Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

La Bible en 1 an - Jour 40

Sommaire

Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Genèse 42

      1 Jacob, voyant qu'il y avait du blé en Égypte, dit à ses fils : Pourquoi vous regardez-vous les uns les autres ?
      2 Il dit : Voici, j'apprends qu'il y a du blé en Égypte ; descendez-y, pour nous en acheter là, afin que nous vivions et que nous ne mourions pas.
      3 Dix frères de Joseph descendirent en Égypte, pour acheter du blé.
      4 Jacob n'envoya point avec eux Benjamin, frère de Joseph, dans la crainte qu'il ne lui arrivât quelque malheur.
      5 Les fils d'Israël vinrent pour acheter du blé, au milieu de ceux qui venaient aussi ; car la famine était dans le pays de Canaan.
      6 Joseph commandait dans le pays ; c'est lui qui vendait du blé à tout le peuple du pays. Les frères de Joseph vinrent, et se prosternèrent devant lui la face contre terre.
      7 Joseph vit ses frères et les reconnut ; mais il feignit d'être un étranger pour eux, il leur parla durement, et leur dit : D'où venez-vous ? Ils répondirent : Du pays de Canaan, pour acheter des vivres.
      8 Joseph reconnut ses frères, mais eux ne le reconnurent pas.
      9 Joseph se souvint des songes qu'il avait eus à leur sujet, et il leur dit : Vous êtes des espions ; c'est pour observer les lieux faibles du pays que vous êtes venus.
      10 Ils lui répondirent : Non, mon seigneur, tes serviteurs sont venus pour acheter du blé.
      11 Nous sommes tous fils d'un même homme ; nous sommes sincères, tes serviteurs ne sont pas des espions.
      12 Il leur dit : Nullement ; c'est pour observer les lieux faibles du pays que vous êtes venus.
      13 Ils répondirent : Nous, tes serviteurs, sommes douze frères, fils d'un même homme au pays de Canaan ; et voici, le plus jeune est aujourd'hui avec notre père, et il y en a un qui n'est plus.
      14 Joseph leur dit : Je viens de vous le dire, vous êtes des espions.
      15 Voici comment vous serez éprouvés. Par la vie de Pharaon ! vous ne sortirez point d'ici que votre jeune frère ne soit venu.
      16 Envoyez l'un de vous pour chercher votre frère ; et vous, restez prisonniers. Vos paroles seront éprouvées, et je saurai si la vérité est chez vous ; sinon, par la vie de Pharaon ! vous êtes des espions.
      17 Et il les mit ensemble trois jours en prison.
      18 Le troisième jour, Joseph leur dit : Faites ceci, et vous vivrez. Je crains Dieu !
      19 Si vous êtes sincères, que l'un de vos frères reste enfermé dans votre prison ; et vous, partez, emportez du blé pour nourrir vos familles,
      20 et amenez-moi votre jeune frère, afin que vos paroles soient éprouvées et que vous ne mouriez point. Et ils firent ainsi.
      21 Ils se dirent alors l'un à l'autre : Oui, nous avons été coupables envers notre frère, car nous avons vu l'angoisse de son âme, quand il nous demandait grâce, et nous ne l'avons point écouté ! C'est pour cela que cette affliction nous arrive.
      22 Ruben, prenant la parole, leur dit : Ne vous disais-je pas : Ne commettez point un crime envers cet enfant ? Mais vous n'avez point écouté. Et voici, son sang est redemandé.
      23 Ils ne savaient pas que Joseph comprenait, car il se servait avec eux d'un interprète.
      24 Il s'éloigna d'eux, pour pleurer. Il revint, et leur parla ; puis il prit parmi eux Siméon, et le fit enchaîner sous leurs yeux.
      25 Joseph ordonna qu'on remplît de blé leurs sacs, qu'on remît l'argent de chacun dans son sac, et qu'on leur donnât des provisions pour la route. Et l'on fit ainsi.
      26 Ils chargèrent le blé sur leurs ânes, et partirent.
      27 L'un d'eux ouvrit son sac pour donner du fourrage à son âne, dans le lieu où ils passèrent la nuit, et il vit l'argent qui était à l'entrée du sac.
      28 Il dit à ses frères : Mon argent a été rendu, et le voici dans mon sac. Alors leur coeur fut en défaillance ; et ils se dirent l'un à l'autre, en tremblant : Qu'est-ce que Dieu nous a fait ?
      29 Ils revinrent auprès de Jacob, leur père, dans le pays de Canaan, et ils lui racontèrent tout ce qui leur était arrivé. Ils dirent :
      30 L'homme, qui est le seigneur du pays, nous a parlé durement, et il nous a pris pour des espions.
      31 Nous lui avons dit : Nous sommes sincères, nous ne sommes pas des espions.
      32 Nous sommes douze frères, fils de notre père ; l'un n'est plus, et le plus jeune est aujourd'hui avec notre père au pays de Canaan.
      33 Et l'homme, qui est le seigneur du pays, nous a dit : Voici comment je saurai si vous êtes sincères. Laissez auprès de moi l'un de vos frères, prenez de quoi nourrir vos familles, partez, et amenez-moi votre jeune frère.
      34 Je saurai ainsi que vous n'êtes pas des espions, que vous êtes sincères ; je vous rendrai votre frère, et vous pourrez librement parcourir le pays.
      35 Lorsqu'ils vidèrent leurs sacs, voici, le paquet d'argent de chacun était dans son sac. Ils virent, eux et leur père, leurs paquets d'argent, et ils eurent peur.
      36 Jacob, leur père, leur dit : Vous me privez de mes enfants ! Joseph n'est plus, Siméon n'est plus, et vous prendriez Benjamin ! C'est sur moi que tout cela retombe.
      37 Ruben dit à son père : Tu feras mourir mes deux fils si je ne te ramène pas Benjamin ; remets-le entre mes mains, et je te le ramènerai.
      38 Jacob dit : Mon fils ne descendra point avec vous ; car son frère est mort, et il reste seul ; s'il lui arrivait un malheur dans le voyage que vous allez faire, vous feriez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le séjour des morts.

