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La Bible en 1 an - Jour 43

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Versets relatifs

    • Genèse 45

      1 Joseph ne parvenait plus à se retenir devant tous ceux qui l'entouraient. Il s'écria : « Faites sortir tout le monde ! » si bien qu’il ne resta plus personne avec lui quand il se fit reconnaître par ses frères.
      2 Il se mit à sangloter. Les Egyptiens l'entendirent et la nouvelle parvint à l’entourage du pharaon.
      3 Joseph dit à ses frères : « Je suis Joseph ! Mon père est-il encore en vie ? » Mais ses frères furent incapables de lui répondre, tant ils étaient troublés de se retrouver devant lui.
      4 Joseph dit à ses frères : « Approchez-vous de moi » et ils s'approchèrent. Il dit : « Je suis Joseph, votre frère, celui que vous avez vendu à destination de l’Egypte.
      5 Maintenant, ne vous tourmentez pas et ne soyez pas fâchés contre vous-mêmes de m'avoir vendu pour que je sois conduit ici, car c'est pour vous sauver la vie que Dieu m'a envoyé ici avant vous.
      6 Voilà 2 ans que la famine dure dans le pays, et pendant 5 ans encore il n'y aura ni labourage ni moisson.
      7 Dieu m'a envoyé ici avant vous pour vous permettre de subsister dans le pays et pour vous faire vivre en vous accordant une grande délivrance.
      8 Ce n'est donc pas vous qui m'avez envoyé ici, c'est Dieu. Il m'a établi père du pharaon, seigneur de toute sa maison et gouverneur de toute l'Egypte.
      9 Dépêchez-vous de remonter vers mon père pour lui annoncer : ‘Voici ce qu’a dit ton fils Joseph : Dieu m'a établi seigneur de toute l'Egypte. Descends vers moi sans tarder !
      10 Tu habiteras dans la région de Gosen et tu seras près de moi avec tes enfants et petits-enfants, tes brebis et tes bœufs, ainsi que tout ce qui est à toi.
      11 Là je te nourrirai, car il y aura encore cinq années de famine. Ainsi tu ne seras pas réduit à la misère, ni toi, ni ta famille ni tout ce qui t’appartient.’
      12 Vous voyez de vos yeux, et mon frère Benjamin le voit de ses yeux, que c'est moi-même qui vous parle.
      13 Racontez à mon père toute la gloire dont je jouis en Egypte et tout ce que vous avez vu, et dépêchez-vous de faire descendre mon père ici. »
      14 Puis il se jeta au cou de son frère Benjamin et pleura. Benjamin pleura aussi à son cou.
      15 Joseph embrassa tous ses frères en pleurant. Après quoi, ses frères discutèrent avec lui.
      16 Le bruit circula au palais du pharaon que les frères de Joseph étaient arrivés, et cette nouvelle plut au pharaon et à ses serviteurs.
      17 Le pharaon dit à Joseph : « Dis à tes frères : ‘Faites ceci : chargez vos bêtes et partez pour le pays de Canaan ;
      18 prenez votre père et vos familles et venez vers moi. Je vous donnerai ce qu'il y a de meilleur en Egypte et vous mangerez les meilleurs produits du pays.’
      19 Tu as ordre de leur dire : ‘Faites ceci : prenez en Egypte des chariots pour vos enfants et pour vos femmes, amenez votre père et venez.
      20 Ne regrettez pas ce que vous laisserez, car ce qu'il y a de meilleur dans toute l'Egypte sera pour vous.’ »
      21 C’est ce que firent les fils d'Israël. Joseph leur donna des chariots, conformément à l'ordre du pharaon ; il leur donna aussi des provisions pour la route.
      22 Il leur donna à tous des vêtements de rechange, mais à Benjamin il donna 300 pièces d'argent et 5 vêtements de rechange.
      23 Il envoya à son père 10 ânes chargés de ce qu'il y avait de meilleur en Egypte ainsi que 10 ânesses chargées de blé, de pain et de nourriture pour le voyage de son père.
      24 Puis il laissa partir ses frères. Lorsque ceux-ci partirent, il leur dit : « Ne vous disputez pas en chemin ! »
      25 Ils remontèrent de l'Egypte et arrivèrent dans le pays de Canaan vers leur père Jacob.
      26 Ils lui annoncèrent : « Joseph vit encore, et c'est même lui qui gouverne toute l'Egypte. » Cependant, Jacob resta sans réaction parce qu'il ne les croyait pas.
      27 Ils lui rapportèrent alors toutes les paroles que Joseph leur avait dites, et lorsqu’il vit les chariots que Joseph avait envoyés pour le transporter, leur père Jacob se ranima.
      28 Israël dit : « Cela suffit ! Mon fils Joseph est encore en vie ! Je veux aller le voir avant de mourir. »

