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La Bible en 1 an - Jour 42

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Versets relatifs

    • Genèse 44

      1

      La conduite de Joseph, face à ses frères, son affection pour Benjamin. (Genèse 44:1-17)
      La supplication de Juda auprès de Joseph. (Genèse 44:18-34)

      Joseph a testé les sentiments de ses frères vis-à-vis de Benjamin. Il a voulu voir s'ils l'ont envié et détesté de la même manière que ce qu'ils ont fait subir à Joseph auparavant, et s'ils avaient les mêmes intentions de tromperie vis-à-vis de leur père Jacob, comme ils lui avaient jadis menti. Quand la coupe a été trouvée dans le sac de Benjamin, ils auraient peut-être inventé un prétexte pour le laisser sur place, comme esclave.

      Nous ne pouvons pas juger le cœur des hommes à un certain moment, selon ce qu'ils ont été auparavant ; ni ce qu'ils feront, quand on regarde leurs œuvres accomplies.

      L'intendant les a accusés d'être ingrats, en répondant au bien par le mal ; il leur a montré que c'était de la folie d'emporter la coupe dont se servait le maître journellement : il ne pouvait que s'apercevoir rapidement de sa disparition, et l'aurait immédiatement recherchée ; son seigneur buvait tous les jours dans cette coupe, et il avait pour elle un penchant particulier.

      « En la laissant négligemment sur la table, il vous a mis à l'épreuve, pour voir si vous êtes d'honnêtes hommes ». Ses frères se sont humblement livrés à la mansuétude de Joseph, en reconnaissant la droiture divine ; peut-être se souvenaient-ils des vilenies faites autrefois à leur frère, pensant que Dieu leur demandait maintenant des comptes. Dans les cas où nous penons avoir fait du tort aux autres, nous devons savoir que nous avons un Dieu parfait, tout à fait capable de découvrir notre péché.

      18 Comme Juda le supposait, Joseph était étranger à la famille de Jacob, et de ce fait, ne pouvait pas être interpellé par la fermeté de sa conduite. Joseph n'avait pas besoin d'informations complémentaires sur Jacob et son fils, Benjamin ; il les aimait véritablement. La séparation de Juda et de Benjamin, en ce moment de détresse, a été compensée longtemps après, lorsque la tribu de Benjamin est restée fidèle à la tribu de Juda, alors que toutes les autres l'ont abandonnée. Dans le livre des Hébreux, l'auteur, en parlant de Christ, le Médiateur, rappelle que notre Seigneur est issu de la tribu de Juda, Heb 7:14 ; et il a non seulement été l'Intercesseur pour les transgresseurs de la loi, mais il est aussi devenu une Sécurité pour eux, témoignant par la même, qu'Il se soucie d'eux, avec tendresse, à la fois vis-à-vis du Père et de leurs frères. Jésus, véritable image de Joseph, humilie et éprouve son peuple, même si ce dernier a pu avoir un certain avant-goût de Son tendre amour. Il leur rappelle leurs péchés, pour les conduire à la repentance, et leur montrer combien ils sont redevables à Sa miséricorde.

      Job 10

      1

      Job se plaint de ses difficultés (Job 10:1-7)
      Il parle en faveur de Dieu, son Créateur (Job 10:8-13)
      Il se plaint de la sévérité de Dieu (Job 10:14-22)

      Job, dégoûté de la vie, se résout de se plaindre, mais il n'accusera pas Dieu d'être injuste. Nous voyons ici, une prière destinée à délivrer le patriarche de la piqûre de ses afflictions, à savoir, le péché. Quand Dieu nous afflige, Il se dresse devant nous ; et quand Il est devant nous, il y a toujours une raison ; il est souhaitable de la connaître, de façon à pouvoir nous repentir et à abandonner notre péché, cause de la polémique que Dieu a avec nous. Mais lorsque, comme Job, nous nous exprimons avec l'amertume dans l'âme, nous augmentons notre culpabilité et notre abaissement. N'hébergeons aucune pensée de révolte contre Dieu, car après coup, nous verrons qu'il n'y avait en fait aucune raison de le faire. Job est convaincu que Dieu ne découvre pas les choses, ni ne les juge comme pourraient le faire les hommes ; il trouve étrange que Dieu le laisse dans son affliction, comme si ce Dernier devait prendre du temps pour s'informer sur le péché du patriarche.
      8 Job semble raisonner avec Dieu, comme si ce Dernier l'avait seulement conçu et gardé pour lui faire connaître la misère. C'est Dieu qui nous a créés, et non pas nous-mêmes.

      Qu'il est triste de voir des individus être de véritables instruments d'iniquité, alors qu'ils pourraient être le temple du Saint Esprit ! Mais l'âme est la vie, elle représente l'homme, elle est le cadeau de Dieu. Si nous nous considérons nous-mêmes comme une œuvre accomplie, nous pouvons alors dire : « Dieu m'a conçu et me garde, je ne vis que par sa grâce ; Tu m'as conçu, fais-moi naître de nouveau ; je T'appartiens, sauve-moi » !

      14 Job n'a pas nié être un pécheur, ne méritant que la Souffrance ; il pensait toutefois que la justice qui lui avait été rendue était particulièrement rigoureuse. Sa tristesse, son incrédulité, et la dureté de son cœur vis-à-vis de Dieu, ne pouvaient qu'être attribuées à l'œuvre de Satan ; l'état de son âme, angoissée par ses épreuves extérieures et sa dépravation, ne pouvait qu'engendrer le mécontentement divin.

      Notre Créateur, devenu également en Christ, notre Rédempteur, ne détruira pas le travail de Ses mains, en la personne d'un humble croyant ; en Lui, Job sera régénéré pour tendre à la sainteté, de façon à jouir de la vie éternelle. Si l'angoisse sur terre peut nous faire souhaiter la tombe, en tant que refuge, quel sera alors l'état de ceux qui sont condamnés à l'obscurité des ténèbres, à jamais ? Que chaque pécheur recherche la délivrance de cet état redoutable, et que chaque croyant soit reconnaissant à Jésus, qui Seul peut délivrer de la colère divine à venir.

      Marc 14

      1

      Christ est oint à Béthanie. (Marc 14:11-12). La Pâque ; Jésus déclare que Judas va le trahir. (Marc 14:12-21). Le repas du Seigneur est institué. (Marc 14:22-31). L'agonie morale de Christ, dans le jardin de Gethsémané. (Marc 14:32-42). Christ est trahi et saisi. (Marc 14:43-52). Christ devant le souverain sacrificateur. (Marc 14:53-65). Pierre renie Jésus. (Marc 14:66-72).

      Christ n'a-t-il pas « offert » Son âme à la mort, pour nous ? En conséquence, trouverions-nous toutes choses trop belles pour Lui ? Lui donnons-nous le précieux « baume de notre plus profonde affection » ? Aimons Le de tout notre cœur, même si notre zèle et notre affection sont incompris et blâmés ; souvenons-nous que la charité envers le pauvre ne saurait prévaloir l’adoration particulière que nous pourrions témoigner à notre Seigneur Jésus.

      Dans ce texte, nous voyons Christ faire l'éloge de cette femme pieuse, dans l'intention de laisser un témoignage qui puisse être enseigné aux croyants de tous temps. Christ honorera ceux qui Le glorifieront !

      La cupidité était le grave défaut de Juda : cela l'a conduit au péché, à la trahison envers son Maître ; par ce point faible, le diable l'a induit en tentation et l'a vaincu. Voyez les tristes machinations qui peuvent naître du péché : ce qui peut apparaître comme un gain au départ, peut se transformer à la fin en malédiction...

