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La Bible en 1 an - Jour 46

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Versets relatifs

    • Genèse 48

      1 Après cela, on vint dire à Joseph : « Ton père est malade. » Il prit avec lui ses deux fils Manassé et Ephraïm.
      2 On avertit Jacob, on lui dit : « Voici ton fils Joseph qui vient vers toi. » Israël rassembla ses forces et s'assit sur son lit.
      3 Jacob dit à Joseph : « Le Dieu tout-puissant m'est apparu à Luz, dans le pays de Canaan, et il m'a béni.
      4 Il m'a dit : ‘Je te donnerai des enfants, je rendrai tes descendants nombreux et je ferai sortir de toi tout un groupe de peuples. Je donnerai ce pays à ta descendance après toi pour qu'elle le possède toujours.’
      5 Désormais, les deux fils qui te sont nés en Egypte avant mon arrivée vers toi en Egypte seront les miens : Ephraïm et Manassé seront mes fils, tout comme Ruben et Siméon.
      6 Quant aux enfants que tu as eus après eux, ils resteront les tiens. Ils seront associés à leurs frères dans leur héritage.
      7 A mon retour de Paddan, Rachel est morte en route près de moi dans le pays de Canaan, à une certaine distance d'Ephrata. C'est là que je l'ai enterrée, sur le chemin d'Ephrata, c'est-à-dire Bethléhem. »
      8 Puis Israël regarda les fils de Joseph et demanda : « Qui sont ceux-ci ? »
      9 Joseph répondit à son père : « Ce sont mes fils. Dieu me les a donnés ici. » Israël dit : « Fais-les approcher de moi pour que je les bénisse. »
      10 La vue d'Israël avait baissé à cause de la vieillesse, il ne voyait plus bien. Joseph les fit approcher de lui et Israël les embrassa et les étreignit tendrement.
      11 Israël dit à Joseph : « Je ne pensais pas revoir ton visage et voici que Dieu me fait même voir ta descendance ! »
      12 Joseph les retira des genoux de son père et se prosterna jusqu’à terre devant lui.
      13 Puis il les prit tous les deux par la main : il tint Ephraïm de la main droite, de telle sorte qu’il était à gauche d'Israël, et Manassé de la main gauche, de telle sorte qu’il était à droite d'Israël, et il les fit approcher de lui.
      14 Israël tendit sa main droite et la posa sur la tête d'Ephraïm, qui était le plus jeune, et il posa sa main gauche sur la tête de Manassé. Ce fut intentionnellement qu'il posa ses mains ainsi, car Manassé était l'aîné.
      15 Il bénit Joseph et dit : « Que le Dieu devant lequel ont marché mes pères Abraham et Isaac, le Dieu qui a pris soin de moi depuis que j'existe jusqu’à aujourd’hui,
      16 l'ange qui m'a délivré de tout mal, bénisse ces garçons ! Que mon nom et celui de mes pères Abraham et Isaac subsistent à travers eux et qu'ils se multiplient abondamment à l’intérieur du pays ! »
      17 Joseph vit avec déplaisir que son père posait sa main droite sur la tête d'Ephraïm. Il prit la main de son père pour la détourner de la tête d'Ephraïm et la diriger sur celle de Manassé.
      18 Joseph dit à son père : « Ce n’est pas juste, mon père, car c'est celui-ci qui est l'aîné. Pose ta main droite sur sa tête ! »
      19 Son père refusa et dit : « Je sais, mon fils, je sais. Lui aussi donnera naissance à un peuple, lui aussi sera grand, mais son frère cadet sera plus grand que lui et sa descendance remplira les nations. »
      20 Il les bénit ce jour-là. Il dit : « C'est par toi qu'Israël bénira en disant : ‘Que Dieu te traite comme Ephraïm et comme Manassé !’ » Il plaça Ephraïm avant Manassé.
      21 Israël dit à Joseph : « Je vais mourir, mais Dieu sera avec vous et il vous fera retourner dans le pays de vos ancêtres.
      22 Je te donne une part de plus qu'à tes frères : Sichem, que j'ai prise aux Amoréens avec mon épée et mon arc. »

