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La Bible en 1 an - Jour 45

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Versets relatifs

    • Genèse 47

      1 Joseph alla avertir le pharaon et lui dit : « Mes frères et mon père sont venus du pays de Canaan avec leurs brebis, leurs bœufs et tout ce qui leur appartient ; ils sont dans la région de Gosen. »
      2 Il avait pris cinq de ses frères et il les présenta au pharaon.
      3 Le pharaon leur dit : « Quelle est votre occupation ? » Ils répondirent au pharaon : « Tes serviteurs sont bergers, tout comme l'étaient leurs ancêtres. »
      4 Ils dirent encore au pharaon : « Nous tes serviteurs, nous sommes venus pour séjourner dans le pays parce qu'il n'y a plus de pâturage pour notre bétail. En effet, la famine pèse lourdement sur le pays de Canaan. Veuille donc autoriser tes serviteurs à s’installer dans la région de Gosen ! »
      5 Le pharaon dit à Joseph : « Ton père et tes frères sont venus vers toi.
      6 L'Egypte est devant toi. Installe ton père et tes frères dans la meilleure partie du pays. Qu'ils habitent dans la région de Gosen. Et si tu sais qu’il y a parmi eux des hommes capables, confie-leur la responsabilité de mes troupeaux. »
      7 Joseph fit venir son père Jacob et le présenta au pharaon. Jacob bénit le pharaon.
      8 Le pharaon dit à Jacob : « Quel âge as-tu ? »
      9 Jacob répondit au pharaon : « Ma vie errante dure depuis 130 ans. Elle a été courte et mauvaise, et elle n’a pas atteint la durée de la vie errante de mes ancêtres. »
      10 Jacob bénit encore le pharaon et se retira de devant lui.
      11 Joseph installa son père et ses frères, il leur donna une propriété en Egypte dans la meilleure partie du pays, dans la région de Ramsès, conformément aux ordres du pharaon.
      12 Joseph fournit du pain à son père et à ses frères ainsi qu’à toute la famille de son père, en tenant compte du nombre d’enfants.
      13 Il n'y avait plus de pain dans tout le pays, car la famine était très grande. L’Egypte et le pays de Canaan dépérissaient à cause de la famine.
      14 Joseph récolta tout l'argent disponible en Egypte et dans le pays de Canaan et versé en échange de blé, et il le fit entrer dans la maison du pharaon.
      15 Quand l'argent de l'Egypte et du pays de Canaan fut épuisé, tous les Egyptiens vinrent trouver Joseph en disant : « Donne-nous du pain ! Pourquoi mourrions-nous sous tes yeux ? En effet, il n’y a plus d'argent. »
      16 Joseph dit : « Donnez vos troupeaux et je vous donnerai du pain en échange de votre bétail, s’il n’y a plus d'argent. »
      17 Ils amenèrent leurs troupeaux à Joseph et celui-ci leur donna du pain en échange des chevaux, des troupeaux de brebis et de bœufs et des ânes. Il leur fournit ainsi du pain cette année-là en échange de tous leurs troupeaux.
      18 Lorsque cette année fut passée, l'année suivante ils vinrent trouver Joseph et lui dirent : « Nous ne te cacherons pas, seigneur, que l'argent est épuisé et que nos troupeaux de bétail sont déjà en ta possession, seigneur. Il ne reste plus rien devant toi, seigneur, si ce n’est notre corps et nos terres.
      19 Pourquoi mourrions-nous sous tes yeux, nous et nos terres ? Achète-nous avec nos terres en échange de pain et nous serons au service du pharaon, nous et nos terres. Donne-nous de quoi semer afin que nous restions en vie et ne mourions pas, et que nos terres ne soient pas dévastées. »
      20 Joseph acheta toutes les terres de l'Egypte pour le pharaon. En effet, les Egyptiens vendirent chacun leur champ parce que la famine les pressait. C’est ainsi que le pays devint la propriété du pharaon.
      21 Quant à la population, il la déplaça dans les villes, d'un bout à l'autre des frontières de l'Egypte.
      22 Il n’y eut que les terres des prêtres qu’il n'acheta pas, parce qu'il y avait une prescription du pharaon en leur faveur : ils vivaient du revenu que leur assurait le pharaon, c'est pourquoi ils ne vendirent pas leurs terres.
      23 Joseph dit au peuple : « Je vous ai achetés aujourd'hui, ainsi que vos terres, pour le pharaon. Voici de la semence pour vous et vous pourrez ensemencer le sol.
      24 Vous donnerez un cinquième de la récolte au pharaon et vous aurez les quatre autres parties pour ensemencer les champs et pour vous nourrir, vous, vos enfants et les membres de votre foyer. »
      25 Ils dirent : « Tu nous sauves la vie ! Si nous trouvons grâce à tes yeux, seigneur, nous serons esclaves du pharaon. »
      26 Joseph fit de cela une prescription, en vigueur aujourd'hui encore, d'après laquelle un cinquième du revenu des terres de l'Egypte appartient au pharaon. Seules les terres des prêtres n’appartiennent pas au pharaon.
      27 Quant à Israël, il s’installa donc en Egypte dans la région de Gosen. Ils acquirent des propriétés, eurent des enfants et devinrent très nombreux.
      28 Jacob vécut 17 ans en Egypte, et la durée de sa vie fut de 147 ans.
      29 Lorsque Israël approcha du moment de sa mort, il appela son fils Joseph et lui dit : « Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, mets ta main sous ma cuisse et jure que tu feras preuve de bonté et de fidélité envers moi en ne m'enterrant pas en Egypte.
      30 Quand je serai couché en compagnie de mes ancêtres, tu me transporteras à l’extérieur de l'Egypte et tu m'enterreras dans le tombeau familial. » Joseph répondit : « J'agirai conformément à ta parole. »
      31 Jacob dit : « Jure-le-moi ! » Et Joseph le lui jura. Puis Israël *se prosterna à la tête de son lit.

