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La Bible en 1 an - Jour 43

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Versets relatifs

    • Genèse 45

      1 Joseph ne pouvait plus se contenir devant tous ceux qui l'entouraient. Il s'écria : Faites sortir tout le monde. Et il ne resta personne avec Joseph, quand il se fit connaître à ses frères.
      2 Il éleva la voix, en pleurant. Les Égyptiens l'entendirent, et la maison de Pharaon l'entendit.
      3 Joseph dit à ses frères : Je suis Joseph ! Mon père vit-il encore ? Mais ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient troublés en sa présence.
      4 Joseph dit à ses frères : Approchez-vous de moi. Et ils s'approchèrent. Il dit : Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Égypte.
      5 Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m'avoir vendu pour être conduit ici, car c'est pour vous sauver la vie que Dieu m'a envoyé devant vous.
      6 Voilà deux ans que la famine est dans le pays ; et pendant cinq années encore, il n'y aura ni labour, ni moisson.
      7 Dieu m'a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance.
      8 Ce n'est donc pas vous qui m'avez envoyé ici, mais c'est Dieu ; il m'a établi père de Pharaon, maître de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d'Égypte.
      9 Hâtez-vous de remonter auprès de mon père, et vous lui direz : Ainsi a parlé ton fils Joseph : Dieu m'a établi seigneur de toute l'Égypte ; descends vers moi, ne tarde pas !
      10 Tu habiteras dans le pays de Gosen, et tu seras près de moi, toi, tes fils, et les fils de tes fils, tes brebis et tes boeufs, et tout ce qui est à toi.
      11 Là, je te nourrirai, car il y aura encore cinq années de famine ; et ainsi tu ne périras point, toi, ta maison, et tout ce qui est à toi.
      12 Vous voyez de vos yeux, et mon frère Benjamin voit de ses yeux que c'est moi-même qui vous parle.
      13 Racontez à mon père toute ma gloire en Égypte, et tout ce que vous avez vu ; et vous ferez descendre ici mon père au plus tôt.
      14 Il se jeta au cou de Benjamin, son frère, et pleura ; et Benjamin pleura sur son cou.
      15 Il embrassa aussi tous ses frères, en pleurant. Après quoi, ses frères s'entretinrent avec lui.
      16 Le bruit se répandit dans la maison de Pharaon que les frères de Joseph étaient arrivés : ce qui fut agréable à Pharaon et à ses serviteurs.
      17 Pharaon dit à Joseph : Dis à tes frères : Faites ceci. Chargez vos bêtes, et partez pour le pays de Canaan ;
      18 prenez votre père et vos familles, et venez auprès de moi. Je vous donnerai ce qu'il y a de meilleur au pays d'Égypte, et vous mangerez la graisse du pays.
      19 Tu as ordre de leur dire : Faites ceci. Prenez dans le pays d'Égypte des chars pour vos enfants et pour vos femmes ; amenez votre père, et venez.
      20 Ne regrettez point ce que vous laisserez, car ce qu'il a de meilleur dans tout le pays d'Égypte sera pour vous.
      21 Les fils d'Israël firent ainsi. Joseph leur donna des chars, selon l'ordre de Pharaon ; il leur donna aussi des provisions pour la route.
      22 Il leur donna à tous des vêtements de rechange, et il donna à Benjamin trois cents sicles d'argent et cinq vêtements de rechange.
      23 Il envoya à son père dix ânes chargés de ce qu'il y avait de meilleur en Égypte, et dix ânesses chargées de blé, de pain et de vivres, pour son père pendant le voyage.
      24 Puis il congédia ses frères, qui partirent ; et il leur dit : Ne vous querellez pas en chemin.
      25 Ils remontèrent de l'Égypte, et ils arrivèrent dans le pays de Canaan, auprès de Jacob, leur père.
      26 Ils lui dirent : Joseph vit encore, et même c'est lui qui gouverne tout le pays d'Égypte. Mais le coeur de Jacob resta froid, parce qu'il ne les croyait pas.
      27 Ils lui rapportèrent toutes les paroles que Joseph leur avait dites. Il vit les chars que Joseph avait envoyés pour le transporter. C'est alors que l'esprit de Jacob, leur père, se ranima ;
      28 et Israël dit : C'est assez ! Joseph, mon fils, vit encore ! J'irai, et je le verrai avant que je meure.

      Job 11

      1 Tsophar de Naama prit la parole et dit :
      2 Cette multitude de paroles ne trouvera-t-elle point de réponse, Et suffira-t-il d'être un discoureur pour avoir raison ?
      3 Tes vains propos feront-ils taire les gens ? Te moqueras-tu, sans que personne te confonde ?
      4 Tu dis : Ma manière de voir est juste, Et je suis pur à tes yeux.
      5 Oh ! si Dieu voulait parler, S'il ouvrait les lèvres pour te répondre,
      6 Et s'il te révélait les secrets de sa sagesse, De son immense sagesse, Tu verrais alors qu'il ne te traite pas selon ton iniquité.
      7 Prétends-tu sonder les pensées de Dieu, Parvenir à la connaissance parfaite du Tout Puissant ?
      8 Elle est aussi haute que les cieux : que feras-tu ? Plus profonde que le séjour des morts : que sauras-tu ?
      9 La mesure en est plus longue que la terre, Elle est plus large que la mer.
      10 S'il passe, s'il saisit, S'il traîne à son tribunal, qui s'y opposera ?
      11 Car il connaît les vicieux, Il voit facilement les coupables.
      12 L'homme, au contraire, a l'intelligence d'un fou, Il est né comme le petit d'un âne sauvage.
      13 Pour toi, dirige ton coeur vers Dieu, Étends vers lui tes mains,
      14 Éloigne-toi de l'iniquité, Et ne laisse pas habiter l'injustice sous ta tente.
      15 Alors tu lèveras ton front sans tache, Tu seras ferme et sans crainte ;
      16 Tu oublieras tes souffrances, Tu t'en souviendras comme des eaux écoulées.
      17 Tes jours auront plus d'éclat que le soleil à son midi, Tes ténèbres seront comme la lumière du matin,
      18 Tu seras plein de confiance, et ton attente ne sera plus vaine ; Tu regarderas autour de toi, et tu reposeras en sûreté.
      19 Tu te coucheras sans que personne ne trouble, Et plusieurs caresseront ton visage.
      20 Mais les yeux des méchants seront consumés ; Pour eux point de refuge ; La mort, voilà leur espérance !

