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La Bible en 1 an - Jour 45

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Versets relatifs

    • Genèse 47

      1

      Joseph présente ses frères à Pharaon. (Genèse 47:1-6)
      Jacob bénit Pharaon. (Genèse 47:7-12)
      Les rapports entre Joseph et les Égyptiens, pendant la famine. (Genèse 47:13-26)
      La vieillesse de Jacob. Son désir d'être enterré en Canaan. (Genèse 47:27-31)

      Bien que Joseph ait été un homme particulièrement puissant en Égypte, il n'a pas pour autant, oublié ses frères.

      Que les riches et les grands de ce monde ne dédaignent pas leur origine éventuellement modeste ! Notre seigneur Jésus n'a pas honte de nous appeler Ses frères. Quelle fut la réponse des frères de Joseph quand Pharaon leur demanda quel était leur métier ? Ils lui ont dit qu'ils étaient bergers, ajoutant qu'ils venaient séjourner en Égypte pour un certain temps, alors que la famine régnait en Canaan. Pharaon a offert de les employer comme bergers, pour qu'ils soient des hommes actifs. Quels que soient nos affaires ou notre emploi, nous devrions viser à y exceller, et à prouver que nous sommes brillants et surtout travailleurs.

      7 Jacob, avec la solennité que confère son âge, la piété d'un vrai croyant, et l'autorité d'un patriarche en même temps que prophète, a sollicité le Seigneur de bien vouloir accorder Sa bénédiction sur Pharaon. Il a agi sans avoir honte de sa religion ; de plus, il voulait exprimer sa gratitude au bienfaiteur de sa famille. Nous sommes ici en présence d'une réponse très particulière donnée à une question tout à fait commune. Jacob estime que sa vie a été un véritable pèlerinage ; il a séjourné, en tant qu'étranger, dans de nombreux endroits, même dans son pays d'origine. Sa véritable maison n'était pas ici-bas ; sa demeure, son héritage, ses trésors se trouvaient en réalité dans les cieux ! Il comptait avec attention tous les jours de sa vie ; tous les jours de notre vie sont comptés, et nous ne sommes pas sûrs du lendemain... Sachons donc bien en saisir toute la valeur.

      Les jours du patriarche furent peu nombreux. Bien qu'il ait vécu cent trente an, ils ne représentèrent que peu de temps, en comparaison avec l'éternité. Ces années furent mauvaises ; il en est de même pour tout homme. Il n'est que peu de jours sur terre et de plus il est souvent soumis à l'épreuve ; la vie de Jacob n'a pas été facile. La vieillesse l'a surpris plus tôt que la majorité de ses pères. De même que le jeune homme ne devrait pas être fier de sa force ou de sa beauté, le vieillard ne devrait pas l'être davantage, de son âge et de ses cheveux blancs, malgré le respect qu'il est en droit de demander ; de nos jours, les vieillards n'atteignent pas forcément l'âge des patriarches des temps bibliques. Les cheveux blancs ne sont qu'une couronne de gloire, lorsqu'ils sont toutefois portés par une personne cheminant dans la droiture.

      Dans notre texte, le propos de Jacob ne pouvait que faire réfléchir Pharaon, en lui rappelant que la prospérité et le bonheur dans ce monde ne peuvent durer bien longtemps ni satisfaire le cœur des hommes indéfiniment.

      Après une vie de vanité et de vexations, l'homme finit dans la tombe, qu'il descende d'un trône ou d'une modeste maison. Rien ne peut nous rendre plus heureux que de discerner la perspective d'une maison éternelle dans le ciel, après notre court et souvent pénible pèlerinage sur terre.

      13 Jacob et sa famille ont été pris en charge, ils ont été particulièrement bénis par la Providence et grâce aux dispositions prises par Joseph ; ce dernier gérait l'économie de l'Égypte, pour sauver le pays de la ruine. Il n'y avait pas de pain, et les habitants étaient prêts à mourir.

      Il faut remarquer à quel point nous dépendons de la Providence divine. Toutes nos richesses ne nous empêcheraient pas de mourir de faim, si la pluie était retenue pendant deux ou trois années. À quel point dépendons-nous de la miséricorde de Dieu ! Sachons rester toujours au bénéfice de Son amour ! Remarquez également combien nous cherchons par nos propres moyens à sortir de nos difficultés.

      Si tous les Égyptiens avaient stocké du blé pour eux-mêmes pendant les sept années d'abondance, ils n'auraient pas connu cette situation désespérée ; ils n'ont pas considéré l'avertissement de Dieu. L'argent et l'or ne pouvaient les nourrir : ils se devaient d'avoir du blé. Toute sa vie durant, l'homme se consacre à pourvoir à sa subsistance. Nous ne pouvons pas juger cette histoire avec nos règles et nos principes modernes. Il est clair que les Égyptiens ont considéré Joseph comme un bienfaiteur public. Toute cette affaire a été traitée grâce aux qualités de Joseph, agissant dans la crainte de Dieu, envers Pharaon et ses sujets. Les Égyptiens ont avoué à Joseph : « tu as sauvé nos vies » ! Que de multitudes pourront dire avec reconnaissance à Jésus, au dernier jour : « Tu as sauvé nos âmes de la plus terrible des destructions, au temps de la détresse complète » !

      Les Égyptiens se sont séparés de tout ce qu'ils possédaient même de leur liberté, pour sauver leur vie : est-ce trop nous demander que de tout perdre, lorsque le Seigneur nous appelle, laisser tout ce que nous possédons pour Lui, pour le bénéfice à la fois de nos âmes, et des centaines de merveilles qu'Il nous a promises, même en ce monde actuel ? Si nous sommes vraiment sauvés en Christ, nous serons alors disposés à devenir ses serviteurs.

      27 Nous voici, dans ce texte, au temps prescrit où Israël devait bientôt mourir. Israël, « un prince avec Dieu », qui a combattu contre l'Ange et qui a prévalu, doit pourtant, maintenant, mourir. Joseph lui a donné du pain, afin qu'il ne meure pas, lors de la famine, mais cela ne l'a finalement pas empêché de mourir, de vieillesse ou de la maladie. Il est mort progressivement ; sa vigueur a baissé graduellement de sorte, qu'il a pu voir l'établissement de sa descendance.

      C'est un avantage de voir approcher doucement la mort, avant de la sentir véritablement surgir, car nous pouvons alors accomplir avec tout ce qui nous reste d'énergie, ce que nos mains peuvent encore faire. La mort n'est d'ailleurs pas très loin de chacun de nous.

      Alors qu'il voyait le jour final s'approcher, Jacob se souciait de sa sépulture ; il ne désirait pas de funérailles avec de grands honneurs, il voulait être enterré en Canaan, car c'était la terre « de la promesse ». C'était pour lui une image du ciel, le meilleur pays ; il a témoigné simplement son espérance personnelle, Heb 11:14.