      Job 8

      1 Bildad de Schuach prit la parole et dit :
      2 Jusqu'à quand veux-tu discourir de la sorte, Et les paroles de ta bouche seront-elles un vent impétueux ?
      3 Dieu renverserait-il le droit ? Le Tout Puissant renverserait-il la justice ?
      4 Si tes fils ont péché contre lui, Il les a livrés à leur péché.
      5 Mais toi, si tu as recours à Dieu, Si tu implores le Tout Puissant ;
      6 Si tu es juste et droit, Certainement alors il veillera sur toi, Et rendra le bonheur à ton innocente demeure ;
      7 Ton ancienne prospérité semblera peu de chose, Celle qui t'est réservée sera bien plus grande.
      8 Interroge ceux des générations passées, Sois attentif à l'expérience de leurs pères.
      9 Car nous sommes d'hier, et nous ne savons rien, Nos jours sur la terre ne sont qu'une ombre.
      10 Ils t'instruiront, ils te parleront, Ils tireront de leur coeur ces sentences :
      11 Le jonc croît-il sans marais ? Le roseau croît-il sans humidité ?
      12 Encore vert et sans qu'on le coupe, Il sèche plus vite que toutes les herbes.
      13 Ainsi arrive-t-il à tous ceux qui oublient Dieu, Et l'espérance de l'impie périra.
      14 Son assurance est brisée, Son soutien est une toile d'araignée.
      15 Il s'appuie sur sa maison, et elle n'est pas ferme ; Il s'y cramponne, et elle ne résiste pas.
      16 Dans toute sa vigueur, en plein soleil, Il étend ses rameaux sur son jardin,
      17 Il entrelace ses racines parmi les pierres, Il pénètre jusque dans les murailles ;
      18 L'arrache-t-on du lieu qu'il occupe, Ce lieu le renie : Je ne t'ai point connu !
      19 Telles sont les délices que ses voies lui procurent. Puis sur le même sol d'autres s'élèvent après lui.
      20 Non, Dieu ne rejette point l'homme intègre, Et il ne protège point les méchants.
      21 Il remplira ta bouche de cris de joie, Et tes lèvres de chants d'allégresse.
      22 Tes ennemis seront couverts de honte ; La tente des méchants disparaîtra.

      Marc 12

      1 Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles. Un homme planta une vigne. Il l'entoura d'une haie, creusa un pressoir, et bâtit une tour ; puis il l'afferma à des vignerons, et quitta le pays.
      2 Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour recevoir d'eux une part du produit de la vigne.
      3 S'étant saisis de lui, ils le battirent, et le renvoyèrent à vide.
      4 Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur ; ils le frappèrent à la tête, et l'outragèrent.
      5 Il en envoya un troisième, qu'ils tuèrent ; puis plusieurs autres, qu'ils battirent ou tuèrent.
      6 Il avait encore un fils bien-aimé ; il l'envoya vers eux le dernier, en disant : Ils auront du respect pour mon fils.
      7 Mais ces vignerons dirent entre eux : Voici l'héritier ; venez, tuons-le, et l'héritage sera à nous.
      8 Et ils se saisirent de lui, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne.
      9 Maintenant, que fera le maître de la vigne ? Il viendra, fera périr les vignerons, et il donnera la vigne à d'autres.
      10 N'avez-vous pas lu cette parole de l'Écriture : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle ;
      11 C'est par la volonté du Seigneur qu'elle l'est devenue, Et c'est un prodige à nos yeux ?
      12 Ils cherchaient à se saisir de lui, mais ils craignaient la foule. Ils avaient compris que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole. Et ils le quittèrent, et s'en allèrent.
      13 Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, afin de le surprendre par ses propres paroles.
      14 Et ils vinrent lui dire : Maître, nous savons que tu es vrai, et que tu ne t'inquiètes de personne ; car tu ne regardes pas à l'apparence des hommes, et tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? Devons-nous payer, ou ne pas payer ?
      15 Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, afin que je le voie.
      16 Ils en apportèrent un ; et Jésus leur demanda : De qui sont cette effigie et cette inscription ? De César, lui répondirent-ils.
      17 Alors il leur dit : Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l'étonnement.
      18 Les sadducéens, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, vinrent auprès de Jésus, et lui firent cette question :
      19 Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si le frère de quelqu'un meurt, et laisse une femme, sans avoir d'enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera une postérité à son frère.
      20 Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans laisser de postérité.
      21 Le second prit la veuve pour femme, et mourut sans laisser de postérité. Il en fut de même du troisième,
      22 et aucun des sept ne laissa de postérité. Après eux tous, la femme mourut aussi.
      23 A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle la femme ? Car les sept l'ont eue pour femme.
      24 Jésus leur répondit : N'êtes-vous pas dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu ?
      25 Car, à la résurrection des morts, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges dans les cieux.
      26 Pour ce qui est de la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu, dans le livre de Moïse, ce que Dieu lui dit, à propos du buisson : Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob ?
      27 Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes grandement dans l'erreur.
      28 Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s'approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ?
      29 Jésus répondit : Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur ;
      30 et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force.
      31 Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là.
      32 Le scribe lui dit : Bien, maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu'il n'y en a point d'autre que lui,
      33 et que l'aimer de tout son coeur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices.
      34 Jésus, voyant qu'il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n'osa plus lui proposer des questions.
      35 Jésus, continuant à enseigner dans le temple, dit : Comment les scribes disent-ils que le Christ est fils de David ?
      36 David lui-même, animé par l'Esprit Saint, a dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
      37 David lui-même l'appelle Seigneur ; comment donc est-il son fils ? Et une grande foule l'écoutait avec plaisir.
      38 Il leur disait dans son enseignement : Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques ;
      39 qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ;
      40 qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.
      41 Jésus, s'étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de l'argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup.
      42 Il vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux petites pièces, faisant un quart de sou.
      43 Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu'aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ;
      44 car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre.
    • Genèse 42

