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La Bible en 1 an - Jour 48

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Versets relatifs

    • Genèse 50

      1 Joseph se jeta sur le visage de son père, pleura sur lui et l'embrassa.
      2 Il ordonna aux médecins qui étaient à son service d'embaumer son père, et les médecins embaumèrent Israël.
      3 Ce furent 40 jours qui passèrent ainsi et furent employés à l'embaumer. Les Egyptiens le pleurèrent 70 jours.
      4 Quand les jours de deuil furent passés, Joseph s'adressa aux membres de l’entourage du pharaon en disant : « Si j'ai trouvé grâce à vos yeux, rapportez au pharaon ce que je vous dis.
      5 Mon père m'a fait prêter serment en disant : ‘Je vais mourir. Tu m'enterreras dans le tombeau que je me suis préparé dans le pays de Canaan.’Je voudrais donc monter là-bas pour enterrer mon père et revenir. »
      6 Le pharaon répondit : « Montes-y et enterre ton père conformément au serment qu’il t’a fait faire. »
      7 Joseph monta enterrer son père. Il fut accompagné de tous les serviteurs du pharaon, des responsables du palais, de tous les responsables de l'Egypte,
      8 de tout son propre entourage, de ses frères et de la famille de son père. On ne laissa dans la région de Gosen que les enfants ainsi que le petit et le gros bétail.
      9 Il y avait encore avec Joseph des chars et des cavaliers, de sorte que le cortège était très nombreux.
      10 Arrivés à l'aire de battage d'Athad qui se trouve de l'autre côté du Jourdain, ils firent entendre de grandes et très profondes lamentations. Joseph fit un deuil de sept jours en l'honneur de son père.
      11 Les habitants du pays, les Cananéens, furent témoins de ce deuil dans l'aire de battage d'Athad et ils dirent : « Quel deuil important pour les Egyptiens ! » Voilà pourquoi on a appelé Abel-Mitsraïm cette aire de battage qui se trouve de l'autre côté du Jourdain.
      12 C'est ainsi que les fils de Jacob se conformèrent aux ordres de leur père.
      13 Ils le transportèrent dans le pays de Canaan et l'enterrèrent dans la grotte du champ de Macpéla, achetée comme propriété funéraire par Abraham à Ephron le Hittite et qui se trouve vis-à-vis de Mamré.
      14 Après avoir enterré son père, Joseph retourna en Egypte avec ses frères et tous ceux qui étaient montés avec lui pour enterrer son père.
      15 Quand les frères de Joseph virent que leur père était mort, ils se dirent : « Si Joseph nous prenait en haine et nous rendait tout le mal que nous lui avons fait ! »
      16 Et ils firent dire à Joseph : « Ton père a donné l’ordre suivant, avant de mourir :
      17 ‘Voici ce que vous direz à Joseph : Oh ! Pardonne le crime de tes frères et leur péché, car ils t'ont fait du mal !’Pardonne maintenant le crime des serviteurs du Dieu de ton père ! » Joseph pleura à l’écoute de leur message.
      18 Ses frères vinrent eux-mêmes se jeter à ses pieds et dire : « Nous sommes tes serviteurs. »
      19 Joseph leur dit : « N’ayez pas peur ! Suis-je en effet à la place de Dieu ?
      20 Vous aviez projeté de me faire du mal, Dieu l'a changé en bien pour accomplir ce qui arrive aujourd'hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux.
      21 Désormais, n’ayez donc plus peur : je pourvoirai à vos besoins et à ceux de vos enfants. » C’est ainsi qu’il les réconforta en parlant à leur cœur.
      22 Joseph habita en Egypte, ainsi que la famille de son père. Il vécut 110 ans.
      23 Joseph vit les fils d'Ephraïm jusqu'à la troisième génération et il tint même les fils de Makir, le fils de Manassé, sur ses genoux à leur naissance.
      24 Joseph dit à ses frères : « Je vais mourir, mais Dieu interviendra pour vous et vous fera remonter de ce pays-ci jusque dans le pays qu'il a juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob. »
      25 Joseph fit jurer les fils d'Israël en disant : « Quand Dieu interviendra pour vous, vous ferez remonter mes ossements loin d'ici. »
      26 Joseph mourut à l'âge de 110 ans. On l'embauma et on le mit dans un cercueil en Egypte.

      Job 16

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « J'ai entendu beaucoup de propos semblables. Vous êtes tous des consolateurs pénibles.
      3 Quand finiront ces discours qui ne sont que du vent ? Pourquoi cette irritation dans tes réponses ?
      4 Moi aussi, je pourrais parler comme vous, si vous étiez à ma place : j’alignerais les discours contre vous, je hocherais la tête sur vous,
      5 je vous fortifierais par mes paroles, le mouvement de mes lèvres vous apporterait du soulagement.
      6 » Si je parle, ma souffrance n’est pas soulagée, si je me tais, elle ne s’en ira pas loin de moi.
      7 Maintenant, hélas, il m'a épuisé. Tu as dévasté tous les miens.
      8 Tu m'as creusé des rides qui témoignent contre moi. Ma maigreur se dresse contre moi et m'accuse en face.
      9 » Sa colère me déchire et s’attaque à moi, il grince des dents contre moi. Mon adversaire me transperce de son regard.
      10 Ils ouvrent la bouche contre moi, ils m'insultent et me frappent les joues, ils s’attroupent contre moi.
      11 » Dieu m’a livré au pouvoir d’un gamin, il me jette entre les mains des méchants.
      12 J'étais tranquille et il m'a secoué. Il m'a attrapé par la nuque et m'a brisé, il m’a redressé et me prend pour cible.
      13 Ses flèches m'environnent. Il me transperce les reins sans aucune pitié, il verse ma bile par terre.
      14 Il fait en moi brèche sur brèche, il se précipite sur moi comme un guerrier.
      15 J'ai cousu un sac sur ma peau, j'ai traîné ma fierté dans la poussière.
      16 Mon visage est enflammé à force de pleurer, l'ombre de la mort est sur mes paupières.
      17 Pourtant, je n'ai commis aucune violence et ma prière a toujours été pure.
      18 » Terre, ne couvre pas mon sang, que mon cri ne reste pas cantonné à un endroit !
      19 Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, mon défenseur est dans les lieux élevés.
      20 Mes amis se moquent de moi ? C'est Dieu que j'implore avec larmes.
      21 Puisse-t-il être l’arbitre entre l'homme et Dieu, entre l’être humain et son ami !
      22 En effet, encore quelques années seulement et je m'en irai par un sentier d'où je ne reviendrai pas.