      12 Les événements relatés dans ce texte ne pouvaient être que le résultat de vaines investigations humaines. Mais notre Seigneur connaît toutes nos pensées, même avant que celles-ci ne naissent. Si nous laissons « entrer » Jésus dans notre cœur, Il y demeurera.

      Le Fils de l'homme continua à suivre Son ministère, tel qu’il avait été tracé dans les Écritures : un agneau que l’on mène à la boucherie ; malheur à l’homme par qui Il fut trahi !

      Le fait que Dieu permette aux hommes de pécher, et que cela ne touche pas Sa Gloire, ne les oblige pas pour autant à commettre l’iniquité ; cette liberté n’excusera aucunement leur culpabilité, ni ne diminuera leur châtiment...

      22 Le repas du Seigneur est avant tout une nourriture spirituelle pour l'âme : la quantité de pain et de vin que nous prenons est en fait relativement modeste, ces éléments n’étant qu’un symbole. Ce repas a été institué par notre Maître, afin que nous restions « forts », jusqu'à Sa seconde venue. Nous devons le prendre avec reconnaissance et actions de grâce : c’est un mémorial de la mort de Christ. Son sang précieux est mentionné plusieurs fois : il est le prix de notre rédemption. Le sang de Christ, répandu pour plusieurs, est vraiment suffisant pour sauver les pécheurs perdus qui se repentent !

      S’il a été répandu pour beaucoup, pourquoi pas pour moi ? Ce sang a été le moyen qui nous a permis d’acquérir le salut, par la mort de Christ. Appliquons la doctrine de la croix à nous-mêmes : qu’elle soit une « nourriture » et un « breuvage » pour notre âme, justifiant et rafraîchissant notre vie spirituelle ! Les joies que nous éprouvons en prenant ce repas ici-bas sont les prémices et les « arrhes » de ce que nous vivrons dans les cieux. Tous ceux qui ont goûté à ces « délices » spirituelles, désirent vivement connaître celles qui seront éternelles ! Bien que le grand Berger subisse Ses souffrances en toute obéissance, Ses disciples furent éparpillés par le peu d’afflictions qu’ils durent supporter lors de Son arrestation.

      Combien sommes-nous enclins à avoir une haute opinion de nous-mêmes, et à faire confiance à notre cœur ! Quelle lourde maladresse Pierre a commise, en répondant de la sorte à son Maître, sans crainte ni tremblement !

      Seigneur fais-moi la grâce de me garder de Te renier !

      32 Les souffrances de Christ commencèrent par celles qui furent les plus douloureuses : celles de l’âme. Il commença en effet à être fortement angoissé ; les termes utilisés dans ce texte ne sont pas tout à fait identiques à ceux utilisés dans l’évangile de Matthieu, mais ils sont tous pleins de signification.

      Les angoisses, en provenance de Dieu, assaillirent Jésus : Il fut obligé d’en subir toute la portée. Aucune tristesse ne fut comme celle qu’Il ressentit à ce moment là : Christ allait devenir « anathème » pour nous : les malédictions de la loi allaient L’atteindre, Il allait devenir le « garant » de notre salut. Il allait « goûter » à la mort, dans toute son amertume. La crainte, relatée par les apôtres dans le Nouveau Testament, est une crainte naturelle, effrayant la nature humaine : elle est provoquée par la perspective de la souffrance et de la mort.

      Pouvons-nous continuer à nous distraire dans les frivolités ou dans les pensées légères de l’iniquité, quand nous voyons les horribles souffrances que notre péché occasionna au Seigneur Jésus, péché qui ne pouvait d’ailleurs Lui être imputé ? Est-ce qu’une telle scène de souffrance de Jésus, à Gethsémané, peut vraiment émouvoir notre âme ? Christ aurait subi une terrible agonie pour nos péchés, et nous resterions complètement insensibles à cette horrible souffrance ! Combien devrions-nous lever les yeux vers Lui, Celui que nous avons percé et renié ! Il nous appartient d'être vraiment affligés par le péché : Jésus le fut, ne méprisons jamais ce fait !

      Christ, en tant qu'homme, plaida afin que si cela était possible, Ses souffrances puissent Lui être épargnées. Cependant, en tant que Médiateur, Il se soumit à la Volonté divine : « non ce que je veux, mais ce que Tu veux ».

      Remarquez combien la faiblesse coupable des disciples finit par les dominer : quelle lourde entrave notre corps représente-t-il pour notre âme ! Lorsque nous voyons les épreuves surgir, nous devrions déjà être prêts à les supporter. Hélas, même les croyants portent peu d’attention aux souffrances du Rédempteur. Au lieu d'être prêts à « mourir avec Christ », ils ne sont même pas disposés à veiller une heure avec lui...

      43 Les dirigeants juifs cherchèrent à faire mourir Jésus : Il ne se présentait pas en effet comme un prince, mais Il prêchait la repentance, la réforme et une vie sainte, éléments qui devaient guider les pensées et les affections des hommes, leur montrant ainsi une autre perspective de vie.

      Pierre blessa l’esclave du souverain sacrificateur : il est plus facile de se battre pour Christ que de mourir pour Lui. Il y a en fait une grande différence entre les disciples fautifs et les hypocrites : Judas appela imprudemment Jésus « Rabbi » (Maître), sans même réfléchir ; il Lui manifesta une grande affection, malgré le fait de Le livrer à Ses ennemis. Ces derniers (des Juifs) précipitèrent alors leur propre destruction...

      53 Ce texte décrit la condamnation de Christ, par le grand conseil des Juifs. Pierre suivait de loin, mais l’endroit où il y avait du feu, dans le palais du souverain sacrificateur, n'était pas très propice au recueillement de l’apôtre ; de plus, les différents serviteurs n’étaient pas une bonne compagnie pour lui : cette situation ne pouvait que le mener à la tentation.

      On fit preuve d'une grande diligence pour procurer de faux témoins contre Jésus, néanmoins leur témoignage n’était pas en rapport avec la charge d'une peine capitale, même en cherchant dans les détails de la loi. On demanda à Christ : « es Tu le Fils du Dieu béni », (le Fils de Dieu) ? Pour bien prouver qu'Il l’était, Jésus mentionna Sa seconde venue future.

      Dans tous ces outrages relatés, nous avons les preuves de l'inimitié de l'homme envers Dieu, et de l'Amour gratuit et indescriptible de ce Dernier pour Sa créature.

      66 Pierre commença à renier Jésus, alors qu’il resta à distance du Maître. Ceux qui éprouvent une certaine timidité quant à leur piété, commencent en fait à renier Christ. Ceux qui pensent qu'il est hasardeux d'être en compagnie des disciples de Christ, risquant par là de souffrir pour Lui, trouveront encore plus dangereux de côtoyer Ses ennemis.

      Quand on admirait Christ et qu'on s'attroupait autour de Lui, Pierre affichait volontiers son attachement au Seigneur ; maintenant, alors que ce Dernier est abandonné et méprisé, l’apôtre prétend n’avoir aucune relation avec Lui... Observons néanmoins que la repentance de Pierre fût très rapide et sincère !

      Que celui qui pense être debout, prenne garde de ne pas tomber, et que celui qui a chuté, songe aux différents évènements de ce texte : qu’il se remémore ses propres offenses et revienne au Seigneur avec des pleurs et des supplications, cherchant à être pardonné et relevé par le Saint-Esprit !