      Job 11

      1 Tsophar de Naama prit la parole et dit :
      2 « Cette foule de paroles ne trouvera-t-elle pas de réponse et suffira-t-il de savoir parler pour avoir raison ?
      3 Tes bavardages feront-ils taire les hommes ? Te moqueras-tu sans que personne ne puisse te confondre ?
      4 » Tu affirmes : ‘Ma manière de voir est indiscutable et je suis pur à tes yeux.’
      5 Si seulement Dieu voulait parler, s'il ouvrait la bouche pour te répondre
      6 et te révélait les secrets de sa sagesse qui dépassent de loin notre compréhension, tu verrais alors que Dieu oublie, à ton avantage, une partie de ta faute.
      7 » Prétends-tu pénétrer les profondeurs de la pensée de Dieu ? Prétends-tu découvrir ce qui touche à la perfection du Tout-Puissant ?
      8 Elle est aussi haute que le ciel : comment t’y prendras-tu ? Elle est plus profonde que le séjour des morts : que pourras-tu en savoir ?
      9 Ses dimensions sont plus longues que la terre et plus larges que la mer.
      10 S'il passe, s'il emprisonne, s'il convoque à son tribunal, qui s'y opposera ?
      11 En effet, il discerne les hommes faux, il voit l’injustice sans même y prêter attention.
      12 En revanche, l'homme à la tête creuse aura de l'intelligence quand le petit d'un âne sauvage naîtra comme un être humain.
      13 » Quant à toi, si tu changes d’attitude, si tu tends tes mains vers Dieu,
      14 si tu éloignes l’injustice de ta façon de faire, si tu ne laisses pas le crime habiter sous tes tentes,
      15 alors tu pourras lever un front dépourvu de tache, tu seras ferme et sans peur.
      16 Tu oublieras tes souffrances, tu ne t'en souviendras pas plus que de l’eau qui s’est écoulée.
      17 Ton existence aura plus d'éclat que le soleil en plein midi, tes ténèbres seront pareilles à la lumière du matin,
      18 tu reprendras confiance, parce qu’il y aura de l’espoir. Tu regarderas autour de toi, et tu te coucheras en sécurité.
      19 Tu t’allongeras sans personne pour t’inquiéter et beaucoup rechercheront ta faveur.
      20 » En revanche, les yeux des méchants s’épuiseront à chercher sans succès un refuge. Pouvoir rendre l’âme, voilà quelle est leur espérance ! »

      Marc 15

      1 Dès le matin, les chefs des prêtres tinrent conseil avec les anciens, les spécialistes de la loi et tout le sanhédrin. Après avoir attaché Jésus, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
      2 Pilate l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      3 Les chefs des prêtres portaient contre lui beaucoup d'accusations.
      4 Pilate l'interrogea de nouveau : « Ne réponds-tu rien ? Vois tous les témoignages qu'ils portent contre toi. »
      5 Mais Jésus ne répondit plus rien, ce qui étonna Pilate.
      6 A chaque fête, il relâchait un prisonnier, celui que le peuple réclamait.
      7 Il y avait en prison le dénommé Barabbas avec ses complices, pour un meurtre qu'ils avaient commis lors d'une émeute.
      8 La foule se mit à demander à grands cris ce qu'il avait l’habitude de leur accorder.
      9 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
      10 En effet, il savait que c'était par jalousie que les chefs des prêtres avaient fait arrêter Jésus.
      11 Cependant, les chefs des prêtres excitèrent la foule afin que Pilate leur relâche plutôt Barabbas.
      12 Pilate reprit la parole et leur dit : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? »
      13 Ils crièrent de nouveau : « Crucifie-le ! »
      14 « Quel mal a-t-il fait ? » leur dit Pilate. Ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
      15 Voulant satisfaire la foule, Pilate leur relâcha Barabbas et, après avoir fait fouetter Jésus, il le livra à la crucifixion.
      16 Les soldats conduisirent Jésus à l'intérieur de la cour, c'est-à-dire dans le prétoire, et ils rassemblèrent toute la troupe.
      17 Ils lui mirent un habit pourpre et posèrent sur sa tête une couronne d'épines qu'ils avaient tressée.
      18 Puis ils se mirent à le saluer : « Salut, roi des Juifs ! »
      19 Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui et se mettaient à genoux pour se prosterner devant lui.
      20 Après s'être ainsi moqués de lui, ils lui enlevèrent l’habit pourpre, lui remirent ses vêtements et l'emmenèrent pour le crucifier.
      21 Ils forcèrent un passant qui revenait des champs à porter la croix de Jésus. C’était Simon de Cyrène, le père d'Alexandre et de Rufus.
      22 Ils conduisirent Jésus à l'endroit appelé Golgotha, ce qui signifie « lieu du crâne ».
      23 Ils lui donnèrent [à boire] du vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.
      24 Ils le crucifièrent, puis ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait.
      25 C'était neuf heures du matin quand ils le crucifièrent.
      26 L'inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».
      27 Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.
      28 [Ainsi fut accompli ce que dit l'Ecriture : Il a été compté parmi les criminels. ]
      29 Les passants l'insultaient et secouaient la tête en disant : « Hé ! toi qui détruis le temple et qui le reconstruis en trois jours,
      30 sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
      31 Les chefs des prêtres, avec les spécialistes de la loi, se moquaient aussi entre eux et disaient : « Il en a sauvé d'autres et il ne peut pas se sauver lui-même !
      32 Que le Messie, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions ! » Ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient aussi.
      33 A midi, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu'à trois heures de l'après-midi.
      34 Et à trois heures de l'après-midi, Jésus s'écria d'une voix forte : « Eloï, Eloï, lama sabachthani ? » – ce qui signifie : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?
      35 Quelques-uns de ceux qui étaient là, après l'avoir entendu, disaient : « Voici qu'il appelle Elie. »
      36 Et l'un d'eux courut remplir une éponge de vinaigre ; il la fixa à un roseau et lui donna à boire en disant : « Laissez donc, voyons si Elie viendra le descendre de là. »
      37 Cependant, Jésus poussa un grand cri et expira.
      38 Le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas.
      39 Quand l’officier romain qui se tenait en face de Jésus [entendit son cri et] le vit expirer de cette manière, il dit : « Cet homme était vraiment le Fils de Dieu. »
      40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le jeune et de Joses, ainsi que Salomé,
      41 qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée, et beaucoup d’autres femmes qui étaient aussi montées avec lui à Jérusalem.
      42 Le soir venu, comme c'était le jour de la préparation, c'est-à-dire la veille du sabbat,
      43 Joseph d'Arimathée arriva. C’était un membre éminent du conseil, qui attendait lui aussi le royaume de Dieu. Il osa se rendre vers Pilate pour demander le corps de Jésus.
      44 Pilate s'étonna qu'il soit déjà mort ; il fit venir l’officier et lui demanda si Jésus était mort depuis longtemps.
      45 Une fois renseigné par l’officier, il fit remettre le corps à Joseph.
      46 Joseph acheta un drap de lin, descendit Jésus de la croix, l'enveloppa dans le drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé dans la roche. Puis il roula une pierre à l'entrée du tombeau.
      47 Marie de Magdala et Marie la mère de Joses regardaient où l’on déposait Jésus.
    • Genèse 45

