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La Bible en 1 an - Jour 47

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Versets relatifs

    • Genèse 49

      1 Jacob appela ses fils et dit : « Rassemblez-vous et je vous annoncerai ce qui vous arrivera dans l’avenir. ##
      2 Rassemblez-vous et écoutez, fils de Jacob ! #Ecoutez Israël, votre père !
      3 » Ruben, toi, mon aîné, #toi qui es ma force et le premier de mes enfants, #supérieur en dignité et en puissance, #
      4 impétueux comme l’eau, tu n'auras aucun avantage, #car tu es monté sur le lit de ton père, #tu as souillé mon lit en y montant.
      5 » Siméon et Lévi sont frères ; #leurs épées sont des instruments de violence. #
      6 Je ne veux pas participer à leur conciliabule, #je ne veux pas m’associer à leur assemblée, #car pour assouvir leur colère ils ont tué des hommes #et pour suivre leurs désirs ils ont mutilé les jarrets des taureaux. #
      7 Maudite soit leur colère, car elle est violente, #et leur fureur, car elle est cruelle ! #Je les séparerai dans Jacob, #je les disperserai dans Israël.
      8 » Juda, c’est toi que tes frères célébreront. #Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. #Les fils de ton père se prosterneront devant toi. #
      9 Juda est un jeune lion. #Tu reviens du carnage, mon fils ! #*Il plie les genoux, il se couche comme un lion, #comme une lionne : qui le fera se lever ? #
      10 Le sceptre ne s'éloignera pas de Juda, #ni le bâton souverain d'entre ses pieds, #jusqu'à ce que vienne le Shilo #et que les peuples lui obéissent. #
      11 Il attache son âne à la vigne #et le petit de son ânesse au meilleur cep. #Il lave son vêtement dans le vin #et son manteau dans le sang des raisins. #
      12 Il a les yeux rouges de vin #et les dents blanches de lait.
      13 » Zabulon résidera sur la côte maritime, #il sera sur la côte des bateaux #et sa frontière s'étendra du côté de Sidon.
      14 » Issacar est un âne robuste #qui se couche dans les étables. #
      15 Il voit que le repos est agréable #et que la région est magnifique, #et il courbe son épaule sous le fardeau, #il se soumet à des corvées d’esclave.
      16 » Dan jugera son peuple #comme une seule des tribus d'Israël. #
      17 Dan sera un serpent sur le chemin, #une vipère sur le sentier, #qui mord les talons du cheval #pour que le cavalier tombe à la renverse.
      18 » J'espère en ton secours, Eternel ! #
      19 Gad sera attaqué par des bandes armées, #mais c’est lui qui les attaquera et les poursuivra.
      20 » Aser produit une nourriture excellente ; #il fournira les plats les plus raffinés des rois.
      21 » Nephthali est une biche en liberté. #Il profère de belles paroles.
      22 » Joseph est le rejeton d'un arbre fertile, #le rejeton d'un arbre fertile près d'une source ; #ses branches dépassent le mur. #
      23 On l’a provoqué, on lui a lancé des flèches, #les archers l'ont poursuivi de leur haine, #
      24 mais son arc est resté ferme #et ses bras ont été fortifiés #par l’intervention du Dieu puissant de Jacob. #Il est ainsi devenu le berger, le rocher d'Israël. #
      25 C'est l'œuvre du Dieu de ton père, et il t'aidera ; #c'est l'œuvre du Tout-Puissant, et il te bénira. #Il t’accordera les bénédictions du ciel, #les bénédictions de l’eau souterraine, #les bénédictions de la mamelle et du ventre maternel. #
      26 Les bénédictions de ton père dépassent celles de ses ancêtres, #elles vont jusqu’aux limites des anciennes collines. #Qu'elles reposent sur la tête de Joseph, #sur le crâne de celui qui est le prince consacré de ses frères !
      27 » Benjamin est un loup qui déchire. #Le matin il dévore sa proie, #et le soir il partage le butin. »
      28 Voilà quels sont tous ceux qui forment les douze tribus d'Israël, et voilà ce que leur dit leur père en les bénissant. Il les bénit en attribuant à chacun la bénédiction qui lui était propre.
      29 Puis il leur donna cet ordre : « Je vais rejoindre les miens. Enterrez-moi avec mes pères dans la grotte qui se trouve dans le champ d'Ephron le Hittite,
      30 dans la grotte du champ de Macpéla, vis-à-vis de Mamré dans le pays de Canaan. C'est le champ qu'Abraham a acheté à Ephron le Hittite comme propriété funéraire.
      31 C’est là qu’on a enterré Abraham et sa femme Sara, là qu’on a enterré Isaac et sa femme Rebecca, et c’est là que j'ai enterré Léa.
      32 Le champ et la grotte qui s'y trouve ont été achetés aux Hittites. »
      33 Lorsque Jacob eut fini de donner ses ordres à ses fils, il remit ses pieds dans le lit, il expira et alla rejoindre les siens.