      Job 17

      1 » Mon souffle se perd, mes jours s'éteignent, la tombe m'attend.
      2 Je suis environné de moqueurs, je connais l’insomnie à cause de leurs insultes.
      3 Sois donc mon garant auprès de toi-même ! Qui d’autre s’engagerait pour moi ?
      4 En effet, tu as fermé leur cœur au bon sens ; c’est pourquoi tu ne les laisseras pas triompher.
      5 » On invite des amis au partage du butin, alors que l'on a des enfants dont les yeux sont épuisés.
      6 Il a fait de moi un sujet de proverbes pour les peuples, je suis devenu celui sur le visage duquel on crache.
      7 Ma vue est affaiblie par l’exaspération, tous mes membres sont pareils à une ombre.
      8 Les hommes droits en sont stupéfaits et l'innocent se dresse contre l'impie.
      9 Le juste néanmoins persévère dans sa voie, celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.
      10 » Quant à vous tous, vous pouvez répéter les mêmes discours, je ne trouverai pas un sage parmi vous.
      11 Comment ! Mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, ces projets qui remplissaient mon cœur,
      12 et ils prétendent que la nuit, c'est le jour, que la lumière est proche quand les ténèbres sont là !
      13 » Qu’ai-je à espérer ? Le séjour des morts sera mon domicile, c'est dans les ténèbres que je prépare mon lit.
      14 Je crie à la tombe : ‘Tu es mon père !’et aux vers : ‘Vous êtes ma mère et ma sœur !’
      15 Qu’ai-je donc à espérer ? Mon espérance, qui peut l’entrevoir ?
      16 Elle descendra vers les portes du séjour des morts quand nous serons étendus ensemble dans la poussière. »

      Luc 3

      1 La quinzième année du règne de l'empereur Tibère, Ponce Pilate était gouverneur de la Judée, Hérode tétrarque de la Galilée, son frère Philippe tétrarque du territoire de l'Iturée et de la Trachonite, Lysanias tétrarque de l'Abilène,
      2 et Anne et Caïphe étaient grands-prêtres. C'est alors que la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert,
      3 et Jean parcourut toute la région du Jourdain ; il prêchait le baptême de repentance pour le pardon des péchés,
      4 conformément à ce qui est écrit dans le livre des paroles du prophète Esaïe : C'est la voix de celui qui crie dans le désert : ‘Préparez le chemin du Seigneur, rendez ses sentiers droits.’
      5 Toute vallée sera comblée, toute montagne et toute colline seront abaissées ; ce qui est tortueux sera redressé et les chemins rocailleux seront aplanis.
      6 Et tout homme verra le salut de Dieu.
      7 Il disait donc aux foules qui venaient se faire baptiser par lui : « Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ?
      8 Produisez donc des fruits qui confirment votre changement d’attitude et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : ‘Nous avons Abraham pour ancêtre !’En effet, je vous déclare que de ces pierres Dieu peut faire naître des descendants à Abraham.
      9 Déjà la hache est mise à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits sera donc coupé et jeté au feu. »
      10 La foule l'interrogeait : « Que devons-nous donc faire ? »
      11 Il leur répondit : « Que celui qui a deux chemises partage avec celui qui n'en a pas, et que celui qui a de quoi manger fasse de même. »
      12 Des collecteurs d’impôts vinrent aussi pour se faire baptiser ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
      13 Il leur répondit : « N'exigez rien de plus que ce qui vous a été ordonné. »
      14 Des soldats aussi lui demandèrent : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne commettez ni extorsion ni tort envers personne et contentez-vous de votre solde. »
      15 Le peuple était dans l'attente et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n'était pas le Messie.
      16 Alors il leur dit : « Moi, je vous baptise d'eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de détacher la courroie de ses sandales. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu.
      17 Il a sa pelle à la main ; il nettoiera son aire de battage et il amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint pas. »
      18 C'est ainsi, avec encore beaucoup d’autres encouragements, que Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple.
      19 Cependant, Hérode le tétrarque, à qui Jean faisait des reproches au sujet d'Hérodiade, la femme de son frère [Philippe], et de toutes les mauvaises actions qu'il avait commises,
      20 ajouta encore à toutes les autres celle d'enfermer Jean en prison.
      21 Comme tout le peuple était baptisé, Jésus aussi fut baptisé. Pendant qu'il priait, le ciel s'ouvrit
      22 et le Saint-Esprit descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et une voix fit entendre du ciel ces paroles : « Tu es mon Fils bien-aimé, tu as toute mon approbation. »
      23 Jésus avait environ 30 ans lorsqu'il commença son ministère. Il était, comme on le croyait, fils de Joseph, fils d'Héli,
      24 fils de Matthat, fils de Lévi, fils de Melchi, fils de Jannaï, fils de Joseph,
      25 fils de Mattathias, fils d'Amos, fils de Nahum, fils d'Esli, fils de Naggaï,
      26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Sémeï, fils de Josech, fils de Joda,
      27 fils de Joanan, fils de Rhésa, fils de Zorobabel, fils de Shealthiel, fils de Néri,
      28 fils de Melchi, fils d'Addi, fils de Kosam, fils d'Elmadam, fils d'Er,
      29 fils de Joses, fils d'Eliézer, fils de Jorim, fils de Matthat, fils de Lévi,
      30 fils de Siméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Jonam, fils d'Eliakim,
      31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattatha, fils de Nathan, fils de David,
      32 fils d'Isaï, fils d’Obed, fils de Booz, fils de Salmon, fils de Nachshon,
      33 fils d'Aminadab, fils d'Admin, fils d'Arni, fils d'Hetsrom, fils de Pérets, fils de Juda,
      34 fils de Jacob, fils d'Isaac, fils d'Abraham, fils de Thara, fils de Nachor,
      35 fils de Seruch, fils de Ragau, fils de Phalek, fils d'Eber, fils de Sala,
      36 fils de Kaïnam, fils d'Arpacshad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lamech,
      37 fils de Mathusala, fils d'Hénoc, fils de Jared, fils de Maléléel, fils de Kaïnan,
      38 fils d'Enos, fils de Seth, fils d'Adam, fils de Dieu.
    • Genèse 50

