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La Bible en 1 an - Jour 43

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Versets relatifs

    • Genèse 45

      1

      Joseph réconforte ses frères, et envoie chercher son père. (Genèse 45:1-15)
      Pharaon agrée le fait que Joseph invite les siens à le rejoindre ; Les présents que Joseph donne à ses frères. (Genèse 45:16-24)
      Jacob reçoit la nouvelle : Joseph est toujours en vie. (Genèse 45:25-28)

      Joseph a laissé Juda continuer son exposé, et a écouté tout ce qu'il avait à dire. Il a constaté que ses frères se sont humiliés, conscients des péchés qu'ils avaient commis ; il a également vu que Juda avait mentionné deux fois le nom de "Joseph" dans son discours, qu'il respectait son père, et qu'il aimait son frère Benjamin. Il était maintenant temps que Joseph se fasse connaître à ses frères. Il a commandé à tous ses serviteurs de se retirer. De même, Christ a révélé Son amour et Sa bonté envers les siens ; Il l'a exprimé à chacun, d'une manière tout à fait personnelle. Joseph versa des larmes de tendresse et d'affection, qui contrastaient avec la cruauté que lui avaient jusqu'ici manifestée ses frères. C'est une image de la compassion divine envers les pécheurs repentants. « Je suis Joseph, votre frère ». Cette phrase, qui aurait du les humilier, en leur rappelant leur péché d'avoir vendu Joseph, les a en fait encouragés à espérer un traitement de clémence. De même, quand Christ a voulu convaincre Paul, Il s'est écrié : « Je suis Jésus, ne crains pas » ; quand Jésus se manifeste à ses enfants, il les encourage à s'approcher de Lui, avec un cœur sincère. Joseph a fait ainsi, et a montré à ses frères, que quelles qu'auraient pu être leurs pensées contre lui, Dieu avait préparé un merveilleux plan. Les pécheurs doivent être affligés et attristés par leurs péchés ; Dieu a Son plan de miséricorde et rien de bon ne peut émaner de ceux qui pratiquent l'iniquité. La solution au problème du pécheur c'est « Christ » ; il est très saisissant de Le voir se manifester ainsi à ces âmes. Jésus-Christ ne sous-estime pas le péché, Il considère qu'il s'agit du plus grand des maux ; Joseph était vraiment armé contre le désespoir, et pouvait également se réjouir de tout ce Dieu a fait; Il ne pouvait que trembler, face aux dangers et à la destruction auxquels les siens ont échappé. Joseph promet de prendre soin de son père et de toute la famille. Il est du devoir des enfants, si la nécessité l'exige, de soutenir leurs parents et de leur fournir tout ce qu'ils peuvent; ce n'est qu'un témoignage de piété, 1Tim 5:4. Après que Joseph ait embrassé Benjamin, il a entouré d'affection tous ses frères; c'est alors que ces derniers ont parlé librement avec lui, de toutes les affaires de la maison paternelle. Après s'être véritablement réconcilié avec le Seigneur Jésus, qu'il est doux de ressentir la communion qui en résulte !
      16 Pharaon entretenait de bons rapports avec Joseph et éprouvait de l'intérêt pour sa famille. L'Égypte voulait compenser les pertes que cette famille avait subies lors de ses derniers déplacements. Ainsi ceux que Jésus Christ a destinés à Sa gloire merveilleuse, ne doivent pas avoir un intérêt exagéré envers les choses du monde. Les meilleurs plaisirs ne sont que pacotille ; nous ne pouvons pas les conserver bien longtemps ici-bas, et encore moins pourrons-nous les emporter dans l'au-delà. Ne laissons pas nos yeux ou notre cœur s'attacher aux plaisirs du monde ; il y a de meilleures bénédictions qui nous sont réservées par Jésus Christ, « notre Joseph » ; Il s'en est allé pour nous préparer une place. Joseph a congédié ses frères avec une recommandation particulière : « Ne vous querellez pas en chemin ». Il connaissait bien leur tempérament belliqueux ; et après leur avoir tout pardonné, il les laissa partir. Ce commandement, notre Seigneur nous l'a aussi donné : Aimons notre prochain et quoi qu'il arrive, cherchons à le relever lors de ses chutes. Car nous sommes tous frères, nous avons chacun un seul Père. Nous sommes tous coupables, et au lieu de nous disputer, cherchons plutôt à ne pas tomber. Nous sommes, ou espérons être, pardonnés par Dieu, ce Dieu que nous avons tous offensé et nous devrions, en conséquence, être prêts à nous pardonner l'un l'autre. Nous sommes pour ainsi dire « en chemin », un chemin, qui, de manière imagée, passe par l'Égypte, où beaucoup de regards sont fixés sur nous, cherchant à tirer avantage de notre situation ; un chemin qui nous mène au merveilleux pays de Canaan, où nous espérons être à jamais dans une paix parfaite.
      25 Pour Jacob, le fait d'entendre que Joseph était vivant, paraissait une trop bonne nouvelle pour qu'elle soit vraie; Jacob resta froid, parce qu'il ne le croyait pas. Nous restons souvent impassibles parce que nous ne croyons pas. À la longue, Jacob fut convaincu par la vérité. Il était vieux, et ne comptait pas vivre encore bien longtemps. Il dit : « Que mes yeux soient régénérés par la vue de mon fils, avant qu'ils ne soient fermés ; il ne m'en faudra alors pas plus pour me rendre heureux en ce monde ». Contemplons Jésus, car Il s'est manifesté Lui-même comme un Frère et un Ami, même à ceux qui, par le passé, L'ont méprisé, en tant qu'ennemi. Il a assuré à tous Son amour et les richesses de Sa grâce. Il a commandé d'éviter les envies, les irritations, la méchanceté, les différends, et de vivre en paix les uns avec les autres. Il a enseigné à renoncer au monde et à se tourner vers Lui pour jouir de Sa plénitude. Christ a fourni tout ce qui était nécessaire à Ses enfants, pour les ramener à Lui, dans Sa demeure, afin que là où Il se trouve, ils y soient également. Et malgré tout cela, alors qu'Il a tout accompli pour les Siens, ces derniers éprouvent encore quelques doutes et craintes devant la perspective de voir Sa gloire et d'être avec Lui ; ils peuvent même dire, comme Jacob : « c'est assez, je suis disposé à mourir » ; puis ils s'écrient : « je vais aller voir, afin d'être avec Celui qui aime mon âme ».