      1

      Joseph réconforte ses frères, et envoie chercher son père. (Genèse 45:1-15)
      Pharaon agrée le fait que Joseph invite les siens à le rejoindre ; Les présents que Joseph donne à ses frères. (Genèse 45:16-24)
      Jacob reçoit la nouvelle : Joseph est toujours en vie. (Genèse 45:25-28)

      Joseph a laissé Juda continuer son exposé, et a écouté tout ce qu'il avait à dire. Il a constaté que ses frères se sont humiliés, conscients des péchés qu'ils avaient commis ; il a également vu que Juda avait mentionné deux fois le nom de "Joseph" dans son discours, qu'il respectait son père, et qu'il aimait son frère Benjamin. Il était maintenant temps que Joseph se fasse connaître à ses frères. Il a commandé à tous ses serviteurs de se retirer. De même, Christ a révélé Son amour et Sa bonté envers les siens ; Il l'a exprimé à chacun, d'une manière tout à fait personnelle. Joseph versa des larmes de tendresse et d'affection, qui contrastaient avec la cruauté que lui avaient jusqu'ici manifestée ses frères. C'est une image de la compassion divine envers les pécheurs repentants. « Je suis Joseph, votre frère ». Cette phrase, qui aurait du les humilier, en leur rappelant leur péché d'avoir vendu Joseph, les a en fait encouragés à espérer un traitement de clémence. De même, quand Christ a voulu convaincre Paul, Il s'est écrié : « Je suis Jésus, ne crains pas » ; quand Jésus se manifeste à ses enfants, il les encourage à s'approcher de Lui, avec un cœur sincère. Joseph a fait ainsi, et a montré à ses frères, que quelles qu'auraient pu être leurs pensées contre lui, Dieu avait préparé un merveilleux plan. Les pécheurs doivent être affligés et attristés par leurs péchés ; Dieu a Son plan de miséricorde et rien de bon ne peut émaner de ceux qui pratiquent l'iniquité. La solution au problème du pécheur c'est « Christ » ; il est très saisissant de Le voir se manifester ainsi à ces âmes. Jésus-Christ ne sous-estime pas le péché, Il considère qu'il s'agit du plus grand des maux ; Joseph était vraiment armé contre le désespoir, et pouvait également se réjouir de tout ce Dieu a fait; Il ne pouvait que trembler, face aux dangers et à la destruction auxquels les siens ont échappé. Joseph promet de prendre soin de son père et de toute la famille. Il est du devoir des enfants, si la nécessité l'exige, de soutenir leurs parents et de leur fournir tout ce qu'ils peuvent; ce n'est qu'un témoignage de piété, 1Tim 5:4. Après que Joseph ait embrassé Benjamin, il a entouré d'affection tous ses frères; c'est alors que ces derniers ont parlé librement avec lui, de toutes les affaires de la maison paternelle. Après s'être véritablement réconcilié avec le Seigneur Jésus, qu'il est doux de ressentir la communion qui en résulte !
      16 Pharaon entretenait de bons rapports avec Joseph et éprouvait de l'intérêt pour sa famille. L'Égypte voulait compenser les pertes que cette famille avait subies lors de ses derniers déplacements. Ainsi ceux que Jésus Christ a destinés à Sa gloire merveilleuse, ne doivent pas avoir un intérêt exagéré envers les choses du monde. Les meilleurs plaisirs ne sont que pacotille ; nous ne pouvons pas les conserver bien longtemps ici-bas, et encore moins pourrons-nous les emporter dans l'au-delà. Ne laissons pas nos yeux ou notre cœur s'attacher aux plaisirs du monde ; il y a de meilleures bénédictions qui nous sont réservées par Jésus Christ, « notre Joseph » ; Il s'en est allé pour nous préparer une place. Joseph a congédié ses frères avec une recommandation particulière : « Ne vous querellez pas en chemin ». Il connaissait bien leur tempérament belliqueux ; et après leur avoir tout pardonné, il les laissa partir. Ce commandement, notre Seigneur nous l'a aussi donné : Aimons notre prochain et quoi qu'il arrive, cherchons à le relever lors de ses chutes. Car nous sommes tous frères, nous avons chacun un seul Père. Nous sommes tous coupables, et au lieu de nous disputer, cherchons plutôt à ne pas tomber. Nous sommes, ou espérons être, pardonnés par Dieu, ce Dieu que nous avons tous offensé et nous devrions, en conséquence, être prêts à nous pardonner l'un l'autre. Nous sommes pour ainsi dire « en chemin », un chemin, qui, de manière imagée, passe par l'Égypte, où beaucoup de regards sont fixés sur nous, cherchant à tirer avantage de notre situation ; un chemin qui nous mène au merveilleux pays de Canaan, où nous espérons être à jamais dans une paix parfaite.
