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La Bible en 1 an - Jour 50

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Versets relatifs

    • Exode 2

      1 Un homme de la famille de Lévi avait pris pour femme une Lévite.
      2 Cette femme fut enceinte et mit au monde un fils. Elle vit qu'il était beau et elle le cacha pendant trois mois.
      3 Lorsqu'elle ne put plus le garder caché, elle prit une caisse de jonc, qu'elle enduisit de bitume et de poix ; puis elle y mit l'enfant et le déposa parmi les roseaux sur la rive du fleuve.
      4 La sœur de l'enfant se posta à une certaine distance pour savoir ce qui lui arriverait.
      5 Or, la fille du pharaon descendit au fleuve pour se baigner tandis que ses servantes se promenaient le long du fleuve. Elle vit la caisse au milieu des roseaux et envoya sa servante la prendre.
      6 Quand elle l'ouvrit, elle vit l'enfant : c'était un petit garçon qui pleurait. Prise de pitié pour lui, elle dit : « C'est un enfant des Hébreux ! »
      7 Alors la sœur de l'enfant dit à la fille du pharaon : « Veux-tu que j'aille te chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux afin qu'elle allaite cet enfant pour toi ? »
      8 « Vas-y », lui répondit la fille du pharaon. Et la jeune fille alla chercher la mère de l'enfant.
      9 La fille du pharaon lui dit : « Emporte cet enfant et allaite-le pour moi ; je te donnerai ton salaire. » La femme prit l'enfant et l'allaita.
      10 Quand il eut grandi, elle l'amena à la fille du pharaon et il fut un fils pour elle. Elle l'appela Moïse, « car, dit-elle, je l'ai retiré de l'eau. »
      11 Une fois devenu grand, Moïse sortit vers ses frères et vit leurs pénibles travaux. Il vit un Egyptien frapper un Hébreu, un de ses frères.
      12 Il regarda de tous côtés, vit qu'il n'y avait personne et tua l'Egyptien qu'il cacha dans le sable.
      13 Quand il sortit le jour suivant, il vit deux Hébreux se battre. Il dit à celui qui avait tort : « Pourquoi frappes-tu ton prochain ? »
      14 Cet homme répondit alors : * « Qui t'a établi chef et juge sur nous ? Est-ce pour me tuer que tu me parles, tout comme tu as tué l'Egyptien ? » Moïse eut peur et se dit : « L'affaire est certainement connue. »
      15 Le pharaon apprit ce qui s'était passé et il chercha à faire mourir Moïse, mais Moïse s'enfuit loin de lui et s'installa dans le pays de Madian. Il s'arrêta près d'un puits.
      16 Le prêtre de Madian avait sept filles. Celles-ci vinrent puiser de l'eau et elles remplirent les abreuvoirs pour faire boire le troupeau de leur père.
      17 Les bergers arrivèrent et les chassèrent. Alors Moïse se leva, prit leur défense et fit boire leur troupeau.
      18 Quand elles furent de retour chez Réuel, leur père, il demanda : « Pourquoi revenez-vous si vite aujourd'hui ? »
      19 Elles répondirent : « Un Egyptien nous a délivrées de la main des bergers ; il nous a même puisé de l'eau et a fait boire le troupeau. »
      20 Réuel dit à ses filles : « Où est-il ? Pourquoi avez-vous laissé cet homme ? Allez l'appeler pour qu'il vienne prendre un repas. »
      21 Moïse décida de s’installer chez cet homme, qui lui donna en mariage sa fille Séphora.
      22 Elle mit au monde un fils, qu'il appela Guershom « car, dit-il, je suis en exil dans un pays étranger. »
      23 Longtemps après, le roi d'Egypte mourut. Les Israélites gémissaient du fond de l'esclavage, ils poussaient des cris. Leurs appels montèrent du fond de l'esclavage jusqu'à Dieu.
      24 Dieu entendit leurs gémissements et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob.
      25 Dieu vit les Israélites, il comprit leur situation.