      1 Voyant qu'il y avait du blé en Egypte, Jacob dit à ses fils : « Pourquoi vous regardez-vous les uns les autres ? »
      2 Il ajouta : « J'ai appris qu'il y avait du blé en Egypte. Descendez-y pour nous en acheter afin que nous restions en vie et ne mourions pas. »
      3 Dix frères de Joseph descendirent en Egypte pour acheter du blé.
      4 Jacob n'envoya pas avec eux Benjamin, le frère de Joseph, car il avait peur qu'il ne lui arrive un malheur.
      5 Les fils d'Israël se joignirent à d’autres arrivants pour acheter du blé, car la famine régnait dans le pays de Canaan.
      6 Quant à Joseph, il exerçait le pouvoir sur le pays. C'était lui qui vendait du blé à toute la population du pays. Les frères de Joseph vinrent et se prosternèrent devant lui le visage contre terre.
      7 Quand Joseph vit ses frères, il les reconnut, mais il se comporta en étranger vis-à-vis d’eux. Il leur parla durement et leur dit : « D'où venez-vous ? » Ils répondirent : « Du pays de Canaan, pour acheter des vivres. »
      8 Si Joseph reconnut ses frères, eux ne le reconnurent pas.
      9 Joseph se souvint des rêves qu'il avait eus à leur sujet et leur dit : « Vous êtes des espions. C'est pour examiner les points faibles du pays que vous êtes venus. »
      10 Ils lui répondirent : « Non, seigneur, tes serviteurs sont venus pour acheter du blé.
      11 Nous sommes tous les fils d'un même homme. Nous sommes sincères ! Nous tes serviteurs, nous ne sommes pas des espions. »
      12 Il leur dit : « Pas du tout, c'est pour examiner les points faibles du pays que vous êtes venus. »
      13 Ils répondirent : « Nous tes serviteurs, nous étions douze frères, fils du même homme dans le pays de Canaan. Le plus jeune est aujourd'hui avec notre père et il y en a un qui n'est plus là. »
      14 Joseph leur dit : « C’est ce que je viens de vous dire : vous êtes des espions.
      15 Voici comment votre sincérité sera vérifiée : par la vie du pharaon, vous ne sortirez pas d'ici avant que votre jeune frère ne soit venu.
      16 Envoyez l'un de vous chercher votre frère pendant que vous, vous resterez prisonniers. Vos affirmations seront ainsi vérifiées et je saurai si la vérité est de votre côté. Sinon, par la vie du pharaon, c’est que vous êtes des espions. »
      17 Puis il les mit trois jours en prison ensemble.
      18 Le troisième jour, Joseph leur dit : « Faites ce que je vous dis et vous vivrez. Je crains Dieu !
      19 Si vous êtes sincères, qu’un seul de vous reste enfermé dans cette prison. Quant aux autres, partez, emportez du blé pour nourrir vos familles.
      20 Puis amenez-moi votre jeune frère. Ainsi, vos affirmations seront vérifiées et vous ne mourrez pas. » C’est ce qu’ils firent.
      21 Ils se dirent alors l'un à l'autre : « Oui, nous avons été coupables envers notre frère. Nous avons bien vu sa détresse quand il nous demandait grâce, et nous ne l'avons pas écouté. C'est pour cela que cette détresse nous frappe. »
      22 Ruben répliqua : « Ne vous disais-je pas de ne pas commettre de faute envers cet enfant ? Mais vous n'avez pas écouté, et voici que son sang nous est redemandé. »
      23 Ils ne savaient pas que Joseph comprenait, car il se servait d'un interprète avec eux.
      24 Il s'éloigna d'eux pour pleurer, puis il revint leur parler. Il prit parmi eux Siméon et le fit enchaîner sous leurs yeux.
      25 Joseph ordonna qu'on remplisse de blé leurs sacs, qu'on remette l'argent de chacun dans son sac et qu'on leur donne des provisions pour la route, et c’est ce qu’on fit.
      26 Quant à eux, ils chargèrent le blé sur leurs ânes et partirent.
      27 L'un d'eux ouvrit son sac pour donner du fourrage à son âne, à l'endroit où ils passèrent la nuit, et il vit l'argent à l'entrée du sac.
      28 Il dit à ses frères : « On m’a rendu mon argent et le voici dans mon sac. » Alors le cœur leur manqua et ils se dirent l'un à l'autre en tremblant : « Qu'est-ce que Dieu nous a fait ? »
      29 Une fois vers leur père Jacob dans le pays de Canaan, ils lui racontèrent tout ce qui leur était arrivé. Ils dirent :
      30 « L'homme qui est le seigneur du pays nous a parlé durement et nous a pris pour des espions.
      31 Nous lui avons dit : ‘Nous sommes sincères, nous ne sommes pas des espions.
      32 Nous étions douze frères, fils du même père. L'un n'est plus là et le plus jeune est aujourd'hui avec notre père dans le pays de Canaan.’
      33 L'homme qui est le seigneur du pays nous a alors dit : ‘Voici comment je saurai si vous êtes sincères. Laissez l'un de vos frères avec moi, prenez de quoi nourrir vos familles et repartez,
      34 puis amenez-moi votre jeune frère. Je saurai ainsi que vous n'êtes pas des espions, que vous êtes sincères. Je vous rendrai votre frère et vous pourrez librement parcourir le pays.’ »
      35 Lorsqu'ils vidèrent leurs sacs, ils constatèrent que le paquet d'argent de chacun était dans son sac. Ils virent, eux et leur père, leurs paquets d'argent et ils eurent peur.
      36 Leur père Jacob leur dit : « Vous me privez de mes enfants ! Joseph n'est plus là, Siméon n'est plus là et vous prendriez Benjamin ! C'est sur moi que tout cela retombe. »
      37 Ruben dit à son père : « Si je ne te ramène pas Benjamin, tu pourras faire mourir mes deux fils. Confie-le-moi et je te le ramènerai. »
      38 Jacob dit : « Mon fils ne descendra pas avec vous, car son frère est mort et il ne reste que lui. S'il lui arrivait un malheur pendant le voyage que vous allez faire, vous feriez descendre avec douleur mes cheveux blancs dans le séjour des morts. »

      Job 8

      1 Bildad de Shuach prit la parole et dit :
      2 « Jusqu'à quand veux-tu lancer de telles affirmations ? Les paroles qui sortent de ta bouche sont pareilles à un vent impétueux.
      3 Dieu fausserait-il le droit ? Le Tout-Puissant fausserait-il la justice ?
      4 Si tes fils ont péché contre lui, il les a livrés aux conséquences de leur révolte.
      5 Mais toi, si tu recherches vraiment Dieu, si tu implores la grâce du Tout-Puissant,
      6 si tu es sans reproche et droit, c’est certain, il ne tardera pas à intervenir en ta faveur et il restaurera le domaine qui abrite ta justice.
      7 Ta condition première semblera peu importante, tant celle qui viendra par la suite sera belle.
      8 » Interroge donc les membres de la génération précédente, sois attentif à l'expérience de leurs ancêtres.
      9 En effet, nous sommes d'hier et nous ne savons rien, nos jours sur la terre ne sont qu'une ombre.
      10 Eux, ne t'instruiront-ils pas ? Certainement, ils te le diront, ils tireront de leur expérience ces propos :
      11 ‘Le papyrus pousse-t-il sans marais ? Le roseau grandit-il sans eau ?
      12 Encore vert et sans qu'on ne l’ait coupé, il sèche plus vite que toutes les herbes.’
      13 » Voilà ce qui arrive à tous ceux qui oublient Dieu, et l'espérance de l'impie s’évanouira.
      14 Ses certitudes sont fragiles, sa sécurité n’est qu’une toile d'araignée.
      15 Il s'appuie sur sa maison, mais elle n'est pas solide ; il s'y cramponne, mais elle ne résiste pas.
      16 Rempli de sève en plein soleil, il développe ses rameaux sur son jardin,
      17 ses racines s’entrelacent dans un tas de cailloux, il scrute le creux des pierres.
      18 Si on l’arrache de l'endroit qu'il occupait, celui-ci le renie : ‘Je ne t'ai jamais vu !’
      19 » Voilà tout le bonheur que lui procure sa conduite ! Puis, sur le même sol, d'autres surgissent après lui.
      20 Non, Dieu ne rejette pas l'homme intègre et il n’affermit pas les mains de ceux qui font le mal.
      21 Bientôt il remplira ta bouche de rires, et tes lèvres de cris de joie.
      22 Ceux qui te détestent seront couverts de honte, la tente des méchants disparaîtra. »