      Rien ne pourra mieux faciliter les derniers moments d'un homme sur son lit de mort, que la perspective certaine du repos dans le merveilleux pays céleste « de Canaan ». Une fois cet ordre donné, Israël s'est incliné au chevet de son lit, pour adorer Dieu, comme mentionné en, Heb 11:21, Le remerciant pour toutes Ses grâces ; le patriarche reconnaît que le Créateur l'a soutenu dans sa faiblesse et il exprime maintenant son désir de quitter le monde. Cet homme, qui a vécu sous la protection de Joseph, le fils qui lui était si cher, doit maintenant mourir.

      Jésus Christ nous donne le vrai pain, du pain que nous pouvons manger pour vivre à jamais. Venons à Lui, en toute soumission, et quand nous nous approcherons de la mort, Celui qui nous a soutenus pendant notre vie, nous rencontrera et nous assurera le salut éternel.

      Job 13

      1

      Job réprimande ses amis. (Job 13:1-12)
      Il professe sa confiance en Dieu. (Job 13:13-22)
      Job prie, pour que Dieu lui révèle ses péchés. (Job 13:23-28)

      Job, en toute sincérité, atteste devant Dieu qu'il n'aurait pas dû être blâmé de la sorte par ses amis. Les contestateurs sont souvent tentés de se vanter et d'abaisser leurs propres frères plus qu'il ne faudrait. Quand nous sommes abattus ou affligés, remplis d'une certaine colère, sous la pression de la tentation ou le poids de l'affliction, nous devrions nous adresser au Médecin de nos âmes, Celui qui ne rejette personne, qui ne prescrit jamais de mauvais traitements et qui guérit toujours la maladie. Nous pouvons Lui parler à tous moments. Pour traiter les cœurs brisés et les consciences meurtries, les créatures séparées de Christ sont dépourvues de tout médecin. Job, dans ses propos, est manifestement très fâché contre ses amis. Ces derniers ont avancé quelques vérités qui ont pu effectivement concerner Job ; un cœur qui ne s'est pas humilié devant Dieu, ne reçoit jamais facilement les réprimandes des hommes.
      13 Job décide de se plier sous la culpabilité reconnue par sa conscience et relative à son manque de droiture. Il s'est entièrement confié en Dieu, pour sa justification et son salut, les deux grandes choses que nous pouvons espérer grâce à Christ. Le rétablissement présent n'intéressait pas Job outre mesure, par contre il avait une ferme espérance en son salut éternel ; Dieu était non seulement son Sauveur, capable de le rendre heureux, mais surtout son Salut, dans la perspective d'être conduit par lui dans la félicité. Le patriarche savait qu'il n'était pas hypocrite, il en a donc conclu qu'il ne devrait pas être rejeté par Dieu. Nous devrions toujours avoir de bonnes relations avec Dieu, comme avec un Ami, même s'Il semble être contre nous comme un Ennemi. Nous devons avoir l'assurance que tout concoure à notre bien, même lorsque tout semble se dresser contre nous. Nous devons nous soumettre à Dieu, bien que parfois, nous ne puissions pas trouver immédiatement en Lui le réconfort que l'on recherche. Dans la vallée de l'ombre de la mort, nous pouvons trouver en Lui le véritable réconfort ; nous devons Lui faire confiance, même s'Il nous meurtrit dans l'épreuve.
      23 Job prie pour que ses péchés lui soient révélés. Un homme véritablement repentant est toujours disposé à connaître son plus mauvais côté ; nous devrions d'ailleurs désirer savoir quelles sont nos transgressions, afin de pouvoir les confesser, et nous garder de toute rechute à l'avenir. Job se plaint, avec une certaine tristesse, du traitement sévère que Dieu lui inflige. Le temps n'ôte pas la culpabilité du péché. Quand Dieu nous annonce des jugements acerbes, Son but est de nous remettre à l'esprit nos péchés oubliés, de nous amener ainsi à nous en repentir et à nous en éloigner. Que les jeunes prennent garde à ne pas céder au péché. En ce monde, ils peuvent succomber à des péchés de jeunesse, pour ensuite supporter des mois de douleur à cause de quelques moments de plaisir. Leur sagesse consiste à se souvenir de leur Créateur au temps de leur adolescence, afin qu'ils soient assurés d'une conscience paisible, véritable consolation lorsque leurs forces déclineront. Job se plaint également que ses erreurs du temps présent soient strictement notées. On peut dire que Dieu ne nous traite pas selon nos mérites : tels étaient les propos de Job, relatifs à ses perspectives mélancoliques. Si Dieu marque nos étapes et examine scrupuleusement nos cheminements, s'Il nous juge, nos corps et nos âmes auront la sensation d'être sous la coupe de Sa juste rétribution. Ce sera aussi, le terrible cas des incroyants, en dépit du salut engendré, accordé, et révélé en Christ.

      Luc 1

      1

      On suppose généralement que Luc était un médecin et un compagnon de l'apôtre Paul. Le style de ses écrits, et sa connaissance des rites et des usages des Juifs montrent suffisamment qu'il l’était lui-même, alors que sa connaissance de la langue grecque et son nom, révèlent en fait son origine païenne.

      Il est mentionné pour la première fois dans Actes 16:10,11, où il était avec Paul, à Troas ; il a accompagné l’apôtre à Jérusalem ; il était aussi avec lui dans son voyage Rome et lors de son emprisonnement.

      L’Évangile de Luc paraît être conçu pour remplacer de nombreuses et fausses narrations qui circulaient çà et là ; il constitue également un récit authentique et inspiré de la vie, des miracles, et des doctrines de notre Seigneur, éléments reçus par ceux qui furent témoins de Sa vie ici-bas.

      * Préface de l’évangile de Luc. (Actes 1:1-4) Zacharie et Élisabeth. (Actes 1:5-25) L’annonce de la naissance de Christ. (Actes 1:26-38) Entrevue de Marie et d’Élisabeth. (\\#39-56\\) La naissance de Jean-Baptiste. (\\#57-66\\) La prophétie de Zacharie. (\\#67-80\\)

      Actes 1:1-4 Luc n'écrira rien qui ne puisse donner aux chrétiens des vues divergentes sur le contenu des évangiles, et qui pourrait éventuellement les déstabiliser ; les écrits de l’évangéliste doivent par contre être crus sans réserve.

      Les hommes les plus sages et les plus sincères ont « nourri » leur âme en toute confiance et satisfaction, avec la doctrine de Christ. De plus, les grands événements sur lesquels leurs espérances reposent, ont été consignés par ceux qui ont été les témoins oculaires, depuis le commencement du ministère du Seigneur ; ces témoins, véritables « ministres » de la Parole, ont parachevé leur compréhension de ces événements grâce à l'inspiration divine.

      5 Le père et la mère de Jean-Baptiste étaient des pécheurs, comme chacun de nous : ils ont aussi été justifiés et sauvés de la même façon que chacun de nous, par la Puissance de Christ ; ils étaient cependant éminemment connus pour leur piété et leur intégrité. Ils n'avaient pas d'enfants, et ne pouvaient pas espérer en avoir, vu l’âge avancé d’Élisabeth. Pendant que Zacharie brûlait de l'encens dans le temple, la multitude entière du peuple priait à l'extérieur.