      Marc 15

      1 Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin. Après avoir lié Jésus, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Pilate.
      2 Pilate l'interrogea : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
      3 Les principaux sacrificateurs portaient contre lui plusieurs accusations.
      4 Pilate l'interrogea de nouveau : Ne réponds-tu rien ? Vois de combien de choses ils t'accusent.
      5 Et Jésus ne fit plus aucune réponse, ce qui étonna Pilate.
      6 A chaque fête, il relâchait un prisonnier, celui que demandait la foule.
      7 Il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses complices, pour un meurtre qu'ils avaient commis dans une sédition.
      8 La foule, étant montée, se mit à demander ce qu'il avait coutume de leur accorder.
      9 Pilate leur répondit : Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ?
      10 Car il savait que c'était par envie que les principaux sacrificateurs l'avaient livré.
      11 Mais les chefs des sacrificateurs excitèrent la foule, afin que Pilate leur relâchât plutôt Barabbas.
      12 Pilate, reprenant la parole, leur dit : Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ?
      13 Ils crièrent de nouveau : Crucifie-le !
      14 Pilate leur dit : Quel mal a-t-il fait ? Et ils crièrent encore plus fort : Crucifie-le !
      15 Pilate, voulant satisfaire la foule, leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
      16 Les soldats conduisirent Jésus dans l'intérieur de la cour, c'est-à-dire, dans le prétoire, et ils assemblèrent toute la cohorte.
      17 Ils le revêtirent de pourpre, et posèrent sur sa tête une couronne d'épines, qu'ils avaient tressée.
      18 Puis ils se mirent à le saluer : Salut, roi des Juifs !
      19 Et ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et, fléchissant les genoux, ils se prosternaient devant lui.
      20 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
      21 Ils forcèrent à porter la croix de Jésus un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, père d'Alexandre et de Rufus ;
      22 et ils conduisirent Jésus au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne.
      23 Ils lui donnèrent à boire du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.
      24 Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait.
      25 C'était la troisième heure, quand ils le crucifièrent.
      26 L'inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots : Le roi des Juifs.
      27 Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l'un à sa droite, et l'autre à sa gauche.
      28 Ainsi fut accompli ce que dit l'Écriture : Il a été mis au nombre des malfaiteurs.
      29 Les passants l'injuriaient, et secouaient la tête, en disant : Hé ! toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours,
      30 sauve-toi toi-même, en descendant de la croix !
      31 Les principaux sacrificateurs aussi, avec les scribes, se moquaient entre eux, et disaient : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même !
      32 Que le Christ, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions ! Ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient aussi.
      33 La sixième heure étant venue, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure.
      34 Et à la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte : Éloï, Éloï, lama sabachthani ? ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      35 Quelques-uns de ceux qui étaient là, l'ayant entendu, dirent : Voici, il appelle Élie.
      36 Et l'un d'eux courut remplir une éponge de vinaigre, et, l'ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire, en disant : Laissez, voyons si Élie viendra le descendre.
      37 Mais Jésus, ayant poussé un grand cri, expira.
      38 Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas.
      39 Le centenier, qui était en face de Jésus, voyant qu'il avait expiré de la sorte, dit : Assurément, cet homme était Fils de Dieu.
      40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le mineur et de Joses, et Salomé,
      41 qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
      42 Le soir étant venu, comme c'était la préparation, c'est-à-dire, la veille du sabbat, -
      43 arriva Joseph d'Arimathée, conseiller de distinction, qui lui-même attendait aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Jésus.
      44 Pilate s'étonna qu'il fût mort si tôt ; fit venir le centenier et lui demanda s'il était mort depuis longtemps.
      45 S'en étant assuré par le centenier, il donna le corps à Joseph.
      46 Et Joseph, ayant acheté un linceul, descendit Jésus de la croix, l'enveloppa du linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc. Puis il roula une pierre à l'entrée du sépulcre.
      47 Marie de Magdala, et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait.
    • Genèse 45