      Marc 12

      1 Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles : « Un homme planta une vigne. Il l'entoura d'une haie, creusa un pressoir et construisit une tour. Puis il la loua à des vignerons et quitta le pays.
      2 Le moment venu, il envoya un serviteur vers les vignerons pour recevoir d'eux une part de récolte de la vigne.
      3 Ils s’emparèrent de lui, le battirent et le renvoyèrent les mains vides.
      4 Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur ; ils [lui jetèrent des pierres, ] le frappèrent à la tête et l'insultèrent.
      5 Il en envoya un troisième et ils le tuèrent, puis beaucoup d’autres qu'ils battirent ou tuèrent.
      6 Il avait encore un fils bien-aimé ; il l'envoya vers eux en dernier, disant : ‘Ils auront du respect pour mon fils.’
      7 Mais ces vignerons dirent entre eux : ‘Voilà l'héritier. Venez, tuons-le et l'héritage sera à nous.’
      8 Et ils s’emparèrent de lui, le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne.
      9 Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra, fera mourir les vignerons et donnera la vigne à d'autres.
      10 » N'avez-vous pas lu cette parole de l'Ecriture : La pierre qu'ont rejetée ceux qui construisaient est devenue la pierre angulaire ;
      11 c'est l’œuvre du Seigneur, et c'est un prodige à nos yeux ? »
      12 Ils cherchaient à l'arrêter, mais ils redoutaient les réactions de la foule. Ils avaient compris que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole. Ils le laissèrent alors et s'en allèrent.
      13 Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques pharisiens et des hérodiens, afin de le prendre au piège de ses propres paroles.
      14 Ils vinrent lui dire : « Maître, nous savons que tes paroles sont vraies et que tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne regardes pas à l'apparence des gens et tu enseignes le chemin de Dieu en toute vérité. Est-il permis, ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? Devons-nous payer ou ne pas payer ? »
      15 Mais Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit : « Pourquoi me tendez-vous un piège ? Apportez-moi une pièce de monnaie afin que je la voie. »
      16 Ils en apportèrent une. Jésus leur demanda : « De qui porte-t-elle l'effigie et l'inscription ? » « De l'empereur », lui répondirent-ils.
      17 Alors il leur dit : « Rendez à l'empereur ce qui est à l'empereur et à Dieu ce qui est à Dieu. » Et ils furent dans l'étonnement à son sujet.
      18 Les sadducéens, qui disent qu'il n'y a pas de résurrection, vinrent auprès de Jésus et lui posèrent cette question :
      19 « Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si un homme meurt et laisse une femme sans avoir d'enfants, son frère épousera la veuve et donnera une descendance à son frère.
      20 Or, il y avait sept frères. Le premier s’est marié et est mort sans laisser de descendance.
      21 Le deuxième a pris la veuve pour femme et est mort sans laisser de descendance. Il en est allé de même pour le troisième,
      22 et aucun des sept n’a laissé de descendance. Après eux tous, la femme est morte aussi.
      23 A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle la femme ? En effet, les sept l'ont eue pour épouse. »
      24 Jésus leur répondit : « N'êtes-vous pas dans l'erreur parce que vous ne connaissez ni les Ecritures ni la puissance de Dieu ?
      25 En effet, à la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront comme les anges dans le ciel.
      26 En ce qui concerne la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu dans le livre de Moïse ce que Dieu lui a dit, dans l'épisode du buisson : Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob ?
      27 Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes complètement dans l'erreur. »
      28 Un des spécialistes de la loi, qui les avait entendus discuter, vit que Jésus avait bien répondu aux sadducéens. Il s'approcha et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
      29 Jésus répondit : « Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur
      30 et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force.
      31 Voici le deuxième : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là. »
      32 Le spécialiste de la loi lui dit : « Bien, maître. Tu as dit avec vérité que Dieu est unique, qu'il n'y en a pas d'autre que lui
      33 et que l'aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, [de toute son âme] et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. »
      34 Voyant qu'il avait répondu avec intelligence, Jésus lui dit : « Tu n'es pas loin du royaume de Dieu. » Personne n'osa plus lui poser de questions.
      35 Jésus continuait à enseigner dans le temple ; il dit : « Comment les spécialistes de la loi peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David ?
      36 [En effet, ] David lui-même, animé par l'Esprit saint, a dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : ‘Assieds-toi à ma droite jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis ton marchepied.’
      37 David lui-même l'appelle Seigneur. Comment peut-il donc être son fils ? » Et une grande foule l'écoutait avec plaisir.
      38 Il leur disait dans son enseignement : « Attention aux spécialistes de la loi qui aiment se promener en longues robes et être salués sur les places publiques !
      39 Ils recherchent les sièges d'honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les festins ;
      40 ils dépouillent les veuves de leurs biens tout en faisant pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement. »
      41 Jésus était assis vis-à-vis du tronc et regardait comment la foule y mettait de l'argent. De nombreux riches mettaient beaucoup.
      42 Une pauvre veuve vint aussi ; elle y mit deux petites pièces, une toute petite somme.
      43 Alors Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus que tous ceux qui ont mis dans le tronc,
      44 car tous ont pris de leur superflu pour mettre dans le tronc, tandis qu’elle, elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre. »
    • Genèse 42

      1

      Jacob envoie dix de ses fils acheter du blé. (Genèse 42:1-6)
      L'attitude de Joseph vis-à-vis de ses frères. (Genèse 42:7-20)
      Leur remord, Siméon retenu. (Genèse 42:21-24)
      Le reste de ses frères retourne avec le blé. (Genèse 42:25-28)
      Jacob refuse d'envoyer Benjamin en Égypte. (Genèse 42:29-38)

      Jacob a vu que ses voisins avaient acheté du blé en Égypte, et l'avaient rapporté chez eux. Le fait de voir ces derniers bien fournis, a incité le patriarche à réagir.

      Voir les autres se soucier de la nourriture de leur âme ne devrait-il pas nous faire réagir, afin de ne pas mourir de faim ? Pour la nourriture de notre âme éternelle, une fois la solution trouvée, nous devrions l'appliquer sans tarder, sans rechigner, sans lésiner sur les dépenses éventuelles.

      Nous avons toutes choses en Christ ; venons à Lui, et recherchons Le !

      7 Joseph a été dur envers ses frères, non pas par esprit de vengeance, mais pour les pousser à la repentance. Ne voyant pas son frère Benjamin, il a soupçonné les siens d'avoir laissé ce dernier à l'écart, et leur donna l'occasion de parler de leur père et du restant de la famille. Dieu, dans Sa Providence, semble parfois être dur avec ceux qu'Il aime, et leur parle d'une manière assez rude, malgré Sa grande miséricorde toujours disponible. Joseph a fini par statuer : L'un d'entre eux devait rester, pendant que les autres retourneraient chez eux pour chercher Benjamin. Quel encouragement pour ces frères, lorsque Joseph s'est écrié : « Je crains Dieu » ! C'est comme s'il avait dit : « Vous pouvez être assurés que je ne vous ferai aucun mal ; je ne défie personne, car je sais qu'il y a quelqu'un plus haut placé que moi ».

      Avec ceux qui craignent Dieu, nous pouvons nous attendre au bon déroulement de toutes choses !

