montre la raison pour laquelle la loi de Moïse autorisait le divorce : en fait, l’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; cependant, cette loi n’existait qu’à cause de la dureté du cœur humain.

      Dieu Lui même unit l'homme et la femme, pour qu’ils puissent se réconforter et s’aider mutuellement. Ce lien que Dieu a noué ne doit pas être brisé à la légère. Que ceux qui veulent répudier leur épouse, considèrent bien ce qu'ils deviendraient, si Dieu agissait avec eux de la même manière...

      13 Des parents amenèrent leurs petits enfants à Christ, afin qu'Il les bénît. On ne sait pas si ces jeunes étaient malades et avaient besoin d’être guéris, ou s'ils allaient vers Jésus pour être enseignés par Lui, mais ceux qui avaient la responsabilité de les élever, étaient persuadés que la bénédiction de ce Dernier serait bénéfique pour leur âme : c’est pourquoi ils firent approcher ces jeunes du Seigneur. Jésus ordonna donc qu'ils Lui soient amenés, et rien ne devait entraver cet ordre.

      On devrait conduire les enfants vers le Sauveur dès leur aptitude à comprendre Ses paroles. Nous devons, nous aussi, recevoir le Royaume de Dieu comme de « petits enfants », et en tant que tels, nous devons rester sous l’influence de Christ et de Sa Grâce, comme le sont les jeunes sous l’égide de leurs parents.

      17 Ce jeune homme riche montra un grand intérêt pour le domaine spirituel. Il demanda à Jésus ce qu'il devait faire pour connaître la félicité éternelle. La plupart des hommes aspirent aux biens de ce monde, quels qu’ils soient, Psaume 4:6.

      Le jeune homme demanda quelle attitude pratiquer ici-bas, afin de pouvoir jouir dans le ciel d’une grande récompense. Christ encouragea cette démarche, en le félicitant pour sa foi, et en lui dictant une ligne de conduite. Mais un problème surgit au cours de l’échange entre Jésus et ce jeune homme : ce dernier Lui demandant ce qu'il devait faire en plus, pour obtenir la vie éternelle, Christ voulut alors vérifier les bonnes intentions de cette demande : le jeune homme avait-il la volonté de supporter sa « croix » pour le présent, dans l'attente d'une « couronne » dans le ciel ?

      Cet homme était désolé de ne pas pouvoir devenir facilement un disciple de Christ : il ne pouvait pas obtenir la vie éternelle et garder en même temps ce qu'il possédait ici-bas. Il partit donc, attristé.

      Voir Matthieu 6:24 : « vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ».

      23 Christ profite du précédent dialogue avec le jeune homme riche, pour montrer à Ses disciples la difficulté d’obtention du salut, pour ceux qui vivent dans l'abondance ici-bas.

      De telles personnes, avides des richesses de ce monde, ne pourront jamais vraiment « s’approcher spirituellement » de Christ et de Sa Grâce. Elles ne pourront réellement saisir l'importance du salut, et ne pourront comprendre ceux qui n'ont que peu ici-bas et qui néanmoins, abandonnent tout pour Christ.

      Quand un homme bienveillant est appelé par Jésus, sa plus grande épreuve de fidélité consiste à abandonner ses amis et ses parents pour Lui. Lorsqu’une personne est « gagnée » par Christ, elle doit s'attendre à souffrir pour Lui, jusqu'à son arrivée dans les cieux.

      Apprenons le contentement dans la simplicité, restons vigilants envers la convoitise des richesses. Prions, afin d’être capables de partager ce que nous avons avec tous, si possible, dans le cadre du service pour Christ ; utilisons tout ce qui nous est accordé en ce monde, pour rester fidèles à Son service.

      32 La persévérance de Christ, dans l'entreprise du salut de l'humanité, était et sera toujours ce qui étonne vraiment tous Ses serviteurs.

      L'honneur du monde est convoité ; c’est ce qui a « ébloui » les yeux des propres disciples de Christ. Si nous jouissons de Sa Sagesse et de la Grâce, nous devons nous attacher à savoir comment souffrir avec Lui, nous devons Lui faire confiance, sachant qu'Il pourvoira à toute notre gloire future.

      Christ montra à Ses disciples que généralement, on abusait de l'autorité dans le monde. Si Jésus satisfaisait tous nos souhaits, notre avidité de gloire et d'autorité serait rapidement révélée : en fait, nous ne sommes pas enclins à réellement goûter à Sa coupe ou à recevoir Son baptême ; s’Il exauçait toutes nos prières, cela nous mènerait souvent à la ruine... Mais Jésus nous aime, et Il ne donnera à Son peuple que ce qui lui convient parfaitement !

      46 L’aveugle Bartimée avait entendu parler de Jésus et de Ses miracles : apprenant qu'Il passait par là, il espérait donc recouvrer la vue.

      Quand nous venons vers Christ, pour obtenir de l'aide et la guérison, nous devrions Le regarder comme le Messie promis. Les appels du Seigneur, pleins de compassion, nous disent d'aller à Lui, ils affermissent notre espérance. Si nous venons vers Lui, nous obtiendrons ce pour quoi nous sommes venus. Ceux qui veulent venir à Jésus, doivent d’abord ôter le « vêtement de leur propre suffisance », ils doivent se libérer de tout poids et du péché qui, comme de longs vêtements, les enveloppent si aisément, Heb 12:1.