      1 Joseph ne parvenait plus à se retenir devant tous ceux qui l'entouraient. Il s'écria : « Faites sortir tout le monde ! » si bien qu’il ne resta plus personne avec lui quand il se fit reconnaître par ses frères.
      2 Il se mit à sangloter. Les Egyptiens l'entendirent et la nouvelle parvint à l’entourage du pharaon.
      3 Joseph dit à ses frères : « Je suis Joseph ! Mon père est-il encore en vie ? » Mais ses frères furent incapables de lui répondre, tant ils étaient troublés de se retrouver devant lui.
      4 Joseph dit à ses frères : « Approchez-vous de moi » et ils s'approchèrent. Il dit : « Je suis Joseph, votre frère, celui que vous avez vendu à destination de l’Egypte.
      5 Maintenant, ne vous tourmentez pas et ne soyez pas fâchés contre vous-mêmes de m'avoir vendu pour que je sois conduit ici, car c'est pour vous sauver la vie que Dieu m'a envoyé ici avant vous.
      6 Voilà 2 ans que la famine dure dans le pays, et pendant 5 ans encore il n'y aura ni labourage ni moisson.
      7 Dieu m'a envoyé ici avant vous pour vous permettre de subsister dans le pays et pour vous faire vivre en vous accordant une grande délivrance.
      8 Ce n'est donc pas vous qui m'avez envoyé ici, c'est Dieu. Il m'a établi père du pharaon, seigneur de toute sa maison et gouverneur de toute l'Egypte.
      9 Dépêchez-vous de remonter vers mon père pour lui annoncer : ‘Voici ce qu’a dit ton fils Joseph : Dieu m'a établi seigneur de toute l'Egypte. Descends vers moi sans tarder !
      10 Tu habiteras dans la région de Gosen et tu seras près de moi avec tes enfants et petits-enfants, tes brebis et tes bœufs, ainsi que tout ce qui est à toi.
      11 Là je te nourrirai, car il y aura encore cinq années de famine. Ainsi tu ne seras pas réduit à la misère, ni toi, ni ta famille ni tout ce qui t’appartient.’
      12 Vous voyez de vos yeux, et mon frère Benjamin le voit de ses yeux, que c'est moi-même qui vous parle.
      13 Racontez à mon père toute la gloire dont je jouis en Egypte et tout ce que vous avez vu, et dépêchez-vous de faire descendre mon père ici. »
      14 Puis il se jeta au cou de son frère Benjamin et pleura. Benjamin pleura aussi à son cou.
      15 Joseph embrassa tous ses frères en pleurant. Après quoi, ses frères discutèrent avec lui.
      16 Le bruit circula au palais du pharaon que les frères de Joseph étaient arrivés, et cette nouvelle plut au pharaon et à ses serviteurs.
      17 Le pharaon dit à Joseph : « Dis à tes frères : ‘Faites ceci : chargez vos bêtes et partez pour le pays de Canaan ;
      18 prenez votre père et vos familles et venez vers moi. Je vous donnerai ce qu'il y a de meilleur en Egypte et vous mangerez les meilleurs produits du pays.’
      19 Tu as ordre de leur dire : ‘Faites ceci : prenez en Egypte des chariots pour vos enfants et pour vos femmes, amenez votre père et venez.
      20 Ne regrettez pas ce que vous laisserez, car ce qu'il y a de meilleur dans toute l'Egypte sera pour vous.’ »
      21 C’est ce que firent les fils d'Israël. Joseph leur donna des chariots, conformément à l'ordre du pharaon ; il leur donna aussi des provisions pour la route.
      22 Il leur donna à tous des vêtements de rechange, mais à Benjamin il donna 300 pièces d'argent et 5 vêtements de rechange.
      23 Il envoya à son père 10 ânes chargés de ce qu'il y avait de meilleur en Egypte ainsi que 10 ânesses chargées de blé, de pain et de nourriture pour le voyage de son père.
      24 Puis il laissa partir ses frères. Lorsque ceux-ci partirent, il leur dit : « Ne vous disputez pas en chemin ! »
      25 Ils remontèrent de l'Egypte et arrivèrent dans le pays de Canaan vers leur père Jacob.
      26 Ils lui annoncèrent : « Joseph vit encore, et c'est même lui qui gouverne toute l'Egypte. » Cependant, Jacob resta sans réaction parce qu'il ne les croyait pas.
      27 Ils lui rapportèrent alors toutes les paroles que Joseph leur avait dites, et lorsqu’il vit les chariots que Joseph avait envoyés pour le transporter, leur père Jacob se ranima.
      28 Israël dit : « Cela suffit ! Mon fils Joseph est encore en vie ! Je veux aller le voir avant de mourir. »

      Job 11

      1 Tsophar de Naama prit la parole et dit :
      2 « Cette foule de paroles ne trouvera-t-elle pas de réponse et suffira-t-il de savoir parler pour avoir raison ?
      3 Tes bavardages feront-ils taire les hommes ? Te moqueras-tu sans que personne ne puisse te confondre ?
      4 » Tu affirmes : ‘Ma manière de voir est indiscutable et je suis pur à tes yeux.’
      5 Si seulement Dieu voulait parler, s'il ouvrait la bouche pour te répondre
      6 et te révélait les secrets de sa sagesse qui dépassent de loin notre compréhension, tu verrais alors que Dieu oublie, à ton avantage, une partie de ta faute.
      7 » Prétends-tu pénétrer les profondeurs de la pensée de Dieu ? Prétends-tu découvrir ce qui touche à la perfection du Tout-Puissant ?
      8 Elle est aussi haute que le ciel : comment t’y prendras-tu ? Elle est plus profonde que le séjour des morts : que pourras-tu en savoir ?
      9 Ses dimensions sont plus longues que la terre et plus larges que la mer.
      10 S'il passe, s'il emprisonne, s'il convoque à son tribunal, qui s'y opposera ?
      11 En effet, il discerne les hommes faux, il voit l’injustice sans même y prêter attention.
      12 En revanche, l'homme à la tête creuse aura de l'intelligence quand le petit d'un âne sauvage naîtra comme un être humain.
      13 » Quant à toi, si tu changes d’attitude, si tu tends tes mains vers Dieu,
      14 si tu éloignes l’injustice de ta façon de faire, si tu ne laisses pas le crime habiter sous tes tentes,
      15 alors tu pourras lever un front dépourvu de tache, tu seras ferme et sans peur.
      16 Tu oublieras tes souffrances, tu ne t'en souviendras pas plus que de l’eau qui s’est écoulée.
      17 Ton existence aura plus d'éclat que le soleil en plein midi, tes ténèbres seront pareilles à la lumière du matin,
      18 tu reprendras confiance, parce qu’il y aura de l’espoir. Tu regarderas autour de toi, et tu te coucheras en sécurité.
      19 Tu t’allongeras sans personne pour t’inquiéter et beaucoup rechercheront ta faveur.
      20 » En revanche, les yeux des méchants s’épuiseront à chercher sans succès un refuge. Pouvoir rendre l’âme, voilà quelle est leur espérance ! »