      Job 11

      1

      Zophar réprimande Job. (Job 11:1-6)
      Les perfections divines, Sa Toute Puissance. (Job 11:7-12)
      Zophar assure à Job des bénédictions, si ce dernier se repend. (Job 11:13-20)

      Zophar a attaqué Job avec une grande véhémence. Il a décrit le patriarche comme un homme qui aime s'entendre parler, qui ne va pas au bout des choses, et qui, par nature est hypocrite. Zophar désire que Dieu montre à Job que la punition reçue n'était pas à la mesure de ce qu'il méritait. Nous sommes souvent prêts, avec grande assurance, à appeler Dieu pour qu'Il agisse dans nos querelles, en pensant que s'Il s'exprimait directement, Il nous donnerait raison. Nous devons laisser tous les conflits sous le jugement de Dieu, nous serons alors certains qu'Il tranchera selon la vérité ; ceux qui ne sont pas sûrs d'avoir raison, doivent absolument faire appel au jugement divin.
      7 Zophar donne une bonne définition de la grandeur et de la gloire de Dieu, il décrit également la vanité et la folie de l'homme. Notez ici, ce qui est dit au sujet de ce dernier : Il est vraiment humilié. Dieu juge l'homme vain : alors qu'il pourrait être sage, il n'est qu'un âne sauvage, difficile à éduquer, indomptable. L'homme est une vaine créature. Ses propos sont souvent vides de sens. Il est cependant une créature fière et vaniteuse. Il voudrait lui-même être sage, alors qu'il ne se soumet pas aux lois de la sagesse. Il voudrait être sage, mais n'atteint en fait que des buts interdits ; comme ses premiers parents, il vise une sagesse différente de celle décrite dans la Parole, en perdant le bénéfice de l'arbre de vie pour acquérir celui de la connaissance. Est-ce qu'une telle créature pourrait tenir tête contre Dieu ?
      13 Zophar recommande instamment à Job de se repentir ; il l'encourage, malgré ses jugements sévères à son égard. Il a toujours pensé que la prospérité en ce monde n'était réservée qu'au juste, et que Job devait se considérer comme un hypocrite, à moins que sa richesse ne soit restaurée. Zophar invite donc à Job à tourner sa face purifiée vers le ciel : il lui recommande instamment de s'approcher du trône de la grâce, débarrassé de la terreur et de la stupéfaction exprimées dans le verset Job 9:34. Si l'Oint de l'Éternel nous regarde, nos visages, qui étaient jusque là tournés vers le bas, se relèveront alors ; ils étaient auparavant pollués par nos fautes, ils sont maintenant lavés par le sang de Christ et peuvent être levés, sans tache. Nous pouvons nous approcher de Dieu, dans la plénitude de la foi, purifiés d'une mauvaise conscience, Heb 10:22

      Marc 15

      1

      Christ devant Pilate. (Marc 15:1-14). Christ est amené pour être crucifié. (Marc 15:15-21). La crucifixion. (Marc 15:22-32). La mort de Christ. (Marc 15:33-41). Son corps enseveli. (Marc 15:42-47).

      On lia Christ. Il est bon de se remémorer les liens du Seigneur Jésus : sentons-nous nous-mêmes liés spirituellement à Celui qui fut lié pour nous ! En Le proclamant roi, les Juifs instituèrent en quelque sorte, le royaume de Dieu ; cependant, par leur propre proclamation, ce royaume leur fut repris et donné aux nations.

      Christ répondit à Pilate directement, alors qu’Il ne s’adressa même pas aux faux témoins ; Pilate était d’ailleurs lui-même convaincu de leur corruption. Le procurateur pensa qu'il pouvait en appeler au peuple, et que ce dernier délivrerait Jésus de la main des sacrificateurs. Mais les Juifs étaient de plus en plus agités par les sacrificateurs, et criaient, « crucifie le, crucifie le » ! Jugeons les personnes et les choses, selon leur mérite et la « mesure » qu'offre la Parole de Dieu, ne nous fions pas à la rumeur commune !

      La pensée que personne ne fut jamais traité aussi honteusement que Jésus, le Seul qui fut ici-bas parfaitement sage, saint, et excellent, révèle, par ces évènements dramatiques de la crucifixion, à celui qui reste objectif, la méchanceté de l’homme et son inimitié envers Dieu.

      Abhorrons de plus en plus cette hargne qui marqua la conduite des persécuteurs de Jésus !

      15 Christ aborda la mort sous son aspect le plus terrifiant. Ce supplice était réservé aux plus grands malfaiteurs. La croix et la honte sont ainsi liées. Dieu ayant été déshonoré par le péché de l'homme, Christ Lui donna satisfaction en se soumettant à la plus grande disgrâce qui pouvait émaner de la nature humaine. Cette mort était maudite, comme le mentionnait la loi juive, dans \\#De 21:23\\.

      Les soldats romains se moquèrent de la « royauté » de notre Seigneur Jésus. Les serviteurs, dans le prétoire de la maison du souverain sacrificateur, se moquèrent aussi de Lui, le « Prophète et le Sauveur ». Est-ce qu’une robe de pourpre (ou écarlate) peut être un sujet d'orgueil pour un chrétien, alors qu'elle était un opprobre et une honte sur le dos de Christ ? Il porta la couronne d'épines que nous méritions, afin que nous puissions porter la couronne de gloire, que Lui seul méritait. Nous étions, par le péché, destinés à la honte et au mépris éternel. Cependant, pour nous délivrer, notre Seigneur Jésus Lui-même fut déshonoré et méprisé. Il fut placé au rang des « ouvriers d'iniquité » bien qu'Il n'ait commis aucun péché.

      Les souffrances de notre humble et saint Rédempteur sont une source d'instruction permanente pour le croyant, source dont il ne peut jamais se lasser.