      Job 14

      1 » L'être humain né de la femme ! Sa vie est courte mais pleine d’agitation.
      2 Il pousse comme une fleur, puis il se flétrit ; il s’enfuit comme une ombre, sans résister.
      3 Pourtant c'est sur lui que tu as l'œil ouvert, et tu me fais aller en justice avec toi !
      4 Qui fera sortir le pur de l’impur ? Personne.
      5 » Si les jours de l’homme sont fixés, si tu as déterminé le nombre de ses mois, si tu en as marqué les limites qu'il ne peut franchir,
      6 détourne les regards de lui et accorde-lui du répit pour qu'il ait au moins la joie du salarié à la fin de sa journée !
      7 » En effet, pour un arbre il y a de l'espérance : quand on le coupe, il repousse et il produit encore des rejetons ;
      8 même si sa racine a vieilli dans la terre et que son tronc meurt dans la poussière,
      9 il reverdit à l'approche de l'eau, il développe des branches comme une jeune plante.
      10 Quant à l'homme, il meurt et il reste inerte. Quand l’être humain expire, où est-il ?
      11 » L’eau de la mer se retire, les fleuves arrêtent de couler et deviennent tout secs.
      12 De la même manière, l'homme se couche pour ne plus se relever. Il ne se réveillera pas tant que le ciel subsistera, il ne sortira pas de son sommeil.
      13 » Si seulement tu voulais me cacher dans le séjour des morts, m'y tenir à l’abri jusqu'à ce que ta colère soit passée ! Tu me fixerais un délai, puis tu te souviendrais de moi.
      14 Mais si l'homme meurt, revivra-t-il ? Si tel était le cas, je garderais l'espoir, pendant toute ma vie de luttes, que ma situation vienne à changer.
      15 Tu appellerais et moi, je te répondrais. Ton désir serait résolument tourné vers ta créature.
      16 Alors que maintenant tu comptes mes pas, tu n’aurais plus l'œil sur mes péchés ;
      17 tu enfermerais ma transgression dans un sac et tu blanchirais ma faute.
      18 » Mais la montagne qui s'écroule est réduite en poussière, le rocher bouge de son emplacement,
      19 l’eau use les pierres et ses courants entraînent la poussière de la terre. De la même manière, tu fais disparaître l'espérance de l'homme.
      20 Tu l'assailles sans cesse et il s'en va ; tu le défigures, puis tu le renvoies.
      21 Ses fils peuvent connaître la gloire, il n'en sait rien ; ils peuvent devenir insignifiants, il n’en perçoit rien.
      22 C'est pour lui seul qu'il éprouve de la douleur dans son corps, c'est pour lui seul qu'il ressent de la tristesse dans son âme. »