      Cet aveugle demanda à Jésus que ses yeux soient ouverts. On désire vraiment être capable de pouvoir gagner son pain ; quand Dieu a donné aux hommes des membres et des sens, il est honteux de ne pas les utiliser en tant que tels, par folie ou paresse.

      Les yeux de Bartimée furent ouverts : « ta foi t'a guéri ». Il s’agit de la foi en Christ, le fils de David, Celui qui a de la compassion et Sa toute puissance ; les cris répétés de cet aveugle ne le sauvèrent pas, mais sa foi seule ; Christ prédispose le cœur à recevoir la foi, en vue d’œuvrer.

      Que les pécheurs soient exhortés à imiter Bartimée, l'aveugle. Là où l'Évangile est prêché, où la Parole de la Vérité circule, Jésus passe, il faut en saisir l'opportunité. Venir à Christ pour la guérison spirituelle n'est pas suffisant ; une fois guéris, nous devons continuer à suivre Jésus, afin de L'honorer et de recevoir Ses instructions. Ceux qui « marchent » spirituellement, discernent la magnificence de Christ, magnificence qui les incitera à Le suivre !

    • Genèse 40

      1 It happened after these things, that the butler of the king of Egypt and his baker offended their lord, the king of Egypt.
      2 Pharaoh was angry with his two officers, the chief cupbearer and the chief baker.
      3 He put them in custody in the house of the captain of the guard, into the prison, the place where Joseph was bound.
      4 The captain of the guard assigned them to Joseph, and he took care of them. They stayed in prison many days.
      5 They both dreamed a dream, each man his dream, in one night, each man according to the interpretation of his dream, the cupbearer and the baker of the king of Egypt, who were bound in the prison.
      6 Joseph came in to them in the morning, and saw them, and saw that they were sad.
      7 He asked Pharaoh's officers who were with him in custody in his master's house, saying, "Why do you look so sad today?"
      8 They said to him, "We have dreamed a dream, and there is no one who can interpret it." Joseph said to them, "Don't interpretations belong to God? Please tell it to me."
      9 The chief cupbearer told his dream to Joseph, and said to him, "In my dream, behold, a vine was in front of me,
      10 and in the vine were three branches. It was as though it budded, it blossomed, and its clusters produced ripe grapes.
      11 Pharaoh's cup was in my hand; and I took the grapes, and pressed them into Pharaoh's cup, and I gave the cup into Pharaoh's hand."
      12 Joseph said to him, "This is its interpretation: the three branches are three days.
      13 Within three more days, Pharaoh will lift up your head, and restore you to your office. You will give Pharaoh's cup into his hand, the way you did when you were his cupbearer.
      14 But remember me when it will be well with you, and please show kindness to me, and make mention of me to Pharaoh, and bring me out of this house.
      15 For indeed, I was stolen away out of the land of the Hebrews, and here also have I done nothing that they should put me into the dungeon."
      16 When the chief baker saw that the interpretation was good, he said to Joseph, "I also was in my dream, and behold, three baskets of white bread were on my head.
      17 In the uppermost basket there was all kinds of baked food for Pharaoh, and the birds ate them out of the basket on my head."
      18 Joseph answered, "This is its interpretation. The three baskets are three days.
      19 Within three more days, Pharaoh will lift up your head from off you, and will hang you on a tree; and the birds will eat your flesh from off you."
      20 It happened the third day, which was Pharaoh's birthday, that he made a feast for all his servants, and he lifted up the head of the chief cupbearer and the head of the chief baker among his servants.
      21 He restored the chief cupbearer to his position again, and he gave the cup into Pharaoh's hand;
      22 but he hanged the chief baker, as Joseph had interpreted to them.
      23 Yet the chief cupbearer didn't remember Joseph, but forgot him.

      Job 6

      1 Then Job answered,
      2 "Oh that my anguish were weighed, and all my calamity laid in the balances!
      3 For now it would be heavier than the sand of the seas, therefore have my words been rash.
      4 For the arrows of the Almighty are within me. My spirit drinks up their poison. The terrors of God set themselves in array against me.
      5 Does the wild donkey bray when he has grass? Or does the ox low over his fodder?
      6 Can that which has no flavor be eaten without salt? Or is there any taste in the white of an egg?
      7 My soul refuses to touch them. They are as loathsome food to me.
      8 "Oh that I might have my request, that God would grant the thing that I long for,
      9 even that it would please God to crush me; that he would let loose his hand, and cut me off!
      10 Be it still my consolation, yes, let me exult in pain that doesn't spare, that I have not denied the words of the Holy One.
      11 What is my strength, that I should wait? What is my end, that I should be patient?
      12 Is my strength the strength of stones? Or is my flesh of brass?
      13 Isn't it that I have no help in me, That wisdom is driven quite from me?
      14 "To him who is ready to faint, kindness should be shown from his friend; even to him who forsakes the fear of the Almighty.
      15 My brothers have dealt deceitfully as a brook, as the channel of brooks that pass away;
      16 Which are black by reason of the ice, in which the snow hides itself.
      17 In the dry season, they vanish. When it is hot, they are consumed out of their place.
      18 The caravans that travel beside them turn aside. They go up into the waste, and perish.
      19 The caravans of Tema looked. The companies of Sheba waited for them.
      20 They were distressed because they were confident. They came there, and were confounded.
      21 For now you are nothing. You see a terror, and are afraid.
      22 Did I say, 'Give to me?' or, 'Offer a present for me from your substance?'
      23 or, 'Deliver me from the adversary's hand?' or, 'Redeem me from the hand of the oppressors?'
      24 "Teach me, and I will hold my peace. Cause me to understand wherein I have erred.
      25 How forcible are words of uprightness! But your reproof, what does it reprove?
      26 Do you intend to reprove words, since the speeches of one who is desperate are as wind?
      27 Yes, you would even cast lots for the fatherless, and make merchandise of your friend.
      28 Now therefore be pleased to look at me, for surely I shall not lie to your face.
      29 Please return. Let there be no injustice. Yes, return again. My cause is righteous.
      30 Is there injustice on my tongue? Can't my taste discern mischievous things?

