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La Bible en 1 an - Jour 38

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Versets relatifs

    • Genèse 40

      1 Après ces choses, il arriva que l'échanson et le panetier du roi d'Égypte, offensèrent leur maître, le roi d'Égypte.
      2 Pharaon fut irrité contre ses deux officiers, le chef des échansons et le chef des panetiers.
      3 Et il les fit mettre dans la maison du chef des gardes, dans la prison, dans le lieu où Joseph était enfermé.
      4 Le chef des gardes les plaça sous la surveillance de Joseph, qui faisait le service auprès d'eux ; et ils passèrent un certain temps en prison.
      5 Pendant une même nuit, l'échanson et le panetier du roi d'Égypte, qui étaient enfermés dans la prison, eurent tous les deux un songe, chacun le sien, pouvant recevoir une explication distincte.
      6 Joseph, étant venu le matin vers eux, les regarda ; et voici, ils étaient tristes.
      7 Alors il questionna les officiers de Pharaon, qui étaient avec lui dans la prison de son maître, et il leur dit : Pourquoi avez-vous mauvais visage aujourd'hui ?
      8 Ils lui répondirent : Nous avons eu un songe, et il n'y a personne pour l'expliquer. Joseph leur dit : N'est-ce pas à Dieu qu'appartiennent les explications ? Racontez-moi donc votre songe.
      9 Le chef des échansons raconta son songe à Joseph, et lui dit : Dans mon songe, voici, il y avait un cep devant moi.
      10 Ce cep avait trois sarments. Quand il eut poussé, sa fleur se développa et ses grappes donnèrent des raisins mûrs.
      11 La coupe de Pharaon était dans ma main. Je pris les raisins, je les pressai dans la coupe de Pharaon, et je mis la coupe dans la main de Pharaon.
      12 Joseph lui dit : En voici l'explication. Les trois sarments sont trois jours.
      13 Encore trois jours, et Pharaon relèvera ta tête et te rétablira dans ta charge ; tu mettras la coupe dans la main de Pharaon, comme tu en avais l'habitude lorsque tu étais son échanson.
      14 Mais souviens-toi de moi, quand tu seras heureux, et montre, je te prie, de la bonté à mon égard ; parle en ma faveur à Pharaon, et fais-moi sortir de cette maison.
      15 Car j'ai été enlevé du pays des Hébreux, et ici même je n'ai rien fait pour être mis en prison.
      16 Le chef des panetiers, voyant que Joseph avait donné une explication favorable, dit : Voici, il y avait aussi, dans mon songe, trois corbeilles de pain blanc sur ma tête.
      17 Dans la corbeille la plus élevée il y avait pour Pharaon des mets de toute espèce, cuits au four ; et les oiseaux les mangeaient dans la corbeille au-dessus de ma tête.
      18 Joseph répondit, et dit : En voici l'explication. Les trois corbeilles sont trois jours.
      19 Encore trois jours, et Pharaon enlèvera ta tête de dessus toi, te fera pendre à un bois, et les oiseaux mangeront ta chair.
      20 Le troisième jour, jour de la naissance de Pharaon, il fit un festin à tous ses serviteurs ; et il éleva la tête du chef des échansons et la tête du chef des panetiers, au milieu de ses serviteurs :
      21 il rétablit le chef des échansons dans sa charge d'échanson, pour qu'il mît la coupe dans la main de Pharaon ;
      22 mais il fit pendre le chef des panetiers, selon l'explication que Joseph leur avait donnée.
      23 Le chef des échansons ne pensa plus à Joseph. Il l'oublia.

      Job 6

      1 Job prit la parole et dit :
      2 Oh ! s'il était possible de peser ma douleur, Et si toutes mes calamités étaient sur la balance,
      3 Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer ; Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu'à la folie !
      4 Car les flèches du Tout Puissant m'ont percé, Et mon âme en suce le venin ; Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi.
      5 L'âne sauvage crie-t-il auprès de l'herbe tendre ? Le boeuf mugit-il auprès de son fourrage ?
      6 Peut-on manger ce qui est fade et sans sel ? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un oeuf ?
      7 Ce que je voudrais ne pas toucher, C'est là ma nourriture, si dégoûtante soit-elle !
      8 Puisse mon voeu s'accomplir, Et Dieu veuille réaliser mon espérance !
      9 Qu'il plaise à Dieu de m'écraser, Qu'il étende sa main et qu'il m'achève !
      10 Il me restera du moins une consolation, Une joie dans les maux dont il m'accable : Jamais je n'ai transgressé les ordres du Saint.
      11 Pourquoi espérer quand je n'ai plus de force ? Pourquoi attendre quand ma fin est certaine ?
      12 Ma force est-elle une force de pierre ? Mon corps est-il d'airain ?
      13 Ne suis-je pas sans ressource, Et le salut n'est-il pas loin de moi ?
      14 Celui qui souffre a droit à la compassion de son ami, Même quand il abandonnerait la crainte du Tout Puissant.
      15 Mes frères sont perfides comme un torrent, Comme le lit des torrents qui disparaissent.
      16 Les glaçons en troublent le cours, La neige s'y précipite ;
      17 Viennent les chaleurs, et ils tarissent, Les feux du soleil, et leur lit demeure à sec.
      18 Les caravanes se détournent de leur chemin, S'enfoncent dans le désert, et périssent.
      19 Les caravanes de Théma fixent le regard, Les voyageurs de Séba sont pleins d'espoir ;
      20 Ils sont honteux d'avoir eu confiance, Ils restent confondus quand ils arrivent.
      21 Ainsi, vous êtes comme si vous n'existiez pas ; Vous voyez mon angoisse, et vous en avez horreur !
      22 Vous ai-je dit : Donnez-moi quelque chose, Faites en ma faveur des présents avec vos biens,
      23 Délivrez-moi de la main de l'ennemi, Rachetez-moi de la main des méchants ?
      24 Instruisez-moi, et je me tairai ; Faites-moi comprendre en quoi j'ai péché.
      25 Que les paroles vraies sont persuasives ! Mais que prouvent vos remontrances ?
      26 Voulez-vous donc blâmer ce que j'ai dit, Et ne voir que du vent dans les discours d'un désespéré ?
      27 Vous accablez un orphelin, Vous persécutez votre ami.
      28 Regardez-moi, je vous prie ! Vous mentirais-je en face ?
      29 Revenez, ne soyez pas injustes ; Revenez, et reconnaissez mon innocence.
      30 Y a-t-il de l'iniquité sur ma langue, Et ma bouche ne discerne-t-elle pas le mal ?