      Luc 1

      39 A la même époque, Marie s'empressa de se rendre dans une ville de la région montagneuse de Juda.
      40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth.
      41 Dès qu'Elisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant remua brusquement en elle et elle fut remplie du Saint-Esprit.
      42 Elle s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie parmi les femmes et l'enfant que tu portes est béni.
      43 Comment m'est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne vers moi ?
      44 En effet, dès que j'ai entendu ta salutation, l'enfant a tressailli de joie en moi.
      45 Heureuse celle qui a cru, parce que ce qui lui a été dit de la part du Seigneur s'accomplira. »
      46 Marie dit : « Mon âme célèbre la grandeur du Seigneur
      47 et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur,
      48 parce qu'il a porté le regard sur son humble servante. En effet, voici, désormais toutes les générations me diront heureuse,
      49 parce que le Tout-Puissant a fait de grandes choses pour moi. Son nom est saint,
      50 et sa bonté s'étend de génération en génération sur ceux qui le craignent.
      51 Il a agi avec la force de son bras, il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses.
      52 Il a renversé les puissants de leurs trônes et il a élevé les humbles.
      53 Il a rassasié de biens les affamés et il a renvoyé les riches les mains vides.
      54 Il a secouru Israël, son serviteur, et il s'est souvenu de sa bonté
      55 – comme il l'avait dit à nos ancêtres – en faveur d'Abraham et de sa descendance pour toujours. »
      56 Marie resta environ trois mois avec Elisabeth, puis elle retourna chez elle.
      57 Le moment où Elisabeth devait accoucher arriva et elle mit au monde un fils.
      58 Ses voisins et ses parents apprirent que le Seigneur avait fait preuve d’une grande bonté envers elle, et ils se réjouirent avec elle.
      59 Le huitième jour, ils vinrent pour circoncire l'enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, d’après le nom de son père,
      60 mais sa mère prit la parole et dit : « Non, il sera appelé Jean. »
      61 Ils lui dirent : « Il n'y a dans ta parenté personne qui porte ce nom »
      62 et ils firent des signes à son père pour savoir comment il voulait qu'on l'appelle.
      63 Zacharie demanda une tablette et il écrivit : « Son nom est Jean. » Tous furent dans l'étonnement.
      64 Immédiatement sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia, et il parlait et bénissait Dieu.
      65 La crainte s'empara de tous les habitants des environs, et dans toute la région montagneuse de Judée on s'entretenait de tous ces événements.
      66 Tous ceux qui les apprirent les gardèrent dans leur cœur, et ils disaient : « Que sera donc cet enfant ? » Et [en effet] la main du Seigneur était avec lui.
      67 Son père Zacharie fut rempli du Saint-Esprit et prophétisa en ces termes :
      68 « Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, parce qu'il a visité et racheté son peuple.
      69 Il nous a donné un puissant Sauveur dans la famille de son serviteur David.
      70 C’est ce qu’il avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens :
      71 un Sauveur qui nous délivre de nos ennemis et de la domination de tous ceux qui nous détestent !
      72 Ainsi, il manifeste sa bonté envers nos ancêtres et se souvient de sa sainte alliance,
      73 conformément au serment qu'il avait fait à Abraham, notre ancêtre :
      74 il avait juré qu'après nous avoir délivrés de nos ennemis il nous accorderait de le servir sans crainte,
      75 en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie.
      76 » Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras sous le regard du Seigneur pour préparer ses chemins
      77 et pour donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés,
      78 à cause de la profonde bonté de notre Dieu. Grâce à elle, le soleil levant nous a visités d'en haut
      79 pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour diriger nos pas sur le chemin de la paix. »
      80 L'enfant grandissait et se fortifiait en esprit. Il resta dans les déserts jusqu'au jour où il se présenta devant Israël.
    • Genèse 48

      1

      Joseph visite son père, mourant. (Genèse 48:1-7)
      Jacob bénit les fils de Joseph. (Genèse 48:8-22)

      Il est très impressionnant pour des jeunes, en pleine force de l'âge, de voir les croyants sur leur lit de mort, et d'écouter leurs prières et leurs conseils : nous ferions bien de faire assister les enfants en de telles occasions, quand cela peut être fait en toute décence. Si le Seigneur est magnifié, il est très souhaitable d'apporter le dernier témoignage de notre vie, en toute vérité et fidélité, en soulignant les diverses joies qu'Il nous a accordées. Et celui qui a ainsi vécu, devrait garder ses dernières forces pour ces exhortations finales.

      Tous les véritables croyants sont bénis à leur mort, mais tous ne quittent pas cette terre avec le même lot de consolations spirituelles. Jacob a adopté les deux fils de Joseph. Ces derniers n'ont pas réussi à atteindre la puissance et la grandeur de leur père, en Égypte ; par contre, ils ont hérité de la promesse faite à Abraham. Ainsi le patriarche mourant conseille à ces jeunes de côtoyer les personnes qui marchent avec Dieu. Il désigne chacun de ses enfants pour être le père d'une tribu distincte. Ces derniers reçoivent un double honneur : par la grâce de Dieu, ils sont préservés de la tentation des richesses de ce monde et ils peuvent ainsi pratiquer la religion dans l'humilité et la pauvreté. Jacob aura pu aussi connaître Éphraïm et Manassé ; il vaut mieux être dans une situation modeste au sein de l'église, que haut placé, hors d'elle.