      Marc 10

      1 He arose from there and came into the borders of Judea and beyond the Jordan. Multitudes came together to him again. As he usually did, he was again teaching them.
      2 Pharisees came to him testing him, and asked him, "Is it lawful for a man to divorce his wife?"
      3 He answered, "What did Moses command you?"
      4 They said, "Moses allowed a certificate of divorce to be written, and to divorce her."
      5 But Jesus said to them, "For your hardness of heart, he wrote you this commandment.
      6 But from the beginning of the creation, God made them male and female.
      7 For this cause a man will leave his father and mother, and will join to his wife,
      8 and the two will become one flesh, so that they are no longer two, but one flesh.
      9 What therefore God has joined together, let no man separate."
      10 In the house, his disciples asked him again about the same matter.
      11 He said to them, "Whoever divorces his wife, and marries another, commits adultery against her.
      12 If a woman herself divorces her husband, and marries another, she commits adultery."
      13 They were bringing to him little children, that he should touch them, but the disciples rebuked those who were bringing them.
      14 But when Jesus saw it, he was moved with indignation, and said to them, "Allow the little children to come to me! Don't forbid them, for the Kingdom of God belongs to such as these.
      15 Most certainly I tell you, whoever will not receive the Kingdom of God like a little child, he will in no way enter into it."
      16 He took them in his arms, and blessed them, laying his hands on them.
      17 As he was going out into the way, one ran to him, knelt before him, and asked him, "Good Teacher, what shall I do that I may inherit eternal life?"
      18 Jesus said to him, "Why do you call me good? No one is good except one--God.
      19 You know the commandments: 'Do not murder,' 'Do not commit adultery,' 'Do not steal,' 'Do not give false testimony,' 'Do not defraud,' 'Honor your father and mother.'"
      20 He said to him, "Teacher, I have observed all these things from my youth."
      21 Jesus looking at him loved him, and said to him, "One thing you lack. Go, sell whatever you have, and give to the poor, and you will have treasure in heaven; and come, follow me, taking up the cross."
      22 But his face fell at that saying, and he went away sorrowful, for he was one who had great possessions.
      23 Jesus looked around, and said to his disciples, "How difficult it is for those who have riches to enter into the Kingdom of God!"
      24 The disciples were amazed at his words. But Jesus answered again, "Children, how hard is it for those who trust in riches to enter into the Kingdom of God!
      25 It is easier for a camel to go through a needle's eye than for a rich man to enter into the Kingdom of God."
      26 They were exceedingly astonished, saying to him, "Then who can be saved?"
      27 Jesus, looking at them, said, "With men it is impossible, but not with God, for all things are possible with God."
      28 Peter began to tell him, "Behold, we have left all, and have followed you."
      29 Jesus said, "Most certainly I tell you, there is no one who has left house, or brothers, or sisters, or father, or mother, or wife, or children, or land, for my sake, and for the sake of the Good News,
      30 but he will receive one hundred times more now in this time, houses, brothers, sisters, mothers, children, and land, with persecutions; and in the age to come eternal life.
      31 But many who are first will be last; and the last first."
      32 They were on the way, going up to Jerusalem; and Jesus was going in front of them, and they were amazed; and those who followed were afraid. He again took the twelve, and began to tell them the things that were going to happen to him.
      33 "Behold, we are going up to Jerusalem. The Son of Man will be delivered to the chief priests and the scribes. They will condemn him to death, and will deliver him to the Gentiles.
      34 They will mock him, spit on him, scourge him, and kill him. On the third day he will rise again."
      35 James and John, the sons of Zebedee, came near to him, saying, "Teacher, we want you to do for us whatever we will ask."
      36 He said to them, "What do you want me to do for you?"
      37 They said to him, "Grant to us that we may sit, one at your right hand, and one at your left hand, in your glory."
      38 But Jesus said to them, "You don't know what you are asking. Are you able to drink the cup that I drink, and to be baptized with the baptism that I am baptized with?"
      39 They said to him, "We are able." Jesus said to them, "You shall indeed drink the cup that I drink, and you shall be baptized with the baptism that I am baptized with;
      40 but to sit at my right hand and at my left hand is not mine to give, but for whom it has been prepared."
      41 When the ten heard it, they began to be indignant towards James and John.
      42 Jesus summoned them, and said to them, "You know that they who are recognized as rulers over the nations lord it over them, and their great ones exercise authority over them.
      43 But it shall not be so among you, but whoever wants to become great among you shall be your servant.
      44 Whoever of you wants to become first among you, shall be bondservant of all.
      45 For the Son of Man also came not to be served, but to serve, and to give his life as a ransom for many."
      46 They came to Jericho. As he went out from Jericho, with his disciples and a great multitude, the son of Timaeus, Bartimaeus, a blind beggar, was sitting by the road.
      47 When he heard that it was Jesus the Nazarene, he began to cry out, and say, "Jesus, you son of David, have mercy on me!"
      48 Many rebuked him, that he should be quiet, but he cried out much more, "You son of David, have mercy on me!"
      49 Jesus stood still, and said, "Call him." They called the blind man, saying to him, "Cheer up! Get up. He is calling you!"
      50 He, casting away his cloak, sprang up, and came to Jesus.
      51 Jesus asked him, "What do you want me to do for you?" The blind man said to him, "Rabboni, that I may see again."
      52 Jesus said to him, "Go your way. Your faith has made you well." Immediately he received his sight, and followed Jesus in the way.
    • Genèse 40