    • Genèse 44

      1 He commanded the steward of his house, saying, "Fill the men's sacks with food, as much as they can carry, and put each man's money in his sack's mouth.
      2 Put my cup, the silver cup, in the sack's mouth of the youngest, with his grain money." He did according to the word that Joseph had spoken.
      3 As soon as the morning was light, the men were sent away, they and their donkeys.
      4 When they had gone out of the city, and were not yet far off, Joseph said to his steward, "Up, follow after the men. When you overtake them, ask them, 'Why have you rewarded evil for good?
      5 Isn't this that from which my lord drinks, and by which he indeed divines? You have done evil in so doing.'"
      6 He overtook them, and he spoke these words to them.
      7 They said to him, "Why does my lord speak such words as these? Far be it from your servants that they should do such a thing!
      8 Behold, the money, which we found in our sacks' mouths, we brought again to you out of the land of Canaan. How then should we steal silver or gold out of your lord's house?
      9 With whomever of your servants it is found, let him die, and we also will be my lord's bondservants."
      10 He said, "Now also let it be according to your words: he with whom it is found will be my bondservant; and you will be blameless."
      11 Then they hurried, and each man took his sack down to the ground, and each man opened his sack.
      12 He searched, beginning with the eldest, and ending at the youngest. The cup was found in Benjamin's sack.
      13 Then they tore their clothes, and each man loaded his donkey, and returned to the city.
      14 Judah and his brothers came to Joseph's house, and he was still there. They fell on the ground before him.
      15 Joseph said to them, "What deed is this that you have done? Don't you know that such a man as I can indeed divine?"
      16 Judah said, "What will we tell my lord? What will we speak? Or how will we clear ourselves? God has found out the iniquity of your servants. Behold, we are my lord's bondservants, both we, and he also in whose hand the cup is found."
      17 He said, "Far be it from me that I should do so. The man in whose hand the cup is found, he will be my bondservant; but as for you, go up in peace to your father."
      18 Then Judah came near to him, and said, "Oh, my lord, please let your servant speak a word in my lord's ears, and don't let your anger burn against your servant; for you are even as Pharaoh.
      19 My lord asked his servants, saying, 'Have you a father, or a brother?'
      20 We said to my lord, 'We have a father, an old man, and a child of his old age, a little one; and his brother is dead, and he alone is left of his mother; and his father loves him.'
      21 You said to your servants, 'Bring him down to me, that I may set my eyes on him.'
      22 We said to my lord, 'The boy can't leave his father: for if he should leave his father, his father would die.'
      23 You said to your servants, 'Unless your youngest brother comes down with you, you will see my face no more.'
      24 It happened when we came up to your servant my father, we told him the words of my lord.
      25 Our father said, 'Go again, buy us a little food.'
      26 We said, 'We can't go down. If our youngest brother is with us, then we will go down: for we may not see the man's face, unless our youngest brother is with us.'
      27 Your servant, my father, said to us, 'You know that my wife bore me two sons:
      28 and the one went out from me, and I said, "Surely he is torn in pieces"; and I haven't seen him since.
      29 If you take this one also from me, and harm happens to him, you will bring down my gray hairs with sorrow to Sheol .'
      30 Now therefore when I come to your servant my father, and the boy is not with us; since his life is bound up in the boy's life;
      31 it will happen, when he sees that the boy is no more, that he will die. Your servants will bring down the gray hairs of your servant, our father, with sorrow to Sheol .
      32 For your servant became collateral for the boy to my father, saying, 'If I don't bring him to you, then I will bear the blame to my father forever.'
      33 Now therefore, please let your servant stay instead of the boy, a bondservant to my lord; and let the boy go up with his brothers.
      34 For how will I go up to my father, if the boy isn't with me?--lest I see the evil that will come on my father."

      Job 10

      1 "My soul is weary of my life. I will give free course to my complaint. I will speak in the bitterness of my soul.
      2 I will tell God, 'Do not condemn me. Show me why you contend with me.
      3 Is it good to you that you should oppress, that you should despise the work of your hands, and smile on the counsel of the wicked?
      4 Do you have eyes of flesh? Or do you see as man sees?
      5 Are your days as the days of mortals, or your years as man's years,
      6 that you inquire after my iniquity, and search after my sin?
      7 Although you know that I am not wicked, there is no one who can deliver out of your hand.
      8 "'Your hands have framed me and fashioned me altogether, yet you destroy me.
      9 Remember, I beg you, that you have fashioned me as clay. Will you bring me into dust again?
      10 Haven't you poured me out like milk, and curdled me like cheese?
      11 You have clothed me with skin and flesh, and knit me together with bones and sinews.
      12 You have granted me life and loving kindness. Your visitation has preserved my spirit.
      13 Yet you hid these things in your heart. I know that this is with you:
      14 if I sin, then you mark me. You will not acquit me from my iniquity.
      15 If I am wicked, woe to me. If I am righteous, I still shall not lift up my head, being filled with disgrace, and conscious of my affliction.
      16 If my head is held high, you hunt me like a lion. Again you show yourself powerful to me.
      17 You renew your witnesses against me, and increase your indignation on me. Changes and warfare are with me.
      18 "'Why, then, have you brought me forth out of the womb? I wish I had given up the spirit, and no eye had seen me.
      19 I should have been as though I had not been. I should have been carried from the womb to the grave.
      20 Aren't my days few? Cease then. Leave me alone, that I may find a little comfort,
      21 before I go where I shall not return from, to the land of darkness and of the shadow of death;
      22 the land dark as midnight, of the shadow of death, without any order, where the light is as midnight.'"