      Marc 10

      1 Jésus, étant parti de là, se rendit dans le territoire de la Judée au delà du Jourdain. La foule s'assembla de nouveau près de lui, et selon sa coutume, il se mit encore à l'enseigner.
      2 Les pharisiens l'abordèrent ; et, pour l'éprouver, ils lui demandèrent s'il est permis à un homme de répudiée sa femme.
      3 Il leur répondit : Que vous a prescrit Moïse ?
      4 Moïse, dirent-ils, a permis d'écrire une lettre de divorce et de répudier.
      5 Et Jésus leur dit : C'est à cause de la dureté de votre coeur que Moïse vous a donné ce précepte.
      6 Mais au commencement de la création, Dieu fit l'homme et la femme ;
      7 c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme,
      8 et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair.
      9 Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.
      10 Lorsqu'ils furent dans la maison, les disciples l'interrogèrent encore là-dessus.
      11 Il leur dit : Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard ;
      12 et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère.
      13 On lui amena des petits enfants, afin qu'il les touchât. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient.
      14 Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.
      15 Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point.
      16 Puis il les prit dans ses bras, et les bénit, en leur imposant les mains.
      17 Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et se jetant à genoux devant lui : Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ?
      18 Jésus lui dit : Pourquoi m'appelles-tu bon ? Il n'y a de bon que Dieu seul.
      19 Tu connais les commandements : Tu ne commettras point d'adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne feras tort à personne ; honore ton père et ta mère.
      20 Il lui répondit : Maître, j'ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse.
      21 Jésus, l'ayant regardé, l'aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi.
      22 Mais, affligé de cette parole, cet homme s'en alla tout triste ; car il avait de grands biens.
      23 Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu'il sera difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu !
      24 Les disciples furent étonnés de ce que Jésus parlait ainsi. Et, reprenant, il leur dit : Mes enfants, qu'il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d'entrer dans le royaume de Dieu !
      25 Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
      26 Les disciples furent encore plus étonnés, et ils se dirent les uns aux autres ; Et qui peut être sauvé ?
      27 Jésus les regarda, et dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu : car tout est possible à Dieu.
      28 Pierre se mit à lui dire ; Voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi.
      29 Jésus répondit : Je vous le dis en vérité, il n'est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses soeurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres,
      30 ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des soeurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.
      31 Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.
      32 Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem, et Jésus allait devant eux. Les disciples étaient troublés, et le suivaient avec crainte. Et Jésus prit de nouveau les douze auprès de lui, et commença à leur dire ce qui devait lui arriver :
      33 Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens,
      34 qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le battront de verges, et le feront mourir ; et, trois jours après, il ressuscitera.
      35 Les fils de Zébédée, Jacques et Jean, s'approchèrent de Jésus, et lui dirent : Maître, nous voudrions que tu fisses pour nous ce que nous te demanderons.
      36 Il leur dit : Que voulez-vous que je fasse pour vous ?
      37 Accorde-nous, lui dirent-ils, d'être assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire.
      38 Jésus leur répondit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, ou être baptisés du baptême dont je dois être baptisé ? Nous le pouvons, dirent-ils.
      39 Et Jésus leur répondit : Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé ;
      40 mais pour ce qui est d'être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu'à ceux à qui cela est réservé.
      41 Les dix, ayant entendu cela, commencèrent à s'indigner contre Jacques et Jean.
      42 Jésus les appela, et leur dit : Vous savez que ceux qu'on regarde comme les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les dominent.
      43 Il n'en est pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur ;
      44 et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit l'esclave de tous.
      45 Car le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.
      46 Ils arrivèrent à Jéricho. Et, lorsque Jésus en sortit, avec ses disciples et une assez grande foule, le fils de Timée, Bartimée, mendiant aveugle, était assis au bord du chemin.
      47 Il entendit que c'était Jésus de Nazareth, et il se mit à crier ; Fils de David, Jésus aie pitié de moi !
      48 Plusieurs le reprenaient, pour le faire taire ; mais il criait beaucoup plus fort ; Fils de David, aie pitié de moi !
      49 Jésus s'arrêta, et dit : Appelez-le. Ils appelèrent l'aveugle, en lui disant : Prends courage, lève-toi, il t'appelle.
      50 L'aveugle jeta son manteau, et, se levant d'un bond, vint vers Jésus.
      51 Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l'aveugle, que je recouvre la vue.
      52 Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a sauvé.
    • Genèse 40

      1 Après cela, le responsable des boissons et le boulanger du roi d'Egypte commirent une faute envers leur seigneur, le roi d'Egypte.
      2 Le pharaon fut irrité contre ses deux officiers, le grand responsable des boissons et le chef des boulangers.
      3 Il les fit mettre dans la maison du chef des gardes, dans la prison, à l'endroit où Joseph était enfermé.
      4 Le chef des gardes les confia à Joseph, qui fit le service auprès d'eux. Ils passèrent un certain temps en prison.
      5 Une même nuit, le responsable des boissons et le boulanger du roi d'Egypte qui étaient enfermés dans la prison firent tous les deux un rêve, chacun le sien avec son explication propre.
      6 Joseph vint le matin vers eux et vit qu'ils étaient tristes.
      7 Alors il demanda aux officiers du pharaon qui étaient avec lui dans la prison de son maître : « Pourquoi avez-vous mauvaise mine aujourd'hui ? »
      8 Ils lui répondirent : « Nous avons fait un rêve et il n'y a personne pour l'expliquer. » Joseph leur dit : « N'est-ce pas à Dieu qu'appartiennent les explications ? Racontez-moi donc votre rêve. »
      9 Le grand responsable des boissons raconta son rêve à Joseph. Il lui dit : « Dans mon rêve, il y avait un cep de vigne devant moi.
      10 Ce cep portait trois sarments. Quand il a bourgeonné, sa fleur s’est développée et ses grappes ont donné des raisins mûrs.
      11 La coupe du pharaon était dans ma main. J’ai pris les raisins, je les ai pressés dans la coupe du pharaon et j’ai mis la coupe dans la main du pharaon. »
      12 Joseph lui dit : « Voici l'explication. Les trois sarments représentent trois jours.
      13 Encore trois jours et le pharaon t’élèvera bien haut et te rétablira dans tes fonctions. Tu mettras la coupe dans la main du pharaon, comme tu en avais l'habitude lorsque tu étais son responsable des boissons.
      14 Cependant, souviens-toi de moi quand tu seras heureux et fais preuve de bonté envers moi : parle en ma faveur au pharaon et fais-moi sortir de cette maison.
      15 En effet, j'ai été arraché au pays des Hébreux, et même ici je n'ai rien fait qui mérite la prison. »
      16 Voyant que Joseph avait donné une explication favorable, le chef des boulangers dit : « Dans mon rêve, il y avait aussi trois corbeilles de pain blanc sur ma tête.
      17 Dans la corbeille supérieure, il y avait des plats cuits au four de toute sorte pour le pharaon, et les oiseaux les mangeaient dans la corbeille au-dessus de ma tête. »
      18 Joseph répondit : « Voici l'explication. Les trois corbeilles représentent trois jours.
      19 Encore trois jours et le pharaon t’élèvera bien trop haut pour toi : il te fera pendre à un bois et les oiseaux mangeront ton corps. »
      20 Trois jours plus tard, le jour de son anniversaire, le pharaon organisa un festin pour tous ses serviteurs et il éleva bien haut le grand responsable des boissons ainsi que le chef des boulangers au milieu de ses serviteurs :
      21 il rétablit le grand responsable des boissons dans ses fonctions pour qu'il mette la coupe dans la main du pharaon,
      22 mais il fit pendre le chef des boulangers, conformément à l'explication que Joseph leur avait donnée.
      23 Le grand responsable des boissons ne se souvint pas de Joseph. Il l'oublia.