      Job 15

      1 Eliphaz de Théman prit la parole et dit :
      2 « Le sage répliquerait-il par un savoir qui n’est que du vent ? Se gonflerait-il la poitrine du vent d'est ?
      3 Est-ce par des paroles sans intérêt qu'il se défendrait, par des propos qui ne servent à rien ?
      4 Toi, tu détruis même la crainte de Dieu, tu supprimes toute réflexion devant Dieu.
      5 En effet, c’est ta faute qui dirige ta bouche et tu adoptes le langage des hommes rusés.
      6 » Ce n'est pas moi, ce sont tes propres paroles qui te condamnent, ce sont tes propres lèvres qui témoignent contre toi.
      7 Es-tu le premier homme ? As-tu été mis au monde avant les collines ?
      8 As-tu entendu ce qui se dit dans le conseil secret de Dieu ? As-tu confisqué la sagesse ?
      9 Que sais-tu que nous ne sachions pas ? Quelle connaissance as-tu que nous n'ayons pas ?
      10 Il y a parmi nous des hommes aux cheveux blancs, des vieillards plus riches de jours que ton père.
      11 » Considères-tu comme insignifiantes les consolations de Dieu et les paroles qu’on t’adresse avec douceur ?
      12 Où ton cœur t'entraîne-t-il et que signifie ce clignement de tes yeux ?
      13 Oui, c'est contre Dieu que tu tournes ta colère et que tu avances de pareils discours !
      14 » Qu'est donc l'homme pour prétendre à la pureté ? Celui qui est né de la femme pourrait-il être juste ?
      15 Si Dieu ne peut faire confiance à ses saints, si le ciel n’est pas pur devant lui,
      16 ce sera d’autant moins le cas de cet être abominable et corrompu qu’est l'homme, qui boit l'injustice comme de l'eau !
      17 » Je vais te parler : écoute-moi ! Je raconterai ce que j'ai vu,
      18 ce que les sages ont fait connaître, ce qu'ils ont révélé après l’avoir appris de leurs ancêtres.
      19 Le pays leur appartenait alors à eux seuls et aucun étranger n'était encore venu se mêler à eux.
      20 » Le méchant passe dans l'angoisse tous les jours de sa vie, toutes les années qui sont réservées à l’homme violent.
      21 Un bruit terrifiant retentit à ses oreilles : au beau milieu de la paix, le dévastateur fond sur lui.
      22 Il ne peut espérer échapper aux ténèbres, lui qui est guetté par l’épée.
      23 Il court çà et là pour chercher du pain, mais où en trouver ? Il sait que le jour des ténèbres l'attend.
      24 La détresse et l'angoisse le tourmentent, elles l'assaillent comme un roi prêt à combattre,
      25 car il a levé la main contre Dieu, il a défié le Tout-Puissant.
      26 Il a eu l'audace de foncer contre lui, abrité par l’épaisseur de ses boucliers.
      27 Il avait le visage tout potelé, les flancs chargés d'embonpoint,
      28 mais il habitera des villes détruites, des maisons abandonnées, sur le point de tomber en ruine.
      29 Il ne s'enrichira plus, sa fortune ne se relèvera pas, sa prospérité ne couvrira plus la terre.
      30 Il ne pourra s’écarter des ténèbres ; les flammes dessécheront ses rejetons et Dieu l’écartera par le souffle de sa bouche.
      31 Qu'il ne se fie pas à la fausseté ! Il serait déçu, car c’est la fausseté qui serait sa récompense.
      32 Cela s’accomplira avant la fin de ses jours, et son rameau ne verdira plus.
      33 Comme une vigne, il se dépouillera de ses fruits encore verts, comme un olivier il fera tomber ses fleurs.
      34 » La compagnie de l'impie est stérile, et le feu dévorera les tentes des hommes corrompus.
      35 Il conçoit le mal et donne naissance au malheur, il couve la tromperie. »

      Luc 2

      1 A cette époque-là parut un édit de l'empereur Auguste qui ordonnait le recensement de tout l’Empire.
      2 Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
      3 Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville d'origine.
      4 Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu'il était de la famille et de la lignée de David.
      5 Il y alla pour se faire inscrire avec sa femme Marie qui était enceinte.
      6 Pendant qu'ils étaient là, le moment où Marie devait accoucher arriva,
      7 et elle mit au monde son fils premier-né. Elle l'enveloppa de langes et le coucha dans une mangeoire parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans la salle des hôtes.
      8 Il y avait dans la même région des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour y garder leur troupeau.
      9 Un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur.
      10 Mais l'ange leur dit : « N’ayez pas peur, car je vous annonce une bonne nouvelle qui sera une source de grande joie pour tout le peuple :
      11 aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur qui est le Messie, le Seigneur.
      12 Voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une mangeoire. »
      13 Et tout à coup une foule d'anges de l'armée céleste se joignit à l'ange. Ils adressaient des louanges à Dieu et disaient :
      14 « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, paix sur la terre et bienveillance parmi les hommes ! »
      15 Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : « Allons jusqu'à Bethléhem pour voir ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. »
      16 Ils se dépêchèrent d'y aller et ils trouvèrent Marie et Joseph, ainsi que le nouveau-né couché dans la mangeoire.
      17 Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant.
      18 Tous ceux qui entendirent les bergers furent étonnés de ce qu'ils leur disaient.
      19 Marie gardait le souvenir de tout cela et le méditait dans son cœur.
      20 Puis les bergers repartirent en célébrant la gloire de Dieu et en lui adressant des louanges à cause de tout ce qu'ils avaient entendu et vu et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé.
      21 Huit jours plus tard, ce fut le moment de circoncire l'enfant ; on lui donna le nom de Jésus, nom que l'ange avait indiqué avant sa conception.
      22 Quand la période de leur purification prit fin, conformément à la loi de Moïse, Joseph et Marie l'amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur
      23 – suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur –
      24 et pour offrir en sacrifice un couple de tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme cela est prescrit dans la loi du Seigneur.
      25 Or il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d'Israël et l'Esprit saint était sur lui.
      26 Le Saint-Esprit lui avait révélé qu'il ne mourrait pas avant d'avoir vu le Messie du Seigneur.
      27 Il vint au temple, poussé par l'Esprit. Et quand les parents amenèrent le petit enfant Jésus pour accomplir à son sujet ce que prescrivait la loi,
      28 il le prit dans ses bras, bénit Dieu et dit :
      29 « Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, conformément à ta promesse,
      30 car mes yeux ont vu ton salut,
      31 salut que tu as préparé devant tous les peuples,
      32 lumière pour éclairer les nations et gloire d'Israël, ton peuple. »
      33 Joseph et la mère [de Jésus] étaient émerveillés de ce qu'on disait de lui.
      34 Siméon les bénit et dit à Marie, sa mère : « Cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de beaucoup en Israël et à devenir un signe qui provoquera la contradiction.
      35 Toi-même, une épée te transpercera l'âme. Ainsi, les pensées de beaucoup de cœurs seront révélées. »
      36 Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Elle était d'un âge très avancé. Elle n’avait vécu que 7 ans avec son mari après son mariage.
      37 Restée veuve et âgée de 84 ans, elle ne quittait pas le temple ; elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière.
      38 Arrivée elle aussi à la même heure, elle disait publiquement sa reconnaissance envers Dieu et parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance à Jérusalem.
      39 Après avoir accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, Joseph et Marie retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville.
      40 Or l'enfant grandissait et se fortifiait [en esprit]. Il était rempli de sagesse et la grâce de Dieu était sur lui.
      41 Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
      42 Lorsqu'il eut 12 ans, ils y montèrent avec lui comme c’était la coutume pour cette fête.
      43 Puis, quand la fête fut terminée, ils repartirent, mais l'enfant Jésus resta à Jérusalem sans que sa mère et Joseph s'en aperçoivent.
      44 Croyant qu'il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, tout en le cherchant parmi leurs parents et leurs connaissances.
      45 Mais ils ne le trouvèrent pas et ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher.
      46 Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des maîtres ; il les écoutait et les interrogeait.
      47 Tous ceux qui l'entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses.
      48 Quand ses parents le virent, ils furent frappés d'étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi as-tu agi ainsi avec nous ? Ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. »
      49 Il leur dit : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père ? »
      50 Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait.
      51 Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth et il leur était soumis. Sa mère gardait précieusement toutes ces choses dans son cœur.
      52 Jésus grandissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes.
    • Genèse 49