      Job 19

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « Jusqu'à quand me tourmenterez-vous et m'écraserez-vous par vos discours ?
      3 Voilà dix fois que vous cherchez à me confondre. N'avez-vous pas honte de m’agresser de cette manière ?
      4 » Même si j'avais vraiment commis une faute, cela ne regarderait que moi.
      5 Si vous voulez vous grandir à mes dépens, si vous voulez tirer argument contre moi de mon déshonneur,
      6 sachez alors que c'est Dieu qui m’accable et m'enveloppe de son filet.
      7 » Je dénonce la violence dont je suis victime et personne ne répond, j’appelle au secours et il n’y a personne pour me rendre justice !
      8 Il m'a barré la route et je ne peux passer, il a couvert mes sentiers de ténèbres.
      9 Il m'a dépouillé de ma gloire, il a retiré la couronne de ma tête.
      10 Il m'a brisé à tout point de vue et je m'en vais, il a arraché mon espérance comme un arbre.
      11 Il s'est enflammé de colère contre moi, il m'a traité comme l'un de ses adversaires.
      12 Ses troupes viennent en masse, elles ont construit une route jusqu'à moi, elles ont installé leur camp autour de ma tente.
      13 » Il a éloigné mes frères de moi. Ceux qui me connaissent se détournent de moi comme des étrangers.
      14 Je suis abandonné de mes proches, ceux que je connais m’oublient.
      15 Ceux qui séjournent chez moi et mes servantes me considèrent comme un étranger, je ne suis plus à leurs yeux qu'un inconnu.
      16 J'appelle mon serviteur et il ne répond pas, je dois me mettre à le supplier.
      17 Mon haleine est repoussante pour ma femme et je provoque le dégoût de mes propres frères.
      18 Même des gamins me méprisent ; si je me lève, je suis la cible de leurs insultes.
      19 Tous ceux à qui je confiais mes secrets m'ont en horreur, ceux que j'aimais se sont tournés contre moi.
      20 Je n’ai plus que la peau et les os, il ne me reste que les gencives.
      21 » Ayez pitié, ayez pitié de moi, vous, mes amis ! En effet, c’est la main de Dieu qui m'a frappé.
      22 Pourquoi me poursuivez-vous comme Dieu le fait ? Pourquoi n’en avez-vous jamais assez de vous attaquer à moi ?
      23 » Si seulement mes paroles pouvaient être écrites, si seulement elles pouvaient être enregistrées dans un livre !
      24 Je voudrais qu'elles soient pour toujours gravées dans le roc avec un burin de fer et avec du plomb.
      25 » Pour ma part, je sais que celui qui me rachète est vivant et qu'il se lèvera le dernier sur la terre.
      26 Quand ma peau aura été détruite, en personne je contemplerai Dieu.
      27 C’est lui que je contemplerai, et il me sera favorable. Mes yeux le verront, et non ceux d'un autre. Au plus profond de moi, je n’en peux plus d’attendre.
      28 » Vous direz alors : ‘Pourquoi le poursuivions-nous ?’quand on découvrira le bien-fondé de ma cause.
      29 Redoutez pour vous l'épée : les punitions par l'épée sont terribles ! Vous reconnaîtrez ainsi qu'il y a un jugement. »

      Luc 5

      1 Un jour, Jésus se trouvait au bord du lac de Génésareth et la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu.
      2 Il vit au bord du lac deux barques ; les pêcheurs en étaient descendus pour laver leurs filets.
      3 Il monta dans l'une de ces barques, qui appartenait à Simon, et il le pria de s'éloigner un peu du rivage. Puis il s'assit, et de la barque il enseignait la foule.
      4 Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance là où l'eau est profonde et jetez vos filets pour pêcher. »
      5 Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; mais sur ta parole, je jetterai les filets. »
      6 Ils les jetèrent et prirent une grande quantité de poissons, et leurs filets se déchiraient.
      7 Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l'autre barque de venir les aider. Ils vinrent et remplirent les deux barques, au point qu'elles s'enfonçaient.
      8 Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus et dit : « Seigneur, éloigne-toi de moi, parce que je suis un homme pécheur. »
      9 En effet, lui et tous ceux qui étaient avec lui étaient remplis de frayeur à cause de la pêche qu'ils avaient faite.
      10 Il en allait de même pour Jacques et Jean, les fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « N’aie pas peur, désormais tu seras pêcheur d'hommes. »
      11 Alors ils ramenèrent les barques à terre, laissèrent tout et le suivirent.
      12 Alors que Jésus était dans une des villes, un homme couvert de lèpre le vit, tomba le visage contre terre et lui adressa cette prière : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. »
      13 Jésus tendit la main, le toucha et dit : « Je le veux, sois pur. » Aussitôt la lèpre le quitta.
      14 Puis Jésus lui ordonna de n'en parler à personne. « Mais, dit-il, va te montrer au prêtre et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit, afin que cela leur serve de témoignage. »
      15 On parlait de plus en plus de lui et les gens venaient en foule pour l'entendre et pour être guéris [par lui] de leurs maladies.
      16 Mais lui, il se retirait dans les déserts et priait.
      17 Un jour, Jésus enseignait. Des pharisiens et des professeurs de la loi, venus de tous les villages de la Galilée, de la Judée et de Jérusalem, étaient assis là et la puissance du Seigneur se manifestait par des guérisons.
      18 Et voici que des hommes qui portaient un paralysé sur une civière cherchaient à le faire entrer et à le placer devant Jésus.
      19 Comme ils n'avaient pas trouvé moyen de l'introduire à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et, par une ouverture, ils le descendirent sur sa civière au milieu de l'assemblée, devant Jésus.
      20 Voyant leur foi, Jésus dit : « Mon ami, tes péchés te sont pardonnés. »
      21 Les spécialistes de la loi et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : « Qui est cet homme qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ? »
      22 Jésus connaissait leurs pensées ; il prit la parole et leur dit : « Pourquoi raisonnez-vous ainsi dans vos cœurs ?
      23 Qu'est-ce qui est le plus facile à dire : ‘Tes péchés [te] sont pardonnés’, ou : ‘Lève-toi et marche’ ?
      24 Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, je te l'ordonne – dit-il au paralysé –, lève-toi, prends ta civière et rentre chez toi. »
      25 Celui-ci se leva immédiatement en leur présence, prit la civière sur laquelle il était couché et rentra chez lui en rendant gloire à Dieu.
      26 Tous étaient dans l'étonnement et célébraient la gloire de Dieu ; remplis de crainte, ils disaient : « Nous avons vu aujourd'hui des choses extraordinaires. »
      27 Après cela, Jésus sortit et il vit un collecteur d’impôts du nom de Lévi assis au bureau des taxes. Il lui dit : « Suis-moi. »
      28 Et laissant tout, il se leva et le suivit.
      29 Lévi lui offrit un grand festin dans sa maison, et beaucoup de collecteurs d’impôts et d'autres personnes étaient à table avec eux.
      30 Les pharisiens et leurs spécialistes de la loi murmurèrent et dirent à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs ? »
      31 Jésus prit la parole et leur dit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades.
      32 Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, à changer d’attitude. »
      33 Ils lui dirent : « Pourquoi les disciples de Jean, tout comme ceux des pharisiens, jeûnent-ils fréquemment et font-ils des prières, tandis que les tiens mangent et boivent ? »
      34 Jésus leur répondit : « Pouvez-vous faire jeûner les invités à la noce pendant que le marié est avec eux ?
      35 Les jours viendront où le marié leur sera enlevé, alors ils jeûneront durant ces jours-là. »
      36 Il leur dit aussi une parabole : « Personne ne déchire un morceau de tissu d'un habit neuf pour le mettre à un vieil habit, sinon il déchire l'habit neuf et le morceau qu'il en a pris n'est pas assorti avec le vieux.
      37 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres, sinon le vin nouveau fait éclater les outres, il coule et les outres sont perdues.
      38 Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves [et les deux se conservent].
      39 Et [aussitôt] après avoir bu du vin vieux, personne ne veut du nouveau, car il dit : ‘Le vieux est meilleur.’ »
    • Exode 2

