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La Bible en 1 an - Jour 40

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Versets relatifs

    • Genèse 42

      1

      Jacob envoie dix de ses fils acheter du blé. (Genèse 42:1-6)
      L'attitude de Joseph vis-à-vis de ses frères. (Genèse 42:7-20)
      Leur remord, Siméon retenu. (Genèse 42:21-24)
      Le reste de ses frères retourne avec le blé. (Genèse 42:25-28)
      Jacob refuse d'envoyer Benjamin en Égypte. (Genèse 42:29-38)

      Jacob a vu que ses voisins avaient acheté du blé en Égypte, et l'avaient rapporté chez eux. Le fait de voir ces derniers bien fournis, a incité le patriarche à réagir.

      Voir les autres se soucier de la nourriture de leur âme ne devrait-il pas nous faire réagir, afin de ne pas mourir de faim ? Pour la nourriture de notre âme éternelle, une fois la solution trouvée, nous devrions l'appliquer sans tarder, sans rechigner, sans lésiner sur les dépenses éventuelles.

      Nous avons toutes choses en Christ ; venons à Lui, et recherchons Le !

      7 Joseph a été dur envers ses frères, non pas par esprit de vengeance, mais pour les pousser à la repentance. Ne voyant pas son frère Benjamin, il a soupçonné les siens d'avoir laissé ce dernier à l'écart, et leur donna l'occasion de parler de leur père et du restant de la famille. Dieu, dans Sa Providence, semble parfois être dur avec ceux qu'Il aime, et leur parle d'une manière assez rude, malgré Sa grande miséricorde toujours disponible. Joseph a fini par statuer : L'un d'entre eux devait rester, pendant que les autres retourneraient chez eux pour chercher Benjamin. Quel encouragement pour ces frères, lorsque Joseph s'est écrié : « Je crains Dieu » ! C'est comme s'il avait dit : « Vous pouvez être assurés que je ne vous ferai aucun mal ; je ne défie personne, car je sais qu'il y a quelqu'un plus haut placé que moi ».

      Avec ceux qui craignent Dieu, nous pouvons nous attendre au bon déroulement de toutes choses !

      21 Le rôle de la conscience est de nous remémorer les paroles prononcées et les actes accomplis depuis longtemps.

      Alors que la culpabilité des frères de Joseph était encore récente, ils n'en ont pas tenu compte, et se sont assis pour manger du pain ; mais maintenant, longtemps après, leur conscience les accuse. Notez le bon côté des afflictions : elles sont souvent la cause du réveil de notre conscience, et elles nous rappellent notre péché. Les frères de Joseph se sont sentis soudains vraiment coupables. Leur conscience les a maintenant touchés. Chaque fois que nous pensons avoir mal agi, nous devons nous rappeler le mal que nous avons pu faire aux autres. Seul Ruben s'est rappelé qu'il aurait pu, en persuadant ses frères, empêcher ce crime. Quand nous partageons avec d'autres leurs douleurs, il est bon d'avoir avec nous l'appui d'une bonne conscience, de façon à ne pas échanger avec eux de mauvaises pensées, mais au contraire un bon témoignage.

      Joseph s'est retiré pour pleurer. Son rang social lui a dicté de garder ses distances vis-à-vis de ses frères, malgré l'affection naturelle qui emplissait son cœur, car ils ne se sont pas assez humiliés devant lui.

      25 Les frères de Joseph sont venus pour avoir du blé et en ont obtenu. Non seulement ils l'ont eu, mais chacun d'eux a aussi retrouvé l'argent qui devait servir à cet achat. Il en est ainsi pour Christ qui, comme Joseph, donne, sans argent et sans esprit de retour. Les plus démunis sont invités à acheter. Hélas, les consciences blâmables sont susceptibles de saisir au vol, à mauvais dessein, les bonnes opportunités qu'offre la Providence. Ces âmes sont même prêtes à invoquer de fausses raisons en vue de leurs intérêts.
      29 Nous voici en présence des fils de Jacob, faisant leur rapport des derniers évènements à leur père.

      Ce compte-rendu a préoccupé le patriarche. Même l'argent que Joseph avait fait remettre, par bonté, dans les sacs, a effrayé son père. Il en a accusé ses fils ; les connaissant, il a craint qu'ils n'aient provoqué les Égyptiens, et, à tort, rapporté cet argent à la maison. Jacob s'est simplement méfié de ses fils, se rappelant qu'il n'a jamais revu Joseph et qu'ils ont été les derniers à l'avoir vu.

      Quel malheur de voir dans une famille les enfants se comporter d'une façon si mauvaise envers leurs parents, que ces derniers finissent par ne plus avoir confiance en eux !

      Jacob considère Joseph comme perdu et estime que Siméon et Benjamin sont en danger ; il conclut : « toutes ces choses sont contre moi ». Il s'est avéré, en fait, que tous ces évènements étaient en sa faveur, que tout concourait à son bien, et à celui de sa famille. Nous pensons souvent voir certaines choses contre nous, alors qu'en fait, elles sont pour nous. Nous pouvons être affligés dans notre corps, dans notre situation, notre nom et dans nos relations ; nous finissons par penser que tout est contre nous, alors que cela finit par nous honorer.

      Il en est ainsi pour ceux qui aiment le Seigneur Jésus : dans Son amour, Il les réprimande et les châtie. Par le biais de sévères corrections et d'humiliations, Il brisera l'orgueil et la fierté du cœur, de façon à conduire à la repentance. Avant que les pécheurs ne Le connaissent vraiment ou ne goûtent Ses bontés et Sa grâce, il soutient leurs âmes pour qu'elles puissent L'attendre. Ne soyons donc jamais découragés, soyons déterminés à ne chercher aucun autre refuge et humilions-nous de plus en plus sous Sa main puissante. Au temps marqué, il répondra à nos requêtes, et accomplira pour nous, plus que nous ne pourrions prévoir.

      Job 8

      1

      Bildad réprimande Job. (Job 8:1-7)
      Les hypocrites seront détruits. (Job 8:8-19)
      Bildad expose à Job les jugements divins. (Job 8:20-22)

      Jusqu'à présent, Job a tenté de justifier ses propos ; mais Bildad, belliqueux et pressé d'en finir, résume rapidement la situation : « combien de temps encore, vas-tu tenir le même langage » ? L'opinion personnelle des hommes n'est pas forcément la meilleure, et ils sont parfois réprimandés, accusés de n'avoir que de mauvaises pensées. Dans les désaccords au sujet de la religion, il est très facile de traiter les autres avec acidité, et de mépriser leurs arguments. La réponse de Bildad montre qu'il n'avait pas une opinion favorable sur Job. Ce dernier était toutefois persuadé que Dieu a des jugements immuables ; il savait donc que Ses enfants n'étaient pas réprouvés, et qu'ils ne sont pas morts à cause d'une grande transgression. Les afflictions extraordinaires ne sont pas forcément la punition de graves péchés, elles peuvent être parfois des épreuves très particulières envoyées par la Grâce divine : quand nous jugeons le cas d'une personne, cherchons à l'analyser favorablement. Bildad a redonné de l'espoir à Job, en ce sens que si ce dernier ne se sentait pas particulièrement coupable, il devrait voir une heureuse issue à ses tourments.