      1

      Jacob appelle ses fils pour les bénir. (Genèse 49:1,2)
      Ruben, Siméon, Lévi. (Genèse 49:3-7)
      Juda. (Genèse 49:8-12)
      Zabulon, Issacar, Dan. (Genèse 49:13-18)
      Gad, Aser, Nephtali. (Genèse 49:19-21)
      Joseph et Benjamin. (Genèse 49:22-27)
      Les directives de Jacob pour sa sépulture, Sa mort. (Genèse 49:28-33)

      Tous les fils de Jacob étaient en vie. Le fait de les appeler tous ensemble était une exhortation pour qu'ils s'unissent dans l'amour et qu'ils ne s'intègrent pas aux Égyptiens ; il était prédit qu'ils ne devraient pas être séparés, comme le furent les fils d'Isaac et d'Abraham, et qu'ils devaient ne former qu'un seul peuple. Nous ne devons pas considérer cette réunion familiale comme l'expression dune affection privée, d'un ressentiment ou d'une certaine partialité ; nous devons la percevoir comme le langage du Saint Esprit, déclarant les buts retenus par Dieu pour cette famille, en respectant le caractère, les circonstances et la situation des tribus qui sont descendues des fils de Jacob, dont l'histoire peut être retracée.
      3 Ruben était le premier-né ; par une négligence coupable, il a renoncé à son droit d'aînesse. Le caractère de Ruben est aussi instable que l'eau.

      Les hommes ne prospèrent pas, quand ils n'ont pas une conduite intègre. Le péché de Ruben a laissé une infamie durable dans sa famille. Ne pratiquons jamais le mal, afin de ne prendre aucun risque qu'il soit relaté par la suite. Siméon et Lévi étaient passionnés et désiraient la vengeance. Le meurtre de Sichem en est une preuve. Jacob avait protesté, suite à cet acte barbare.

      Notre âme est notre honneur ; par sa puissance nous sommes supérieurs aux bêtes qui périssent. Nous devons, en nos cœurs, abhorrer tous les hommes sanguinaires et malfaisants. Maudite soit leur colère ! Jacob ne maudit pas leur personne, mais leurs convoitises.

      Le patriarche s'est écrié : « je les séparerai ». Cette phrase, qui concerne Lévi a été transformée en bénédiction. Cette tribu a assuré un service remarquable par le zèle manifesté contre les adorateurs du veau d'or en, Exode 32. Étant mis à part pour Dieu, en tant que prêtres, ils étaient de ce fait, dispersés parmi la nation d'Israël.

      8 Le nom de Juda signifie « louange ». Dieu a été loué à cause de ce nom, chap. Genèse 29:35, Il a été loué par lui, et en Lui ; en conséquence, ses frères seront amenés à lui rendre gloire. Juda sera une tribu forte et courageuse. Juda est comparé à un lion, non pas errant et rageur, mais plutôt appréciant avec satisfaction sa puissance et ses succès, sans dédaigner pour autant les autres ; c'est vraiment un excellent sentiment. Juda a été la tribu royale, la tribu d'où le Messie, le Prince devait venir. « Le Chef »*, cette Semence Promise, par qui la terre doit être bénie, « Celui qui procure la Paix et la Prospérité », le « Sauveur » : Il viendra de la tribu de Juda.

      En cette promesse, Jacob a « vu », de loin, l'avènement de Christ, ce qui l'a encouragé, sur son lit de mort. Jusqu'à cette venue du Sauveur, Juda a usé d'autorité, mais après la Crucifixion, conformément à la prophétie annoncée par Christ, Jérusalem a été détruite, et le restant des pauvres juifs fut harcelé et confondu. Beaucoup de ce qui est dit ici, au sujet de Juda, peut s'appliquer à notre Seigneur Jésus. En Lui il y a abondance de tout ce qui nourrit et régénère l'âme, ce qui maintient et encourage toute vie spirituelle. Il est le Vigneron ; le vin symbolise Son sang, qui est véritablement une boisson, et qui a été répandu pour les pécheurs qui en bénéficient, par la foi ; toutes les bénédictions de l'Évangile sont, pour ainsi dire, du vin et du lait, acquis sans argent et sans prix, par lesquels chaque âme assoiffée est désaltérée. Isa 55:1.

      * Note du traducteur : Au verset 10, le mot « Chef » a été, selon les versions bibliques, traduit ou laissé en Hébreu : Shiloh, Schilo, etc. Voir les notes de BFC à ce sujet. L'original MHCC mentionne le mot « Shiloh » ; pour une compréhension plus aisée, il a été traduit par « Chef ».

      13 En ce qui concerne Zabulon : si la prophétie indique que Zabulon sera un asile pour les bateaux, il est sûr que la Providence dirigera toutes choses en ce sens. Dieu établit les limites de notre lieu d'habitation. Ce n'est pour nous que sagesse et devoir, de nous adapter à notre sort, pour améliorer notre situation ; si la destinée de Zabulon est d'être un port, qu'il soit asile pour les navires. Pour Issacar : il a vu que le lieu où il séjournait, était non seulement agréable, mais qu'il était également rempli de merveilleux fruits, récompensant son dur labeur.

