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La Bible en 1 an - Jour 50

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Versets relatifs

    • Exode 2

      1

      Moïse est né, il est déposé sur le fleuve. (Exode 2:1-4)
      Il est récupéré et porté à la fille du Pharaon. (Exode 2:5-10)
      Moïse tue un Égyptien et fuit au pays de Madian. (Exode 2:11-15)
      Moïse épouse la fille de Jéthro. (Exode 2:16-22)
      Dieu entend le cri des enfants d'Israël. (Exode 2:23-25)

      Remarquez les dispositions prises par la Providence : au moment précis où Pharaon, parvenu au fait de sa puissance, a cruellement ordonné de tuer les enfant des Hébreux, celui qui devait les délivrer est né! Quand les hommes tentent de détruire l'église, Dieu prépare de Son côté le moyen qui la sauvera. Les parents de Moïse virent que leur fils était beau.

      Une foi réelle peut être encouragée par le moindre signe de la faveur divine. Il est dit en Heb 11:23, que les parents de Moïse le cachèrent par la foi ; ils s'appuyaient sur le fait qu'Israël serait préservé selon la promesse divine. La foi dans ces promesses, incite à exploiter des moyens tout à fait légaux, dans le but d'obtenir la miséricorde divine. S'il nous appartient de connaître notre devoir, les évènements, quant à eux, sont conduits par Dieu. Trois mois plus tard, les parents ne pouvaient cacher leur enfant davantage ; ils le placèrent donc dans un panier de jonc, au bord du fleuve, et confièrent à sa sœur le soin de surveiller l'évolution des faits. Si l'affection et le soin de cette mère pour son enfant semblent être assez limités, que pourrons-nous penser de celle de notre Seigneur, dont l'amour et la compassion sont sans limites ! Même quand il conduisait les Israélites dans le désert, Moïse n'était pas été autant protégé que lors de ce périple sur le fleuve, simple bébé sans aide. Ni les eaux du Nil, ni les Égyptiens ne pouvaient lui faire de mal. C'est quand nous sommes au point le plus bas de la vague que Dieu est alors le plus près de nous !

      5 Remarquez bien l'endroit où se trouvait ce grand homme qu'était Moïse, alors qu'il n'était qu'un simple enfant : il se trouvait dans un panier de jonc, le long du fleuve. Gisant ainsi, sans protection, il aurait bien pu périr ! Mais la Providence a dirigé la fille de Pharaon vers l'endroit où se trouvait ce pauvre bébé abandonné, tout en sensibilisant son cœur afin de le sauver : c'est précisément ce qu'elle a fait ! Le soin que Dieu nous accorde durant notre enfance devrait nous conduire à Le remercier davantage, dans nos louanges. Pharaon pensait cruellement pouvoir détruire les enfants d'Israël, mais sa propre fille a eu pitié d'un petit Hébreux : elle a éprouvé non seulement de la compassion, mais de plus, sans le savoir, elle a préservé le sauveur d'Israël, en lui procurant une nurse, en l'occurrence sa propre mère. Alors que Moïse aurait pu avoir une nurse quelconque, sa sœur est allée chercher sa propre mère ! Moïse fut ensuite traité comme le fils de la fille de Pharaon.

      Beaucoup de personnes se trouvant à la naissance, dans la simplicité et la pauvreté, peuvent se voir portées, par la Providence toute surprenante, à des rangs élevés du monde, ceci pour témoigner aux hommes que Dieu régit toutes choses !

      11 Moïse prend courageusement à cœur la cause du peuple de Dieu. Le chapitre Heb 11, annonce clairement qu'il a agi par la foi, délaissant volontairement les honneurs, les richesses et les plaisirs dus à son rang, à la cour d'Égypte. Par la grâce de Dieu, il fut participant, par la foi, à l'annonce de Christ, qui devait, Lui, sauver ultérieurement le monde. Étant convaincu qu'Israël était vraiment le peuple de Dieu, Moïse était prêt, non seulement à prendre tous les risques, mais aussi à souffrir pour cette population. Étant sous le couvert céleste et ne cherchant qu'à mettre en pratique ses convictions, Moïse tua cet Égyptien et sauva les Israélites oppressés. Il chercha également à mettre fin à une dispute entre deux Hébreux. Les réprimandes du patriarche pourraient être toujours d'actualité.

      Ne pourrions-nous pas les présenter à ceux qui lors de débats furieux, divisent et affaiblissent l'Église ? Ces opposants oublient qu'ils sont frères ! Ce fut exactement le cas de ces deux Hébreux. Nous sommes fautifs si nous mêlons la colère aux réprimandes. Ceux qui méprisent les reproches faits avec justesse, ne mesurent pas réellement la portée de leurs actes, et ne discernent pas tout le mal qui leur est infligé par leurs ennemis ; après ces faits, Moïse, s'étant heurté à la mentalité de ces Hébreux, aurait très bien pu retourner à la cour, en tant que fils de la fille du Pharaon. Nous devons rester prudents face à certains comportements du peuple de Dieu, qui peut parfois agir par pure folie ou sous le couvert de l'irritation. Moïse a été obligé de fuir au pays de Madian. Tel fut l'ordre divin, ceci pour une assurer une fin de l'histoire pleine de sagesse et de sainteté.

      16 Moïse, au pays de Madian, rencontra des bergers. Malgré son rang, à la cour d'Égypte, il était prêt à aider les filles de Réuel, pour faire boire les troupeaux. Moïse aimait que la justice soit rendue, il cherchait à défendre ceux qui étaient injuriés ; c'est d'ailleurs ce que devrait faire chacun de nous, dans la mesure du possible. Moïse aimait faire le bien.

      Quel que soit l'endroit où la Providence nous place, nous devrions désirer et chercher à être utiles. Si nous ne pouvons pas réaliser tout le bien que nous voudrions, soyons au moins prêts à accomplir ce qu'il nous est possible de faire. Moïse salua le prince de Madian ; le patriarche épousa une de ses filles et eut un fils, Guerschom, nom qui signifie « j'habite un pays étranger », se souvenant qu'il n'était qu'un étranger dans ce pays.