      Job 13

      1 » Tout cela, mon œil l’a vu, mon oreille l'a entendu et y a prêté attention.
      2 Ce que vous savez, je le sais moi aussi, je ne vous suis en rien inférieur.
      3 Seulement moi, c’est au Tout-Puissant que je parlerai, je veux plaider ma cause devant Dieu.
      4 Quant à vous, vous étalez des mensonges, vous êtes tous des médecins sans valeur.
      5 Si seulement vous aviez gardé le silence ! Vous seriez passés pour des hommes sages.
      6 » Ecoutez donc mon argumentation, soyez attentifs à ma plaidoirie !
      7 Lancerez-vous des affirmations injustes pour défendre Dieu, pour le soutenir alléguerez-vous des faussetés ?
      8 Allez-vous faire preuve de partialité en sa faveur, si vous plaidez pour lui ?
      9 S'il vous examine, vous approuvera-t-il, ou le tromperez-vous comme on trompe un homme ?
      10 A coup sûr, il vous le reprochera, si vous faites, même secrètement, preuve de partialité en sa faveur.
      11 Sa majesté ne devrait-elle pas vous épouvanter ? La terreur qu’il inspire ne devrait-elle pas s’abattre sur vous ?
      12 Ce que vous rappelez, ce sont des proverbes aussi légers que la cendre ; vos protections ne sont pas plus solides que l’argile.
      13 » Taisez-vous, laissez-moi, c’est moi qui veux parler, quoi qu’il m’arrive.
      14 Pourquoi défendrais-je ma personne avec acharnement ? Au contraire, je vais risquer ma vie.
      15 Même s’il me tuait, je continuerais à espérer en lui. Oui, je défendrai ma conduite devant lui.
      16 Cela même peut servir à mon salut, car aucun impie n'ose se montrer en sa présence.
      17 » Ecoutez attentivement mon propos, prêtez l'oreille à mon explication !
      18 Me voici prêt à défendre ma cause. Je sais que j'ai raison.
      19 Qui plaidera contre moi ? Alors je me tairais en effet et j’expirerais.
      20 » Seulement, accorde-moi deux faveurs et je ne me cacherai pas loin de toi :
      21 éloigne ta main de moi et que tes terreurs ne me tourmentent plus !
      22 Puis appelle et moi je répondrai, ou alors je parlerai et tu me feras entendre une réponse.
      23 Quel est le nombre de mes fautes et de mes péchés ? Fais-moi connaître mes transgressions et mes péchés.
      24 Pourquoi caches-tu ton visage et me prends-tu pour ton ennemi ?
      25 Veux-tu faire trembler une feuille agitée ? Veux-tu poursuivre une paille toute desséchée ?
      26 » En effet, tu écris contre moi des paroles amères, tu me fais payer les fautes de ma jeunesse.
      27 Tu mets mes pieds dans des entraves, tu surveilles tous mes mouvements, tu suis de près les traces de mes pas.
      28 Pourtant, l’homme tombe en pourriture, comme un habit rongé par des mites.

      Luc 1

      1 Plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous,
      2 d’après ce que nous ont transmis ceux qui ont été des témoins oculaires dès le commencement et qui sont devenus des serviteurs de la parole.
      3 Il m'a donc paru bon à moi aussi, qui me suis soigneusement informé sur toutes ces choses dès l'origine, de te les exposer par écrit d'une manière suivie, excellent Théophile,
      4 afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.
      5 Durant le règne d'Hérode sur la Judée, il y avait un prêtre du nom de Zacharie, de la classe d'Abia ; sa femme était une descendante d'Aaron et s'appelait Elisabeth.
      6 Tous deux étaient justes devant Dieu, ils suivaient d'une manière irréprochable tous les commandements et toutes les lois du Seigneur.
      7 Ils n'avaient pas d'enfant, parce qu'Elisabeth était stérile, et ils étaient l'un et l'autre d'un âge avancé.
      8 Or, pendant que Zacharie remplissait sa fonction de prêtre devant Dieu – c'était le tour de sa classe –
      9 il fut désigné par le sort, d'après la règle en vigueur pour les prêtres, pour entrer dans le temple du Seigneur et y brûler le parfum.
      10 Toute la multitude du peuple était dehors en prière, à l'heure de l'offrande du parfum.
      11 Alors un ange du Seigneur apparut à Zacharie et se tint debout à droite de l'autel des parfums.
      12 Zacharie fut troublé en le voyant et la peur s'empara de lui.
      13 Mais l'ange lui dit : « N’aie pas peur, Zacharie, car ta prière a été exaucée. Ta femme Elisabeth te donnera un fils et tu l'appelleras Jean.
      14 Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse et beaucoup se réjouiront de sa naissance,
      15 car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin ni boisson alcoolisée et il sera rempli de l'Esprit saint dès le ventre de sa mère.
      16 Il ramènera beaucoup d'Israélites au Seigneur, leur Dieu.
      17 Il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Elie pour ramener le cœur des pères vers leurs enfants et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer pour le Seigneur un peuple bien disposé. »
      18 Zacharie dit à l'ange : « A quoi reconnaîtrai-je cela ? En effet, je suis vieux et ma femme est d'un âge avancé. »
      19 L'ange lui répondit : « Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu ; j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer cette bonne nouvelle.
      20 Voici, tu seras muet et tu ne pourras plus parler jusqu'au jour où cela arrivera, parce que tu n'as pas cru à mes paroles qui s'accompliront au moment voulu. »
      21 Cependant, le peuple attendait Zacharie et s'étonnait qu'il s’attarde si longtemps dans le temple.
      22 Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent qu'il avait eu une vision dans le temple ; il s'exprimait par signes et il resta muet.
      23 Lorsque ses jours de service furent terminés, il rentra chez lui.
      24 Quelque temps après, sa femme Elisabeth fut enceinte. Elle se cacha pendant cinq mois, disant :
      25 « C’est l’œuvre que le Seigneur a faite quand il a porté le regard sur moi pour enlever ce qui faisait ma honte parmi les hommes. »
      26 Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
      27 chez une vierge fiancée à un homme de la famille de David, appelé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.
      28 L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, toi à qui une grâce a été faite, le Seigneur est avec toi. [Tu es bénie parmi les femmes. ] »
      29 Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation.
      30 L'ange lui dit : « N’aie pas peur, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
      31 Voici que tu seras enceinte. Tu mettras au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus.
      32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son ancêtre.
      33 Il régnera sur la famille de Jacob éternellement, son règne n'aura pas de fin. »
      34 Marie dit à l'ange : « Comment cela se fera-t-il, puisque je n'ai pas de relations avec un homme ? »
      35 L'ange lui répondit : « Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
      36 Voici qu'Elisabeth, ta parente, est elle aussi devenue enceinte d'un fils dans sa vieillesse. Celle que l'on appelait ‘la stérile’est dans son sixième mois.
      37 En effet, rien n'est impossible à Dieu. »
      38 Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur. Que ta parole s’accomplisse pour moi ! » Et l'ange la quitta.
    • Genèse 47