      21 Le rôle de la conscience est de nous remémorer les paroles prononcées et les actes accomplis depuis longtemps.

      Alors que la culpabilité des frères de Joseph était encore récente, ils n'en ont pas tenu compte, et se sont assis pour manger du pain ; mais maintenant, longtemps après, leur conscience les accuse. Notez le bon côté des afflictions : elles sont souvent la cause du réveil de notre conscience, et elles nous rappellent notre péché. Les frères de Joseph se sont sentis soudains vraiment coupables. Leur conscience les a maintenant touchés. Chaque fois que nous pensons avoir mal agi, nous devons nous rappeler le mal que nous avons pu faire aux autres. Seul Ruben s'est rappelé qu'il aurait pu, en persuadant ses frères, empêcher ce crime. Quand nous partageons avec d'autres leurs douleurs, il est bon d'avoir avec nous l'appui d'une bonne conscience, de façon à ne pas échanger avec eux de mauvaises pensées, mais au contraire un bon témoignage.

      Joseph s'est retiré pour pleurer. Son rang social lui a dicté de garder ses distances vis-à-vis de ses frères, malgré l'affection naturelle qui emplissait son cœur, car ils ne se sont pas assez humiliés devant lui.

      25 Les frères de Joseph sont venus pour avoir du blé et en ont obtenu. Non seulement ils l'ont eu, mais chacun d'eux a aussi retrouvé l'argent qui devait servir à cet achat. Il en est ainsi pour Christ qui, comme Joseph, donne, sans argent et sans esprit de retour. Les plus démunis sont invités à acheter. Hélas, les consciences blâmables sont susceptibles de saisir au vol, à mauvais dessein, les bonnes opportunités qu'offre la Providence. Ces âmes sont même prêtes à invoquer de fausses raisons en vue de leurs intérêts.
      29 Nous voici en présence des fils de Jacob, faisant leur rapport des derniers évènements à leur père.

      Ce compte-rendu a préoccupé le patriarche. Même l'argent que Joseph avait fait remettre, par bonté, dans les sacs, a effrayé son père. Il en a accusé ses fils ; les connaissant, il a craint qu'ils n'aient provoqué les Égyptiens, et, à tort, rapporté cet argent à la maison. Jacob s'est simplement méfié de ses fils, se rappelant qu'il n'a jamais revu Joseph et qu'ils ont été les derniers à l'avoir vu.

      Quel malheur de voir dans une famille les enfants se comporter d'une façon si mauvaise envers leurs parents, que ces derniers finissent par ne plus avoir confiance en eux !

      Jacob considère Joseph comme perdu et estime que Siméon et Benjamin sont en danger ; il conclut : « toutes ces choses sont contre moi ». Il s'est avéré, en fait, que tous ces évènements étaient en sa faveur, que tout concourait à son bien, et à celui de sa famille. Nous pensons souvent voir certaines choses contre nous, alors qu'en fait, elles sont pour nous. Nous pouvons être affligés dans notre corps, dans notre situation, notre nom et dans nos relations ; nous finissons par penser que tout est contre nous, alors que cela finit par nous honorer.

      Il en est ainsi pour ceux qui aiment le Seigneur Jésus : dans Son amour, Il les réprimande et les châtie. Par le biais de sévères corrections et d'humiliations, Il brisera l'orgueil et la fierté du cœur, de façon à conduire à la repentance. Avant que les pécheurs ne Le connaissent vraiment ou ne goûtent Ses bontés et Sa grâce, il soutient leurs âmes pour qu'elles puissent L'attendre. Ne soyons donc jamais découragés, soyons déterminés à ne chercher aucun autre refuge et humilions-nous de plus en plus sous Sa main puissante. Au temps marqué, il répondra à nos requêtes, et accomplira pour nous, plus que nous ne pourrions prévoir.

      Job 8

      1

      Bildad réprimande Job. (Job 8:1-7)
      Les hypocrites seront détruits. (Job 8:8-19)
      Bildad expose à Job les jugements divins. (Job 8:20-22)

      Jusqu'à présent, Job a tenté de justifier ses propos ; mais Bildad, belliqueux et pressé d'en finir, résume rapidement la situation : « combien de temps encore, vas-tu tenir le même langage » ? L'opinion personnelle des hommes n'est pas forcément la meilleure, et ils sont parfois réprimandés, accusés de n'avoir que de mauvaises pensées. Dans les désaccords au sujet de la religion, il est très facile de traiter les autres avec acidité, et de mépriser leurs arguments. La réponse de Bildad montre qu'il n'avait pas une opinion favorable sur Job. Ce dernier était toutefois persuadé que Dieu a des jugements immuables ; il savait donc que Ses enfants n'étaient pas réprouvés, et qu'ils ne sont pas morts à cause d'une grande transgression. Les afflictions extraordinaires ne sont pas forcément la punition de graves péchés, elles peuvent être parfois des épreuves très particulières envoyées par la Grâce divine : quand nous jugeons le cas d'une personne, cherchons à l'analyser favorablement. Bildad a redonné de l'espoir à Job, en ce sens que si ce dernier ne se sentait pas particulièrement coupable, il devrait voir une heureuse issue à ses tourments.

      Dieu, dans sa souveraine grâce, utilise ce moyen pour affermir les âmes de ses enfants. Au début, les épreuves peuvent être modestes, mais elles peuvent nous faire progresser vers la perfection. La « lumière » spirituelle naissante de l'enfant de Dieu, devient peu à peu celle éclatante du milieu de journée !

      8 Le discours de Bildad condamne les hypocrites et les impies, et décrit la triste fin de tous leurs espoirs et joies.

      Il confirme cette vérité en mentionnant l'issue fatale de la vie de telles personnes. Pour ce faire, Bildad rapporte le témoignage des anciens. Les meilleurs enseignements sont ceux qui sont exprimés par des propos vivants, qui émanent du cœur, qui parlent d'une expérience réelle des choses spirituelles et divines. Une plante peut sembler très verte, malgré sa croissance rapide dans un sol marécageux ; mais au temps de la sécheresse, elle se défraîchit ; il en est de même pour les hypocrites, qui ne brillent qu'en période de prospérité. La toile de l'araignée, tissée avec une grande technique, mais malgré tout très vulnérable, est semblable à l'homme qui se prétend religieux mais qui ne possède pas la grâce divine dans son cœur. Celui qui conseille les autres, en vue de réconforter leur âme, a tendance en général, à se flatter ; par contre, il ne doute pas de son salut, il est en paix, et est à l'abri des idées fausses et vaines du monde. L'épanouissement d'un arbre planté dans un jardin, sa racine s'agrippant à la roche, se termine pourtant par une coupe, et il est alors jeté à terre; c'est une image des méchants : quand ils sont fermement établis, soudainement ils sont exterminés de leur place et oubliés. Cette doctrine de la vanité d'une confiance hypocrite, ou de la prospérité de l'homme inique, n'est qu'illusion ; mais ce n'était pas le cas de Job, même si ce dernier avait vécu dans notre monde actuel.

      20 Bildad ici, réconforte Job, en lui assurant qu'il retrouvera sa prospérité d'autrefois ; il a ainsi été conclu que le patriarche sortirait vainqueur de cette dure épreuve.