      25 Pour Jacob, le fait d'entendre que Joseph était vivant, paraissait une trop bonne nouvelle pour qu'elle soit vraie; Jacob resta froid, parce qu'il ne le croyait pas. Nous restons souvent impassibles parce que nous ne croyons pas. À la longue, Jacob fut convaincu par la vérité. Il était vieux, et ne comptait pas vivre encore bien longtemps. Il dit : « Que mes yeux soient régénérés par la vue de mon fils, avant qu'ils ne soient fermés ; il ne m'en faudra alors pas plus pour me rendre heureux en ce monde ». Contemplons Jésus, car Il s'est manifesté Lui-même comme un Frère et un Ami, même à ceux qui, par le passé, L'ont méprisé, en tant qu'ennemi. Il a assuré à tous Son amour et les richesses de Sa grâce. Il a commandé d'éviter les envies, les irritations, la méchanceté, les différends, et de vivre en paix les uns avec les autres. Il a enseigné à renoncer au monde et à se tourner vers Lui pour jouir de Sa plénitude. Christ a fourni tout ce qui était nécessaire à Ses enfants, pour les ramener à Lui, dans Sa demeure, afin que là où Il se trouve, ils y soient également. Et malgré tout cela, alors qu'Il a tout accompli pour les Siens, ces derniers éprouvent encore quelques doutes et craintes devant la perspective de voir Sa gloire et d'être avec Lui ; ils peuvent même dire, comme Jacob : « c'est assez, je suis disposé à mourir » ; puis ils s'écrient : « je vais aller voir, afin d'être avec Celui qui aime mon âme ».

      Job 11

      1

      Zophar réprimande Job. (Job 11:1-6)
      Les perfections divines, Sa Toute Puissance. (Job 11:7-12)
      Zophar assure à Job des bénédictions, si ce dernier se repend. (Job 11:13-20)

      Zophar a attaqué Job avec une grande véhémence. Il a décrit le patriarche comme un homme qui aime s'entendre parler, qui ne va pas au bout des choses, et qui, par nature est hypocrite. Zophar désire que Dieu montre à Job que la punition reçue n'était pas à la mesure de ce qu'il méritait. Nous sommes souvent prêts, avec grande assurance, à appeler Dieu pour qu'Il agisse dans nos querelles, en pensant que s'Il s'exprimait directement, Il nous donnerait raison. Nous devons laisser tous les conflits sous le jugement de Dieu, nous serons alors certains qu'Il tranchera selon la vérité ; ceux qui ne sont pas sûrs d'avoir raison, doivent absolument faire appel au jugement divin.
      7 Zophar donne une bonne définition de la grandeur et de la gloire de Dieu, il décrit également la vanité et la folie de l'homme. Notez ici, ce qui est dit au sujet de ce dernier : Il est vraiment humilié. Dieu juge l'homme vain : alors qu'il pourrait être sage, il n'est qu'un âne sauvage, difficile à éduquer, indomptable. L'homme est une vaine créature. Ses propos sont souvent vides de sens. Il est cependant une créature fière et vaniteuse. Il voudrait lui-même être sage, alors qu'il ne se soumet pas aux lois de la sagesse. Il voudrait être sage, mais n'atteint en fait que des buts interdits ; comme ses premiers parents, il vise une sagesse différente de celle décrite dans la Parole, en perdant le bénéfice de l'arbre de vie pour acquérir celui de la connaissance. Est-ce qu'une telle créature pourrait tenir tête contre Dieu ?
      13 Zophar recommande instamment à Job de se repentir ; il l'encourage, malgré ses jugements sévères à son égard. Il a toujours pensé que la prospérité en ce monde n'était réservée qu'au juste, et que Job devait se considérer comme un hypocrite, à moins que sa richesse ne soit restaurée. Zophar invite donc à Job à tourner sa face purifiée vers le ciel : il lui recommande instamment de s'approcher du trône de la grâce, débarrassé de la terreur et de la stupéfaction exprimées dans le verset Job 9:34. Si l'Oint de l'Éternel nous regarde, nos visages, qui étaient jusque là tournés vers le bas, se relèveront alors ; ils étaient auparavant pollués par nos fautes, ils sont maintenant lavés par le sang de Christ et peuvent être levés, sans tache. Nous pouvons nous approcher de Dieu, dans la plénitude de la foi, purifiés d'une mauvaise conscience, Heb 10:22

