Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

La Bible en 1 an - Jour 42

Sommaire

Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Genèse 44

      1 Plus tard Joseph donna cet ordre à son intendant : « Remplis les sacs de ces gens, donne-leur autant de vivres qu’ils peuvent en emporter. Remets aussi l’argent de chacun à l’entrée de son sac.
      2 Dans le sac du plus jeune tu placeras non seulement la somme qu’il voulait payer mais aussi ma coupe d’argent. » L’homme exécuta les ordres de Joseph.
      3 Le lendemain, dès qu’il fit jour, on laissa les fils de Jacob partir avec leurs ânes.
      4 Ils quittèrent la ville, mais ils n’étaient pas encore bien loin quand Joseph dit à son intendant : « Poursuis ces gens, rattrape-les. Tu leur demanderas : “Pourquoi avez-vous rendu le mal pour le bien ?
      5 Pourquoi avez-vous volé la coupe que mon maître utilise pour boire et pratiquer la divination ? C’est mal, ce que vous avez fait là !” »
      6 L’homme rattrapa les frères et leur répéta ces paroles.
      7 Les frères répondirent : « Comment Monsieur l’Intendant peut-il nous accuser ainsi ? Jamais nous n’aurions osé faire une chose pareille !
      8 Nous avions rapporté de Canaan l’argent retrouvé dans nos sacs. Pourquoi aurions-nous donc volé de l’argent ou de l’or dans la maison de ton maître ?
      9 Si l’on trouve cette coupe dans les bagages de l’un d’entre nous, eh bien, qu’on le mette à mort ! Et nous deviendrons nous-mêmes tes esclaves. »
      10 L’homme répondit : « Eh bien, je vous prends au mot. Toutefois le coupable seul deviendra mon esclave ; les autres seront libres. »
      11 Les frères déchargèrent rapidement leurs sacs et ouvrirent chacun le sien.
      12 L’homme fouilla tous les sacs, en commençant par celui de l’aîné et en finissant par celui du plus jeune. On trouva la coupe dans le sac de Benjamin.
      13 Les frères, consternés, déchirèrent leurs vêtements. Chacun rechargea son âne, et ils retournèrent à la ville.
      14 Juda et ses frères arrivèrent chez Joseph ; il était encore là. Ils se jetèrent à terre devant lui.
      15 Joseph leur dit : « Pourquoi avez-vous fait cela ? Ne savez-vous pas qu’un homme tel que moi a le pouvoir de tout deviner ? » –
      16 « Que pourrions-nous dire, Monsieur l’Administrateur ? répondit Juda. Que pourrions-nous dire pour prouver notre innocence ? Dieu nous a démasqués : nous sommes coupables. Nous serons donc tes esclaves, avec celui qui avait la coupe dans son sac. »
      17 Joseph reprit : « Non, il n’est pas question que j’agisse ainsi. Je ne prendrai pour esclave que celui qui avait la coupe. Quant à vous, rentrez tranquillement chez votre père. »
      18 Juda s’avança vers Joseph et dit : « Qu’il me soit permis de dire encore quelques mots à l’adresse de Monsieur l’Administrateur, sans provoquer sa colère, alors même qu’il est l’égal du Pharaon.
      19 La première fois, tu nous as demandé si nous avions encore notre père, ou un autre frère.
      20 Nous avons répondu : “Nous avons encore notre vieux père, ainsi qu’un jeune frère, qui lui est né dans sa vieillesse. Notre père l’aime particulièrement, car c’est le seul enfant qui lui reste de son épouse préférée ; l’autre fils est mort.”
      21 Tu nous as dit : “Amenez-le-moi, je désire le voir.”
      22 Nous t’avons expliqué alors que cet enfant ne pouvait pas quitter son père ; que, s’il le quittait, le père en mourrait.
      23 Mais tu nous as déclaré que tu ne nous recevrais plus si notre jeune frère ne venait pas avec nous.
      24 Nous sommes donc retournés auprès de notre père, ton humble serviteur, et nous lui avons rapporté ce que tu avais dit.
      25 Lorsqu’il nous a chargés de revenir acheter quelques vivres,
      26 nous lui avons dit : “Nous ne pouvons pas y aller, à moins que notre jeune frère nous accompagne. S’il n’est pas avec nous, l’administrateur du pays ne nous recevra pas.”
      27 Notre père nous a répondu : “Vous le savez bien, mon épouse Rachel ne m’a donné que deux fils.
      28 L’un d’eux a disparu ; je pense qu’il a été dévoré par une bête sauvage, car je ne l’ai jamais revu.
      29 Et vous voulez me prendre aussi l’autre ! Si un malheur lui arrive, âgé comme je suis, je mourrai de tristesse par votre faute.”
      30 Maintenant donc, Monsieur l’Administrateur, comment pourrais-je retourner auprès de mon père sans que l’enfant soit avec nous ? La vie de mon père dépend tellement du sort de cet enfant
      31 qu’il mourra s’il ne le voit pas revenir. Nous serons alors coupables de l’avoir fait mourir de douleur dans sa vieillesse.
      32 De plus, je me suis déclaré responsable de l’enfant devant mon père ; je lui ai dit : “Si je ne te le ramène pas, je serai pour toujours coupable à ton égard.”
      33 Je t’en supplie, permets-moi donc de rester ici comme esclave à ton service, à la place de l’enfant, pour qu’il puisse repartir avec ses autres frères.
      34 Je ne pourrais jamais retourner chez mon père sans être accompagné de l’enfant. Je ne supporterais pas de voir le malheur qui atteindrait mon père. »

      Job 10

      1 Eh bien, puisque la vie me donne la nausée, je ne retiendrai pas mes plaintes plus longtemps ; je ne me tairai pas, tant j’ai le cœur amer.
      2 Je dirai donc à Dieu : ne me condamne pas, fais-moi plutôt savoir ce que tu me reproches.
      3 Cela sert-il ton but de me faire du mal, en méprisant ainsi ton pénible travail et en favorisant les projets des méchants ?
      4 Ne vois-tu rien de plus que ce que voient les hommes ? Ton point de vue n’est-il qu’un point de vue terrestre ?
      5 Ta vie serait-elle aussi brève que la nôtre, se limiterait-elle à aussi peu d’années ?
      6 Pourquoi donc cherches-tu à connaître mes torts, et pourquoi t’efforcer de découvrir ma faute ?
      7 Pourtant, tu le sais bien, je ne suis pas coupable et je n’ai aucune chance de t’échapper.
      8 Tes propres mains m’ont fait, elles m’ont façonné, elles m’ont entouré, et tu veux me détruire !
      9 Tu m’avais modelé comme un objet d’argile, veuille t’en souvenir avant de me réduire à l’état de poussière.
      10 Un jour, tu m’as formé dans le corps de ma mère, comme on verse du lait et qu’on le fait cailler.
      11 Tu m’as alors vêtu de muscles et de peau, tu as fait de moi un tissu d’os et de nerfs.
      12 Puis tu m’as accordé la grâce de la vie, et tu t’es occupé de me la conserver.
      13 Or tu as un secret, que tu veux me cacher. Mais je n’ignore pas le fond de ta pensée :
      14 me prendre sur le fait dès que je suis en faute, et ne pas m’acquitter si je me mets en tort.
      15 Alors tant pis pour moi, si je me rends coupable ! Même innocent, je dois rester la tête basse, et je suis soûl de honte, ivre de ma misère.
      16 Mais dès que je lève la tête, te voilà qui reprends la chasse contre moi, tel un fauve, m’écrasant à nouveau de ta toute-puissance !
      17 Tu lances contre moi un assaut après l’autre, tu laisses ta fureur redoubler envers moi, et tu jettes sur moi des troupes toujours fraîches.
      18 Pourquoi m’as-tu tiré du ventre de ma mère ? J’aurais pu y mourir à l’abri des regards,
      19 et je serais allé tout droit jusqu’à la tombe, comme si je n’avais jamais eu d’existence.
      20 Je n’ai plus maintenant que peu de temps à vivre. Cesse donc tes attaques, laisse-moi enfin jouir tranquillement de ce peu qui me reste.
      21 Bientôt je partirai, sans espoir de retour, au pays recouvert de l’ombre la plus sombre,
      22 au pays où la nuit règne sur le désordre, où l’aurore elle-même est d’un noir absolu.