      Marc 15

      1 Dès le matin, les chefs des prêtres tinrent conseil avec les anciens, les spécialistes de la loi et tout le sanhédrin. Après avoir attaché Jésus, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
      2 Pilate l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      3 Les chefs des prêtres portaient contre lui beaucoup d'accusations.
      4 Pilate l'interrogea de nouveau : « Ne réponds-tu rien ? Vois tous les témoignages qu'ils portent contre toi. »
      5 Mais Jésus ne répondit plus rien, ce qui étonna Pilate.
      6 A chaque fête, il relâchait un prisonnier, celui que le peuple réclamait.
      7 Il y avait en prison le dénommé Barabbas avec ses complices, pour un meurtre qu'ils avaient commis lors d'une émeute.
      8 La foule se mit à demander à grands cris ce qu'il avait l’habitude de leur accorder.
      9 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
      10 En effet, il savait que c'était par jalousie que les chefs des prêtres avaient fait arrêter Jésus.
      11 Cependant, les chefs des prêtres excitèrent la foule afin que Pilate leur relâche plutôt Barabbas.
      12 Pilate reprit la parole et leur dit : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »
      13 Ils crièrent de nouveau : « Crucifie-le ! »
      14 « Quel mal a-t-il fait ? » leur dit Pilate. Ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
      15 Voulant satisfaire la foule, Pilate leur relâcha Barabbas et, après avoir fait fouetter Jésus, il le livra à la crucifixion.
      16 Les soldats conduisirent Jésus à l'intérieur de la cour, c'est-à-dire dans le prétoire, et ils rassemblèrent toute la troupe.
      17 Ils lui mirent un habit pourpre et posèrent sur sa tête une couronne d'épines qu'ils avaient tressée.
      18 Puis ils se mirent à le saluer : « Salut, roi des Juifs ! »
      19 Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui et se mettaient à genoux pour se prosterner devant lui.
      20 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui enlevèrent l’habit pourpre, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier.
      21 Ils forcèrent un passant qui revenait des champs à porter la croix de Jésus. C’était Simon de Cyrène, le père d'Alexandre et de Rufus.
      22 Ils conduisirent Jésus à l'endroit appelé Golgotha, ce qui signifie « lieu du crâne ».
      23 Ils lui donnèrent [à boire] du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.
      24 Ils le crucifièrent, puis ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait.
      25 C'était neuf heures du matin quand ils le crucifièrent.
      26 L'inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».
      27 Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.
      28 [Ainsi fut accompli ce que dit l'Ecriture : Il a été compté parmi les criminels. ]
      29 Les passants l'insultaient et secouaient la tête en disant : « Hé ! toi qui détruis le temple et qui le reconstruis en trois jours,
      30 sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
      31 Les chefs des prêtres, avec les spécialistes de la loi, se moquaient aussi entre eux et disaient : « Il en a sauvé d'autres et il ne peut pas se sauver lui-même !
      32 Que le Messie, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions ! » Ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient aussi.
      33 A midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu'à trois heures de l'après-midi.
      34 Et à trois heures de l'après-midi, Jésus s'écria d'une voix forte : « Eloï, Eloï, lama sabachthani ? » – ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      35 Quelques-uns de ceux qui étaient là, après l'avoir entendu, disaient : « Voici qu'il appelle Elie. »
      36 Et l'un d'eux courut remplir une éponge de vinaigre ; il la fixa à un roseau et lui donna à boire en disant : « Laissez donc, voyons si Elie viendra le descendre de là. »
      37 Cependant, Jésus poussa un grand cri et expira.
      38 Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas.
      39 Quand l’officier romain qui se tenait en face de Jésus [entendit son cri et] le vit expirer de cette manière, il dit : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. »
      40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le jeune et de Joses, ainsi que Salomé,
      41 qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée, et beaucoup d’autres femmes qui étaient aussi montées avec lui à Jérusalem.
      42 Le soir venu, comme c'était le jour de la préparation, c'est-à-dire la veille du sabbat,
      43 Joseph d'Arimathée arriva. C’était un membre éminent du conseil, qui attendait lui aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate pour demander le corps de Jésus.
      44 Pilate s'étonna qu'il soit déjà mort ; il fit venir l’officier et lui demanda si Jésus était mort depuis longtemps.
      45 Une fois renseigné par l’officier, il fit remettre le corps à Joseph.
      46 Joseph acheta un drap de lin, descendit Jésus de la croix, l'enveloppa dans le drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé dans la roche. Puis il roula une pierre à l'entrée du tombeau.
      47 Marie de Magdala et Marie la mère de Joses regardaient où l’on déposait Jésus.
    • Genèse 45

      1

      Joseph réconforte ses frères, et envoie chercher son père. (Genèse 45:1-15)
      Pharaon agrée le fait que Joseph invite les siens à le rejoindre ; Les présents que Joseph donne à ses frères. (Genèse 45:16-24)
      Jacob reçoit la nouvelle : Joseph est toujours en vie. (Genèse 45:25-28)