      1 Après ces choses, il arriva que l'échanson et le panetier du roi d'Égypte, offensèrent leur maître, le roi d'Égypte.
      2 Pharaon fut irrité contre ses deux officiers, le chef des échansons et le chef des panetiers.
      3 Et il les fit mettre dans la maison du chef des gardes, dans la prison, dans le lieu où Joseph était enfermé.
      4 Le chef des gardes les plaça sous la surveillance de Joseph, qui faisait le service auprès d'eux ; et ils passèrent un certain temps en prison.
      5 Pendant une même nuit, l'échanson et le panetier du roi d'Égypte, qui étaient enfermés dans la prison, eurent tous les deux un songe, chacun le sien, pouvant recevoir une explication distincte.
      6 Joseph, étant venu le matin vers eux, les regarda ; et voici, ils étaient tristes.
      7 Alors il questionna les officiers de Pharaon, qui étaient avec lui dans la prison de son maître, et il leur dit : Pourquoi avez-vous mauvais visage aujourd'hui ?
      8 Ils lui répondirent : Nous avons eu un songe, et il n'y a personne pour l'expliquer. Joseph leur dit : N'est-ce pas à Dieu qu'appartiennent les explications ? Racontez-moi donc votre songe.
      9 Le chef des échansons raconta son songe à Joseph, et lui dit : Dans mon songe, voici, il y avait un cep devant moi.
      10 Ce cep avait trois sarments. Quand il eut poussé, sa fleur se développa et ses grappes donnèrent des raisins mûrs.
      11 La coupe de Pharaon était dans ma main. Je pris les raisins, je les pressai dans la coupe de Pharaon, et je mis la coupe dans la main de Pharaon.
      12 Joseph lui dit : En voici l'explication. Les trois sarments sont trois jours.
      13 Encore trois jours, et Pharaon relèvera ta tête et te rétablira dans ta charge ; tu mettras la coupe dans la main de Pharaon, comme tu en avais l'habitude lorsque tu étais son échanson.
      14 Mais souviens-toi de moi, quand tu seras heureux, et montre, je te prie, de la bonté à mon égard ; parle en ma faveur à Pharaon, et fais-moi sortir de cette maison.
      15 Car j'ai été enlevé du pays des Hébreux, et ici même je n'ai rien fait pour être mis en prison.
      16 Le chef des panetiers, voyant que Joseph avait donné une explication favorable, dit : Voici, il y avait aussi, dans mon songe, trois corbeilles de pain blanc sur ma tête.
      17 Dans la corbeille la plus élevée il y avait pour Pharaon des mets de toute espèce, cuits au four ; et les oiseaux les mangeaient dans la corbeille au-dessus de ma tête.
      18 Joseph répondit, et dit : En voici l'explication. Les trois corbeilles sont trois jours.
      19 Encore trois jours, et Pharaon enlèvera ta tête de dessus toi, te fera pendre à un bois, et les oiseaux mangeront ta chair.
      20 Le troisième jour, jour de la naissance de Pharaon, il fit un festin à tous ses serviteurs ; et il éleva la tête du chef des échansons et la tête du chef des panetiers, au milieu de ses serviteurs :
      21 il rétablit le chef des échansons dans sa charge d'échanson, pour qu'il mît la coupe dans la main de Pharaon ;
      22 mais il fit pendre le chef des panetiers, selon l'explication que Joseph leur avait donnée.
      23 Le chef des échansons ne pensa plus à Joseph. Il l'oublia.