      Marc 14

      1 On était à deux jours de la fête de la Pâque et des pains sans levain. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi cherchaient un moyen d’arrêter Jésus en cachette et de le mettre à mort.
      2 Ils se disaient en effet : « Nous ne pouvons pas faire cela pendant la fête, sinon le peuple risquerait de se soulever. »
      3 Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux ; pendant qu’il était à table, une femme entra avec un flacon d’albâtre plein d’un parfum très cher, fait de nard pur. Elle brisa le flacon et versa le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Certains de ceux qui étaient là furent indignés et se dirent entre eux : « A quoi bon avoir ainsi gaspillé ce parfum ?
      5 On aurait pu le vendre plus de trois cents pièces d’argent pour les donner aux pauvres ! » Et ils critiquaient sévèrement cette femme.
      6 Mais Jésus dit : « Laissez-la tranquille. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Ce qu’elle a accompli pour moi est beau.
      7 Car vous aurez toujours des pauvres avec vous, et toutes les fois que vous le voudrez, vous pourrez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours avec vous.
      8 Elle a fait ce qu’elle a pu : elle a d’avance mis du parfum sur mon corps afin de le préparer pour le tombeau.
      9 Je vous le déclare, c’est la vérité : partout où l’on annoncera la Bonne Nouvelle, dans le monde entier, on racontera ce que cette femme a fait et l’on se souviendra d’elle. »
      10 Alors Judas Iscariote, un des douze disciples, alla proposer aux chefs des prêtres de leur livrer Jésus.
      11 Ils furent très contents de l’entendre et lui promirent de l’argent. Et Judas se mit à chercher une occasion favorable pour leur livrer Jésus.
      12 Le premier jour de la fête des pains sans levain, le jour où l’on sacrifiait les agneaux pour le repas de la Pâque, les disciples de Jésus lui demandèrent : « Où veux-tu que nous allions te préparer le repas de la Pâque ? »
      13 Alors Jésus envoya deux de ses disciples en avant, avec l’ordre suivant : « Allez à la ville, vous y rencontrerez un homme qui porte une cruche d’eau. Suivez-le,
      14 et là où il entrera, dites au propriétaire de la maison : “Le Maître demande : Où est la pièce qui m’est réservée, celle où je prendrai le repas de la Pâque avec mes disciples ?”
      15 Et il vous montrera, en haut de la maison, une grande chambre déjà prête, avec tout ce qui est nécessaire. C’est là que vous nous préparerez le repas. »
      16 Les disciples partirent et allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus le leur avait dit, et ils préparèrent le repas de la Pâque.
      17 Quand le soir fut venu, Jésus arriva avec les douze disciples.
      18 Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. »
      19 Les disciples devinrent tout tristes, et ils se mirent à lui demander l’un après l’autre : « Ce n’est pas moi, n’est-ce pas ? »
      20 Jésus leur répondit : « C’est l’un d’entre vous, les douze, quelqu’un qui trempe avec moi son pain dans le plat.
      21 Certes, le Fils de l’homme va mourir comme les Écritures l’annoncent à son sujet ; mais quel malheur pour celui qui trahit le Fils de l’homme ! Il aurait mieux valu pour cet homme-là ne pas naître ! »
      22 Pendant le repas, Jésus prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le donna à ses disciples ; il leur dit : « Prenez ceci, c’est mon corps. »
      23 Il prit ensuite une coupe de vin et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna, et ils en burent tous.
      24 Jésus leur dit : « Ceci est mon sang, le sang qui garantit l’alliance de Dieu et qui est versé pour une multitude de gens.
      25 Je vous le déclare, c’est la vérité : je ne boirai plus jamais de vin jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau dans le Royaume de Dieu. »
      26 Ils chantèrent ensuite les psaumes de la fête, puis ils s’en allèrent au mont des Oliviers.
      27 Jésus dit à ses disciples : « Vous allez tous m’abandonner, car on lit dans les Écritures : “Je tuerai le berger, et les moutons partiront de tous côtés”.
      28 Mais, ajouta Jésus, quand je serai de nouveau vivant, j’irai vous attendre en Galilée. »
      29 Pierre lui dit : « Même si tous les autres t’abandonnent, moi je ne t’abandonnerai pas. »
      30 Alors Jésus lui répondit : « Je te le déclare, c’est la vérité : aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, toi, tu auras prétendu trois fois ne pas me connaître. »
      31 Mais Pierre répliqua encore plus fort : « Je ne prétendrai jamais que je ne te connais pas, même si je dois mourir avec toi. » Et tous les autres disciples disaient la même chose.
      32 Ils arrivèrent ensuite à un endroit appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
      33 Puis il emmena avec lui Pierre, Jacques et Jean. Il commença à ressentir de la frayeur et de l’angoisse,
      34 et il leur dit : « Mon cœur est plein d’une tristesse mortelle ; restez ici et demeurez éveillés. »
      35 Il alla un peu plus loin, se jeta à terre et pria pour que, si c’était possible, il n’ait pas à passer par cette heure de souffrance.
      36 Il disait : « Abba, ô mon Père, tout t’est possible ; éloigne de moi cette coupe de douleur. Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »
      37 Il revint ensuite vers les trois disciples et les trouva endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ? Tu n’as pas été capable de rester éveillé même une heure ?
      38 Restez éveillés et priez, pour ne pas tomber dans la tentation. L’être humain est plein de bonne volonté, mais il est faible. »
      39 Il s’éloigna de nouveau et pria en répétant les mêmes paroles.
      40 Puis il revint auprès de ses disciples et les trouva endormis ; ils ne pouvaient pas garder les yeux ouverts. Et ils ne savaient pas que lui dire.
      41 Quand il revint la troisième fois, il leur dit : « Vous dormez encore et vous vous reposez ? C’est fini ! L’heure est arrivée. Maintenant, le Fils de l’homme va être livré entre les mains des pécheurs.
      42 Levez-vous, allons-y ! Voyez, l’homme qui me livre à eux est ici ! »
      43 Jésus parlait encore quand arriva Judas, l’un des douze disciples. Il y avait avec lui une foule de gens armés d’épées et de bâtons. Ils étaient envoyés par les chefs des prêtres, les maîtres de la loi et les anciens.
      44 Judas, celui qui leur livrait Jésus, avait indiqué à cette foule le signe qu’il utiliserait : « L’homme que j’embrasserai, c’est lui. Saisissez-le et emmenez-le sous bonne garde. »
      45 Dès que Judas arriva, il s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître ! » Puis il l’embrassa.
      46 Les autres mirent alors la main sur Jésus et l’arrêtèrent.
      47 Mais un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand-prêtre et lui coupa l’oreille.
      48 Jésus leur dit : « Deviez-vous venir armés d’épées et de bâtons pour me prendre, comme si j’étais un brigand ?
      49 Tous les jours j’étais avec vous et j’enseignais dans le temple, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais cela arrive pour que les Écritures se réalisent. »
      50 Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent.
      51 Un jeune homme suivait Jésus, vêtu d’un simple drap. On essaya de le saisir,
      52 mais il abandonna le drap et s’enfuit tout nu.
      53 Ils emmenèrent Jésus chez le grand-prêtre, où s’assemblèrent tous les chefs des prêtres, les anciens et les maîtres de la loi.
      54 Pierre suivit Jésus de loin, et il entra dans la cour de la maison du grand-prêtre. Là, il s’assit avec les gardes et il se chauffait près du feu.
      55 Les chefs des prêtres et tout le Conseil supérieur cherchaient une accusation contre Jésus pour le condamner à mort, mais ils n’en trouvaient pas.
      56 Beaucoup de gens, en effet, portaient de fausses accusations contre Jésus, mais ils se contredisaient entre eux.
      57 Quelques-uns se levèrent alors et portèrent cette fausse accusation contre lui :
      58 « Nous l’avons entendu dire : “Je détruirai ce temple construit par les hommes, et en trois jours j’en bâtirai un autre qui ne sera pas une œuvre humaine.” »
      59 Mais même sur ce point-là ils se contredisaient.
      60 Le grand-prêtre se leva alors dans l’assemblée et interrogea Jésus : « Ne réponds-tu rien à ce que ces gens disent contre toi ? »
      61 Mais Jésus se taisait, il ne répondait rien. Le grand-prêtre l’interrogea de nouveau : « Es-tu le Messie, le Fils du Dieu auquel vont nos louanges ? »
      62 Jésus répondit : « Oui, je le suis, et vous verrez tous le Fils de l’homme siégeant à la droite du Dieu puissant ; vous le verrez aussi venir parmi les nuages du ciel. »
      63 Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements et dit : « Nous n’avons plus besoin de témoins !
      64 Vous avez entendu cette insulte faite à Dieu. Qu’en pensez-vous ? » Tous déclarèrent qu’il était coupable et qu’il méritait la mort.
      65 Quelques-uns d’entre eux se mirent à cracher sur Jésus, ils lui couvrirent le visage, le frappèrent à coups de poing et lui dirent : « Devine qui t’a fait cela ! » Et les gardes prirent Jésus et lui donnèrent des gifles.
      66 Pierre se trouvait encore en bas dans la cour, quand arriva une des servantes du grand-prêtre.
      67 Elle vit Pierre qui se chauffait, le regarda bien et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus, cet homme de Nazareth. »
      68 Mais il le nia en déclarant : « Je ne sais pas ce que tu veux dire, je ne comprends pas. » Puis il s’en alla hors de la cour, dans l’entrée. [Alors un coq chanta. ]
      69 Mais la servante le vit et répéta devant ceux qui étaient là : « Cet homme est l’un d’eux ! »
      70 Et Pierre le nia de nouveau. Peu après, ceux qui étaient là dirent encore à Pierre : « Certainement, tu es l’un d’eux, parce que, toi aussi, tu es de Galilée. »
      71 Alors Pierre s’écria : « Que Dieu me punisse si je mens ! Je le jure, je ne connais pas l’homme dont vous parlez. »
      72 A ce moment même, un coq chanta pour la seconde fois, et Pierre se rappela ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq chante deux fois, tu auras prétendu trois fois ne pas me connaître. » Alors, il se mit à pleurer.
    • Genèse 44