      Joseph a laissé Juda continuer son exposé, et a écouté tout ce qu'il avait à dire. Il a constaté que ses frères se sont humiliés, conscients des péchés qu'ils avaient commis ; il a également vu que Juda avait mentionné deux fois le nom de "Joseph" dans son discours, qu'il respectait son père, et qu'il aimait son frère Benjamin. Il était maintenant temps que Joseph se fasse connaître à ses frères. Il a commandé à tous ses serviteurs de se retirer. De même, Christ a révélé Son amour et Sa bonté envers les siens ; Il l'a exprimé à chacun, d'une manière tout à fait personnelle. Joseph versa des larmes de tendresse et d'affection, qui contrastaient avec la cruauté que lui avaient jusqu'ici manifestée ses frères. C'est une image de la compassion divine envers les pécheurs repentants. « Je suis Joseph, votre frère ». Cette phrase, qui aurait du les humilier, en leur rappelant leur péché d'avoir vendu Joseph, les a en fait encouragés à espérer un traitement de clémence. De même, quand Christ a voulu convaincre Paul, Il s'est écrié : « Je suis Jésus, ne crains pas » ; quand Jésus se manifeste à ses enfants, il les encourage à s'approcher de Lui, avec un cœur sincère. Joseph a fait ainsi, et a montré à ses frères, que quelles qu'auraient pu être leurs pensées contre lui, Dieu avait préparé un merveilleux plan. Les pécheurs doivent être affligés et attristés par leurs péchés ; Dieu a Son plan de miséricorde et rien de bon ne peut émaner de ceux qui pratiquent l'iniquité. La solution au problème du pécheur c'est « Christ » ; il est très saisissant de Le voir se manifester ainsi à ces âmes. Jésus-Christ ne sous-estime pas le péché, Il considère qu'il s'agit du plus grand des maux ; Joseph était vraiment armé contre le désespoir, et pouvait également se réjouir de tout ce Dieu a fait; Il ne pouvait que trembler, face aux dangers et à la destruction auxquels les siens ont échappé. Joseph promet de prendre soin de son père et de toute la famille. Il est du devoir des enfants, si la nécessité l'exige, de soutenir leurs parents et de leur fournir tout ce qu'ils peuvent; ce n'est qu'un témoignage de piété, 1Tim 5:4. Après que Joseph ait embrassé Benjamin, il a entouré d'affection tous ses frères; c'est alors que ces derniers ont parlé librement avec lui, de toutes les affaires de la maison paternelle. Après s'être véritablement réconcilié avec le Seigneur Jésus, qu'il est doux de ressentir la communion qui en résulte !
      16 Pharaon entretenait de bons rapports avec Joseph et éprouvait de l'intérêt pour sa famille. L'Égypte voulait compenser les pertes que cette famille avait subies lors de ses derniers déplacements. Ainsi ceux que Jésus Christ a destinés à Sa gloire merveilleuse, ne doivent pas avoir un intérêt exagéré envers les choses du monde. Les meilleurs plaisirs ne sont que pacotille ; nous ne pouvons pas les conserver bien longtemps ici-bas, et encore moins pourrons-nous les emporter dans l'au-delà. Ne laissons pas nos yeux ou notre cœur s'attacher aux plaisirs du monde ; il y a de meilleures bénédictions qui nous sont réservées par Jésus Christ, « notre Joseph » ; Il s'en est allé pour nous préparer une place. Joseph a congédié ses frères avec une recommandation particulière : « Ne vous querellez pas en chemin ». Il connaissait bien leur tempérament belliqueux ; et après leur avoir tout pardonné, il les laissa partir. Ce commandement, notre Seigneur nous l'a aussi donné : Aimons notre prochain et quoi qu'il arrive, cherchons à le relever lors de ses chutes. Car nous sommes tous frères, nous avons chacun un seul Père. Nous sommes tous coupables, et au lieu de nous disputer, cherchons plutôt à ne pas tomber. Nous sommes, ou espérons être, pardonnés par Dieu, ce Dieu que nous avons tous offensé et nous devrions, en conséquence, être prêts à nous pardonner l'un l'autre. Nous sommes pour ainsi dire « en chemin », un chemin, qui, de manière imagée, passe par l'Égypte, où beaucoup de regards sont fixés sur nous, cherchant à tirer avantage de notre situation ; un chemin qui nous mène au merveilleux pays de Canaan, où nous espérons être à jamais dans une paix parfaite.
      25 Pour Jacob, le fait d'entendre que Joseph était vivant, paraissait une trop bonne nouvelle pour qu'elle soit vraie; Jacob resta froid, parce qu'il ne le croyait pas. Nous restons souvent impassibles parce que nous ne croyons pas. À la longue, Jacob fut convaincu par la vérité. Il était vieux, et ne comptait pas vivre encore bien longtemps. Il dit : « Que mes yeux soient régénérés par la vue de mon fils, avant qu'ils ne soient fermés ; il ne m'en faudra alors pas plus pour me rendre heureux en ce monde ». Contemplons Jésus, car Il s'est manifesté Lui-même comme un Frère et un Ami, même à ceux qui, par le passé, L'ont méprisé, en tant qu'ennemi. Il a assuré à tous Son amour et les richesses de Sa grâce. Il a commandé d'éviter les envies, les irritations, la méchanceté, les différends, et de vivre en paix les uns avec les autres. Il a enseigné à renoncer au monde et à se tourner vers Lui pour jouir de Sa plénitude. Christ a fourni tout ce qui était nécessaire à Ses enfants, pour les ramener à Lui, dans Sa demeure, afin que là où Il se trouve, ils y soient également. Et malgré tout cela, alors qu'Il a tout accompli pour les Siens, ces derniers éprouvent encore quelques doutes et craintes devant la perspective de voir Sa gloire et d'être avec Lui ; ils peuvent même dire, comme Jacob : « c'est assez, je suis disposé à mourir » ; puis ils s'écrient : « je vais aller voir, afin d'être avec Celui qui aime mon âme ».

      Job 11

      1

      Zophar réprimande Job. (Job 11:1-6)
      Les perfections divines, Sa Toute Puissance. (Job 11:7-12)
      Zophar assure à Job des bénédictions, si ce dernier se repend. (Job 11:13-20)

      Zophar a attaqué Job avec une grande véhémence. Il a décrit le patriarche comme un homme qui aime s'entendre parler, qui ne va pas au bout des choses, et qui, par nature est hypocrite. Zophar désire que Dieu montre à Job que la punition reçue n'était pas à la mesure de ce qu'il méritait. Nous sommes souvent prêts, avec grande assurance, à appeler Dieu pour qu'Il agisse dans nos querelles, en pensant que s'Il s'exprimait directement, Il nous donnerait raison. Nous devons laisser tous les conflits sous le jugement de Dieu, nous serons alors certains qu'Il tranchera selon la vérité ; ceux qui ne sont pas sûrs d'avoir raison, doivent absolument faire appel au jugement divin.
      7 Zophar donne une bonne définition de la grandeur et de la gloire de Dieu, il décrit également la vanité et la folie de l'homme. Notez ici, ce qui est dit au sujet de ce dernier : Il est vraiment humilié. Dieu juge l'homme vain : alors qu'il pourrait être sage, il n'est qu'un âne sauvage, difficile à éduquer, indomptable. L'homme est une vaine créature. Ses propos sont souvent vides de sens. Il est cependant une créature fière et vaniteuse. Il voudrait lui-même être sage, alors qu'il ne se soumet pas aux lois de la sagesse. Il voudrait être sage, mais n'atteint en fait que des buts interdits ; comme ses premiers parents, il vise une sagesse différente de celle décrite dans la Parole, en perdant le bénéfice de l'arbre de vie pour acquérir celui de la connaissance. Est-ce qu'une telle créature pourrait tenir tête contre Dieu ?
      13 Zophar recommande instamment à Job de se repentir ; il l'encourage, malgré ses jugements sévères à son égard. Il a toujours pensé que la prospérité en ce monde n'était réservée qu'au juste, et que Job devait se considérer comme un hypocrite, à moins que sa richesse ne soit restaurée. Zophar invite donc à Job à tourner sa face purifiée vers le ciel : il lui recommande instamment de s'approcher du trône de la grâce, débarrassé de la terreur et de la stupéfaction exprimées dans le verset Job 9:34. Si l'Oint de l'Éternel nous regarde, nos visages, qui étaient jusque là tournés vers le bas, se relèveront alors ; ils étaient auparavant pollués par nos fautes, ils sont maintenant lavés par le sang de Christ et peuvent être levés, sans tache. Nous pouvons nous approcher de Dieu, dans la plénitude de la foi, purifiés d'une mauvaise conscience, Heb 10:22

      Marc 15

      1

      Christ devant Pilate. (Marc 15:1-14). Christ est amené pour être crucifié. (Marc 15:15-21). La crucifixion. (Marc 15:22-32). La mort de Christ. (Marc 15:33-41). Son corps enseveli. (Marc 15:42-47).