      Contemplons, avec le regard de la foi, le repos céleste merveilleux qui nous attend, cette terre de la Promesse ; cela rendra plus facile notre service ici-bas.

      Dan devrait, par la technique, la politique, et la surprise, tirer avantage sur ses ennemis, tel un serpent mordant le talon du voyageur. Jacob, presque usé par la vie, et se préparant à s'éteindre, se réconforte par ces mots, « j'espère en Ton secours, Ô Éternel » ! Ce salut qu'il attendait était Christ, la Semence promise ; maintenant que le patriarche allait être recueilli auprès de ses pères, il a placé sa confiance en Celui qui a rassemblé toute sa famille. Il a déclaré simplement qu'il recherchait le ciel, le « meilleur pays », Heb 11:13,14. Maintenant qu'il va pouvoir jouir du salut céleste, il se réjouit de cette espérance qui l'a conduit durant toute sa vie.

      Christ, notre Chemin vers le ciel, doit être notre attente ; le ciel, notre repos en Christ, doit être aussi l'objet de notre espérance. C'est le réconfort d'un homme pieux qui, au moment de sa mort, a attendu le salut de Dieu ; il aura alors devant lui ce qu'il a attendu, toute sa vie durant !

      19 En ce qui concerne Gad, Jacob fait référence à son nom, qui signifie « une troupe », ce qui préfigure le caractère de cette tribu. La cause de Dieu et de Son peuple, qui semble pendant un certain temps décliner, sera finalement victorieuse.

      Cela représente le conflit du chrétien. La grâce divine, présente dans l'âme, est souvent contrecarrée à cause des conflits ; les armes de la corruption sont souvent accablantes, mais la cause de Dieu et la grâce finiront par avoir le dessus, quel que puisse être l'adversaire, Romains 8:37.

      Aser devrait être une tribu riche : elle a hérité de la contrée qui longe le Carmel, de renommée proverbialement fructueuse.

      Nephtali, est une biche en liberté. Nous pouvons considérer cette situation comme une véritable description de cette tribu : elle est vraiment différente du bœuf et de l'âne, laborieux, désirant eux-mêmes jouir d'une certaine liberté ; mais Nephtali est une tribu active, qui se fait remarquer davantage par la rapidité d'exécution de ses tâches, que par la persévérance dans son travail. Elle implore la pitié, avec des mots persuasifs.

      Que les différents caractères ou dons acquis, ne nous empêchent pas d'aspirer à d'autres, meilleurs !

      22 La bénédiction de Joseph est complète. Ce que Jacob indique à son sujet, se situe autant dans l'histoire que dans la prophétie. Jacob rappelle les difficultés et les traits ardents contre lesquels il a lutté, lors des tentations qu'il avait autrefois endurées. Sa foi n'a pas failli, mais au travers de ses épreuves, il a pu supporter tous ses fardeaux avec fermeté et n'a rien fait d'inconvenant.

      Toute notre force pour lutter contre les tentations et supporter les afflictions, vient de Dieu ; Sa grâce est suffisante.

      Joseph est devenu le berger d'Israël, il a pris soin de son père et de sa famille ; il est également le rocher d'Israël, une base et un appui solides. Par ces faits accomplis, comme par beaucoup d'autres choses, Joseph était une image remarquable du Bon Berger, la Pierre angulaire de toute l'église de Dieu.

      Des bénédictions sont promises à la postérité de Joseph, identiques aux éternelles bénédictions spirituelles destinées à ceux qui sont en Christ. Jacob a béni tous ses fils, mais particulièrement Joseph, « qui a été séparé de ses frères ».

      Il a non seulement été exilé en Égypte, mais « séparé » aussi, par son éminente dignité, et par sa consécration à Dieu. Le texte parle de Benjamin comme d'un loup qui déchire. Jacob a été guidé dans ses propos, par esprit de prophétie et non par affection naturelle ; sinon, il aurait mentionné avec plus de tendresse, Benjamin, son fils bien-aimé. Le patriarche a prévu et prédit seulement que Benjamin devait être une tribu guerrière, forte et audacieuse, et qu'elle devait s'enrichir avec le butin acquis sur ses ennemis ; cette tribu devait être très active. L'apôtre Paul était lui-même de cette tribu, Romains 11:1; Philippiens 3:5 ; au début de sa vie, il « dévorait sa proie » en persécuteur, mais à la fin, il a « conquis son butin » par la prédication ; il a partagé les bénédictions du Lion de la tribu de Juda, étant soutenu par Christ dans ses victoires !

      28 Jacob a béni chacun des siens, selon les bénédictions prévues par Dieu. Il a donné ses instructions quant à l'endroit où il voulait être enseveli ; il a parlé par la foi, selon la promesse de Dieu : Canaan devrait être l'héritage pour sa descendance, au temps marqué. Quand sa bénédiction, ses directives et son testament furent donnés, il sentit que la mort approchait. Il retira ses pieds dans le lit, non pas avec un sentiment de crainte, mais dans la paix, en prévision du repos qui l'attendait. Il a librement remis son esprit dans la main de Dieu, son Père spirituel.

      Si nous faisons partie du peuple de Dieu, la mort finira par nous rassembler, tous ensemble, là où nous serons recueillis. Sous la protection du Berger d'Israël, nous ne manquerons de rien, que ce soit pour le corps ou l'âme. Nous resterons ici-bas jusqu'à ce que notre tâche soit accomplie ; puis, remettant notre âme entre Ses mains, par le biais du salut qui était notre espérance, nous partirons en paix, et laissant une bénédiction pour nos enfants, après nous !

      Job 15

      1

      Éliphaz réprimande Job. (Job 15:1-16)
      L'inquiétude du méchant. (Job 15:17-35)

      Éliphaz, au lieu d'être attendri par les plaintes de Job, entame une deuxième attaque contre ce dernier. Il reproche injustement à Job de ne pas faire cas de la crainte de Dieu ni du respect qui Lui est dû, il trouve que ses prières manquent de ferveur.

      Observez comment la religion peut ainsi se résumer : dans la crainte de Dieu et dans la prière ; le premier principe est des plus nécessaires pour l'individu ; le deuxième constitue également une pratique primordiale.

      Éliphaz accuse Job d'être vaniteux. Il le charge avec le même mépris que ses amis ont exprimé, mais essaye de le réconforter avec les mêmes arguments employés par ces derniers.