      1

      La mort de Jacob. (Genèse 50:1-6)
      Ses funérailles. (Genèse 50:7-14)
      Les frères de Joseph implorent son pardon, Il les réconforte. (Genèse 50:15-21)
      Les instructions de Joseph au sujet de ses os, Sa mort. (Genèse 50:22-26)

      Bien que nos parents et nos amis puissent avoir vécu de nombreuses et bonnes années avec le Seigneur, et que nous soyons assurés qu'ils iront vers la gloire éternelle, nous sommes enclins à les regretter à de déplorer leur disparition.

      La grâce ne détruit pas, mais elle purifie, elle modère et conduit à l'affection normale. L'âme qui a quitté les siens est hors de portée de toute marque d'affection ; mais il est convenable de montrer du respect envers ce corps, dont nous attendons la résurrection glorieuse et joyeuse, quel que puisse être le devenir en ce monde. Joseph a ainsi montré sa foi en Dieu, et son amour pour son père. Il a ordonné que son corps soit embaumé ou enveloppé d'aromates, pour le préserver.

      Remarquez à quel point nos corps se dégradent, quand l'âme les a abandonnés ! En peu de temps ils deviennent puants et dangereux pour la santé des autres.

      7 Le corps de Jacob a été accompagné, non seulement par sa propre famille, mais aussi par les dignitaires de l'Égypte. Ces derniers, maintenant qu'ils connaissaient davantage les Hébreux, ont commencé à les respecter. Ceux qui enseignent la religion devraient essayer, par la sagesse et l'amour, de bannir les tromperies. De nombreux témoins ont constaté qu'il s'agissait d'un grand deuil. La mort des grands hommes est une perte à tous les niveaux, elle doit être profondément déplorée.
      15 De nombreux motifs auraient pu pousser les fils de Jacob à rester en Égypte, malgré la vision prophétique qu'Abraham a eue, au sujet de leur servitude. Ils pensaient que Joseph aurait réagi comme tout homme, c'est à dire qu'il se vengerait maintenant sur ceux qui l'ont détesté et l'ont blessé sans prétexte valable. Ne pouvant pas résister ni fuir bien loin, ils ont essayé de l'attendrir en s'humiliant devant lui. Ils ont plaidé leur cause, en prétendant qu'ils étaient les serviteurs du Dieu de Jacob. Joseph était vraiment très affecté en voyant l'accomplissement complet de ses songes d'autrefois. Il leur a ordonné ne pas avoir peur, mais plutôt de craindre Dieu en s'humiliant devant le Seigneur, en cherchant la Volonté divine. Il les a rassurés, quant à ses intentions à leur égard.

      Il faut remarquer quel excellent esprit avait Joseph : prenons son exemple, en rendant le bien pour le mal. Il les a réconfortés, et pour bannir toutes leurs craintes, il leur parla gentiment. Les âmes brisées doivent être entourées et encouragées. Ceux que nous aimons et à qui nous pardonnons, ne doivent pas seulement recevoir le bien que nous pouvons leur prodiguer, mais aussi nos paroles de bienveillance.