      Dieu ne rejette pas l'homme droit ; Il peut l'éprouver pour un temps, mais jamais Il ne l'abandonnera définitivement. Le péché ne peut que ruiner les personnes et les familles. Dans leur discussion avec Job, ses amis lui montraient son incrédulité, sa méchanceté, son injustice et son manque d'amour. L'erreur de raisonnement commise par ces derniers consistait à ne pas distinguer la différence entre l'état actuel du patriarche, dans son épreuve, pleine de soumission, et sa position à venir, lors du jugement divin final. Puissions-nous choisir la bonne part, garder notre confiance en Dieu, porter notre croix, et mourir dans la justice ; entre temps, soyons vigilants à ne pas blesser les autres, par nos jugements impétueux et à ne pas nous laisser affliger inutilement par les vains avis que nos amis pourraient nous adresser.

      Marc 12

      1

      La parabole du vigneron et des cultivateurs. (Marc 12:1-12). Question à propos du tribut. (Marc 12:13-17). Question concernant la résurrection. (Marc 12:18-27). Le grand commandement de la loi. (Marc 12:28-34). Christ, le Fils, et néanmoins, le Seigneur de David. (Marc 12:35-40). Éloge d’une pauvre veuve. (Marc 12:41-44).

      Christ montre dans ces paraboles, qu'Il mettait de coté l'église juive.

      Il est triste de penser au traitement ignoble, que les fidèles serviteurs de Dieu ont dû subir de tout temps, de la part de ceux qui ont pu jouir des privilèges qu’offre l'église, sans produire pour autant en retour, les « fruits ».

      Dieu, finalement, envoya Son Fils bien-aimé : on aurait dû s'attendre à ce que, ce Fils, que le Maître aimait, soit également respecté et aimé par les hommes. Mais au lieu de L'honorer, en tant que Fils et Héritier, ils L'ont cependant haï. La louange que nous pouvons offrir à Christ, provient de Dieu. C'est par ce Dernier que nous exaltons Son Fils en notre cœur, que nous pouvons y établir Son trône : si tel est le cas, cela ne peut être que merveilleux à nos yeux !

      Les Écritures, les fidèles prédicateurs et la venue de Christ en chair, nous poussent à rendre à Dieu, ici-bas, la louange qui Lui est due. Que les pécheurs prennent garde à ne pas avoir un esprit orgueilleux et charnel. S'ils insultent ou méprisent ceux qui professent Christ, ils Lui auraient fait subir le même sort odieux, s'ils avaient vécu au temps où le Seigneur était en ce monde.

      13 On pourrait penser que les ennemis de Christ soient désireux de connaître quel était leur devoir ; en fait ils espéraient trouver une occasion d'accuser Jésus, quel que soit l'angle sous lequel ce Dernier répondrait à la question qui Lui fut posée dans ce texte.

      Rien n'est plus facile, pour piéger les serviteurs de Christ, que de les conduire à se mêler ici-bas, des disputes au sujet de la politique. Jésus évita le piège en se référant à la soumission que Ses ennemis devaient observer devant la nation, en tant que citoyens : tous ceux qui l'entendirent, furent émerveillés de la grande sagesse de Sa réponse !

      Beaucoup font l'éloge des paroles d'un sermon, mais hélas, ne sont pas respectueux des doctrines qu’il enseigne...

      18 La meilleure protection contre toute erreur relative aux Écritures, consiste à bien connaitre ces dernières : Elles sont la véritable « source » de toute vie spirituelle authentique, Elles sont le fondement sur lequel on peut vraiment se baser.

      Dans ce texte, Christ ne répond pas directement à l'objection des sadducéens : ils n’étaient à cette époque que des moqueurs hypocrites, cherchant à faire valoir leur propre doctrine, sur le devenir de la postérité, lors de la résurrection des morts. La relation entre mari et femme ici-bas, n'existera pas dans le paradis céleste.

      Il n’est pas étonnant que nous puissions nous « perdre » dans de vaines erreurs d’interprétation, lorsque nous imaginons le monde de l’au-delà, au travers de ce que nous pouvons en percevoir ici-bas. Il est absurde de penser que le Dieu Tout Puissant puisse être la part et le bonheur d'un homme, qui finisse dans la mort éternelle : il est donc certain que l'âme d'Abraham existe toujours et agit, bien qu’elle soit pour un temps, séparée de son corps.

      Ceux qui nient la résurrection se trompent gravement, on devrait d’ailleurs les prévenir de leur erreur. Cherchons à « transiter » dans ce monde périssable, dans l’espérance joyeuse d'un bonheur éternel, et d'une glorieuse résurrection !

      28 Ceux qui désirent sincèrement être enseignés quant à leur devoir, seront éclairés par Christ : Il les guidera dans Ses voies.

      Jésus répondit au scribe, que le premier de tous les commandements, celui qui en effet, inclut tout, est d'aimer Dieu de tout son cœur. Si ce principe domine une âme, celle-ci sera disposée à obéir à tous les autres commandements. Aimer Dieu de tout notre cœur, nous engagera à effectuer toutes choses auxquelles Il prend plaisir.

      Les sacrifices expiaient uniquement les transgressions à la loi morale, commises par les hommes. Il ne ressortait de ces sacrifices aucun pouvoir spécial, excepté qu'ils exprimaient la repentance et la foi envers le Sauveur promis, et conduisaient à une obéissance morale.

      Parce que nous avons aimé l'homme avant Dieu, nous sommes des pécheurs condamnés ; de ce fait, nous avons besoin de la Grâce.

      Christ approuva la réponse de ce scribe, et encouragea ce dernier à aller encore plus loin dans sa démarche spirituelle : la bonne connaissance de la loi conduit à la conviction de péché, à la repentance, à la découverte de notre besoin de la Grâce, et à la compréhension du chemin par lequel Christ justifie !

      35 Lorsqu’on prête attention à ce que l'écriture déclare, quant à la Personne et au ministère de Christ, on est amené à Le confesser en tant que notre Seigneur et notre Dieu, et à Lui obéir, en tant que notre merveilleux Rédempteur.

      Si les gens simples reçoivent ces vérités avec joie, alors que les intellectuels et les prétentieux les rejettent, les premiers sont heureux, alors que les derniers font littéralement pitié.

      Le péché déguisé sous une apparence de piété est une double iniquité : son destin sera deux fois plus sinistre...

      41 N'oublions pas que Jésus connait toujours le « trésor » d’une église : Il sait combien et avec quelle motivation les hommes donnent pour Sa cause. Il regarde au cœur et la nature de nos objectifs, quand nous apportons notre offrande ; Le Seigneur voit très bien si nous donnons pour Lui ou seulement pour être vus des hommes.

      Nous aurons du mal à trouver des gens qui ne critiqueront pas cette veuve ; en fait, nous ne devons pas nous attendre à en trouver beaucoup qui fassent comme elle : donner tout, malgré sa pauvreté. Notre Seigneur, cependant, fait l'éloge de cette femme : nous pouvons donc être certains qu'elle a agi sagement, en pratiquant le bien.