      Ais-je le droit de me plaindre ou de murmurer, en tant que vil pécheur, alors que Jésus a tant souffert ? Dans une situation similaire, céderais-je à la colère, adresserais-je des reproches et des menaces à ceux qui me feraient subir les mêmes injures que celle infligées au Seigneur ?

      22 Le lieu où notre Seigneur Jésus fut crucifié, s’appelait le lieu du crâne ; c'était le lieu habituel où l’on exécutait les condamnés : Christ fut à tous égards, compté parmi les transgresseurs...

      Chaque fois que nous regardons spirituellement à « Christ crucifié », nous devons nous rappeler ce qui était écrit au dessus de Sa tête : il est le Roi, et en tant que tel, nous devons nous soumettre et être Ses sujets, en fait, comme de véritables Israélites. Ils crucifièrent en même temps deux brigands et placèrent Jésus au centre, dans l'intention de Le déshonorer au maximum. Il était annoncé d'avance, dans Esa 53:12*, qu'Il devrait être compté avec les transgresseurs, car Il a été fait « péché » pour nous.

      Même ceux qui passaient par là s'en prenaient à Jésus : ils Lui disaient de descendre de la croix, afin qu'ils croient en Lui ; ces passants restèrent incrédules... En fait Christ leur donna un signe encore plus convaincant de Sa sainteté, lorsqu'Il sortit du tombeau !

      Quand l'homme croît fermement en la Vérité, au travers des souffrances de Christ, il cherche alors le salut avec ferveur ! Avec quelle gratitude il reçoit ensuite l'espoir naissant du pardon et de la vie éternelle, tous deux étant acquis par les souffrances et la mort du Fils de Dieu ! Ce racheté, attristé par le Saint-Esprit, au sujet des Souffrances du Sauveur en Gloire, répand ses pleurs sur ce Dernier, écrasé par les péchés qu’Il supporta à la croix.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      33 Ce texte nous indique qu’il y eut des ténèbres épaisses sur le pays, de midi jusqu'à trois heures de l'après-midi. Les Juifs faisaient le maximum pour anéantir Christ, le « Soleil de Justice ». Ces ténèbres symbolisaient la « nébulosité » sous laquelle était placée l'âme de Christ, véritable « offrande pour le péché ».

      Jésus ne se plaignit pas de l'abandon de Ses disciples, mais de celui de Son Père : c’est en cela qu’Il a été fait « péché » pour nous. Quand l’apôtre Paul devait être offert spirituellement en sacrifice, pour le service des saints, il pouvait se réjouir Philippiens 2:17. Mais le fait d’être offert en sacrifice pour le péché des hommes a un sens complètement différent.

      Au moment où Jésus mourut, le voile du temple fut déchiré de haut en bas. Ceci terrorisa les Juifs incrédules : c’était le signe de l’anéantissement de leur assemblée religieuse et de leur nation ; mais c’était en même temps une consolation pour tous les chrétiens fidèles : cela représentait, par le sang de Jésus, l'ouverture d’une voie nouvelle et vivante vers le « lieu très saint ».

      L'assurance avec laquelle Christ s'est ouvertement adressé à Dieu le Père et a remis Son âme entre Ses mains, semble avoir grandement affecté le centurion. Une vision spirituelle authentique de Christ crucifié, réconciliera le croyant avec la pensée de la mort : en effet, il se languit de voir, d'aimer, de louer, comme il le devrait, ce Sauveur qui fut blessé et percé pour le délivrer de la colère divine à venir !

      42 Ce texte décrit l'ensevelissement de notre Seigneur Jésus. Puissions-nous, par la Grâce, « mourir au péché », de manière similaire, Romains 6:11* !

      Joseph d'Arimathée était un de ceux qui attendaient le Royaume de Dieu. Ceux qui espèrent avoir part aux privilèges de ce Royaume, doivent se confier totalement en Jésus, alors que tout semble anéanti. Dieu a choisi cet homme pour Son service. Une Providence particulière fit évoluer le cours des évènements pour que Pilate fasse vérifier avec exactitude si Jésus était bien mort, afin de prévenir toute simulation éventuelle. Pilate donna donc l'autorisation à Joseph de descendre le corps et d'en faire ce que bon lui semblait.

      Quelques unes des femmes regardèrent où Jésus fût déposé, afin de pouvoir venir oindre Son corps, après le sabbat ; elles n'avaient en effet pas eu le temps de le faire avant. On porta une attention spéciale sur le lieu où se trouvait le sépulcre de Christ, parce qu'Il devait ressusciter.

      Jésus n'abandonne pas ceux qui ont confiance en Lui et qui Le réclament. La mort, privée de son aiguillon, met un terme aux douleurs du croyant, comme elle le fit à celles du Sauveur.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte

    • Genèse 45

      1 Then Joseph couldn't control himself before all those who stood before him, and he cried, "Cause everyone to go out from me!" No one else stood with him, while Joseph made himself known to his brothers.
      2 He wept aloud. The Egyptians heard, and the house of Pharaoh heard.
      3 Joseph said to his brothers, "I am Joseph! Does my father still live?" His brothers couldn't answer him; for they were terrified at his presence.
      4 Joseph said to his brothers, "Come near to me, please." They came near. "He said, I am Joseph, your brother, whom you sold into Egypt.
      5 Now don't be grieved, nor angry with yourselves, that you sold me here, for God sent me before you to preserve life.
      6 For these two years the famine has been in the land, and there are yet five years, in which there will be neither plowing nor harvest.
      7 God sent me before you to preserve for you a remnant in the earth, and to save you alive by a great deliverance.
      8 So now it wasn't you who sent me here, but God, and he has made me a father to Pharaoh, lord of all his house, and ruler over all the land of Egypt.
      9 Hurry, and go up to my father, and tell him, 'This is what your son Joseph says, "God has made me lord of all Egypt. Come down to me. Don't wait.
      10 You shall dwell in the land of Goshen, and you will be near to me, you, your children, your children's children, your flocks, your herds, and all that you have.
      11 There I will nourish you; for there are yet five years of famine; lest you come to poverty, you, and your household, and all that you have."'
      12 Behold, your eyes see, and the eyes of my brother Benjamin, that it is my mouth that speaks to you.
      13 You shall tell my father of all my glory in Egypt, and of all that you have seen. You shall hurry and bring my father down here."
      14 He fell on his brother Benjamin's neck, and wept, and Benjamin wept on his neck.
      15 He kissed all his brothers, and wept on them. After that his brothers talked with him.
      16 The report of it was heard in Pharaoh's house, saying, "Joseph's brothers have come." It pleased Pharaoh well, and his servants.
      17 Pharaoh said to Joseph, "Tell your brothers, 'Do this. Load your animals, and go, travel to the land of Canaan.
      18 Take your father and your households, and come to me, and I will give you the good of the land of Egypt, and you will eat the fat of the land.'
      19 Now you are commanded: do this. Take wagons out of the land of Egypt for your little ones, and for your wives, and bring your father, and come.
      20 Also, don't concern yourselves about your belongings, for the good of all of the land of Egypt is yours."
      21 The sons of Israel did so. Joseph gave them wagons, according to the commandment of Pharaoh, and gave them provision for the way.
      22 He gave each one of them changes of clothing, but to Benjamin he gave three hundred pieces of silver and five changes of clothing.
      23 He sent the following to his father: ten donkeys loaded with the good things of Egypt, and ten female donkeys loaded with grain and bread and provision for his father by the way.
      24 So he sent his brothers away, and they departed. He said to them, "See that you don't quarrel on the way."
      25 They went up out of Egypt, and came into the land of Canaan, to Jacob their father.
      26 They told him, saying, "Joseph is still alive, and he is ruler over all the land of Egypt." His heart fainted, for he didn't believe them.
      27 They told him all the words of Joseph, which he had said to them. When he saw the wagons which Joseph had sent to carry him, the spirit of Jacob, their father, revived.
      28 Israel said, "It is enough. Joseph my son is still alive. I will go and see him before I die."

      Job 11

      1 Then Zophar, the Naamathite, answered,
      2 "Shouldn't the multitude of words be answered? Should a man full of talk be justified?
      3 Should your boastings make men hold their peace? When you mock, shall no man make you ashamed?
      4 For you say, 'My doctrine is pure. I am clean in your eyes.'
      5 But oh that God would speak, and open his lips against you,
      6 that he would show you the secrets of wisdom! For true wisdom has two sides. Know therefore that God exacts of you less than your iniquity deserves.
      7 "Can you fathom the mystery of God? Or can you probe the limits of the Almighty?
      8 They are high as heaven. What can you do? They are deeper than Sheol . What can you know?
      9 Its measure is longer than the earth, and broader than the sea.
      10 If he passes by, or confines, or convenes a court, then who can oppose him?
      11 For he knows false men. He sees iniquity also, even though he doesn't consider it.
      12 An empty-headed man becomes wise when a man is born as a wild donkey's colt.
      13 "If you set your heart aright, stretch out your hands toward him.
      14 If iniquity is in your hand, put it far away. Don't let unrighteousness dwell in your tents.
      15 Surely then you shall lift up your face without spot; Yes, you shall be steadfast, and shall not fear:
      16 for you shall forget your misery. You shall remember it as waters that are passed away.
      17 Life shall be clearer than the noonday. Though there is darkness, it shall be as the morning.
      18 You shall be secure, because there is hope. Yes, you shall search, and shall take your rest in safety.
      19 Also you shall lie down, and none shall make you afraid. Yes, many shall court your favor.
      20 But the eyes of the wicked shall fail. They shall have no way to flee. Their hope shall be the giving up of the spirit."

      Marc 15

      1 Immediately in the morning the chief priests, with the elders and scribes, and the whole council, held a consultation, and bound Jesus, and carried him away, and delivered him up to Pilate.
      2 Pilate asked him, "Are you the King of the Jews?" He answered, "So you say."
      3 The chief priests accused him of many things.
      4 Pilate again asked him, "Have you no answer? See how many things they testify against you!"
      5 But Jesus made no further answer, so that Pilate marveled.
      6 Now at the feast he used to release to them one prisoner, whom they asked of him.
      7 There was one called Barabbas, bound with those who had made insurrection, men who in the insurrection had committed murder.
      8 The multitude, crying aloud, began to ask him to do as he always did for them.
      9 Pilate answered them, saying, "Do you want me to release to you the King of the Jews?"
      10 For he perceived that for envy the chief priests had delivered him up.
      11 But the chief priests stirred up the multitude, that he should release Barabbas to them instead.
      12 Pilate again asked them, "What then should I do to him whom you call the King of the Jews?"
      13 They cried out again, "Crucify him!"
      14 Pilate said to them, "Why, what evil has he done?" But they cried out exceedingly, "Crucify him!"
      15 Pilate, wishing to please the multitude, released Barabbas to them, and handed over Jesus, when he had flogged him, to be crucified.
      16 The soldiers led him away within the court, which is the Praetorium; and they called together the whole cohort.
      17 They clothed him with purple, and weaving a crown of thorns, they put it on him.
      18 They began to salute him, "Hail, King of the Jews!"
      19 They struck his head with a reed, and spat on him, and bowing their knees, did homage to him.
      20 When they had mocked him, they took the purple off of him, and put his own garments on him. They led him out to crucify him.
      21 They compelled one passing by, coming from the country, Simon of Cyrene, the father of Alexander and Rufus, to go with them, that he might bear his cross.
      22 They brought him to the place called Golgotha, which is, being interpreted, "The place of a skull."
      23 They offered him wine mixed with myrrh to drink, but he didn't take it.
      24 Crucifying him, they parted his garments among them, casting lots on them, what each should take.
      25 It was the third hour, and they crucified him.
      26 The superscription of his accusation was written over him, "THE KING OF THE JEWS."
      27 With him they crucified two robbers; one on his right hand, and one on his left.
      28 The Scripture was fulfilled, which says, "He was numbered with transgressors."
      29 Those who passed by blasphemed him, wagging their heads, and saying, "Ha! You who destroy the temple, and build it in three days,
      30 save yourself, and come down from the cross!"
      31 Likewise, also the chief priests mocking among themselves with the scribes said, "He saved others. He can't save himself.
      32 Let the Christ, the King of Israel, now come down from the cross, that we may see and believe him. " Those who were crucified with him insulted him.
      33 When the sixth hour had come, there was darkness over the whole land until the ninth hour.
      34 At the ninth hour Jesus cried with a loud voice, saying, "Eloi, Eloi, lama sabachthani?" which is, being interpreted, "My God, my God, why have you forsaken me?"
      35 Some of those who stood by, when they heard it, said, "Behold, he is calling Elijah."
      36 One ran, and filling a sponge full of vinegar, put it on a reed, and gave it to him to drink, saying, "Let him be. Let's see whether Elijah comes to take him down."
      37 Jesus cried out with a loud voice, and gave up the spirit.
      38 The veil of the temple was torn in two from the top to the bottom.
      39 When the centurion, who stood by opposite him, saw that he cried out like this and breathed his last, he said, "Truly this man was the Son of God!"
      40 There were also women watching from afar, among whom were both Mary Magdalene, and Mary the mother of James the less and of Joses, and Salome;
      41 who, when he was in Galilee, followed him, and served him; and many other women who came up with him to Jerusalem.
      42 When evening had now come, because it was the Preparation Day, that is, the day before the Sabbath,
      43 Joseph of Arimathaea, a prominent council member who also himself was looking for the Kingdom of God, came. He boldly went in to Pilate, and asked for Jesus' body.
      44 Pilate marveled if he were already dead; and summoning the centurion, he asked him whether he had been dead long.
      45 When he found out from the centurion, he granted the body to Joseph.
      46 He bought a linen cloth, and taking him down, wound him in the linen cloth, and laid him in a tomb which had been cut out of a rock. He rolled a stone against the door of the tomb.
      47 Mary Magdalene and Mary, the mother of Joses, saw where he was laid.
    • Genèse 45