      Toutes les prières que nous faisons monter vers Dieu, sont entendues ; elles ne sont toutefois acceptées que par l'intercession de Christ, dans le temple de Dieu, dans les cieux. Ne nous attendons pas à être exaucés si nous n’adressons pas au Seigneur une prière qui ne vienne du fond de notre âme, sans aucune ferveur. Ne nous attendons pas non plus à ce que la meilleure de nos prières soit acceptée et nous apporte une réponse de paix, si ce n'est par la médiation de Christ, Celui qui vit à jamais, et qui est notre Intercesseur.

      Les fréquentes prières que Zacharie adressait à Dieu recevaient une réponse de paix. Les prières de la foi sont enregistrées dans le ciel, elles ne sont pas oubliées. Les prières que nous avons faites, alors que nous étions jeunes, quand nous sommes « entrés » en ce monde, peuvent parfois ne recevoir leur réponse que lorsque nous sommes avancés en âge et sur le point de quitter cette terre. Les miséricordes divines reçues en réponse à la prière, sont alors deux fois plus appréciées.

      L’ange annonça à Zacharie qu’il aurait un fils dans sa vieillesse ; « il sera un instrument » dans la main de Dieu, utile à la conversion de beaucoup d'âmes ; il les préparera à recevoir l'évangile de Christ. Il précèdera le Seigneur avec courage, zèle et sainteté, étant désintéressé envers les attraits et les plaisirs de ce monde. Le désobéissant et le rebelle seront ramenés à la sagesse, comme l’étaient leurs aïeux vertueux ; en fait, ils seront conduits vers la Sagesse de ce Juste (Christ) qui allait arriver parmi eux.

      Zacharie entendit bien tout ce que l'ange lui disait ; mais il fut victime de son incrédulité. En le rendant muet, Dieu agit avec sagesse, parce que Zacharie avait émis quelques doutes, quant à Sa Parole.

      Nous pouvons admirer la patience de Dieu envers nous : Il agit avec bonté envers Zacharie, afin que ce dernier ne puisse plus prononcer de paroles traduisant ses doutes et son incrédulité. Il a également affermi la foi de Son serviteur.

      Quand nous culpabilisons sous le poids de notre péché, nous devons donner davantage de crédit à la Parole de Dieu ; dans le cas contraire, ne nous plaignons pas ! Même les véritables croyants peuvent déshonorer Dieu par leur incrédulité ; leur bouche est alors réduite au silence et à la confusion, alors qu'autrement, ils auraient loué Dieu avec joie et gratitude.

      Dans nos relations avec Dieu, pleines de Grâce, il convient d’observer Sa merveilleuse considération à notre égard. Il nous observe avec toute Sa compassion et Sa bienveillance, et agit en conséquence avec nous !

      26 Nous avons dans ce texte, un récit relatif à la mère de notre Seigneur ; bien que nous ne devions pas lui adresser de prières, nous pouvons cependant louer Dieu, à son sujet.

      Christ devait naître d'une façon miraculeuse. Les propos de l'ange signifiaient simplement : je te salue, toi qui as été spécialement choisie et favorisée par le Très-Haut, toi qui va recevoir un honneur que toutes les mères juives ont si longtemps désiré ! Cette apparition et ce salut merveilleux troublèrent Marie. L'ange lui assura qu'elle avait trouvé faveur auprès de Dieu, et qu'elle deviendrait la mère d'un fils, à qui elle devait donner le nom de Jésus, le Fils du Très-Haut, qui devait s’identifier, par Sa nature et Sa perfection avec le Seigneur Dieu. JÉSUS ! Le Nom qui rafraîchit les âmes défaillantes des pécheurs contrits ; un Nom doux à prononcer et à entendre : Jésus, un Sauveur !

      Nous ne pouvons rien connaître de Sa richesse spirituelle, ni de notre propre pauvreté, si nous ne courons pas à Lui ; nous ne pouvons pas percevoir à quel point nous sommes perdus et que nous périssons, si le terme « Sauveur » ne nous offre que peu de saveur. Avons-nous été convaincus de l’énorme culpabilité qui repose sur nous et la colère divine résultante, qui plane au dessus de nos têtes, prête à fondre sur nous ? Nous devrions avoir continuellement cette pensée : « est-ce que le Sauveur m'appartient » ? Pour qu'il soit notre Sauveur, nous devons ôter tout ce qui entrave l’accès du chemin qui mène à Lui.

      La réplique que Marie fit à l'ange traduisait sa foi et son humble admiration : elle n'a demandé aucun signe pour confirmer cette annonce, d’origine divine. « Sans contredit, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair », 1Ti 3:16. Christ, allait devoir revêtir Sa nature humaine, tout en étant en parfaite harmonie avec celle, d’origine divine.

      Nous devons, comme Marie dans ce texte, porter tous nos désirs vers la Parole de Dieu. Dans tout conflit, souvenons-nous qu'avec Dieu, rien n'est impossible ! Lorsque nous lisons et entendons Ses promesses, transformons-les en ce genre de prière : « je suis le serviteur du Seigneur ; qu'il me soit fait selon Sa Parole » !