      1 Joseph ordonna à l’intendant de sa maison : —Remplis les sacs de ces hommes d’autant de vivres qu’ils peuvent en contenir, et remets l’argent de chacun à l’entrée de son sac.
      2 Tu mettras ma coupe, la coupe d’argent, à l’ouverture du sac du plus jeune, avec l’argent de son blé. L’intendant exécuta les ordres de Joseph.
      3 Le lendemain matin, dès qu’il fit jour, on laissa partir ces gens avec leurs ânes.
      4 Ils venaient de quitter la ville, et n’en étaient pas encore bien loin, quand Joseph dit à son intendant : —Va, poursuis ces gens ! Quand tu les auras rejoints, tu leur demanderas : « Pourquoi avez-vous rendu le mal pour le bien ?
      5 Pourquoi avez-vous volé la coupe dont mon maître se sert pour boire et pour lire les présages ? Vous avez très mal agi. »
      6 L’intendant les rattrapa donc et leur parla comme son maître le lui avait dit.
      7 Mais ils lui répondirent : —Pourquoi mon seigneur dit-il pareille chose ? Tes serviteurs n’ont jamais eu la pensée de commettre une telle action !
      8 Nous t’avons rapporté du pays de Canaan l’argent que nous avons trouvé à l’ouverture de nos sacs. Pourquoi aurions-nous donc volé de l’argent ou de l’or dans la maison de ton maître ?
      9 Que celui de tes serviteurs chez qui on trouvera cette coupe soit mis à mort et que nous-mêmes nous devenions esclaves de mon seigneur !
      10 L’intendant répondit : —Bien ! Je vous prends au mot ! Celui sur qui on la trouvera sera mon esclave, mais tous les autres seront traités en innocents.
      11 Ils se hâtèrent de déposer chacun son sac par terre et de l’ouvrir.
      12 L’intendant fouilla leurs sacs en commençant par celui de l’aîné et en finissant par celui du plus jeune. Et la coupe fut trouvée dans le sac de Benjamin.
      13 Ses frères déchirèrent leurs vêtements, chacun rechargea son âne, et ils retournèrent tous à la ville.
      14 Juda se rendit avec ses frères à la maison de Joseph ; celui-ci s’y trouvait encore ; ils se prosternèrent à terre devant lui.
      15 Joseph leur dit : —Qu’est-ce que vous avez fait là ? Ne saviez-vous pas qu’un homme tel que moi a un pouvoir de deviner les choses cachées ?
      16 Juda dit : —Que répondrons-nous à mon seigneur ? Que dirions-nous ? Comment prouverions-nous notre innocence ? Dieu a mis à découvert la faute de tes serviteurs. Nous voici donc les esclaves de mon seigneur, nous, ainsi que celui qui avait la coupe dans son sac.
      17 Mais Joseph déclara : —Il ne me viendrait pas à l’idée d’agir ainsi ! L’homme dans le sac duquel on a trouvé la coupe sera mon esclave ; mais vous, retournez tranquillement chez votre père.
      18 Alors Juda s’avança et dit : —De grâce, mon seigneur, permets à ton serviteur de dire une parole à mon seigneur, sans que ta colère s’enflamme contre ton serviteur, car tu es l’égal du pharaon.
      19 La première fois, mon seigneur a questionné ses serviteurs en leur demandant : « Avez-vous un père ou un autre frère ? »
      20 Et nous avons répondu à notre seigneur : « Nous avons un père âgé et un jeune frère qui lui est né dans sa vieillesse et dont le frère est mort, celui-ci est le seul fils qui soit resté de sa mère, et son père l’aime. »
      21 Tu as commandé à tes serviteurs : « Amenez-le moi pour que je le voie de mes propres yeux. »
      22 Nous avons répondu à mon seigneur : « Le jeune garçon ne peut pas quitter son père ; sinon celui-ci en mourra. »
      23 Alors tu as déclaré à tes serviteurs : « Si votre jeune frère ne vient pas avec vous, vous ne serez plus admis en ma présence. »
      24 Lorsque nous sommes revenus auprès de ton serviteur, mon père, nous lui avons rapporté les paroles de mon seigneur.
      25 Et lorsque notre père a dit : « Retournez là-bas pour nous acheter quelques vivres »,
      26 nous lui avons répondu : « Nous ne pouvons y retourner qu’à la condition d’emmener notre jeune frère, car s’il n’est pas avec nous, nous ne serons pas admis auprès de cet homme. »
      27 Alors ton serviteur mon père nous a dit : « Vous savez vous-mêmes que ma femme Rachel m’a donné deux fils.
      28 L’un d’eux m’a été enlevé. Il a certainement été dévoré par une bête sauvage, car je ne l’ai jamais revu.
      29 Si vous prenez encore celui-ci pour l’emmener loin de moi et qu’il lui arrive malheur, vous me ferez mourir de douleur à mon grand âge. »
      30 Maintenant donc, si je retourne auprès de ton serviteur mon père sans ramener avec nous le jeune homme auquel il est tellement attaché,
      31 quand il constatera son absence, il mourra, et tes serviteurs seront responsables de l’avoir fait mourir de douleur dans son grand âge.
      32 Car moi, ton serviteur, j’ai pris la responsabilité du jeune homme devant mon père ; je lui ai dit : « Si je ne te le ramène pas, je serai pour toujours coupable envers mon père. »
      33 Maintenant donc, je te prie, permets à ton serviteur de rester comme esclave de mon seigneur à la place du jeune homme, et qu’il reparte avec ses frères.
      34 Comment pourrais-je retourner chez mon père sans le jeune garçon ? Ah, que je ne sois pas témoin du malheur qui frapperait mon père !

      Job 10

      1 Je suis dégoûté de la vie, je ne retiendrai plus mes plaintes, je veux exprimer l’amertume qui remplit tout mon être.
      2 Et je veux dire à Dieu : Ne me traite pas en coupable, fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie.
      3 Prends-tu plaisir à m’accabler, à mépriser ta créature, ce que tes mains ont fait ? Est-ce bien de favoriser les desseins des *méchants ?
      4 As-tu des yeux de chair, et ne vois-tu qu’à la façon des hommes ?
      5 Ta vie serait-elle aussi courte que celle des humains, et tes années passeraient-elles comme celles d’un homme,
      6 pour que tu recherches ma faute et pour que tu enquêtes sur mon iniquité ?
      7 Pourtant tu le sais bien, je ne suis pas coupable. Et il n’y a personne pour me délivrer de ta main !
      8 C’est toi qui m’as créé, tes mains m’ont façonné ensemble, tout entier, et tu me détruirais !
      9 Oh, souviens-toi, je t’en supplie, que tu m’as façonné comme avec de l’argile. Voudrais-tu à présent me faire retourner dans la poussière ?
      10 Tu m’as coulé comme du lait, puis fait cailler en fromage.
      11 Ensuite tu m’as revêtu de peau, de chair, tu m’as tissé d’os et de nerfs.
      12 C’est toi qui m’as donné la vie, tu m’as accordé ta faveur, et tes soins vigilants ont préservé mon souffle.
      13 Mais voilà donc ce que tu cachais dans ton cœur et je sais maintenant ce que tu méditais :
      14 tu voulais m’observer, me surprendre à pécher avec la volonté de ne pas pardonner ma faute,
      15 et si je suis coupable, malheur à moi ! Si je suis innocent, je ne puis cependant marcher la tête haute, moi qui suis rassasié de honte et de misère.
      16 Car si je me redresse, tu me pourchasses comme un lion, et tu t’acharnes contre moi avec ta force terrifiante.
      17 Tu renouvelles constamment tes assauts contre moi, ta fureur envers moi s’accroît, tes troupes se succèdent pour m’assaillir.
      18 Pourquoi donc m’as-tu fait sortir du ventre maternel ? J’aurais péri alors et aucun œil ne m’aurait vu.
      19 Je serais comme ceux qui n’ont jamais été, j’aurais été porté du sein maternel au tombeau.
      20 Il me reste si peu de jours. Laisse-moi donc : que je respire,
      21 avant de partir sans retour au pays des ténèbres et de l’obscurité profonde,
      22 terre où l’aurore est une nuit opaque, où règne l’ombre de la mort, où il n’y a que confusion, où la clarté du jour est comme la nuit noire.