      Job 6

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « Si seulement il était possible de peser mon exaspération, si seulement on plaçait tous mes malheurs ensemble sur une balance !
      3 Ils seraient plus lourds que le sable de la mer : voilà pourquoi mes paroles dépassent la mesure.
      4 Oui, les flèches du Tout-Puissant m'ont transpercé et mon esprit en suce le venin ; les terreurs de Dieu se rangent en ordre de bataille contre moi.
      5 » L'âne sauvage se met-il à braire quand il est près de l'herbe ? Le bœuf se met-il à mugir quand il est près de son fourrage ?
      6 Mange-t-on ce qui est fade, sans sel ? Y a-t-il de la saveur dans le blanc d'un œuf ?
      7 Ce que je voudrais ne pas toucher, c’est justement ma nourriture, si dégoûtante soit-elle !
      8 Si seulement mon vœu pouvait se réaliser ! Si seulement Dieu pouvait m’accorder ce que j’attends !
      9 » Que Dieu consente donc à m'écraser, qu'il libère sa main et m'achève !
      10 Il me restera au moins une consolation, une joie, malgré la douleur dont il m'accable : c’est que jamais je n'ai négligé les paroles du Saint.
      11 » Aurai-je encore la force d’espérer ? Quelle sera ma fin, pour que je veuille persister à vivre ?
      12 Ma force serait-elle aussi résistante que la pierre ? Mon corps serait-il en bronze ?
      13 N’est-il pas vrai que je suis dépourvu de ressources, que le succès a été chassé loin de moi ?
      14 » Celui qui souffre a droit à la bienveillance de son ami, même s’il abandonne la crainte du Tout-Puissant.
      15 Mes frères m’ont trompé comme le fait un torrent, comme les cours d’eau qui disparaissent.
      16 La fonte des glaces assombrit leur eau, la neige s'y dissimule.
      17 Mais à la saison chaude, ils arrêtent de couler ; sous l’effet de la chaleur, leur lit devient tout sec.
      18 Les caravanes quittent leur chemin, s'enfoncent dans le désert et disparaissent.
      19 Les caravanes de Théma les cherchent du regard, les voyageurs de Séba sont pleins d'espoir,
      20 mais ils se retrouvent tout honteux d'avoir eu confiance, ils sont tout désappointés quand ils y arrivent.
      21 » De fait, maintenant, vous n’êtes pas vraiment présents pour moi. Vous voyez mon angoisse et vous en êtes tout effrayés !
      22 Vous ai-je demandé de me donner quelque chose, de tirer pour moi un cadeau de vos ressources,
      23 de me délivrer d’un adversaire ou de me libérer d’hommes violents ?
      24 » Enseignez-moi et je me tairai. Faites-moi comprendre quelle est mon erreur !
      25 Quelle force auraient des paroles à propos ! Mais que prouvent vos critiques ?
      26 Voulez-vous donc corriger ce que j'ai dit, vous débarrasser des discours d'un désespéré ?
      27 Vous seriez même capables de tirer au sort pour un orphelin, de faire du commerce sur le dos de votre ami.
      28 » Et maintenant, je vous en prie, regardez-moi ! Vous mentirais-je en face ?
      29 Revenez donc, je vous en prie, ne soyez pas injustes ! Revenez et reconnaissez-le, ma justice est intacte dans cette affaire.
      30 Y a-t-il de l'injustice sur ma langue et ma bouche ne discerne-t-elle pas le mal ?