      Nous pensons fréquemment que nos propos sont importants, quand d'autres, avec juste raison, pensent qu'ils sont de piètre intérêt.

      Éliphaz reproche à Job de s'opposer à Dieu. Éliphaz n'aurait pas dû utiliser un langage aussi dur pour parler de la piété et de la tentation. Il est évident que tous ces personnages étaient profondément convaincus de la doctrine du péché originel, et de toute la dépravation de la nature humaine. Comment ne pas admirer la patience de Dieu pour nous supporter ? Et encore plus, Son amour, par le rachat de Jésus-Christ, Son Fils bien-aimé ?

      17 Éliphaz maintient que les méchants sont certainement malheureux : il en découle que les malheureux sont certainement abjects, ce qui, selon Éliphaz, était le cas de Job. Mais ce n'est pas parce que plusieurs hommes de Dieu ont prospéré en ce monde, que l'on peut conclure systématiquement que ceux qui sont pauvres et maussades, comme Job, ne sont pas des personnes pieuses. Éliphaz souligne également que les méchants, en particulier les oppresseurs, sont sujets à une terreur continuelle, qu'ils sont mal à l'aise et qu'ils périssent misérablement. La prospérité des pécheurs présomptueux finira-t-elle dans le malheur, comme ce texte le décrit ici ?

      Que la méchanceté qui anime les hommes nous serve d'avertissement. Bien qu'aucun châtiment ne puisse nous rendre joyeux, parce qu'il est toujours pénible, néanmoins on peut en voir après coup, les fruits paisibles et vertueux. Aucune calamité, aucune épreuve, même pesante et sévère, ne peut dérober la faveur du Seigneur, à ceux qui Le suivent. Qui nous séparera de l'amour de Christ ?

      Luc 2

      1

      La naissance de Christ. (Luc 2:1-7)
      Cette naissance est annoncée aux bergers. (Luc 2:8-20)
      Christ est présenté dans le temple. (Luc 2:21-24)
      Siméon prophétise à propos de Jésus. (Luc 2:25-35)
      Anne prophétise aussi à Son propos. (Luc 2:36-40)
      Christ avec les docteurs, dans le temple. (Luc 2:41-52)

      Le temps imparti par Dieu pour envoyer son Fils ici-bas, était arrivé : Il allait être conçu d'une femme, qui allait se plier au décret de recensement, dans sa propre ville. Les circonstances de cette naissance reflètent une certaine pauvreté : Christ est né dans une crèche ; Il est venu dans le monde pour n’y séjourner que quelque temps, comme l’on pourrait le faire dans un gîte de passage : Il nous enseigne à faire de même.

      Par le péché, nous sommes devenus des enfants rejetés, sans réelle puissance et malheureux : tel était Christ. Il savait combien nous sommes peu disposés à être logés, habillés, ou nourris d'une façon peu enviable : nous désirons en fait avoir des enfants gâtés et bien parés ; les pauvres envient rapidement les riches, et ces derniers les dédaignent tout aussi vite...

      Mais lorsque, par la foi, nous voyons le Fils de Dieu avoir revêtu la nature humaine et avoir été couché dans une crèche, notre vanité, notre ambition, et notre jalousie sont interpellées. Nous ne pouvons plus alors, face à cette humble image, rechercher de grandes choses pour nous-mêmes ou nos enfants !

      8 Les anges mentionnés dans ce texte furent les « hérauts » qui annoncèrent le Sauveur nouveau-né ; ils ne furent cependant uniquement envoyés vers quelques modestes bergers, humbles et pieux, occupés à leur tâche : veiller sur leur troupeau.

      Nous ne sommes pas évincés d’une visite divine, lorsque nous pratiquons une vocation honnête, tout en demeurant en communion avec Dieu. Laissons Lui l'honneur de superviser notre travail !

      « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts ». On ne peut qu’être poussé à louer Dieu, quand on voit la grâce qu’Il a témoignée envers les hommes, en envoyant le Messie ! Toutes les œuvres de Dieu manifestent Sa gloire, mais la rédemption du monde, en Son Fils, en est le paroxysme. La merveilleuse Volonté divine, en envoyant Jésus parmi nous, a amené la paix en ce bas monde. Cette paix est ici manifestée dans tout le bien qui nous est largement octroyé : Christ a revêtu notre nature humaine.

      C’est parole est certaine, elle est attestée par une innombrable compagnie d'anges, et tout à fait digne de toute acceptation : Dieu, par Sa Volonté, a envoyé le Messie parmi les hommes, pour apporter la Paix sur cette terre.

      Les bergers ne perdirent pas de temps : ils vinrent en hâte vers l’endroit qui leur fut indiqué par les anges. Ils furent ravis et témoignèrent autour d'eux que cet enfant était le Sauveur, qu'Il était le Christ le Seigneur. Marie observa avec soin tous ces faits : ils ne pouvaient que faire naître des sentiments de sainteté.

      Nous devrions être moins enclins à commettre des erreurs de jugement et pratiquer au contraire le chemin de la sanctification, en considérant ces faits avec une grande intention. Il nous est proclamé qu’un Sauveur est né, Christ le Seigneur. Que cela puisse être une bonne nouvelle pour tous !

      21 Notre Seigneur Jésus n'est pas né dans le péché, et en tant que tel, n’avait pas réellement besoin d’être circoncis : Il n’avait pas à être mortifié, n’ayant pas une nature corrompue, ni besoin de renouveler Sa sainteté.

      Dans Son cas, cette ordonnance de la circoncision était cependant le gage de Sa parfaite obéissance à toute la loi, au sein des souffrances et des tentations qui Le menèrent jusqu'à la mort, pour nous sauver.

      Marie alla jusqu'au temple pour offrir les sacrifices de « purification ». Joseph présenta aussi le saint enfant Jésus, car en tant que fils premier-né, il devait être présenté au Seigneur, et racheté selon la loi.

      Présentons nos enfants au Seigneur, Celui qui nous les a donnés, Le suppliant de les racheter du péché et de la mort, et de les rendre saints pour Son Service !