      22 Joseph ayant honoré son père, vécut de nombreux jours en Égypte, la terre que Dieu lui avait donnée. Quand il vit sa mort approcher, il encouragea ses frères par l'espérance de leur retour en Canaan au temps marqué. Nous devons soutenir les autres par les mêmes réconforts que Dieu nous a prodigués, et les encourager à se fier à Ses promesses, qui sont notre garantie. Pour être conforme à sa foi, et en confirmant la leur, Joseph charge ses frères de faire remonter ses os loin d'Égypte, au jour glorieux, où ils seront inhumés dans la terre promise. Ainsi Joseph, par la foi dans la doctrine de la résurrection, et la promesse de Canaan, a donné cette prescription, au sujet de ses os. Ceci entretenait leur espérance d'un départ rapide d'Égypte, en gardant Canaan continuellement à l'esprit. Cette démarche permettait également de réunir la postérité de Joseph et celle de leurs frères. La mort, aussi bien que la vie de ce saint homme, ont été vraiment excellentes ; tous ces faits doivent nous encourager à persévérer dans le service de Dieu.

      Qu'il est merveilleux de viser tôt, le rang de la piété, de continuer avec le cœur en paix, et de finir sa course dans la joie ! C'est ce que fit Joseph, et nous pouvons également le suivre. Même lorsque les douleurs de la mort nous entourent, si nous avons fait confiance à Celui en qui les patriarches, les prophètes, et les apôtres ont tiré toute leur assurance, nous ne craindrons pas d'annoncer : « ma chair et mon cœur peuvent se consumer : Dieu sera toujours le Rocher de mon cœur, et mon partage ». Psaume 73:26

      Job 16

      1

      Job réprimande ses amis. (Job 16:1-5)
      Il trouve que sa situation est pitoyable. (Job 16:6-16)
      Job clame son innocence. (Job 16:17-22)

      Éliphaz a avancé que les discours de Job n'apportaient rien de constructif, qu'ils étaient hors du sujet débattu jusqu'à présent ; Job, de son côté, estimait que les paroles d'Éliphaz avaient le même caractère. Ceux qui émettent des critiques doivent s'attendre à recevoir des répliques ; il est facile de juger, mais c'est parfois inutile : quel bien cela peut-il procurer réellement ? Les réponses violentes excitent les passions des hommes, mais en fait, ne les convainquent jamais, et ne font jamais ressortir une vérité claire.

      Ce que Job indique au sujet de ses amis, aux yeux de Dieu, s'applique à tout le monde ; un jour ou l'autre, nous serons confrontés à ce rôle de consolateurs infortunés. Quand nous sommes en état de conviction de péché, la conscience terrorisée, ou aux portes de la mort, seul l'Esprit de bénédiction peut nous soulager efficacement ; tous ceux qui se passent de l'Esprit, ne peuvent être que malheureux, sans aucun but.

      Quelles que puissent être les douleurs de nos frères, nous devons, par sympathie, faire cas de leurs problèmes ; bien vite, ils sauront alors l'apprécier !

      6 Nous sommes ici face aux plaintes lugubres de Job. Nous pouvons bénir Dieu, de ne pas avoir à Lui présenter de telles doléances ! Pas même les hommes bons, lors de grandes douleurs, n'éprouvent autant d'anxiété au point d'avoir des pensées rebelles contre Dieu. Éliphaz trouvait que Job était assez hautain, malgré son affliction. Job a nié ce fait, sachant qu'une meilleure destinée l'attendait : « la poussière est désormais l'endroit qui me convient le mieux ».

      En cela, il nous rappelle Christ, homme de douleurs, bénissant ceux qui pleurent, en vue de les soulager.

      17 L'état de Job était vraiment déplorable ; par contre, il bénéficiait du témoignage favorable de sa conscience, ce qui lui a toujours permis d'éviter de céder à la tentation du moindre péché. Nul autre que le patriarche n'était davantage prêt à reconnaître son infirmité, face au péché.

      Éliphaz l'a accusé d'être hypocrite, par contre, il souligne la sincérité de sa prière, cette grande possibilité de s'adresser à Dieu ; il professe qu'en cela, Job était pur, malgré son imperfection. Ce dernier a eu un Dieu vers Lequel il pouvait se tourner, ne doutant pas qu'Il prenait en pleine considération, toutes ses douleurs. Ceux qui versent des larmes devant Dieu, malgré le fait qu'elles n'ont aucun pouvoir pour attirer Sa bonté, en raison de leur péché, ont un Ami capable de plaider pour eux : le Fils de l'homme, sur qui ils doivent fonder tous leurs espoirs pour faire accepter leur présence devant le trône céleste. Mourir, c'est se diriger vers une voie sans retour.

      Nous devons tous, très certainement et assez rapidement, faire ce « voyage ». Le Sauveur ne devrait-il pas être en conséquence, indispensable à nos âmes ? À quel point devrions-nous être prêts à Lui obéir et souffrir pour Sa cause ! Si nos consciences sont inondées de Son sang rédempteur et témoignent que nous ne vivons plus dans le péché ou l'hypocrisie, quand nous nous dirigeons vers un but sans chercher à rebrousser chemin, nous sommes alors comme libérés de prison, en direction de la porte du bonheur éternel.

      Job 17

      1

      Les appels de Job, de l'homme vers son Dieu. (Job 17:1-9)
      Son espérance ne s'appuie pas sur la vie, mais dans le refuge de la mort. (Job 17:10-16)

      Job médite sur les réprimandes sévères que ses amis lui ont adressées et considérant qu'il n'est qu'un homme mortel, il se tourne vers Dieu. Tout le temps mis à notre disposition finit par avoir une fin. Il nous incombe de chercher soigneusement à racheter ce temps, les jours qui passent, afin de les utiliser pour être prêt à entrer dans l'éternité. Les réactions de Job, face à ses afflictions permises par Dieu, sont un bon modèle de conduite, que le juste devrait appliquer face à ses amis, ou ennemis. Au lieu d'être découragés, devant la dure épreuve supportée par ce fidèle serviteur de Dieu, ses amis auraient dû persévérer davantage à le soutenir.