      23 En Égypte, les Israélites étaient toujours esclaves, malgré le fait que leurs enfants ne fussent plus exterminés. Parfois le Seigneur permet que le méchant inflige de longues et lourdes peines aux enfants de Dieu. Les enfants d'Israël, sous la servitude, commencèrent à porter leur regard vers Dieu. C'est une miséricorde de voir le Seigneur se pencher vers nous, dans un esprit de délivrance, quand nous Lui adressons nos cris de misère. Dieu entendit les gémissements des enfants d'Israël ; la Parole nous indique clairement que l'Éternel eut compassion de Son peuple. Il se rappela Son Alliance faite avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu basa cette compassion sur l'alliance qu'Il avait passée et non sur un quelconque mérite des enfants d'Israël. Le texte nous dit : « Dieu regarda les enfants d'Israël ». Moïse les avait aussi regardés, tout en éprouvant de la pitié, mais maintenant Dieu les regarde, en vue de les aider. L'Éternel a maintenant les yeux fixés sur Israël, pour se révéler à Son peuple.

      Dieu est toujours ainsi, une Aide vraiment efficace, lors de l'épreuve. « Prend courage, toi qui est conscient de tes fautes, écrasé par le poids de tes péchés, porte tes regards vers Celui qui accorde la délivrance ». Dieu, au travers de Jésus Christ, te regarde aussi. Il joint Son Amour à la Promesse de la Rédemption.

      « Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos », Matthieu 11:28.

      Job 19

      1

      Job se plaint du ton peu cordial de ses amis. (Job 19:1-7)
      Dieu était l'Auteur de ses afflictions. (Job 19:8-22)
      Job est convaincu de la résurrection. (Job 19:23-29)

      Les amis de Job l'ont blâmé dans son affliction, le mettant au rang des méchants ; il dénonce ici leur ton peu cordial, prouvant ainsi que le motif de leur condamnation était sans réel fondement. Les paroles acerbes de ses amis n'ont fait qu'alourdir considérablement le poids des afflictions du patriarche : il est bon de ne pas garder ce genre de rancœur en nous-mêmes, de peur de rendre chronique ce type de sentiment. Regardons plutôt à Celui qui a subi les attaques des pécheurs à la croix, qui a été traité avec bien plus de cruauté que Job, ou que nous ne pourrions l'être !
      8 Que de tristesse, dans ces plaintes de Job ! Elles reflètent le feu de l'enfer et non la colère de Dieu ! Les consciences endurcies pourront être interpellées devant de telles situations, sans toutefois en éprouver de la crainte ; les âmes pieuses, quant à elles, éprouveront d'abord de la crainte, pour ne prendre conscience de la réelle gravité des choses, qu'après coup. C'est une erreur très commune de penser que lorsque Dieu afflige certains, Il les traite comme des ennemis. Chaque être de notre entourage exerce un rôle envers nous, défini par Dieu ; malgré tout, ceci n'excuse pas la conduite des amis de Job.

      Que d'incertitude dans l'amitié humaine ! Mais si Dieu est notre ami, Il ne nous délaissera pas, si nous sommes dans le besoin. Nous avons bien peu de raisons de choyer nos corps, qui, après tout le soin qu'ils reçoivent, sont finalement consumés par la maladie.

      Job se recommande à la compassion de ses amis, en blâmant, avec raison, leur rudesse. Il est très affligeant, pour celui qui aime Dieu, d'être privé soudain du réconfort extérieur et de la consolation du cœur ; si toutefois, cette situation échoit au croyant, elle ne peut affaiblir sa conviction d'être un enfant de Dieu, un héritier de Sa gloire.

      23 À ce stade du récit, l'Esprit de Dieu, semble avoir puissamment travaillé dans le cœur de Job. C'est le témoignage d'une bonne confession du patriarche ; cela témoigne de la solidité de sa foi et de l'assurance de son espérance. Il en va de même entre Christ et nous; telle est la teneur des propos de l'auteur de ce texte, il avoue simplement qu'il a recherché le pays merveilleux : la patrie céleste. Job a appris à croire en Dieu, Le Rédempteur vivant ; le patriarche savait qu'il devait rechercher en Lui, le pouvoir de ressusciter des morts, afin d'avoir la vie dans l'au-delà ; il était réconforté par cette espérance. Job avait l'assurance, que ce Libérateur du joug de Satan et de la condamnation du péché, était son Rédempteur, et qu'Il pouvait obtenir par Lui le salut ; il savait que c'était un Rédempteur vivant, bien qu'Il ne se soit pas encore manifesté en chair ; il avait aussi l'assurance de Le voir apparaître au dernier jour, en tant que Juge du monde, ressuscitant les morts, accomplissant ainsi le rachat de son peuple. Quelle allégresse dans cette espérance du patriarche !

      Que cette fidèle assurance puisse être gravée par l'Esprit Saint, dans nos cœurs. Cette pensée nous concerne tous : soyons animés des mêmes sentiments ! Un cœur rempli de ce principe vivant et actif, est la base de cette pensée ; ce principe est aussi vital pour notre spiritualité que la racine l'est pour l'arbre : c'est par elle que ce dernier acquiert sa fermeté et sa productivité. Job et ses amis n'étaient pas d'accord au sujet des voies empruntées par la Providence, par contre, ils étaient convaincus de l'existence d'un monde céleste.

      Luc 5

      1

      La pêche miraculeuse ; Jésus appelle Pierre, Jacques, et Jean. (Luc 5:1-11)
      Un lépreux est purifié. (Luc 5:12-16)
      Un paralytique est guéri. (Luc 5:17-26)
      Jésus appelle Lévi ; la réponse de Christ aux Pharisiens. (Luc 5:27-39)

      Après que Christ eut achevé de prêcher, Il dit à Pierre de se consacrer désormais à sa nouvelle vocation.

      Durant la semaine, le temps consacré pour le Seigneur, ne représente en fait que peu de chose, comparé à la croissance spirituelle que nous pouvons en tirer et aux bénéfices pratiques dans nos occupations ici-bas. La joie et la bonne humeur ne peuvent que nous gagner, quand nous nous consacrons à nos devoirs pour l’église, quand nous sommes en communion avec Dieu, et quand notre travail en ce monde est sanctifié par la Parole et la prière !