      Marc 10

      1 Jésus partit de là et se rendit dans le territoire de la Judée, de l'autre côté du Jourdain. La foule se rassembla de nouveau près de lui et, conformément à son habitude, il se mit encore à l'enseigner.
      2 Les pharisiens l'abordèrent et, pour lui tendre un piège, ils lui demandèrent s'il est permis à un homme de divorcer de sa femme.
      3 Il leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
      4 « Moïse, dirent-ils, nous a permis d'écrire une lettre de divorce et de renvoyer notre femme. »
      5 Jésus leur dit : « C'est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a donné cette règle.
      6 Mais au commencement de la création, Dieu a fait l'homme et la femme ;
      7 c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère [et s'attachera à sa femme],
      8 et les deux ne feront qu’un. Ainsi, ils ne sont plus deux mais ne font qu’un.
      9 Que l'homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. »
      10 Lorsqu'ils furent dans la maison, les disciples l'interrogèrent encore là-dessus.
      11 Il leur dit : « Celui qui renvoie sa femme et qui en épouse une autre commet un adultère envers elle,
      12 et si une femme divorce de son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère. »
      13 Des gens lui amenaient des petits enfants afin qu'il les touche, mais les disciples leur firent des reproches.
      14 Voyant cela, Jésus fut indigné et leur dit : « Laissez les petits enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.
      15 Je vous le dis en vérité : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera pas. »
      16 Puis il les prit dans ses bras et les bénit en posant les mains sur eux.
      17 Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut et se jeta à genoux devant lui : « Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? »
      18 Jésus lui dit : « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, si ce n'est Dieu seul.
      19 Tu connais les commandements : Tu ne commettras pas d'adultère ; tu ne commettras pas de meurtre ; tu ne commettras pas de vol ; tu ne porteras pas de faux témoignage ; tu ne feras de tort à personne ; honore ton père et ta mère. »
      20 Il lui répondit : « Maître, j'ai respecté tous ces commandements dès ma jeunesse. »
      21 L'ayant regardé, Jésus l'aima, et il lui dit : « Il te manque une chose : va vendre tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, [charge-toi de la croix] et suis-moi. »
      22 Mais l’homme s'assombrit à cette parole et s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.
      23 Regardant autour de lui, Jésus dit à ses disciples : « Qu'il est difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu ! »
      24 Les disciples furent effrayés de ce que Jésus parlait ainsi. Il reprit : « Mes enfants, qu'il est difficile [à ceux qui se confient dans les richesses] d'entrer dans le royaume de Dieu !
      25 Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. »
      26 Les disciples furent encore plus étonnés et se dirent les uns aux autres : « Qui donc peut être sauvé ? »
      27 Jésus les regarda et dit : « Aux hommes cela est impossible, mais non à Dieu, car tout est possible à Dieu. »
      28 Alors Pierre lui dit : « Nous avons tout quitté et nous t'avons suivi. »
      29 Jésus répondit : « Je vous le dis en vérité, personne n'aura quitté à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle sa maison ou ses frères, ses sœurs, sa mère, son père, [sa femme, ] ses enfants ou ses terres,
      30 sans recevoir au centuple, dans le temps présent, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants et des terres, avec des persécutions et, dans le monde à venir, la vie éternelle.
      31 Bien des premiers seront les derniers et bien des derniers seront les premiers. »
      32 Ils étaient en chemin pour monter à Jérusalem et Jésus allait devant eux. Les disciples étaient effrayés et ceux qui le suivaient étaient dans la crainte. Jésus prit de nouveau les douze avec lui et commença à leur dire ce qui devait lui arriver :
      33 « Nous montons à Jérusalem et le Fils de l'homme sera livré aux chefs des prêtres et aux spécialistes de la loi. Ils le condamneront à mort et le livreront aux non-Juifs.
      34 Ils se moqueront de lui, cracheront sur lui, le fouetteront et le feront mourir, et trois jours après il ressuscitera. »
      35 Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Maître, nous voudrions que tu fasses pour nous ce que nous te demanderons. »
      36 Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? »
      37 « Accorde-nous, lui dirent-ils, d'être assis l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, quand tu seras dans ta gloire. »
      38 Jésus leur répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ou être baptisés du baptême dont je vais être baptisé ? » « Nous le pouvons », dirent-ils.
      39 Jésus leur répondit : « Vous boirez en effet la coupe que je vais boire et vous serez baptisés du baptême dont je vais être baptisé.
      40 Mais quant à être assis à ma droite ou à ma gauche, cela ne dépend pas de moi et ne sera donné qu'à ceux pour qui cela est préparé. »
      41 Après avoir entendu cela, les dix autres commencèrent à s'indigner contre Jacques et Jean.
      42 Jésus les appela et leur dit : « Vous savez que ceux que l'on considère comme les chefs des nations dominent sur elles et que leurs grands les tiennent sous leur pouvoir.
      43 Ce n’est pas le cas au milieu de vous, mais si quelqu'un veut être grand parmi vous, il sera votre serviteur ;
      44 et si quelqu'un veut être le premier parmi vous, qu'il soit l'esclave de tous.
      45 En effet, le Fils de l'homme est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. »
      46 Ils arrivèrent à Jéricho. Lorsque Jésus sortit de la ville avec ses disciples et une assez grande foule, Bartimée, le fils aveugle de Timée, était assis en train de mendier au bord du chemin.
      47 Il entendit que c'était Jésus de Nazareth et se mit à crier : « Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! »
      48 Beaucoup le reprenaient pour le faire taire, mais il criait beaucoup plus fort : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
      49 Jésus s'arrêta et dit : « Appelez-le. » Ils appelèrent l'aveugle en lui disant : « Prends courage, lève-toi, il t'appelle. »
      50 L'aveugle jeta son manteau et, se levant d'un bond, vint vers Jésus.
      51 Jésus prit la parole et lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » « Mon maître, lui répondit l'aveugle, que je retrouve la vue. »
      52 Jésus lui dit : « Vas-y, ta foi t'a sauvé. » Aussitôt il retrouva la vue et il suivit Jésus sur le chemin.
    • Genèse 40

      1

      Les chefs des échansons et des panetiers, de Pharaon en prison ; Leurs songes interprétés par Joseph. (Genèse 40:1-19)
      L'ingratitude du chef des échansons. (Genèse 40:20-23)

      Ce n'était pas tellement le fait d'être en prison qui rendait tristes le maître des échansons et celui des panetiers, ce sont plutôt leurs songes. Dieu a plus d'une façon pour attrister l'esprit des hommes. Joseph a eu de la compassion envers les deux officiers du Pharaon.

      Pour notre part, nous devons êtres touchés de compassion par la tristesse de nos frères. C'est souvent un encouragement pour eux, lorsqu'ils sont dans l'ennui. Il nous faut apprendre aussi à examiner les causes de nos problèmes : y a-t-il une bonne raison pour que je sois ainsi dans l'épreuve ? N'y a-t-il aucun réconfort suffisant pour me venir en aide, quelle que soit cette épreuve ?

      Pourquoi es-tu abattue, Ô mon âme ? Joseph prenait bien garde d'attribuer à Dieu la gloire qui Lui revenait. Le songe de l'échanson prévoyait son rétablissement à la cour de Pharaon. Le songe du panetier annonçait sa propre mort. Il n'était pas la faute de Joseph de ne pouvoir apporter au panetier de meilleures nouvelles. De tels serviteurs de Dieu ne sont ainsi que des interprètes ; ils ne peuvent rendre les choses autrement que ce que Dieu a prévu : s'ils servent l'Éternel loyalement, et que leur message déplaise, ce n'est pas de leur faute. Joseph n'a pas eu de pensée mauvaise au sujet de ses frères, lorsqu'ils l'ont vendu ; il n'a pas médité sur le mal que lui faisait sa maîtresse et son maître, il n'a fait que clamer modestement son innocence.

      Quand nous examinons nos faits et gestes, nous devrions soigneusement éviter, dans la mesure du possible, de nous comparer avec les autres. Soyons simplement satisfaits de pouvoir prouver notre innocence, et ne réprimandons pas les autres pour leur culpabilité.