      Job 6

      1 Job prit la parole et dit :
      2 Oh ! s'il était possible de peser ma douleur, Et si toutes mes calamités étaient sur la balance,
      3 Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer ; Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu'à la folie !
      4 Car les flèches du Tout Puissant m'ont percé, Et mon âme en suce le venin ; Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi.
      5 L'âne sauvage crie-t-il auprès de l'herbe tendre ? Le boeuf mugit-il auprès de son fourrage ?
      6 Peut-on manger ce qui est fade et sans sel ? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un oeuf ?
      7 Ce que je voudrais ne pas toucher, C'est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle !
      8 Puisse mon voeu s'accomplir, Et Dieu veuille réaliser mon espérance !
      9 Qu'il plaise à Dieu de m'écraser, Qu'il étende sa main et qu'il m'achève !
      10 Il me restera du moins une consolation, Une joie dans les maux dont il m'accable : Jamais je n'ai transgressé les ordres du Saint.
      11 Pourquoi espérer quand je n'ai plus de force ? Pourquoi attendre quand ma fin est certaine ?
      12 Ma force est-elle une force de pierre ? Mon corps est-il d'airain ?
      13 Ne suis-je pas sans ressource, Et le salut n'est-il pas loin de moi ?
      14 Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami, Même quand il abandonnerait la crainte du Tout Puissant.
      15 Mes frères sont perfides comme un torrent, Comme le lit des torrents qui disparaissent.
      16 Les glaçons en troublent le cours, La neige s'y précipite ;
      17 Viennent les chaleurs, et ils tarissent, Les feux du soleil, et leur lit demeure à sec.
      18 Les caravanes se détournent de leur chemin, S'enfoncent dans le désert, et périssent.
      19 Les caravanes de Théma fixent le regard, Les voyageurs de Séba sont pleins d'espoir ;
      20 Ils sont honteux d'avoir eu confiance, Ils restent confondus quand ils arrivent.
      21 Ainsi, vous êtes comme si vous n'existiez pas ; Vous voyez mon angoisse, et vous en avez horreur !
      22 Vous ai-je dit : Donnez-moi quelque chose, Faites en ma faveur des présents avec vos biens,
      23 Délivrez-moi de la main de l'ennemi, Rachetez-moi de la main des méchants ?
      24 Instruisez-moi, et je me tairai ; Faites-moi comprendre en quoi j'ai péché.
      25 Que les paroles vraies sont persuasives ! Mais que prouvent vos remontrances ?
      26 Voulez-vous donc blâmer ce que j'ai dit, Et ne voir que du vent dans les discours d'un désespéré ?
      27 Vous accablez un orphelin, Vous persécutez votre ami.
      28 Regardez-moi, je vous prie ! Vous mentirais-je en face ?
      29 Revenez, ne soyez pas injustes ; Revenez, et reconnaissez mon innocence.
      30 Y a-t-il de l'iniquité sur ma langue, Et ma bouche ne discerne-t-elle pas le mal ?

      Marc 10

      1 Jésus, étant parti de là, se rendit dans le territoire de la Judée au delà du Jourdain. La foule s'assembla de nouveau près de lui, et selon sa coutume, il se mit encore à l'enseigner.
      2 Les pharisiens l'abordèrent ; et, pour l'éprouver, ils lui demandèrent s'il est permis à un homme de répudiée sa femme.
      3 Il leur répondit : Que vous a prescrit Moïse ?
      4 Moïse, dirent-ils, a permis d'écrire une lettre de divorce et de répudier.
      5 Et Jésus leur dit : C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a donné ce précepte.
      6 Mais au commencement de la création, Dieu fit l'homme et la femme ;
      7 c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme,
      8 et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair.
      9 Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.
      10 Lorsqu'ils furent dans la maison, les disciples l'interrogèrent encore là-dessus.
      11 Il leur dit : Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard ;
      12 et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère.
      13 On lui amena des petits enfants, afin qu'il les touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient.
      14 Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.
      15 Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point.
      16 Puis il les prit dans ses bras, et les bénit, en leur imposant les mains.
      17 Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et se jetant à genoux devant lui : Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?
      18 Jésus lui dit : Pourquoi m'appelles-tu bon ? Il n'y a de bon que Dieu seul.
      19 Tu connais les commandements : Tu ne commettras point d'adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne feras tort à personne ; honore ton père et ta mère.
      20 Il lui répondit : Maître, j'ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse.
      21 Jésus, l'ayant regardé, l'aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi.
      22 Mais, affligé de cette parole, cet homme s'en alla tout triste ; car il avait de grands biens.
      23 Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu'il sera difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu !
      24 Les disciples furent étonnés de ce que Jésus parlait ainsi. Et, reprenant, il leur dit : Mes enfants, qu'il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d'entrer dans le royaume de Dieu !
      25 Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
      26 Les disciples furent encore plus étonnés, et ils se dirent les uns aux autres ; Et qui peut être sauvé ?
      27 Jésus les regarda, et dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu : car tout est possible à Dieu.
      28 Pierre se mit à lui dire ; Voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi.
      29 Jésus répondit : Je vous le dis en vérité, il n'est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses soeurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres,
      30 ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des soeurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.
      31 Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.
      32 Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem, et Jésus allait devant eux. Les disciples étaient troublés, et le suivaient avec crainte. Et Jésus prit de nouveau les douze auprès de lui, et commença à leur dire ce qui devait lui arriver :
      33 Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens,
      34 qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le battront de verges, et le feront mourir ; et, trois jours après, il ressuscitera.
      35 Les fils de Zébédée, Jacques et Jean, s'approchèrent de Jésus, et lui dirent : Maître, nous voudrions que tu fisses pour nous ce que nous te demanderons.
      36 Il leur dit : Que voulez-vous que je fasse pour vous ?
      37 Accorde-nous, lui dirent-ils, d'être assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire.
      38 Jésus leur répondit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être baptisés du baptême dont je dois être baptisé ? Nous le pouvons, dirent-ils.
      39 Et Jésus leur répondit : Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé ;
      40 mais pour ce qui est d'être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu'à ceux à qui cela est réservé.
      41 Les dix, ayant entendu cela, commencèrent à s'indigner contre Jacques et Jean.
      42 Jésus les appela, et leur dit : Vous savez que ceux qu'on regarde comme les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les dominent.
      43 Il n'en est pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur ;
      44 et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit l'esclave de tous.
      45 Car le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.
      46 Ils arrivèrent à Jéricho. Et, lorsque Jésus en sortit, avec ses disciples et une assez grande foule, le fils de Timée, Bartimée, mendiant aveugle, était assis au bord du chemin.
      47 Il entendit que c'était Jésus de Nazareth, et il se mit à crier ; Fils de David, Jésus aie pitié de moi !
      48 Plusieurs le reprenaient, pour le faire taire ; mais il criait beaucoup plus fort ; Fils de David, aie pitié de moi !
      49 Jésus s'arrêta, et dit : Appelez-le. Ils appelèrent l'aveugle, en lui disant : Prends courage, lève-toi, il t'appelle.
      50 L'aveugle jeta son manteau, et, se levant d'un bond, vint vers Jésus.
      51 Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l'aveugle, que je recouvre la vue.
      52 Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a sauvé.
    • Genèse 40