      1

      Joseph présente ses frères à Pharaon. (Genèse 47:1-6)
      Jacob bénit Pharaon. (Genèse 47:7-12)
      Les rapports entre Joseph et les Égyptiens, pendant la famine. (Genèse 47:13-26)
      La vieillesse de Jacob. Son désir d'être enterré en Canaan. (Genèse 47:27-31)

      Bien que Joseph ait été un homme particulièrement puissant en Égypte, il n'a pas pour autant, oublié ses frères.

      Que les riches et les grands de ce monde ne dédaignent pas leur origine éventuellement modeste ! Notre seigneur Jésus n'a pas honte de nous appeler Ses frères. Quelle fut la réponse des frères de Joseph quand Pharaon leur demanda quel était leur métier ? Ils lui ont dit qu'ils étaient bergers, ajoutant qu'ils venaient séjourner en Égypte pour un certain temps, alors que la famine régnait en Canaan. Pharaon a offert de les employer comme bergers, pour qu'ils soient des hommes actifs. Quels que soient nos affaires ou notre emploi, nous devrions viser à y exceller, et à prouver que nous sommes brillants et surtout travailleurs.

      7 Jacob, avec la solennité que confère son âge, la piété d'un vrai croyant, et l'autorité d'un patriarche en même temps que prophète, a sollicité le Seigneur de bien vouloir accorder Sa bénédiction sur Pharaon. Il a agi sans avoir honte de sa religion ; de plus, il voulait exprimer sa gratitude au bienfaiteur de sa famille. Nous sommes ici en présence d'une réponse très particulière donnée à une question tout à fait commune. Jacob estime que sa vie a été un véritable pèlerinage ; il a séjourné, en tant qu'étranger, dans de nombreux endroits, même dans son pays d'origine. Sa véritable maison n'était pas ici-bas ; sa demeure, son héritage, ses trésors se trouvaient en réalité dans les cieux ! Il comptait avec attention tous les jours de sa vie ; tous les jours de notre vie sont comptés, et nous ne sommes pas sûrs du lendemain... Sachons donc bien en saisir toute la valeur.

      Les jours du patriarche furent peu nombreux. Bien qu'il ait vécu cent trente an, ils ne représentèrent que peu de temps, en comparaison avec l'éternité. Ces années furent mauvaises ; il en est de même pour tout homme. Il n'est que peu de jours sur terre et de plus il est souvent soumis à l'épreuve ; la vie de Jacob n'a pas été facile. La vieillesse l'a surpris plus tôt que la majorité de ses pères. De même que le jeune homme ne devrait pas être fier de sa force ou de sa beauté, le vieillard ne devrait pas l'être davantage, de son âge et de ses cheveux blancs, malgré le respect qu'il est en droit de demander ; de nos jours, les vieillards n'atteignent pas forcément l'âge des patriarches des temps bibliques. Les cheveux blancs ne sont qu'une couronne de gloire, lorsqu'ils sont toutefois portés par une personne cheminant dans la droiture.

      Dans notre texte, le propos de Jacob ne pouvait que faire réfléchir Pharaon, en lui rappelant que la prospérité et le bonheur dans ce monde ne peuvent durer bien longtemps ni satisfaire le cœur des hommes indéfiniment.

      Après une vie de vanité et de vexations, l'homme finit dans la tombe, qu'il descende d'un trône ou d'une modeste maison. Rien ne peut nous rendre plus heureux que de discerner la perspective d'une maison éternelle dans le ciel, après notre court et souvent pénible pèlerinage sur terre.

      13 Jacob et sa famille ont été pris en charge, ils ont été particulièrement bénis par la Providence et grâce aux dispositions prises par Joseph ; ce dernier gérait l'économie de l'Égypte, pour sauver le pays de la ruine. Il n'y avait pas de pain, et les habitants étaient prêts à mourir.