      Dieu, dans sa souveraine grâce, utilise ce moyen pour affermir les âmes de ses enfants. Au début, les épreuves peuvent être modestes, mais elles peuvent nous faire progresser vers la perfection. La « lumière » spirituelle naissante de l'enfant de Dieu, devient peu à peu celle éclatante du milieu de journée !

      8 Le discours de Bildad condamne les hypocrites et les impies, et décrit la triste fin de tous leurs espoirs et joies.

      Il confirme cette vérité en mentionnant l'issue fatale de la vie de telles personnes. Pour ce faire, Bildad rapporte le témoignage des anciens. Les meilleurs enseignements sont ceux qui sont exprimés par des propos vivants, qui émanent du cœur, qui parlent d'une expérience réelle des choses spirituelles et divines. Une plante peut sembler très verte, malgré sa croissance rapide dans un sol marécageux ; mais au temps de la sécheresse, elle se défraîchit ; il en est de même pour les hypocrites, qui ne brillent qu'en période de prospérité. La toile de l'araignée, tissée avec une grande technique, mais malgré tout très vulnérable, est semblable à l'homme qui se prétend religieux mais qui ne possède pas la grâce divine dans son cœur. Celui qui conseille les autres, en vue de réconforter leur âme, a tendance en général, à se flatter ; par contre, il ne doute pas de son salut, il est en paix, et est à l'abri des idées fausses et vaines du monde. L'épanouissement d'un arbre planté dans un jardin, sa racine s'agrippant à la roche, se termine pourtant par une coupe, et il est alors jeté à terre; c'est une image des méchants : quand ils sont fermement établis, soudainement ils sont exterminés de leur place et oubliés. Cette doctrine de la vanité d'une confiance hypocrite, ou de la prospérité de l'homme inique, n'est qu'illusion ; mais ce n'était pas le cas de Job, même si ce dernier avait vécu dans notre monde actuel.

      20 Bildad ici, réconforte Job, en lui assurant qu'il retrouvera sa prospérité d'autrefois ; il a ainsi été conclu que le patriarche sortirait vainqueur de cette dure épreuve.

      Dieu ne rejette pas l'homme droit ; Il peut l'éprouver pour un temps, mais jamais Il ne l'abandonnera définitivement. Le péché ne peut que ruiner les personnes et les familles. Dans leur discussion avec Job, ses amis lui montraient son incrédulité, sa méchanceté, son injustice et son manque d'amour. L'erreur de raisonnement commise par ces derniers consistait à ne pas distinguer la différence entre l'état actuel du patriarche, dans son épreuve, pleine de soumission, et sa position à venir, lors du jugement divin final. Puissions-nous choisir la bonne part, garder notre confiance en Dieu, porter notre croix, et mourir dans la justice ; entre temps, soyons vigilants à ne pas blesser les autres, par nos jugements impétueux et à ne pas nous laisser affliger inutilement par les vains avis que nos amis pourraient nous adresser.

      Marc 12

      1

      La parabole du vigneron et des cultivateurs. (Marc 12:1-12). Question à propos du tribut. (Marc 12:13-17). Question concernant la résurrection. (Marc 12:18-27). Le grand commandement de la loi. (Marc 12:28-34). Christ, le Fils, et néanmoins, le Seigneur de David. (Marc 12:35-40). Éloge d’une pauvre veuve. (Marc 12:41-44).

      Christ montre dans ces paraboles, qu'Il mettait de coté l'église juive.

      Il est triste de penser au traitement ignoble, que les fidèles serviteurs de Dieu ont dû subir de tout temps, de la part de ceux qui ont pu jouir des privilèges qu’offre l'église, sans produire pour autant en retour, les « fruits ».

      Dieu, finalement, envoya Son Fils bien-aimé : on aurait dû s'attendre à ce que, ce Fils, que le Maître aimait, soit également respecté et aimé par les hommes. Mais au lieu de L'honorer, en tant que Fils et Héritier, ils L'ont cependant haï. La louange que nous pouvons offrir à Christ, provient de Dieu. C'est par ce Dernier que nous exaltons Son Fils en notre cœur, que nous pouvons y établir Son trône : si tel est le cas, cela ne peut être que merveilleux à nos yeux !

      Les Écritures, les fidèles prédicateurs et la venue de Christ en chair, nous poussent à rendre à Dieu, ici-bas, la louange qui Lui est due. Que les pécheurs prennent garde à ne pas avoir un esprit orgueilleux et charnel. S'ils insultent ou méprisent ceux qui professent Christ, ils Lui auraient fait subir le même sort odieux, s'ils avaient vécu au temps où le Seigneur était en ce monde.

      13 On pourrait penser que les ennemis de Christ soient désireux de connaître quel était leur devoir ; en fait ils espéraient trouver une occasion d'accuser Jésus, quel que soit l'angle sous lequel ce Dernier répondrait à la question qui Lui fut posée dans ce texte.

      Rien n'est plus facile, pour piéger les serviteurs de Christ, que de les conduire à se mêler ici-bas, des disputes au sujet de la politique. Jésus évita le piège en se référant à la soumission que Ses ennemis devaient observer devant la nation, en tant que citoyens : tous ceux qui l'entendirent, furent émerveillés de la grande sagesse de Sa réponse !

      Beaucoup font l'éloge des paroles d'un sermon, mais hélas, ne sont pas respectueux des doctrines qu’il enseigne...

      18 La meilleure protection contre toute erreur relative aux Écritures, consiste à bien connaitre ces dernières : Elles sont la véritable « source » de toute vie spirituelle authentique, Elles sont le fondement sur lequel on peut vraiment se baser.

      Dans ce texte, Christ ne répond pas directement à l'objection des sadducéens : ils n’étaient à cette époque que des moqueurs hypocrites, cherchant à faire valoir leur propre doctrine, sur le devenir de la postérité, lors de la résurrection des morts. La relation entre mari et femme ici-bas, n'existera pas dans le paradis céleste.

      Il n’est pas étonnant que nous puissions nous « perdre » dans de vaines erreurs d’interprétation, lorsque nous imaginons le monde de l’au-delà, au travers de ce que nous pouvons en percevoir ici-bas. Il est absurde de penser que le Dieu Tout Puissant puisse être la part et le bonheur d'un homme, qui finisse dans la mort éternelle : il est donc certain que l'âme d'Abraham existe toujours et agit, bien qu’elle soit pour un temps, séparée de son corps.

      Ceux qui nient la résurrection se trompent gravement, on devrait d’ailleurs les prévenir de leur erreur. Cherchons à « transiter » dans ce monde périssable, dans l’espérance joyeuse d'un bonheur éternel, et d'une glorieuse résurrection !