      Marc 14

      1 On était à deux jours de la *Pâque et de la fête des *pains sans levain. Les chefs des *prêtres et les *spécialistes de la Loi cherchaient un moyen de s’emparer de Jésus par ruse et de le faire mourir.
      2 Car ils se disaient : —Il ne faut pas agir pendant la fête, pour ne pas provoquer d’émeute parmi le peuple.
      3 Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon, le lépreux. Pendant le repas, une femme s’approcha de lui, tenant un flacon d’albâtre rempli d’un parfum de nard pur de grande valeur. Elle cassa le col du flacon et répandit le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Quelques-uns s’en indignèrent et murmurèrent entre eux : —Pourquoi gaspiller ainsi ce parfum ?
      5 On aurait pu le vendre et en tirer plus de trois cents pièces d’argent, qu’on aurait données aux pauvres. Et ils ne ménagèrent pas leurs reproches à cette femme.
      6 Mais Jésus dit : —Laissez-la donc tranquille ! Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Ce qu’elle vient d’accomplir pour moi est une belle action.
      7 Des pauvres, vous en aurez toujours autour de vous, et vous pourrez leur faire du bien quand vous le voudrez ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
      8 Cette femme a fait ce qu’elle pouvait. Elle a d’avance embaumé mon corps pour préparer mon enterrement.
      9 Vraiment, je vous l’assure, dans le monde entier, partout où l’Evangile sera annoncé, on racontera aussi, en souvenir de cette femme, ce qu’elle vient de faire.
      10 A la suite de cela, Judas Iscariot, l’un des Douze, alla trouver les chefs des *prêtres pour leur proposer de leur livrer Jésus.
      11 Sa proposition les réjouit et ils promirent de lui donner de l’argent. Dès lors, il chercha une occasion favorable pour leur livrer Jésus.
      12 Le premier jour de la fête des *pains sans levain, celui où l’on tue l’agneau de la *Pâque, ses *disciples lui demandèrent : —Où veux-tu que nous fassions les préparatifs pour le repas de la Pâque ?
      13 Alors il envoya deux d’entre eux en leur donnant les instructions suivantes : —Allez à la ville. Vous y rencontrerez un homme portant une cruche d’eau. Suivez-le.
      14 Lorsqu’il entrera dans une maison, parlez ainsi au propriétaire : « Le Maître te fait demander : Où est la pièce où je prendrai le repas de la Pâque avec mes disciples ? »
      15 Alors il vous montrera, à l’étage supérieur, une grande pièce aménagée, déjà prête. C’est là que vous ferez les préparatifs pour nous.
      16 Les disciples partirent. Ils arrivèrent à la ville, trouvèrent tout comme Jésus le leur avait dit et préparèrent le repas pascal.
      17 Le soir, Jésus arriva avec les Douze.
      18 Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, il leur dit : —Vraiment, je vous l’assure, l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira.
      19 A ces mots, ils devinrent tout tristes, et, l’un après l’autre, ils lui dirent : —Ce n’est pas moi, n’est-ce pas ?
      20 Alors il reprit : —C’est l’un des Douze, celui qui trempe son morceau dans le plat avec moi.
      21 Certes, le *Fils de l’homme s’en va conformément à ce que les Ecritures annoncent à son sujet, mais malheur à celui qui trahit le Fils de l’homme. Il aurait mieux valu pour lui n’être jamais né !
      22 Au cours du repas, Jésus prit du pain puis, après avoir prononcé la prière de reconnaissance, il le partagea en morceaux qu’il donna à ses disciples en disant : —Prenez, ceci est mon corps.
      23 Ensuite il prit une coupe, remercia Dieu et la leur donna. Ils en burent tous.
      24 Alors il leur dit : —Ceci est mon sang, par lequel est *scellée la nouvelle *alliance : il va être versé pour beaucoup d’hommes.
      25 Vraiment, je vous le déclare : je ne boirai plus du fruit de la vigne jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau dans le *royaume de Dieu.
      26 Après cela, ils chantèrent les psaumes de la Pâque. Ensuite, ils sortirent pour se rendre au mont des Oliviers.
      27 Jésus leur dit : —Vous allez tous être ébranlés dans votre foi, car il est écrit : Je frapperai le berger et les brebis s’enfuiront de tous côtés.
      28 Mais, quand je serai ressuscité, je vous précéderai en *Galilée.
      29 Alors Pierre lui déclara : —Même si tous les autres étaient ébranlés, moi, pas !
      30 Jésus lui répondit : —Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui, oui, cette nuit même, avant que le coq ait chanté deux fois, tu m’auras renié trois fois.
      31 Mais Pierre protesta avec véhémence : —Même s’il me fallait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous disaient la même chose.
      32 Ils arrivèrent en un lieu appelé Gethsémané. Jésus dit à ses disciples : —Asseyez-vous ici pendant que je vais prier.
      33 Il prit avec lui Pierre, *Jacques et Jean. Il commença à être envahi par la crainte, et l’angoisse le saisit.
      34 Il leur dit : —Je suis accablé de tristesse, à en mourir. Restez ici et veillez !
      35 Il fit quelques pas, se laissa tomber à terre et pria Dieu que cette heure s’éloigne de lui, si c’était possible :
      36 —Abba, Père, pour toi, tout est possible. Eloigne de moi cette coupe ; cependant, qu’il arrive non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux.
      37 Il revint vers ses disciples et les trouva endormis. Il dit à Pierre : —*Simon, tu dors ? Tu n’as pas été capable de veiller une heure !
      38 Veillez et priez pour ne pas céder à la tentation. L’esprit de l’homme est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est bien faible.
      39 Il s’éloigna de nouveau pour prier, en répétant les mêmes paroles.
      40 Puis il revint encore vers les disciples et les trouva de nouveau endormis, car ils avaient tellement sommeil qu’ils n’arrivaient pas à garder les yeux ouverts, et ils ne surent que lui répondre.
      41 Lorsqu’il revint pour la troisième fois, il leur dit : —Vous dormez encore et vous vous reposez ! C’en est fait ! L’heure est venue. Le *Fils de l’homme est livré entre les mains des pécheurs.
      42 Levez-vous et allons-y. Car celui qui me trahit est là.
      43 Il n’avait pas fini de parler que soudain survint Judas, l’un des Douze, accompagné d’une troupe armée d’épées et de gourdins. C’étaient les chefs des *prêtres, les *spécialistes de la Loi et les responsables du peuple qui les envoyaient.
      44 Le traître avait convenu avec eux d’un signal : —Celui que j’embrasserai, c’est lui. Saisissez-vous de lui et emmenez-le sous bonne garde.
      45 En arrivant, Judas se dirigea droit sur Jésus ; il lui dit : « Maître ! » et l’embrassa.
      46 Aussitôt, les autres mirent la main sur Jésus et l’arrêtèrent.
      47 Mais l’un de ceux qui étaient là dégaina son épée, en donna un coup au serviteur du *grand-prêtre et lui emporta l’oreille.
      48 Jésus leur dit : —Me prenez-vous pour un bandit, pour que vous soyez venus en force avec des épées et des gourdins pour vous emparer de moi ?
      49 J’étais parmi vous chaque jour dans la cour du *Temple pour donner mon enseignement et vous ne m’avez pas arrêté. Mais il en est ainsi pour que les Ecritures s’accomplissent.
      50 Alors tous ses compagnons l’abandonnèrent et prirent la fuite.
      51 Un jeune homme le suivait, couvert seulement d’un drap. On le saisit,
      52 mais il abandonna le drap et s’enfuit, tout nu.
      53 Jésus fut conduit devant le *grand-prêtre chez qui se rassemblèrent les chefs des *prêtres, les responsables du peuple et les *spécialistes de la *Loi.
      54 Pierre l’avait suivi à distance, jusqu’à l’intérieur de la cour du palais du grand-prêtre. Il était assis avec les gardes, près du feu, pour se réchauffer.
      55 Les chefs des prêtres et le *Grand-Conseil au complet cherchaient un témoignage contre Jésus pour pouvoir le condamner à mort. Mais ils n’en trouvaient pas.
      56 Car il y avait beaucoup de gens pour apporter des faux témoignages contre lui, mais ces témoignages ne concordaient pas.
      57 Finalement, quelques-uns se levèrent pour porter contre lui ce faux témoignage :
      58 —Nous l’avons entendu dire : « Je démolirai ce *Temple fait de main d’homme et, en trois jours, j’en reconstruirai un autre, qui ne sera pas fait par des mains humaines. »
      59 Mais même là-dessus, leurs dépositions ne s’accordaient pas.
      60 Alors le grand-prêtre se leva au milieu de l’assemblée et interrogea Jésus. —Eh bien, demanda-t-il, tu n’as rien à répondre aux témoignages qu’on vient de porter contre toi ?
      61 Mais Jésus garda le silence et ne répondit pas. Le grand-prêtre l’interrogea de nouveau et lui demanda : —Es-tu le *Messie, le Fils du Dieu béni ?
      62 Et Jésus lui répondit : —Oui, je le suis ! Et vous verrez le *Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir en gloire avec les nuées du ciel.
      63 Alors, le grand-prêtre déchira ses vêtements en signe de consternation et s’écria : —Qu’avons-nous encore besoin de témoins !
      64 Vous avez entendu le *blasphème ! Qu’en concluez-vous ? Tous, alors, le condamnèrent en le déclarant passible de mort.
      65 Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, ils lui recouvrirent le visage et le frappèrent en lui disant : —Hé ! Fais le *prophète ! Qui c’est ? Les gardes saisirent Jésus et lui donnèrent des gifles.
      66 Pendant ce temps, Pierre était en bas dans la cour intérieure. Une des servantes du *grand-prêtre arriva ;
      67 elle vit Pierre qui se chauffait et le dévisagea ; elle lui dit : —Toi aussi, tu étais avec ce Jésus, ce Nazaréen !
      68 Mais Pierre le nia en disant : —Je ne vois pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire. Puis il sortit de la cour et entra dans le vestibule. Alors un coq chanta.
      69 Mais la servante le vit et recommença à dire à ceux qui se trouvaient là : —Il fait aussi partie de ces gens-là.
      70 Il le nia de nouveau. Peu après, ceux qui se trouvaient là redirent à Pierre : —C’est sûr : tu fais partie de ces gens. D’ailleurs, tu es Galiléen.
      71 Alors il déclara : —Je le jure, et que Dieu me condamne si ce n’est pas vrai, je ne connais pas l’homme dont vous parlez !
      72 Aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta. Alors, Pierre se souvint de ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq ne chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Et il fondit en larmes.
    • Genèse 44