      Marc 14

      1 It was now two days before the feast of the Passover and the unleavened bread, and the chief priests and the scribes sought how they might seize him by deception, and kill him.
      2 For they said, "Not during the feast, because there might be a riot of the people."
      3 While he was at Bethany, in the house of Simon the leper, as he sat at the table, a woman came having an alabaster jar of ointment of pure nard--very costly. She broke the jar, and poured it over his head.
      4 But there were some who were indignant among themselves, saying, "Why has this ointment been wasted?
      5 For this might have been sold for more than three hundred denarii, and given to the poor." They grumbled against her.
      6 But Jesus said, "Leave her alone. Why do you trouble her? She has done a good work for me.
      7 For you always have the poor with you, and whenever you want to, you can do them good; but you will not always have me.
      8 She has done what she could. She has anointed my body beforehand for the burying.
      9 Most certainly I tell you, wherever this Good News may be preached throughout the whole world, that which this woman has done will also be spoken of for a memorial of her."
      10 Judas Iscariot, who was one of the twelve, went away to the chief priests, that he might deliver him to them.
      11 They, when they heard it, were glad, and promised to give him money. He sought how he might conveniently deliver him.
      12 On the first day of unleavened bread, when they sacrificed the Passover, his disciples asked him, "Where do you want us to go and prepare that you may eat the Passover?"
      13 He sent two of his disciples, and said to them, "Go into the city, and there you will meet a man carrying a pitcher of water. Follow him,
      14 and wherever he enters in, tell the master of the house, 'The Teacher says, "Where is the guest room, where I may eat the Passover with my disciples?"'
      15 He will himself show you a large upper room furnished and ready. Get ready for us there."
      16 His disciples went out, and came into the city, and found things as he had said to them, and they prepared the Passover.
      17 When it was evening he came with the twelve.
      18 As they sat and were eating, Jesus said, "Most certainly I tell you, one of you will betray me--he who eats with me."
      19 They began to be sorrowful, and to ask him one by one, "Surely not I?" And another said, "Surely not I?"
      20 He answered them, "It is one of the twelve, he who dips with me in the dish.
      21 For the Son of Man goes, even as it is written about him, but woe to that man by whom the Son of Man is betrayed! It would be better for that man if he had not been born."
      22 As they were eating, Jesus took bread, and when he had blessed, he broke it, and gave to them, and said, "Take, eat. This is my body."
      23 He took the cup, and when he had given thanks, he gave to them. They all drank of it.
      24 He said to them, "This is my blood of the new covenant, which is poured out for many.
      25 Most certainly I tell you, I will no more drink of the fruit of the vine, until that day when I drink it anew in the Kingdom of God."
      26 When they had sung a hymn, they went out to the Mount of Olives.
      27 Jesus said to them, "All of you will be made to stumble because of me tonight, for it is written, 'I will strike the shepherd, and the sheep will be scattered.'
      28 However, after I am raised up, I will go before you into Galilee."
      29 But Peter said to him, "Although all will be offended, yet I will not."
      30 Jesus said to him, "Most certainly I tell you, that you today, even this night, before the rooster crows twice, you will deny me three times."
      31 But he spoke all the more, "If I must die with you, I will not deny you." They all said the same thing.
      32 They came to a place which was named Gethsemane. He said to his disciples, "Sit here, while I pray."
      33 He took with him Peter, James, and John, and began to be greatly troubled and distressed.
      34 He said to them, "My soul is exceedingly sorrowful, even to death. Stay here, and watch."
      35 He went forward a little, and fell on the ground, and prayed that, if it were possible, the hour might pass away from him.
      36 He said, "Abba, Father, all things are possible to you. Please remove this cup from me. However, not what I desire, but what you desire."
      37 He came and found them sleeping, and said to Peter, "Simon, are you sleeping? Couldn't you watch one hour?
      38 Watch and pray, that you may not enter into temptation. The spirit indeed is willing, but the flesh is weak."
      39 Again he went away, and prayed, saying the same words.
      40 Again he returned, and found them sleeping, for their eyes were very heavy, and they didn't know what to answer him.
      41 He came the third time, and said to them, "Sleep on now, and take your rest. It is enough. The hour has come. Behold, the Son of Man is betrayed into the hands of sinners.
      42 Arise, let us be going. Behold, he who betrays me is at hand."
      43 Immediately, while he was still speaking, Judas, one of the twelve, came--and with him a multitude with swords and clubs, from the chief priests, the scribes, and the elders.
      44 Now he who betrayed him had given them a sign, saying, "Whomever I will kiss, that is he. Seize him, and lead him away safely."
      45 When he had come, immediately he came to him, and said, "Rabbi! Rabbi!" and kissed him.
      46 They laid their hands on him, and seized him.
      47 But a certain one of those who stood by drew his sword, and struck the servant of the high priest, and cut off his ear.
      48 Jesus answered them, "Have you come out, as against a robber, with swords and clubs to seize me?
      49 I was daily with you in the temple teaching, and you didn't arrest me. But this is so that the Scriptures might be fulfilled."
      50 They all left him, and fled.
      51 A certain young man followed him, having a linen cloth thrown around himself, over his naked body. The young men grabbed him,
      52 but he left the linen cloth, and fled from them naked.
      53 They led Jesus away to the high priest. All the chief priests, the elders, and the scribes came together with him.
      54 Peter had followed him from a distance, until he came into the court of the high priest. He was sitting with the officers, and warming himself in the light of the fire.
      55 Now the chief priests and the whole council sought witnesses against Jesus to put him to death, and found none.
      56 For many gave false testimony against him, and their testimony didn't agree with each other.
      57 Some stood up, and gave false testimony against him, saying,
      58 "We heard him say, 'I will destroy this temple that is made with hands, and in three days I will build another made without hands.'"
      59 Even so, their testimony did not agree.
      60 The high priest stood up in the midst, and asked Jesus, "Have you no answer? What is it which these testify against you?"
      61 But he stayed quiet, and answered nothing. Again the high priest asked him, "Are you the Christ, the Son of the Blessed?"
      62 Jesus said, "I am. You will see the Son of Man sitting at the right hand of Power, and coming with the clouds of the sky."
      63 The high priest tore his clothes, and said, "What further need have we of witnesses?
      64 You have heard the blasphemy! What do you think?" They all condemned him to be worthy of death.
      65 Some began to spit on him, and to cover his face, and to beat him with fists, and to tell him, "Prophesy!" The officers struck him with the palms of their hands.
      66 As Peter was in the courtyard below, one of the maids of the high priest came,
      67 and seeing Peter warming himself, she looked at him, and said, "You were also with the Nazarene, Jesus!"
      68 But he denied it, saying, "I neither know, nor understand what you are saying." He went out on the porch, and the rooster crowed.
      69 The maid saw him, and began again to tell those who stood by, "This is one of them."
      70 But he again denied it. After a little while again those who stood by said to Peter, "You truly are one of them, for you are a Galilean, and your speech shows it."
      71 But he began to curse, and to swear, "I don't know this man of whom you speak!"
      72 The rooster crowed the second time. Peter remembered the word, how that Jesus said to him, "Before the rooster crows twice, you will deny me three times." When he thought about that, he wept.
    • Genèse 44

      1 Joseph donna cet ordre à l'intendant de sa maison : Remplis de vivres les sacs de ces gens, autant qu'ils en pourront porter, et mets l'argent de chacun à l'entrée de son sac.
      2 Tu mettras aussi ma coupe, la coupe d'argent, à l'entrée du sac du plus jeune, avec l'argent de son blé. L'intendant fit ce que Joseph lui avait ordonné.
      3 Le matin, dès qu'il fit jour, on renvoya ces gens avec leur ânes.
      4 Ils étaient sortis de la ville, et ils n'en étaient guère éloignés, lorsque Joseph dit à son intendant : Lève-toi, poursuis ces gens ; et, quand tu les auras atteints, tu leur diras : Pourquoi avez-vous rendu le mal pour le bien ?
      5 N'avez-vous pas la coupe dans laquelle boit mon seigneur, et dont il se sert pour deviner ? Vous avez mal fait d'agir ainsi.
      6 L'intendant les atteignit, et leur dit ces mêmes paroles.
      7 Ils lui répondirent : Pourquoi mon seigneur parle-t-il de la sorte ? Dieu préserve tes serviteurs d'avoir commis une telle action !
      8 Voici, nous t'avons rapporté du pays de Canaan l'argent que nous avons trouvé à l'entrée de nos sacs ; comment aurions-nous dérobé de l'argent ou de l'or dans la maison de ton seigneur ?
      9 Que celui de tes serviteurs sur qui se trouvera la coupe meure, et que nous soyons nous-mêmes esclaves de mon seigneur !
      10 Il dit : Qu'il en soit donc selon vos paroles ! Celui sur qui se trouvera la coupe sera mon esclave ; et vous, vous serez innocents.
      11 Aussitôt, chacun descendit son sac à terre, et chacun ouvrit son sac.
      12 L'intendant les fouilla, commençant par le plus âgé et finissant par le plus jeune ; et la coupe fut trouvée dans le sac de Benjamin.
      13 Ils déchirèrent leurs vêtements, chacun rechargea son âne, et ils retournèrent à la ville.
      14 Juda et ses frères arrivèrent à la maison de Joseph, où il était encore, et ils se prosternèrent en terre devant lui.
      15 Joseph leur dit : Quelle action avez-vous faite ? Ne savez-vous pas qu'un homme comme moi a le pouvoir de deviner ?
      16 Juda répondit : Que dirons-nous à mon seigneur ? comment parlerons-nous ? comment nous justifierons-nous ? Dieu a trouvé l'iniquité de tes serviteurs. Nous voici esclaves de mon seigneur, nous, et celui sur qui s'est trouvée la coupe.
      17 Et Joseph dit : Dieu me garde de faire cela ! L'homme sur qui la coupe a été trouvée sera mon esclave ; mais vous, remontez en paix vers votre père.
      18 Alors Juda s'approcha de Joseph, et dit : De grâce, mon seigneur, que ton serviteur puisse faire entendre une parole à mon seigneur, et que sa colère ne s'enflamme point contre ton serviteur ! car tu es comme Pharaon.
      19 Mon seigneur a interrogé ses serviteurs, en disant : Avez-vous un père, ou un frère ?
      20 Nous avons répondu : Nous avons un vieux père, et un jeune frère, enfant de sa vieillesse ; cet enfant avait un frère qui est mort, et qui était de la même mère ; il reste seul, et son père l'aime.
      21 Tu as dit à tes serviteurs : Faites-le descendre vers moi, et que je le voie de mes propres yeux.
      22 Nous avons répondu à mon seigneur : L'enfant ne peut pas quitter son père ; s'il le quitte, son père mourra.
      23 Tu as dit à tes serviteurs : Si votre jeune frère ne descend pas avec vous, vous ne reverrez pas ma face.
      24 Lorsque nous sommes remontés auprès de ton serviteur, mon père, nous lui avons rapporté les paroles de mon seigneur.
      25 Notre père a dit : Retournez, achetez-nous un peu de vivres.
      26 Nous avons répondu : Nous ne pouvons pas descendre ; mais, si notre jeune frère est avec nous, nous descendrons, car nous ne pouvons pas voir la face de cet homme, à moins que notre jeune frère ne soit avec nous.
      27 Ton serviteur, notre père, nous a dit : Vous savez que ma femme m'a enfanté deux fils.
      28 L'un étant sorti de chez moi, je pense qu'il a été sans doute déchiré, car je ne l'ai pas revu jusqu'à présent.
      29 Si vous me prenez encore celui-ci, et qu'il lui arrive un malheur, vous ferez descendre mes cheveux blancs avec douleur dans le séjour des morts.
      30 Maintenant, si je retourne auprès de ton serviteur, mon père, sans avoir avec nous l'enfant à l'âme duquel son âme est attachée,
      31 il mourra, en voyant que l'enfant n'y est pas ; et tes serviteurs feront descendre avec douleur dans le séjour des morts les cheveux blancs de ton serviteur, notre père.
      32 Car ton serviteur a répondu pour l'enfant, en disant à mon père : Si je ne le ramène pas auprès de toi, je serai pour toujours coupable envers mon père.
      33 Permets donc, je te prie, à ton serviteur de rester à la place de l'enfant, comme esclave de mon seigneur ; et que l'enfant remonte avec ses frères.
      34 Comment pourrai-je remonter vers mon père, si l'enfant n'est pas avec moi ? Ah ! que je ne voie point l'affliction de mon père !