      20 L'interprétation des songes de Joseph s'est accomplie au jour fixé. Lors de l'anniversaire de Pharaon, tous ses serviteurs se sont présentés devant lui, et leur bilan d'activités a alors été évoqué.

      Nous pouvons tous célébrer avec reconnaissance nos anniversaires, pour les grâces reçues depuis notre naissance, pour la peine éprouvée dans nos vies, à cause de nos fautes et pour l'attente du jour de notre mort, celui-ci étant meilleur que celui de notre naissance.

      Mais il semble étrange que les païens, qui aiment tant la vie ici-bas, se réjouissent d'avoir vu s'écouler une année, qui finalement écourte leur durée de vie restante. Un chrétien a des raisons de se réjouir d'être né, de voir qu'il se rapproche de la fin de sa vie inhérente au vieil homme, et qu'il est plus proche de son bonheur éternel.

      Dans notre texte, l'échanson ne s'est pas souvenu de Joseph, il l'a oublié. Joseph avait bien mérité d'être délivré, pourtant il a été oublié. Ne pensons pas qu'il soit étrange que dans ce monde, de la haine nous soit manifestée, suite à notre amour, et des affronts, face à notre bonté. Voyez combien il est facile pour ceux qui sont dans l'aisance d'oublier les autres dans la détresse. Joseph a appris dans sa déception à faire confiance uniquement à Dieu.

      Nous ne pouvons que nous attendre à recevoir peu des hommes, mais énormément de la part de Dieu. N'oublions pas les douleurs, les promesses, et l'amour de notre Rédempteur. Nous blâmons l'ingratitude de l'échanson envers Joseph, sans considérer la nôtre beaucoup plus grande, vis-à-vis du Seigneur Jésus. Joseph n'a fait que prévoir le rétablissement de l'échanson, mais Christ, quant à Lui, a œuvré pour notre rachat ; Il nous a rachetés auprès du Roi des Rois ; pourtant nous L'oublions parfois, bien que nous Le gardions dans notre cœur, et ce, malgré nos promesses de ne pas Le délaisser. Un tel manquement doit nous culpabiliser, et nous faire ressentir notre manque de sagesse.

      Job 6

      1

      Job justifie ses plaintes. (Job 6:1-7)
      Il désire mourir. (Job 6:8-13)
      Job reproche à ses amis leur dureté. (Job 6:14-30)

      Job continue à essayer de se justifier, tout en se plaignant. En plus de la souffrance provoquée par ses épreuves, la colère divine a anéanti tout ce qui lui restait comme courage et résolution. Il est plus difficile de supporter la colère de Dieu que toutes les afflictions extérieures. Songez à ce qu'a supporté le Sauveur, dans le jardin de Gethsémané et sur la croix, quand Il a porté nos péchés, et quand son âme a été sacrifiée pour nous justifier ! Quel que soit le fardeau qui nous afflige, (dans le corps ou dans notre entourage), Dieu se plait à nous couvrir de Son aile, de sorte que nous puissions nous soumettre à Lui aussi longtemps qu'Il se révèle à notre raison et à notre conscience, par Sa paix ; mais si la communion est rompue, notre cas est alors vraiment pitoyable. Job se retourne contre ses amis. Il estime n'avoir reçu aucun soulagement de leurs jugements, malgré son état de désarroi, de répugnance et d'accablement.
      8 Job avait désiré la mort, qui lui semblait la seule fin heureuse à ses malheurs. Éliphaz l'avait réprimandé à cause de cette pensée, mais il le critique encore, avec plus de véhémence. L'ulcère de Job devait être vraiment pénible à supporter pour qu'il puisse dire que Dieu se plaisait à le détruire. Qui, pour une heure, pourrait supporter la colère du Tout-Puissant, si ce Dernier étendait Sa main contre lui ?

      Faisons plutôt, comme David, qui disait à Dieu : « Épargne-moi » !

      Job, au plus profond de son épreuve, en livrant son état de conscience, a été, dans un certain sens, utile à la Gloire de Dieu. Ceux qui bénéficient de la Grâce, qui la possèdent de toute évidence et qui la manifeste dans leur vie, possèdent la sagesse, ce qui s'avère être une aide dans les plus mauvais moments.

      14 Au temps de sa prospérité, Job estimait beaucoup ses amis, mais maintenant, ces derniers le décevaient vraiment. Il compare le déroulement de ces faits aux torrents qui tarissent en été. Ceux qui placent leur attente dans les hommes, ne récolteront que déconvenue lorsqu'ils réclameront leur aide ; par contre, ceux qui placent leur confiance en Dieu, seront secourus s'ils se trouvent un jour dans le besoin, Heb 4:16. Ceux qui fondent tout leur espoir sur l'or, en y plaçant leur confiance, en éprouveront tôt ou tard de la honte.

      Il est sage d'éviter toute dépendance par rapport à l'homme. Plaçons toute notre confiance dans le Rocher éternel, au lieu de nous appuyer sur des roseaux avachis ! Abreuvons-nous à la Fontaine de la vie au lieu d'aller vers les citernes crevassées ! L'affirmation est très lourde de sens ; « vous êtes comme si vous n'existiez pas ». Il serait bon pour nous d'avoir toujours de telles convictions, par rapport à la vanité de l'homme, lors de la maladie, des ennuis de conscience ou à l'approche de la mort. Job réprimande ses amis pour leur sévérité. Il ne désirait en somme rien de plus de leur part, que de bonnes appréciations ou des paroles d'encouragement. Ce genre de situation se produit souvent : nous recevons de l'homme moins que nous ne pouvions en escompter. Par contre, nous recevons de Dieu, beaucoup plus que nous ne pouvions imaginer dans le meilleur des cas ! Bien que Job soit différent de ses amis, il était prêt à reconnaître ses erreurs, si elles étaient mises en évidence. Bien que Job puisse avoir été en faute, ses amis n'auraient pas dû le réprimander aussi durement. La droiture était le leitmotiv dont il ne voulait pas dévier. Il estimait ne pas être aussi inique qu'ils l'avaient supposé. Mais il n'y a rien de mieux que de nous placer devant Celui qui garde nos âmes ; au grand jour du jugement, le croyant intègre recevra finalement l'éloge de Dieu.