      1 Joseph ordonna à son intendant : « Remplis de nourriture les sacs de ces hommes. Mets-en autant qu'ils pourront en porter et mets l'argent de chacun à l'entrée de son sac.
      2 Tu mettras aussi ma coupe, la coupe en argent, à l'entrée du sac du plus jeune, avec l'argent de son blé. » L'intendant se conforma aux ordres de Joseph.
      3 Le matin, dès qu'il fit jour, on renvoya ces hommes avec leurs ânes.
      4 Ils étaient sortis de la ville et n'en étaient pas très loin lorsque Joseph dit à son intendant : « Pars à la poursuite de ces hommes. Quand tu les auras rattrapés, dis-leur : ‘Pourquoi avez-vous rendu le mal pour le bien ?
      5 N'avez-vous pas la coupe dans laquelle boit mon seigneur et dont il se sert pour deviner l'avenir ? Ce que vous avez fait est mal.’ »
      6 L'intendant les rattrapa et leur répéta ces paroles.
      7 Ils lui répondirent : « Pourquoi notre seigneur parle-t-il de cette façon ? Tes serviteurs n'oseraient pas commettre un tel acte !
      8 Nous t'avons rapporté depuis le pays de Canaan l'argent que nous avions trouvé à l'entrée de nos sacs. Comment aurions-nous pu voler de l'argent ou de l'or dans la maison de ton seigneur ?
      9 Que celui de tes serviteurs sur qui on trouvera la coupe meure et que nous soyons nous-mêmes esclaves de notre seigneur ! »
      10 Il dit : « Qu’on fasse donc comme vous avez dit ! Celui sur qui on trouvera la coupe sera mon esclave et vous, vous serez innocents. »
      11 Aussitôt, chacun descendit son sac à terre et l’ouvrit.
      12 L'intendant les fouilla, en commençant par le plus âgé et en finissant par le plus jeune. La coupe fut trouvée dans le sac de Benjamin.
      13 Ils déchirèrent leurs vêtements. Chacun rechargea son âne et ils retournèrent à la ville.
      14 Juda et ses frères arrivèrent à la maison de Joseph, où il était encore, et ils se prosternèrent jusqu’à terre devant lui.
      15 Joseph leur dit : « Qu’avez-vous fait ? Ne savez-vous pas qu'un homme comme moi a le pouvoir de deviner l'avenir ? »
      16 Juda répondit : « Que pouvons-nous te dire, seigneur ? Comment parler ? Comment nous défendre ? Dieu a découvert la faute de tes serviteurs. Nous voici tes esclaves, seigneur, nous et celui sur qui on a trouvé la coupe. »
      17 Joseph dit : « Que Dieu me garde de faire cela ! C’est l'homme sur qui on a trouvé la coupe qui sera mon esclave. Quant à vous, remontez en toute tranquillité vers votre père. »
      18 Alors Juda s'approcha de Joseph et dit : « Pardon, mon seigneur ! Veuille autoriser ton serviteur à te dire un mot, mon seigneur, et que ta colère ne s'enflamme pas contre ton serviteur, car tu es pareil au pharaon.
      19 Mon seigneur, tu nous as demandé, à nous tes serviteurs : ‘Avez-vous un père ou un frère ?’
      20 Nous avons répondu : ‘Nous avons un vieux père et un jeune frère, qu’il a eu dans sa vieillesse. Cet enfant avait un frère qui est mort et qui était de la même mère. Il ne reste que lui et son père l'aime.’
      21 Tu as dit à tes serviteurs : ‘Faites-le descendre vers moi et que je le voie de mes propres yeux.’
      22 Nous t’avons répondu, seigneur : ‘Le garçon ne peut pas quitter son père. S'il le quitte, son père mourra.’
      23 Tu as dit à tes serviteurs : ‘Si votre jeune frère ne descend pas avec vous, vous ne serez plus admis en ma présence.’
      24 Lorsque nous sommes remontés auprès de ton serviteur mon père, nous lui avons rapporté tes paroles, mon seigneur.
      25 Notre père a dit : ‘Retournez nous acheter un peu de nourriture.’
      26 Nous avons répondu : ‘Nous ne pouvons pas descendre. En revanche, si notre jeune frère est avec nous, nous descendrons, car nous ne pouvons pas être admis en présence de cet homme à moins que notre jeune frère ne soit avec nous.’
      27 Ton serviteur notre père nous a dit : ‘Vous savez que ma femme m'a donné deux fils.
      28 L'un est parti de chez moi. Je pense qu'il a dû être mis en pièces, car je ne l'ai jamais revu.
      29 Si vous me prenez encore celui-ci et qu'il lui arrive un malheur, vous ferez descendre avec douleur mes cheveux blancs dans le séjour des morts.’
      30 Si maintenant je retourne vers ton serviteur mon père sans le garçon auquel il est attaché,
      31 il mourra en voyant qu’il n'est pas là. Quant à tes serviteurs, ils feraient descendre avec douleur les cheveux blancs de ton serviteur notre père dans le séjour des morts.
      32 En effet, moi ton serviteur, je me suis porté garant pour le garçon devant mon père en disant : ‘Si je ne te le ramène pas, je serai pour toujours coupable envers mon père.’
      33 Permets-moi donc de rester à la place du garçon comme esclave de mon seigneur et que le garçon reparte avec ses frères !
      34 Comment pourrai-je remonter vers mon père si le garçon n'est pas avec moi ? Non, je ne veux pas voir le malheur frapper mon père ! »