      1

      Moïse est né, il est déposé sur le fleuve. (Exode 2:1-4)
      Il est récupéré et porté à la fille du Pharaon. (Exode 2:5-10)
      Moïse tue un Égyptien et fuit au pays de Madian. (Exode 2:11-15)
      Moïse épouse la fille de Jéthro. (Exode 2:16-22)
      Dieu entend le cri des enfants d'Israël. (Exode 2:23-25)

      Remarquez les dispositions prises par la Providence : au moment précis où Pharaon, parvenu au fait de sa puissance, a cruellement ordonné de tuer les enfant des Hébreux, celui qui devait les délivrer est né! Quand les hommes tentent de détruire l'église, Dieu prépare de Son côté le moyen qui la sauvera. Les parents de Moïse virent que leur fils était beau.

      Une foi réelle peut être encouragée par le moindre signe de la faveur divine. Il est dit en Heb 11:23, que les parents de Moïse le cachèrent par la foi ; ils s'appuyaient sur le fait qu'Israël serait préservé selon la promesse divine. La foi dans ces promesses, incite à exploiter des moyens tout à fait légaux, dans le but d'obtenir la miséricorde divine. S'il nous appartient de connaître notre devoir, les évènements, quant à eux, sont conduits par Dieu. Trois mois plus tard, les parents ne pouvaient cacher leur enfant davantage ; ils le placèrent donc dans un panier de jonc, au bord du fleuve, et confièrent à sa sœur le soin de surveiller l'évolution des faits. Si l'affection et le soin de cette mère pour son enfant semblent être assez limités, que pourrons-nous penser de celle de notre Seigneur, dont l'amour et la compassion sont sans limites ! Même quand il conduisait les Israélites dans le désert, Moïse n'était pas été autant protégé que lors de ce périple sur le fleuve, simple bébé sans aide. Ni les eaux du Nil, ni les Égyptiens ne pouvaient lui faire de mal. C'est quand nous sommes au point le plus bas de la vague que Dieu est alors le plus près de nous !

      5 Remarquez bien l'endroit où se trouvait ce grand homme qu'était Moïse, alors qu'il n'était qu'un simple enfant : il se trouvait dans un panier de jonc, le long du fleuve. Gisant ainsi, sans protection, il aurait bien pu périr ! Mais la Providence a dirigé la fille de Pharaon vers l'endroit où se trouvait ce pauvre bébé abandonné, tout en sensibilisant son cœur afin de le sauver : c'est précisément ce qu'elle a fait ! Le soin que Dieu nous accorde durant notre enfance devrait nous conduire à Le remercier davantage, dans nos louanges. Pharaon pensait cruellement pouvoir détruire les enfants d'Israël, mais sa propre fille a eu pitié d'un petit Hébreux : elle a éprouvé non seulement de la compassion, mais de plus, sans le savoir, elle a préservé le sauveur d'Israël, en lui procurant une nurse, en l'occurrence sa propre mère. Alors que Moïse aurait pu avoir une nurse quelconque, sa sœur est allée chercher sa propre mère ! Moïse fut ensuite traité comme le fils de la fille de Pharaon.