      Ceux qui gardent leur regard tourné vers le ciel, en tant que but final, garderont leurs pas dans les chemins de la piété, quels que soient les difficultés et découragements rencontrés.

      10 Les amis de Job tentaient, pour le soulager, de lui rendre l'espoir d'un retour à la prospérité ; cela révèle ici le type de personne qui ne met pas tout son cœur à soulager l'affligé, qui cherche d'abord à trouver le réconfort que peut procurer le monde. Il est sage pour soulager les autres, ou nous-mêmes, de la détresse, de s'appuyer sur des éléments infaillibles : les promesses de Dieu, Son amour, Sa grâce ainsi qu'une espérance bien fondée de la vie éternelle. Remarquez à quel point Job aspire à aller dans la tombe : que cette attitude puisse enseigner aux croyants à ne pas craindre la mort ! C'est un peu comme s'ils allaient dormir ; ils sont las, et il est temps d'aller au lit ! Pourquoi ne devraient-ils pas y aller volontairement quand leur Père les appelle ?

      Rappelons-nous bien que nos corps sont sujets à la corruption et à la vermine, ils doivent retourner en poussière ; recherchons le but céleste qui a animé notre espérance spirituelle durant notre vie, alors que le méchant, de son côté, verra ses désirs fondre dans les ténèbres ; quand nos corps seront dans la tombe, nos âmes pourront alors apprécier le repos réservé au peuple de Dieu.

      Luc 3

      1

      Le ministère de Jean-Baptiste. (Luc 3:1-14)
      Jean-Baptiste témoigne à propos de Christ. (Luc 3:15-20)
      Le baptême de Christ. (Luc 3:21,22)
      La généalogie de Christ. (Luc 3:23-38)

      L'étendue et le but du ministère de Jean étaient de faire regretter au peuple ses péchés, pour l’amener vers son Sauveur. Jean n’est pas venu pour prêcher une secte ni un parti quelconque, mais une « profession » : le signe ou la cérémonie qui la caractérisait était le baptême d'eau.

      Par les paroles rapportées dans ce texte, Jean prêcha la nécessité de la repentance, pour la rémission des péchés ; le baptême d'eau est une véritable profession de foi : il est le témoignage de la purification et du renouvellement d’un cœur, résultats d'une véritable repentance ; nous voyons en ce ministère de Jean, l'accomplissement de l'Écriture, dans Isa 40:3.

      Quand le chemin est préparé dans les cœurs pour accueillir l'évangile : - par l’anéantissement des mauvaises pensées ; - par l'obéissance à Christ dans un renouvellement de l'âme ; - par la destruction de tout ce qui entrave la Grâce, tout concourt pour bien accueillir le salut de Dieu !

      Ce texte, par l’intermédiaire de Jean, nous donne des avertissements généraux et des exhortations. La nature coupable et corrompue de l'espèce humaine est qualifiée de « race de vipères » : odieuse aux yeux de Dieu car chacun se déteste mutuellement.

      Mise à part la repentance, il n'y a aucune issue pour fuir la colère à venir : par notre changement de vie, la différence de notre état d’esprit doit se constater. Si nous ne sommes pas vraiment saints, à la fois dans notre cœur et dans notre comportement, notre témoignage de relation avec Dieu et l’église, ne sera pas du tout valide ; nous ne connaîtrons que la déchéance spirituelle, si nous ne portons aucune marque de la repentance.

      Jean-Baptiste donna des directives à plusieurs catégories de personnes. Ceux qui témoignent être passés par la repentance, doivent le montrer par un changement, propre à leurs conditions de vie. L'évangile exige uniquement l’acceptation de la Grâce, sans l’aide de sacrifices personnels ; par sa conception, il nous demande de nous engager à prodiguer tout le bien que nous pouvons faire, et d'être justes envers tous les hommes. Il enseigne le même principe complémentaire : les hommes doivent renoncer aux gains malhonnêtes et restituer ce qui est mal acquis.

      Jean dicte aux soldats leur devoir : les hommes doivent être avertis contre les tentations qu’ils peuvent subir dans leur travail. Tous ces enseignements de l’apôtre ont montré à chacun quel était son devoir, constituant ainsi une mise à l’épreuve de la sincérité de la repentance. Comme nul ne peut, ou ne pourra recevoir le salut de Christ sans passer par ce véritable changement de « nature », l’apôtre en souligne les évidences et les effets.

      15 Jean-Baptiste nia être lui-même le Christ, mais il confirma au peuple, l’arrivée prochaine du Messie, promis et attendu depuis longtemps. Il ne pouvait pour l’instant qu’exhorter son auditoire à se repentir et assurer le pardon qui en découlerait ; il ne pouvait cependant nullement leur conférer personnellement une quelconque rémission des péchés.

      Cela nous amène à témoigner avec force de Christ, tout en nous « effaçant » nous-mêmes. Jean ne pouvait pas faire plus que de baptiser d'eau, pour bien montrer au peuple qu’il devait se purifier et être assaini ; Christ quant à Lui, allait venir bientôt pour baptiser du Saint-Esprit ; Il est capable d’accorder l'Esprit, d’assainir et de purifier le cœur : Il agit comme le fait, de manière imagée, l'eau qui nettoie toute impureté visible, mais aussi comme du feu qui élimine les scories cachées, pour en faire ressortir le métal fondu, prêt à être coulé dans un nouveau moule.