      Il faut remarquer à quel point nous dépendons de la Providence divine. Toutes nos richesses ne nous empêcheraient pas de mourir de faim, si la pluie était retenue pendant deux ou trois années. À quel point dépendons-nous de la miséricorde de Dieu ! Sachons rester toujours au bénéfice de Son amour ! Remarquez également combien nous cherchons par nos propres moyens à sortir de nos difficultés.

      Si tous les Égyptiens avaient stocké du blé pour eux-mêmes pendant les sept années d'abondance, ils n'auraient pas connu cette situation désespérée ; ils n'ont pas considéré l'avertissement de Dieu. L'argent et l'or ne pouvaient les nourrir : ils se devaient d'avoir du blé. Toute sa vie durant, l'homme se consacre à pourvoir à sa subsistance. Nous ne pouvons pas juger cette histoire avec nos règles et nos principes modernes. Il est clair que les Égyptiens ont considéré Joseph comme un bienfaiteur public. Toute cette affaire a été traitée grâce aux qualités de Joseph, agissant dans la crainte de Dieu, envers Pharaon et ses sujets. Les Égyptiens ont avoué à Joseph : « tu as sauvé nos vies » ! Que de multitudes pourront dire avec reconnaissance à Jésus, au dernier jour : « Tu as sauvé nos âmes de la plus terrible des destructions, au temps de la détresse complète » !

      Les Égyptiens se sont séparés de tout ce qu'ils possédaient même de leur liberté, pour sauver leur vie : est-ce trop nous demander que de tout perdre, lorsque le Seigneur nous appelle, laisser tout ce que nous possédons pour Lui, pour le bénéfice à la fois de nos âmes, et des centaines de merveilles qu'Il nous a promises, même en ce monde actuel ? Si nous sommes vraiment sauvés en Christ, nous serons alors disposés à devenir ses serviteurs.

      27 Nous voici, dans ce texte, au temps prescrit où Israël devait bientôt mourir. Israël, « un prince avec Dieu », qui a combattu contre l'Ange et qui a prévalu, doit pourtant, maintenant, mourir. Joseph lui a donné du pain, afin qu'il ne meure pas, lors de la famine, mais cela ne l'a finalement pas empêché de mourir, de vieillesse ou de la maladie. Il est mort progressivement ; sa vigueur a baissé graduellement de sorte, qu'il a pu voir l'établissement de sa descendance.

      C'est un avantage de voir approcher doucement la mort, avant de la sentir véritablement surgir, car nous pouvons alors accomplir avec tout ce qui nous reste d'énergie, ce que nos mains peuvent encore faire. La mort n'est d'ailleurs pas très loin de chacun de nous.

      Alors qu'il voyait le jour final s'approcher, Jacob se souciait de sa sépulture ; il ne désirait pas de funérailles avec de grands honneurs, il voulait être enterré en Canaan, car c'était la terre « de la promesse ». C'était pour lui une image du ciel, le meilleur pays ; il a témoigné simplement son espérance personnelle, Heb 11:14.

      Rien ne pourra mieux faciliter les derniers moments d'un homme sur son lit de mort, que la perspective certaine du repos dans le merveilleux pays céleste « de Canaan ». Une fois cet ordre donné, Israël s'est incliné au chevet de son lit, pour adorer Dieu, comme mentionné en, Heb 11:21, Le remerciant pour toutes Ses grâces ; le patriarche reconnaît que le Créateur l'a soutenu dans sa faiblesse et il exprime maintenant son désir de quitter le monde. Cet homme, qui a vécu sous la protection de Joseph, le fils qui lui était si cher, doit maintenant mourir.

      Jésus Christ nous donne le vrai pain, du pain que nous pouvons manger pour vivre à jamais. Venons à Lui, en toute soumission, et quand nous nous approcherons de la mort, Celui qui nous a soutenus pendant notre vie, nous rencontrera et nous assurera le salut éternel.

      Job 13

      1

      Job réprimande ses amis. (Job 13:1-12)
      Il professe sa confiance en Dieu. (Job 13:13-22)
      Job prie, pour que Dieu lui révèle ses péchés. (Job 13:23-28)