      Les faibles contributions des pauvres, dans le but d'honorer leur Sauveur, seront louées, au jour où l'on exposera avec mépris les « splendides » actions des incrédules...

    • Genèse 42

      1 Et Jacob, voyant qu'il y avait du blé à vendre en Égypte, dit à ses fils : Pourquoi vous regardez-vous les uns les autres ?
      2 Et il dit : Voici, j'ai appris qu'il y a du blé à vendre en Égypte ; descendez-y, et achetez-nous-y du blé, afin que nous vivions, et ne mourions point.
      3 Alors dix frères de Joseph descendirent, pour acheter du blé en Égypte.
      4 Mais Jacob n'envoya point Benjamin, frère de Joseph, avec ses frères ; car il dit : Prenons garde qu'il ne lui arrive malheur !
      5 Et les fils d'Israël vinrent pour acheter du blé, au milieu de ceux qui venaient aussi ; car la famine était au pays de Canaan.
      6 Or, c'était Joseph qui commandait dans le pays, c'était lui qui vendait le blé à tout le peuple du pays. Les frères de Joseph vinrent donc et se prosternèrent devant lui, la face contre terre.
      7 Et Joseph vit ses frères, et les reconnut ; mais il fit l'étranger avec eux, et leur parla rudement, et leur dit : D'où venez-vous ? Et ils répondirent : Du pays de Canaan, pour acheter des vivres.
      8 Joseph reconnut donc ses frères ; mais eux ne le reconnurent point.
      9 Et Joseph se souvint des songes qu'il avait eus à leur sujet. Et il leur dit : Vous êtes des espions ; vous êtes venus pour observer les lieux faibles du pays.
      10 Et ils lui répondirent : Non, mon seigneur, mais tes serviteurs sont venus pour acheter des vivres.
      11 Nous sommes tous fils d'un même homme ; nous sommes gens de bien ; tes serviteurs ne sont point des espions.
      12 Et il leur dit : Non ! mais vous êtes venus pour observer les lieux faibles du pays.
      13 Et ils répondirent : Nous, tes serviteurs, sommes douze frères, fils d'un même homme, au pays de Canaan. Et voici, le plus jeune est aujourd'hui avec notre père ; et l'un n'est plus.
      14 Et Joseph leur dit : C'est ce que je vous ai dit : Vous êtes des espions.
      15 Voici comment vous serez éprouvés : Par la vie de Pharaon, vous ne sortirez point d'ici, que votre jeune frère n'y soit venu.
      16 Envoyez l'un de vous et qu'il amène votre frère ; et vous, demeurez prisonniers ; et que vos paroles soient éprouvées, pour voir si la vérité est avec vous. Autrement, par la vie de Pharaon, vous êtes des espions.
      17 Et il les fit mettre ensemble en prison pour trois jours.
      18 Et, au troisième jour, Joseph leur dit : Faites ceci, et vous vivrez ; je crains Dieu.
      19 Si vous êtes gens de bien, que l'un de vous, votre frère, reste lié dans votre prison, et vous, allez, emportez du blé, pour subvenir à la famine de vos maisons.
      20 Et amenez-moi votre jeune frère ; et vos paroles seront reconnues véritables, et vous ne mourrez point. Et ils firent ainsi.
      21 Et ils se disaient l'un à l'autre : Vraiment, nous sommes coupables à l'égard de notre frère ; car nous avons vu l'angoisse de son âme, quand il nous demandait grâce, et nous ne l'avons point écouté ; voilà pourquoi cette angoisse nous est arrivée.
      22 Et Ruben leur répondit, en disant : Ne vous disais-je pas bien : Ne commettez point ce péché contre cet enfant ? Mais vous n'écoutâtes point ; et voici que son sang nous est redemandé.
      23 Or, ils ne savaient pas que Joseph comprenait, parce qu'il leur parlait par le moyen d'un interprète.
      24 Et il se détourna d'eux pour pleurer. Puis il retourna vers eux, et leur parla ; et il prit d'entre eux Siméon, et le fit lier devant leurs yeux.
      25 Et Joseph commanda qu'on remplît leurs sacs de froment, et qu'on remît l'argent de chacun d'eux dans son sac, et qu'on leur donnât des provisions pour le chemin.
      26 Ce qui fut fait. Puis ils chargèrent leur blé sur leurs ânes, et s'en allèrent.
      27 Et l'un d'eux ouvrit son sac pour donner du fourrage à son âne dans l'hôtellerie ; et il vit son argent ; et voici, il était à l'entrée de son sac.
      28 Et il dit à ses frères : Mon argent m'a été rendu ; et en effet, le voici dans mon sac. Et le coeur leur manqua, et ils se dirent en tremblant l'un à l'autre : Qu'est-ce que Dieu nous a fait ?
      29 Et ils vinrent vers Jacob, leur père, au pays de Canaan, et lui racontèrent toutes les choses qui leur étaient arrivées, en disant :
      30 L'homme qui est le seigneur du pays, nous a parlé rudement, et nous a pris pour des espions.
      31 Mais nous lui avons répondu : Nous sommes des gens de bien, nous ne sommes point des espions.
      32 Nous sommes douze frères, fils de notre père ; l'un n'est plus, et le plus jeune est aujourd'hui avec notre père au pays de Canaan.
      33 Et l'homme qui est le seigneur du pays, nous a dit : A ceci je connaîtrai que vous êtes des gens de bien : Laissez avec moi l'un de vos frères, prenez ce qu'il faut pour la famine de vos maisons, et partez ;
      34 Et amenez-moi votre jeune frère. Alors je connaîtrai que vous n'êtes point des espions, mais des gens de bien ; je vous rendrai votre frère, et vous trafiquerez dans le pays.
      35 Et comme ils vidaient leurs sacs, voici, le paquet d'argent de chacun était dans son sac ; et ils virent, eux et leur père, leurs paquets d'argent, et ils eurent peur.
      36 Alors Jacob, leur père, leur dit : Vous m'avez privé d'enfants : Joseph n'est plus, et Siméon n'est plus, et vous emmèneriez Benjamin ! C'est sur moi que toutes ces choses sont tombées !
      37 Et Ruben parla à son père, et lui dit : Tu feras mourir mes deux fils, si je ne te le ramène ; confie-le-moi et je te le rendrai.
      38 Et il répondit : Mon fils ne descendra point avec vous ; car son frère est mort, et celui-ci est resté seul. Et s'il lui arrivait malheur dans le chemin par où vous irez, vous feriez descendre mes cheveux blancs avec douleur au Sépulcre.