      1 Joseph ne pouvait plus se contenir devant tous ceux qui l'entouraient. Il s'écria : Faites sortir tout le monde. Et il ne resta personne avec Joseph, quand il se fit connaître à ses frères.
      2 Il éleva la voix, en pleurant. Les Égyptiens l'entendirent, et la maison de Pharaon l'entendit.
      3 Joseph dit à ses frères : Je suis Joseph ! Mon père vit-il encore ? Mais ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient troublés en sa présence.
      4 Joseph dit à ses frères : Approchez-vous de moi. Et ils s'approchèrent. Il dit : Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Égypte.
      5 Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m'avoir vendu pour être conduit ici, car c'est pour vous sauver la vie que Dieu m'a envoyé devant vous.
      6 Voilà deux ans que la famine est dans le pays ; et pendant cinq années encore, il n'y aura ni labour, ni moisson.
      7 Dieu m'a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance.
      8 Ce n'est donc pas vous qui m'avez envoyé ici, mais c'est Dieu ; il m'a établi père de Pharaon, maître de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d'Égypte.
      9 Hâtez-vous de remonter auprès de mon père, et vous lui direz : Ainsi a parlé ton fils Joseph : Dieu m'a établi seigneur de toute l'Égypte ; descends vers moi, ne tarde pas !
      10 Tu habiteras dans le pays de Gosen, et tu seras près de moi, toi, tes fils, et les fils de tes fils, tes brebis et tes boeufs, et tout ce qui est à toi.
      11 Là, je te nourrirai, car il y aura encore cinq années de famine ; et ainsi tu ne périras point, toi, ta maison, et tout ce qui est à toi.
      12 Vous voyez de vos yeux, et mon frère Benjamin voit de ses yeux que c'est moi-même qui vous parle.
      13 Racontez à mon père toute ma gloire en Égypte, et tout ce que vous avez vu ; et vous ferez descendre ici mon père au plus tôt.
      14 Il se jeta au cou de Benjamin, son frère, et pleura ; et Benjamin pleura sur son cou.
      15 Il embrassa aussi tous ses frères, en pleurant. Après quoi, ses frères s'entretinrent avec lui.
      16 Le bruit se répandit dans la maison de Pharaon que les frères de Joseph étaient arrivés : ce qui fut agréable à Pharaon et à ses serviteurs.
      17 Pharaon dit à Joseph : Dis à tes frères : Faites ceci. Chargez vos bêtes, et partez pour le pays de Canaan ;
      18 prenez votre père et vos familles, et venez auprès de moi. Je vous donnerai ce qu'il y a de meilleur au pays d'Égypte, et vous mangerez la graisse du pays.
      19 Tu as ordre de leur dire : Faites ceci. Prenez dans le pays d'Égypte des chars pour vos enfants et pour vos femmes ; amenez votre père, et venez.
      20 Ne regrettez point ce que vous laisserez, car ce qu'il a de meilleur dans tout le pays d'Égypte sera pour vous.
      21 Les fils d'Israël firent ainsi. Joseph leur donna des chars, selon l'ordre de Pharaon ; il leur donna aussi des provisions pour la route.
      22 Il leur donna à tous des vêtements de rechange, et il donna à Benjamin trois cents sicles d'argent et cinq vêtements de rechange.
      23 Il envoya à son père dix ânes chargés de ce qu'il y avait de meilleur en Égypte, et dix ânesses chargées de blé, de pain et de vivres, pour son père pendant le voyage.
      24 Puis il congédia ses frères, qui partirent ; et il leur dit : Ne vous querellez pas en chemin.
      25 Ils remontèrent de l'Égypte, et ils arrivèrent dans le pays de Canaan, auprès de Jacob, leur père.
      26 Ils lui dirent : Joseph vit encore, et même c'est lui qui gouverne tout le pays d'Égypte. Mais le coeur de Jacob resta froid, parce qu'il ne les croyait pas.
      27 Ils lui rapportèrent toutes les paroles que Joseph leur avait dites. Il vit les chars que Joseph avait envoyés pour le transporter. C'est alors que l'esprit de Jacob, leur père, se ranima ;
      28 et Israël dit : C'est assez ! Joseph, mon fils, vit encore ! J'irai, et je le verrai avant que je meure.