    • Genèse 47

      1 Then Joseph went in and told Pharaoh, and said, "My father and my brothers, with their flocks, their herds, and all that they own, have come out of the land of Canaan; and behold, they are in the land of Goshen."
      2 From among his brothers he took five men, and presented them to Pharaoh.
      3 Pharaoh said to his brothers, "What is your occupation?" They said to Pharaoh, "Your servants are shepherds, both we, and our fathers."
      4 They said to Pharaoh, "We have come to live as foreigners in the land, for there is no pasture for your servants' flocks. For the famine is severe in the land of Canaan. Now therefore, please let your servants dwell in the land of Goshen."
      5 Pharaoh spoke to Joseph, saying, "Your father and your brothers have come to you.
      6 The land of Egypt is before you. Make your father and your brothers dwell in the best of the land. Let them dwell in the land of Goshen. If you know any able men among them, then put them in charge of my livestock."
      7 Joseph brought in Jacob, his father, and set him before Pharaoh, and Jacob blessed Pharaoh.
      8 Pharaoh said to Jacob, "How many are the days of the years of your life?"
      9 Jacob said to Pharaoh, "The days of the years of my pilgrimage are one hundred thirty years. Few and evil have been the days of the years of my life, and they have not attained to the days of the years of the life of my fathers in the days of their pilgrimage."
      10 Jacob blessed Pharaoh, and went out from the presence of Pharaoh.
      11 Joseph placed his father and his brothers, and gave them a possession in the land of Egypt, in the best of the land, in the land of Rameses, as Pharaoh had commanded.
      12 Joseph nourished his father, his brothers, and all of his father's household, with bread, according to their families.
      13 There was no bread in all the land; for the famine was very severe, so that the land of Egypt and the land of Canaan fainted by reason of the famine.
      14 Joseph gathered up all the money that was found in the land of Egypt, and in the land of Canaan, for the grain which they bought: and Joseph brought the money into Pharaoh's house.
      15 When the money was all spent in the land of Egypt, and in the land of Canaan, all the Egyptians came to Joseph, and said, "Give us bread, for why should we die in your presence? For our money fails."
      16 Joseph said, "Give me your livestock; and I will give you food for your livestock, if your money is gone."
      17 They brought their livestock to Joseph, and Joseph gave them bread in exchange for the horses, and for the flocks, and for the herds, and for the donkeys: and he fed them with bread in exchange for all their livestock for that year.
      18 When that year was ended, they came to him the second year, and said to him, "We will not hide from my lord how our money is all spent, and the herds of livestock are my lord's. There is nothing left in the sight of my lord, but our bodies, and our lands.
      19 Why should we die before your eyes, both we and our land? Buy us and our land for bread, and we and our land will be servants to Pharaoh. Give us seed, that we may live, and not die, and that the land won't be desolate."
      20 So Joseph bought all the land of Egypt for Pharaoh, for every man of the Egyptians sold his field, because the famine was severe on them, and the land became Pharaoh's.
      21 As for the people, he moved them to the cities from one end of the border of Egypt even to the other end of it.
      22 Only he didn't buy the land of the priests, for the priests had a portion from Pharaoh, and ate their portion which Pharaoh gave them. That is why they didn't sell their land.
      23 Then Joseph said to the people, "Behold, I have bought you and your land today for Pharaoh. Behold, here is seed for you, and you shall sow the land.
      24 It will happen at the harvests, that you shall give a fifth to Pharaoh, and four parts will be your own, for seed of the field, for your food, for them of your households, and for food for your little ones."
      25 They said, "You have saved our lives! Let us find favor in the sight of my lord, and we will be Pharaoh's servants."
      26 Joseph made it a statute concerning the land of Egypt to this day, that Pharaoh should have the fifth. Only the land of the priests alone didn't become Pharaoh's.
      27 Israel lived in the land of Egypt, in the land of Goshen; and they got themselves possessions therein, and were fruitful, and multiplied exceedingly.
      28 Jacob lived in the land of Egypt seventeen years. So the days of Jacob, the years of his life, were one hundred forty-seven years.
      29 The time drew near that Israel must die, and he called his son Joseph, and said to him, "If now I have found favor in your sight, please put your hand under my thigh, and deal kindly and truly with me. Please don't bury me in Egypt,
      30 but when I sleep with my fathers, you shall carry me out of Egypt, and bury me in their burying place." He said, "I will do as you have said."
      31 He said, "Swear to me," and he swore to him. Israel bowed himself on the bed's head.

      Job 13

      1 "Behold, my eye has seen all this. My ear has heard and understood it.
      2 What you know, I know also. I am not inferior to you.
      3 "Surely I would speak to the Almighty. I desire to reason with God.
      4 But you are forgers of lies. You are all physicians of no value.
      5 Oh that you would be completely silent! Then you would be wise.
      6 Hear now my reasoning. Listen to the pleadings of my lips.
      7 Will you speak unrighteously for God, and talk deceitfully for him?
      8 Will you show partiality to him? Will you contend for God?
      9 Is it good that he should search you out? Or as one deceives a man, will you deceive him?
      10 He will surely reprove you if you secretly show partiality.
      11 Shall not his majesty make you afraid, And his dread fall on you?
      12 Your memorable sayings are proverbs of ashes, Your defenses are defenses of clay.
      13 "Be silent, leave me alone, that I may speak. Let come on me what will.
      14 Why should I take my flesh in my teeth, and put my life in my hand?
      15 Behold, he will kill me. I have no hope. Nevertheless, I will maintain my ways before him.
      16 This also shall be my salvation, that a godless man shall not come before him.
      17 Hear diligently my speech. Let my declaration be in your ears.
      18 See now, I have set my cause in order. I know that I am righteous.
      19 Who is he who will contend with me? For then would I hold my peace and give up the spirit.
      20 "Only don't do two things to me; then I will not hide myself from your face:
      21 withdraw your hand far from me; and don't let your terror make me afraid.
      22 Then call, and I will answer; or let me speak, and you answer me.
      23 How many are my iniquities and sins? Make me know my disobedience and my sin.
      24 Why hide you your face, and hold me for your enemy?
      25 Will you harass a driven leaf? Will you pursue the dry stubble?
      26 For you write bitter things against me, and make me inherit the iniquities of my youth:
      27 You also put my feet in the stocks, and mark all my paths. You set a bound to the soles of my feet,
      28 though I am decaying like a rotten thing, like a garment that is moth-eaten.

      Luc 1

      1 Since many have undertaken to set in order a narrative concerning those matters which have been fulfilled among us,
      2 even as those who from the beginning were eyewitnesses and servants of the word delivered them to us,
      3 it seemed good to me also, having traced the course of all things accurately from the first, to write to you in order, most excellent Theophilus;
      4 that you might know the certainty concerning the things in which you were instructed.
      5 There was in the days of Herod, the king of Judea, a certain priest named Zacharias, of the priestly division of Abijah. He had a wife of the daughters of Aaron, and her name was Elizabeth.
      6 They were both righteous before God, walking blamelessly in all the commandments and ordinances of the Lord.
      7 But they had no child, because Elizabeth was barren, and they both were well advanced in years.
      8 Now it happened, while he executed the priest's office before God in the order of his division,
      9 according to the custom of the priest's office, his lot was to enter into the temple of the Lord and burn incense.
      10 The whole multitude of the people were praying outside at the hour of incense.
      11 An angel of the Lord appeared to him, standing on the right side of the altar of incense.
      12 Zacharias was troubled when he saw him, and fear fell upon him.
      13 But the angel said to him, "Don't be afraid, Zacharias, because your request has been heard, and your wife, Elizabeth, will bear you a son, and you shall call his name John.
      14 You will have joy and gladness; and many will rejoice at his birth.
      15 For he will be great in the sight of the Lord, and he will drink no wine nor strong drink. He will be filled with the Holy Spirit, even from his mother's womb.
      16 He will turn many of the children of Israel to the Lord, their God.
      17 He will go before him in the spirit and power of Elijah, 'to turn the hearts of the fathers to the children,' and the disobedient to the wisdom of the just; to prepare a people prepared for the Lord."
      18 Zacharias said to the angel, "How can I be sure of this? For I am an old man, and my wife is well advanced in years."
      19 The angel answered him, "I am Gabriel, who stands in the presence of God. I was sent to speak to you, and to bring you this good news.
      20 Behold, you will be silent and not able to speak, until the day that these things will happen, because you didn't believe my words, which will be fulfilled in their proper time."
      21 The people were waiting for Zacharias, and they marveled that he delayed in the temple.
      22 When he came out, he could not speak to them, and they perceived that he had seen a vision in the temple. He continued making signs to them, and remained mute.
      23 It happened, when the days of his service were fulfilled, he departed to his house.
      24 After these days Elizabeth, his wife, conceived, and she hid herself five months, saying,
      25 "Thus has the Lord done to me in the days in which he looked at me, to take away my reproach among men."
      26 Now in the sixth month, the angel Gabriel was sent from God to a city of Galilee, named Nazareth,
      27 to a virgin pledged to be married to a man whose name was Joseph, of the house of David. The virgin's name was Mary.
      28 Having come in, the angel said to her, "Rejoice, you highly favored one! The Lord is with you. Blessed are you among women!"
      29 But when she saw him, she was greatly troubled at the saying, and considered what kind of salutation this might be.
      30 The angel said to her, "Don't be afraid, Mary, for you have found favor with God.
      31 Behold, you will conceive in your womb, and bring forth a son, and will call his name 'Jesus.'
      32 He will be great, and will be called the Son of the Most High. The Lord God will give him the throne of his father, David,
      33 and he will reign over the house of Jacob forever. There will be no end to his Kingdom."
      34 Mary said to the angel, "How can this be, seeing I am a virgin?"
      35 The angel answered her, "The Holy Spirit will come on you, and the power of the Most High will overshadow you. Therefore also the holy one who is born from you will be called the Son of God.
      36 Behold, Elizabeth, your relative, also has conceived a son in her old age; and this is the sixth month with her who was called barren.
      37 For everything spoken by God is possible."
      38 Mary said, "Behold, the handmaid of the Lord; be it to me according to your word." The angel departed from her.
    • Genèse 47