      8 Les deux patriarches, Joseph et Jacob, placent leur confiance en Dieu. Joseph a annoncé : « voici les fils que Dieu m'a donnés ». Jacob a alors répondu : « Dieu m'a même montré ta descendance » ! Les réconforts sont deux fois plus agréables quand nous les voyons venir de la main de Dieu. Ils nous délivrent non seulement de nos craintes, mais ils nous apportent également de nombreux espoirs. Jacob mentionne la protection que la Providence divine lui a assurée tous les jours de sa vie. Il a rencontré beaucoup de difficultés, mais Dieu l'a gardé de tout mal pendant les épreuves. Maintenant, au jour de sa mort, il considère qu'il est gracié de tous ses péchés, pour toujours. Christ, l'Ange de l'Alliance, rachète tous les péchés. Les délivrances de la misère et des dangers, par la Puissance divine, se réalisant par la rançon du sang de Christ, s'appellent souvent dans les Écritures, « la Rédemption ». Dans la bénédiction des fils de Joseph, Jacob a inversé ses mains. Joseph avait une préférence pour son fils premier-né, et voulait l'enlever des mains de son père. Mais Jacob n'a agi ni par erreur, ni par affection particulière pour un de ses petits enfants ; mais il l'a fait avec un esprit de prophétie, et selon la Volonté divine.

      Dieu, dans les bénédictions qu'Il accorde à Son peuple, donne plus à certains, qu'à d'autres : plus de faveurs, de grâces, de réconforts et de bonnes choses en cette vie. Il donne souvent davantage à ceux à qui nous aurions donné en dernier. Il choisit les choses faibles du monde ; il tire les pauvres de l'oubli. La grâce ne respecte pas l'ordre de la nature et Dieu ne préfère pas forcément ceux que nous pensons être les plus méritants ; Il fait tout selon Son bon plaisir.

      Qu'ils sont pauvres ceux qui n'ont d'autres richesses que celles de ce monde ! Quelle tristesse de voir un homme sur son lit de mort sans aucun espoir fondé, rempli de redoutables et viles appréhensions, entouré par le mal, à jamais !

      Job 14

      1

      Job parle de la vie de l'homme. (Job 14:1-6)
      Il médite sur la mort de l'homme. (Job 14:7-15)
      Par le péché, l'homme est corrompu. (Job 14:16-22)