      Beaucoup de personnes se trouvant à la naissance, dans la simplicité et la pauvreté, peuvent se voir portées, par la Providence toute surprenante, à des rangs élevés du monde, ceci pour témoigner aux hommes que Dieu régit toutes choses !

      11 Moïse prend courageusement à cœur la cause du peuple de Dieu. Le chapitre Heb 11, annonce clairement qu'il a agi par la foi, délaissant volontairement les honneurs, les richesses et les plaisirs dus à son rang, à la cour d'Égypte. Par la grâce de Dieu, il fut participant, par la foi, à l'annonce de Christ, qui devait, Lui, sauver ultérieurement le monde. Étant convaincu qu'Israël était vraiment le peuple de Dieu, Moïse était prêt, non seulement à prendre tous les risques, mais aussi à souffrir pour cette population. Étant sous le couvert céleste et ne cherchant qu'à mettre en pratique ses convictions, Moïse tua cet Égyptien et sauva les Israélites oppressés. Il chercha également à mettre fin à une dispute entre deux Hébreux. Les réprimandes du patriarche pourraient être toujours d'actualité.

      Ne pourrions-nous pas les présenter à ceux qui lors de débats furieux, divisent et affaiblissent l'Église ? Ces opposants oublient qu'ils sont frères ! Ce fut exactement le cas de ces deux Hébreux. Nous sommes fautifs si nous mêlons la colère aux réprimandes. Ceux qui méprisent les reproches faits avec justesse, ne mesurent pas réellement la portée de leurs actes, et ne discernent pas tout le mal qui leur est infligé par leurs ennemis ; après ces faits, Moïse, s'étant heurté à la mentalité de ces Hébreux, aurait très bien pu retourner à la cour, en tant que fils de la fille du Pharaon. Nous devons rester prudents face à certains comportements du peuple de Dieu, qui peut parfois agir par pure folie ou sous le couvert de l'irritation. Moïse a été obligé de fuir au pays de Madian. Tel fut l'ordre divin, ceci pour une assurer une fin de l'histoire pleine de sagesse et de sainteté.

      16 Moïse, au pays de Madian, rencontra des bergers. Malgré son rang, à la cour d'Égypte, il était prêt à aider les filles de Réuel, pour faire boire les troupeaux. Moïse aimait que la justice soit rendue, il cherchait à défendre ceux qui étaient injuriés ; c'est d'ailleurs ce que devrait faire chacun de nous, dans la mesure du possible. Moïse aimait faire le bien.

      Quel que soit l'endroit où la Providence nous place, nous devrions désirer et chercher à être utiles. Si nous ne pouvons pas réaliser tout le bien que nous voudrions, soyons au moins prêts à accomplir ce qu'il nous est possible de faire. Moïse salua le prince de Madian ; le patriarche épousa une de ses filles et eut un fils, Guerschom, nom qui signifie « j'habite un pays étranger », se souvenant qu'il n'était qu'un étranger dans ce pays.

      23 En Égypte, les Israélites étaient toujours esclaves, malgré le fait que leurs enfants ne fussent plus exterminés. Parfois le Seigneur permet que le méchant inflige de longues et lourdes peines aux enfants de Dieu. Les enfants d'Israël, sous la servitude, commencèrent à porter leur regard vers Dieu. C'est une miséricorde de voir le Seigneur se pencher vers nous, dans un esprit de délivrance, quand nous Lui adressons nos cris de misère. Dieu entendit les gémissements des enfants d'Israël ; la Parole nous indique clairement que l'Éternel eut compassion de Son peuple. Il se rappela Son Alliance faite avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu basa cette compassion sur l'alliance qu'Il avait passée et non sur un quelconque mérite des enfants d'Israël. Le texte nous dit : « Dieu regarda les enfants d'Israël ». Moïse les avait aussi regardés, tout en éprouvant de la pitié, mais maintenant Dieu les regarde, en vue de les aider. L'Éternel a maintenant les yeux fixés sur Israël, pour se révéler à Son peuple.

      Dieu est toujours ainsi, une Aide vraiment efficace, lors de l'épreuve. « Prend courage, toi qui est conscient de tes fautes, écrasé par le poids de tes péchés, porte tes regards vers Celui qui accorde la délivrance ». Dieu, au travers de Jésus Christ, te regarde aussi. Il joint Son Amour à la Promesse de la Rédemption.

      « Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos », Matthieu 11:28.