      Job 10

      1 Mon âme est dégoûtée de la vie ! Je donnerai cours à ma plainte, Je parlerai dans l'amertume de mon âme.
      2 Je dis à Dieu : Ne me condamne pas ! Fais-moi savoir pourquoi tu me prends à partie !
      3 Te paraît-il bien de maltraiter, De repousser l'ouvrage de tes mains, Et de faire briller ta faveur sur le conseil des méchants ?
      4 As-tu des yeux de chair, Vois-tu comme voit un homme ?
      5 Tes jours sont-ils comme les jours de l'homme, Et tes années comme ses années,
      6 Pour que tu recherches mon iniquité, Pour que tu t'enquières de mon péché,
      7 Sachant bien que je ne suis pas coupable, Et que nul ne peut me délivrer de ta main ?
      8 Tes mains m'ont formé, elles m'ont créé, Elles m'ont fait tout entier... Et tu me détruirais !
      9 Souviens-toi que tu m'as façonné comme de l'argile ; Voudrais-tu de nouveau me réduire en poussière ?
      10 Ne m'as-tu pas coulé comme du lait ? Ne m'as-tu pas caillé comme du fromage ?
      11 Tu m'as revêtu de peau et de chair, Tu m'as tissé d'os et de nerfs ;
      12 Tu m'as accordé ta grâce avec la vie, Tu m'as conservé par tes soins et sous ta garde.
      13 Voici néanmoins ce que tu cachais dans ton coeur, Voici, je le sais, ce que tu as résolu en toi-même.
      14 Si je pèche, tu m'observes, Tu ne pardonnes pas mon iniquité.
      15 Suis-je coupable, malheur à moi ! Suis-je innocent, je n'ose lever la tête, Rassasié de honte et absorbé dans ma misère.
      16 Et si j'ose la lever, tu me poursuis comme un lion, Tu me frappes encore par des prodiges.
      17 Tu m'opposes de nouveaux témoins, Tu multiplies tes fureurs contre moi, Tu m'assailles d'une succession de calamités.
      18 Pourquoi m'as-tu fait sortir du sein de ma mère ? Je serais mort, et aucun oeil ne m'aurait vu ;
      19 Je serais comme si je n'eusse pas existé, Et j'aurais passé du ventre de ma mère au sépulcre.
      20 Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre ? Qu'il me laisse, Qu'il se retire de moi, et que je respire un peu,
      21 Avant que je m'en aille, pour ne plus revenir, Dans le pays des ténèbres et de l'ombre de la mort,
      22 Pays d'une obscurité profonde, Où règnent l'ombre de la mort et la confusion, Et où la lumière est semblable aux ténèbres.