      Job 10

      1 » Je suis dégoûté de la vie ! Je laisserai s’exprimer ma plainte, je parlerai, dans l'amertume de mon âme.
      2 Je dis à Dieu : ‘Ne me condamne pas ! Fais-moi connaître pourquoi tu me prends à partie !
      3 Prends-tu plaisir à maltraiter, à repousser le fruit de ton activité et à faire reposer ta faveur sur les projets des méchants ?
      4 As-tu des yeux humains, vois-tu comme voit un homme ?
      5 Tes jours sont-ils pareils à ceux de l'homme, et tes années pareilles à ses années,
      6 pour que tu recherches ma faute, pour que tu te renseignes au sujet de mon péché ?
      7 » Tu sais bien, pourtant, que je ne suis pas coupable et que personne ne peut me délivrer de ton pouvoir.
      8 Tes mains m'ont façonné, elles m'ont créé, elles m'ont fait tout entier, et tu me détruirais !
      9 Souviens-toi donc que tu m'as façonné comme de l'argile. Voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière ?
      10 Ne m'as-tu pas coulé comme du lait ? Ne m'as-tu pas fait cailler comme du fromage ?
      11 Tu m'as couvert de peau et de chair, tu m'as tissé d'os et de nerfs,
      12 tu m'as accordé la vie et tu as fait preuve de bonté envers moi. Tes soins constants m’ont permis de subsister.
      13 » Mais voici ce que tu cachais dans ton cœur, ce que tu avais décidé en toi-même, je le sais :
      14 que je pèche, tu ne me raterais pas et tu ne me considérerais pas comme innocent de ma faute.
      15 Suis-je coupable, malheur à moi ! Suis-je juste, je n'ose pas lever la tête, rempli de honte et absorbé par ma misère.
      16 Si j'ose néanmoins la redresser, tu me pourchasses comme un jeune lion pourchasse sa proie, tu fais de nouveau des miracles contre moi.
      17 Tu renouvelles tes attaques contre moi, tu fais bouillonner ta colère contre moi, des armées se succèdent pour m’assaillir.
      18 » Pourquoi m'as-tu fait sortir du ventre de ma mère ? J’aurais expiré et aucun œil ne m'aurait vu.
      19 Ce serait comme si je n'avais jamais existé et je serais passé du ventre de ma mère à la tombe.
      20 Ma vie est si courte ! Laisse-moi, éloigne-toi de moi pour que je respire un peu
      21 avant de m'en aller, pour ne pas en revenir, dans le pays des ténèbres et de l'ombre de la mort,
      22 pays où règnent une obscurité épaisse, l'ombre de la mort et le chaos, où la lumière n’est qu’obscurité.’ »

      Marc 14

      1 La fête de la Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après. Les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi cherchaient les moyens d'arrêter Jésus par ruse et de le faire mourir.
      2 Ils se disaient en effet : « Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu'il n'y ait pas d’agitation parmi le peuple. »
      3 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra pendant qu'il se trouvait à table. Elle tenait un vase qui contenait un parfum de nard pur très cher. Elle brisa le vase et versa le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Quelques-uns exprimèrent leur indignation entre eux : « A quoi bon gaspiller ce parfum ?
      5 On aurait pu le vendre plus de 300 pièces d’argent et les donner aux pauvres » et ils s'irritaient contre cette femme.
      6 Mais Jésus dit : « Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Elle a fait une bonne action envers moi.
      7 En effet, vous avez toujours les pauvres avec vous et vous pouvez leur faire du bien quand vous le voulez, mais vous ne m'aurez pas toujours.
      8 Elle a fait ce qu'elle a pu, elle a d'avance parfumé mon corps pour l'ensevelissement.
      9 Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera proclamée, dans le monde entier, on racontera aussi en souvenir de cette femme ce qu'elle a fait. »
      10 Judas l'Iscariot, l'un des douze, alla vers les chefs des prêtres afin de leur livrer Jésus.
      11 Ils se réjouirent en l’entendant et promirent de lui donner de l'argent. Quant à Judas, il se mit à chercher une occasion favorable pour le trahir.
      12 Le premier jour des pains sans levain, où l'on sacrifiait l'agneau pascal, les disciples de Jésus lui dirent : « Où veux-tu que nous allions te préparer le repas de la Pâque ? »
      13 Il envoya deux de ses disciples et leur dit : « Allez à la ville. Vous rencontrerez un homme qui porte une cruche d'eau : suivez-le.
      14 Là où il entrera, dites au propriétaire de la maison : ‘Le maître dit : Où est la salle où je mangerai la Pâque avec mes disciples ?’
      15 Alors il vous montrera une grande chambre à l'étage, aménagée et toute prête : c'est là que vous nous préparerez la Pâque. »
      16 Ses disciples partirent, arrivèrent à la ville et trouvèrent tout comme il le leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.
      17 Le soir venu, il s’y rendit avec les douze.
      18 Pendant qu'ils étaient à table et qu'ils mangeaient, Jésus dit : « Je vous le dis en vérité, l'un de vous, qui mange avec moi, me trahira. »
      19 Ils devinrent tout tristes et lui dirent l'un après l'autre : « Est-ce moi ? »
      20 Il leur répondit : « C'est l'un des douze, celui qui met la main dans le plat avec moi.
      21 Le Fils de l'homme s'en va conformément à ce qui est écrit à son sujet, mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est trahi ! Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne soit pas né. »
      22 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain et, après avoir prononcé la prière de bénédiction, il le rompit et le leur donna en disant : « Prenez, [mangez, ] ceci est mon corps. »
      23 Il prit ensuite une coupe et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna et ils en burent tous.
      24 Il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de la [nouvelle] alliance, qui est versé pour beaucoup.
      25 Je vous le dis en vérité, je ne boirai plus jamais du fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu. »
      26 Après avoir chanté les psaumes, ils se rendirent au mont des Oliviers.
      27 Jésus leur dit : « Vous trébucherez tous, [cette nuit, à cause de moi, ] car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
      28 Mais, après ma résurrection, je vous précéderai en Galilée. »
      29 Pierre lui dit : « Même si tous trébuchent, ce ne sera pas mon cas. »
      30 Jésus lui dit : « Je te le dis en vérité, aujourd'hui, cette nuit même, avant que le coq chante [deux fois], toi, tu me renieras trois fois. »
      31 Mais Pierre reprit plus fortement : « Même s'il me faut mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous dirent la même chose.
      32 Ils se rendirent ensuite dans un endroit appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici pendant que je prierai. »
      33 Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à être saisi de frayeur et d’angoisse.
      34 Il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir ; restez ici, éveillés. »
      35 Puis il avança de quelques pas, se jeta contre terre et pria que, si cela était possible, cette heure s'éloigne de lui.
      36 Il disait : « Abba, Père, tout t'est possible. Eloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »
      37 Il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n'as pas pu rester éveillé une seule heure !
      38 Restez vigilants et priez pour ne pas céder à la tentation. L'esprit est bien disposé, mais par nature l’homme est faible. »
      39 Il s'éloigna de nouveau et fit la même prière.
      40 Il revint et les trouva encore endormis, car ils avaient les paupières lourdes. Ils ne surent que lui répondre.
      41 Il revint pour la troisième fois et leur dit : « Vous dormez maintenant et vous vous reposez ! C'est assez ! L'heure est venue ; voici que le Fils de l'homme est livré entre les mains des pécheurs.
      42 Levez-vous, allons-y ! Celui qui me trahit s'approche. »
      43 Il parlait encore quand soudain arriva Judas, l'un des douze, avec une foule armée d'épées et de bâtons envoyée par les chefs des prêtres, par les spécialistes de la loi et par les anciens.
      44 Celui qui le trahissait leur avait donné ce signe : « L’homme auquel je donnerai un baiser, c'est lui. Arrêtez-le et emmenez-le sous bonne garde ! »
      45 Dès qu'il fut arrivé, il s'approcha de Jésus en disant : « Maître ! » et il l'embrassa.
      46 Alors ces gens mirent la main sur Jésus et l'arrêtèrent.
      47 Un de ceux qui étaient là tira l'épée, frappa le serviteur du grand-prêtre et lui emporta l'oreille.
      48 Jésus prit la parole et leur dit : « Vous êtes venus vous emparer de moi avec des épées et des bâtons, comme pour un brigand.
      49 J'étais tous les jours parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m'avez pas arrêté. Mais c'est afin que les Ecritures soient accomplies. »
      50 Alors tous l'abandonnèrent et prirent la fuite.
      51 Un jeune homme le suivait, habillé d’un simple drap. On l'attrapa,
      52 mais il lâcha le drap et se sauva tout nu.
      53 Ils emmenèrent Jésus chez le grand-prêtre, où se rassemblèrent tous les chefs des prêtres, les anciens et les spécialistes de la loi.
      54 Pierre le suivit de loin jusqu'à l'intérieur de la cour du grand-prêtre ; il s'assit avec les serviteurs et il se chauffait près du feu.
      55 Les chefs des prêtres et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mourir, et ils n'en trouvaient pas.
      56 Beaucoup rendaient en effet de faux témoignages contre lui, mais les témoignages n’étaient pas concordants.
      57 Quelques-uns se levèrent et portèrent un faux témoignage contre lui en disant :
      58 « Nous l'avons entendu dire : ‘Je détruirai ce temple fait par la main de l'homme, et en trois jours j'en construirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme.’ »
      59 Même sur ce point-là, leurs témoignages ne concordaient pas.
      60 Alors le grand-prêtre se leva au milieu de l'assemblée et interrogea Jésus en disant : « Ne réponds-tu rien ? Pourquoi ces gens témoignent-ils contre toi ? »
      61 Mais Jésus gardait le silence et ne répondit rien. Le grand-prêtre l'interrogea de nouveau et lui dit : « Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ? »
      62 Jésus répondit : « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite du Tout-Puissant et venant sur les nuées du ciel. »
      63 Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements et dit : « Qu'avons-nous encore besoin de témoins ?
      64 Vous avez entendu le blasphème. Qu'en pensez-vous ? » Tous le condamnèrent, déclarant qu’il méritait la mort.
      65 Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui mettre un voile sur le visage et à le frapper à coups de poing en lui disant : « Devine ! » Même les serviteurs le frappaient en lui donnant des gifles.
      66 Pendant que Pierre était en bas dans la cour, une des servantes du grand-prêtre arriva.
      67 Elle vit Pierre qui se chauffait, le regarda et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth. »
      68 Il le nia en disant : « Je ne sais ni ne comprends ce que tu veux dire. » Puis il sortit pour aller dans le vestibule. [Alors un coq chanta. ]
      69 La servante le vit et se mit à dire de nouveau à ceux qui étaient présents : « Il fait partie de ces gens-là. » Il le nia de nouveau.
      70 Peu après, ceux qui étaient présents dirent encore à Pierre : « Certainement, tu fais partie de ces gens-là, car tu es galiléen, [tu as le même langage]. »
      71 Alors il se mit à jurer en lançant des malédictions : « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. »
      72 [Aussitôt, ] pour la seconde fois, un coq chanta. Pierre se souvint alors de ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. » Et en y réfléchissant, il pleurait.
    • Genèse 44