      1 Joseph alla avertir Pharaon, et lui dit : Mes frères et mon père sont arrivés du pays de Canaan, avec leurs brebis et leurs boeufs, et tout ce qui leur appartient ; et les voici dans le pays de Gosen.
      2 Il prit cinq de ses frères, et les présenta à Pharaon.
      3 Pharaon leur dit : Quelle est votre occupation ? Ils répondirent à Pharaon : Tes serviteurs sont bergers, comme l'étaient nos pères.
      4 Ils dirent encore à Pharaon : Nous sommes venus pour séjourner dans le pays, parce qu'il n'y a plus de pâturage pour les brebis de tes serviteurs, car la famine s'appesantit sur le pays de Canaan ; permets donc à tes serviteurs d'habiter au pays de Gosen.
      5 Pharaon dit à Joseph : Ton père et tes frères sont venus auprès de toi.
      6 Le pays d'Égypte est devant toi ; établis ton père et tes frères dans la meilleure partie du pays. Qu'ils habitent dans le pays de Gosen ; et, si tu trouves parmi eux des hommes capables, mets-les à la tête de mes troupeaux.
      7 Joseph fit venir Jacob, son père, et le présenta à Pharaon. Et Jacob bénit Pharaon.
      8 Pharaon dit à Jacob : Quel est le nombre de jours des années de ta vie ?
      9 Jacob répondit à Pharaon : Les jours des années de mon pèlerinage sont de cent trente ans. Les jours des années de ma vie ont été peu nombreux et mauvais, et ils n'ont point atteint les jours des années de la vie de mes pères durant leur pèlerinage.
      10 Jacob bénit encore Pharaon, et se retira de devant Pharaon.
      11 Joseph établit son père et ses frères, et leur donna une propriété dans le pays d'Égypte, dans la meilleure partie du pays, dans la contrée de Ramsès, comme Pharaon l'avait ordonné.
      12 Joseph fournit du pain à son père et à ses frères, et à toute la famille de son père, selon le nombre des enfants.
      13 Il n'y avait plus de pain dans tout le pays, car la famine était très grande ; le pays d'Égypte et le pays de Canaan languissaient, à cause de la famine.
      14 Joseph recueillit tout l'argent qui se trouvait dans le pays d'Égypte et dans le pays de Canaan, contre le blé qu'on achetait ; et il fit entrer cet argent dans la maison de Pharaon.
      15 Quand l'argent du pays d'Égypte et du pays de Canaan fut épuisé, tous les Égyptiens vinrent à Joseph, en disant : Donne-nous du pain ! Pourquoi mourrions-nous en ta présence ? car l'argent manque.
      16 Joseph dit : Donnez vos troupeaux, et je vous donnerai du pain contre vos troupeaux, si l'argent manque.
      17 Ils amenèrent leurs troupeaux à Joseph, et Joseph leur donna du pain contre les chevaux, contre les troupeaux de brebis et de boeufs, et contre les ânes. Il leur fournit ainsi du pain cette année-là contre tous leurs troupeaux.
      18 Lorsque cette année fut écoulée, ils vinrent à Joseph l'année suivante, et lui dirent : Nous ne cacherons point à mon seigneur que l'argent est épuisé, et que les troupeaux de bétail ont été amenés à mon seigneur ; il ne reste devant mon seigneur que nos corps et nos terres.
      19 Pourquoi mourrions-nous sous tes yeux, nous et nos terres ? Achète-nous avec nos terres contre du pain, et nous appartiendrons à mon seigneur, nous et nos terres. Donne-nous de quoi semer, afin que nous vivions et que nous ne mourions pas, et que nos terres ne soient pas désolées.
      20 Joseph acheta toutes les terres de l'Égypte pour Pharaon ; car les Égyptiens vendirent chacun leur champ, parce que la famine les pressait. Et le pays devint la propriété de Pharaon.
      21 Il fit passer le peuple dans les villes, d'un bout à l'autre des frontières de l'Égypte.
      22 Seulement, il n'acheta point les terres des prêtres, parce qu'il y avait une loi de Pharaon en faveur des prêtres, qui vivaient du revenu que leur assurait Pharaon : c'est pourquoi ils ne vendirent point leurs terres.
      23 Joseph dit au peuple : Je vous ai achetés aujourd'hui avec vos terres, pour Pharaon ; voici pour vous de la semence, et vous pourrez ensemencer le sol.
      24 A la récolte, vous donnerez un cinquième à Pharaon, et vous aurez les quatre autres parties, pour ensemencer les champs, et pour vous nourrir avec vos enfants et ceux qui sont dans vos maisons.
      25 Ils dirent : Tu nous sauves la vie ! que nous trouvions grâce aux yeux de mon seigneur, et nous serons esclaves de Pharaon.
      26 Joseph fit de cela une loi, qui a subsisté jusqu'à ce jour, et d'après laquelle un cinquième du revenu des terres de l'Égypte appartient à Pharaon ; il n'y a que les terres des prêtres qui ne soient point à Pharaon.
      27 Israël habita dans le pays d'Égypte, dans le pays de Gosen. Ils eurent des possessions, ils furent féconds et multiplièrent beaucoup.
      28 Jacob vécut dix-sept ans dans le pays d'Égypte ; et les jours des années de la vie de Jacob furent de cent quarante-sept ans.
      29 Lorsqu'Israël approcha du moment de sa mort, il appela son fils Joseph, et lui dit : Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, mets, je te prie, ta main sous ma cuisse, et use envers moi de bonté et de fidélité : ne m'enterre pas en Égypte !
      30 Quand je serai couché avec mes pères, tu me transporteras hors de l'Égypte, et tu m'enterreras dans leur sépulcre. Joseph répondit : Je ferai selon ta parole.
      31 Jacob dit : Jure-le-moi. Et Joseph le lui jura. Puis Israël se prosterna sur le chevet de son lit.