      25 Le même Esprit Saint, Celui qui anima l'espérance de Siméon, de voir le Sauveur, lui donna également beaucoup de joie. Ceux qui veulent voir spirituellement Christ doivent d’abord se rendre à Son « temple » !

      Nous voyons dans ce texte une véritable confession de foi de Siméon : l’Enfant qu’il tenait dans ses bras était le Sauveur, le Salut en personne, le Salut préparé par Dieu. Il est offert maintenant ici-bas. La vision du monde semble bien terne, comparée à l’espérance de celui qui possède Christ, et qui a le salut en perspective ! Notons ici à quel point la mort d'un homme bon (Siméon) peut se présenter calmement : il part vers l’au-delà, la conscience en paix avec Dieu. Ceux qui « possèdent » Christ peuvent ainsi aborder la mort avec sérénité.

      Joseph et Marie étaient émerveillés par tout ce qu’on disait au sujet de cet Enfant. Siméon leur montra également les raisons qu’ils avaient de se réjouir, dans une crainte respectueuse.

      Jésus, Sa doctrine, et Son peuple, continuent encore aujourd’hui à subir de l'opposition ; Sa Vérité et Sa Sainteté sont toujours niées et blasphémées ; la prédication de Sa Parole est encore une pierre d'achoppement pour les hommes.

      L’affection personnelle de quelques-uns envers le Seigneur se manifestera dans l’attachement qu’ils Lui témoignent ; l’aversion secrète des autres envers Jésus sera par contre révélée par leur inimitié envers Lui. Les hommes seront finalement jugés selon les pensées de leur cœur, en ce qui concerne Christ.

      Jésus allait devoir souffrir ; sa mère, par son affection envers son fils, allait souffrir avec Lui...

      36 Bien qu’à cette époque une certaine dégradation morale régnât dans la Maison de Dieu, ce Dernier ne l'a cependant pas laissée sans témoin. Anne ne quittait pas le temple, elle y œuvrait en permanence. Elle priait sans cesse : c’était pour elle une vocation spirituelle et en toutes choses elle servait Dieu.

      Ceux qui connaissent Christ ont de grandes raisons de remercier Dieu. Anne témoignait de Sa Personne. Que ces deux exemples de sainteté, Siméon et Anne, puissent encourager spirituellement ceux qui portent des cheveux blancs, véritable couronne de gloire : qu’ils soient trouvés dans le « chemin de la Justice » ! Avant que leurs lèvres ne soient muettes, dans la tombe, ils doivent faire monter avec force leurs louanges vers le Rédempteur.

      En toutes choses, Christ a été rendu semblable à Ses frères : Il est donc passé par l'enfance et l'adolescence, comme les autres enfants, cependant sans commettre le péché, avec des preuves manifestes de la nature divine qui L’animait. Par l'Esprit de Dieu, toutes les facultés de Jésus démontrèrent qu’Il était différent des autres jeunes. En effet, ces derniers commettaient certaines fautes, par la nature de leur cœur, ce qui se manifestait dans leurs paroles ou leurs actes ; Christ, quant à Lui était rempli de Sagesse, sous l'influence du Saint-Esprit : tout ce qu’Il a prononcé et accompli a été parfait, malgré Son jeune âge. Les enfants de Son entourage montraient la corruption inhérente à leur nature humaine... Nulle autre chose que la Grâce de Dieu ne reposait sur les épaules de Jésus !

      41 C'est en l'honneur de Christ que les enfants doivent assister à l’adoration qui Lui est rendue dans les réunions publiques.

      Les parents de Jésus ne sont pas retournés à Nazareth, tant que les sept jours de la fête ne furent pas terminés. Il est convenable de rester jusqu'à la fin d'une ordonnance religieuse, et de se trouver parmi ceux qui disent : « qu’il est bon d'être ici » !

      Ceux qui ont perdu toute communion avec le Seigneur, après avoir bénéficié des avantages qui en découlaient, doivent réfléchir, et se demander où, quand et comment, ils ont pu perdre ce contact spirituel ; ils doivent alors le nouer de nouveau. Ceux qui désirent retrouver leur relation avec Christ, doivent se rendre où l’on peut Le célébrer ; c’est en cet endroit qu’ils peuvent espérer Le rencontrer.

      Ses parents trouvèrent Jésus dans le temple, là où les docteurs de la loi enseignaient ; Il était assis là, écoutant leurs enseignements, posant des questions, et répondant aux leurs avec une telle sagesse, qu’Il étonnait grandement ceux qui L'entendaient.

      Les jeunes gens doivent rechercher la connaissance de la Vérité divine, en assistant à l’enseignement de l'évangile : ils ne doivent pas hésiter à poser de multiples questions aux anciens et aux enseignants pour parfaire leurs connaissances. Ceux qui, dans l’épreuve, recherchent Christ, Le trouveront toujours avec une grande joie.

      Jésus répondit à Ses parents : « ne savez-vous pas que je dois être dans la maison de Mon Père ? Je dois m'occuper de Ses affaires ». Quelle belle réponse ! Il est bon que les enfants de Dieu, en conformité à Christ, s'occupent « des affaires » de leur Père céleste, et que toute autre occupation leur fasse place.

      Bien qu'il soit le Fils de Dieu, Jésus était cependant assujetti à ses parents ici-bas ; comment les enfants insensés et faibles de ce monde peuvent-ils trouver une excuse à toute désobéissance à leurs parents ? Si toutefois nous pouvons négliger les paroles obscures des hommes, nous ne devons pas agir de même envers les ordonnances divines : même si elles peuvent sembler incompréhensibles à première vue, elles deviendront claires par la suite et il sera facile de s’y soumettre.

      Les individus les plus éminents et les plus sages peuvent apprendre de cet « Enfant » admirable et divin, ce qu’est la véritable grandeur d'âme, en sachant reconnaître leur propre place et leur rôle ici-bas ; qu’ils apprennent à rejeter tout amusement et plaisir non compatibles avec leur état de chrétiens !