      Marc 15

      1

      Christ devant Pilate. (Marc 15:1-14). Christ est amené pour être crucifié. (Marc 15:15-21). La crucifixion. (Marc 15:22-32). La mort de Christ. (Marc 15:33-41). Son corps enseveli. (Marc 15:42-47).

      On lia Christ. Il est bon de se remémorer les liens du Seigneur Jésus : sentons-nous nous-mêmes liés spirituellement à Celui qui fut lié pour nous ! En Le proclamant roi, les Juifs instituèrent en quelque sorte, le royaume de Dieu ; cependant, par leur propre proclamation, ce royaume leur fut repris et donné aux nations.

      Christ répondit à Pilate directement, alors qu’Il ne s’adressa même pas aux faux témoins ; Pilate était d’ailleurs lui-même convaincu de leur corruption. Le procurateur pensa qu'il pouvait en appeler au peuple, et que ce dernier délivrerait Jésus de la main des sacrificateurs. Mais les Juifs étaient de plus en plus agités par les sacrificateurs, et criaient, « crucifie le, crucifie le » ! Jugeons les personnes et les choses, selon leur mérite et la « mesure » qu'offre la Parole de Dieu, ne nous fions pas à la rumeur commune !

      La pensée que personne ne fut jamais traité aussi honteusement que Jésus, le Seul qui fut ici-bas parfaitement sage, saint, et excellent, révèle, par ces évènements dramatiques de la crucifixion, à celui qui reste objectif, la méchanceté de l’homme et son inimitié envers Dieu.

      Abhorrons de plus en plus cette hargne qui marqua la conduite des persécuteurs de Jésus !

      15 Christ aborda la mort sous son aspect le plus terrifiant. Ce supplice était réservé aux plus grands malfaiteurs. La croix et la honte sont ainsi liées. Dieu ayant été déshonoré par le péché de l'homme, Christ Lui donna satisfaction en se soumettant à la plus grande disgrâce qui pouvait émaner de la nature humaine. Cette mort était maudite, comme le mentionnait la loi juive, dans \\#De 21:23\\.

      Les soldats romains se moquèrent de la « royauté » de notre Seigneur Jésus. Les serviteurs, dans le prétoire de la maison du souverain sacrificateur, se moquèrent aussi de Lui, le « Prophète et le Sauveur ». Est-ce qu’une robe de pourpre (ou écarlate) peut être un sujet d'orgueil pour un chrétien, alors qu'elle était un opprobre et une honte sur le dos de Christ ? Il porta la couronne d'épines que nous méritions, afin que nous puissions porter la couronne de gloire, que Lui seul méritait. Nous étions, par le péché, destinés à la honte et au mépris éternel. Cependant, pour nous délivrer, notre Seigneur Jésus Lui-même fut déshonoré et méprisé. Il fut placé au rang des « ouvriers d'iniquité » bien qu'Il n'ait commis aucun péché.

      Les souffrances de notre humble et saint Rédempteur sont une source d'instruction permanente pour le croyant, source dont il ne peut jamais se lasser.

      Ais-je le droit de me plaindre ou de murmurer, en tant que vil pécheur, alors que Jésus a tant souffert ? Dans une situation similaire, céderais-je à la colère, adresserais-je des reproches et des menaces à ceux qui me feraient subir les mêmes injures que celle infligées au Seigneur ?

      22 Le lieu où notre Seigneur Jésus fut crucifié, s’appelait le lieu du crâne ; c'était le lieu habituel où l’on exécutait les condamnés : Christ fut à tous égards, compté parmi les transgresseurs...

      Chaque fois que nous regardons spirituellement à « Christ crucifié », nous devons nous rappeler ce qui était écrit au dessus de Sa tête : il est le Roi, et en tant que tel, nous devons nous soumettre et être Ses sujets, en fait, comme de véritables Israélites. Ils crucifièrent en même temps deux brigands et placèrent Jésus au centre, dans l'intention de Le déshonorer au maximum. Il était annoncé d'avance, dans Esa 53:12*, qu'Il devrait être compté avec les transgresseurs, car Il a été fait « péché » pour nous.