      28 Ceux qui désirent sincèrement être enseignés quant à leur devoir, seront éclairés par Christ : Il les guidera dans Ses voies.

      Jésus répondit au scribe, que le premier de tous les commandements, celui qui en effet, inclut tout, est d'aimer Dieu de tout son cœur. Si ce principe domine une âme, celle-ci sera disposée à obéir à tous les autres commandements. Aimer Dieu de tout notre cœur, nous engagera à effectuer toutes choses auxquelles Il prend plaisir.

      Les sacrifices expiaient uniquement les transgressions à la loi morale, commises par les hommes. Il ne ressortait de ces sacrifices aucun pouvoir spécial, excepté qu'ils exprimaient la repentance et la foi envers le Sauveur promis, et conduisaient à une obéissance morale.

      Parce que nous avons aimé l'homme avant Dieu, nous sommes des pécheurs condamnés ; de ce fait, nous avons besoin de la Grâce.

      Christ approuva la réponse de ce scribe, et encouragea ce dernier à aller encore plus loin dans sa démarche spirituelle : la bonne connaissance de la loi conduit à la conviction de péché, à la repentance, à la découverte de notre besoin de la Grâce, et à la compréhension du chemin par lequel Christ justifie !

      35 Lorsqu’on prête attention à ce que l'écriture déclare, quant à la Personne et au ministère de Christ, on est amené à Le confesser en tant que notre Seigneur et notre Dieu, et à Lui obéir, en tant que notre merveilleux Rédempteur.

      Si les gens simples reçoivent ces vérités avec joie, alors que les intellectuels et les prétentieux les rejettent, les premiers sont heureux, alors que les derniers font littéralement pitié.

      Le péché déguisé sous une apparence de piété est une double iniquité : son destin sera deux fois plus sinistre...

      41 N'oublions pas que Jésus connait toujours le « trésor » d’une église : Il sait combien et avec quelle motivation les hommes donnent pour Sa cause. Il regarde au cœur et la nature de nos objectifs, quand nous apportons notre offrande ; Le Seigneur voit très bien si nous donnons pour Lui ou seulement pour être vus des hommes.

      Nous aurons du mal à trouver des gens qui ne critiqueront pas cette veuve ; en fait, nous ne devons pas nous attendre à en trouver beaucoup qui fassent comme elle : donner tout, malgré sa pauvreté. Notre Seigneur, cependant, fait l'éloge de cette femme : nous pouvons donc être certains qu'elle a agi sagement, en pratiquant le bien.

      Les faibles contributions des pauvres, dans le but d'honorer leur Sauveur, seront louées, au jour où l'on exposera avec mépris les « splendides » actions des incrédules...

    • Genèse 42

      1 Now Jacob saw that there was grain in Egypt, and Jacob said to his sons, "Why do you look at one another?"
      2 He said, "Behold, I have heard that there is grain in Egypt. Go down there, and buy for us from there, so that we may live, and not die."
      3 Joseph's ten brothers went down to buy grain from Egypt.
      4 But Jacob didn't send Benjamin, Joseph's brother, with his brothers; for he said, "Lest perhaps harm happen to him."
      5 The sons of Israel came to buy among those who came, for the famine was in the land of Canaan.
      6 Joseph was the governor over the land. It was he who sold to all the people of the land. Joseph's brothers came, and bowed themselves down to him with their faces to the earth.
      7 Joseph saw his brothers, and he recognized them, but acted like a stranger to them, and spoke roughly with them. He said to them, "Where did you come from?" They said, "From the land of Canaan to buy food."
      8 Joseph recognized his brothers, but they didn't recognize him.
      9 Joseph remembered the dreams which he dreamed about them, and said to them, "You are spies! You have come to see the nakedness of the land."
      10 They said to him, "No, my lord, but your servants have come to buy food.
      11 We are all one man's sons; we are honest men. Your servants are not spies."
      12 He said to them, "No, but you have come to see the nakedness of the land!"
      13 They said, "We, your servants, are twelve brothers, the sons of one man in the land of Canaan; and behold, the youngest is this day with our father, and one is no more."
      14 Joseph said to them, "It is like I told you, saying, 'You are spies!'
      15 By this you shall be tested. By the life of Pharaoh, you shall not go out from here, unless your youngest brother comes here.
      16 Send one of you, and let him get your brother, and you shall be bound, that your words may be tested, whether there is truth in you, or else by the life of Pharaoh surely you are spies."
      17 He put them all together into custody for three days.
      18 Joseph said to them the third day, "Do this, and live, for I fear God.
      19 If you are honest men, then let one of your brothers be bound in your prison; but you go, carry grain for the famine of your houses.
      20 Bring your youngest brother to me; so will your words be verified, and you won't die." They did so.
      21 They said one to another, "We are certainly guilty concerning our brother, in that we saw the distress of his soul, when he begged us, and we wouldn't listen. Therefore this distress has come upon us."
      22 Reuben answered them, saying, "Didn't I tell you, saying, 'Don't sin against the child,' and you wouldn't listen? Therefore also, behold, his blood is required."
      23 They didn't know that Joseph understood them; for there was an interpreter between them.
      24 He turned himself away from them, and wept. Then he returned to them, and spoke to them, and took Simeon from among them, and bound him before their eyes.
      25 Then Joseph gave a command to fill their bags with grain, and to restore each man's money into his sack, and to give them food for the way. So it was done to them.
      26 They loaded their donkeys with their grain, and departed from there.
      27 As one of them opened his sack to give his donkey food in the lodging place, he saw his money. Behold, it was in the mouth of his sack.
      28 He said to his brothers, "My money is restored! Behold, it is in my sack!" Their hearts failed them, and they turned trembling one to another, saying, "What is this that God has done to us?"
      29 They came to Jacob their father, to the land of Canaan, and told him all that had happened to them, saying,
      30 "The man, the lord of the land, spoke roughly with us, and took us for spies of the country.
      31 We said to him, 'We are honest men. We are no spies.
      32 We are twelve brothers, sons of our father; one is no more, and the youngest is this day with our father in the land of Canaan.'
      33 The man, the lord of the land, said to us, 'By this I will know that you are honest men: leave one of your brothers with me, and take grain for the famine of your houses, and go your way.
      34 Bring your youngest brother to me. Then I will know that you are not spies, but that you are honest men. So I will deliver your brother to you, and you shall trade in the land.'"
      35 It happened as they emptied their sacks, that behold, each man's bundle of money was in his sack. When they and their father saw their bundles of money, they were afraid.
      36 Jacob, their father, said to them, "You have bereaved me of my children! Joseph is no more, Simeon is no more, and you want to take Benjamin away. All these things are against me."
      37 Reuben spoke to his father, saying, "Kill my two sons, if I don't bring him to you. Entrust him to my care, and I will bring him to you again."
      38 He said, "My son shall not go down with you; for his brother is dead, and he only is left. If harm happens to him along the way in which you go, then you will bring down my gray hairs with sorrow to Sheol ."