      Bien que les disciples n'aient encore pris aucun poisson de toute la nuit, Christ leur dit de jeter leurs filets. Nous ne devons pas cesser nos occupations quand, par lassitude, nous ne voyons pas le succès escompté. Par contre, nous devons nous empresser de suivre les conseils que la Parole de Dieu nous donne, dans le cadre de notre devoir.

      Une telle quantité de poissons péchés ne pouvait être qu’un miracle ! Nous devons tous, comme Pierre, déclarer que nous sommes des hommes pécheurs : seul Jésus-Christ peut parfaitement nous sauver. Nous devons par contre L'implorer pour qu'Il ne s’éloigne pas de nous : malheur à nous si le Sauveur se désintéressait des pécheurs ! Implorons Le plutôt pour qu’Il s’approche et de demeure en notre cœur, pour que nous puissions Le « voir », par la foi, et qu'Il puisse transformer notre être et le purifier.

      Ces pêcheurs abandonnèrent tout et suivirent Jésus, dès qu’ils virent que leur pêche était si miraculeuse. Quand notre prospérité augmente et que nous sommes tentés d'y consacrer avec excès, tout notre cœur, il n’y a rien de mieux à faire que de tout laisser pour suivre le Seigneur !

      12 Ce texte nous informe que cet homme était couvert de lèpre : il était vraiment très atteint ; cette maladie est une image de notre « pollution spirituelle », due au péché ; nous sommes entièrement couverts par cette lèpre, du haut de notre personne, jusqu’à la plante des pieds : il n’y a rien de sain en nous.

      On peut remarquer la grande confiance et la profonde humilité qui animaient les paroles de ce lépreux. Lorsqu’un un pécheur, profondément convaincu de sa bassesse, annonce : « je sais que le Seigneur peut me rendre pur ; portera-t-Il le regard vers une personne telle que moi ? Appliquera-t-Il Son propre sang précieux, pour ma purification et ma guérison » ? Assurément, Il le fera !

      Ne vous adressez pas au Seigneur avec le moindre doute, mais exposez Lui humblement votre problème. Étant alors sauvé de la culpabilité et du pouvoir de nos péchés, proclamons ensuite autour de nous la Gloire de Christ et incitons notre entourage à entendre Son appel, pour être guéris !

      17 Combien trouve-t-on dans nos assemblées, là où l'évangile est prêché, de personnes insoumises à la Parole de Dieu, simplement assises pour l'entendre ! Elles ne sont présentes que pour écouter une belle prédication, sans vouloir recevoir le message qui est véritablement transmis à leur cœur.

      Observons bien les devoirs qui nous sont enseignés par cette histoire du paralytique : pour nous approcher de Christ, nous devons être pressés, et agir rapidement ; c'est une manifestation évidente de notre foi, « une odeur » très agréable à Christ et qui agit en notre faveur.

      Donne-nous, Seigneur, la même foi qu’avaient ces hommes aidant le paralytique, pour rechercher Ta capacité et Ta volonté de guérir notre âme ! Donne-nous de désirer le pardon de notre péché, plus que toute bénédiction terrestre, ou même que la vie. Rends-nous capables de croire en Ton pouvoir de pardonner les péchés ; notre âme s'élèvera alors avec joie et se dirigera où Ta volonté le désire !

      27 Nous voyons dans ce texte une des merveilles de la Grâce de Christ : on Le voit appeler un publicain, un collecteur d'impôts, pour l’inciter à être Son disciple ! Cette Grâce est aussi extraordinaire qu’efficace ! Par Elle, Christ est venu pour appeler des pécheurs à se repentir, et leur assurer Son pardon. Toujours par Sa Grâce, Jésus a patiemment supporté les objections des pécheurs qui L’entouraient tout en utilisant malgré tout les compétences de Ses disciples.

      Le Seigneur enseigne les Siens progressivement, en vue des épreuves qu’ils seront amenés à devoir subir ; nous devons copier Son exemple quant à notre manière d'agir, malgré notre faible foi ou la tentation que nous pouvons subir, en tant que croyants.

    • Exode 2

      1 A man of the house of Levi went and took a daughter of Levi as his wife.
      2 The woman conceived, and bore a son. When she saw that he was a fine child, she hid him three months.
      3 When she could no longer hide him, she took a papyrus basket for him, and coated it with tar and with pitch. She put the child in it, and laid it in the reeds by the river's bank.
      4 His sister stood far off, to see what would be done to him.
      5 Pharaoh's daughter came down to bathe at the river. Her maidens walked along by the riverside. She saw the basket among the reeds, and sent her handmaid to get it.
      6 She opened it, and saw the child, and behold, the baby cried. She had compassion on him, and said, "This is one of the Hebrews' children."
      7 Then his sister said to Pharaoh's daughter, "Should I go and call a nurse for you from the Hebrew women, that she may nurse the child for you?"
      8 Pharaoh's daughter said to her, "Go." The maiden went and called the child's mother.
      9 Pharaoh's daughter said to her, "Take this child away, and nurse him for me, and I will give you your wages." The woman took the child, and nursed it.
      10 The child grew, and she brought him to Pharaoh's daughter, and he became her son. She named him Moses, and said, "Because I drew him out of the water."
      11 It happened in those days, when Moses had grown up, that he went out to his brothers, and looked at their burdens. He saw an Egyptian striking a Hebrew, one of his brothers.
      12 He looked this way and that way, and when he saw that there was no one, he killed the Egyptian, and hid him in the sand.
      13 He went out the second day, and behold, two men of the Hebrews were fighting with each other. He said to him who did the wrong, "Why do you strike your fellow?"
      14 He said, "Who made you a prince and a judge over us? Do you plan to kill me, as you killed the Egyptian?" Moses was afraid, and said, "Surely this thing is known."
      15 Now when Pharaoh heard this thing, he sought to kill Moses. But Moses fled from the face of Pharaoh, and lived in the land of Midian, and he sat down by a well.
      16 Now the priest of Midian had seven daughters. They came and drew water, and filled the troughs to water their father's flock.
      17 The shepherds came and drove them away; but Moses stood up and helped them, and watered their flock.
      18 When they came to Reuel, their father, he said, "How is it that you have returned so early today?"
      19 They said, "An Egyptian delivered us out of the hand of the shepherds, and moreover he drew water for us, and watered the flock."
      20 He said to his daughters, "Where is he? Why is it that you have left the man? Call him, that he may eat bread."
      21 Moses was content to dwell with the man. He gave Moses Zipporah, his daughter.
      22 She bore a son, and he named him Gershom, for he said, "I have lived as a foreigner in a foreign land."
      23 It happened in the course of those many days, that the king of Egypt died, and the children of Israel sighed because of the bondage, and they cried, and their cry came up to God because of the bondage.
      24 God heard their groaning, and God remembered his covenant with Abraham, with Isaac, and with Jacob.
      25 God saw the children of Israel, and God was concerned about them.