      1 Le temps passa. Un jour deux hauts fonctionnaires du roi d’Égypte commirent une faute contre lui. C’étaient le chef des échansons, responsable des boissons du roi, et le chef des boulangers. Le Pharaon se mit en colère
      3 et les fit enfermer dans la forteresse, la prison du chef de la garde royale, là même où Joseph était détenu.
      4 Le chef de la garde les confia aux soins de Joseph, et ils furent maintenus quelque temps en prison.
      5 Une nuit, l’échanson et le boulanger du roi d’Égypte firent tous deux un rêve dans leur prison. Chacun de ces rêves avait son propre sens.
      6 Le matin, quand Joseph vint les voir, il les trouva d’humeur sombre.
      7 Il leur demanda : « Pourquoi avez-vous l’air si triste aujourd’hui ? » –
      8 « Chacun de nous a fait un rêve, répondirent-ils, et il n’y a personne ici pour nous en donner l’explication. » – « Dieu peut vous la donner, déclara Joseph. Racontez-moi donc ce que vous avez rêvé. »
      9 Le chef des échansons raconta son rêve : « Dans mon rêve, dit-il, il y avait un plant de vigne devant moi.
      10 Ce plant portait trois rameaux. Dès qu’il eut bourgeonné, il se couvrit de fleurs, puis de grappes mûres.
      11 J’avais en main la coupe du Pharaon. Je cueillis alors des raisins, j’en pressai le jus dans la coupe et je la lui tendis. »
      12 Joseph lui dit : « Voici ce que signifie ton rêve : Les trois rameaux représentent trois jours.
      13 Dans trois jours, le Pharaon t’offrira une haute situation : il te rétablira dans tes fonctions. Tu pourras de nouveau lui tendre la coupe, comme tu le faisais précédemment.
      14 Essaie de ne pas m’oublier, quand tout ira bien pour toi ; sois assez bon pour parler de moi au Pharaon et me faire sortir de cette prison.
      15 J’ai été amené de force du pays des Hébreux, et ici je n’ai rien fait qui mérite la prison. »
      16 Lorsque le chef des boulangers vit que Joseph avait donné une interprétation favorable du rêve, il lui dit : « Moi aussi j’ai fait un rêve. Dans ce rêve, je portais sur la tête trois corbeilles de gâteaux.
      17 La corbeille supérieure était pleine des pâtisseries préférées du Pharaon, mais des oiseaux venaient les picorer dans la corbeille, sur ma tête. »
      18 Joseph lui dit : « Voici ce que signifie ton rêve : Les trois corbeilles représentent trois jours.
      19 Dans trois jours le Pharaon t’offrira une haute situation, plus haute que tu ne voudrais : on te pendra à un arbre, et les oiseaux viendront picorer ta chair. »
      20 Trois jours après, le Pharaon fêtait son anniversaire ; il offrit un banquet à tous les gens de son entourage. En leur présence, il offrit de hautes situations au chef des échansons et au chef des boulangers :
      21 Il rétablit le premier dans ses fonctions, pour qu’il lui tende de nouveau la coupe,
      22 mais il fit pendre le second. Ainsi s’accomplit ce que Joseph avait annoncé.
      23 Pourtant le chef des échansons oublia tout à fait Joseph.