      Job 8

      1 Then Bildad the Shuhite answered,
      2 "How long will you speak these things? Shall the words of your mouth be a mighty wind?
      3 Does God pervert justice? Or does the Almighty pervert righteousness?
      4 If your children have sinned against him, He has delivered them into the hand of their disobedience.
      5 If you want to seek God diligently, make your supplication to the Almighty.
      6 If you were pure and upright, surely now he would awaken for you, and make the habitation of your righteousness prosperous.
      7 Though your beginning was small, yet your latter end would greatly increase.
      8 "Please inquire of past generations. Find out about the learning of their fathers.
      9 (For we are but of yesterday, and know nothing, because our days on earth are a shadow.)
      10 Shall they not teach you, tell you, and utter words out of their heart?
      11 "Can the papyrus grow up without mire? Can the rushes grow without water?
      12 While it is yet in its greenness, not cut down, it withers before any other reed.
      13 So are the paths of all who forget God. The hope of the godless man shall perish,
      14 Whose confidence shall break apart, Whose trust is a spider's web.
      15 He shall lean on his house, but it shall not stand. He shall cling to it, but it shall not endure.
      16 He is green before the sun. His shoots go forth over his garden.
      17 His roots are wrapped around the rock pile. He sees the place of stones.
      18 If he is destroyed from his place, then it shall deny him, saying, 'I have not seen you.'
      19 Behold, this is the joy of his way: out of the earth, others shall spring.
      20 "Behold, God will not cast away a blameless man, neither will he uphold the evildoers.
      21 He will still fill your mouth with laughter, your lips with shouting.
      22 Those who hate you shall be clothed with shame. The tent of the wicked shall be no more."

      Marc 12

      1 He began to speak to them in parables. "A man planted a vineyard, put a hedge around it, dug a pit for the winepress, built a tower, rented it out to a farmer, and went into another country.
      2 When it was time, he sent a servant to the farmer to get from the farmer his share of the fruit of the vineyard.
      3 They took him, beat him, and sent him away empty.
      4 Again, he sent another servant to them; and they threw stones at him, wounded him in the head, and sent him away shamefully treated.
      5 Again he sent another; and they killed him; and many others, beating some, and killing some.
      6 Therefore still having one, his beloved son, he sent him last to them, saying, 'They will respect my son.'
      7 But those farmers said among themselves, 'This is the heir. Come, let's kill him, and the inheritance will be ours.'
      8 They took him, killed him, and cast him out of the vineyard.
      9 What therefore will the lord of the vineyard do? He will come and destroy the farmers, and will give the vineyard to others.
      10 Haven't you even read this Scripture: 'The stone which the builders rejected, the same was made the head of the corner.
      11 This was from the Lord, it is marvelous in our eyes'?"
      12 They tried to seize him, but they feared the multitude; for they perceived that he spoke the parable against them. They left him, and went away.
      13 They sent some of the Pharisees and of the Herodians to him, that they might trap him with words.
      14 When they had come, they asked him, "Teacher, we know that you are honest, and don't defer to anyone; for you aren't partial to anyone, but truly teach the way of God. Is it lawful to pay taxes to Caesar, or not?
      15 Shall we give, or shall we not give?" But he, knowing their hypocrisy, said to them, "Why do you test me? Bring me a denarius, that I may see it."
      16 They brought it. He said to them, "Whose is this image and inscription?" They said to him, "Caesar's."
      17 Jesus answered them, "Render to Caesar the things that are Caesar's, and to God the things that are God's." They marveled greatly at him.
      18 There came to him Sadducees, who say that there is no resurrection. They asked him, saying,
      19 "Teacher, Moses wrote to us, 'If a man's brother dies, and leaves a wife behind him, and leaves no children, that his brother should take his wife, and raise up offspring for his brother.'
      20 There were seven brothers. The first took a wife, and dying left no offspring.
      21 The second took her, and died, leaving no children behind him. The third likewise;
      22 and the seven took her and left no children. Last of all the woman also died.
      23 In the resurrection, when they rise, whose wife will she be of them? For the seven had her as a wife."
      24 Jesus answered them, "Isn't this because you are mistaken, not knowing the Scriptures, nor the power of God?
      25 For when they will rise from the dead, they neither marry, nor are given in marriage, but are like angels in heaven.
      26 But about the dead, that they are raised; haven't you read in the book of Moses, about the Bush, how God spoke to him, saying, 'I am the God of Abraham, the God of Isaac, and the God of Jacob' ?
      27 He is not the God of the dead, but of the living. You are therefore badly mistaken."
      28 One of the scribes came, and heard them questioning together. Knowing that he had answered them well, asked him, "Which commandment is the greatest of all?"
      29 Jesus answered, "The greatest is, 'Hear, Israel, the Lord our God, the Lord is one:
      30 you shall love the Lord your God with all your heart, and with all your soul, and with all your mind, and with all your strength.' This is the first commandment.
      31 The second is like this, 'You shall love your neighbor as yourself.' There is no other commandment greater than these."
      32 The scribe said to him, "Truly, teacher, you have said well that he is one, and there is none other but he,
      33 and to love him with all the heart, and with all the understanding, with all the soul, and with all the strength, and to love his neighbor as himself, is more important than all whole burnt offerings and sacrifices."
      34 When Jesus saw that he answered wisely, he said to him, "You are not far from the Kingdom of God." No one dared ask him any question after that.
      35 Jesus responded, as he taught in the temple, "How is it that the scribes say that the Christ is the son of David?
      36 For David himself said in the Holy Spirit, 'The Lord said to my Lord, "Sit at my right hand, until I make your enemies the footstool of your feet."'
      37 Therefore David himself calls him Lord, so how can he be his son?" The common people heard him gladly.
      38 In his teaching he said to them, "Beware of the scribes, who like to walk in long robes, and to get greetings in the marketplaces,
      39 and the best seats in the synagogues, and the best places at feasts:
      40 those who devour widows' houses, and for a pretense make long prayers. These will receive greater condemnation."
      41 Jesus sat down opposite the treasury, and saw how the multitude cast money into the treasury. Many who were rich cast in much.
      42 A poor widow came, and she cast in two small brass coins, which equal a quadrans coin.
      43 He called his disciples to himself, and said to them, "Most certainly I tell you, this poor widow gave more than all those who are giving into the treasury,
      44 for they all gave out of their abundance, but she, out of her poverty, gave all that she had to live on."
    • Genèse 42