      Même ceux qui passaient par là s'en prenaient à Jésus : ils Lui disaient de descendre de la croix, afin qu'ils croient en Lui ; ces passants restèrent incrédules... En fait Christ leur donna un signe encore plus convaincant de Sa sainteté, lorsqu'Il sortit du tombeau !

      Quand l'homme croît fermement en la Vérité, au travers des souffrances de Christ, il cherche alors le salut avec ferveur ! Avec quelle gratitude il reçoit ensuite l'espoir naissant du pardon et de la vie éternelle, tous deux étant acquis par les souffrances et la mort du Fils de Dieu ! Ce racheté, attristé par le Saint-Esprit, au sujet des Souffrances du Sauveur en Gloire, répand ses pleurs sur ce Dernier, écrasé par les péchés qu’Il supporta à la croix.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      33 Ce texte nous indique qu’il y eut des ténèbres épaisses sur le pays, de midi jusqu'à trois heures de l'après-midi. Les Juifs faisaient le maximum pour anéantir Christ, le « Soleil de Justice ». Ces ténèbres symbolisaient la « nébulosité » sous laquelle était placée l'âme de Christ, véritable « offrande pour le péché ».

      Jésus ne se plaignit pas de l'abandon de Ses disciples, mais de celui de Son Père : c’est en cela qu’Il a été fait « péché » pour nous. Quand l’apôtre Paul devait être offert spirituellement en sacrifice, pour le service des saints, il pouvait se réjouir Philippiens 2:17. Mais le fait d’être offert en sacrifice pour le péché des hommes a un sens complètement différent.

      Au moment où Jésus mourut, le voile du temple fut déchiré de haut en bas. Ceci terrorisa les Juifs incrédules : c’était le signe de l’anéantissement de leur assemblée religieuse et de leur nation ; mais c’était en même temps une consolation pour tous les chrétiens fidèles : cela représentait, par le sang de Jésus, l'ouverture d’une voie nouvelle et vivante vers le « lieu très saint ».

      L'assurance avec laquelle Christ s'est ouvertement adressé à Dieu le Père et a remis Son âme entre Ses mains, semble avoir grandement affecté le centurion. Une vision spirituelle authentique de Christ crucifié, réconciliera le croyant avec la pensée de la mort : en effet, il se languit de voir, d'aimer, de louer, comme il le devrait, ce Sauveur qui fut blessé et percé pour le délivrer de la colère divine à venir !

      42 Ce texte décrit l'ensevelissement de notre Seigneur Jésus. Puissions-nous, par la Grâce, « mourir au péché », de manière similaire, Romains 6:11* !

      Joseph d'Arimathée était un de ceux qui attendaient le Royaume de Dieu. Ceux qui espèrent avoir part aux privilèges de ce Royaume, doivent se confier totalement en Jésus, alors que tout semble anéanti. Dieu a choisi cet homme pour Son service. Une Providence particulière fit évoluer le cours des évènements pour que Pilate fasse vérifier avec exactitude si Jésus était bien mort, afin de prévenir toute simulation éventuelle. Pilate donna donc l'autorisation à Joseph de descendre le corps et d'en faire ce que bon lui semblait.

      Quelques unes des femmes regardèrent où Jésus fût déposé, afin de pouvoir venir oindre Son corps, après le sabbat ; elles n'avaient en effet pas eu le temps de le faire avant. On porta une attention spéciale sur le lieu où se trouvait le sépulcre de Christ, parce qu'Il devait ressusciter.

      Jésus n'abandonne pas ceux qui ont confiance en Lui et qui Le réclament. La mort, privée de son aiguillon, met un terme aux douleurs du croyant, comme elle le fit à celles du Sauveur.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte

    • Genèse 45

      1 Joseph ne pouvait plus se contenir devant tous ceux qui se tenaient auprès de lui. Il s’écria : Faites sortir tout le monde d’auprès de moi ! Et il ne resta personne avec Joseph quand il se fit reconnaître par ses frères.
      2 Il se mit à sangloter. Les Égyptiens l’entendirent, et la maisonnée du Pharaon l’entendit.
      3 Joseph dit à ses frères : Je suis Joseph ! Mon père vit-il encore ? Mais ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient épouvantés de se trouver en face de lui.
      4 Joseph dit à ses frères : Je vous en prie, approchez-vous de moi. Alors ils s’approchèrent. Il dit : Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Égypte.
      5 Maintenant, ne vous affligez pas et ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu (pour être conduit) ici, car c’est pour (vous) garder en vie que Dieu m’a envoyé devant vous.
      6 Voilà deux ans qu’il y a la famine dans le pays ; et pendant cinq années encore, il n’y aura ni labour, ni moisson.
      7 Dieu m’a envoyé devant vous pour vous assurer un reste dans le pays et pour vous permettre de survivre par une grande délivrance.
      8 Maintenant donc, ce n’est pas vous qui m’avez envoyé ici, mais c’est Dieu ; il m’a établi père du Pharaon, seigneur de toute sa maison et gouverneur de tout le pays d’Égypte.
      9 Hâtez-vous de remonter auprès de mon père ; vous lui direz : Ainsi a parlé ton fils Joseph : Dieu m’a établi seigneur de toute l’Égypte ; descends vers moi, sans tarder.
      10 Tu habiteras dans le pays de Gochên, et tu seras près de moi, toi, tes fils, et tes petits-fils, ton petit et ton gros bétail, et tout ce qui est à toi.
      11 Là, je te pourvoirai de tout, car il y aura encore cinq années de famine ; et ainsi tu ne seras pas dépossédé, ni toi, ni ta famille, ni rien de ce qui est à toi.
      12 Vous voyez de vos yeux, et mon frère Benjamin voit de ses yeux que c’est bien moi qui vous parle.
      13 Vous décrirez à mon père toute ma gloire en Égypte et tout ce que vous avez vu. Hâtez-vous de faire descendre mon père jusqu’ici.
      14 Il se jeta au cou de son frère Benjamin et pleura ; et Benjamin pleura à son cou.
      15 Il donna aussi un baiser à tous ses frères, en pleurant. Après cela, ses frères s’entretinrent avec lui.
      16 Le bruit se répandit dans la maison du Pharaon que les frères de Joseph étaient arrivés : cela plut au Pharaon et à ses serviteurs.
      17 Le Pharaon dit à Joseph : Dis à tes frères : Faites ceci. Chargez vos bêtes. Partez, allez au pays de Canaan ;
      18 prenez votre père et vos familles, et venez auprès de moi. Je vous donnerai ce qu’il y a de bon au pays d’Égypte, et vous mangerez les meilleurs produits du pays.
      19 Tu as ordre (de leur dire) : Faites ceci : prenez dans le pays d’Égypte des chariots pour vos enfants et pour vos femmes ; faites (-y aussi) monter votre père et venez.
      20 Ne regrettez pas vos affaires, car ce qu’il y a de meilleur dans tout le pays d’Égypte sera pour vous.
      21 Les fils d’Israël firent ainsi. Joseph leur donna des chariots, sur l’ordre du Pharaon ; il leur donna aussi des provisions pour la route.
      22 Il leur donna à tous des vêtements de rechange et il donna à Benjamin trois cents (pièces) d’argent et cinq vêtements de rechange.
      23 Voici ce qu’il envoya à son père : dix ânes chargés de ce qu’il y avait de meilleur en Égypte, dix ânesses chargées de froment, de pain et de ravitaillement, à l’intention de son père pour la route.
      24 Puis il laissa partir ses frères qui s’en allèrent. Il leur dit : Ne vous querellez pas en chemin !
      25 Ils remontèrent d’Égypte et arrivèrent au pays de Canaan auprès de leur père Jacob.
      26 Ils lui déclarèrent : Joseph vit encore, et même c’est lui qui gouverne tout le pays d’Égypte. Mais le cœur de Jacob resta froid, parce qu’il ne les croyait pas.
      27 Ils lui répétèrent toutes les paroles que Joseph leur avait dites. (Jacob) vit les chariots que Joseph avait envoyés pour le transporter. C’est alors que l’esprit de leur père Jacob reprit vie ;
      28 Israël dit : C’est assez ! mon fils Joseph vit encore ! j’irai le voir avant de mourir.

      Job 11

      1 Tsophar de Naama prit la parole et dit :
      2 Cette multitude de paroles ne trouvera-t-elle pas de réponse, Et suffira-t-il d’être loquace pour avoir raison ?
      3 Tes bavardages feront-ils taire les gens ? Te moques-tu, sans que personne te confonde ?
      4 Tu dis : Mon savoir est sans reproche, Et je suis pur à tes yeux.
      5 Oh ! si Dieu voulait parler, S’il ouvrait les lèvres devant toi,
      6 Et s’il t’annonçait les secrets de sa sagesse, Qui dépasse la raison, Tu saurais alors que Dieu, pour toi, laisse dans l’oubli une partie de ta faute.
      7 Peux-tu découvrir les profondeurs de Dieu, Ou découvrir ce qui touche à la perfection du Tout-Puissant ?
      8 Elle est aussi haute que les cieux : que feras-tu ? Plus profonde que le séjour des morts : que sauras-tu ?
      9 La mesure en est plus longue que la terre, Elle est plus large que la mer.
      10 S’il passe, s’il emprisonne, S’il convoque (à son tribunal), qui s’y opposera ?
      11 Car il connaît les hommes de rien, Il voit l’injustice sans avoir besoin d’y faire attention.
      12 Mais l’homme a l’intelligence d’une tête creuse, L’être humain est né comme le petit d’un âne sauvage.
      13 Pour toi, si tu diriges ton cœur Et si tu étends tes mains vers Dieu,
      14 Si tu éloignes l’injustice de ta main Et ne laisses pas demeurer l’iniquité sous tes tentes,
      15 Alors tu lèveras ton front sans tache, Tu seras ferme et sans crainte ;
      16 Car tu oublieras ta peine, Tu t’en souviendras comme des eaux qui se sont écoulées.
      17 Ton existence se lèvera plus brillante que le midi, Les ténèbres seront comme le matin,
      18 Tu seras plein de confiance, car il y aura de l’espérance ; Tu regarderas autour de toi et tu te coucheras en sécurité.
      19 Tu t’étendras, et personne ne te dérangera, Beaucoup imploreront ta faveur.
      20 Mais les yeux des méchants seront consumés ; Pour eux point de refuge ; Leur espérance, c’est d’expirer !