      1 Joseph donna cet ordre à l'intendant de sa maison : Remplis de vivres les sacs de ces gens, autant qu'ils en pourront porter, et mets l'argent de chacun à l'entrée de son sac.
      2 Tu mettras aussi ma coupe, la coupe d'argent, à l'entrée du sac du plus jeune, avec l'argent de son blé. L'intendant fit ce que Joseph lui avait ordonné.
      3 Le matin, dès qu'il fit jour, on renvoya ces gens avec leur ânes.
      4 Ils étaient sortis de la ville, et ils n'en étaient guère éloignés, lorsque Joseph dit à son intendant : Lève-toi, poursuis ces gens ; et, quand tu les auras atteints, tu leur diras : Pourquoi avez-vous rendu le mal pour le bien ?
      5 N'avez-vous pas la coupe dans laquelle boit mon seigneur, et dont il se sert pour deviner ? Vous avez mal fait d'agir ainsi.
      6 L'intendant les atteignit, et leur dit ces mêmes paroles.
      7 Ils lui répondirent : Pourquoi mon seigneur parle-t-il de la sorte ? Dieu préserve tes serviteurs d'avoir commis une telle action !
      8 Voici, nous t'avons rapporté du pays de Canaan l'argent que nous avons trouvé à l'entrée de nos sacs ; comment aurions-nous dérobé de l'argent ou de l'or dans la maison de ton seigneur ?
      9 Que celui de tes serviteurs sur qui se trouvera la coupe meure, et que nous soyons nous-mêmes esclaves de mon seigneur !
      10 Il dit : Qu'il en soit donc selon vos paroles ! Celui sur qui se trouvera la coupe sera mon esclave ; et vous, vous serez innocents.
      11 Aussitôt, chacun descendit son sac à terre, et chacun ouvrit son sac.
      12 L'intendant les fouilla, commençant par le plus âgé et finissant par le plus jeune ; et la coupe fut trouvée dans le sac de Benjamin.
      13 Ils déchirèrent leurs vêtements, chacun rechargea son âne, et ils retournèrent à la ville.
      14 Juda et ses frères arrivèrent à la maison de Joseph, où il était encore, et ils se prosternèrent en terre devant lui.
      15 Joseph leur dit : Quelle action avez-vous faite ? Ne savez-vous pas qu'un homme comme moi a le pouvoir de deviner ?
      16 Juda répondit : Que dirons-nous à mon seigneur ? comment parlerons-nous ? comment nous justifierons-nous ? Dieu a trouvé l'iniquité de tes serviteurs. Nous voici esclaves de mon seigneur, nous, et celui sur qui s'est trouvée la coupe.
      17 Et Joseph dit : Dieu me garde de faire cela ! L'homme sur qui la coupe a été trouvée sera mon esclave ; mais vous, remontez en paix vers votre père.
      18 Alors Juda s'approcha de Joseph, et dit : De grâce, mon seigneur, que ton serviteur puisse faire entendre une parole à mon seigneur, et que sa colère ne s'enflamme point contre ton serviteur ! car tu es comme Pharaon.
      19 Mon seigneur a interrogé ses serviteurs, en disant : Avez-vous un père, ou un frère ?
      20 Nous avons répondu : Nous avons un vieux père, et un jeune frère, enfant de sa vieillesse ; cet enfant avait un frère qui est mort, et qui était de la même mère ; il reste seul, et son père l'aime.
      21 Tu as dit à tes serviteurs : Faites-le descendre vers moi, et que je le voie de mes propres yeux.
      22 Nous avons répondu à mon seigneur : L'enfant ne peut pas quitter son père ; s'il le quitte, son père mourra.
      23 Tu as dit à tes serviteurs : Si votre jeune frère ne descend pas avec vous, vous ne reverrez pas ma face.
      24 Lorsque nous sommes remontés auprès de ton serviteur, mon père, nous lui avons rapporté les paroles de mon seigneur.
      25 Notre père a dit : Retournez, achetez-nous un peu de vivres.
      26 Nous avons répondu : Nous ne pouvons pas descendre ; mais, si notre jeune frère est avec nous, nous descendrons, car nous ne pouvons pas voir la face de cet homme, à moins que notre jeune frère ne soit avec nous.
      27 Ton serviteur, notre père, nous a dit : Vous savez que ma femme m'a enfanté deux fils.
      28 L'un étant sorti de chez moi, je pense qu'il a été sans doute déchiré, car je ne l'ai pas revu jusqu'à présent.
      29 Si vous me prenez encore celui-ci, et qu'il lui arrive un malheur, vous ferez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le séjour des morts.
      30 Maintenant, si je retourne auprès de ton serviteur, mon père, sans avoir avec nous l'enfant à l'âme duquel son âme est attachée,
      31 il mourra, en voyant que l'enfant n'y est pas ; et tes serviteurs feront descendre avec douleur dans le séjour des morts les cheveux blancs de ton serviteur, notre père.
      32 Car ton serviteur a répondu pour l'enfant, en disant à mon père : Si je ne le ramène pas auprès de toi, je serai pour toujours coupable envers mon père.
      33 Permets donc, je te prie, à ton serviteur de rester à la place de l'enfant, comme esclave de mon seigneur ; et que l'enfant remonte avec ses frères.
      34 Comment pourrai-je remonter vers mon père, si l'enfant n'est pas avec moi ? Ah ! que je ne voie point l'affliction de mon père !