      Job 19

      1

      Job se plaint du ton peu cordial de ses amis. (Job 19:1-7)
      Dieu était l'Auteur de ses afflictions. (Job 19:8-22)
      Job est convaincu de la résurrection. (Job 19:23-29)

      Les amis de Job l'ont blâmé dans son affliction, le mettant au rang des méchants ; il dénonce ici leur ton peu cordial, prouvant ainsi que le motif de leur condamnation était sans réel fondement. Les paroles acerbes de ses amis n'ont fait qu'alourdir considérablement le poids des afflictions du patriarche : il est bon de ne pas garder ce genre de rancœur en nous-mêmes, de peur de rendre chronique ce type de sentiment. Regardons plutôt à Celui qui a subi les attaques des pécheurs à la croix, qui a été traité avec bien plus de cruauté que Job, ou que nous ne pourrions l'être !
      8 Que de tristesse, dans ces plaintes de Job ! Elles reflètent le feu de l'enfer et non la colère de Dieu ! Les consciences endurcies pourront être interpellées devant de telles situations, sans toutefois en éprouver de la crainte ; les âmes pieuses, quant à elles, éprouveront d'abord de la crainte, pour ne prendre conscience de la réelle gravité des choses, qu'après coup. C'est une erreur très commune de penser que lorsque Dieu afflige certains, Il les traite comme des ennemis. Chaque être de notre entourage exerce un rôle envers nous, défini par Dieu ; malgré tout, ceci n'excuse pas la conduite des amis de Job.

      Que d'incertitude dans l'amitié humaine ! Mais si Dieu est notre ami, Il ne nous délaissera pas, si nous sommes dans le besoin. Nous avons bien peu de raisons de choyer nos corps, qui, après tout le soin qu'ils reçoivent, sont finalement consumés par la maladie.

      Job se recommande à la compassion de ses amis, en blâmant, avec raison, leur rudesse. Il est très affligeant, pour celui qui aime Dieu, d'être privé soudain du réconfort extérieur et de la consolation du cœur ; si toutefois, cette situation échoit au croyant, elle ne peut affaiblir sa conviction d'être un enfant de Dieu, un héritier de Sa gloire.

      23 À ce stade du récit, l'Esprit de Dieu, semble avoir puissamment travaillé dans le cœur de Job. C'est le témoignage d'une bonne confession du patriarche ; cela témoigne de la solidité de sa foi et de l'assurance de son espérance. Il en va de même entre Christ et nous; telle est la teneur des propos de l'auteur de ce texte, il avoue simplement qu'il a recherché le pays merveilleux : la patrie céleste. Job a appris à croire en Dieu, Le Rédempteur vivant ; le patriarche savait qu'il devait rechercher en Lui, le pouvoir de ressusciter des morts, afin d'avoir la vie dans l'au-delà ; il était réconforté par cette espérance. Job avait l'assurance, que ce Libérateur du joug de Satan et de la condamnation du péché, était son Rédempteur, et qu'Il pouvait obtenir par Lui le salut ; il savait que c'était un Rédempteur vivant, bien qu'Il ne se soit pas encore manifesté en chair ; il avait aussi l'assurance de Le voir apparaître au dernier jour, en tant que Juge du monde, ressuscitant les morts, accomplissant ainsi le rachat de son peuple. Quelle allégresse dans cette espérance du patriarche !

      Que cette fidèle assurance puisse être gravée par l'Esprit Saint, dans nos cœurs. Cette pensée nous concerne tous : soyons animés des mêmes sentiments ! Un cœur rempli de ce principe vivant et actif, est la base de cette pensée ; ce principe est aussi vital pour notre spiritualité que la racine l'est pour l'arbre : c'est par elle que ce dernier acquiert sa fermeté et sa productivité. Job et ses amis n'étaient pas d'accord au sujet des voies empruntées par la Providence, par contre, ils étaient convaincus de l'existence d'un monde céleste.

      Luc 5

      1

      La pêche miraculeuse ; Jésus appelle Pierre, Jacques, et Jean. (Luc 5:1-11)
      Un lépreux est purifié. (Luc 5:12-16)
      Un paralytique est guéri. (Luc 5:17-26)
      Jésus appelle Lévi ; la réponse de Christ aux Pharisiens. (Luc 5:27-39)

      Après que Christ eut achevé de prêcher, Il dit à Pierre de se consacrer désormais à sa nouvelle vocation.

      Durant la semaine, le temps consacré pour le Seigneur, ne représente en fait que peu de chose, comparé à la croissance spirituelle que nous pouvons en tirer et aux bénéfices pratiques dans nos occupations ici-bas. La joie et la bonne humeur ne peuvent que nous gagner, quand nous nous consacrons à nos devoirs pour l’église, quand nous sommes en communion avec Dieu, et quand notre travail en ce monde est sanctifié par la Parole et la prière !

      Bien que les disciples n'aient encore pris aucun poisson de toute la nuit, Christ leur dit de jeter leurs filets. Nous ne devons pas cesser nos occupations quand, par lassitude, nous ne voyons pas le succès escompté. Par contre, nous devons nous empresser de suivre les conseils que la Parole de Dieu nous donne, dans le cadre de notre devoir.

      Une telle quantité de poissons péchés ne pouvait être qu’un miracle ! Nous devons tous, comme Pierre, déclarer que nous sommes des hommes pécheurs : seul Jésus-Christ peut parfaitement nous sauver. Nous devons par contre L'implorer pour qu'Il ne s’éloigne pas de nous : malheur à nous si le Sauveur se désintéressait des pécheurs ! Implorons Le plutôt pour qu’Il s’approche et de demeure en notre cœur, pour que nous puissions Le « voir », par la foi, et qu'Il puisse transformer notre être et le purifier.