      Job, en toute sincérité, atteste devant Dieu qu'il n'aurait pas dû être blâmé de la sorte par ses amis. Les contestateurs sont souvent tentés de se vanter et d'abaisser leurs propres frères plus qu'il ne faudrait. Quand nous sommes abattus ou affligés, remplis d'une certaine colère, sous la pression de la tentation ou le poids de l'affliction, nous devrions nous adresser au Médecin de nos âmes, Celui qui ne rejette personne, qui ne prescrit jamais de mauvais traitements et qui guérit toujours la maladie. Nous pouvons Lui parler à tous moments. Pour traiter les cœurs brisés et les consciences meurtries, les créatures séparées de Christ sont dépourvues de tout médecin. Job, dans ses propos, est manifestement très fâché contre ses amis. Ces derniers ont avancé quelques vérités qui ont pu effectivement concerner Job ; un cœur qui ne s'est pas humilié devant Dieu, ne reçoit jamais facilement les réprimandes des hommes.
      13 Job décide de se plier sous la culpabilité reconnue par sa conscience et relative à son manque de droiture. Il s'est entièrement confié en Dieu, pour sa justification et son salut, les deux grandes choses que nous pouvons espérer grâce à Christ. Le rétablissement présent n'intéressait pas Job outre mesure, par contre il avait une ferme espérance en son salut éternel ; Dieu était non seulement son Sauveur, capable de le rendre heureux, mais surtout son Salut, dans la perspective d'être conduit par lui dans la félicité. Le patriarche savait qu'il n'était pas hypocrite, il en a donc conclu qu'il ne devrait pas être rejeté par Dieu. Nous devrions toujours avoir de bonnes relations avec Dieu, comme avec un Ami, même s'Il semble être contre nous comme un Ennemi. Nous devons avoir l'assurance que tout concoure à notre bien, même lorsque tout semble se dresser contre nous. Nous devons nous soumettre à Dieu, bien que parfois, nous ne puissions pas trouver immédiatement en Lui le réconfort que l'on recherche. Dans la vallée de l'ombre de la mort, nous pouvons trouver en Lui le véritable réconfort ; nous devons Lui faire confiance, même s'Il nous meurtrit dans l'épreuve.
      23 Job prie pour que ses péchés lui soient révélés. Un homme véritablement repentant est toujours disposé à connaître son plus mauvais côté ; nous devrions d'ailleurs désirer savoir quelles sont nos transgressions, afin de pouvoir les confesser, et nous garder de toute rechute à l'avenir. Job se plaint, avec une certaine tristesse, du traitement sévère que Dieu lui inflige. Le temps n'ôte pas la culpabilité du péché. Quand Dieu nous annonce des jugements acerbes, Son but est de nous remettre à l'esprit nos péchés oubliés, de nous amener ainsi à nous en repentir et à nous en éloigner. Que les jeunes prennent garde à ne pas céder au péché. En ce monde, ils peuvent succomber à des péchés de jeunesse, pour ensuite supporter des mois de douleur à cause de quelques moments de plaisir. Leur sagesse consiste à se souvenir de leur Créateur au temps de leur adolescence, afin qu'ils soient assurés d'une conscience paisible, véritable consolation lorsque leurs forces déclineront. Job se plaint également que ses erreurs du temps présent soient strictement notées. On peut dire que Dieu ne nous traite pas selon nos mérites : tels étaient les propos de Job, relatifs à ses perspectives mélancoliques. Si Dieu marque nos étapes et examine scrupuleusement nos cheminements, s'Il nous juge, nos corps et nos âmes auront la sensation d'être sous la coupe de Sa juste rétribution. Ce sera aussi, le terrible cas des incroyants, en dépit du salut engendré, accordé, et révélé en Christ.

      Luc 1

      1

      On suppose généralement que Luc était un médecin et un compagnon de l'apôtre Paul. Le style de ses écrits, et sa connaissance des rites et des usages des Juifs montrent suffisamment qu'il l’était lui-même, alors que sa connaissance de la langue grecque et son nom, révèlent en fait son origine païenne.

      Il est mentionné pour la première fois dans Actes 16:10,11, où il était avec Paul, à Troas ; il a accompagné l’apôtre à Jérusalem ; il était aussi avec lui dans son voyage Rome et lors de son emprisonnement.

      L’Évangile de Luc paraît être conçu pour remplacer de nombreuses et fausses narrations qui circulaient çà et là ; il constitue également un récit authentique et inspiré de la vie, des miracles, et des doctrines de notre Seigneur, éléments reçus par ceux qui furent témoins de Sa vie ici-bas.

      * Préface de l’évangile de Luc. (Actes 1:1-4) Zacharie et Élisabeth. (Actes 1:5-25) L’annonce de la naissance de Christ. (Actes 1:26-38) Entrevue de Marie et d’Élisabeth. (\\#39-56\\) La naissance de Jean-Baptiste. (\\#57-66\\) La prophétie de Zacharie. (\\#67-80\\)

      Actes 1:1-4 Luc n'écrira rien qui ne puisse donner aux chrétiens des vues divergentes sur le contenu des évangiles, et qui pourrait éventuellement les déstabiliser ; les écrits de l’évangéliste doivent par contre être crus sans réserve.

      Les hommes les plus sages et les plus sincères ont « nourri » leur âme en toute confiance et satisfaction, avec la doctrine de Christ. De plus, les grands événements sur lesquels leurs espérances reposent, ont été consignés par ceux qui ont été les témoins oculaires, depuis le commencement du ministère du Seigneur ; ces témoins, véritables « ministres » de la Parole, ont parachevé leur compréhension de ces événements grâce à l'inspiration divine.

      5 Le père et la mère de Jean-Baptiste étaient des pécheurs, comme chacun de nous : ils ont aussi été justifiés et sauvés de la même façon que chacun de nous, par la Puissance de Christ ; ils étaient cependant éminemment connus pour leur piété et leur intégrité. Ils n'avaient pas d'enfants, et ne pouvaient pas espérer en avoir, vu l’âge avancé d’Élisabeth. Pendant que Zacharie brûlait de l'encens dans le temple, la multitude entière du peuple priait à l'extérieur.

      Toutes les prières que nous faisons monter vers Dieu, sont entendues ; elles ne sont toutefois acceptées que par l'intercession de Christ, dans le temple de Dieu, dans les cieux. Ne nous attendons pas à être exaucés si nous n’adressons pas au Seigneur une prière qui ne vienne du fond de notre âme, sans aucune ferveur. Ne nous attendons pas non plus à ce que la meilleure de nos prières soit acceptée et nous apporte une réponse de paix, si ce n'est par la médiation de Christ, Celui qui vit à jamais, et qui est notre Intercesseur.

      Les fréquentes prières que Zacharie adressait à Dieu recevaient une réponse de paix. Les prières de la foi sont enregistrées dans le ciel, elles ne sont pas oubliées. Les prières que nous avons faites, alors que nous étions jeunes, quand nous sommes « entrés » en ce monde, peuvent parfois ne recevoir leur réponse que lorsque nous sommes avancés en âge et sur le point de quitter cette terre. Les miséricordes divines reçues en réponse à la prière, sont alors deux fois plus appréciées.