      Jean était un prédicateur rempli d'affection envers ses semblables ; il implorait, il prêchait avec insistance la repentance à ses auditeurs. C’était en fait un prédicateur de « terrain » ; il éveillait et conduisait chacun à confesser ses péchés. C’était aussi un prédicateur populaire ; il s'adressait à chaque individu selon ses capacités. C’était un véritable évangéliste : dans toutes ses exhortations, il conduisait son auditoire vers Christ.

      Quand nous insistons devant les autres, sur l’accomplissement du devoir, nous devons en fait les diriger vers le Seigneur, pour qu’ils bénéficient à la fois de Sa Justice et de Sa Puissance. Jean-Baptiste prêchait sans restriction : il ne craignait pas de déclarer l’entité des ordonnances divines. Hélas un arrêt brutal mit fin à sa prédication, alors qu’elle était au plus fort de son efficacité : Hérode ayant été blâmé par l’apôtre, pour ses nombreux dérèglements, le fit enfermer en prison.

      Ceux qui blessent les fidèles serviteurs de Dieu, chargent davantage la culpabilité de leurs péchés...

      21 Christ n'a pas confessé de péché, comme le peuple le faisait : Il n'en avait en effet aucun à confesser ; mais Il a prié et est resté en communion avec son Père.

      On peut remarquer qu’à chaque fois que des voix sont descendues du ciel, (trois fois au temps de l’Évangile) alors que le Père portait témoignage au Fils, elles ont été prononcées pendant que Jésus priait, ou aussitôt après Luc 9:35, Jean 12:28.

      Le Saint-Esprit est descendu sur Jésus, sous une forme corporelle, comme une colombe, puis une voix est venue du ciel, Celle de Dieu le Père, exprimant Sa Gloire extraordinaire. C'était ainsi une preuve de l’existence de la Sainte Trinité, trois Personnes dans la Divinité, manifestées lors du baptême de Christ.

      23 Dans l’évangile de Matthieu, la liste des aïeux de Jésus montre qu’Il était fils d'Abraham, en qui toutes les familles de la terre sont bénies ; Il était également l'héritier du trône de David ; Luc montre cependant que Jésus était cette « Semence de la femme », qui doit écraser la « tête du serpent » ; il retrace Sa lignée jusqu'à Adam, en commençant par Eli, (ou Héli), le père, non pas de Joseph, mais de Marie.

      Les différences apparentes dans les listes de noms de ces deux évangélistes, proviennent de leur instruction différente. En fait, notre salut ne dépend pas de notre aptitude à résoudre ce genre de difficultés, et l'autorité divine des Évangiles ne s’en trouve pas du tout affaiblie ! Cette liste de noms se termine ainsi : « fils d'Adam, fils de Dieu », c'est-à-dire la progéniture de Dieu, par le biais de la création.

      Christ était à la fois le fils d'Adam et le Fils de Dieu, afin qu'Il puisse être le Médiateur parfait entre Dieu et les hommes, et qu'Il puisse ainsi amener ces derniers à être, par Son intermédiaire, les fils de Dieu.

      Toute chair d’origine du « premier Adam », est comme l'herbe : elle sèche comme la fleur des champs ; mais l’homme qui, par le Saint-Esprit, participe à la vie du « Second Adam », possède le bonheur éternel, qui nous est prêché par l'évangile !