      On lia Christ. Il est bon de se remémorer les liens du Seigneur Jésus : sentons-nous nous-mêmes liés spirituellement à Celui qui fut lié pour nous ! En Le proclamant roi, les Juifs instituèrent en quelque sorte, le royaume de Dieu ; cependant, par leur propre proclamation, ce royaume leur fut repris et donné aux nations.

      Christ répondit à Pilate directement, alors qu’Il ne s’adressa même pas aux faux témoins ; Pilate était d’ailleurs lui-même convaincu de leur corruption. Le procurateur pensa qu'il pouvait en appeler au peuple, et que ce dernier délivrerait Jésus de la main des sacrificateurs. Mais les Juifs étaient de plus en plus agités par les sacrificateurs, et criaient, « crucifie le, crucifie le » ! Jugeons les personnes et les choses, selon leur mérite et la « mesure » qu'offre la Parole de Dieu, ne nous fions pas à la rumeur commune !

      La pensée que personne ne fut jamais traité aussi honteusement que Jésus, le Seul qui fut ici-bas parfaitement sage, saint, et excellent, révèle, par ces évènements dramatiques de la crucifixion, à celui qui reste objectif, la méchanceté de l’homme et son inimitié envers Dieu.

      Abhorrons de plus en plus cette hargne qui marqua la conduite des persécuteurs de Jésus !

      15 Christ aborda la mort sous son aspect le plus terrifiant. Ce supplice était réservé aux plus grands malfaiteurs. La croix et la honte sont ainsi liées. Dieu ayant été déshonoré par le péché de l'homme, Christ Lui donna satisfaction en se soumettant à la plus grande disgrâce qui pouvait émaner de la nature humaine. Cette mort était maudite, comme le mentionnait la loi juive, dans \\#De 21:23\\.

      Les soldats romains se moquèrent de la « royauté » de notre Seigneur Jésus. Les serviteurs, dans le prétoire de la maison du souverain sacrificateur, se moquèrent aussi de Lui, le « Prophète et le Sauveur ». Est-ce qu’une robe de pourpre (ou écarlate) peut être un sujet d'orgueil pour un chrétien, alors qu'elle était un opprobre et une honte sur le dos de Christ ? Il porta la couronne d'épines que nous méritions, afin que nous puissions porter la couronne de gloire, que Lui seul méritait. Nous étions, par le péché, destinés à la honte et au mépris éternel. Cependant, pour nous délivrer, notre Seigneur Jésus Lui-même fut déshonoré et méprisé. Il fut placé au rang des « ouvriers d'iniquité » bien qu'Il n'ait commis aucun péché.

      Les souffrances de notre humble et saint Rédempteur sont une source d'instruction permanente pour le croyant, source dont il ne peut jamais se lasser.

      Ais-je le droit de me plaindre ou de murmurer, en tant que vil pécheur, alors que Jésus a tant souffert ? Dans une situation similaire, céderais-je à la colère, adresserais-je des reproches et des menaces à ceux qui me feraient subir les mêmes injures que celle infligées au Seigneur ?

      22 Le lieu où notre Seigneur Jésus fut crucifié, s’appelait le lieu du crâne ; c'était le lieu habituel où l’on exécutait les condamnés : Christ fut à tous égards, compté parmi les transgresseurs...

      Chaque fois que nous regardons spirituellement à « Christ crucifié », nous devons nous rappeler ce qui était écrit au dessus de Sa tête : il est le Roi, et en tant que tel, nous devons nous soumettre et être Ses sujets, en fait, comme de véritables Israélites. Ils crucifièrent en même temps deux brigands et placèrent Jésus au centre, dans l'intention de Le déshonorer au maximum. Il était annoncé d'avance, dans Esa 53:12*, qu'Il devrait être compté avec les transgresseurs, car Il a été fait « péché » pour nous.

      Même ceux qui passaient par là s'en prenaient à Jésus : ils Lui disaient de descendre de la croix, afin qu'ils croient en Lui ; ces passants restèrent incrédules... En fait Christ leur donna un signe encore plus convaincant de Sa sainteté, lorsqu'Il sortit du tombeau !

      Quand l'homme croît fermement en la Vérité, au travers des souffrances de Christ, il cherche alors le salut avec ferveur ! Avec quelle gratitude il reçoit ensuite l'espoir naissant du pardon et de la vie éternelle, tous deux étant acquis par les souffrances et la mort du Fils de Dieu ! Ce racheté, attristé par le Saint-Esprit, au sujet des Souffrances du Sauveur en Gloire, répand ses pleurs sur ce Dernier, écrasé par les péchés qu’Il supporta à la croix.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      33 Ce texte nous indique qu’il y eut des ténèbres épaisses sur le pays, de midi jusqu'à trois heures de l'après-midi. Les Juifs faisaient le maximum pour anéantir Christ, le « Soleil de Justice ». Ces ténèbres symbolisaient la « nébulosité » sous laquelle était placée l'âme de Christ, véritable « offrande pour le péché ».

      Jésus ne se plaignit pas de l'abandon de Ses disciples, mais de celui de Son Père : c’est en cela qu’Il a été fait « péché » pour nous. Quand l’apôtre Paul devait être offert spirituellement en sacrifice, pour le service des saints, il pouvait se réjouir Philippiens 2:17. Mais le fait d’être offert en sacrifice pour le péché des hommes a un sens complètement différent.

      Au moment où Jésus mourut, le voile du temple fut déchiré de haut en bas. Ceci terrorisa les Juifs incrédules : c’était le signe de l’anéantissement de leur assemblée religieuse et de leur nation ; mais c’était en même temps une consolation pour tous les chrétiens fidèles : cela représentait, par le sang de Jésus, l'ouverture d’une voie nouvelle et vivante vers le « lieu très saint ».