      Ces pêcheurs abandonnèrent tout et suivirent Jésus, dès qu’ils virent que leur pêche était si miraculeuse. Quand notre prospérité augmente et que nous sommes tentés d'y consacrer avec excès, tout notre cœur, il n’y a rien de mieux à faire que de tout laisser pour suivre le Seigneur !

      12 Ce texte nous informe que cet homme était couvert de lèpre : il était vraiment très atteint ; cette maladie est une image de notre « pollution spirituelle », due au péché ; nous sommes entièrement couverts par cette lèpre, du haut de notre personne, jusqu’à la plante des pieds : il n’y a rien de sain en nous.

      On peut remarquer la grande confiance et la profonde humilité qui animaient les paroles de ce lépreux. Lorsqu’un un pécheur, profondément convaincu de sa bassesse, annonce : « je sais que le Seigneur peut me rendre pur ; portera-t-Il le regard vers une personne telle que moi ? Appliquera-t-Il Son propre sang précieux, pour ma purification et ma guérison » ? Assurément, Il le fera !

      Ne vous adressez pas au Seigneur avec le moindre doute, mais exposez Lui humblement votre problème. Étant alors sauvé de la culpabilité et du pouvoir de nos péchés, proclamons ensuite autour de nous la Gloire de Christ et incitons notre entourage à entendre Son appel, pour être guéris !

      17 Combien trouve-t-on dans nos assemblées, là où l'évangile est prêché, de personnes insoumises à la Parole de Dieu, simplement assises pour l'entendre ! Elles ne sont présentes que pour écouter une belle prédication, sans vouloir recevoir le message qui est véritablement transmis à leur cœur.

      Observons bien les devoirs qui nous sont enseignés par cette histoire du paralytique : pour nous approcher de Christ, nous devons être pressés, et agir rapidement ; c'est une manifestation évidente de notre foi, « une odeur » très agréable à Christ et qui agit en notre faveur.

      Donne-nous, Seigneur, la même foi qu’avaient ces hommes aidant le paralytique, pour rechercher Ta capacité et Ta volonté de guérir notre âme ! Donne-nous de désirer le pardon de notre péché, plus que toute bénédiction terrestre, ou même que la vie. Rends-nous capables de croire en Ton pouvoir de pardonner les péchés ; notre âme s'élèvera alors avec joie et se dirigera où Ta volonté le désire !

      27 Nous voyons dans ce texte une des merveilles de la Grâce de Christ : on Le voit appeler un publicain, un collecteur d'impôts, pour l’inciter à être Son disciple ! Cette Grâce est aussi extraordinaire qu’efficace ! Par Elle, Christ est venu pour appeler des pécheurs à se repentir, et leur assurer Son pardon. Toujours par Sa Grâce, Jésus a patiemment supporté les objections des pécheurs qui L’entouraient tout en utilisant malgré tout les compétences de Ses disciples.

      Le Seigneur enseigne les Siens progressivement, en vue des épreuves qu’ils seront amenés à devoir subir ; nous devons copier Son exemple quant à notre manière d'agir, malgré notre faible foi ou la tentation que nous pouvons subir, en tant que croyants.