      L’ange annonça à Zacharie qu’il aurait un fils dans sa vieillesse ; « il sera un instrument » dans la main de Dieu, utile à la conversion de beaucoup d'âmes ; il les préparera à recevoir l'évangile de Christ. Il précèdera le Seigneur avec courage, zèle et sainteté, étant désintéressé envers les attraits et les plaisirs de ce monde. Le désobéissant et le rebelle seront ramenés à la sagesse, comme l’étaient leurs aïeux vertueux ; en fait, ils seront conduits vers la Sagesse de ce Juste (Christ) qui allait arriver parmi eux.

      Zacharie entendit bien tout ce que l'ange lui disait ; mais il fut victime de son incrédulité. En le rendant muet, Dieu agit avec sagesse, parce que Zacharie avait émis quelques doutes, quant à Sa Parole.

      Nous pouvons admirer la patience de Dieu envers nous : Il agit avec bonté envers Zacharie, afin que ce dernier ne puisse plus prononcer de paroles traduisant ses doutes et son incrédulité. Il a également affermi la foi de Son serviteur.

      Quand nous culpabilisons sous le poids de notre péché, nous devons donner davantage de crédit à la Parole de Dieu ; dans le cas contraire, ne nous plaignons pas ! Même les véritables croyants peuvent déshonorer Dieu par leur incrédulité ; leur bouche est alors réduite au silence et à la confusion, alors qu'autrement, ils auraient loué Dieu avec joie et gratitude.

      Dans nos relations avec Dieu, pleines de Grâce, il convient d’observer Sa merveilleuse considération à notre égard. Il nous observe avec toute Sa compassion et Sa bienveillance, et agit en conséquence avec nous !

      26 Nous avons dans ce texte, un récit relatif à la mère de notre Seigneur ; bien que nous ne devions pas lui adresser de prières, nous pouvons cependant louer Dieu, à son sujet.

      Christ devait naître d'une façon miraculeuse. Les propos de l'ange signifiaient simplement : je te salue, toi qui as été spécialement choisie et favorisée par le Très-Haut, toi qui va recevoir un honneur que toutes les mères juives ont si longtemps désiré ! Cette apparition et ce salut merveilleux troublèrent Marie. L'ange lui assura qu'elle avait trouvé faveur auprès de Dieu, et qu'elle deviendrait la mère d'un fils, à qui elle devait donner le nom de Jésus, le Fils du Très-Haut, qui devait s’identifier, par Sa nature et Sa perfection avec le Seigneur Dieu. JÉSUS ! Le Nom qui rafraîchit les âmes défaillantes des pécheurs contrits ; un Nom doux à prononcer et à entendre : Jésus, un Sauveur !

      Nous ne pouvons rien connaître de Sa richesse spirituelle, ni de notre propre pauvreté, si nous ne courons pas à Lui ; nous ne pouvons pas percevoir à quel point nous sommes perdus et que nous périssons, si le terme « Sauveur » ne nous offre que peu de saveur. Avons-nous été convaincus de l’énorme culpabilité qui repose sur nous et la colère divine résultante, qui plane au dessus de nos têtes, prête à fondre sur nous ? Nous devrions avoir continuellement cette pensée : « est-ce que le Sauveur m'appartient » ? Pour qu'il soit notre Sauveur, nous devons ôter tout ce qui entrave l’accès du chemin qui mène à Lui.

      La réplique que Marie fit à l'ange traduisait sa foi et son humble admiration : elle n'a demandé aucun signe pour confirmer cette annonce, d’origine divine. « Sans contredit, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair », 1Ti 3:16. Christ, allait devoir revêtir Sa nature humaine, tout en étant en parfaite harmonie avec celle, d’origine divine.

      Nous devons, comme Marie dans ce texte, porter tous nos désirs vers la Parole de Dieu. Dans tout conflit, souvenons-nous qu'avec Dieu, rien n'est impossible ! Lorsque nous lisons et entendons Ses promesses, transformons-les en ce genre de prière : « je suis le serviteur du Seigneur ; qu'il me soit fait selon Sa Parole » !