      L'assurance avec laquelle Christ s'est ouvertement adressé à Dieu le Père et a remis Son âme entre Ses mains, semble avoir grandement affecté le centurion. Une vision spirituelle authentique de Christ crucifié, réconciliera le croyant avec la pensée de la mort : en effet, il se languit de voir, d'aimer, de louer, comme il le devrait, ce Sauveur qui fut blessé et percé pour le délivrer de la colère divine à venir !

      42 Ce texte décrit l'ensevelissement de notre Seigneur Jésus. Puissions-nous, par la Grâce, « mourir au péché », de manière similaire, Romains 6:11* !

      Joseph d'Arimathée était un de ceux qui attendaient le Royaume de Dieu. Ceux qui espèrent avoir part aux privilèges de ce Royaume, doivent se confier totalement en Jésus, alors que tout semble anéanti. Dieu a choisi cet homme pour Son service. Une Providence particulière fit évoluer le cours des évènements pour que Pilate fasse vérifier avec exactitude si Jésus était bien mort, afin de prévenir toute simulation éventuelle. Pilate donna donc l'autorisation à Joseph de descendre le corps et d'en faire ce que bon lui semblait.

      Quelques unes des femmes regardèrent où Jésus fût déposé, afin de pouvoir venir oindre Son corps, après le sabbat ; elles n'avaient en effet pas eu le temps de le faire avant. On porta une attention spéciale sur le lieu où se trouvait le sépulcre de Christ, parce qu'Il devait ressusciter.

      Jésus n'abandonne pas ceux qui ont confiance en Lui et qui Le réclament. La mort, privée de son aiguillon, met un terme aux douleurs du croyant, comme elle le fit à celles du Sauveur.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte

    • Genèse 45

      1 Alors Joseph ne put plus se retenir devant tous ceux qui étaient là présents, et il cria : Faites sortir tout le monde. Et nul ne demeura avec Joseph, quand il se fit connaître à ses frères.
      2 Et il éleva la voix en pleurant, et les Égyptiens l'entendirent, et la maison de Pharaon l'entendit.
      3 Et Joseph dit à ses frères : Je suis Joseph ! Mon père vit-il encore ? Mais ses frères ne pouvaient lui répondre ; car ils étaient troublés de sa présence.
      4 Et Joseph dit à ses frères : Approchez donc de moi. Et ils s'approchèrent, et il dit : Je suis Joseph votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Égypte.
      5 Et maintenant, ne vous affligez pas, et n'ayez point de regret de ce que vous m'avez vendu pour être amené ici ; car c'est pour la conservation de votre vie que Dieu m'a envoyé devant vous.
      6 Car voici deux ans que la famine est sur la terre, et pendant cinq ans encore il n'y aura ni labour, ni moisson.
      7 Mais Dieu m'a envoyé devant vous, pour vous faire subsister sur la terre, et pour vous faire vivre par une grande délivrance.
      8 Et maintenant, ce n'est pas vous qui m'avez envoyé ici, mais c'est Dieu ; et il m'a établi pour père à Pharaon, et pour seigneur sur toute sa maison, et gouverneur dans tout le pays d'Égypte.
      9 Hâtez-vous de monter vers mon père, et dites-lui : Ainsi a dit ton fils Joseph : Dieu m'a établi seigneur sur toute l'Égypte ; descends vers moi, ne t'arrête point.
      10 Tu habiteras au pays de Gossen, et tu seras près de moi, toi, tes enfants, et les enfants de tes enfants, tes brebis et tes boeufs, et tout ce qui est à toi.
      11 Et je t'y entretiendrai (car il y a encore cinq ans de famine), de peur que tu ne périsses de pauvreté, toi et ta maison, et tout ce qui est à toi.
      12 Et voici, vous voyez de vos yeux, et Benjamin mon frère voit aussi de ses yeux, que c'est moi qui vous parle de ma propre bouche.
      13 Racontez donc à mon père toute ma gloire en Égypte, et tout ce que vous avez vu ; et hâtez-vous de faire descendre ici mon père.
      14 Alors il se jeta au cou de Benjamin son frère, et pleura. Et Benjamin pleura sur son cou.
      15 Et il baisa tous ses frères, en pleurant. Après quoi, ses frères s'entretinrent avec lui.
      16 Et ce bruit se répandit dans la maison de Pharaon : Les frères de Joseph sont venus. Ce qui plut à Pharaon et à ses serviteurs.
      17 Pharaon dit à Joseph : Dis à tes frères : Faites ceci ; chargez vos bêtes, et allez, retournez au pays de Canaan ;
      18 Et prenez votre père et vos familles, et venez vers moi, et je vous donnerai le meilleur du pays d'Égypte ; et vous mangerez la graisse de la terre.
      19 Or tu reçois l'ordre de leur dire : Faites ceci ; prenez pour vous, du pays d'Égypte, des chariots pour vos petits enfants et pour vos femmes, et vous amènerez votre père, et vous viendrez.
      20 Et ne regrettez point vos meubles ; car le meilleur de tout le pays d'Égypte sera à vous.
      21 Les fils d'Israël firent ainsi ; et Joseph leur donna des chariots, selon l'ordre de Pharaon ; et il leur donna des provisions pour le chemin.
      22 Il leur donna à tous des robes de rechange, et à Benjamin il donna trois cents pièces d'argent, et cinq robes de rechange.
      23 Il envoya aussi à son père dix ânes chargés de ce qu'il y avait de meilleur en Égypte, et dix ânesses chargées de blé, de pain, et de nourriture pour son père pendant le voyage.
      24 Il renvoya donc ses frères, et ils partirent, et il leur dit : Ne vous querellez point en chemin.
      25 Et ils remontèrent d'Égypte, et vinrent au pays de Canaan vers Jacob, leur père.
      26 Et ils lui firent ce rapport et dirent : Joseph vit encore, et même c'est lui qui gouverne tout le pays d'Égypte. Mais son coeur resta froid, car il ne les crut point.
      27 Et ils lui dirent toutes les paroles que Joseph leur avait dites. Et il vit les chariots que Joseph avait envoyés pour le porter. Et l'esprit de Jacob, leur père, se ranima.
      28 Et Israël dit : C'est assez ; Joseph mon fils vit encore ; j'irai, et je le verrai avant que je meure.