      Marc 14

      1 La fête de Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens d'arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir.
      2 Car ils disaient : Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu'il n'y ait pas de tumulte parmi le peuple.
      3 Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu'il se trouvait à table. Elle tenait un vase d'albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix ; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Quelques-uns exprimèrent entre eux leur indignation : A quoi bon perdre ce parfum ?
      5 On aurait pu le vendre plus de trois cents deniers, et les donner aux pauvres. Et ils s'irritaient contre cette femme.
      6 Mais Jésus dit : Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Elle a fait une bonne action à mon égard ;
      7 car vous avez toujours les pauvres avec vous, et vous pouvez leur faire du bien quand vous voulez, mais vous ne m'avez pas toujours.
      8 Elle a fait ce qu'elle a pu ; elle a d'avance embaumé mon corps pour la sépulture.
      9 Je vous le dis en vérité, partout où la bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu'elle a fait.
      10 Judas Iscariot, l'un des douze, alla vers les principaux sacrificateurs, afin de leur livrer Jésus.
      11 Après l'avoir entendu, ils furent dans la joie, et promirent de lui donner de l'argent. Et Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
      12 Le premier jour des pains sans levain, où l'on immolait la Pâque, les disciples de Jésus lui dirent : Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque ?
      13 Et il envoya deux de ses disciples, et leur dit : Allez à la ville ; vous rencontrerez un homme portant une cruche d'eau, suivez-le.
      14 Quelque part qu'il entre, dites au maître de la maison : Le maître dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ?
      15 Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée et toute prête : c'est là que vous nous préparerez la Pâque.
      16 Les disciples partirent, arrivèrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque.
      17 Le soir étant venu, il arriva avec les douze.
      18 Pendant qu'ils étaient à table et qu'ils mangeaient, Jésus dit : Je vous le dis en vérité, l'un de vous, qui mange avec moi, me livrera.
      19 Ils commencèrent à s'attrister, et à lui dire, l'un après l'autre : Est-ce moi ?
      20 Il leur répondit : C'est l'un des douze, qui met avec moi la main dans le plat.
      21 Le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne fût pas né.
      22 Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Prenez, ceci est mon corps.
      23 Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous.
      24 Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs.
      25 Je vous le dis en vérité, je ne boirai plus jamais du fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu.
      26 Après avoir chanté les cantiques, ils se rendirent à la montagne des oliviers.
      27 Jésus leur dit : Vous serez tous scandalisés ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
      28 Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée.
      29 Pierre lui dit : Quand tous seraient scandalisés, je ne serai pas scandalisé.
      30 Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, toi, aujourd'hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois.
      31 Mais Pierre reprit plus fortement : Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous dirent la même chose.
      32 Ils allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples : Asseyez-vous ici, pendant que je prierai.
      33 Il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il commença à éprouver de la frayeur et des angoisses.
      34 Il leur dit : Mon âme est triste jusqu'à la mort ; restez ici, et veillez.
      35 Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta contre terre, et pria que, s'il était possible, cette heure s'éloignât de lui.
      36 Il disait : Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.
      37 Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à Pierre : Simon, tu dors ! Tu n'as pu veiller une heure !
      38 Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.
      39 Il s'éloigna de nouveau, et fit la même prière.
      40 Il revint, et les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis. Ils ne surent que lui répondre.
      41 Il revint pour la troisième fois, et leur dit : Dormez maintenant, et reposez-vous ! C'est assez ! L'heure est venue ; voici, le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs.
      42 Levez-vous, allons ; voici, celui qui me livre s'approche.
      43 Et aussitôt, comme il parlait encore, arriva Judas l'un des douze, et avec lui une foule armée d'épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs, par les scribes et par les anciens.
      44 Celui qui le livrait leur avait donné ce signe : Celui que je baiserai, c'est lui ; saisissez-le, et emmenez-le sûrement.
      45 Dès qu'il fut arrivé, il s'approcha de Jésus, disant : Rabbi ! Et il le baisa.
      46 Alors ces gens mirent la main sur Jésus, et le saisirent.
      47 Un de ceux qui étaient là, tirant l'épée, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille.
      48 Jésus, prenant la parole, leur dit : Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi.
      49 J'étais tous les jours parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m'avez pas saisi. Mais c'est afin que les Écritures soient accomplies.
      50 Alors tous l'abandonnèrent, et prirent la fuite.
      51 Un jeune homme le suivait, n'ayant sur le corps qu'un drap. On se saisit de lui ;
      52 mais il lâcha son vêtement, et se sauva tout nu.
      53 Ils emmenèrent Jésus chez le souverain sacrificateur, où s'assemblèrent tous les principaux sacrificateurs, les anciens et les scribes.
      54 Pierre le suivit de loin jusque dans l'intérieur de la cour du souverain sacrificateur ; il s'assit avec les serviteurs, et il se chauffait près du feu.
      55 Les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus, pour le faire mourir, et ils n'en trouvaient point ;
      56 car plusieurs rendaient de faux témoignages contre lui, mais les témoignages ne s'accordaient pas.
      57 Quelques-uns se levèrent, et portèrent un faux témoignage contre lui, disant :
      58 Nous l'avons entendu dire : Je détruirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j'en bâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme.
      59 Même sur ce point-là leur témoignage ne s'accordait pas.
      60 Alors le souverain sacrificateur, se levant au milieu de l'assemblée, interrogea Jésus, et dit : Ne réponds-tu rien ? Qu'est-ce que ces gens déposent contre toi ?
      61 Jésus garda le silence, et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l'interrogea de nouveau, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ?
      62 Jésus répondit : Je le suis. Et vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.
      63 Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : Qu'avons-nous encore besoin de témoins ?
      64 Vous avez entendu le blasphème. Que vous en semble ? Tous le condamnèrent comme méritant la mort.
      65 Et quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui voiler le visage et à le frapper à coups de poing, en lui disant : Devine ! Et les serviteurs le reçurent en lui donnant des soufflets.
      66 Pendant que Pierre était en bas dans la cour, il vint une des servantes du souverain sacrificateur.
      67 Voyant Pierre qui se chauffait, elle le regarda, et lui dit : Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth.
      68 Il le nia, disant : Je ne sais pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire. Puis il sortit pour aller dans le vestibule. Et le coq chanta.
      69 La servante, l'ayant vu, se mit de nouveau à dire à ceux qui étaient présents : Celui-ci est de ces gens-là. Et il le nia de nouveau.
      70 Peu après, ceux qui étaient présents dirent encore à Pierre : Certainement tu es de ces gens-là, car tu es Galiléen.
      71 Alors il commença à faire des imprécations et à jurer : Je ne connais pas cet homme dont vous parlez.
      72 Aussitôt, pour la seconde fois, le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite : Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Et en y réfléchissant, il pleurait.
    • Genèse 44

      1 Plus tard Joseph donna cet ordre à son intendant : « Remplis les sacs de ces gens, donne-leur autant de vivres qu’ils peuvent en emporter. Remets aussi l’argent de chacun à l’entrée de son sac.
      2 Dans le sac du plus jeune tu placeras non seulement la somme qu’il voulait payer mais aussi ma coupe d’argent. » L’homme exécuta les ordres de Joseph.
      3 Le lendemain, dès qu’il fit jour, on laissa les fils de Jacob partir avec leurs ânes.
      4 Ils quittèrent la ville, mais ils n’étaient pas encore bien loin quand Joseph dit à son intendant : « Poursuis ces gens, rattrape-les. Tu leur demanderas : “Pourquoi avez-vous rendu le mal pour le bien ?
      5 Pourquoi avez-vous volé la coupe que mon maître utilise pour boire et pratiquer la divination ? C’est mal, ce que vous avez fait là !” »
      6 L’homme rattrapa les frères et leur répéta ces paroles.
      7 Les frères répondirent : « Comment Monsieur l’Intendant peut-il nous accuser ainsi ? Jamais nous n’aurions osé faire une chose pareille !
      8 Nous avions rapporté de Canaan l’argent retrouvé dans nos sacs. Pourquoi aurions-nous donc volé de l’argent ou de l’or dans la maison de ton maître ?
      9 Si l’on trouve cette coupe dans les bagages de l’un d’entre nous, eh bien, qu’on le mette à mort ! Et nous deviendrons nous-mêmes tes esclaves. »
      10 L’homme répondit : « Eh bien, je vous prends au mot. Toutefois le coupable seul deviendra mon esclave ; les autres seront libres. »
      11 Les frères déchargèrent rapidement leurs sacs et ouvrirent chacun le sien.
      12 L’homme fouilla tous les sacs, en commençant par celui de l’aîné et en finissant par celui du plus jeune. On trouva la coupe dans le sac de Benjamin.
      13 Les frères, consternés, déchirèrent leurs vêtements. Chacun rechargea son âne, et ils retournèrent à la ville.
      14 Juda et ses frères arrivèrent chez Joseph ; il était encore là. Ils se jetèrent à terre devant lui.
      15 Joseph leur dit : « Pourquoi avez-vous fait cela ? Ne savez-vous pas qu’un homme tel que moi a le pouvoir de tout deviner ? » –
      16 « Que pourrions-nous dire, Monsieur l’Administrateur ? répondit Juda. Que pourrions-nous dire pour prouver notre innocence ? Dieu nous a démasqués : nous sommes coupables. Nous serons donc tes esclaves, avec celui qui avait la coupe dans son sac. »
      17 Joseph reprit : « Non, il n’est pas question que j’agisse ainsi. Je ne prendrai pour esclave que celui qui avait la coupe. Quant à vous, rentrez tranquillement chez votre père. »
      18 Juda s’avança vers Joseph et dit : « Qu’il me soit permis de dire encore quelques mots à l’adresse de Monsieur l’Administrateur, sans provoquer sa colère, alors même qu’il est l’égal du Pharaon.
      19 La première fois, tu nous as demandé si nous avions encore notre père, ou un autre frère.
      20 Nous avons répondu : “Nous avons encore notre vieux père, ainsi qu’un jeune frère, qui lui est né dans sa vieillesse. Notre père l’aime particulièrement, car c’est le seul enfant qui lui reste de son épouse préférée ; l’autre fils est mort.”
      21 Tu nous as dit : “Amenez-le-moi, je désire le voir.”
      22 Nous t’avons expliqué alors que cet enfant ne pouvait pas quitter son père ; que, s’il le quittait, le père en mourrait.
      23 Mais tu nous as déclaré que tu ne nous recevrais plus si notre jeune frère ne venait pas avec nous.
      24 Nous sommes donc retournés auprès de notre père, ton humble serviteur, et nous lui avons rapporté ce que tu avais dit.
      25 Lorsqu’il nous a chargés de revenir acheter quelques vivres,
      26 nous lui avons dit : “Nous ne pouvons pas y aller, à moins que notre jeune frère nous accompagne. S’il n’est pas avec nous, l’administrateur du pays ne nous recevra pas.”
      27 Notre père nous a répondu : “Vous le savez bien, mon épouse Rachel ne m’a donné que deux fils.
      28 L’un d’eux a disparu ; je pense qu’il a été dévoré par une bête sauvage, car je ne l’ai jamais revu.
      29 Et vous voulez me prendre aussi l’autre ! Si un malheur lui arrive, âgé comme je suis, je mourrai de tristesse par votre faute.”
      30 Maintenant donc, Monsieur l’Administrateur, comment pourrais-je retourner auprès de mon père sans que l’enfant soit avec nous ? La vie de mon père dépend tellement du sort de cet enfant
      31 qu’il mourra s’il ne le voit pas revenir. Nous serons alors coupables de l’avoir fait mourir de douleur dans sa vieillesse.
      32 De plus, je me suis déclaré responsable de l’enfant devant mon père ; je lui ai dit : “Si je ne te le ramène pas, je serai pour toujours coupable à ton égard.”
      33 Je t’en supplie, permets-moi donc de rester ici comme esclave à ton service, à la place de l’enfant, pour qu’il puisse repartir avec ses autres frères.
      34 Je ne pourrais jamais retourner chez mon père sans être accompagné de l’enfant. Je ne supporterais pas de voir le malheur qui atteindrait mon père. »