      Marc 15

      1 Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens, les scribes et tout le sanhédrin. Après avoir lié Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
      2 Pilate l’interrogea : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
      3 Les principaux sacrificateurs portaient contre lui plusieurs accusations.
      4 Pilate l’interrogea de nouveau : Ne réponds-tu rien ? Vois tout ce dont ils t’accusent.
      5 Et Jésus ne fit plus aucune réponse, ce qui étonna Pilate.
      6 A chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient.
      7 Un nommé Barabbas était en prison avec des émeutiers pour avoir, lors d’une émeute, commis un meurtre.
      8 La foule monta et se mit à demander ce qu’il avait coutume de faire pour eux.
      9 Pilate leur répondit : Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ?
      10 Car il savait que c’était par jalousie que les principaux sacrificateurs l’avaient livré.
      11 Mais les principaux sacrificateurs soulevèrent la foule, pour que Pilate leur relâche plutôt Barabbas.
      12 Pilate reprit la parole et leur dit : Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ?
      13 Ils crièrent de nouveau : Crucifie-le !
      14 Pilate leur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Et ils crièrent encore plus fort : Crucifie-le !
      15 Pilate voulut satisfaire la foule et leur relâcha Barabbas ; et, après avoir fait battre Jésus de verges, il le livra pour être crucifié.
      16 Les soldats amenèrent Jésus dans l’intérieur de la cour, c’est-à-dire dans le prétoire, et appelèrent toute la cohorte.
      17 Ils le revêtirent de pourpre et posèrent sur sa tête une couronne d’épines tressées.
      18 Puis ils se mirent à le saluer : Salut, roi des Juifs !
      19 Et ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui et fléchissaient les genoux pour se prosterner devant lui.
      20 Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent la pourpre, lui remirent ses vêtements et l’emmenèrent pour le crucifier.
      21 Ils forcèrent, à porter la croix de Jésus, un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, père d’Alexandre et de Rufus ;
      22 et ils conduisirent Jésus au lieu (nommé) Golgotha, ce qui se traduit : lieu du Crâne.
      23 Ils lui donnèrent à boire un vin mêlé de myrrhe, mais il ne le prit pas.
      24 Ils le crucifièrent et se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ce que chacun emporterait.
      25 C’était la troisième heure quand ils le crucifièrent.
      26 L’inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : Le roi des Juifs.
      27 Ils crucifièrent avec lui deux brigands, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.
      28 [Ainsi fut accompli ce que dit l’Écriture : Il a été mis au nombre des malfaiteurs. ]
      29 Les passants blasphémaient contre lui et secouaient la tête en disant : Hé ! toi qui détruis le temple et le rebâtis en trois jours,
      30 sauve-toi toi-même et descends de ta croix !
      31 Les principaux sacrificateurs aussi, avec les scribes se moquaient entre eux et disaient : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même.
      32 Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous voyions et que nous croyions ! Ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient aussi.
      33 A la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
      34 Et à la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lama sabachthani ? ce qui se traduit : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
      35 Quelques-uns de ceux qui étaient là l’entendirent et disaient : Voyez, il appelle Élie.
      36 Et l’un d’eux courut remplir de vinaigre une éponge, la fixa à un roseau et lui donna à boire en disant : Laissez, voyons si Élie viendra le descendre.
      37 Mais Jésus jeta un grand cri, puis il expira.
      38 Le voile du temple se déchira en deux de haut en bas.
      39 Le centurion, qui se tenait en face de Jésus, voyant qu’il avait expiré de la sorte, dit : Cet homme était vraiment le Fils de Dieu.
      40 Il y avait aussi des femmes qui regardaient de loin. Parmi elles étaient Marie-Madeleine, Marie mère de Jacques le Mineur et de Joses, et Salomé,
      41 qui le suivaient et le servaient lorsqu’il était en Galilée, et plusieurs autres qui étaient montées avec lui à Jérusalem.
      42 Le soir était déjà là, et comme c’était la préparation, c’est-à-dire la veille du sabbat,
      43 Joseph d’Arimathée, membre distingué du conseil, qui lui-même attendait aussi le royaume de Dieu, arriva. Il eut le courage de se rendre chez Pilate pour lui demander le corps de Jésus.
      44 Étonné qu’il soit déjà mort, Pilate fit appeler le centurion et lui demanda s’il était mort depuis longtemps.
      45 Renseigné par le centurion, il donna le corps à Joseph.
      46 Celui-ci acheta un linceul, descendit Jésus (de la croix), l’enveloppa du linceul et le déposa dans une tombe taillée dans le roc, puis il roula une pierre à l’entrée du tombeau.
      47 Marie-Madeleine et Marie, (mère) de Jacques, regardaient où on le mettait.
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