      Job 11

      1 Tsophar de Naama prit la parole et dit :
      2 Cette multitude de paroles ne trouvera-t-elle point de réponse, Et suffira-t-il d'être un discoureur pour avoir raison ?
      3 Tes vains propos feront-ils taire les gens ? Te moqueras-tu, sans que personne te confonde ?
      4 Tu dis : Ma manière de voir est juste, Et je suis pur à tes yeux.
      5 Oh ! si Dieu voulait parler, S'il ouvrait les lèvres pour te répondre,
      6 Et s'il te révélait les secrets de sa sagesse, De son immense sagesse, Tu verrais alors qu'il ne te traite pas selon ton iniquité.
      7 Prétends-tu sonder les pensées de Dieu, Parvenir à la connaissance parfaite du Tout Puissant ?
      8 Elle est aussi haute que les cieux : que feras-tu ? Plus profonde que le séjour des morts : que sauras-tu ?
      9 La mesure en est plus longue que la terre, Elle est plus large que la mer.
      10 S'il passe, s'il saisit, S'il traîne à son tribunal, qui s'y opposera ?
      11 Car il connaît les vicieux, Il voit facilement les coupables.
      12 L'homme, au contraire, a l'intelligence d'un fou, Il est né comme le petit d'un âne sauvage.
      13 Pour toi, dirige ton coeur vers Dieu, Étends vers lui tes mains,
      14 Éloigne-toi de l'iniquité, Et ne laisse pas habiter l'injustice sous ta tente.
      15 Alors tu lèveras ton front sans tache, Tu seras ferme et sans crainte ;
      16 Tu oublieras tes souffrances, Tu t'en souviendras comme des eaux écoulées.
      17 Tes jours auront plus d'éclat que le soleil à son midi, Tes ténèbres seront comme la lumière du matin,
      18 Tu seras plein de confiance, et ton attente ne sera plus vaine ; Tu regarderas autour de toi, et tu reposeras en sûreté.
      19 Tu te coucheras sans que personne ne trouble, Et plusieurs caresseront ton visage.
      20 Mais les yeux des méchants seront consumés ; Pour eux point de refuge ; La mort, voilà leur espérance !

      Marc 15

      1 Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin. Après avoir lié Jésus, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Pilate.
      2 Pilate l'interrogea : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
      3 Les principaux sacrificateurs portaient contre lui plusieurs accusations.
      4 Pilate l'interrogea de nouveau : Ne réponds-tu rien ? Vois de combien de choses ils t'accusent.
      5 Et Jésus ne fit plus aucune réponse, ce qui étonna Pilate.
      6 A chaque fête, il relâchait un prisonnier, celui que demandait la foule.
      7 Il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses complices, pour un meurtre qu'ils avaient commis dans une sédition.
      8 La foule, étant montée, se mit à demander ce qu'il avait coutume de leur accorder.
      9 Pilate leur répondit : Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ?
      10 Car il savait que c'était par envie que les principaux sacrificateurs l'avaient livré.
      11 Mais les chefs des sacrificateurs excitèrent la foule, afin que Pilate leur relâchât plutôt Barabbas.
      12 Pilate, reprenant la parole, leur dit : Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ?
      13 Ils crièrent de nouveau : Crucifie-le !
      14 Pilate leur dit : Quel mal a-t-il fait ? Et ils crièrent encore plus fort : Crucifie-le !
      15 Pilate, voulant satisfaire la foule, leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
      16 Les soldats conduisirent Jésus dans l'intérieur de la cour, c'est-à-dire, dans le prétoire, et ils assemblèrent toute la cohorte.
      17 Ils le revêtirent de pourpre, et posèrent sur sa tête une couronne d'épines, qu'ils avaient tressée.
      18 Puis ils se mirent à le saluer : Salut, roi des Juifs !
      19 Et ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et, fléchissant les genoux, ils se prosternaient devant lui.
      20 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
      21 Ils forcèrent à porter la croix de Jésus un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, père d'Alexandre et de Rufus ;
      22 et ils conduisirent Jésus au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne.
      23 Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.
      24 Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait.
      25 C'était la troisième heure, quand ils le crucifièrent.
      26 L'inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots : Le roi des Juifs.
      27 Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l'un à sa droite, et l'autre à sa gauche.
      28 Ainsi fut accompli ce que dit l'Écriture : Il a été mis au nombre des malfaiteurs.
      29 Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête, en disant : Hé ! toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours,
      30 sauve-toi toi-même, en descendant de la croix !
      31 Les principaux sacrificateurs aussi, avec les scribes, se moquaient entre eux, et disaient : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même !
      32 Que le Christ, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions ! Ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient aussi.
      33 La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure.
      34 Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte : Éloï, Éloï, lama sabachthani ? ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      35 Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent : Voici, il appelle Élie.
      36 Et l'un d'eux courut remplir une éponge de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire, en disant : Laissez, voyons si Élie viendra le descendre.
      37 Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira.
      38 Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas.
      39 Le centenier, qui était en face de Jésus, voyant qu'il avait expiré de la sorte, dit : Assurément, cet homme était Fils de Dieu.
      40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le mineur et de Joses, et Salomé,
      41 qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
      42 Le soir étant venu, comme c'était la préparation, c'est-à-dire, la veille du sabbat, -
      43 arriva Joseph d'Arimathée, conseiller de distinction, qui lui-même attendait aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Jésus.
      44 Pilate s'étonna qu'il fût mort si tôt ; fit venir le centenier et lui demanda s'il était mort depuis longtemps.
      45 S'en étant assuré par le centenier, il donna le corps à Joseph.
      46 Et Joseph, ayant acheté un linceul, descendit Jésus de la croix, l'enveloppa du linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc. Puis il roula une pierre à l'entrée du sépulcre.
      47 Marie de Magdala, et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait.
    • Genèse 45