      Job s'étend sur la condition de l'homme, il s'adresse également à Dieu. Chaque homme, de la lignée d'Adam, a une vie de bien courte durée. Toute manifestation de sa beauté, de son bonheur, et de sa splendeur, est réduite à néant par la maladie ou la mort, comme la fleur qui est fauchée ; l'homme ne fait que passer, comme l'ombre. Comment peut-il être possible que la conduite d'un homme puisse être pure, quand son cœur est par nature, souillé ? Ce texte prouve que Job a compris la doctrine du péché original et y a cru. Il semble que le patriarche ait exprimé une prière : pourquoi le Seigneur ne devrait-il pas le traiter selon ses propres œuvres, au lieu de le considérer selon Sa miséricorde et Sa grâce. La durée de notre vie est déterminée par les plans et les décrets divins. Notre temps est dans Ses mains, les puissances de la nature sont sous Sa domination ; par Lui nous vivons et nous nous déplaçons. Il est très utile de méditer sérieusement sur la brièveté et l'incertitude de la vie humaine et sur la nature bien fade de tous les plaisirs terrestres. Il est encore plus important d'observer la cause et le remède du mal. Avant d'être né de nouveau, aucune pensée religieuse ne demeure en nous, rien ne peut émaner de nous-mêmes. Même le peu de bonté qui pourrait nous animer est détourné par le péché. Nous devrions donc nous humilier devant Dieu, et nous reposer entièrement sur Sa miséricorde, sur la sécurité qu'Il nous offre. Nous devrions rechercher chaque jour le renouveau de l'Esprit Saint, et regarder au ciel, seul endroit où l'on trouve la perfection dans la sainteté et le bonheur.
      7 Bien qu'un arbre puisse être rapidement abattu, il se peut, par l'humidité qui entoure ses racines, que des pousses ressurgissent et grandissent comme une plante nouvellement plantée. Quand l'homme est anéanti par la mort, il est à jamais enlevé de l'endroit où il séjourne. La vie de l'homme peut à quelque chose près, être comparée aux eaux d'une terre inondée, qui s'étendent de tous côtés, mais qui sèchent rapidement. Tous les propos de Job ici révèlent sa conviction de la grande doctrine de la Résurrection. Les amis de Job ont prouvé qu'ils ne pouvaient offrir que de piètres réconforts, ce qui a amené le patriarche à rechercher une autre solution à son problème. Si nos péchés sont pardonnés et nos cœurs régénérés dans la sainteté, le ciel sera alors le repos de nos âmes, pendant que nos corps seront cachés dans la tombe ; nos ennemis n'éprouveront qu'une piètre douleur lors de notre disparition.
      16 La foi et l'espoir de Job semblent ranimer le patriarche ; mais il était encore déprimé. Il pensait que Dieu avait encore des griefs extrêmes contre lui. Le Seigneur prédomine sur tous ceux qui Lui font face. Dieu peut envoyer la maladie et la douleur, nous pouvons perdre tout le réconfort de nos proches et de ceux qui nous sont chers, nos espérances de bonheur terrestre peuvent être anéanties, mais Dieu recevra le croyant dans Ses Royaumes de félicité éternelle. Mais quelle autre destinée attend l'incrédule qui prospère ici-bas ! Que répondra-t-il à Dieu, quand il sera appelé à Son tribunal ? Le Seigneur est encore sur le trône de la Miséricorde, toujours prêt à accorder Sa Grâce. Oh, que les pécheurs seraient plus sensés, s'ils pensaient vraiment à leur dernière heure ! L'homme n'est que chair et son corps, qu'il soigne tant, n'est voué qu'à la souffrance ; pendant que son âme est en lui, son esprit est peu disposé au repentir, tout pour lui contribue à une fin dans les pleurs.

      La mort est un dur passage ; les douleurs qui souvent l'accompagnent, sont souvent pénibles. C'est de la folie pour les hommes de penser à leur repentance au moment où ils sont sur leur lit de mort : cette repentance est une réelle nécessité, même s'ils sont incapables de faire autre chose que se repentir !

      Luc 1

      39 Quand la Grâce divine commence à œuvrer dans une âme, il est bon que cette dernière partage cette expérience avec d’autres.

      Quand Marie arriva chez Élisabeth, celle-ci prit conscience que celle qui approchait allait être la mère du grand Rédempteur. Au même moment elle fut remplie du Saint-Esprit ; elle déclara, sous cette influence, que Marie et l'enfant qu'elle attendait étaient bénis et allaient être vraiment heureux d'être si étrangement honorés par le Dieu Tout-Puissant.

      Marie, étant elle aussi sous l'influence du Saint-Esprit et réjouie par les merveilleuses paroles d'Élisabeth, laissa éclater sa joie, son admiration, et sa gratitude. Elle savait qu'elle était elle-même une pécheresse, ayant besoin d'un Sauveur, et qu'elle ne pouvait pas se réjouir autrement qu’en Dieu, d’où son intérêt pour Son propre salut, au travers du Messie promis.

      Ceux qui constatent leur besoin de Christ, étant désireux de connaître Sa Justice et la vie qu’Il peut offrir, sont comblés par les meilleures bénédictions ; ils en sont abondamment reconnaissants ! Le Seigneur comblera les désirs du « pauvre en esprit », celui qui s’attend à des bénédictions spirituelles, alors que l’homme imbu de lui-même, sera rejeté au loin...

      57 Dans ces versets, nous avons un récit relatif à la naissance de Jean-Baptiste ; remarquons la grande joie qui régnait parmi tous les membres de sa famille !