      Job 10

      1 Eh bien, puisque la vie me donne la nausée, je ne retiendrai pas mes plaintes plus longtemps ; je ne me tairai pas, tant j’ai le cœur amer.
      2 Je dirai donc à Dieu : ne me condamne pas, fais-moi plutôt savoir ce que tu me reproches.
      3 Cela sert-il ton but de me faire du mal, en méprisant ainsi ton pénible travail et en favorisant les projets des méchants ?
      4 Ne vois-tu rien de plus que ce que voient les hommes ? Ton point de vue n’est-il qu’un point de vue terrestre ?
      5 Ta vie serait-elle aussi brève que la nôtre, se limiterait-elle à aussi peu d’années ?
      6 Pourquoi donc cherches-tu à connaître mes torts, et pourquoi t’efforcer de découvrir ma faute ?
      7 Pourtant, tu le sais bien, je ne suis pas coupable et je n’ai aucune chance de t’échapper.
      8 Tes propres mains m’ont fait, elles m’ont façonné, elles m’ont entouré, et tu veux me détruire !
      9 Tu m’avais modelé comme un objet d’argile, veuille t’en souvenir avant de me réduire à l’état de poussière.
      10 Un jour, tu m’as formé dans le corps de ma mère, comme on verse du lait et qu’on le fait cailler.
      11 Tu m’as alors vêtu de muscles et de peau, tu as fait de moi un tissu d’os et de nerfs.
      12 Puis tu m’as accordé la grâce de la vie, et tu t’es occupé de me la conserver.
      13 Or tu as un secret, que tu veux me cacher. Mais je n’ignore pas le fond de ta pensée :
      14 me prendre sur le fait dès que je suis en faute, et ne pas m’acquitter si je me mets en tort.
      15 Alors tant pis pour moi, si je me rends coupable ! Même innocent, je dois rester la tête basse, et je suis soûl de honte, ivre de ma misère.
      16 Mais dès que je lève la tête, te voilà qui reprends la chasse contre moi, tel un fauve, m’écrasant à nouveau de ta toute-puissance !
      17 Tu lances contre moi un assaut après l’autre, tu laisses ta fureur redoubler envers moi, et tu jettes sur moi des troupes toujours fraîches.
      18 Pourquoi m’as-tu tiré du ventre de ma mère ? J’aurais pu y mourir à l’abri des regards,
      19 et je serais allé tout droit jusqu’à la tombe, comme si je n’avais jamais eu d’existence.
      20 Je n’ai plus maintenant que peu de temps à vivre. Cesse donc tes attaques, laisse-moi enfin jouir tranquillement de ce peu qui me reste.
      21 Bientôt je partirai, sans espoir de retour, au pays recouvert de l’ombre la plus sombre,
      22 au pays où la nuit règne sur le désordre, où l’aurore elle-même est d’un noir absolu.