    • Genèse 50

      1 Joseph se jeta sur le visage de son père, pleura sur lui et lui donna un baiser.
      2 Puis Joseph ordonna à ceux de ses serviteurs qui étaient médecins d’embaumer son père, et les médecins embaumèrent Israël.
      3 Il y fallut quarante jours ; en effet c’est le temps qu’il faut pour embaumer. Les Égyptiens le pleurèrent soixante-dix jours.
      4 Quand les jours du deuil furent passés, Joseph s’adressa aux gens de la cour du Pharaon, et leur dit : Si je peux obtenir de vous cette faveur, parlez, je vous prie, en ces termes au Pharaon :
      5 Mon père m’a fait prêter serment, en disant : Je vais mourir ! Tu m’enseveliras dans la tombe que j’ai creusée au pays de Canaan. Je voudrais donc y monter pour ensevelir mon père ; puis je reviendrai.
      6 Le Pharaon répondit : Monte et ensevelis ton père, comme il t’en a fait faire le serment.
      7 Joseph monta pour ensevelir son père. Avec lui montèrent tous les serviteurs du Pharaon, anciens de sa cour, tous les anciens du pays d’Égypte,
      8 toute la famille de Joseph, ses frères et la famille de son père : on ne laissa dans le pays de Gochên que leurs enfants, leur petit et leur gros bétail.
      9 Avec Joseph, des chars et des cavaliers montèrent aussi, en sorte que le cortège était très important.
      10 Arrivés à l’aire d’Atad, qui est au-delà du Jourdain, ils firent des funérailles grandes et imposantes, et Joseph fit en l’honneur de son père un deuil de sept jours.
      11 Les habitants du pays, les Cananéens, observèrent ce deuil sur l’aire d’Atad et ils dirent : Voilà un deuil imposant parmi les Égyptiens ! C’est pourquoi l’on a donné le nom d’Abel-Mitsraïm à cet (endroit) qui est au-delà du Jourdain.
      12 Les fils de Jacob firent ainsi ce que leur père leur avait ordonné.
      13 Ses fils le transportèrent au pays de Canaan et l’ensevelirent dans la grotte du champ de Makpéla, le champ qu’Abraham avait acheté à Ephrôn, le Hittite, comme propriété funéraire près de Mamré.
      14 Joseph, après avoir enseveli son père, retourna en Égypte avec ses frères et tous ceux qui étaient montés avec lui ensevelir son père.
      15 Quand les frères de Joseph virent que leur père était mort, ils dirent : Si Joseph allait se montrer notre adversaire et nous rendait tout le mal que nous lui avons fait !
      16 Alors ils firent dire à Joseph : Ton père a donné cet ordre avant de mourir :
      17 Vous parlerez ainsi à Joseph : Oh ! je t’en prie, pardonne le crime de tes frères et leur péché, car ils t’ont fait du mal ! Je t’en prie, pardonne maintenant le péché des serviteurs du Dieu de ton père ! Joseph pleura quand on lui parla ainsi.
      18 Ses frères vinrent eux-mêmes tomber à ses pieds et dirent : Nous voici, tes serviteurs.
      19 Joseph leur dit : Soyez sans crainte ; en effet, suis-je à la place de Dieu ?
      20 Vous aviez formé le projet de me faire du mal, Dieu l’a transformé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui et pour sauver la vie d’un peuple nombreux.
      21 Maintenant soyez donc sans crainte ; je vais pourvoir à tous vos besoins et à ceux de vos enfants. Il les consola en parlant à leur cœur.
      22 Joseph habita en Égypte, lui et sa famille. Il vécut 110 ans.
      23 Joseph vit les fils d’Éphraïm jusqu’à la troisième génération ; et les fils de Makir, fils de Manassé, naquirent sur ses genoux.
      24 Joseph dit à ses frères : Je vais mourir ! Mais Dieu interviendra pour vous à coup sûr, et vous fera remonter de ce pays-ci dans le pays qu’il a promis par serment à Abraham, à Isaac et à Jacob.
      25 Joseph fit prêter serment aux fils d’Israël, en disant : Dieu interviendra pour vous à coup sûr, et vous ferez remonter mes os loin d’ici.
      26 Joseph mourut, âgé de 110 ans. On l’embauma et on le mit dans un sarcophage en Égypte.

      Job 16

      1 Job répondit :
      2 J’ai entendu beaucoup de choses semblables ; Vous êtes tous des consolateurs pénibles.
      3 Y aura-t-il une fin à ces paroles (qui ne sont) que du vent ? Qu’est-ce qui t’irrite lorsque tu réponds ?
      4 Moi aussi, je pourrais parler comme vous, Si vous étiez à ma place : Je rassemblerais des propos contre vous, Je hocherais la tête sur vous.
      5 Je vous fortifierais de la bouche, Le mouvement de mes lèvres (vous) soulagerait.
      6 Si je parle, ma souffrance n’est pas soulagée, Si je cesse (de parler) comment s’en irait-elle loin de moi ?
      7 Maintenant, hélas ! il m’a épuisé... Tu as mis la désolation dans toute ma famille.
      8 Tu m’as saisi ; en guise de témoin Ma maigreur se lève et m’accuse en face.
      9 Sa colère (me) déchire et s’attaque à moi, Il grince des dents contre moi. Mon adversaire aiguise ses regards vers moi.
      10 Ils ouvrent toute grande leur bouche contre moi, Pour me déshonorer, ils me frappent les joues, Ensemble ils se pressent après moi.
      11 Dieu me livre à la merci des gamins, Il me précipite entre les mains des méchants.
      12 J’étais tranquille, et il m’a secoué, Il m’a saisi par la nuque et m’a brisé. Il m’a redressé pour lui servir de cible.
      13 Ses projectiles m’environnent de toutes parts ; Il me perce les reins sans ménagement, Il répand ma bile sur la terre.
      14 Il fait en moi brèche sur brèche, Il court sur moi comme un guerrier.
      15 J’ai cousu un sac sur ma peau ; J’ai traîné ma fierté dans la poussière.
      16 Mon visage est rougi à force de pleurer ; L’ombre de la mort est sur mes paupières.
      17 Il n’y a pas eu pourtant de violence dans mes mains, Et ma prière fut toujours pure.
      18 O terre, ne recouvre pas mon sang, Et que mes cris prennent librement leur essor !
      19 Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, Mon répondant est dans les lieux élevés.
      20 Mes amis se raillent de moi ; C’est Dieu que j’implore avec larmes.
      21 Puisse-t-il être l’arbitre entre l’homme et Dieu, Entre le fils d’homme et son ami !
      22 Car le nombre de mes années touche à son terme, Et je m’en irai par un sentier d’où je ne reviendrai pas.