      Job 13

      1 Voici, mon oeil a vu tout cela, Mon oreille l'a entendu et y a pris garde.
      2 Ce que vous savez, je le sais aussi, Je ne vous suis point inférieur.
      3 Mais je veux parler au Tout Puissant, Je veux plaider ma cause devant Dieu ;
      4 Car vous, vous n'imaginez que des faussetés, Vous êtes tous des médecins de néant.
      5 Que n'avez-vous gardé le silence ? Vous auriez passé pour avoir de la sagesse.
      6 Écoutez, je vous prie, ma défense, Et soyez attentifs à la réplique de mes lèvres.
      7 Direz-vous en faveur de Dieu ce qui est injuste, Et pour le soutenir alléguerez-vous des faussetés ?
      8 Voulez-vous avoir égard à sa personne ? Voulez-vous plaider pour Dieu ?
      9 S'il vous sonde, vous approuvera-t-il ? Ou le tromperez-vous comme on trompe un homme ?
      10 Certainement il vous condamnera, Si vous n'agissez en secret que par égard pour sa personne.
      11 Sa majesté ne vous épouvantera-t-elle pas ? Sa terreur ne tombera-t-elle pas sur vous ?
      12 Vos sentences sont des sentences de cendre, Vos retranchements sont des retranchements de boue.
      13 Taisez-vous, laissez-moi, je veux parler ! Il m'en arrivera ce qu'il pourra.
      14 Pourquoi saisirais-je ma chair entre les dents ? J'exposerai plutôt ma vie.
      15 Voici, il me tuera ; je n'ai rien à espérer ; Mais devant lui je défendrai ma conduite.
      16 Cela même peut servir à mon salut, Car un impie n'ose paraître en sa présence.
      17 Écoutez, écoutez mes paroles, Prêtez l'oreille à ce que je vais dire.
      18 Me voici prêt à plaider ma cause ; Je sais que j'ai raison.
      19 Quelqu'un disputera-t-il contre moi ? Alors je me tais, et je veux mourir.
      20 Seulement, accorde-moi deux choses Et je ne me cacherai pas de loin de ta face :
      21 Retire ta main de dessus moi, Et que tes terreurs ne me troublent plus.
      22 Puis appelle, et je répondrai, Ou si je parle, réponds-moi !
      23 Quel est le nombre de mes iniquités et de mes péchés ? Fais-moi connaître mes transgressions et mes péchés.
      24 Pourquoi caches-tu ton visage, Et me prends-tu pour ton ennemi ?
      25 Veux-tu frapper une feuille agitée ? Veux-tu poursuivre une paille desséchée ?
      26 Pourquoi m'infliger d'amères souffrances, Me punir pour des fautes de jeunesse ?
      27 Pourquoi mettre mes pieds dans les ceps, Surveiller tous mes mouvements, Tracer une limite à mes pas,
      28 Quand mon corps tombe en pourriture, Comme un vêtement que dévore la teigne ?

      Luc 1

      1 Plusieurs ayant entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous,
      2 suivant ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et sont devenus des ministres de la parole,
      3 il m'a aussi semblé bon, après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis leur origine, de te les exposer par écrit d'une manière suivie, excellent Théophile,
      4 afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.
      5 Du temps d'Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur, nommé Zacharie, de la classe d'Abia ; sa femme était d'entre les filles d'Aaron, et s'appelait Élisabeth.
      6 Tous deux étaient justes devant Dieu, observant d'une manière irréprochable tous les commandements et toutes les ordonnances du Seigneur.
      7 Ils n'avaient point d'enfants, parce qu'Élisabeth était stérile ; et ils étaient l'un et l'autre avancés en âge.
      8 Or, pendant qu'il s'acquittait de ses fonctions devant Dieu, selon le tour de sa classe, il fut appelé par le sort,
      9 d'après la règle du sacerdoce, à entrer dans le temple du Seigneur pour offrir le parfum.
      10 Toute la multitude du peuple était dehors en prière, à l'heure du parfum.
      11 Alors un ange du Seigneur apparut à Zacharie, et se tint debout à droite de l'autel des parfums.
      12 Zacharie fut troublé en le voyant, et la frayeur s'empara de lui.
      13 Mais l'ange lui dit : Ne crains point, Zacharie ; car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.
      14 Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance.
      15 Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès le sein de sa mère ;
      16 il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu ;
      17 il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les coeurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé.
      18 Zacharie dit à l'ange : A quoi reconnaîtrai-je cela ? Car je suis vieux, et ma femme est avancée en âge.
      19 L'ange lui répondit : Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu ; j'ai été envoyé pour te parler, et pour t'annoncer cette bonne nouvelle.
      20 Et voici, tu seras muet, et tu ne pourras parler jusqu'au jour où ces choses arriveront, parce que tu n'as pas cru à mes paroles, qui s'accompliront en leur temps.
      21 Cependant, le peuple attendait Zacharie, s'étonnant de ce qu'il restait si longtemps dans le temple.
      22 Quand il sortit, il ne put leur parler, et ils comprirent qu'il avait eu une vision dans le temple ; il leur faisait des signes, et il resta muet.
      23 Lorsque ses jours de service furent écoulés, il s'en alla chez lui.
      24 Quelque temps après, Élisabeth, sa femme, devint enceinte. Elle se cacha pendant cinq mois, disant :
      25 C'est la grâce que le Seigneur m'a faite, quand il a jeté les yeux sur moi pour ôter mon opprobre parmi les hommes.
      26 Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
      27 auprès d'une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.
      28 L'ange entra chez elle, et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi.
      29 Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation.
      30 L'ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu.
      31 Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus.
      32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père.
      33 Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin.
      34 Marie dit à l'ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme ?
      35 L'ange lui répondit : Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu.
      36 Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois.
      37 Car rien n'est impossible à Dieu.
      38 Marie dit : Je suis la servante du Seigneur ; qu'il me soit fait selon ta parole ! Et l'ange la quitta.
    • Genèse 47