    • Exode 2

      1 Un homme de la maison de Lévi alla prendre (pour femme) une fille de Lévi.
      2 Cette femme devint enceinte et enfanta un fils. Elle vit qu’il était beau et elle le cacha pendant trois mois.
      3 Ne pouvant plus le cacher, elle prit pour lui un coffret de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de poix ; elle y mit l’enfant et le déposa parmi les roseaux sur le bord du Nil.
      4 La sœur de l’enfant se tint à quelque distance, pour savoir ce qui lui arriverait.
      5 La fille du Pharaon descendit vers le Nil pour se baigner et ses compagnes se promenèrent au bord du Nil. Elle aperçut le coffret au milieu des roseaux et envoya sa servante pour le prendre.
      6 Elle l’ouvrit et vit l’enfant : c’était un petit garçon qui pleurait. Elle en eut pitié et dit : C’est un des enfants des Hébreux !
      7 Alors la sœur de l’enfant dit à la fille du Pharaon : Faut-il que j’aille t’appeler une nourrice parmi les femmes des Hébreux, afin d’allaiter cet enfant pour ton compte ?
      8 Va, lui répondit la fille du Pharaon. La jeune fille alla donc appeler la mère de l’enfant.
      9 La fille du Pharaon lui dit : Emporte cet enfant, et allaite-le moi ; je te donnerai ton salaire. La femme prit l’enfant et l’allaita.
      10 Quand l’enfant eut grandi, elle l’amena à la fille du Pharaon, et celle-ci le prit pour fils. Elle lui donna le nom de Moïse, car, dit-elle, je l’ai retiré des eaux.
      11 En ce temps-là, Moïse devenu grand, se rendit auprès de ses frères et porta les regards sur leurs pénibles travaux. Il vit un Égyptien qui frappait un Hébreu d’entre ses frères.
      12 Il se tourna de côté et d’autre et, voyant qu’il n’y avait personne, il frappa l’Égyptien (à mort) et le cacha dans le sable.
      13 Il sortit le jour suivant ; et voici deux Hébreux qui se querellaient. Il dit à celui qui avait tort : Pourquoi frappes-tu ton camarade ?
      14 Il répondit : Qui t’a établi chef et juge sur nous ? Parles-tu pour me tuer, comme tu as tué l’Égyptien ? Moïse eut peur et se dit : Sûrement l’affaire est connue.
      15 Le Pharaon apprit ce qui s’était passé et chercha à tuer Moïse. Mais Moïse prit la fuite loin du Pharaon et vint résider dans le pays de Madian. Il s’assit près d’un puits.
      16 Le sacrificateur de Madian avait sept filles. Elles vinrent puiser de l’eau et remplirent les auges pour faire boire le troupeau de leur père.
      17 Mais les bergers arrivèrent et les chassèrent. Alors Moïse se leva, prit leur défense et fit boire leur troupeau.
      18 Quand elles furent de retour auprès de Reouel leur père, il dit : Pourquoi revenez-vous si tôt aujourd’hui ?
      19 Elles répondirent : Un Égyptien nous a délivrées de la main des bergers ; il nous a même puisé (de l’eau) et a fait boire le troupeau.
      20 Il dit à ses filles : Où est-il ? Pourquoi donc avez-vous laissé cet homme ? Appelez-le, pour qu’il prenne quelque nourriture.
      21 Moïse se décida à résider chez cet homme, qui donna sa fille Séphora à Moïse.
      22 Elle accoucha d’un fils, auquel il donna le nom de Guerchôm, car, dit-il, je suis un immigrant dans un pays étranger.
      23 Longtemps après, le roi d’Égypte mourut, et les Israélites gémissaient encore sous la servitude et poussaient des cris. Leur appel du sein de la servitude monta jusqu’à Dieu.
      24 Dieu entendit leurs soupirs. Dieu se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob.
      25 Dieu regarda les Israélites et Dieu prit conscience de (leur situation).

      Job 19

      1 Job répondit :
      2 Jusques à quand affligez-vous mon âme Et m’écrasez-vous de (vos) propos ?
      3 Voilà dix fois que vous cherchez à me confondre ; N’avez-vous pas honte de me malmener ?
      4 Si j’ai vraiment été dans l’erreur, Mon erreur repose sur moi.
      5 Si vraiment vous vous élevez contre moi Et me reprochez mon déshonneur,
      6 Reconnaissez alors que c’est Dieu qui me fait tort Et qui m’enveloppe de son filet.
      7 Si je crie à la violence, nul ne répond ; Si j’appelle au secours, point de jugement !
      8 Il m’a barré le route, et je ne puis passer ; Il a mis des ténèbres sur mes sentiers.
      9 Il m’a dépouillé de ma gloire, Il a ôté la couronne de ma tête.
      10 Il me renverse de toutes parts, et je m’en vais ; Il a arraché mon espérance comme un arbre.
      11 Sa colère s’est enflammée contre moi, Il m’a considéré comme (l’un de) ses adversaires.
      12 Ses troupes surviennent ensemble, Elles se sont frayé leur chemin jusqu’à moi, Elles ont établi leurs camps autour de ma tente.
      13 Il a éloigné de moi mes frères, Et ceux qui me connaissent se sont dispersés loin de moi ;
      14 Je suis abandonné de mes proches, Je suis oublié de mes intimes.
      15 Les hôtes de ma maison et mes servantes Me considèrent comme un étranger, Je ne suis plus à leurs yeux qu’un inconnu.
      16 J’appelle mon serviteur, et il ne répond pas ; Je dois le supplier de ma bouche.
      17 Mon haleine est repoussante pour ma femme, Je suis devenu fétide pour les fils de mes entrailles.
      18 Même les gamins me rejettent ; Si je me lève, ils parlent contre moi.
      19 Ceux que j’avais pour confidents m’ont en horreur. Ceux que j’aimais se sont tournés contre moi.
      20 Mes os sont attachés à ma peau et à ma chair ; Je n’ai gardé que la peau des dents.
      21 Ayez pitié, ayez pitié de moi, vous, mes amis ! Car la main de Dieu m’a frappé.
      22 Pourquoi me poursuivez-vous comme Dieu (me poursuit) ? N’êtes-vous pas rassasiés de ma chair ?
      23 Oh ! si mes propos pouvaient être écrits, S’ils étaient gravés dans un livre !
      24 Qu’avec un burin de fer et avec du plomb Ils soient pour toujours taillés dans le roc... !
      25 Mais je sais que mon rédempteur est vivant, Et qu’il se lèvera le dernier sur la terre,
      26 Après que ma peau aura été détruite ; Moi-même en personne, je contemplerai Dieu.
      27 C’est lui que moi je contemplerai, Que mes yeux verront, et non quelqu’un d’autre ; Mon cœur languit au-dedans de moi.
      28 Lorsque vous direz : Pourquoi le poursuivons-nous ? Alors on découvrira le bien-fondé de ma cause.
      29 Craignez pour vous l’épée, Car les châtiments par l’épée sont terribles, Afin que vous reconnaissiez qu’il y a un jugement !