      Job 17

      1 Mon souffle se perd, Mes jours s’éteignent, La tombe m’est réservée.
      2 N’y a-t-il pas de moqueurs autour de moi ? Et mon œil doit veiller à cause de leurs insultes.
      3 Sois donc mon garant auprès de toi-même ; Qui d’autre prendrait des engagements pour moi ?
      4 Car tu as fermé leur cœur au discernement ; Aussi ne les laisseras-tu pas triompher.
      5 On invite des amis au partage (du butin), Mais l’on a des fils dont les yeux se consument.
      6 Il m’avait placé pour dominer les peuples, Mais je suis devenu celui à qui l’on crache au visage.
      7 Mon œil est obscurci par l’irritation ; Tous mes membres sont comme une ombre.
      8 Les hommes droits en sont stupéfaits, Et l’innocent se soulève contre l’impie.
      9 Le juste (néanmoins) demeure ferme dans sa voie. Celui qui a les mains pures se fortifie de plus en plus.
      10 Mais vous tous, recommencez et venez donc ! Je ne trouverai pas un sage parmi vous !
      11 Mes jours sont passés, mes projets sont anéantis, Les désirs de mon cœur...
      12 Et ils prétendent que la nuit c’est le jour, Que la lumière est proche quand les ténèbres sont là !
      13 N’est-ce pas le séjour des morts que j’espère pour demeure ? C’est dans les ténèbres que je dresserai ma couche ;
      14 Je crie au gouffre : C’est toi mon père ! Et à la vermine : Ma mère et ma sœur !
      15 Mon espérance, où donc est-elle ? Mon espérance, qui peut l’apercevoir ?
      16 Elle descendra vers les barreaux du séjour des morts, Quand nous irons ensemble reposer dans la poussière.

      Luc 3

      1 La quinzième année du règne de Tibère César, – alors que Ponce Pilate était gouverneur de la Judée, Hérode tétrarque de la Galilée, son frère Philippe tétrarque de l’Iturée et du territoire de la Trachonite, Lysanias tétrarque de l’Abilène,
      2 et du temps des souverains sacrificateurs Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert.
      3 Et il alla dans toute la région du Jourdain ; il prêchait le baptême de repentance, pour le pardon des péchés,
      4 selon ce qui est écrit dans le livre des paroles du prophète Ésaïe : C’est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, Rendez droits ses sentiers.
      5 Toute vallée sera comblée, Toute montagne et toute colline seront abaissées, Les passages tortueux deviendront droits, Et les chemins raboteux seront nivelés,
      6 Et toute chair verra le salut de Dieu.
      7 Il disait donc à ceux qui venaient en foule pour être baptisés par lui : Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ?
      8 Produisez donc des fruits dignes de la repentance, et ne vous mettez pas à dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père. Car je vous déclare que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham.
      9 Déjà même la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit est coupé et jeté au feu.
      10 Les foules l’interrogeaient : Que ferons-nous donc ?
      11 Il leur répondit : Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a pas, et que celui qui a de quoi manger fasse de même.
      12 Il vint aussi des péagers pour être baptisés, et ils lui dirent : Maître, que ferons-nous ?
      13 Il leur dit : N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné.
      14 Des soldats aussi lui demandèrent : Et nous, que ferons-nous ? Il leur dit : Ne faites violence à personne, et ne dénoncez personne à tort, mais contentez-vous de votre solde.
      15 Comme le peuple était dans l’attente, et que tous se demandaient intérieurement si Jean n’était pas le Christ,
      16 il leur répondit à tous : Moi, je vous baptise d’eau, mais il vient, celui qui est plus puissant que moi, et je ne mérite pas de délier la courroie de ses sandales. Lui, il vous baptisera d’Esprit Saint et de feu.
      17 Il a son van à la main, puis il nettoiera son aire, il amassera le blé dans son grenier, mais brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint pas.
      18 Jean annonçait la bonne nouvelle au peuple avec beaucoup d’autres exhortations.
      19 Mais Hérode le tétrarque, à qui Jean faisait des reproches au sujet d’Hérodiade, femme de son frère, et au sujet de toutes les mauvaises actions qu’Hérode avait commises,
      20 ajouta encore à toutes les autres celle d’enfermer Jean dans la prison.
      21 Tandis que tout le peuple se faisait baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit,
      22 et l’Esprit Saint descendit sur lui sous une forme corporelle, comme une colombe. Et il vint une voix du ciel : Tu es mon Fils bien-aimé, objet de mon affection.
      23 Jésus avait environ trente ans lorsqu’il commença (son ministère). Il était, comme on le pensait, fils de Joseph, fils d’Héli,
      24 fils de Matthath, fils de Lévi, fils de Melki, fils de Yannaï, fils de Joseph,
      25 fils de Mattathias, fils d’Amos, fils de Nahoum, fils d’Esli, fils de Naggaï,
      26 fils de Maath, fils de Mattathias, fils de Sémeïn, fils de Yoseh, fils de Yoda,
      27 fils de Yoanan, fils de Rhésa, fils de Zorobabel, fils de Chealtiel, fils de Néri,
      28 fils de Melki, fils d’Addi, fils de Kosam, fils d’Elmadam, fils d’Er,
      29 fils de Jésus, fils d’Éliézer, fils de Yorim, fils de Matthath, fils de Lévi,
      30 fils de Siméon, fils de Juda, fils de Joseph, fils de Yonam, fils d’Éliaqim,
      31 fils de Méléa, fils de Menna, fils de Mattata, fils de Nathan,
      32 fils de David, fils d’Isaï, fils d’Obed, fils de Booz, fils de Salmon, fils de Naassôn,
      33 fils d’Aminadab, fils d’Admîn, fils d’Arni, fils de Hetsrôn, fils de Pérets, fils de Juda,
      34 fils de Jacob, fils d’Isaac, fils d’Abraham, fils de Térah, fils de Nahor,
      35 fils de Seroug, fils de Rehou, fils de Péleg, fils de Héber, fils de Chilah,
      36 fils de Qaïnam, fils d’Arphaxad, fils de Sem, fils de Noé, fils de Lémek,
      37 fils de Mathusalem, fils d’Hénoc, fils de Yered, fils de Maléléel, fils de Qenam,
      38 fils d’Énosch, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.
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