      Job 19

      1 Then Job answered,
      2 "How long will you torment me, and crush me with words?
      3 You have reproached me ten times. You aren't ashamed that you attack me.
      4 If it is true that I have erred, my error remains with myself.
      5 If indeed you will magnify yourselves against me, and plead against me my reproach;
      6 know now that God has subverted me, and has surrounded me with his net.
      7 "Behold, I cry out of wrong, but I am not heard. I cry for help, but there is no justice.
      8 He has walled up my way so that I can't pass, and has set darkness in my paths.
      9 He has stripped me of my glory, and taken the crown from my head.
      10 He has broken me down on every side, and I am gone. My hope he has plucked up like a tree.
      11 He has also kindled his wrath against me. He counts me among his adversaries.
      12 His troops come on together, build a siege ramp against me, and encamp around my tent.
      13 "He has put my brothers far from me. My acquaintances are wholly estranged from me.
      14 My relatives have gone away. My familiar friends have forgotten me.
      15 Those who dwell in my house, and my maids, count me for a stranger. I am an alien in their sight.
      16 I call to my servant, and he gives me no answer. I beg him with my mouth.
      17 My breath is offensive to my wife. I am loathsome to the children of my own mother.
      18 Even young children despise me. If I arise, they speak against me.
      19 All my familiar friends abhor me. They whom I loved have turned against me.
      20 My bones stick to my skin and to my flesh. I have escaped by the skin of my teeth.
      21 "Have pity on me, have pity on me, you my friends; for the hand of God has touched me.
      22 Why do you persecute me as God, and are not satisfied with my flesh?
      23 "Oh that my words were now written! Oh that they were inscribed in a book!
      24 That with an iron pen and lead they were engraved in the rock forever!
      25 But as for me, I know that my Redeemer lives. In the end, he will stand upon the earth.
      26 After my skin is destroyed, then in my flesh shall I see God,
      27 Whom I, even I, shall see on my side. My eyes shall see, and not as a stranger. "My heart is consumed within me.
      28 If you say, 'How we will persecute him!' because the root of the matter is found in me,
      29 be afraid of the sword, for wrath brings the punishments of the sword, that you may know there is a judgment."

      Luc 5

      1 Now it happened, while the multitude pressed on him and heard the word of God, that he was standing by the lake of Gennesaret.
      2 He saw two boats standing by the lake, but the fishermen had gone out of them, and were washing their nets.
      3 He entered into one of the boats, which was Simon's, and asked him to put out a little from the land. He sat down and taught the multitudes from the boat.
      4 When he had finished speaking, he said to Simon, "Put out into the deep, and let down your nets for a catch."
      5 Simon answered him, "Master, we worked all night, and took nothing; but at your word I will let down the net."
      6 When they had done this, they caught a great multitude of fish, and their net was breaking.
      7 They beckoned to their partners in the other boat, that they should come and help them. They came, and filled both boats, so that they began to sink.
      8 But Simon Peter, when he saw it, fell down at Jesus' knees, saying, "Depart from me, for I am a sinful man, Lord."
      9 For he was amazed, and all who were with him, at the catch of fish which they had caught;
      10 and so also were James and John, sons of Zebedee, who were partners with Simon. Jesus said to Simon, "Don't be afraid. From now on you will be catching people alive."
      11 When they had brought their boats to land, they left everything, and followed him.
      12 It happened, while he was in one of the cities, behold, there was a man full of leprosy. When he saw Jesus, he fell on his face, and begged him, saying, "Lord, if you want to, you can make me clean."
      13 He stretched out his hand, and touched him, saying, "I want to. Be made clean." Immediately the leprosy left him.
      14 He commanded him to tell no one, "But go your way, and show yourself to the priest, and offer for your cleansing according to what Moses commanded, for a testimony to them."
      15 But the report concerning him spread much more, and great multitudes came together to hear, and to be healed by him of their infirmities.
      16 But he withdrew himself into the desert, and prayed.
      17 It happened on one of those days, that he was teaching; and there were Pharisees and teachers of the law sitting by, who had come out of every village of Galilee, Judea, and Jerusalem. The power of the Lord was with him to heal them.
      18 Behold, men brought a paralyzed man on a cot, and they sought to bring him in to lay before Jesus.
      19 Not finding a way to bring him in because of the multitude, they went up to the housetop, and let him down through the tiles with his cot into the midst before Jesus.
      20 Seeing their faith, he said to him, "Man, your sins are forgiven you."
      21 The scribes and the Pharisees began to reason, saying, "Who is this that speaks blasphemies? Who can forgive sins, but God alone?"
      22 But Jesus, perceiving their thoughts, answered them, "Why are you reasoning so in your hearts?
      23 Which is easier to say, 'Your sins are forgiven you;' or to say, 'Arise and walk?'
      24 But that you may know that the Son of Man has authority on earth to forgive sins" (he said to the paralyzed man), "I tell you, arise, and take up your cot, and go to your house."
      25 Immediately he rose up before them, and took up that which he was laying on, and departed to his house, glorifying God.
      26 Amazement took hold on all, and they glorified God. They were filled with fear, saying, "We have seen strange things today."
      27 After these things he went out, and saw a tax collector named Levi sitting at the tax office, and said to him, "Follow me!"
      28 He left everything, and rose up and followed him.
      29 Levi made a great feast for him in his house. There was a great crowd of tax collectors and others who were reclining with them.
      30 Their scribes and the Pharisees murmured against his disciples, saying, "Why do you eat and drink with the tax collectors and sinners?"
      31 Jesus answered them, "Those who are healthy have no need for a physician, but those who are sick do.
      32 I have not come to call the righteous, but sinners to repentance."
      33 They said to him, "Why do John's disciples often fast and pray, likewise also the disciples of the Pharisees, but yours eat and drink?"
      34 He said to them, "Can you make the friends of the bridegroom fast, while the bridegroom is with them?
      35 But the days will come when the bridegroom will be taken away from them. Then they will fast in those days."
      36 He also told a parable to them. "No one puts a piece from a new garment on an old garment, or else he will tear the new, and also the piece from the new will not match the old.
      37 No one puts new wine into old wineskins, or else the new wine will burst the skins, and it will be spilled, and the skins will be destroyed.
      38 But new wine must be put into fresh wineskins, and both are preserved.
      39 No man having drunk old wine immediately desires new, for he says, 'The old is better.'"
    • Exode 2