      1 Alors Joseph, incapable de contenir son émotion devant les gens de son entourage, leur ordonna de sortir. Ainsi était-il seul avec ses frères quand il se fit reconnaître d’eux.
      2 Mais il pleurait si fort que les Égyptiens l’entendirent, et que la nouvelle en parvint au palais du Pharaon.
      3 Joseph dit à ses frères : « C’est moi Joseph ! Mon père est-il encore en vie ? » Mais ses frères furent tellement saisis qu’ils furent incapables de lui répondre.
      4 « Approchez-vous de moi », leur dit-il. Ils s’approchèrent. Joseph reprit : « C’est moi Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être emmené en Égypte.
      5 Ne vous tourmentez pas et ne vous faites pas de reproches pour m’avoir vendu ainsi. C’est Dieu qui m’a envoyé ici à l’avance, pour que je puisse vous sauver la vie.
      6 Il y a déjà eu deux années de famine dans le pays, mais pendant cinq années encore on ne pourra ni labourer la terre ni récolter les moissons.
      7 Dieu m’a donc envoyé dans ce pays avant vous, pour que vous puissiez y avoir des descendants et y survivre ; c’est une merveilleuse délivrance.
      8 Ce n’est pas vous qui m’avez envoyé ici, mais Dieu. Et c’est encore lui qui a fait de moi le ministre le plus puissant du Pharaon, responsable du palais royal et administrateur de toute l’Égypte.
      9 Maintenant dépêchez-vous d’aller dire à mon père : “Voici le message que t’adresse ton fils Joseph : Dieu a fait de moi le maître de toute l’Égypte. Viens chez moi sans tarder.
      10 Tu t’installeras dans la région de Gochen avec tes enfants, tes petits-enfants, ton bétail, moutons, chèvres et bœufs, et tous tes biens. Tu seras ainsi tout près de moi.
      11 Ici je te fournirai des vivres, pour toi, ta famille et tes troupeaux, afin que vous ne manquiez de rien, car il y aura encore cinq années de famine.” »
      12 Et Joseph ajouta : « Vous voyez bien, et toi en particulier, Benjamin, que c’est moi qui vous parle.
      13 Allez donc dire à mon père quelle importante situation j’occupe en Égypte, et racontez-lui tout ce que vous avez vu. Ensuite dépêchez-vous de l’amener ici. »
      14 Joseph se jeta au cou de Benjamin, et tous deux s’embrassèrent en pleurant.
      15 Joseph pleurait aussi en embrassant ses autres frères. Alors seulement ils osèrent lui parler.
      16 Au palais royal on apprit que les frères de Joseph étaient arrivés en Égypte. Le Pharaon fut heureux de cette nouvelle, ainsi que son entourage.
      17 Il dit à Joseph : « Dis à tes frères de charger leurs bêtes et de repartir au pays de Canaan,
      18 pour aller y chercher leur père et leurs familles et pour les ramener ici. Je les installerai dans la région la plus prospère d’Égypte, où ils disposeront des meilleurs produits du pays.
      19 Tu diras aussi à tes frères de se procurer ici des chariots pour ramener leurs femmes et leurs enfants, ainsi que leur père.
      20 Ils ne doivent pas regretter ce qu’ils laisseront là-bas, car ils viendront s’installer dans la région la plus prospère de l’Égypte. »
      21 Les fils de Jacob firent ce qu’on leur proposait. Joseph leur fournit des chariots, selon l’ordre du Pharaon, ainsi que des provisions de voyage.
      22 Il fit cadeau d’un habit de fête à chacun d’eux, mais à Benjamin il en donna cinq, ainsi que trois cents pièces d’argent.
      23 En outre il envoya à son père, pour le voyage, dix ânes chargés des meilleurs produits d’Égypte et dix ânesses chargées de blé, de pain et d’autre nourriture.
      24 Il recommanda à ses frères de ne pas se disputer en cours de route, puis les laissa partir.
      25 Ceux-ci quittèrent l’Égypte, gagnèrent le pays de Canaan et arrivèrent auprès de leur père Jacob.
      26 Ils lui annoncèrent : « Joseph est toujours en vie ! Il est même administrateur de toute l’Égypte. » Jacob ne réagit pas, car il ne les croyait pas.
      27 Mais ils lui rapportèrent tout ce que Joseph leur avait dit, ils lui montrèrent les chariots que son fils avait envoyés pour le voyage. Alors Jacob se ranima.
      28 Il déclara : « Je n’en demande pas plus. Mon fils Joseph est toujours en vie. Je veux aller le revoir avant de mourir. »

      Job 11

      1 Sofar de Naama prit alors la parole et dit à Job :
      2 Ne faut-il pas répondre à ce flot de paroles ? Savoir parler ne prouve pas qu’on ait raison !
      3 Tes beaux discours vont-ils laisser les gens muets ? Te moqueras-tu du monde sans qu’on te blâme ?
      4 Tu as même affirmé : « Ce que je dis est vrai ; oui, Dieu m’en est témoin, je suis irréprochable ».
      5 Ah, combien j’aimerais que Dieu dise son mot et qu’il consente à te parler directement !
      6 Il te révélerait son secret savoir-faire – qui est trop merveilleux pour notre intelligence –. Tu comprendrais alors que Dieu laisse passer une part de tes fautes.
      7 Mais peux-tu découvrir les profondeurs de Dieu, peux-tu saisir la perfection du Dieu très-grand ?
      8 Elle est plus haute que le ciel ; que feras-tu ? Elle est plus profonde que le monde des morts ; que peux-tu en savoir ?
      9 Elle est, en étendue, plus vaste que la terre, plus large que la mer.
      10 Si Dieu arrête donc un coupable en passant et s’il l’appelle à comparaître au tribunal, qui s’y opposera ?
      11 Car Dieu reconnaît bien les gens sans consistance ; sans effort d’attention, il voit où est le mal.
      12 Mais un idiot sera enfin intelligent quand l’âne sauvage naîtra domestiqué !
      13 Toi cependant, tu dois tendre ton cœur vers Dieu et le prier en étendant les mains vers lui.
      14 Si tes mains sont salies par le mal, nettoie-les, ne laisse pas chez toi de place à l’injustice.
      15 Alors tu seras sans tache, la tête haute, rien ne t’ébranlera, rien ne te fera peur.
      16 Et tu ne garderas pas plus de souvenirs de tes malheurs présents que de l’eau écoulée.
      17 La vie te deviendra plus radieuse encore que le jour à midi ; l’obscurité se changera en clair matin.
      18 Tu reprendras espoir, tu reprendras confiance : voyant que tout va bien, tu dormiras tranquille.
      19 Personne ne viendra déranger ton repos, tout le monde au contraire voudra te flatter.
      20 Mais les méchants s’usent les yeux à chercher du secours, ils n’ont aucune issue, et leur dernier espoir est d’expirer enfin.