    • Genèse 47

      1 Joseph alla informer le Pharaon et lui dit : Mes frères et mon père sont arrivés du pays de Canaan, avec leur petit et leur gros bétail, et tout ce qui est à eux, et les voici dans le pays de Gochên.
      2 Il prit cinq de ses frères et les présenta au Pharaon.
      3 Le Pharaon dit aux frères de Joseph : Quelles sont vos occupations ? Ils répondirent au Pharaon : Tes serviteurs sont bergers de petit bétail, comme l’étaient nos pères.
      4 Ils dirent encore au Pharaon : Nous sommes venus pour immigrer dans le pays, parce qu’il n’y a plus de pâturage pour le petit bétail de tes serviteurs, car la famine s’appesantit sur le pays de Canaan ; permets donc maintenant à tes serviteurs d’habiter au pays de Gochên.
      5 Le Pharaon dit à Joseph : Ton père et tes frères sont venus auprès de toi.
      6 Le pays d’Égypte est à ta disposition ; installe ton père et tes frères dans la meilleure partie du pays. Qu’ils habitent dans le pays de Gochên ; et, si tu reconnais qu’il y a parmi eux des hommes de valeur, place-les comme administrateurs de mon cheptel.
      7 Joseph fit venir son père Jacob et le présenta au Pharaon ; et Jacob bénit le Pharaon.
      8 Le Pharaon dit à Jacob : Quel est le nombre des années de ta vie ?
      9 Jacob répondit au Pharaon : Les années de ma vie nomade sont de 130 ans. Les années de ma vie ont été peu nombreuses et mauvaises, et elles n’ont pas atteint les années de la vie de mes pères durant leur vie nomade.
      10 Jacob bénit encore le Pharaon et se retira de la présence du Pharaon.
      11 Joseph installa son père et ses frères, et leur donna une propriété dans le pays d’Égypte, dans la meilleure partie du pays, au pays de Ramsés, comme le Pharaon l’avait ordonné.
      12 Joseph pourvut à l’entretien de son père, de ses frères et de toute la famille de son père, selon le nombre des enfants.
      13 Il n’y avait plus de pain dans tout le pays car la famine était très pesante ; le pays d’Égypte et le pays de Canaan dépérissaient à cause de la famine.
      14 Joseph ramassa tout l’argent qui se trouvait dans le pays d’Égypte et dans le pays de Canaan, en échange du blé qu’on achetait ; il fit entrer cet argent dans la maison du Pharaon.
      15 Quand l’argent du pays d’Égypte et du pays de Canaan fut épuisé, tous les Égyptiens vinrent à Joseph en disant : Donne-nous du pain ! Faut-il que nous mourions en ta présence parce que l’argent manque ?
      16 Joseph dit : Donnez votre cheptel, et je vous donnerai du pain en échange de votre cheptel, puisque l’argent manque.
      17 Ils amenèrent leur cheptel à Joseph, et Joseph leur donna du pain en échange des chevaux, du cheptel de petit et de gros bétail, et des ânes. Il leur fournit ainsi du pain cette année-là en échange de tout leur cheptel.
      18 Lorsque cette année fut écoulée, ils vinrent à lui, l’année suivante, et lui dirent : Nous ne dissimulerons pas à mon seigneur que l’argent est épuisé et que nous (avons amené) le cheptel de bétail à mon seigneur ; il ne (nous) reste pour mon seigneur que nos corps et nos terres.
      19 Devons-nous mourir sous tes yeux, nous avec nos terres ? Achète-nous avec nos terres en échange de pain, et nous serons esclaves du Pharaon, nous avec nos terres. Donne-nous de quoi semer, pour survivre et ne pas mourir, pour que nos terres ne soient pas dans la désolation.
      20 Joseph acheta toutes les terres de l’Égypte pour le Pharaon ; car les Égyptiens vendirent chacun leur champ, parce que la famine les pressait. Le pays devint (la propriété) du Pharaon.
      21 Il transféra le peuple dans les villes, d’un bout à l’autre des frontières de l’Égypte.
      22 Toutefois, il n’acheta pas les terres des prêtres, parce qu’il y avait une prescription du Pharaon en faveur des prêtres, qui vivaient grâce à cette prescription que leur avait accordée le Pharaon : c’est pourquoi ils ne vendirent pas leurs terres.
      23 Joseph dit au peuple : Je vous ai achetés aujourd’hui avec vos terres, pour le compte du Pharaon ; voici pour vous de la semence ; vous pourrez ensemencer les terres.
      24 A la récolte, vous donnerez un cinquième au Pharaon, et vous aurez les quatre autres parties pour ensemencer les champs et pour vous nourrir avec vos maisonnées et avec vos enfants.
      25 Ils dirent : Tu nous rends la vie ! Nous avons obtenu la faveur de mon seigneur et nous serons esclaves du Pharaon.
      26 Joseph fit de cela une prescription (qui a subsisté) jusqu’à ce jour, pour les terres de l’Égypte : un cinquième (revient) au Pharaon ; il n’y a que les terres des prêtres qui ne soient pas au Pharaon.
      27 Israël habita dans le pays d’Égypte, dans le pays de Gochên. Ils en prirent possession. Ils furent féconds et se multiplièrent beaucoup.
      28 Jacob vécut dix-sept ans dans le pays d’Égypte ; la durée totale de la vie de Jacob fut de 147 ans.
      29 Les jours d’Israël touchaient à leur fin ; il appela son fils Joseph et lui dit : Si tu veux me faire une faveur, mets, je te prie, ta main sous ma cuisse, et agis envers moi avec bienveillance et fidélité : je t’en prie, ne m’ensevelis pas en Égypte !
      30 Quand je serai couché avec mes pères, tu me transporteras hors d’Égypte et tu m’enseveliras dans leur tombeau. Joseph répondit : Je ferai ce que tu me dis.
      31 Jacob dit : Jure-le moi. Et Joseph le lui jura. Puis Israël se prosterna au chevet de son lit.