      1 Un homme de la maison de Lévi avait pris pour femme une fille de Lévi.
      2 Cette femme devint enceinte et enfanta un fils. Elle vit qu'il était beau, et elle le cacha pendant trois mois.
      3 Ne pouvant plus le cacher, elle prit une caisse de jonc, qu'elle enduisit de bitume et de poix ; elle y mit l'enfant, et le déposa parmi les roseaux, sur le bord du fleuve.
      4 La soeur de l'enfant se tint à quelque distance, pour savoir ce qui lui arriverait.
      5 La fille de Pharaon descendit au fleuve pour se baigner, et ses compagnes se promenèrent le long du fleuve. Elle aperçut la caisse au milieu des roseaux, et elle envoya sa servante pour la prendre.
      6 Elle l'ouvrit, et vit l'enfant : c'était un petit garçon qui pleurait. Elle en eut pitié, et elle dit : C'est un enfant des Hébreux !
      7 Alors la soeur de l'enfant dit à la fille de Pharaon : Veux-tu que j'aille te chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux, pour allaiter cet enfant ?
      8 Va, lui répondit la fille de Pharaon. Et la jeune fille alla chercher la mère de l'enfant.
      9 La fille de Pharaon lui dit : Emporte cet enfant, et allaite-le-moi ; je te donnerai ton salaire. La femme prit l'enfant, et l'allaita.
      10 Quand il eut grandi, elle l'amena à la fille de Pharaon, et il fut pour elle comme un fils. Elle lui donna le nom de Moïse, car, dit-elle, je l'ai retiré des eaux.
      11 En ce temps-là, Moïse, devenu grand, se rendit vers ses frères, et fut témoin de leurs pénibles travaux. Il vit un Égyptien qui frappait un Hébreu d'entre ses frères.
      12 Il regarda de côté et d'autre, et, voyant qu'il n'y avait personne, il tua l'Égyptien, et le cacha dans le sable.
      13 Il sortit le jour suivant ; et voici, deux Hébreux se querellaient. Il dit à celui qui avait tort : Pourquoi frappes-tu ton prochain ?
      14 Et cet homme répondit : Qui t'a établi chef et juge sur nous ? Penses-tu me tuer, comme tu as tué l'Égyptien ? Moïse eut peur, et dit : Certainement la chose est connue.
      15 Pharaon apprit ce qui s'était passé, et il cherchait à faire mourir Moïse. Mais Moïse s'enfuit de devant Pharaon, et il se retira dans le pays de Madian, où il s'arrêta près d'un puits.
      16 Le sacrificateur de Madian avait sept filles. Elle vinrent puiser de l'eau, et elles remplirent les auges pour abreuver le troupeau de leur père.
      17 Les bergers arrivèrent, et les chassèrent. Alors Moïse se leva, prit leur défense, et fit boire leur troupeau.
      18 Quand elles furent de retour auprès de Réuel, leur père, il dit : Pourquoi revenez-vous si tôt aujourd'hui ?
      19 Elles répondirent : Un Égyptien nous a délivrées de la main des bergers, et même il nous a puisé de l'eau, et a fait boire le troupeau.
      20 Et il dit à ses filles : Où est-il ? Pourquoi avez-vous laissé cet homme ? Appelez-le, pour qu'il prenne quelque nourriture.
      21 Moïse se décida à demeurer chez cet homme, qui lui donna pour femme Séphora, sa fille.
      22 Elle enfanta un fils, qu'il appela du nom de Guerschom, car, dit-il, j'habite un pays étranger.
      23 Longtemps après, le roi d'Égypte mourut, et les enfants d'Israël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arrachait la servitude, montèrent jusqu'à Dieu.
      24 Dieu entendit leurs gémissements, et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob.
      25 Dieu regarda les enfants d'Israël, et il en eut compassion.