      Marc 10

      1

      La question des pharisiens concernant le divorce. (Marc 10:1-12). L'amour de Christ pour les jeunes enfants. (Marc 10:13-16). Le dialogue de Christ avec le jeune homme riche. (Marc 10:17-22). L'obstacle que rencontrent les riches. (Marc 10:23-31). Christ annonce Ses souffrances. (Marc 10:32-45). Bartimée est guéri. (Marc 10:46-52).

      Que Jésus soit n’importe où, la foule s'attroupait autour de Lui, et Il enseignait. Christ prêchait constamment !

      Dans ce texte, Jésus montre la raison pour laquelle la loi de Moïse autorisait le divorce : en fait, l’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; cependant, cette loi n’existait qu’à cause de la dureté du cœur humain.

      Dieu Lui même unit l'homme et la femme, pour qu’ils puissent se réconforter et s’aider mutuellement. Ce lien que Dieu a noué ne doit pas être brisé à la légère. Que ceux qui veulent répudier leur épouse, considèrent bien ce qu'ils deviendraient, si Dieu agissait avec eux de la même manière...

      13 Des parents amenèrent leurs petits enfants à Christ, afin qu'Il les bénît. On ne sait pas si ces jeunes étaient malades et avaient besoin d’être guéris, ou s'ils allaient vers Jésus pour être enseignés par Lui, mais ceux qui avaient la responsabilité de les élever, étaient persuadés que la bénédiction de ce Dernier serait bénéfique pour leur âme : c’est pourquoi ils firent approcher ces jeunes du Seigneur. Jésus ordonna donc qu'ils Lui soient amenés, et rien ne devait entraver cet ordre.

      On devrait conduire les enfants vers le Sauveur dès leur aptitude à comprendre Ses paroles. Nous devons, nous aussi, recevoir le Royaume de Dieu comme de « petits enfants », et en tant que tels, nous devons rester sous l’influence de Christ et de Sa Grâce, comme le sont les jeunes sous l’égide de leurs parents.

      17 Ce jeune homme riche montra un grand intérêt pour le domaine spirituel. Il demanda à Jésus ce qu'il devait faire pour connaître la félicité éternelle. La plupart des hommes aspirent aux biens de ce monde, quels qu’ils soient, Psaume 4:6.

      Le jeune homme demanda quelle attitude pratiquer ici-bas, afin de pouvoir jouir dans le ciel d’une grande récompense. Christ encouragea cette démarche, en le félicitant pour sa foi, et en lui dictant une ligne de conduite. Mais un problème surgit au cours de l’échange entre Jésus et ce jeune homme : ce dernier Lui demandant ce qu'il devait faire en plus, pour obtenir la vie éternelle, Christ voulut alors vérifier les bonnes intentions de cette demande : le jeune homme avait-il la volonté de supporter sa « croix » pour le présent, dans l'attente d'une « couronne » dans le ciel ?

      Cet homme était désolé de ne pas pouvoir devenir facilement un disciple de Christ : il ne pouvait pas obtenir la vie éternelle et garder en même temps ce qu'il possédait ici-bas. Il partit donc, attristé.

      Voir Matthieu 6:24 : « vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ».

      23 Christ profite du précédent dialogue avec le jeune homme riche, pour montrer à Ses disciples la difficulté d’obtention du salut, pour ceux qui vivent dans l'abondance ici-bas.

      De telles personnes, avides des richesses de ce monde, ne pourront jamais vraiment « s’approcher spirituellement » de Christ et de Sa Grâce. Elles ne pourront réellement saisir l'importance du salut, et ne pourront comprendre ceux qui n'ont que peu ici-bas et qui néanmoins, abandonnent tout pour Christ.

      Quand un homme bienveillant est appelé par Jésus, sa plus grande épreuve de fidélité consiste à abandonner ses amis et ses parents pour Lui. Lorsqu’une personne est « gagnée » par Christ, elle doit s'attendre à souffrir pour Lui, jusqu'à son arrivée dans les cieux.

      Apprenons le contentement dans la simplicité, restons vigilants envers la convoitise des richesses. Prions, afin d’être capables de partager ce que nous avons avec tous, si possible, dans le cadre du service pour Christ ; utilisons tout ce qui nous est accordé en ce monde, pour rester fidèles à Son service.

      32 La persévérance de Christ, dans l'entreprise du salut de l'humanité, était et sera toujours ce qui étonne vraiment tous Ses serviteurs.

      L'honneur du monde est convoité ; c’est ce qui a « ébloui » les yeux des propres disciples de Christ. Si nous jouissons de Sa Sagesse et de la Grâce, nous devons nous attacher à savoir comment souffrir avec Lui, nous devons Lui faire confiance, sachant qu'Il pourvoira à toute notre gloire future.

      Christ montra à Ses disciples que généralement, on abusait de l'autorité dans le monde. Si Jésus satisfaisait tous nos souhaits, notre avidité de gloire et d'autorité serait rapidement révélée : en fait, nous ne sommes pas enclins à réellement goûter à Sa coupe ou à recevoir Son baptême ; s’Il exauçait toutes nos prières, cela nous mènerait souvent à la ruine... Mais Jésus nous aime, et Il ne donnera à Son peuple que ce qui lui convient parfaitement !

      46 L’aveugle Bartimée avait entendu parler de Jésus et de Ses miracles : apprenant qu'Il passait par là, il espérait donc recouvrer la vue.

      Quand nous venons vers Christ, pour obtenir de l'aide et la guérison, nous devrions Le regarder comme le Messie promis. Les appels du Seigneur, pleins de compassion, nous disent d'aller à Lui, ils affermissent notre espérance. Si nous venons vers Lui, nous obtiendrons ce pour quoi nous sommes venus. Ceux qui veulent venir à Jésus, doivent d’abord ôter le « vêtement de leur propre suffisance », ils doivent se libérer de tout poids et du péché qui, comme de longs vêtements, les enveloppent si aisément, Heb 12:1.

      Cet aveugle demanda à Jésus que ses yeux soient ouverts. On désire vraiment être capable de pouvoir gagner son pain ; quand Dieu a donné aux hommes des membres et des sens, il est honteux de ne pas les utiliser en tant que tels, par folie ou paresse.

      Les yeux de Bartimée furent ouverts : « ta foi t'a guéri ». Il s’agit de la foi en Christ, le fils de David, Celui qui a de la compassion et Sa toute puissance ; les cris répétés de cet aveugle ne le sauvèrent pas, mais sa foi seule ; Christ prédispose le cœur à recevoir la foi, en vue d’œuvrer.