      Marc 14

      1 On était à deux jours de la fête de la Pâque et des pains sans levain. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi cherchaient un moyen d’arrêter Jésus en cachette et de le mettre à mort.
      2 Ils se disaient en effet : « Nous ne pouvons pas faire cela pendant la fête, sinon le peuple risquerait de se soulever. »
      3 Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux ; pendant qu’il était à table, une femme entra avec un flacon d’albâtre plein d’un parfum très cher, fait de nard pur. Elle brisa le flacon et versa le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Certains de ceux qui étaient là furent indignés et se dirent entre eux : « A quoi bon avoir ainsi gaspillé ce parfum ?
      5 On aurait pu le vendre plus de trois cents pièces d’argent pour les donner aux pauvres ! » Et ils critiquaient sévèrement cette femme.
      6 Mais Jésus dit : « Laissez-la tranquille. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Ce qu’elle a accompli pour moi est beau.
      7 Car vous aurez toujours des pauvres avec vous, et toutes les fois que vous le voudrez, vous pourrez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours avec vous.
      8 Elle a fait ce qu’elle a pu : elle a d’avance mis du parfum sur mon corps afin de le préparer pour le tombeau.
      9 Je vous le déclare, c’est la vérité : partout où l’on annoncera la Bonne Nouvelle, dans le monde entier, on racontera ce que cette femme a fait et l’on se souviendra d’elle. »
      10 Alors Judas Iscariote, un des douze disciples, alla proposer aux chefs des prêtres de leur livrer Jésus.
      11 Ils furent très contents de l’entendre et lui promirent de l’argent. Et Judas se mit à chercher une occasion favorable pour leur livrer Jésus.
      12 Le premier jour de la fête des pains sans levain, le jour où l’on sacrifiait les agneaux pour le repas de la Pâque, les disciples de Jésus lui demandèrent : « Où veux-tu que nous allions te préparer le repas de la Pâque ? »
      13 Alors Jésus envoya deux de ses disciples en avant, avec l’ordre suivant : « Allez à la ville, vous y rencontrerez un homme qui porte une cruche d’eau. Suivez-le,
      14 et là où il entrera, dites au propriétaire de la maison : “Le Maître demande : Où est la pièce qui m’est réservée, celle où je prendrai le repas de la Pâque avec mes disciples ?”
      15 Et il vous montrera, en haut de la maison, une grande chambre déjà prête, avec tout ce qui est nécessaire. C’est là que vous nous préparerez le repas. »
      16 Les disciples partirent et allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus le leur avait dit, et ils préparèrent le repas de la Pâque.
      17 Quand le soir fut venu, Jésus arriva avec les douze disciples.
      18 Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. »
      19 Les disciples devinrent tout tristes, et ils se mirent à lui demander l’un après l’autre : « Ce n’est pas moi, n’est-ce pas ? »
      20 Jésus leur répondit : « C’est l’un d’entre vous, les douze, quelqu’un qui trempe avec moi son pain dans le plat.
      21 Certes, le Fils de l’homme va mourir comme les Écritures l’annoncent à son sujet ; mais quel malheur pour celui qui trahit le Fils de l’homme ! Il aurait mieux valu pour cet homme-là ne pas naître ! »
      22 Pendant le repas, Jésus prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le donna à ses disciples ; il leur dit : « Prenez ceci, c’est mon corps. »
      23 Il prit ensuite une coupe de vin et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna, et ils en burent tous.
      24 Jésus leur dit : « Ceci est mon sang, le sang qui garantit l’alliance de Dieu et qui est versé pour une multitude de gens.
      25 Je vous le déclare, c’est la vérité : je ne boirai plus jamais de vin jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau dans le Royaume de Dieu. »
      26 Ils chantèrent ensuite les psaumes de la fête, puis ils s’en allèrent au mont des Oliviers.
      27 Jésus dit à ses disciples : « Vous allez tous m’abandonner, car on lit dans les Écritures : “Je tuerai le berger, et les moutons partiront de tous côtés”.
      28 Mais, ajouta Jésus, quand je serai de nouveau vivant, j’irai vous attendre en Galilée. »
      29 Pierre lui dit : « Même si tous les autres t’abandonnent, moi je ne t’abandonnerai pas. »
      30 Alors Jésus lui répondit : « Je te le déclare, c’est la vérité : aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, toi, tu auras prétendu trois fois ne pas me connaître. »
      31 Mais Pierre répliqua encore plus fort : « Je ne prétendrai jamais que je ne te connais pas, même si je dois mourir avec toi. » Et tous les autres disciples disaient la même chose.
      32 Ils arrivèrent ensuite à un endroit appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
      33 Puis il emmena avec lui Pierre, Jacques et Jean. Il commença à ressentir de la frayeur et de l’angoisse,
      34 et il leur dit : « Mon cœur est plein d’une tristesse mortelle ; restez ici et demeurez éveillés. »
      35 Il alla un peu plus loin, se jeta à terre et pria pour que, si c’était possible, il n’ait pas à passer par cette heure de souffrance.
      36 Il disait : « Abba, ô mon Père, tout t’est possible ; éloigne de moi cette coupe de douleur. Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »
      37 Il revint ensuite vers les trois disciples et les trouva endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ? Tu n’as pas été capable de rester éveillé même une heure ?
      38 Restez éveillés et priez, pour ne pas tomber dans la tentation. L’être humain est plein de bonne volonté, mais il est faible. »
      39 Il s’éloigna de nouveau et pria en répétant les mêmes paroles.
      40 Puis il revint auprès de ses disciples et les trouva endormis ; ils ne pouvaient pas garder les yeux ouverts. Et ils ne savaient pas que lui dire.
      41 Quand il revint la troisième fois, il leur dit : « Vous dormez encore et vous vous reposez ? C’est fini ! L’heure est arrivée. Maintenant, le Fils de l’homme va être livré entre les mains des pécheurs.
      42 Levez-vous, allons-y ! Voyez, l’homme qui me livre à eux est ici ! »
      43 Jésus parlait encore quand arriva Judas, l’un des douze disciples. Il y avait avec lui une foule de gens armés d’épées et de bâtons. Ils étaient envoyés par les chefs des prêtres, les maîtres de la loi et les anciens.
      44 Judas, celui qui leur livrait Jésus, avait indiqué à cette foule le signe qu’il utiliserait : « L’homme que j’embrasserai, c’est lui. Saisissez-le et emmenez-le sous bonne garde. »
      45 Dès que Judas arriva, il s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître ! » Puis il l’embrassa.
      46 Les autres mirent alors la main sur Jésus et l’arrêtèrent.
      47 Mais un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand-prêtre et lui coupa l’oreille.
      48 Jésus leur dit : « Deviez-vous venir armés d’épées et de bâtons pour me prendre, comme si j’étais un brigand ?
      49 Tous les jours j’étais avec vous et j’enseignais dans le temple, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais cela arrive pour que les Écritures se réalisent. »
      50 Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent.
      51 Un jeune homme suivait Jésus, vêtu d’un simple drap. On essaya de le saisir,
      52 mais il abandonna le drap et s’enfuit tout nu.
      53 Ils emmenèrent Jésus chez le grand-prêtre, où s’assemblèrent tous les chefs des prêtres, les anciens et les maîtres de la loi.
      54 Pierre suivit Jésus de loin, et il entra dans la cour de la maison du grand-prêtre. Là, il s’assit avec les gardes et il se chauffait près du feu.
      55 Les chefs des prêtres et tout le Conseil supérieur cherchaient une accusation contre Jésus pour le condamner à mort, mais ils n’en trouvaient pas.
      56 Beaucoup de gens, en effet, portaient de fausses accusations contre Jésus, mais ils se contredisaient entre eux.
      57 Quelques-uns se levèrent alors et portèrent cette fausse accusation contre lui :
      58 « Nous l’avons entendu dire : “Je détruirai ce temple construit par les hommes, et en trois jours j’en bâtirai un autre qui ne sera pas une œuvre humaine.” »
      59 Mais même sur ce point-là ils se contredisaient.
      60 Le grand-prêtre se leva alors dans l’assemblée et interrogea Jésus : « Ne réponds-tu rien à ce que ces gens disent contre toi ? »
      61 Mais Jésus se taisait, il ne répondait rien. Le grand-prêtre l’interrogea de nouveau : « Es-tu le Messie, le Fils du Dieu auquel vont nos louanges ? »
      62 Jésus répondit : « Oui, je le suis, et vous verrez tous le Fils de l’homme siégeant à la droite du Dieu puissant ; vous le verrez aussi venir parmi les nuages du ciel. »
      63 Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements et dit : « Nous n’avons plus besoin de témoins !
      64 Vous avez entendu cette insulte faite à Dieu. Qu’en pensez-vous ? » Tous déclarèrent qu’il était coupable et qu’il méritait la mort.
      65 Quelques-uns d’entre eux se mirent à cracher sur Jésus, ils lui couvrirent le visage, le frappèrent à coups de poing et lui dirent : « Devine qui t’a fait cela ! » Et les gardes prirent Jésus et lui donnèrent des gifles.
      66 Pierre se trouvait encore en bas dans la cour, quand arriva une des servantes du grand-prêtre.
      67 Elle vit Pierre qui se chauffait, le regarda bien et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus, cet homme de Nazareth. »
      68 Mais il le nia en déclarant : « Je ne sais pas ce que tu veux dire, je ne comprends pas. » Puis il s’en alla hors de la cour, dans l’entrée. [Alors un coq chanta. ]
      69 Mais la servante le vit et répéta devant ceux qui étaient là : « Cet homme est l’un d’eux ! »
      70 Et Pierre le nia de nouveau. Peu après, ceux qui étaient là dirent encore à Pierre : « Certainement, tu es l’un d’eux, parce que, toi aussi, tu es de Galilée. »
      71 Alors Pierre s’écria : « Que Dieu me punisse si je mens ! Je le jure, je ne connais pas l’homme dont vous parlez. »
      72 A ce moment même, un coq chanta pour la seconde fois, et Pierre se rappela ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq chante deux fois, tu auras prétendu trois fois ne pas me connaître. » Alors, il se mit à pleurer.
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