      Job 19

      1 Job prit la parole et dit :
      2 Jusques à quand affligerez-vous mon âme, Et m'écraserez-vous de vos discours ?
      3 Voilà dix fois que vous m'outragez ; N'avez-vous pas honte de m'étourdir ainsi ?
      4 Si réellement j'ai péché, Seul j'en suis responsable.
      5 Pensez-vous me traiter avec hauteur ? Pensez-vous démontrer que je suis coupable ?
      6 Sachez alors que c'est Dieu qui me poursuit, Et qui m'enveloppe de son filet.
      7 Voici, je crie à la violence, et nul ne répond ; J'implore justice, et point de justice !
      8 Il m'a fermé toute issue, et je ne puis passer ; Il a répandu des ténèbres sur mes sentiers.
      9 Il m'a dépouillé de ma gloire, Il a enlevé la couronne de ma tête.
      10 Il m'a brisé de toutes parts, et je m'en vais ; Il a arraché mon espérance comme un arbre.
      11 Il s'est enflammé de colère contre moi, Il m'a traité comme l'un de ses ennemis.
      12 Ses troupes se sont de concert mises en marche, Elles se sont frayé leur chemin jusqu'à moi, Elles ont campées autour de ma tente.
      13 Il a éloigné de moi mes frères, Et mes amis se sont détournés de moi ;
      14 Je suis abandonné de mes proches, Je suis oublié de mes intimes.
      15 Je suis un étranger pour mes serviteurs et mes servantes, Je ne suis plus à leurs yeux qu'un inconnu.
      16 J'appelle mon serviteur, et il ne répond pas ; Je le supplie de ma bouche, et c'est en vain.
      17 Mon humeur est à charge à ma femme, Et ma plainte aux fils de mes entrailles.
      18 Je suis méprisé même par des enfants ; Si je me lève, je reçois leurs insultes.
      19 Ceux que j'avais pour confidents m'ont en horreur, Ceux que j'aimais se sont tournés contre moi.
      20 Mes os sont attachés à ma peau et à ma chair ; Il ne me reste que la peau des dents.
      21 Ayez pitié, ayez pitié de moi, vous, mes amis ! Car la main de Dieu m'a frappé.
      22 Pourquoi me poursuivre comme Dieu me poursuit ? Pourquoi vous montrer insatiables de ma chair ?
      23 Oh ! je voudrais que mes paroles fussent écrites, Qu'elles fussent écrites dans un livre ;
      24 Je voudrais qu'avec un burin de fer et avec du plomb Elles fussent pour toujours gravées dans le roc...
      25 Mais je sais que mon Rédempteur est vivant, Et qu'il se lèvera le dernier sur la terre.
      26 Quand ma peau sera détruite, il se lèvera ; Quand je n'aurai plus de chair, je verrai Dieu.
      27 Je le verrai, et il me sera favorable ; Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre ; Mon âme languit d'attente au dedans de moi.
      28 Vous direz alors : Pourquoi le poursuivions-nous ? Car la justice de ma cause sera reconnue.
      29 Craignez pour vous le glaive : Les châtiments par le glaive sont terribles ! Et sachez qu'il y a un jugement.

      Luc 5

      1 Comme Jésus se trouvait auprès du lac de Génésareth, et que la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu,
      2 il vit au bord du lac deux barques, d'où les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets.
      3 Il monta dans l'une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s'éloigner un peu de terre. Puis il s'assit, et de la barque il enseignait la foule.
      4 Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance en pleine eau, et jetez vos filets pour pêcher.
      5 Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je jetterai le filet.
      6 L'ayant jeté, ils prirent une grande quantité de poissons, et leur filet se rompait.
      7 Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l'autre barque de venir les aider. Ils vinrent et ils remplirent les deux barques, au point qu'elles enfonçaient.
      8 Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus, et dit : Seigneur, retire-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur.
      9 Car l'épouvante l'avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu'ils avaient faite.
      10 Il en était de même de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Alors Jésus dit à Simon : Ne crains point ; désormais tu seras pêcheur d'hommes.
      11 Et, ayant ramené les barques à terre, ils laissèrent tout, et le suivirent.
      12 Jésus était dans une des villes ; et voici, un homme couvert de lèpre, l'ayant vu, tomba sur sa face, et lui fit cette prière : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur.
      13 Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta.
      14 Puis il lui ordonna de n'en parler à personne. Mais, dit-il, va te montrer au sacrificateur, et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit, afin que cela leur serve de témoignage.
      15 Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l'entendre et pour être guéris de leurs maladies.
      16 Et lui, il se retirait dans les déserts, et priait.
      17 Un jour Jésus enseignait. Des pharisiens et des docteurs de la loi étaient là assis, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur se manifestait par des guérisons.
      18 Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le placer sous ses regards.
      19 Comme ils ne savaient par où l'introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit, et ils le descendirent par une ouverture, avec son lit, au milieu de l'assemblée, devant Jésus.
      20 Voyant leur foi, Jésus dit : Homme, tes péchés te sont pardonnés.
      21 Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ?
      22 Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit : Quelles pensées avez-vous dans vos coeurs ?
      23 Lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ?
      24 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison.
      25 Et, à l'instant, il se leva en leur présence, prit le lit sur lequel il était couché, et s'en alla dans sa maison, glorifiant Dieu.
      26 Tous étaient dans l'étonnement, et glorifiaient Dieu ; remplis de crainte, ils disaient : Nous avons vu aujourd'hui des choses étranges.
      27 Après cela, Jésus sortit, et il vit un publicain, nommé Lévi, assis au lieu des péages. Il lui dit : Suis-moi.
      28 Et, laissant tout, il se leva, et le suivit.
      29 Lévi lui donna un grand festin dans sa maison, et beaucoup de publicains et d'autres personnes étaient à table avec eux.
      30 Les pharisiens et les scribes murmurèrent, et dirent à ses disciples : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les gens de mauvaise vie ?
      31 Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades.
      32 Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs.
      33 Ils lui dirent : Les disciples de Jean, comme ceux des pharisiens, jeûnent fréquemment et font des prières, tandis que les tiens mangent et boivent.
      34 Il leur répondit : Pouvez-vous faire jeûner les amis de l'époux pendant que l'époux est avec eux ?
      35 Les jours viendront où l'époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là.
      36 Il leur dit aussi une parabole : Personne ne déchire d'un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil habit ; car, il déchire l'habit neuf, et le morceau qu'il en a pris n'est pas assorti au vieux.
      37 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues ;
      38 mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves.
      39 Et personne, après avoir bu du vin vieux, ne veut du nouveau, car il dit : Le vieux est bon.
    • Exode 2