      Job 11

      1 Alors Tsophar, de Naama, prit la parole, et dit :
      2 Ne répondra-t-on point à tant de discours, et suffira-t-il d'être un grand parleur pour être justifié ?
      3 Tes vains propos feront-ils taire les gens ? Te moqueras-tu, sans que personne te confonde ?
      4 Tu as dit : Ma doctrine est pure, je suis sans tache devant tes yeux.
      5 Mais je voudrais que Dieu parlât, et qu'il ouvrît sa bouche pour te répondre ;
      6 Qu'il te montrât les secrets de sa sagesse, de son immense sagesse ; et tu reconnaîtrais que Dieu oublie une partie de ton iniquité.
      7 Trouveras-tu le fond de Dieu ? Trouveras-tu la limite du Tout-Puissant ?
      8 Ce sont les hauteurs des cieux : qu'y feras-tu ? C'est plus profond que les enfers : qu'y connaîtras-tu ?
      9 Son étendue est plus longue que la terre, et plus large que la mer.
      10 S'il saisit, s'il emprisonne, s'il assemble le tribunal, qui l'en empêchera ?
      11 Car il connaît, lui, les hommes de rien ; il voit l'iniquité, sans qu'elle s'en doute ;
      12 Mais l'homme vide de sens de-viendra intelligent, quand l'ânon sauvage naîtra comme un homme !
      13 Si tu disposes bien ton coeur, et si tu étends tes mains vers Dieu,
      14 (Si l'iniquité est en tes mains, éloigne-la, et que le crime n'habite point dans tes tentes !)
      15 Alors certainement tu lèveras ton front sans tache ; tu seras raffermi et tu ne craindras rien ;
      16 Tu oublieras tes peines, tu t'en souviendras comme des eaux écoulées.
      17 La vie se lèvera pour toi plus brillante que le midi, et l'obscurité même sera comme le matin.
      18 Tu seras plein de confiance, parce que tu auras lieu d'espérer ; tu exploreras autour de toi, et tu te coucheras en sécurité ;
      19 Tu t'étendras à ton aise, et nul ne t'effraiera ; et bien des gens te feront la cour.
      20 Mais les yeux des méchants seront consumés ; tout refuge leur sera ôté, et toute leur espérance sera de rendre l'âme.

      Marc 15

      1 Dès qu'il fut jour, les principaux sacrificateurs, avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin ayant délibéré, emmenèrent Jésus lié, et le livrèrent à Pilate.
      2 Et Pilate lui demanda : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
      3 Et les principaux sacrificateurs l'accusaient de plusieurs choses.
      4 Mais Pilate l'interrogea encore et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Vois combien de choses ils avancent contre toi.
      5 Mais Jésus ne répondit plus rien, de sorte que Pilate en était surpris.
      6 Or, il avait coutume de relâcher, à chaque fête, celui des prisonniers que le peuple demandait.
      7 Et il y avait en prison un nommé Barabbas avec ses complices qui avaient commis un meurtre dans une sédition.
      8 Et le peuple se mit à demander, avec de grands cris, qu'il leur fît comme il leur avait toujours fait.
      9 Pilate leur répondit : Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ?
      10 Car il savait que c'était par envie que les principaux sacrificateurs l'avaient livré.
      11 Mais les principaux sacrificateurs incitèrent le peuple à demander qu'il leur relâchât plutôt Barabbas.
      12 Et Pilate, reprenant la parole, leur dit : Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ?
      13 Et ils crièrent de nouveau : Crucifie-le.
      14 Et Pilate leur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils crièrent encore plus fort : Crucifie-le.
      15 Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié.
      16 Alors les soldats l'emmenèrent dans l'intérieur du palais, c'est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ;
      17 Et ils le revêtirent d'un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d'épines qu'ils avaient tressées ;
      18 Et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs !
      19 Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui.
      20 Après s'être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l'emmenèrent pour le crucifier.
      21 Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d'Alexandre et de Rufus, passant par là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus.
      22 Et ils le conduisirent au lieu appelé Golgotha, c'est-à-dire, la place du Crâne.
      23 Et ils lui présentèrent à boire du vin mêlé avec de la myrrhe ; mais il n'en but point.
      24 Et après l'avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part.
      25 Il était la troisième heure quand ils le crucifièrent.
      26 Et le sujet de sa condamnation était marqué par cet écriteau : LE ROI DES JUIFS.
      27 Ils crucifièrent aussi avec lui deux brigands, l'un à sa droite, et l'autre à sa gauche.
      28 Ainsi cette parole de l'Écriture fut accomplie : Il a été mis au rang des malfaiteurs.
      29 Et ceux qui passaient par là lui disaient des outrages, hochant la tête et disant : Hé ! toi, qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours ;
      30 Sauve-toi toi-même, et descends de la croix.
      31 De même aussi les principaux sacrificateurs et les scribes disaient entre eux, en se moquant : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même.
      32 Que le Christ, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous le voyions, et que nous croyions. Et ceux qui étaient crucifiés avec lui, lui disaient aussi des outrages.
      33 Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la neuvième heure.
      34 Et à la neuvième heure Jésus s'écria d'une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      35 Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, l'ayant entendu, disaient : Voilà qu'il appelle Élie.
      36 Et l'un d'eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d'un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix.
      37 Alors Jésus, ayant jeté un grand cri, rendit l'esprit.
      38 Et le voile du temple se déchira en deux, du haut en bas.
      39 Et le centenier, qui était vis-à-vis de lui, voyant qu'il avait expiré en criant ainsi, dit : Cet homme était véritablement Fils de Dieu.
      40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin, parmi lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, mère de Jacques le petit et de Joses, et Salomé,
      41 Qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
      42 Comme il était déjà tard, et que c'était le jour de la préparation, c'est-à-dire, la veille du sabbat,
      43 Joseph d'Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus.
      44 Pilate s'étonna qu'il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s'il y avait longtemps qu'il était mort.
      45 Et l'ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph.
      46 Et Joseph ayant acheté un linceul, le descendit de la croix, l'enveloppa dans ce linceul, et le mit dans un sépulcre qui était taillé dans le roc ; et il roula une pierre à l'entrée du sépulcre.
      47 Et Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait.
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