      Marc 15

      1 Tôt le matin, les chefs des prêtres se réunirent en séance avec les anciens et les maîtres de la loi, c’est-à-dire tout le Conseil supérieur. Ils firent ligoter Jésus, l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
      2 Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      3 Les chefs des prêtres portaient de nombreuses accusations contre Jésus.
      4 Alors, Pilate l’interrogea de nouveau : « Ne réponds-tu rien ? Tu entends combien d’accusations ils portent contre toi ! »
      5 Mais Jésus ne répondit plus rien, de sorte que Pilate était étonné.
      6 A chaque fête de la Pâque, Pilate libérait un prisonnier, celui que la foule demandait.
      7 Or, un certain Barabbas était en prison avec des rebelles qui avaient commis un meurtre lors d’une révolte.
      8 La foule se rendit donc à la résidence de Pilate et tous se mirent à lui demander ce qu’il avait l’habitude de leur accorder.
      9 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous libère le roi des Juifs ? »
      10 Il savait bien, en effet, que les chefs des prêtres lui avaient livré Jésus par jalousie.
      11 Mais les chefs des prêtres poussèrent la foule à demander que Pilate leur libère plutôt Barabbas.
      12 Pilate s’adressa de nouveau à la foule : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »
      13 Ils lui répondirent en criant : « Cloue-le sur une croix ! »
      14 Pilate leur demanda : « Quel mal a-t-il donc commis ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Cloue-le sur une croix ! »
      15 Pilate voulut contenter la foule et leur libéra Barabbas ; puis il fit frapper Jésus à coups de fouet et le livra pour qu’on le cloue sur une croix.
      16 Les soldats emmenèrent Jésus à l’intérieur du palais du gouverneur, et ils appelèrent toute la troupe.
      17 Ils le revêtirent d’un manteau rouge, tressèrent une couronne avec des branches épineuses et la posèrent sur sa tête.
      18 Puis ils se mirent à le saluer : « Salut, roi des Juifs ! »
      19 Et ils le frappaient sur la tête avec un roseau, crachaient sur lui et se mettaient à genoux pour s’incliner bien bas devant lui.
      20 Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau rouge et lui remirent ses vêtements. Puis ils l’emmenèrent au-dehors pour le clouer sur une croix.
      21 Un certain Simon, de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, passait par là alors qu’il revenait des champs. Les soldats l’obligèrent à porter la croix de Jésus.
      22 Ils conduisirent Jésus à un endroit appelé Golgotha, ce qui signifie « Le lieu du Crâne ».
      23 Ils voulurent lui donner du vin mélangé avec une drogue, la myrrhe, mais Jésus le refusa.
      24 Puis ils le clouèrent sur la croix et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun recevrait.
      25 Il était neuf heures du matin quand ils le clouèrent sur la croix.
      26 Sur l’écriteau qui indiquait la raison de sa condamnation, il y avait ces mots : « Le roi des Juifs ».
      27 Ils clouèrent aussi deux brigands sur des croix à côté de Jésus, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. [
      28 C’est ainsi que se réalisa le passage de l’Écriture qui déclare : « Il a été placé au nombre des malfaiteurs. » ]
      29 Les passants l’insultaient en hochant la tête ; ils lui disaient : « Hé ! toi qui voulais détruire le temple et en bâtir un autre en trois jours,
      30 sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
      31 De même, les chefs des prêtres et les maîtres de la loi se moquaient de Jésus et se disaient les uns aux autres : « Il a sauvé d’autres gens, mais il ne peut pas se sauver lui-même !
      32 Que le Messie, le roi d’Israël descende maintenant de la croix ! Si nous voyons cela, alors nous croirons en lui. » Ceux qui avaient été mis en croix à côté de Jésus l’insultaient aussi.
      33 A midi, l’obscurité se fit sur tout le pays et dura jusqu’à trois heures de l’après-midi.
      34 Et à trois heures, Jésus cria avec force : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? » – ce qui signifie « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » –
      35 Quelques-uns de ceux qui étaient là l’entendirent et s’écrièrent : « Écoutez, il appelle Élie ! »
      36 L’un d’eux courut remplir une éponge de vinaigre et la fixa au bout d’un roseau, puis il la tendit à Jésus pour qu’il boive et dit : « Attendez, nous allons voir si Élie vient le descendre de la croix ! »
      37 Mais Jésus poussa un grand cri et mourut.
      38 Le rideau suspendu dans le temple se déchira en deux depuis le haut jusqu’en bas.
      39 Le capitaine romain, qui se tenait en face de Jésus, vit comment il était mort et il dit : « Cet homme était vraiment Fils de Dieu ! »
      40 Quelques femmes étaient là, elles aussi, et regardaient de loin. Parmi elles, il y avait Marie du village de Magdala, Marie, la mère de Jacques le jeune et de Joses, et Salomé.
      41 Elles avaient suivi Jésus et l’avaient servi quand il était en Galilée. Il y avait là également plusieurs autres femmes qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
      42 Le soir était déjà là, quand arriva Joseph, qui était d’Arimathée. Joseph était un membre respecté du Conseil supérieur, et il espérait, lui aussi, la venue du Royaume de Dieu. C’était le jour de la préparation, c’est-à-dire la veille du sabbat. C’est pourquoi Joseph alla courageusement demander à Pilate le corps de Jésus.
      44 Mais Pilate fut étonné d’apprendre qu’il était déjà mort. Il fit donc appeler le capitaine et lui demanda si Jésus était mort depuis longtemps.
      45 Après avoir reçu la réponse de l’officier, il permit à Joseph d’avoir le corps.
      46 Joseph acheta un drap de lin, il descendit le corps de la croix, l’enveloppa dans le drap et le déposa dans un tombeau qui avait été creusé dans le rocher. Puis il roula une grosse pierre pour fermer l’entrée du tombeau.
      47 Marie de Magdala et Marie la mère de Joses regardaient où on mettait Jésus.
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