      1 Un homme de la tribu de Lévi épousa une femme de la même tribu.
      2 La femme devint enceinte, puis mit au monde un garçon. Elle vit que l’enfant était beau et le cacha durant trois mois.
      3 Ensuite, ne pouvant plus le tenir caché, elle prit une corbeille en tiges de papyrus, la rendit étanche avec du bitume et de la poix, y déposa l’enfant et alla placer la corbeille parmi les roseaux au bord du Nil.
      4 La sœur de l’enfant se tint à quelque distance pour voir ce qui lui arriverait.
      5 Un peu plus tard, la fille du Pharaon descendit au Nil pour s’y baigner, tandis que ses suivantes se promenaient le long du fleuve. Elle aperçut la corbeille au milieu des roseaux et envoya sa servante la prendre.
      6 Puis elle l’ouvrit et vit un petit garçon qui pleurait. Elle en eut pitié et s’écria : « C’est un enfant des Hébreux ! »
      7 La sœur de l’enfant demanda à la princesse : « Dois-je aller te chercher une nourrice chez les Hébreux pour qu’elle allaite l’enfant ? » –
      8 « Oui », répondit-elle. La fillette alla chercher la propre mère de l’enfant.
      9 La princesse dit à la femme : « Emmène cet enfant et allaite-le-moi. Je te payerai pour cela. » La mère prit donc l’enfant et l’allaita.
      10 Lorsque l’enfant fut assez grand, la mère l’amena à la princesse ; celle-ci l’adopta et déclara : « Puisque je l’ai tiré de l’eau, je lui donne le nom de Moïse. »
      11 Un jour Moïse, devenu adulte, alla voir ses frères de race. Il fut témoin des corvées qui leur étaient imposées. Soudain il aperçut un Égyptien en train de frapper un de ses frères hébreux.
      12 Moïse regarda tout autour de lui et ne vit personne ; alors il tua l’Égyptien et enfouit le corps dans le sable.
      13 Il revint le lendemain et trouva deux Hébreux en train de se battre. Il demanda à celui qui avait tort : « Pourquoi frappes-tu ton compatriote ? » –
      14 « Qui t’a nommé chef pour juger nos querelles ? répliqua l’homme. As-tu l’intention de me tuer comme tu as tué l’Égyptien ? » Voyant que l’affaire était connue, Moïse eut peur.
      15 Le Pharaon lui-même en entendit parler et chercha à le faire mourir. Alors Moïse s’enfuit et alla se réfugier dans le pays de Madian. Là, il s’assit près d’un puits.
      16 Le prêtre de Madian, Jéthro, avait sept filles. Elles vinrent puiser de l’eau et remplir les abreuvoirs pour donner à boire aux moutons et aux chèvres de leur père.
      17 Mais des bergers arrivèrent et chassèrent les jeunes filles. Alors Moïse prit leur défense et donna à boire à leur troupeau.
      18 Elles retournèrent chez leur père, qui leur demanda : « Pourquoi rentrez-vous si tôt aujourd’hui ? » –
      19 « Un Égyptien nous a protégées contre les bergers, répondirent-elles, et il a même puisé l’eau pour donner à boire à notre troupeau. » –
      20 « Où est donc cet homme ? leur demanda le père. Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ici ? Allez le chercher pour qu’il mange avec nous. »
      21 Moïse accepta de s’installer chez cet homme. Jéthro lui donna pour épouse sa fille Séfora.
      22 Celle-ci mit au monde un fils ; alors Moïse déclara : « Puisque je suis devenu un réfugié dans un pays étranger, je lui donne le nom de Guerchom – “Réfugié-là” –. »
      23 Longtemps après, le roi d’Égypte mourut. Les Israélites, du fond de leur esclavage, se mirent à gémir et à crier, et leur appel au secours monta jusqu’à Dieu.
      24 Dieu entendit leur plainte et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob.
      25 Il regarda les Israélites et se rendit compte de leur situation.

      Job 19

      1 Job répondit alors :
      2 Pendant combien de temps me tourmenterez-vous et m’écraserez-vous sous le poids des discours ?
      3 Au moins dix fois déjà vous m’avez insulté. Me torturer ainsi ne vous fait-il pas honte ?
      4 Même s’il était vrai que je me sois trompé, je suis le seul que cette erreur concernerait !
      5 En fait vous m’abaissez pour vous grandir vous-mêmes, et vous me reprochez ma grande humiliation.
      6 Mais sachez que c’est Dieu qui m’a causé ce tort et m’a entortillé dans son propre filet.
      7 Si je dénonce la violence qui m’est faite, on ne me répond pas. Si j’appelle au secours, personne n’intervient pour me rendre justice.
      8 Dieu barre ma route, m’empêche de passer, me laisse dans le noir à chercher mon chemin.
      9 Il est venu me dépouiller de mon honneur et m’enlever tout mon prestige, ma couronne.
      10 Il m’a ruiné à tous égards et je succombe ; il m’a ôté l’espoir, comme on arrache un arbre.
      11 Excitant contre moi le feu de sa colère, il m’a traité comme l’un de ses ennemis.
      12 Ses bandes de tueurs se rassemblent en masse, ils s’ouvrent un chemin pour venir jusqu’à moi et installent leur camp tout autour de ma tente.
      13 Mes plus proches parents, Dieu les a éloignés. Ceux qui me connaissaient font tout pour m’éviter.
      14 Les gens de ma maison et mes amis intimes se tiennent à distance. Ils m’ont tous oublié,
      15 même les réfugiés que j’avais recueillis ! Mes servantes me traitent comme un étranger ; je ne suis plus pour elles qu’un indésirable.
      16 Mon serviteur ne répond plus quand je l’appelle, même si j’insiste jusqu’à le supplier.
      17 Ma femme ne peut plus supporter mon haleine, et mes propres enfants n’ont que dégoût pour moi.
      18 Me voilà méprisé par de simples gamins : si je prends la parole, ils médisent de moi.
      19 Je fais horreur à mes amis les plus intimes, et tous ceux que j’aimais se tournent contre moi.
      20 Je n’ai plus aujourd’hui que la peau sur les os, et je sors du désastre en ayant tout perdu.
      21 Pitié pour moi, pitié pour moi, vous mes amis, car c’est la main de Dieu qui m’a porté ces coups !
      22 Pourquoi vous joindre à lui et me persécuter ? N’avez-vous pas assez de me martyriser ?
      23 Ah ! combien je voudrais que ma protestation soit mise par écrit, inscrite dans un livre !
      24 Qu’on puisse la graver à la pointe de fer, qu’on la noircisse au plomb, qu’elle reste toujours marquée dans le rocher !
      25 Je sais bien, moi, que j’ai un défenseur vivant, et qu’il se dressera enfin sur cette terre.
      26 Quand on aura fini de m’arracher la peau, eh bien, même écorché, je contemplerai Dieu !
      27 Je le verrai moi-même, de mes propres yeux. C’est moi qui le verrai et non un étranger. Mon cœur s’épuise en moi d’attendre ce moment.
      28 Vous vous interrogez : « Comment donc le poursuivre, quel prétexte trouver pour lui faire un procès ? »
      29 Redoutez que l’épée vous atteigne vous-mêmes, car votre acharnement mériterait la mort. Vous devez le savoir : Dieu sera votre juge !