      1 Jacob, voyant qu'il y avait du blé en Égypte, dit à ses fils : Pourquoi vous regardez-vous les uns les autres ?
      2 Il dit : Voici, j'apprends qu'il y a du blé en Égypte ; descendez-y, pour nous en acheter là, afin que nous vivions et que nous ne mourions pas.
      3 Dix frères de Joseph descendirent en Égypte, pour acheter du blé.
      4 Jacob n'envoya point avec eux Benjamin, frère de Joseph, dans la crainte qu'il ne lui arrivât quelque malheur.
      5 Les fils d'Israël vinrent pour acheter du blé, au milieu de ceux qui venaient aussi ; car la famine était dans le pays de Canaan.
      6 Joseph commandait dans le pays ; c'est lui qui vendait du blé à tout le peuple du pays. Les frères de Joseph vinrent, et se prosternèrent devant lui la face contre terre.
      7 Joseph vit ses frères et les reconnut ; mais il feignit d'être un étranger pour eux, il leur parla durement, et leur dit : D'où venez-vous ? Ils répondirent : Du pays de Canaan, pour acheter des vivres.
      8 Joseph reconnut ses frères, mais eux ne le reconnurent pas.
      9 Joseph se souvint des songes qu'il avait eus à leur sujet, et il leur dit : Vous êtes des espions ; c'est pour observer les lieux faibles du pays que vous êtes venus.
      10 Ils lui répondirent : Non, mon seigneur, tes serviteurs sont venus pour acheter du blé.
      11 Nous sommes tous fils d'un même homme ; nous sommes sincères, tes serviteurs ne sont pas des espions.
      12 Il leur dit : Nullement ; c'est pour observer les lieux faibles du pays que vous êtes venus.
      13 Ils répondirent : Nous, tes serviteurs, sommes douze frères, fils d'un même homme au pays de Canaan ; et voici, le plus jeune est aujourd'hui avec notre père, et il y en a un qui n'est plus.
      14 Joseph leur dit : Je viens de vous le dire, vous êtes des espions.
      15 Voici comment vous serez éprouvés. Par la vie de Pharaon ! vous ne sortirez point d'ici que votre jeune frère ne soit venu.
      16 Envoyez l'un de vous pour chercher votre frère ; et vous, restez prisonniers. Vos paroles seront éprouvées, et je saurai si la vérité est chez vous ; sinon, par la vie de Pharaon ! vous êtes des espions.
      17 Et il les mit ensemble trois jours en prison.
      18 Le troisième jour, Joseph leur dit : Faites ceci, et vous vivrez. Je crains Dieu !
      19 Si vous êtes sincères, que l'un de vos frères reste enfermé dans votre prison ; et vous, partez, emportez du blé pour nourrir vos familles,
      20 et amenez-moi votre jeune frère, afin que vos paroles soient éprouvées et que vous ne mouriez point. Et ils firent ainsi.
      21 Ils se dirent alors l'un à l'autre : Oui, nous avons été coupables envers notre frère, car nous avons vu l'angoisse de son âme, quand il nous demandait grâce, et nous ne l'avons point écouté ! C'est pour cela que cette affliction nous arrive.
      22 Ruben, prenant la parole, leur dit : Ne vous disais-je pas : Ne commettez point un crime envers cet enfant ? Mais vous n'avez point écouté. Et voici, son sang est redemandé.
      23 Ils ne savaient pas que Joseph comprenait, car il se servait avec eux d'un interprète.
      24 Il s'éloigna d'eux, pour pleurer. Il revint, et leur parla ; puis il prit parmi eux Siméon, et le fit enchaîner sous leurs yeux.
      25 Joseph ordonna qu'on remplît de blé leurs sacs, qu'on remît l'argent de chacun dans son sac, et qu'on leur donnât des provisions pour la route. Et l'on fit ainsi.
      26 Ils chargèrent le blé sur leurs ânes, et partirent.
      27 L'un d'eux ouvrit son sac pour donner du fourrage à son âne, dans le lieu où ils passèrent la nuit, et il vit l'argent qui était à l'entrée du sac.
      28 Il dit à ses frères : Mon argent a été rendu, et le voici dans mon sac. Alors leur coeur fut en défaillance ; et ils se dirent l'un à l'autre, en tremblant : Qu'est-ce que Dieu nous a fait ?
      29 Ils revinrent auprès de Jacob, leur père, dans le pays de Canaan, et ils lui racontèrent tout ce qui leur était arrivé. Ils dirent :
      30 L'homme, qui est le seigneur du pays, nous a parlé durement, et il nous a pris pour des espions.
      31 Nous lui avons dit : Nous sommes sincères, nous ne sommes pas des espions.
      32 Nous sommes douze frères, fils de notre père ; l'un n'est plus, et le plus jeune est aujourd'hui avec notre père au pays de Canaan.
      33 Et l'homme, qui est le seigneur du pays, nous a dit : Voici comment je saurai si vous êtes sincères. Laissez auprès de moi l'un de vos frères, prenez de quoi nourrir vos familles, partez, et amenez-moi votre jeune frère.
      34 Je saurai ainsi que vous n'êtes pas des espions, que vous êtes sincères ; je vous rendrai votre frère, et vous pourrez librement parcourir le pays.
      35 Lorsqu'ils vidèrent leurs sacs, voici, le paquet d'argent de chacun était dans son sac. Ils virent, eux et leur père, leurs paquets d'argent, et ils eurent peur.
      36 Jacob, leur père, leur dit : Vous me privez de mes enfants ! Joseph n'est plus, Siméon n'est plus, et vous prendriez Benjamin ! C'est sur moi que tout cela retombe.
      37 Ruben dit à son père : Tu feras mourir mes deux fils si je ne te ramène pas Benjamin ; remets-le entre mes mains, et je te le ramènerai.
      38 Jacob dit : Mon fils ne descendra point avec vous ; car son frère est mort, et il reste seul ; s'il lui arrivait un malheur dans le voyage que vous allez faire, vous feriez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le séjour des morts.

      Job 8

      1 Bildad de Schuach prit la parole et dit :
      2 Jusqu'à quand veux-tu discourir de la sorte, Et les paroles de ta bouche seront-elles un vent impétueux ?
      3 Dieu renverserait-il le droit ? Le Tout Puissant renverserait-il la justice ?
      4 Si tes fils ont péché contre lui, Il les a livrés à leur péché.
      5 Mais toi, si tu as recours à Dieu, Si tu implores le Tout Puissant ;
      6 Si tu es juste et droit, Certainement alors il veillera sur toi, Et rendra le bonheur à ton innocente demeure ;
      7 Ton ancienne prospérité semblera peu de chose, Celle qui t'est réservée sera bien plus grande.
      8 Interroge ceux des générations passées, Sois attentif à l'expérience de leurs pères.
      9 Car nous sommes d'hier, et nous ne savons rien, Nos jours sur la terre ne sont qu'une ombre.
      10 Ils t'instruiront, ils te parleront, Ils tireront de leur coeur ces sentences :
      11 Le jonc croît-il sans marais ? Le roseau croît-il sans humidité ?
      12 Encore vert et sans qu'on le coupe, Il sèche plus vite que toutes les herbes.
      13 Ainsi arrive-t-il à tous ceux qui oublient Dieu, Et l'espérance de l'impie périra.
      14 Son assurance est brisée, Son soutien est une toile d'araignée.
      15 Il s'appuie sur sa maison, et elle n'est pas ferme ; Il s'y cramponne, et elle ne résiste pas.
      16 Dans toute sa vigueur, en plein soleil, Il étend ses rameaux sur son jardin,
      17 Il entrelace ses racines parmi les pierres, Il pénètre jusque dans les murailles ;
      18 L'arrache-t-on du lieu qu'il occupe, Ce lieu le renie : Je ne t'ai point connu !
      19 Telles sont les délices que ses voies lui procurent. Puis sur le même sol d'autres s'élèvent après lui.
      20 Non, Dieu ne rejette point l'homme intègre, Et il ne protège point les méchants.
      21 Il remplira ta bouche de cris de joie, Et tes lèvres de chants d'allégresse.
      22 Tes ennemis seront couverts de honte ; La tente des méchants disparaîtra.