      Que les pécheurs soient exhortés à imiter Bartimée, l'aveugle. Là où l'Évangile est prêché, où la Parole de la Vérité circule, Jésus passe, il faut en saisir l'opportunité. Venir à Christ pour la guérison spirituelle n'est pas suffisant ; une fois guéris, nous devons continuer à suivre Jésus, afin de L'honorer et de recevoir Ses instructions. Ceux qui « marchent » spirituellement, discernent la magnificence de Christ, magnificence qui les incitera à Le suivre !

    • Genèse 40

      1 Après ces choses, il arriva que l'échanson du roi d'Égypte et le panetier offensèrent leur seigneur, le roi d'Égypte.
      2 Et Pharaon se mit en colère contre ses deux officiers, contre le grand échanson et le grand panetier ;
      3 Et il les fit mettre en prison dans la maison du chef des gardes, dans la forteresse, lieu où Joseph était enfermé.
      4 Et le chef des gardes établit Joseph auprès d'eux, et il les servait ; et ils furent quelque temps en prison.
      5 Et tous les deux eurent un songe, chacun le sien, dans une même nuit, chacun un songe d'une signification particulière, tant l'échanson que le panetier du roi d'Égypte qui étaient enfermés dans la forteresse.
      6 Et Joseph, venant vers eux le matin, les regarda, et voici, ils étaient tristes.
      7 Et il interrogea ces officiers de Pharaon, qui étaient avec lui en prison dans la maison de son maître, et leur dit : Pourquoi avez-vous mauvais visage aujourd'hui ?
      8 Et ils lui répondirent : Nous avons fait un songe, et il n'y a personne qui l'interprète. Et Joseph leur dit : Les interprétations n'appartiennent-elles pas à Dieu ? Racontez-moi vos songes, je vous prie.
      9 Et le grand échanson raconta son songe à Joseph, et lui dit : Je songeais, et voici, un cep était devant moi ;
      10 Et ce cep avait trois sarments. Or, il semblait qu'il poussait ; sa fleur sortit, et ses grappes donnèrent des raisins mûrs.
      11 Et la coupe de Pharaon était dans ma main ; et je pris les raisins, et je les pressai dans la coupe de Pharaon, et je mis la coupe dans la main de Pharaon.
      12 Et Joseph lui dit : En voici l'interprétation : Les trois sarments sont trois jours.
      13 Dans trois jours, Pharaon élèvera ta tête, et te rétablira dans ta charge, et tu mettras la coupe de Pharaon dans sa main, comme tu le faisais auparavant, lorsque tu étais son échanson.
      14 Mais souviens-toi de moi, quand tu seras heureux, et use de bonté envers moi, je te prie ; fais mention de moi à Pharaon, et fais-moi sortir de cette maison.
      15 Car, certainement, j'ai été dérobé du pays des Hébreux, et ici non plus je n'ai rien fait pour qu'on me mît dans cette fosse.
      16 Alors le grand panetier, voyant que Joseph avait interprété en bien, lui dit : Moi aussi je songeais, et voici, j'avais trois corbeilles de pain blanc sur la tête ;
      17 Et dans la plus haute corbeille il y avait pour Pharaon de toutes sortes de mets faits par le boulanger ; et les oiseaux les mangeaient dans la corbeille qui était sur ma tête.
      18 Et Joseph répondit, et dit : En voici l'interprétation : Les trois corbeilles sont trois jours.
      19 Dans trois jours, Pharaon élèvera ta tête de dessus toi, et te fera pendre à un bois, et les oiseaux mangeront ta chair sur toi.
      20 Et le troisième jour, jour de la naissance de Pharaon, il fit un festin à tous ses serviteurs, et il éleva la tête du grand échanson et du grand panetier, au milieu de ses serviteurs :
      21 Il rétablit le grand échanson dans son office d'échanson, afin qu'il mît la coupe dans la main de Pharaon ;
      22 Mais il fit pendre le grand panetier ; comme Joseph le leur avait déclaré.
      23 Or, le grand échanson ne se souvint point de Joseph ; mais il l'oublia.

      Job 6

      1 Et Job prit la parole, et dit :
      2 Oh ! si l'on pesait ma douleur, et si l'on mettait en même temps mes calamités dans la balance !
      3 Elles seraient plus pesantes que le sable des mers ! Voilà pourquoi mes paroles sont outrées.
      4 Car les flèches du Tout-Puissant sont sur moi : mon âme en boit le venin. Les terreurs de Dieu se rangent en bataille contre moi.
      5 L'onagre brait-il auprès de l'herbe ? Et le boeuf mugit-il auprès de son fourrage ?
      6 Mange-t-on sans sel ce qui est fade ? Trouve-t-on du goût dans un blanc d'oeuf ?
      7 Ce que mon âme refusait de toucher, est comme devenu ma dégoûtante nourriture.
      8 Oh ! puisse mon voeu s'accomplir et Dieu me donner ce que j'attends !
      9 Qu'il plaise à Dieu de me réduire en poussière, qu'il laisse aller sa main pour m'achever !
      10 Et j'aurai une consolation, et j'aurai des transports de joie au milieu des tourments qu'il ne m'épargne pas : c'est que je n'ai pas renié les paroles du Saint.
      11 Quelle est ma force pour que j'espère, et quelle est ma fin pour que je prenne patience ?
      12 Ma force est-elle la force des pierres ? Ma chair est-elle d'airain ?
      13 Ne suis-je pas sans secours, et toute ressource ne m'est-elle pas ôtée ?
      14 Le malheureux a droit à la pitié de son ami, eût-il abandonné la crainte du Tout-Puissant.
      15 Mes amis m'ont trompé comme un torrent, comme le lit des torrents qui passent ;
      16 Ils sont troublés par les glaçons, la neige s'y engloutit ;
      17 Mais, au temps de la sécheresse, ils tarissent, et, dans les chaleurs, ils disparaissent de leur place.
      18 Les caravanes se détournent de leur route ; elles montent dans le désert et se perdent.
      19 Les caravanes de Théma y comptaient ; les voyageurs de Shéba s'y attendaient.
      20 Ils sont honteux d'avoir eu cette confiance : ils arrivent sur les lieux, et restent confondus.
      21 C'est ainsi que vous me manquez à présent ; vous voyez une chose terrible, et vous en avez horreur !
      22 Mais vous ai-je dit : "Donnez-moi quelque chose, et, de vos biens, faites des présents en ma faveur ;
      23 Délivrez-moi de la main de l'ennemi, et rachetez-moi de la main des violents ?"
      24 Instruisez-moi, et je me tairai. Faites-moi comprendre en quoi j'ai erré.
      25 Oh ! que les paroles droites ont de force ! Mais que veut censurer votre censure ?
      26 Sont-ce des mots que vous voulez censurer ? Mais il faut laisser au vent les paroles d'un homme au désespoir.
      27 Vraiment, vous joueriez au sort un orphelin, et vous vendriez votre ami !
      28 Mais, à présent, veuillez jeter les yeux sur moi, et voyez si je vous mens en face !
      29 Revenez donc, et soyez sans injustice ! Revenez, et que mon bon droit paraisse !
      30 Y a-t-il de l'injustice dans ma langue ? Et mon palais ne sait-il pas discerner le mal ?