      Luc 5

      1 Comme la foule se pressait autour de lui pour entendre la parole de Dieu, et qu’il se trouvait auprès du lac de Génésareth,
      2 il vit au bord du lac deux petites barques, d’où les pêcheurs étaient descendus pour laver leurs filets.
      3 Il monta dans l’une de ces barques, qui était à Simon, et il lui demanda de s’éloigner un peu de terre. Puis il s’assit, et de la barque il enseignait les foules.
      4 Lorsqu’il eut cessé de parler, il dit à Simon : Avance en eau profonde, et jetez vos filets pour pêcher.
      5 Simon lui répondit : Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre, mais, sur ta parole, je jetterai les filets.
      6 L’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons, et leurs filets se rompaient.
      7 Ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque de venir les aider. Ils vinrent et remplirent les deux barques, au point qu’elles enfonçaient.
      8 Quand il vit cela, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus et dit : Seigneur, éloigne-toi de moi parce que je suis un homme pécheur.
      9 Car la frayeur l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu’ils avaient faite.
      10 Il en était de même de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Et Jésus dit à Simon : Sois sans crainte ; désormais tu seras pêcheur d’hommes.
      11 Alors ils ramenèrent les barques à terre, laissèrent tout et le suivirent.
      12 Jésus était dans une des villes ; et voici qu’un homme couvert de lèpre le vit, tomba la face contre terre et lui adressa cette prière : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur.
      13 Jésus étendit la main, le toucha et dit : Je le veux, sois purifié. Aussitôt la lèpre le quitta.
      14 Puis il lui recommanda de n’en parler à personne. Mais, dit-il, va te montrer au sacrificateur, et fais une offrande pour ta purification comme Moïse l’a prescrit, afin que cela leur serve de témoignage.
      15 Sa renommée se répandait de plus en plus, et les foules nombreuses se rassemblaient pour l’entendre et pour être guéries de leurs maladies.
      16 Mais lui se retirait dans les déserts et priait.
      17 Un jour Jésus enseignait. Des Pharisiens et des docteurs de la loi étaient assis ; ils étaient venus de tous les villages de Galilée, de Judée et de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur se manifestait par des guérisons.
      18 Et voici que des gens, portant sur un lit un homme qui était paralysé, cherchaient à le faire entrer et à le placer devant lui.
      19 Comme ils ne savaient par où l’introduire, à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et le descendirent par une ouverture avec son lit, au milieu (de l’assemblée), devant Jésus.
      20 Voyant leur foi, Jésus dit à cet homme : Tes péchés te sont pardonnés.
      21 Les scribes et les Pharisiens se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ?
      22 Jésus connut leurs raisonnements, prit la parole et leur dit : Pourquoi faites-vous de tels raisonnements dans vos cœurs ?
      23 Qu’est-ce qui est plus facile de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi et marche ?
      24 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Je te l’ordonne, dit-il au paralysé, lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison.
      25 Et, à l’instant, il se leva en leur présence, prit (le lit) sur lequel il était couché et s’en alla dans sa maison en glorifiant Dieu.
      26 Tous étaient dans l’étonnement et glorifiaient Dieu ; remplis de crainte ils disaient : Nous avons vu aujoud’hui des choses étranges.
      27 Après cela, Jésus sortit et il aperçut un péager, nommé Lévi, assis au bureau des péages. Il lui dit : Suis-moi.
      28 (Lévi) laissa tout, se leva et le suivit.
      29 Lévi lui fit un grand festin dans sa maison, et il y avait une foule nombreuse de péagers et d’autres personnes à table avec eux.
      30 Les Pharisiens et leurs scribes murmuraient et disaient à ses disciples : Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les péagers et les pécheurs ?
      31 Jésus prit la parole et leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades.
      32 Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs à la repentance.
      33 Ils lui dirent : Les disciples de Jean, comme ceux des Pharisiens, jeûnent fréquemment et font des prières, tandis que les tiens mangent et boivent.
      34 Jésus leur dit : Pouvez-vous faire jeûner les amis de l’époux pendant que l’époux est avec eux ?
      35 Les jours viendront où l’époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là.
      36 Il leur dit aussi une parabole : Personne ne déchire d’un habit neuf un morceau pour le mettre à un vieil habit ; autrement, il déchire l’habit neuf et le morceau qu’il en a pris n’est pas assorti au vieux.
      37 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement le vin nouveau fait rompre les outres, il se répand, et les outres sont perdues ;
      38 mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves.
      39 Et personne, après avoir bu du vin vieux, n’en veut du nouveau, car il dit : Le vieux est bon.
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