      Marc 12

      1 Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles. Un homme planta une vigne. Il l'entoura d'une haie, creusa un pressoir, et bâtit une tour ; puis il l'afferma à des vignerons, et quitta le pays.
      2 Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour recevoir d'eux une part du produit de la vigne.
      3 S'étant saisis de lui, ils le battirent, et le renvoyèrent à vide.
      4 Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur ; ils le frappèrent à la tête, et l'outragèrent.
      5 Il en envoya un troisième, qu'ils tuèrent ; puis plusieurs autres, qu'ils battirent ou tuèrent.
      6 Il avait encore un fils bien-aimé ; il l'envoya vers eux le dernier, en disant : Ils auront du respect pour mon fils.
      7 Mais ces vignerons dirent entre eux : Voici l'héritier ; venez, tuons-le, et l'héritage sera à nous.
      8 Et ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.
      9 Maintenant, que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et il donnera la vigne à d'autres.
      10 N'avez-vous pas lu cette parole de l'Écriture : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle ;
      11 C'est par la volonté du Seigneur qu'elle l'est devenue, Et c'est un prodige à nos yeux ?
      12 Ils cherchaient à se saisir de lui, mais ils craignaient la foule. Ils avaient compris que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole. Et ils le quittèrent, et s'en allèrent.
      13 Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, afin de le surprendre par ses propres paroles.
      14 Et ils vinrent lui dire : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t'inquiètes de personne ; car tu ne regardes pas à l'apparence des hommes, et tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? Devons-nous payer, ou ne pas payer ?
      15 Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, afin que je le voie.
      16 Ils en apportèrent un ; et Jésus leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ? De César, lui répondirent-ils.
      17 Alors il leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l'étonnement.
      18 Les sadducéens, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent cette question :
      19 Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si le frère de quelqu'un meurt, et laisse une femme, sans avoir d'enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère.
      20 Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans laisser de postérité.
      21 Le second prit la veuve pour femme, et mourut sans laisser de postérité. Il en fut de même du troisième,
      22 et aucun des sept ne laissa de postérité. Après eux tous, la femme mourut aussi.
      23 A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle la femme ? Car les sept l'ont eue pour femme.
      24 Jésus leur répondit : N'êtes-vous pas dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu ?
      25 Car, à la résurrection des morts, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges dans les cieux.
      26 Pour ce qui est de la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu, dans le livre de Moïse, ce que Dieu lui dit, à propos du buisson : Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob ?
      27 Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l'erreur.
      28 Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s'approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ?
      29 Jésus répondit : Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur ;
      30 et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force.
      31 Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là.
      32 Le scribe lui dit : Bien, maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu'il n'y en a point d'autre que lui,
      33 et que l'aimer de tout son coeur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices.
      34 Jésus, voyant qu'il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n'osa plus lui proposer des questions.
      35 Jésus, continuant à enseigner dans le temple, dit : Comment les scribes disent-ils que le Christ est fils de David ?
      36 David lui-même, animé par l'Esprit Saint, a dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
      37 David lui-même l'appelle Seigneur ; comment donc est-il son fils ? Et une grande foule l'écoutait avec plaisir.
      38 Il leur disait dans son enseignement : Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques ;
      39 qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ;
      40 qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.
      41 Jésus, s'étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de l'argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup.
      42 Il vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux petites pièces, faisant un quart de sou.
      43 Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu'aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ;
      44 car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre.
    • Genèse 42