      Job 8

      1 Alors Bildad, de Shuach, prit la parole, et dit :
      2 Jusques à quand parleras-tu ainsi, et les paroles de ta bouche ressembleront-elles à un vent impétueux ?
      3 Dieu ferait-il fléchir le droit, le Tout-Puissant ferait-il fléchir la justice ?
      4 Si tes fils ont péché contre lui, il les a livrés à leur crime.
      5 Mais toi, si tu cherches Dieu, et si tu demandes grâce au Tout-Puissant,
      6 Si tu es pur et droit, il veillera certainement sur toi ; il restaurera la demeure de ta justice ;
      7 Tes commencements auront été peu de chose, et ta fin sera très grande.
      8 Interroge, en effet, les générations précédentes, et fais attention aux recherches de leurs pères ;
      9 Car nous sommes d'hier et nous ne savons rien ; car nos jours sur la terre sont comme une ombre ;
      10 Mais eux, ne t'enseigneront-ils pas, ne te parleront-ils pas, ne tireront-ils pas de leur coeur ces discours :
      11 Le roseau croît-il hors des marais, et le jonc pousse-t-il sans eau ?
      12 Il est encore en sa verdure, on ne le coupe pas, et avant toutes les herbes, il est desséché.
      13 Telle est la destinée de tous ceux qui oublient Dieu : l'espérance de l'impie périra.
      14 Sa confiance sera trompée, et sa sécurité deviendra une toile d'araignée ;
      15 Il s'appuiera sur sa maison, et elle ne tiendra pas ; il s'y cramponnera, et elle ne restera pas debout.
      16 Il est plein de vigueur, exposé au soleil, et ses jets poussent par-dessus son jardin ;
      17 Mais ses racines s'entrelacent sur des monceaux de pierres, il rencontre un sol de rochers,
      18 Et si on l'enlève de sa place, celle-ci le renie et lui dit : Je ne t'ai point connu !
      19 Telle est la joie qu'il a de sa conduite, et d'autres après lui s'élèveront de la poussière.
      20 C'est ainsi que Dieu ne rejette pas l'homme intègre, mais il ne donne pas la main aux méchants.
      21 Il remplira encore ta bouche de joie, et tes lèvres de chants d'allégresse.
      22 Tes ennemis seront couverts de honte, et la tente des méchants ne sera plus !

      Marc 12

      1 Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles : Un homme planta une vigne, il l'environna d'une haie, et y creusa un pressoir, et y bâtit une tour, puis il la loua à des vignerons, et s'en alla.
      2 Et dans la saison il envoya un de ses serviteurs vers les vignerons, afin de recevoir d'eux du fruit de la vigne.
      3 Mais l'ayant pris, ils le battirent, et le renvoyèrent à vide.
      4 Il leur envoya encore un autre serviteur ; mais ils lui jetèrent des pierres, et lui meurtrirent la tête, et le renvoyèrent, après l'avoir traité outrageusement.
      5 Et il en envoya encore un autre qu'ils tuèrent ; et plusieurs autres, dont ils battirent les uns et tuèrent les autres.
      6 Enfin, ayant un fils qu'il chérissait, il le leur envoya le dernier, en disant : Ils auront du respect pour mon fils.
      7 Mais ces vignerons dirent entre eux : C'est ici l'héritier ; venez, tuons-le, et l'héritage sera à nous.
      8 Et le prenant, ils le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne.
      9 Que fera donc le maître de la vigne ? Il viendra et fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d'autres.
      10 Et n'avez-vous point lu cette parole de l'Écriture : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale pierre de l'angle ?
      11 Cela a été fait par le Seigneur, et c'est une chose merveilleuse à nos yeux.
      12 Alors ils tâchèrent de le saisir ; car ils connurent bien qu'il avait dit cette similitude contre eux ; mais ils craignirent le peuple ; c'est pourquoi le laissant, ils s'en allèrent.
      13 Ensuite ils lui envoyèrent quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, pour le surprendre dans ses discours.
      14 Étant donc venus vers lui, ils lui dirent : Maître, nous savons que tu es sincère et que tu n'as égard à qui que ce soit ; car tu ne regardes point à l'apparence des hommes, mais tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? Le payerons-nous, ou ne le payerons-nous pas ?
      15 Mais lui, connaissant leur hypocrisie, leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, que je le voie.
      16 Et ils lui en apportèrent un. Alors il leur dit : De qui est cette image et cette inscription ? Ils lui dirent : De César.
      17 Et Jésus leur répondit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent remplis d'admiration pour lui.
      18 Ensuite les sadducéens, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, le vinrent trouver, et lui firent cette question :
      19 Maître, Moïse nous a ordonné que si le frère de quelqu'un meurt, et laisse sa femme sans enfants, son frère épousera sa veuve, pour susciter lignée à son frère.
      20 Or, il y avait sept frères. Le premier ayant épousé une femme, mourut et ne laissa point d'enfants.
      21 Le second l'épousa, et mourut, et ne laissa point non plus d'enfants. Et le troisième de même.
      22 Tous les sept l'épousèrent et ne laissèrent point d'enfants. Et la femme mourut aussi, la dernière de tous.
      23 Duquel d'entre eux sera-t-elle donc femme quand ils ressusciteront à la résurrection ? car tous les sept l'ont eue pour femme.
      24 Et Jésus, répondant, leur dit : N'êtes-vous pas dans l'erreur, parce que vous n'entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu ?
      25 Car lorsqu'on ressuscitera, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel.
      26 Et quant à la résurrection des morts, n'avez-vous point lu dans le livre de Moïse, au buisson ardent, comment Dieu lui parla, en disant : Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob ?
      27 Dieu n'est point le Dieu des morts ; mais le Dieu des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur.
      28 Alors un des scribes, qui les avait entendus disputer ensemble, voyant qu'il leur avait bien répondu, s'approcha et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ?
      29 Jésus lui répondit : Le premier de tous les commandements c'est : Écoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur.
      30 Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C'est là le premier commandement.
      31 Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a point d'autre commandement plus grand que ceux-ci.
      32 Et le scribe lui répondit : C'est bien, Maître, tu as dit avec vérité, qu'il n'y a qu'un Dieu, et qu'il n'y en a point d'autre que lui ;
      33 Et que l'aimer de tout son coeur, de toute sa pensée, de toute son âme, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et les sacrifices.
      34 Jésus voyant qu'il avait répondu en homme intelligent, lui dit : Tu n'es pas éloigné du royaume de Dieu. Et personne n'osait plus l'interroger.
      35 Et comme Jésus enseignait dans le temple, il dit : Comment les scribes disent-ils que le Christ est Fils de David ?
      36 Car David lui-même dit par le Saint-Esprit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds.
      37 Puis donc que David lui-même l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ? Et une grande multitude prenait plaisir à l'écouter.
      38 Il leur disait aussi, en les enseignant : Gardez-vous des scribes qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques,
      39 Et qui aiment les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins,
      40 Qui dévorent les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; ils encourront une plus grande condamnation.
      41 Et Jésus, étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment le peuple mettait de l'argent dans le tronc,
      42 Et plusieurs riches y mettaient beaucoup ; et une pauvre veuve étant venue, y mit deux petites pièces, qui font un quadrain.
      43 Alors, ayant appelé ses disciples, il leur dit : Je vous dis en vérité, que cette pauvre veuve a plus mis dans le tronc que tous ceux qui y ont mis.
      44 Car tous ont mis de leur superflu ; mais celle-ci a mis de son nécessaire tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre.
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.