      Job 6

      1 Job répondit alors :
      2 Ah, combien je voudrais que l’on pèse ma peine, et que tout mon malheur soit mis sur la balance !
      3 Il est certes plus lourd que le sable des mers. Voilà pourquoi je parle à tort et à travers.
      4 C’est vrai, le Dieu très-grand m’a percé de ses flèches, et j’en ai absorbé le poison qu’elles portent. Les plus vives terreurs s’alignent devant moi.
      5 Est-ce que l’âne sauvage se met à braire quand il a devant lui un repas d’herbe fraîche ? Et le bœuf mugit-il quand il a son fourrage ?
      6 Faut-il manger sans sel ce qui est insipide, et trouver quelque goût dans le blanc de l’œuf cru ?
      7 Je ne veux pas toucher à ces aliments-là. Ma souffrance est un pain qui donne la nausée.
      8 Je voudrais tant qu’on donne suite à ma demande, et que Dieu veuille m’accorder ce que j’espère :
      9 qu’il consente enfin à m’écraser pour de bon, qu’il laisse aller sa main et qu’il tranche le fil !
      10 Je sauterais de joie, dans ma peine sans fin, et j’obtiendrais alors ce dernier réconfort : ne pas avoir trahi les ordres du Dieu saint.
      11 Mais je n’ai plus la force d’espérer encore : à quoi bon patienter, je n’ai plus d’avenir.
      12 Suis-je une pierre, moi, pour résister à tout ? Mon corps est-il de bronze ?
      13 Je n’ai plus en moi-même une seule ressource, je me trouve privé du plus petit secours.
      14 L’homme abattu a droit à un peu de bonté de la part d’un ami, même s’il ne reconnaît plus l’autorité du Dieu très-grand.
      15 Mes amis m’ont déçu, comme un ruisseau sans eau, comme un des ces torrents dont le lit devient sec.
      16 A la fin de l’hiver, ils charrient des eaux troubles, quand la glace et la neige se mettent à fondre.
      17 Mais dès la saison chaude, les voilà taris ; au retour de l’été, ils s’assèchent sur place.
      18 Les caravanes se détournent de leur route, elles s’avancent au désert, et puis s’égarent.
      19 Caravaniers de Téma, convois de Saba cherchent l’eau du regard, ils sont remplis d’espoir.
      20 Mais ils regrettent bien d’avoir cru au ruisseau : quand ils y arrivent, leur espoir est déçu.
      21 Or voilà ce que vous êtes pour votre ami ! En voyant le désastre, vous avez pris peur.
      22 Vous ai-je demandé de me faire un cadeau, de prélever pour moi une part de vos biens,
      23 afin de m’arracher aux mains d’un ennemi et de me délivrer du pouvoir d’un tyran ?
      24 Instruisez-moi plutôt, je suis prêt à me taire ; expliquez-moi en quoi j’ai commis une erreur.
      25 Des arguments honnêtes ne blessent personne, mais sur quoi portent les critiques que vous faites ?
      26 Songez-vous donc à critiquer de simples mots ? Ce sont des mots en l’air, d’un homme sans espoir.
      27 Vous oseriez tirer au sort un orphelin, vous iriez jusqu’à vendre votre propre ami !
      28 Eh bien, regardez-moi dans les yeux, voulez-vous ? Et dites-moi si je vous joue la comédie.
      29 Est-ce que mon langage est celui d’un tricheur ? Croyez-vous que j’ignore le goût du malheur ? Regardez-moi : pas de tricherie entre nous ! Regardez-moi encore : mon innocence est évidente en cette affaire.