      L’enfant sera appelé Jean, ou « celui qui apporte la Grâce » parce qu'il allait apporter l'évangile de Christ, par lequel la Grâce de Dieu allait rayonner au plus haut point.

      Zacharie recouvrit la parole. Son incrédulité avait auparavant cloué sa bouche, mais le fait de croire, la lui ouvrit de nouveau : il crut, donc il parla ! Quand Dieu ouvre nos lèvres, nos bouches doivent proclamer Sa louange ; il vaut mieux se taire que de parler sans louer Dieu !

      Le texte nous indique : « et la main du Seigneur était avec Jean ». Dieu dispose de voies, de destinées particulières pour agir sur les enfants, et ce, dès leur plus jeune âge : nous sommes incapables d’en expliquer la raison. Nous devrions bien observer les desseins de Dieu, et attendre leur accomplissement !

      67 Zacharie fit une prophétie relative au Royaume et au salut du Messie ; à cette prophétie, l’évangile apporte la Lumière en plus : en lui Elle se manifeste !

      Avec l’arrivée de Jean-Baptiste, le « jour spirituel » commença à poindre ; il a ensuite continué rapidement sa progression, pour atteindre sa parfaite apogée. L'évangile nous fait découvrir cette Lumière : il nous révèle tout ce qui nous maintenait entièrement dans l'obscurité ; il est destiné à transmettre cette Lumière à ceux qui sont assis dans les ténèbres, Lumière de la connaissance de la Gloire divine, en la personne de Jésus-Christ. L'évangile ranime : il apporte la Lumière à ceux qui sont assis dans la vallée de l'ombre de la mort, tels des prisonniers condamnés, dans un cachot. L'évangile dirige : il est un guide à nos pieds, dans le sentier qui nous conduit vers la paix, Romains 3:17.

      Jean témoigna des preuves d'une foi authentique et vigoureuse ; il manifesta de saintes affections, étant au-dessus de la crainte et de l'amour du monde. Il a « mûri » ainsi, pour l'utilité du plus grand nombre ; il vivait retiré, jusqu'à ce qu'il soit présenté ouvertement comme l'annonciateur du Messie.

      Poursuivons la paix, avec tous les hommes, comme nous la recherchons avec Dieu. Et si la volonté de Dieu consiste à ce que nous vivions marginalement, cherchons avec ardeur à croître spirituellement, nous fortifiant dans la Grâce de Jésus-Christ !