      1 Jacob apprit qu’il y avait du blé en Égypte ; il dit alors à ses fils : « Pourquoi restez-vous là à vous regarder les uns les autres ?
      2 J’ai entendu dire qu’il y a du blé en Égypte. Allez nous en acheter, afin que nous puissions survivre. Nous ne tenons pas à mourir. »
      3 Alors les dix frères aînés de Joseph se rendirent en Égypte pour y acheter du blé. –
      4 Jacob n’avait pas laissé partir avec eux Benjamin, le jeune frère de Joseph ; il disait en effet : « J’ai peur qu’un malheur lui arrive. » –
      5 Les fils de Jacob parvinrent en Égypte en même temps que d’autres acheteurs de blé, car la famine régnait dans le pays de Canaan.
      6 Joseph était l’administrateur du pays ; c’est lui qui vendait du blé à tous les étrangers. Ses frères vinrent s’incliner devant lui, le visage contre terre.
      7 Dès qu’il les vit, il les reconnut, mais il ne se fit pas reconnaître d’eux. Il leur demanda avec dureté : « D’où venez-vous ? » – « Du pays de Canaan, répondirent-ils. Nous désirons acheter des vivres. »
      8 Ainsi Joseph les reconnut, mais eux ne le reconnurent pas.
      9 Joseph se souvint alors des rêves qu’il avait faits à leur sujet. Il reprit : « Vous êtes des espions ! C’est pour repérer les points faibles du pays que vous êtes venus ici. » –
      10 « Non, Monsieur l’Administrateur, répondirent-ils. Nous sommes simplement venus acheter des vivres.
      11 Nous sommes tous fils d’un même homme. Nous sommes des gens honnêtes, pas des espions. » –
      12 « Ce n’est pas vrai, rétorqua Joseph, vous êtes venus repérer les points faibles du pays. » –
      13 « Pas du tout, insistèrent-ils. Nous sommes fils d’un même père, et nous venons du pays de Canaan. Nous étions douze frères, mais le plus jeune est resté auprès de notre père, et un autre a disparu. » –
      14 « C’est bien ce que je vous disais, déclara Joseph, vous êtes des espions.
      15 Mais je vais vous mettre à l’épreuve : par la vie du Pharaon, je vous jure que vous ne quitterez pas ce pays avant que votre plus jeune frère soit venu ici.
      16 Envoyez l’un de vous le chercher, tandis que les autres resteront en prison. Je pourrai ainsi vérifier si vous m’avez dit la vérité. Si tel n’est pas le cas, par la vie du Pharaon, c’est que vous êtes vraiment des espions. »
      17 Joseph les mit tous en prison pour trois jours.
      18 Le troisième jour il leur dit : « Voici ce que je vous propose de faire, et vous aurez la vie sauve, car je reconnais l’autorité de Dieu.
      19 Si vous êtes honnêtes, acceptez que l’un de vous reste dans la prison où vous vous trouvez. Quant aux autres, qu’ils aillent rapporter du blé à vos familles affamées.
      20 Ensuite vous me ramènerez votre plus jeune frère. J’aurai ainsi la preuve que vous avez dit la vérité, et vous éviterez la mort. » Les frères acceptèrent cette proposition.
      21 Mais, entre eux, ils se disaient : « Ah ! nous sommes bien punis à cause de notre frère : nous avons vu son angoisse quand il nous implorait, et nous ne l’avons pas écouté. Maintenant nous connaissons la même angoisse. »
      22 Et Ruben ajouta : « Je vous l’avais bien dit : “Ne commettez pas ce crime à l’égard de Joseph.” Mais vous n’avez pas voulu m’écouter. Eh bien, nous devons maintenant payer le prix de sa mort ! »
      23 Les frères ne se doutaient pas que Joseph les comprenait, parce qu’il se servait d’un interprète pour parler avec eux.
      24 Joseph s’éloigna d’eux pour pleurer. Lorsque Joseph revint, il leur annonça qu’il retenait Siméon et le fit enchaîner sous leurs yeux.
      25 Ensuite il fit remplir leurs sacs de blé, et replacer l’argent de chacun dans son sac, puis il ordonna de leur fournir des provisions de voyage ; ce qui fut fait.
      26 Les frères chargèrent leurs sacs de blé sur leurs ânes et s’en allèrent.
      27 Lorsqu’ils s’arrêtèrent pour la nuit, l’un d’eux ouvrit son sac pour donner à manger à son âne et trouva son argent déposé à l’entrée du sac.
      28 Il cria à ses frères : « On m’a rendu mon argent ! Il est ici, dans mon sac ! » Déconcertés et effrayés ils se demandaient l’un à l’autre : « Qu’est-ce que Dieu nous a fait là ? »
      29 Lorsqu’ils arrivèrent en Canaan auprès de leur père Jacob, ils lui racontèrent tout ce qui s’était passé :
      30 « L’homme qui est gouverneur du pays nous a parlé durement, dirent-ils. Il nous a traités comme des espions.
      31 Nous lui avons répondu : “Nous ne sommes pas des espions, mais d’honnêtes gens.
      32 Nous étions douze fils d’un même père, mais l’un de nos frères a disparu, et le plus jeune est resté au pays de Canaan avec notre père.”
      33 Cet homme nous a répondu qu’il voulait savoir si nous étions vraiment honnêtes. “Laissez-moi l’un de vous ici, a-t-il dit, et allez porter ce qu’il faut à vos familles affamées.
      34 Ensuite vous me ramènerez votre plus jeune frère. Je saurai ainsi que vous n’êtes pas des espions mais d’honnêtes gens. Alors je vous rendrai votre frère Siméon, et je vous laisserai circuler dans le pays pour vos affaires.” »
      35 Ils vidèrent ensuite leurs sacs, et chacun trouva dans le sien une bourse avec son argent. Lorsqu’ils virent cet argent, ils eurent tous peur, même Jacob, leur père.
      36 Celui-ci leur dit : « Vous m’avez déjà privé de deux enfants : je n’ai plus Joseph et je n’ai plus Siméon. Et vous voudriez me prendre Benjamin ! C’est sur moi que tout cela retombe ! »
      37 Ruben lui dit : « Si je ne te ramène pas Benjamin, tu pourras faire mourir mes deux fils. Confie-le-moi, je te le ramènerai. » –
      38 « Non, répondit Jacob, mon fils ne partira pas avec vous. Son frère est mort, lui seul me reste. Si un malheur lui arrivait au cours de votre voyage, âgé comme je suis, je mourrais de douleur par votre faute. »

      Job 8

      1 Bildad de Chouha prit alors la parole et dit à Job :
      2 Combien de temps nous tiendras-tu de tels discours ? Et quand s’arrêtera cet ouragan de mots ?
      3 Crois-tu vraiment que Dieu modifie la justice, ou que le Dieu très-grand fasse une entorse au droit ?
      4 Tes fils ont dû commettre une faute envers lui, et il leur en a fait payer les conséquences.
      5 Mais toi, si tu cherches la présence de Dieu, si tu adresses ta prière au Dieu très-grand,
      6 si tu es innocent, si tu te montres droit, il ne tardera pas à s’occuper de toi et à te rendre la place que tu mérites.
      7 Ton ancienne situation te paraîtra bien modeste en comparaison de la nouvelle.
      8 Informe-toi chez ceux qui nous ont précédés, et retiens bien l’expérience de leurs ancêtres.
      9 Nous sommes nés d’hier, et nous ne savons rien ; notre vie sur la terre est une ombre qui passe.
      10 Mais eux peuvent t’instruire et ils pourront te dire ce qu’ils savent tirer de leur propre expérience :
      11 « Le jonc ne pousse pas en dehors des marais, ni le roseau à l’écart des lieux privés d’eau.
      12 Il est encore en fleurs, on ne l’a pas coupé ; le voilà desséché avant les autres herbes ! »
      13 Telle est la destinée de ceux qui oublient Dieu ; ainsi finit l’espoir de tous les infidèles.
      14 Leur si belle assurance a les ailes coupées, et leur sécurité n’est qu’un fil d’araignée.
      15 Quand ils s’appuient sur leur maison, elle vacille, et ils ont beau s’y cramponner, elle s’écroule.
      16 Ils sont comme un arbre plein de sève au soleil, qui étend ses rameaux au-dessus du jardin.
      17 Il plonge ses racines jusque dans la pierre et s’en va explorer l’intérieur du rocher.
      18 Mais s’il est arraché du lieu où il était, celui-ci prétendra qu’il ne l’a jamais vu.
      19 Tel est, vois-tu, l’heureux destin de ces gens-là ! Et à leur place, une autre plante germera.
      20 Dieu ne rejette pas un homme irréprochable, et il ne prête pas main-forte aux malfaiteurs.
      21 Il finira par remplir ta bouche de rires et par mettre sur tes lèvres des cris de joie.
      22 Mais ceux qui t’en veulent seront couverts de honte ; les gens sans foi ni loi auront quitté la place.