      Job 13

      1 Oui, mon œil a vu tout cela. Mon oreille l’a entendu et l’a compris.
      2 Ce que vous savez, je le sais moi aussi, Je ne vous suis pas inférieur.
      3 Mais moi je vais parler au Tout-Puissant, Je veux défendre ma cause devant Dieu,
      4 Car vous, vous accumulez la fausseté, Vous êtes tous des médecins de néant.
      5 Que n’avez-vous gardé le silence ? C’aurait été pour vous la sagesse.
      6 Écoutez, je vous prie, ma défense Et soyez attentifs au plaidoyer de mes lèvres.
      7 Direz-vous en faveur de Dieu ce qui est injuste, Et pour lui, direz-vous ce qui est faux ?
      8 Voulez-vous avoir égard à sa personne ? Voulez-vous plaider pour Dieu ?
      9 (Trouvera-t-il) du bien, quand il vous sondera ? Ou le tromperez-vous comme on trompe un homme ?
      10 Certainement il vous fera des reproches, Si vous n’agissez en secret que par égard pour sa personne.
      11 Sa majesté ne vous épouvantera-t-elle pas ? Sa terreur ne tombera-t-elle pas sur vous ?
      12 Ce que vous rappelez, ce sont des maximes de cendre. Vos protections ne sont que des protections d’argile.
      13 Taisez-vous, laissez-moi ! C’est moi qui veux parler ! Il m’en arrivera ce qu’il pourra.
      14 Pourquoi saisirais-je ma chair entre les dents Et mettrais-je ma vie dans ma main ?
      15 Même s’il voulait me tuer, je m’attendrais à lui ; Oui, devant lui je défendrais ma conduite.
      16 Cela même peut m’être salutaire, Car un impie n’ose paraître en sa présence.
      17 Écoutez, écoutez mon propos : Que mon explication (parvienne) à vos oreilles.
      18 Voici que je veux présenter mon droit ; Je sais que c’est moi qui ai raison.
      19 Qui voudrait me faire un procès ? Dès maintenant, je me tairais et j’expirerais.
      20 Seulement, concède-moi deux choses, Et je ne me cacherai pas loin de ta face :
      21 Éloigne ta main de dessus moi. Et que ta terreur ne m’épouvante plus,
      22 Puis appelle, et je prendrai la parole, Ou bien je parlerai, et tu me répondras.
      23 Quel est le nombre de mes fautes et de mes péchés ? Fais-moi connaître mon crime et mon péché.
      24 Pourquoi caches-tu ta face Et me prends-tu pour ton ennemi ?
      25 Veux-tu faire trembler une feuille agitée ? Veux-tu poursuivre une paille desséchée ?
      26 Car tu écris contre moi des (paroles) amères, Tu me rends responsable des fautes de ma jeunesse.
      27 Tu veux mettre mes pieds dans les entraves, Surveiller tous mes mouvements, Tracer une limite à mes pas.
      28 Et (mon corps) tombe en pourriture, Comme un vêtement que dévore la teigne.

      Luc 1

      1 Puisque plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous,
      2 tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le commencement en ont été les témoins oculaires et qui sont devenus serviteurs de la parole,
      3 il m’a semblé bon à moi aussi, après avoir tout recherché exactement depuis les origines, de te l’exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile,
      4 afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçus.
      5 Au temps d’Hérode, roi de Judée, il y eut un sacrificateur, du nom de Zacharie, de la classe d’Abia ; sa femme était une descendante d’Aaron, et son nom était Élisabeth.
      6 Tous deux étaient justes devant Dieu, et suivaient d’une manière irréprochable tous les commandements et les ordonnances du Seigneur.
      7 Mais ils n’avaient pas d’enfant, parce qu’Élisabeth était stérile, et ils étaient l’un et l’autre d’un âge avancé.
      8 Or, dans l’exercice de ses fonctions devant Dieu, selon le tour de sa classe,
      9 il fut désigné par le sort, suivant la coutume du sacerdoce, pour entrer dans le temple du Seigneur et pour y offrir le parfum.
      10 Toute la multitude du peuple était dehors en prière à l’heure du parfum.
      11 Alors lui apparut un ange du Seigneur, debout à droite de l’autel des parfums.
      12 Zacharie fut troublé en le voyant, et la crainte s’empara de lui.
      13 Mais l’ange lui dit : Sois sans crainte Zacharie ; car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t’enfantera un fils, et tu l’appelleras du nom de Jean.
      14 Il sera pour toi un sujet de joie et d’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance.
      15 Car il sera grand devant le Seigneur, il ne boira ni vin, ni boisson enivrante, il sera rempli de l’Esprit Saint dès le sein de sa mère
      16 et ramènera beaucoup des fils d’Israël au Seigneur, leur Dieu.
      17 Il marchera devant lui avec l’esprit et la puissance d’Élie pour ramener le cœur des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, et pour préparer au Seigneur un peuple bien disposé.
      18 Zacharie dit à l’ange : A quoi reconnaîtrai-je cela ? Car je suis vieux, et ma femme est d’un âge avancé.
      19 L’ange lui répondit : Moi, je suis Gabriel, celui qui se tient devant Dieu ; j’ai été envoyé pour te parler et t’annoncer cette bonne nouvelle.
      20 Voici : tu seras muet, et tu ne pourras parler jusqu’au jour où cela se produira, parce que tu n’as pas cru à mes paroles qui s’accompliront en leur temps.
      21 Cependant, le peuple attendait Zacharie, et s’étonnait qu’il s’attarde dans le temple.
      22 A sa sortie, il ne put leur parler, et ils comprirent qu’il avait eu une vision dans le temple ; il se mit à leur faire des signes, et demeurait muet.
      23 Lorsque ses jours de service furent achevés, il retourna dans sa maison.
      24 Quelque temps après, sa femme Élisabeth devint enceinte. Elle se cacha pendant cinq mois, en disant :
      25 Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, au temps où il a décidé d’enlever ce qui était ma honte parmi les hommes.
      26 Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée du nom de Nazareth,
      27 chez une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; le nom de la vierge était Marie.
      28 Il entra chez elle et dit : Je te salue toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi.
      29 Troublée par cette parole, elle se demandait ce que signifiait une telle salutation.
      30 L’ange lui dit : Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
      31 Voici : tu deviendras enceinte, tu enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus.
      32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père.
      33 Il règnera sur la maison de Jacob éternellement et son règne n’aura pas de fin.
      34 Marie dit à l’ange : Comment cela se produira-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ?
      35 L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi, le saint (enfant) qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
      36 Voici qu’Élisabeth ta parente a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois.
      37 Car rien n’est impossible à Dieu.
      38 Marie dit : Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole. Et l’ange s’éloigna d’elle.
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