    • Genèse 48

      1 Après ces événements, l’on vint dire à Joseph : Voici que ton père est malade. Il prit alors avec lui ses deux fils, Manassé et Éphraïm.
      2 On l’annonça à Jacob et on lui dit : Voilà ton fils Joseph qui vient vers toi. Israël rassembla ses forces et s’assit sur son lit.
      3 Jacob dit à Joseph : Le Dieu Tout-Puissant m’est apparu à Louz, dans le pays de Canaan, et il m’a béni.
      4 Il m’a dit : Me voici ! Je te rends fécond ; je te multiplierai et je ferai de toi une foule de peuples ; je donnerai ce pays à ta descendance après toi, en possession perpétuelle.
      5 Maintenant, les deux fils qui te sont nés au pays d’Égypte, avant mon arrivée vers toi en Égypte, seront à moi ; Éphraïm et Manassé seront à moi, comme Ruben et Siméon.
      6 Mais les enfants que tu as engendrés après eux seront à toi ; ils seront désignés sous le nom de leurs frères dans leur héritage.
      7 A mon arrivée de Paddân, Rachel mourut près de moi pendant le voyage de Canaan, à quelque distance d’Éphrata ; et c’est là que je l’ai ensevelie, sur le chemin d’Éphrata, qui est Bethléhem.
      8 Israël regarda les fils de Joseph et dit : Qui sont ceux-ci ?
      9 Joseph répondit à son père : Ce sont mes fils, que Dieu m’a donnés ici. Israël dit : Je t’en prie, fais-les avancer vers moi, pour que je les bénisse.
      10 – Les yeux d’Israël étaient appesantis par la vieillesse ; il ne pouvait plus voir. – Joseph les fit approcher de lui, et Israël leur donna un baiser et les embrassa.
      11 Israël dit à Joseph : Je ne pensais pas revoir ton visage, et voici que Dieu me fait voir même ta descendance !
      12 Joseph les retira des genoux de son père et se prosterna face contre terre.
      13 Puis Joseph les prit tous deux, Éphraïm par la main droite à la gauche d’Israël, et Manassé par la main gauche à la droite d’Israël, et il les fit approcher de lui.
      14 Israël tendit sa main droite et la posa sur la tête d’Éphraïm qui était le plus jeune, et (il posa) sa main gauche sur la tête de Manassé : il savait bien (ce qu’il faisait) de ses mains, bien que Manassé fût le premier-né.
      15 Il bénit Joseph et dit : Que le Dieu en présence de qui ont marché mes pères Abraham et Isaac Que le Dieu qui est mon berger depuis que j’existe jusqu’à ce jour,
      16 Que l’ange qui m’a racheté de tout mal bénisse ces garçons ! Qu’on les appelle de mon nom Et du nom de mes pères, Abraham et Isaac ; Qu’ils prolifèrent beaucoup au milieu du pays !
      17 Joseph vit que son père posait sa main droite sur la tête d’Éphraïm, et cela lui déplut. Il saisit la main de son père, pour l’écarter de la tête d’Éphraïm (et la diriger) sur celle de Manassé.
      18 Joseph dit à son père : Pas ainsi, mon père, car celui-ci est le premier-né ; pose ta main droite sur sa tête.
      19 Son père refusa et dit : Je le sais, mon fils, je le sais ; lui aussi deviendra un peuple, lui aussi sera grand ; mais son frère cadet sera plus grand que lui, et sa descendance remplira toutes les nations.
      20 Il les bénit ce jour-là et dit : C’est par toi qu’Israël bénira en disant : Que Dieu te rende comme Éphraïm et comme Manassé ! C’est ainsi qu’il mit Éphraïm avant Manassé.
      21 Israël dit à Joseph : Voici que je vais mourir ! Mais Dieu sera avec vous et vous fera revenir dans le pays de vos ancêtres.
      22 Je te donne une part de plus qu’à tes frères, celle que j’ai prise de la main des Amoréens avec mon épée et mon arc.

      Job 14

      1 L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, il est saturé d’agitation.
      2 Il a poussé comme une fleur et il est coupé. Il prend la fuite comme une ombre et ne s’arrête pas.
      3 C’est sur lui que tu as l’œil ouvert ! Et tu me fais aller en justice avec toi !
      4 Qui fera sortir le pur de l’impur ? Personne.
      5 Si par toi ses jours sont fixés – le nombre de ses mois –, Si tu en as marqué le terme qu’il ne saurait franchir,
      6 Détourne de lui les regards, et qu’il fasse une pause, Pour qu’il ait au moins le plaisir du salarié à la fin de sa journée.
      7 Pour un arbre, il y a une espérance : Si on le coupe, il repousse, Ses rejetons ne manqueront pas ;
      8 Si sa racine vieillit dans la terre, Si son tronc meurt dans la poussière,
      9 Il refleurit à l’approche de l’eau, Il produit des rameaux comme une jeune plante.
      10 Mais l’homme meurt et il perd sa force ; L’être humain expire ; où est-il alors ?
      11 Les eaux de la mer peuvent se retirer, Les fleuves tarissent et se dessèchent ;
      12 Ainsi l’homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas avant que les cieux disparaissent, Il ne sortira pas de son sommeil.
      13 Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, M’y tenir au secret jusqu’à ce que ta colère s’apaise, Et me fixer un terme pour que tu te souviennes de moi !
      14 Si l’homme une fois mort pourait revivre, Je serais dans l’attente tous les jours de mon service, Jusqu’à ce que vienne ma relève.
      15 Tu appellerais alors, et moi je te répondrais, Tu languirais après l’œuvre de tes mains.
      16 Mais maintenant tu comptes mes pas. N’observes-tu pas mon péché ?
      17 Mon crime est scellé dans un sac, Et tu ravives ma faute.
      18 Mais la montagne tombe et se disloque, Le rocher se déplace,
      19 Les eaux usent les pierres, Et la terre est emportée par leur courant ; Ainsi tu fais périr l’espérance de l’homme.
      20 Tu es sans cesse à l’assaillir, et il s’en va ; Tu le défigures, puis tu le renvoies.
      21 Ses fils sont-ils honorés, il n’en sait rien ; Sont-ils dans l’abaissement, il ne s’en aperçoit pas.
      22 C’est dans sa chair à lui qu’il souffre, C’est son âme à lui qui est en deuil.