      Marc 10

      1 Jésus étant parti de là, vint aux confins de la Judée, le long du Jourdain ; et le peuple s'assembla encore vers lui, et il continua à les instruire, comme il avait accoutumé.
      2 Alors les pharisiens vinrent et lui demandèrent, pour l'éprouver : Est-il permis à un homme de répudier sa femme
      3 Il répondit et leur dit : Qu'est-ce que Moïse vous a commandé ?
      4 Ils lui dirent : Moïse a permis d'écrire une lettre de divorce, et de répudier.
      5 Et Jésus, répondant, leur dit : Il vous a écrit cette loi à cause de la dureté de votre coeur.
      6 Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu'un homme et qu'une femme.
      7 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme ;
      8 Et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
      9 Que l'homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint.
      10 Et les disciples l'interrogèrent encore sur ce sujet dans la maison ;
      11 Et il leur dit : Quiconque répudiera sa femme et en épousera une autre, commettra un adultère à son égard ;
      12 Et si la femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère.
      13 Alors on lui présenta de petits enfants, afin qu'il les touchât ; mais les disciples reprenaient ceux qui les présentaient.
      14 Et Jésus ayant vu cela, en fut indigné, et il leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.
      15 Je vous dis en vérité, que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n'y entrera point.
      16 Et les ayant pris entre ses bras, il leur imposa les mains et les bénit.
      17 Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s'étant mis à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ?
      18 Jésus lui dit : Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, sauf Dieu seul.
      19 Tu connais les commandements : Ne commets point d'adultère ; ne tue point ; ne dérobe point ; ne dis point de faux témoignage ; ne commets point de fraude ; honore ton père et ta mère.
      20 Il répondit : Maître, j'ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse.
      21 Et Jésus, jetant les yeux sur lui, l'aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix.
      22 Mais affligé de cette parole, il s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.
      23 Alors Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu'il est difficile que ceux qui ont des richesses entrent dans le royaume de Dieu !
      24 Et ses disciples furent étonnés de ce discours. Mais Jésus, reprenant la parole, leur dit : Mes enfants, qu'il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d'entrer dans le royaume de Dieu !
      25 Il est plus aisé qu'un chameau passe par le trou d'une aiguille, qu'il ne l'est qu'un riche entre dans le royaume de Dieu.
      26 Et ils furent encore plus étonnés, et ils se disaient l'un à l'autre : Et qui peut donc être sauvé ?
      27 Mais Jésus, les regardant, leur dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu ; car toutes choses sont possibles à Dieu.
      28 Alors Pierre se mit à lui dire : Voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi.
      29 Et Jésus répondit : Je vous le dis en vérité : Il n'y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou soeurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, à cause de moi et de l'Évangile,
      30 Qui n'en reçoive dès à présent en ce siècle, cent fois autant, des maisons, des frères, des soeurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions ; et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.
      31 Mais plusieurs qui sont les premiers seront les derniers, et ceux qui sont les derniers seront les premiers.
      32 Or, ils étaient en chemin, montant à Jérusalem, Jésus marchait devant eux ; et ils étaient effrayés et craignaient en le suivant. Et Jésus, prenant encore à part les douze, commença à leur dire ce qui lui devait arriver :
      33 Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes, et ils le condamneront à la mort, et le livreront aux Gentils.
      34 Ils se moqueront de lui, ils le fouetteront, ils lui cracheront au visage, et le feront mourir ; mais il ressuscitera le troisième jour.
      35 Alors Jacques et Jean, fils de Zébédée, vinrent à lui et dirent : Maître, nous voudrions que tu nous fisses ce que nous te demanderons.
      36 Et il leur dit : Que voulez-vous que je vous fasse ?
      37 Ils lui dirent : Accorde-nous d'être assis dans ta gloire, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche.
      38 Et Jésus leur dit : Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire, et être baptisés du baptême dont je dois être baptisé ?
      39 Ils lui dirent : Nous le pouvons. Et Jésus leur dit : Il est vrai que vous boirez la coupe que je dois boire, et que vous serez baptisés du baptême dont je dois être baptisé ;
      40 Mais quant à être assis à ma droite ou à ma gauche, ce n'est pas à moi de l'accorder, si ce n'est à ceux à qui cela est destiné.
      41 Ce que les dix autres ayant entendu, ils commencèrent à s'indigner contre Jacques et Jean.
      42 Mais Jésus, les ayant appelés, leur dit : Vous savez que ceux qu'on regarde comme les chefs des nations les maîtrisent ; et que les grands exercent leur autorité sur elles.
      43 Mais il n'en sera pas de même parmi vous ; au contraire, quiconque voudra être grand parmi vous, sera votre serviteur.
      44 Et quiconque voudra être le premier d'entre vous, sera l'esclave de tous.
      45 Car le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs.
      46 Ensuite ils arrivèrent à Jérico ; et comme il en repartait avec ses disciples et une grande troupe, le fils de Timée, Bartimée, l'aveugle, était assis auprès du chemin, demandant l'aumône.
      47 Et ayant entendu que c'était Jésus de Nazareth qui passait, il se mit à crier et à dire : Jésus, fils de David, aie pitié de moi !
      48 Et plusieurs le reprenaient, pour le faire taire ; mais il criait encore plus fort : Fils de David, aie pitié de moi !
      49 Et Jésus s'étant arrêté, dit qu'on l'appelât. Ils appelèrent donc l'aveugle, et lui dirent : Prends courage, lève-toi, il t'appelle.
      50 Et jetant son manteau, il se leva et vint vers Jésus.
      51 Alors Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Et l'aveugle lui répondit : Maître, que je recouvre la vue.
      52 Et Jésus lui dit : Va, ta foi t'a guéri. (10-53) Et aussitôt il recouvra la vue, et il suivait Jésus dans le chemin.
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