      Job 10

      1 Mon âme est dégoûtée de la vie ! Je donnerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l'amertume de mon âme.
      2 Je dis à Dieu : Ne me condamne pas ! Fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie !
      3 Te paraît-il bien de maltraiter, De repousser l'ouvrage de tes mains, Et de faire briller ta faveur sur le conseil des méchants ?
      4 As-tu des yeux de chair, Vois-tu comme voit un homme ?
      5 Tes jours sont-ils comme les jours de l'homme, Et tes années comme ses années,
      6 Pour que tu recherches mon iniquité, Pour que tu t'enquières de mon péché,
      7 Sachant bien que je ne suis pas coupable, Et que nul ne peut me délivrer de ta main ?
      8 Tes mains m'ont formé, elles m'ont créé, Elles m'ont fait tout entier... Et tu me détruirais !
      9 Souviens-toi que tu m'as façonné comme de l'argile ; Voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière ?
      10 Ne m'as-tu pas coulé comme du lait ? Ne m'as-tu pas caillé comme du fromage ?
      11 Tu m'as revêtu de peau et de chair, Tu m'as tissé d'os et de nerfs ;
      12 Tu m'as accordé ta grâce avec la vie, Tu m'as conservé par tes soins et sous ta garde.
      13 Voici néanmoins ce que tu cachais dans ton coeur, Voici, je le sais, ce que tu as résolu en toi-même.
      14 Si je pèche, tu m'observes, Tu ne pardonnes pas mon iniquité.
      15 Suis-je coupable, malheur à moi ! Suis-je innocent, je n'ose lever la tête, Rassasié de honte et absorbé dans ma misère.
      16 Et si j'ose la lever, tu me poursuis comme un lion, Tu me frappes encore par des prodiges.
      17 Tu m'opposes de nouveaux témoins, Tu multiplies tes fureurs contre moi, Tu m'assailles d'une succession de calamités.
      18 Pourquoi m'as-tu fait sortir du sein de ma mère ? Je serais mort, et aucun oeil ne m'aurait vu ;
      19 Je serais comme si je n'eusse pas existé, Et j'aurais passé du ventre de ma mère au sépulcre.
      20 Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre ? Qu'il me laisse, Qu'il se retire de moi, et que je respire un peu,
      21 Avant que je m'en aille, pour ne plus revenir, Dans le pays des ténèbres et de l'ombre de la mort,
      22 Pays d'une obscurité profonde, Où règnent l'ombre de la mort et la confusion, Et où la lumière est semblable aux ténèbres.

      Marc 14

      1 La fête de Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens d'arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir.
      2 Car ils disaient : Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu'il n'y ait pas de tumulte parmi le peuple.
      3 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu'il se trouvait à table. Elle tenait un vase d'albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix ; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Quelques-uns exprimèrent entre eux leur indignation : A quoi bon perdre ce parfum ?
      5 On aurait pu le vendre plus de trois cents deniers, et les donner aux pauvres. Et ils s'irritaient contre cette femme.
      6 Mais Jésus dit : Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Elle a fait une bonne action à mon égard ;
      7 car vous avez toujours les pauvres avec vous, et vous pouvez leur faire du bien quand vous voulez, mais vous ne m'avez pas toujours.
      8 Elle a fait ce qu'elle a pu ; elle a d'avance embaumé mon corps pour la sépulture.
      9 Je vous le dis en vérité, partout où la bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu'elle a fait.
      10 Judas Iscariot, l'un des douze, alla vers les principaux sacrificateurs, afin de leur livrer Jésus.
      11 Après l'avoir entendu, ils furent dans la joie, et promirent de lui donner de l'argent. Et Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
      12 Le premier jour des pains sans levain, où l'on immolait la Pâque, les disciples de Jésus lui dirent : Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque ?
      13 Et il envoya deux de ses disciples, et leur dit : Allez à la ville ; vous rencontrerez un homme portant une cruche d'eau, suivez-le.
      14 Quelque part qu'il entre, dites au maître de la maison : Le maître dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ?
      15 Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée et toute prête : c'est là que vous nous préparerez la Pâque.
      16 Les disciples partirent, arrivèrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque.
      17 Le soir étant venu, il arriva avec les douze.
      18 Pendant qu'ils étaient à table et qu'ils mangeaient, Jésus dit : Je vous le dis en vérité, l'un de vous, qui mange avec moi, me livrera.
      19 Ils commencèrent à s'attrister, et à lui dire, l'un après l'autre : Est-ce moi ?
      20 Il leur répondit : C'est l'un des douze, qui met avec moi la main dans le plat.
      21 Le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne fût pas né.
      22 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Prenez, ceci est mon corps.
      23 Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous.
      24 Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs.
      25 Je vous le dis en vérité, je ne boirai plus jamais du fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu.
      26 Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des oliviers.
      27 Jésus leur dit : Vous serez tous scandalisés ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
      28 Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée.
      29 Pierre lui dit : Quand tous seraient scandalisés, je ne serai pas scandalisé.
      30 Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, toi, aujourd'hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois.
      31 Mais Pierre reprit plus fortement : Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous dirent la même chose.
      32 Ils allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples : Asseyez-vous ici, pendant que je prierai.
      33 Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses.
      34 Il leur dit : Mon âme est triste jusqu'à la mort ; restez ici, et veillez.
      35 Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta contre terre, et pria que, s'il était possible, cette heure s'éloignât de lui.
      36 Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.
      37 Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à Pierre : Simon, tu dors ! Tu n'as pu veiller une heure !
      38 Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.
      39 Il s'éloigna de nouveau, et fit la même prière.
      40 Il revint, et les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis. Ils ne surent que lui répondre.
      41 Il revint pour la troisième fois, et leur dit : Dormez maintenant, et reposez-vous ! C'est assez ! L'heure est venue ; voici, le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs.
      42 Levez-vous, allons ; voici, celui qui me livre s'approche.
      43 Et aussitôt, comme il parlait encore, arriva Judas l'un des douze, et avec lui une foule armée d'épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs, par les scribes et par les anciens.
      44 Celui qui le livrait leur avait donné ce signe : Celui que je baiserai, c'est lui ; saisissez-le, et emmenez-le sûrement.
      45 Dès qu'il fut arrivé, il s'approcha de Jésus, disant : Rabbi ! Et il le baisa.
      46 Alors ces gens mirent la main sur Jésus, et le saisirent.
      47 Un de ceux qui étaient là, tirant l'épée, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille.
      48 Jésus, prenant la parole, leur dit : Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi.
      49 J'étais tous les jours parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m'avez pas saisi. Mais c'est afin que les Écritures soient accomplies.
      50 Alors tous l'abandonnèrent, et prirent la fuite.
      51 Un jeune homme le suivait, n'ayant sur le corps qu'un drap. On se saisit de lui ;
      52 mais il lâcha son vêtement, et se sauva tout nu.
      53 Ils emmenèrent Jésus chez le souverain sacrificateur, où s'assemblèrent tous les principaux sacrificateurs, les anciens et les scribes.
      54 Pierre le suivit de loin jusque dans l'intérieur de la cour du souverain sacrificateur ; il s'assit avec les serviteurs, et il se chauffait près du feu.
      55 Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus, pour le faire mourir, et ils n'en trouvaient point ;
      56 car plusieurs rendaient de faux témoignages contre lui, mais les témoignages ne s'accordaient pas.
      57 Quelques-uns se levèrent, et portèrent un faux témoignage contre lui, disant :
      58 Nous l'avons entendu dire : Je détruirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j'en bâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme.
      59 Même sur ce point-là leur témoignage ne s'accordait pas.
      60 Alors le souverain sacrificateur, se levant au milieu de l'assemblée, interrogea Jésus, et dit : Ne réponds-tu rien ? Qu'est-ce que ces gens déposent contre toi ?
      61 Jésus garda le silence, et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l'interrogea de nouveau, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ?
      62 Jésus répondit : Je le suis. Et vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.
      63 Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : Qu'avons-nous encore besoin de témoins ?
      64 Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble ? Tous le condamnèrent comme méritant la mort.
      65 Et quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui voiler le visage et à le frapper à coups de poing, en lui disant : Devine ! Et les serviteurs le reçurent en lui donnant des soufflets.
      66 Pendant que Pierre était en bas dans la cour, il vint une des servantes du souverain sacrificateur.
      67 Voyant Pierre qui se chauffait, elle le regarda, et lui dit : Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth.
      68 Il le nia, disant : Je ne sais pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire. Puis il sortit pour aller dans le vestibule. Et le coq chanta.
      69 La servante, l'ayant vu, se mit de nouveau à dire à ceux qui étaient présents : Celui-ci est de ces gens-là. Et il le nia de nouveau.
      70 Peu après, ceux qui étaient présents dirent encore à Pierre : Certainement tu es de ces gens-là, car tu es Galiléen.
      71 Alors il commença à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme dont vous parlez.
      72 Aussitôt, pour la seconde fois, le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Et en y réfléchissant, il pleurait.
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.