      Luc 5

      1 Un jour, Jésus se tenait au bord du lac de Génésareth et la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu.
      2 Il vit deux barques près de la rive : les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets.
      3 Jésus monta dans l’une des barques, qui appartenait à Simon, et pria celui-ci de s’éloigner un peu du bord. Jésus s’assit dans la barque et se mit à donner son enseignement à la foule.
      4 Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance plus loin, là où l’eau est profonde, puis, toi et tes compagnons, jetez vos filets pour pêcher. »
      5 Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre. Mais puisque tu me dis de le faire, je jetterai les filets. »
      6 Ils les jetèrent donc et prirent une si grande quantité de poissons que leurs filets commençaient à se déchirer.
      7 Ils firent alors signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent et, ensemble, ils remplirent les deux barques de tant de poissons qu’elles enfonçaient dans l’eau.
      8 Quand Simon Pierre vit cela, il se mit à genoux devant Jésus et dit : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur ! »
      9 Simon, comme tous ceux qui étaient avec lui, était en effet saisi de crainte, à cause de la grande quantité de poissons qu’ils avaient pris.
      10 Il en était de même des compagnons de Simon, Jacques et Jean, les fils de Zébédée. Mais Jésus dit à Simon : « N’aie pas peur ; désormais, ce sont des hommes que tu prendras. »
      11 Ils ramenèrent alors leurs barques à terre et laissèrent tout pour suivre Jésus.
      12 Alors que Jésus se trouvait dans une localité, survint un homme couvert de lèpre. Quand il vit Jésus, il se jeta devant lui le visage contre terre et le pria en ces termes : « Maître, si tu le veux, tu peux me rendre pur. »
      13 Jésus étendit la main, le toucha et déclara : « Je le veux, sois pur ! » Aussitôt, la lèpre quitta cet homme.
      14 Jésus lui donna cet ordre : « Ne parle de cela à personne. Mais va te faire examiner par le prêtre, puis offre le sacrifice que Moïse a ordonné, pour prouver à tous que tu es guéri. »
      15 Cependant, la réputation de Jésus se répandait de plus en plus ; des foules nombreuses se rassemblaient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies.
      16 Mais Jésus se retirait dans des endroits isolés où il priait.
      17 Un jour, Jésus était en train d’enseigner. Des Pharisiens et des maîtres de la loi étaient présents ; ils étaient venus de tous les villages de Galilée et de Judée, ainsi que de Jérusalem. La puissance du Seigneur était avec Jésus et lui faisait guérir des malades.
      18 Des gens arrivèrent, portant sur une civière un homme paralysé ; ils cherchaient à le faire entrer dans la maison et à le déposer devant Jésus.
      19 Mais ils ne savaient par où l’introduire, à cause de la foule. Ils le montèrent alors sur le toit, firent une ouverture parmi les tuiles et le descendirent sur sa civière au milieu de l’assemblée, devant Jésus.
      20 Quand Jésus vit leur foi, il dit au malade : « Mon ami, tes péchés te sont pardonnés. »
      21 Les maîtres de la loi et les Pharisiens se mirent à penser : « Qui est cet homme qui fait insulte à Dieu ? Qui peut pardonner les péchés ? Dieu seul le peut ! »
      22 Jésus devina leurs pensées et leur dit : « Pourquoi avez-vous de telles pensées ?
      23 Est-il plus facile de dire : “Tes péchés te sont pardonnés”, ou de dire : “Lève-toi et marche” ?
      24 Mais je veux que vous le sachiez : le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés. » Alors il adressa ces mots au paralysé : « Je te le dis, lève-toi, prends ta civière et rentre chez toi ! »
      25 Aussitôt, l’homme se leva devant tout le monde, prit la civière sur laquelle il avait été couché et s’en alla chez lui en louant Dieu.
      26 Tous furent frappés d’étonnement. Ils louaient Dieu, remplis de crainte, et disaient : « Nous avons vu aujourd’hui des choses extraordinaires ! »
      27 Après cela, Jésus sortit et vit un collecteur d’impôts, nommé Lévi, assis à son bureau. Jésus lui dit : « Suis-moi ! »
      28 Lévi se leva, laissa tout et le suivit.
      29 Puis Lévi lui offrit un grand repas dans sa maison ; beaucoup de collecteurs d’impôts et d’autres personnes étaient à table avec eux.
      30 Les Pharisiens et les maîtres de la loi qui étaient de leur parti critiquaient cela ; ils dirent aux disciples de Jésus : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les collecteurs d’impôts et autres gens de mauvaise réputation ? »
      31 Jésus leur répondit : « Les personnes en bonne santé n’ont pas besoin de médecin, ce sont les malades qui en ont besoin.
      32 Je ne suis pas venu appeler ceux qui s’estiment justes, mais ceux qui se savent pécheurs pour qu’ils changent de comportement. »
      33 Les Pharisiens dirent à Jésus : « Les disciples de Jean, de même que les nôtres, jeûnent souvent et font des prières ; mais tes disciples, eux, mangent et boivent. »
      34 Jésus leur répondit : « Pensez-vous pouvoir obliger les invités d’une noce à ne pas manger pendant que le marié est avec eux ? Bien sûr que non !
      35 Mais le temps viendra où le marié leur sera enlevé ; ces jours-là, ils jeûneront. »
      36 Jésus leur dit aussi cette parabole : « Personne ne déchire une pièce d’un vêtement neuf pour réparer un vieux vêtement ; sinon, le vêtement neuf est déchiré et la pièce d’étoffe neuve ne s’accorde pas avec le vieux.
      37 Et personne ne verse du vin nouveau dans de vieilles outres ; sinon, le vin nouveau fait éclater les outres : il se répand et les outres sont perdues.
      38 Mais non ! pour le vin nouveau, il faut des outres neuves !
      39 Et personne ne veut du vin nouveau après en avoir bu du vieux. On dit en effet : “Le vieux est meilleur.” »
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