    • Genèse 49

      1 Jacob appela ses fils et dit : Assemblez-vous, et je vous annoncerai ce qui vous arrivera dans les jours à venir.
      2 Assemblez-vous, écoutez, fils de Jacob ! Écoutez Israël, votre père !
      3 Ruben, toi, mon premier-né, Ma force et les prémices de ma vigueur, Supérieur en dignité et supérieur en puissance,
      4 Impétueux comme les eaux, tu n’auras pas la supériorité, Car tu es monté sur la couche de ton père, Tu as alors profané mon lit en y montant.
      5 Siméon et Lévi sont frères ; Leurs glaives sont des instruments de violence.
      6 Que mon âme n’aie point part à leur conciliabule, Que ma pensée ne s’unisse pas à leur assemblée ! Car, dans leur colère, ils ont tué un homme Et dans leur caprice, ils ont coupé les jarrets des taureaux.
      7 Maudite soit leur colère, car elle est violente, Et leur emportement, car il est cruel ! Je les séparerai dans Jacob, Et je les disséminerai dans Israël.
      8 Juda, c’est toi que tes frères célébreront. Ta main sera sur la nuque de tes ennemis. Les fils de ton père se prosterneront devant toi.
      9 Juda est un jeune lion. Tu remontes du carnage, mon fils ! Il plie (les genoux), il se couche comme un lion, Comme une lionne : qui le fera lever ?
      10 Le bâton (de commandement) ne s’écartera pas de Juda, Ni l’insigne du législateur d’entre ses pieds, Jusqu’à ce que vienne le Chilo Et que les peuples lui obéissent.
      11 Il attache à la vigne son âne, Et au meilleur cep le petit de son ânesse ; Il nettoie dans le vin son vêtement, Et dans le sang des raisins son manteau.
      12 Il a les yeux rouges de vin, Et les dents blanches de lait.
      13 Zabulon demeurera sur la côte des mers, Il (se tiendra) sur la côte des navires, Et ses limites (s’étendront du côté) de Sidon.
      14 Issacar est un âne bien charpenté, Qui se couche entre les deux parcs.
      15 Il voit que l’endroit où il repose est bon, Et que le pays est agréable. Il courbe son épaule sous le fardeau, Il est assujetti à la corvée.
      16 Dan jugera son peuple, Comme l’une des tribus d’Israël.
      17 Dan sera un serpent sur le chemin, Une vipère sur le sentier, Mordant les talons du cheval Dont le cavalier tombe à la renverse.
      18 J’espère en ton salut, ô Éternel !
      19 Gad, une troupe s’attroupera contre lui, Mais c’est lui qui s’attroupera pour (la) talonner !
      20 Chez Aser, la nourriture sera plantureuse ; Il fournira les mets exquis d’un roi.
      21 Nephthali est une biche en plein élan ; Il prononcera de belles paroles.
      22 Joseph est le rejeton d’un arbre fertile, Le rejeton d’un arbre fertile près d’une source ; Les branches s’élèvent au-dessus de la muraille.
      23 Ils l’ont provoqué, ils ont tiré, Les archers étaient ses adversaires.
      24 Mais son arc est demeuré égal à lui-même, Ses mains ont été fortifiées Par les mains du Puissant de Jacob : Il est ainsi devenu le berger, le rocher d’Israël.
      25 Par le Dieu de ton père, qui sera ton secours ; Avec le Tout-Puissant, qui te bénira, Des bénédictions du haut des cieux, Des bénédictions du fond de l’abîme, Des bénédictions des mamelles et du sein maternel.
      26 Les bénédictions de ton père l’emportent Sur les bénédictions de ceux qui m’ont conçu, Jusqu’à l’extrémité des collines éternelles ; Qu’elles soient sur la tête de Joseph, Sur le sommet de la tête du prince de ses frères !
      27 Benjamin est un loup qui déchire ; Le matin, il dévore la proie, Et le soir, il partage le butin.
      28 Ce sont là tous ceux qui forment les douze tribus d’Israël ; et c’est là ce que leur dit leur père, en les bénissant. Il les bénit, chacun d’une bénédiction particulière.
      29 Puis il leur donna cet ordre : Je vais rejoindre mes ancêtres décédés ; ensevelissez-moi avec mes pères, dans la caverne qui est au champ d’Ephrôn, le Hittite,
      30 dans la grotte du champ de Makpéla, près de Mamré, au pays de Canaan. C’est le champ qu’Abraham a acheté à Ephrôn, le Hittite, comme propriété funéraire.
      31 Là, on a enseveli Abraham et sa femme Sara ; là, on a enseveli Isaac et sa femme Rébecca ; et là, j’ai enseveli Léa.
      32 Le champ et la grotte qui s’y trouve ont été achetés aux Hittites.
      33 Lorsque Jacob eut achevé de donner ses ordres à ses fils, il se remit au lit, il expira et fut réuni à ses ancêtres décédés.