      Marc 12

      1 Puis Jésus se mit à leur parler en utilisant des paraboles : « Un homme planta une vigne ; il l’entoura d’un mur, creusa la roche pour le pressoir à raisin et bâtit une tour de garde. Ensuite, il loua la vigne à des ouvriers vignerons et partit en voyage.
      2 Au moment voulu, il envoya un serviteur aux ouvriers vignerons pour recevoir d’eux sa part de la récolte.
      3 Mais ils saisirent le serviteur, le battirent et le renvoyèrent les mains vides.
      4 Alors le propriétaire envoya un autre serviteur ; celui-là, ils le frappèrent à la tête et l’insultèrent.
      5 Le propriétaire en envoya encore un autre, et, celui-là, ils le tuèrent ; et ils en traitèrent beaucoup d’autres de la même manière : ils battirent les uns et tuèrent les autres.
      6 Le seul homme qui restait au propriétaire était son fils bien-aimé. Il le leur envoya en dernier, car il pensait : “Ils auront du respect pour mon fils.”
      7 Mais ces vignerons se dirent les uns aux autres : “Voici le futur héritier ! Allons, tuons-le, et la vigne sera à nous !”
      8 Ils saisirent donc le fils, le tuèrent et jetèrent son corps hors de la vigne.
      9 « Eh bien, que fera le propriétaire de la vigne ? demanda Jésus. Il viendra, il mettra à mort les vignerons et confiera la vigne à d’autres.
      10 Vous avez sûrement lu cette parole de l’Écriture ? “La pierre que les bâtisseurs avaient rejetée est devenue la pierre principale.
      11 Cela vient du Seigneur, pour nous, c’est une merveille !” »
      12 Les chefs des Juifs cherchaient un moyen d’arrêter Jésus, car ils savaient qu’il avait dit cette parabole contre eux. Mais ils avaient peur de la foule ; ils le laissèrent donc et s’en allèrent.
      13 On envoya auprès de Jésus quelques Pharisiens et quelques membres du parti d’Hérode pour le prendre au piège par une question.
      14 Ils vinrent lui dire : « Maître, nous savons que tu dis la vérité ; tu n’as pas peur de ce que pensent les autres et tu ne tiens pas compte de l’apparence des gens, mais tu enseignes la vérité sur la conduite qui plaît à Dieu. Dis-nous, notre loi permet-elle ou non de payer des impôts à l’empereur romain ? Devons-nous les payer, oui ou non ? »
      15 Mais Jésus savait qu’ils cachaient leur véritable pensée ; il leur dit alors : « Pourquoi me tendez-vous un piège ? Apportez-moi une pièce d’argent, je voudrais la voir. »
      16 Ils en apportèrent une, et Jésus leur demanda : « Ce visage et ce nom gravés ici, de qui sont-ils ? » – « De l’empereur », lui répondirent-ils.
      17 Alors Jésus leur dit : « Payez donc à l’empereur ce qui lui appartient, et à Dieu ce qui lui appartient. » Et sa réponse les remplit d’étonnement.
      18 Quelques Sadducéens vinrent auprès de Jésus. – Ce sont eux qui disent qu’il n’y a pas de résurrection. – Ils l’interrogèrent de la façon suivante :
      19 « Maître, Moïse nous a donné ce commandement écrit : “Si un homme, qui a un frère, meurt et laisse une femme sans enfants, il faut que son frère épouse la veuve pour donner des descendants à celui qui est mort.”
      20 Or, il y avait une fois sept frères. Le premier se maria et mourut sans laisser d’enfants.
      21 Le deuxième épousa la veuve, et il mourut sans laisser d’enfants. La même chose arriva au troisième frère,
      22 et à tous les sept, qui épousèrent successivement la femme et moururent sans laisser d’enfants. Après eux tous, la femme mourut aussi.
      23 Au jour de la résurrection, quand les morts se relèveront, de qui sera-t-elle donc la femme ? Car tous les sept l’ont eue comme épouse ! »
      24 Jésus leur répondit : « Vous vous trompez, et savez-vous pourquoi ? Parce que vous ne connaissez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu.
      25 En effet, quand ils se relèveront d’entre les morts, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils vivront comme les anges dans le ciel.
      26 Pour ce qui est des morts qui reviennent à la vie, n’avez-vous jamais lu dans le livre de Moïse le passage qui parle du buisson en flammes ? On y lit que Dieu dit à Moïse : “Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.”
      27 Dieu, ajouta Jésus, est le Dieu des vivants, et non des morts. Ainsi, vous êtes complètement dans l’erreur. »
      28 Un maître de la loi les avait entendus discuter. Il vit que Jésus avait bien répondu aux Sadducéens ; il s’approcha donc de lui et lui demanda : « Quel est le plus important de tous les commandements ? »
      29 Jésus lui répondit : « Voici le commandement le plus important : “Écoute, Israël ! Le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur.
      30 Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ton intelligence et de toute ta force.”
      31 Et voici le second commandement : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.” Il n’y a pas d’autre commandement plus important que ces deux-là. »
      32 Le maître de la loi dit alors à Jésus : « Très bien, Maître ! Ce que tu as dit est vrai : Le Seigneur est le seul Dieu, et il n’y a pas d’autre Dieu que lui.
      33 Chacun doit donc aimer Dieu de tout son cœur, de toute son intelligence et de toute sa force ; et il doit aimer son prochain comme lui-même. Cela vaut beaucoup mieux que de présenter à Dieu toutes sortes d’offrandes et de sacrifices d’animaux. »
      34 Jésus vit qu’il avait répondu de façon intelligente ; il lui dit alors : « Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » Après cela, personne n’osait plus lui poser de questions.
      35 Alors que Jésus enseignait dans le temple, il posa cette question : « Comment les maîtres de la loi peuvent-ils dire que le Messie est descendant de David ?
      36 Car David, guidé par le Saint-Esprit, a dit lui-même : “Le Seigneur Dieu a déclaré à mon Seigneur : Viens siéger à ma droite, je veux contraindre tes ennemis à passer sous tes pieds.”
      37 David lui-même l’appelle “Seigneur” : comment le Messie peut-il alors être aussi descendant de David ? » La foule, nombreuse, écoutait Jésus avec plaisir.
      38 Voici ce qu’il enseignait à tous : « Gardez-vous des maîtres de la loi qui aiment à se promener en longues robes et à recevoir des salutations respectueuses sur les places publiques ;
      39 ils choisissent les sièges les plus en vue dans les synagogues et les places d’honneur dans les grands repas.
      40 Ils prennent aux veuves tout ce qu’elles possèdent et, en même temps, font de longues prières pour se faire remarquer. Ils seront jugés d’autant plus sévèrement ! »
      41 Puis Jésus s’assit en face des troncs à offrandes du temple, et il regardait comment les gens y déposaient de l’argent. De nombreux riches donnaient beaucoup d’argent.
      42 Une veuve pauvre arriva et mit deux petites pièces de cuivre, d’une valeur de quelques centimes.
      43 Alors Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : cette veuve pauvre a mis dans le tronc plus que tous les autres.
      44 Car tous les autres ont donné de l’argent dont ils n’avaient pas besoin ; mais elle, dans sa pauvreté, a offert tout ce qu’elle possédait, tout ce dont elle avait besoin pour vivre. »
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