      1 Joseph alla informer le Pharaon : « Mon père et mes frères, dit-il, sont arrivés du pays de Canaan, avec leurs moutons, leurs chèvres, leurs bœufs et tous leurs biens. Ils se trouvent actuellement dans la région de Gochen. »
      2 Puis Joseph prit cinq de ses frères et les présenta au Pharaon.
      3 Celui-ci leur demanda : « Quel métier faites-vous ? » – « Majesté, répondirent-ils, nous sommes éleveurs de petit bétail, comme l’étaient nos ancêtres.
      4 La famine pèse si lourdement sur le pays de Canaan qu’il n’y a plus de pâturages pour nos troupeaux. Nous sommes venus ici comme immigrés. Veuille nous accorder le droit de nous installer dans la région de Gochen. »
      5 Le Pharaon dit à Joseph : « Maintenant que ton père et tes frères sont venus te rejoindre,
      6 toute l’Égypte est à ta disposition. Choisis le meilleur endroit du pays pour les y installer. Ils peuvent très bien séjourner dans la région de Gochen. Et si tu estimes qu’il y a parmi eux des hommes compétents, désigne-les comme responsables de mes propres troupeaux. »
      7 Joseph amena aussi son père chez le Pharaon et le lui présenta. Jacob salua respectueusement le Pharaon,
      8 et le roi lui demanda : « Quel est ton âge ? » –
      9 « Il y a cent trente ans que je vais d’un pays à l’autre comme un étranger, répondit Jacob. Ma vie a passé vite, et j’ai connu des années difficiles. Je n’ai pas atteint l’âge de mes ancêtres, qui menaient pourtant la même existence que moi. »
      10 Jacob salua de nouveau le Pharaon et sortit du palais royal.
      11 Joseph installa son père et ses frères dans le meilleur endroit d’Égypte, dans les environs de Ramsès, conformément à l’ordre du Pharaon. Il leur donna des terres en propriété.
      12 Il fournit des vivres à son père, à ses frères et à toutes leurs familles, selon le nombre des bouches à nourrir.
      13 La famine était si grave qu’il n’y avait plus rien à manger dans tout le pays. En Égypte, comme en Canaan, la population dépérissait à cause de cette famine.
      14 Joseph amassa tout l’argent d’Égypte et de Canaan avec lequel les gens lui achetaient du blé et il le fit déposer dans le palais du Pharaon.
      15 Lorsqu’il n’y eut plus d’argent, ni en Égypte ni en Canaan, les Égyptiens vinrent dire à Joseph : « Donne-nous à manger. Faudrait-il que nous mourions sous tes yeux, parce que nous n’avons plus d’argent ? » –
      16 « Si vous n’avez plus d’argent, donnez-moi vos troupeaux, répondit Joseph, et moi, en échange, je vous donnerai à manger. »
      17 Ils amenèrent donc leurs troupeaux à Joseph qui leur procura de la nourriture en échange de leurs chevaux, moutons, chèvres, bœufs et ânes. Cette année-là il leur assura de quoi manger en échange de tout leur bétail.
      18 Au bout d’une année, ils revinrent et dirent à Joseph : « Monsieur l’Administrateur, nous ne pouvons pas cacher que nous n’avons plus d’argent et que nos troupeaux t’appartiennent déjà. Nous n’avons plus rien d’autre à te proposer que nos personnes et nos terres.
      19 Faudrait-il que nous mourions sous tes yeux et que nos terres soient abandonnées ? Achète-nous avec nos terres, et fournis-nous de quoi manger. Nous serons, nous et nos terres, au service du Pharaon. Nous ne tenons pas à mourir. Procure-nous des semences pour que nous puissions survivre et que les terres ne soient pas réduites en désert. »
      20 Joseph acheta toutes les terres d’Égypte pour le compte du Pharaon, parce que la famine s’était aggravée et que chaque Égyptien vendait son champ. De cette manière, le pays tout entier devint la propriété du Pharaon
      21 et Joseph réduisit le peuple en esclavage d’un bout à l’autre du pays.
      22 Les seules terres que Joseph n’acheta pas furent celles des prêtres, parce qu’il existait un décret du Pharaon en leur faveur. En effet, ils vivaient de ce que le Pharaon leur attribuait, c’est pourquoi ils n’eurent pas à vendre leurs terres.
      23 Joseph s’adressa au peuple : « Maintenant que je vous ai achetés, vous et vos terres, pour le compte du Pharaon, je vais vous procurer du blé à semer dans les champs.
      24 Mais au moment de la moisson, vous donnerez un cinquième des récoltes au Pharaon. Les quatre autres cinquièmes vous appartiendront. Vous vous en servirez pour ensemencer les champs et pour vous nourrir, vous, vos enfants et tous ceux qui habitent dans vos maisons. »
      25 Ils répondirent : « Tu nous sauves la vie. Puisque tu nous manifestes ta bienveillance, nous acceptons d’être les esclaves du Pharaon. »
      26 C’est ainsi que Joseph promulgua une loi, qui est encore en vigueur aujourd’hui : en Égypte, un cinquième des récoltes revient au Pharaon. Seules les terres des prêtres ne devinrent pas la propriété du Pharaon.
      27 Les Israélites s’étaient établis en Égypte, dans la région de Gochen. Ils y acquirent des propriétés, eurent des enfants et devinrent très nombreux.
      28 Jacob vécut dix-sept ans en Égypte. La durée de sa vie fut de cent quarante-sept ans.
      29 Lorsque Jacob sentit la mort venir, il appela son fils Joseph et lui dit : « Si tu as de l’affection pour moi, montre-moi ton amour et ta fidélité : ne m’enterre pas en Égypte. Promets-le-moi en mettant ta main sous ma cuisse.
      30 Quand je serai mort, tu emporteras mon corps d’Égypte et tu iras le déposer dans le tombeau de mes ancêtres. » – « Je ferai ce que tu m’as demandé », répondit Joseph.
      31 Jacob insista : « Jure-le-moi. » Joseph le lui jura. Alors Jacob le remercia en s’inclinant profondément à la tête de son lit.