      Marc 10

      1 Jésus partit de là et se rendit dans le territoire de la Judée, puis de l’autre côté du Jourdain. De nouveau, une foule de gens s’assemblèrent près de lui et il se mit à leur donner son enseignement, comme il le faisait toujours.
      2 Quelques Pharisiens s’approchèrent de lui pour lui tendre un piège. Ils lui demandèrent : « Notre loi permet-elle à un homme de renvoyer sa femme ? »
      3 Jésus leur répondit par cette question : « Quel commandement Moïse vous a-t-il donné ? »
      4 Ils dirent : « Moïse a permis à un homme d’écrire une attestation de divorce et de renvoyer sa femme. »
      5 Alors Jésus leur dit : « Moïse a écrit ce commandement pour vous parce que vous avez le cœur dur.
      6 Mais au commencement, quand Dieu a tout créé, “il les fit homme et femme”, dit l’Écriture.
      7 “C’est pourquoi, l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme,
      8 et les deux deviendront un seul être.” Ainsi, ils ne sont plus deux mais un seul être.
      9 Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. »
      10 Quand ils furent dans la maison, les disciples posèrent de nouveau des questions à Jésus à ce propos.
      11 Il leur répondit : « Si un homme renvoie sa femme et en épouse une autre, il commet un adultère envers la première ;
      12 de même, si une femme renvoie son mari et épouse un autre homme, elle commet un adultère. »
      13 Des gens amenèrent des enfants à Jésus pour qu’il pose les mains sur eux, mais les disciples leur firent des reproches.
      14 Quand Jésus vit cela, il s’indigna et dit à ses disciples : « Laissez les enfants venir à moi ! Ne les en empêchez pas, car le Royaume de Dieu appartient à ceux qui sont comme eux.
      15 Je vous le déclare, c’est la vérité : celui qui ne reçoit pas le Royaume de Dieu comme un enfant ne pourra jamais y entrer. »
      16 Ensuite, il prit les enfants dans ses bras ; il posa les mains sur chacun d’eux et les bénit.
      17 Comme Jésus se mettait en route, un homme vint en courant, se jeta à genoux devant lui et lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? »
      18 Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, à part Dieu seul.
      19 Tu connais les commandements : “Ne commets pas de meurtre ; ne commets pas d’adultère ; ne vole pas ; ne prononce pas de faux témoignage contre quelqu’un ; ne prends rien aux autres par tromperie ; respecte ton père et ta mère.” »
      20 L’homme lui répondit : « Maître, j’ai obéi à tous ces commandements depuis ma jeunesse. »
      21 Jésus le regarda avec amour et lui dit : « Il te manque une chose : va vendre tout ce que tu as et donne l’argent aux pauvres, alors tu auras des richesses dans le ciel ; puis viens et suis-moi. »
      22 Mais quand l’homme entendit cela, il prit un air sombre et il s’en alla tout triste parce qu’il avait de grands biens.
      23 Jésus regarda ses disciples qui l’entouraient et leur dit : « Qu’il est difficile aux riches d’entrer dans le Royaume de Dieu ! »
      24 Les disciples furent troublés par ces paroles. Mais Jésus leur dit encore : « Mes enfants, qu’il est difficile d’entrer dans le Royaume de Dieu !
      25 Il est difficile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille, mais il est encore plus difficile à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu. »
      26 Les disciples étaient de plus en plus étonnés, et ils se demandèrent les uns aux autres : « Mais qui donc peut être sauvé ? »
      27 Jésus les regarda et leur dit : « C’est impossible aux hommes, mais non à Dieu, car tout est possible à Dieu. »
      28 Alors Pierre lui dit : « Écoute, nous avons tout quitté pour te suivre. »
      29 Jésus lui répondit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : si quelqu’un quitte, pour moi et pour la Bonne Nouvelle, sa maison, ou ses frères, ses sœurs, sa mère, son père, ses enfants, ses champs,
      30 il recevra cent fois plus dans le temps où nous vivons maintenant : des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants et des champs, avec des persécutions aussi ; et dans le monde futur, il recevra la vie éternelle.
      31 Mais beaucoup qui sont maintenant les premiers seront les derniers, et ceux qui sont maintenant les derniers seront les premiers. »
      32 Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem. Jésus marchait devant ses disciples, qui étaient inquiets, et ceux qui les suivaient avaient peur. Jésus prit de nouveau les douze disciples avec lui et se mit à leur parler de ce qui allait bientôt lui arriver.
      33 Il leur dit : « Écoutez, nous montons à Jérusalem, où le Fils de l’homme sera livré aux chefs des prêtres et aux maîtres de la loi. Ils le condamneront à mort et le livreront aux païens.
      34 Ceux-ci se moqueront de lui, cracheront sur lui, le frapperont à coups de fouet et le mettront à mort. Et, après trois jours, il se relèvera de la mort. »
      35 Alors, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, vinrent auprès de Jésus. Ils lui dirent : « Maître, nous désirons que tu fasses pour nous ce que nous te demanderons. » –
      36 « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » leur dit Jésus.
      37 Ils lui répondirent : « Quand tu seras dans ton règne glorieux, accorde-nous de siéger à côté de toi, l’un à ta droite, l’autre à ta gauche. »
      38 Mais Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe de douleur que je vais boire, ou recevoir le baptême de souffrance que je vais recevoir ? »
      39 Et ils lui répondirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « Vous boirez en effet la coupe que je vais boire et vous recevrez le baptême que je vais recevoir.
      40 Mais ce n’est pas à moi de décider qui siègera à ma droite ou à ma gauche ; ces places sont à ceux pour qui Dieu les a préparées. »
      41 Quand les dix autres disciples entendirent cela, ils s’indignèrent contre Jacques et Jean.
      42 Alors Jésus les appela tous et leur dit : « Vous le savez, ceux qu’on regarde comme les chefs des peuples les commandent en maîtres, et les grands personnages leur font sentir leur pouvoir.
      43 Mais cela ne se passe pas ainsi parmi vous. Au contraire, si l’un de vous veut être grand, il doit être votre serviteur,
      44 et si l’un de vous veut être le premier, il doit être l’esclave de tous.
      45 Car le Fils de l’homme lui-même n’est pas venu pour se faire servir, mais il est venu pour servir et donner sa vie comme rançon pour libérer une multitude de gens. »
      46 Ils arrivèrent à Jéricho. Lorsque Jésus sortit de cette ville avec ses disciples et une grande foule, un aveugle appelé Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord du chemin et mendiait.
      47 Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! »
      48 Beaucoup lui faisaient des reproches pour qu’il se taise, mais il criait encore plus fort : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
      49 Jésus s’arrêta et dit : « Appelez-le. » Ils appelèrent donc l’aveugle et lui dirent : « Courage, lève-toi, il t’appelle. »
      50 Alors il jeta son manteau, sauta sur ses pieds et vint vers Jésus.
      51 Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui répondit : « Maître, fais que je voie de nouveau. »
      52 Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a guéri. » Aussitôt, il put voir, et il suivait Jésus sur le chemin.
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