      Job 15

      1 Éliphaz de Témân prit la parole et dit :
      2 Le sage répond-il par un savoir (qui n’est que) du vent ? Se gonfle-t-il la poitrine de la brise d’orient ?
      3 Est-ce par d’inutiles paroles qu’il se défend ? Est-ce par des propos qui ne servent à rien ?
      4 Toi, tu détruis même la piété Et tu supprimes toute méditation devant Dieu.
      5 Car, c’est ta faute qui dirige ta bouche, Et tu choisis le langage des (hommes) rusés.
      6 Ce n’est pas moi, c’est ta bouche qui te condamne. Ce sont tes lèvres qui déposent contre toi.
      7 Es-tu né le premier des êtres humains ? As-tu été mis au monde avant les collines ?
      8 As-tu écouté les secrets de Dieu ? As-tu subtilisé la sagesse à ton profit ?
      9 Que sais-tu que nous ne sachions pas ? Quelle compréhension as-tu que nous n’ayons pas ?
      10 Il y a parmi nous des cheveux blancs, des vieillards, Plus riches de jours que ton père.
      11 Tiens-tu pour peu de chose les consolations de Dieu, Et la parole qu’on t’adresse avec douceur... ?
      12 Comme ton cœur t’entraîne, Et comme tes yeux se mettent à cligner !
      13 Car c’est contre Dieu que tu tournes ta colère Et que tu profères de ta bouche de (tels) propos !
      14 Qu’est-ce qu’un homme, pour qu’il soit pur ? Et celui qui est né de la femme pour qu’il soit juste ?
      15 Si (Dieu) n’a pas confiance en ses saints, Si les cieux ne sont pas purs devant lui,
      16 Combien moins l’être horrible et corrompu, L’homme qui boit l’iniquité comme l’eau !
      17 Je vais t’expliquer, écoute-moi ! Je raconterai ce que j’ai vu,
      18 Ce que les sages ont annoncé, Ce qu’ils n’ont pas dissimulé (et qui venait) de leurs pères.
      19 C’est à eux seuls que la terre avait été donnée, Et parmi eux nul étranger n’était encore passé.
      20 Le méchant passe dans le tourment tous les jours de sa vie, Le nombre des années réservées à (l’homme) violent.
      21 Un bruit qui fait peur retentit à ses oreilles : Au sein de la paix, le dévastateur va survenir sur lui ;
      22 Il ne croit pas pouvoir échapper aux ténèbres, L’épée le guette ;
      23 Il vagabonde pour chercher du pain, Il sait que le jour des ténèbres l’attend.
      24 La détresse et l’angoisse l’épouvantent. Elles l’assaillent comme un roi prêt à l’attaque ;
      25 Car il a tendu sa main contre Dieu, Il a bravé le Tout-Puissant,
      26 Il a eu l’audace de courir à lui Sous le dos épais de ses boucliers.
      27 Il avait le visage couvert de graisse, Les flancs chargés d’embonpoint ;
      28 Mais il demeurera dans des villes détruites, Dans des maisons inhabitées, Sur le point de tomber en ruines.
      29 Il ne s’enrichira plus, sa fortune ne se relèvera pas, Sa prospérité ne s’étendra plus sur la terre.
      30 Il ne pourra s’écarter des ténèbres, La flamme desséchera ses rejetons, Et (Dieu) l’écartera pas le souffle de sa bouche.
      31 Qu’il ne croie pas au néant ! Il se tromperait. Car le néant lui sera donné en échange.
      32 Cela s’accomplira avant (le terme de) ses jours. Et son rameau ne verdira plus.
      33 Il se dépouillera comme une vigne de ses fruits encore verts, Comme un olivier, il fera tomber ses fleurs.
      34 La famille de l’impie deviendra stérile, Et le feu dévorera les tentes de l’homme vénal.
      35 Concevoir le mal, c’est enfanter le malheur, Et c’est avoir le sein disposé à la ruse.

      Luc 2

      1 En ces jours-là parut un décret de César Auguste, en vue du recensement de toute la terre.
      2 Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie.
      3 Tous allaient se faire recenser, chacun dans sa propre ville.
      4 Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée dans la ville de David appelée Bethléhem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David,
      5 afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte.
      6 Pendant qu’ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva,
      7 et elle enfanta son fils premier-né. Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie.
      8 Il y avait, dans cette même contrée des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux.
      9 Un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande crainte.
      10 Mais l’ange leur dit : Soyez sans crainte, car je vous annonce la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple :
      11 aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.
      12 Et ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une crèche.
      13 Et soudain il se joignit à l’ange une multitude de l’armée céleste, qui louait Dieu et disait :
      14 Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée !
      15 Lorsque les anges se furent éloignés d’eux vers le ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons donc jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.
      16 Ils y allèrent en hâte et trouvèrent Marie, Joseph, et le nouveau-né dans la crèche.
      17 Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant.
      18 Tous ceux qui les entendirent furent dans l’étonnement de ce que leur disaient les bergers.
      19 Marie conservait toutes ces choses, et les repassait dans son cœur.
      20 Et les bergers s’en retournèrent en glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, conformément à ce qui leur avait été dit.
      21 Quand le huitième jour fut accompli, il fut circoncis et fut appelé Jésus, du nom indiqué par l’ange avant sa conception.
      22 Et, quand les jours de leur purification furent accomplis selon la loi de Moïse, on l’amena à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, –
      23 suivant ce qui est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur. –
      24 Et pour offrir en sacrifice une paire de tourterelles ou deux jeunes pigeons, comme c’est prescrit dans la loi du Seigneur.
      25 Et voici qu’il y avait à Jérusalem un homme du nom de Siméon. Cet homme était juste et pieux ; il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
      26 Il avait été divinement averti par le Saint-Esprit qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.
      27 Il vint au temple, (poussé) par l’Esprit. Et, comme les parents apportaient le petit enfant Jésus pour accomplir à son égard ce qui était en usage d’après la loi,
      28 il le reçut dans ses bras, bénit Dieu et dit :
      29 Maintenant, Maître, tu laisses ton serviteur S’en aller en paix selon ta parole.
      30 Car mes yeux ont vu ton salut,
      31 Que tu as préparé devant tous les peuples,
      32 Lumière pour éclairer les nations Et gloire de ton peuple, Israël.
      33 Son père et sa mère étaient dans l’admiration de ce qu’on disait de lui.
      34 Siméon les bénit et dit à Marie, sa mère : Voici : cet enfant est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël, et comme un signe qui provoquera la contradiction,
      35 et toi-même, une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient révélées.
      36 Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était d’un âge fort avancé. Après avoir vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité,
      37 elle resta veuve, et, âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple et servait (Dieu), nuit et jour, par des jeûnes et des prières.
      38 Elle survint elle aussi, à cette même heure ; elle louait Dieu et parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la rédemption de Jérusalem.
      39 Lorsqu’ils eurent tout accompli selon la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville.
      40 Or le petit enfant grandissait et se fortifiait ; il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
      41 Ses parents allaient chaque année à Jérusalem, pour la fête de la Pâque.
      42 Lorsqu’il eut douze ans, ils y montèrent selon la coutume de la fête.
      43 Puis, quand les jours furent écoulés, et qu’ils s’en retournèrent, l’enfant Jésus resta à Jérusalem, mais ses parents ne s’en aperçurent pas.
      44 Pensant qu’il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances.
      45 Mais ils ne le trouvèrent pas et retournèrent à Jérusalem en le cherchant.
      46 Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les questionnant.
      47 Tous ceux qui l’entendaient étaient surpris de son intelligence et de ses réponses.
      48 Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement ; sa mère lui dit : Enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Voici que ton père et moi nous te cherchons avec angoisse.
      49 Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ?
      50 Mais ils ne comprirent pas la parole qu’il leur disait.
      51 Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur.
      52 Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.
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