      Job 13

      1 Voilà tout ce que j’ai observé de mes yeux, entendu de mes propres oreilles et compris.
      2 Tout ce que vous savez, je le sais, moi aussi, et je ne me crois pas plus stupide que vous !
      3 Mais c’est au Dieu très-grand que moi, je veux parler : je veux me plaindre à lui.
      4 Vous, vous cachez la vérité sous le mensonge, vous offrez tous des remèdes de charlatan.
      5 Qui saura donc vous faire taire tout à fait ? En vous taisant vous passeriez pour des gens sages !
      6 Écoutez donc plutôt quand j’exprime ma plainte et soyez attentifs à ma protestation.
      7 Pensez-vous servir Dieu en déformant les faits ? Prendrez-vous sa défense à coups de fausses preuves ?
      8 Montrerez-vous pour Dieu de la partialité ? Prétendez-vous pouvoir plaider en sa faveur ?
      9 Et s’il vous inspectait, serait-ce bon pour vous ? On ne trompe pas Dieu comme l’on trompe un homme !
      10 Si vous avez, même en secret, du parti pris, il aura sûrement un reproche à vous faire.
      11 Ne redoutez-vous pas la majesté de Dieu, n’êtes-vous pas saisis par la peur qu’il inspire ?
      12 Vos arguments ne sont que de la poudre aux yeux, et vos raisonnements des murailles de boue.
      13 Taisez-vous devant moi ! A mon tour de parler ! Et peu importe alors ce qui m’arrivera !
      14 Me voilà prêt à tout, même à risquer ma vie.
      15 Que Dieu me tue, s’il veut, je n’espère plus rien ; mais devant lui, je veux défendre ma conduite.
      16 Et si j’y réussis, ce sera ma victoire, car Dieu n’admet personne de mauvaise foi.
      17 Écoutez sérieusement ce que j’ai à dire, ouvrez vos oreilles à mes explications.
      18 Eh bien, je me prépare à aller en justice, et j’ai la conviction que je suis dans mon droit.
      19 Dès lors, qui osera contester mon bon droit ? Je suis prêt, si j’ai tort, à me taire et mourir.
      20 Mon Dieu, épargne-moi deux choses seulement, et je pourrai enfin me présenter à toi :
      21 D’abord, délivre-moi de ta main qui m’accable, ne laisse plus peser l’épouvante sur moi.
      22 Prends la parole ensuite, et je te répondrai, ou bien je parlerai, et tu répliqueras.
      23 Combien de torts m’attribues-tu, combien de fautes ? Fais-moi savoir en quoi je t’ai désobéi.
      24 Pourquoi détournes-tu ton visage de moi, et me traites-tu comme un de tes ennemis ?
      25 Qui donc pourchasses-tu ? – Une feuille qui vole ! Qui poursuis-tu sans fin ? – Un brin de paille sèche !
      26 Tu écris contre moi un rapport bien sévère, tu me fais supporter mes fautes de jeunesse.
      27 Tu entraves mes pieds, tu gardes l’œil fixé sur tous mes faits et gestes, tu vas jusqu’à noter les traces de mes pas !
      28 Mais ma vie se défait comme un bois vermoulu ou comme un vêtement dévoré par les mites.

      Luc 1

      1 Cher Théophile, Plusieurs personnes ont essayé d’écrire le récit des événements qui se sont passés parmi nous.
      2 Ils ont rapporté les faits tels que nous les ont racontés ceux qui les ont vus dès le commencement et qui ont été chargés d’annoncer la parole de Dieu.
      3 C’est pourquoi, à mon tour, je me suis renseigné exactement sur tout ce qui est arrivé depuis le début et il m’a semblé bon, illustre Théophile, d’en écrire pour toi le récit suivi.
      4 Je le fais pour que tu puisses reconnaître la vérité des enseignements que tu as reçus.
      5 Au temps où Hérode était roi de Judée, il y avait un prêtre nommé Zacharie qui appartenait au groupe de prêtres d’Abia. Sa femme, une descendante d’Aaron le grand-prêtre, s’appelait Élisabeth.
      6 Ils étaient tous deux justes aux yeux de Dieu et obéissaient parfaitement à toutes les lois et tous les commandements du Seigneur.
      7 Mais ils n’avaient pas d’enfant, car Élisabeth ne pouvait pas en avoir et ils étaient déjà âgés tous les deux.
      8 Un jour, Zacharie exerçait ses fonctions de prêtre devant Dieu, car c’était au tour de son groupe de le faire.
      9 Selon la coutume des prêtres, il fut désigné par le sort pour entrer dans le sanctuaire du Seigneur et y brûler l’encens.
      10 Toute la foule des fidèles priait au-dehors à l’heure où l’on brûlait l’encens.
      11 Un ange du Seigneur apparut alors à Zacharie : il se tenait à la droite de l’autel servant à l’offrande de l’encens.
      12 Quand Zacharie le vit, il fut troublé et saisi de crainte.
      13 Mais l’ange lui dit : « N’aie pas peur, Zacharie, car Dieu a entendu ta prière : Élisabeth, ta femme, te donnera un fils que tu nommeras Jean.
      14 Tu en seras profondément heureux et beaucoup de gens se réjouiront au sujet de sa naissance.
      15 Car il sera un grand serviteur du Seigneur. Il ne boira ni vin, ni aucune autre boisson fermentée. Il sera rempli du Saint-Esprit dès avant sa naissance.
      16 Il ramènera beaucoup d’Israélites au Seigneur leur Dieu.
      17 Il viendra comme messager de Dieu avec l’esprit et la puissance du prophète Élie, pour réconcilier les pères avec leurs enfants et ramener les désobéissants à la sagesse des justes ; il formera un peuple prêt pour le Seigneur. »
      18 Mais Zacharie dit à l’ange : « Comment saurai-je que cela est vrai ? Car je suis vieux et ma femme aussi est âgée. »
      19 Et l’ange lui répondit : « Je suis Gabriel ; je me tiens devant Dieu pour le servir ; il m’a envoyé pour te parler et t’apporter cette bonne nouvelle.
      20 Mais tu n’as pas cru à mes paroles, qui se réaliseront pourtant au moment voulu ; c’est pourquoi tu vas devenir muet, tu seras incapable de parler jusqu’au jour où ces événements se produiront. »
      21 Pendant ce temps, les fidèles attendaient Zacharie et s’étonnaient qu’il reste si longtemps à l’intérieur du sanctuaire.
      22 Mais quand il sortit, il ne put pas leur parler et les gens comprirent qu’il avait eu une vision dans le sanctuaire. Il leur faisait des signes et restait muet.
      23 Quand Zacharie eut achevé la période où il devait servir dans le temple, il retourna chez lui.
      24 Quelque temps après, Élisabeth sa femme devint enceinte, et elle se tint cachée pendant cinq mois. Elle se disait :
      25 « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi : il a bien voulu me délivrer maintenant de ce qui causait ma honte devant tout le monde. »
      26 Le sixième mois, Dieu envoya l’ange Gabriel dans une ville de Galilée, Nazareth,
      27 chez une jeune fille fiancée à un homme appelé Joseph. Celui-ci était un descendant du roi David ; le nom de la jeune fille était Marie.
      28 L’ange entra chez elle et lui dit : « Réjouis-toi ! Le Seigneur t’a accordé une grande faveur, il est avec toi. »
      29 Marie fut très troublée par ces mots ; elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
      30 L’ange lui dit alors : « N’aie pas peur, Marie, car tu as la faveur de Dieu.
      31 Bientôt tu seras enceinte, puis tu mettras au monde un fils que tu nommeras Jésus.
      32 Il sera grand et on l’appellera le Fils du Dieu très-haut. Le Seigneur Dieu fera de lui un roi, comme le fut David son ancêtre,
      33 et il régnera pour toujours sur le peuple d’Israël, son règne n’aura point de fin. »
      34 Marie dit à l’ange : « Comment cela sera-t-il possible, puisque je suis vierge ? »
      35 L’ange lui répondit : « Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Dieu très-haut te couvrira comme d’une ombre. C’est pourquoi on appellera saint et Fils de Dieu l’enfant qui doit naître.
      36 Élisabeth ta parente attend elle-même un fils, malgré son âge ; elle qu’on disait stérile en est maintenant à son sixième mois.
      37 Car rien n’est impossible à Dieu. »
      38 Alors Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi comme tu l’as dit. » Et l’ange la quitta.
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