      Luc 1

      39 En ces jours-là, Marie se leva et s’empressa d’aller vers les montagnes dans une ville de Juda.
      40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
      41 Dès qu’Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein. Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint
      42 et s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni.
      43 Comment m’est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne chez moi ?
      44 Car voici : aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse dans mon sein.
      45 Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur.
      46 Et Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur
      47 Et mon esprit a de l’allégresse en Dieu, mon Sauveur,
      48 Parce qu’il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici : désormais toutes les générations me diront bienheureuse.
      49 Parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint,
      50 Et sa miséricorde s’étend d’âge en âge Sur ceux qui le craignent
      51 Il a déployé la force de son bras ; Il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses,
      52 Il a fait descendre les puissants de leurs trônes, Élevé les humbles,
      53 Rassasié de biens les affamés, Renvoyé à vide les riches.
      54 Il a secouru Israël, son serviteur, Et s’est souvenu de sa miséricorde,
      55 – comme il l’avait dit à nos pères –, envers Abraham et sa descendance pour toujours.
      56 Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois. Puis elle retourna chez elle.
      57 Le temps où Élisabeth devait accoucher arriva, et elle enfanta un fils.
      58 Ses voisins et ses parents apprirent que le Seigneur avait manifesté envers elle sa miséricorde, et se réjouirent avec elle.
      59 Le huitième jour, ils vinrent circoncire le petit enfant, et ils l’appelaient Zacharie, du nom de son père.
      60 Mais sa mère prit la parole et dit : Non, il sera appelé Jean.
      61 Ils lui dirent : Il n’y a dans ta parenté personne qui soit appelé de ce nom.
      62 Et ils faisaient des signes à son père pour savoir comment il voulait l’appeler.
      63 Zacharie demanda une tablette et il écrivit : Jean est son nom. Et tous furent dans l’étonnement.
      64 Au même instant, sa bouche s’ouvrit et sa langue se délia ; il parlait et bénissait Dieu.
      65 La crainte saisit tous les habitants d’alentour, et, dans toutes les montagnes de la Judée, on s’entretenait de tous ces événements.
      66 Tous ceux qui en entendaient parler les prirent à cœur et dirent : Que sera donc ce petit enfant ? En effet la main du Seigneur était avec lui.
      67 Zacharie, son père, fut rempli d’Esprit Saint et prophétisa en ces termes :
      68 Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, De ce qu’il a visité et racheté son peuple,
      69 Et nous a procuré une pleine délivrance Dans la maison de David, son serviteur,
      70 Comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes depuis des siècles,
      71 La délivrance de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent.
      72 Ainsi fait-il miséricorde à nos pères Et se souvient-il de sa sainte alliance.
      73 Selon le serment qu’il a juré à Abraham, notre père.
      74 Ainsi nous accorde-t-il, après avoir été délivrés de la main de nos ennemis, de pouvoir sans crainte
      75 Lui rendre un culte dans la sainteté et la justice, en sa présence, tout au long de nos jours.
      76 Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; Car tu marcheras devant le Seigneur pour préparer ses voies,
      77 Pour donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés,
      78 Grâce à l’ardente miséricorde de notre Dieu. C’est par elle que le soleil levant nous visitera d’en haut
      79 Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort Et pour diriger nos pas dans le chemin de la paix.
      80 Or le petit enfant grandissait et se fortifiait en esprit. Il demeurait dans les déserts, jusqu’au jour où il se présenta devant Israël.
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