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La Bible en 1 an - Jour 52

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Versets relatifs

    • Exode 4

      1 Moïse répondit : « Ils ne me croiront pas et ne m'écouteront pas. Au contraire, ils diront : ‘L'Eternel ne t'est pas apparu.’ »
      2 L'Eternel lui dit : « Qu'y a-t-il dans ta main ? » Il répondit : « Un bâton. »
      3 L'Eternel dit : « Jette-le par terre. » Il le jeta par terre et le bâton se changea en serpent. Moïse prit la fuite devant lui.
      4 L'Eternel dit à Moïse : « Tends la main et prends-le par la queue. » Il tendit la main et l’attrapa. Le serpent redevint alors un bâton dans sa main.
      5 L'Eternel dit : « Voilà ce que tu feras afin qu'ils croient que l'Eternel, le Dieu de leurs ancêtres, t'est apparu, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. »
      6 L'Eternel lui dit encore : « Mets ta main sur ta poitrine. » Il mit sa main sur sa poitrine, puis la retira, et voici que sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige.
      7 L'Eternel dit : « Remets ta main sur ta poitrine. » Il remit sa main sur sa poitrine, puis l’en retira, et voici qu'elle était redevenue normale.
      8 L'Eternel dit : « S'ils ne te croient pas et n'écoutent pas le message du premier signe, ils croiront à celui du dernier signe.
      9 S'ils ne croient toujours pas, même avec ces deux signes, et ne t'écoutent pas, tu prendras de l'eau du fleuve, tu la verseras sur la terre et l'eau que tu auras prise dans le fleuve se changera en sang sur la terre. »
      10 Moïse dit à l'Eternel : « Ah, Seigneur, je ne suis pas un homme doué pour parler et cela ne date ni d'hier ni d'avant-hier, ni même du moment où tu as parlé à ton serviteur. En effet, j'ai la bouche et la langue embarrassées. »
      11 L'Eternel lui dit : « Qui a donné une bouche à l'homme ? Qui rend muet ou sourd, capable de voir ou aveugle ? N'est-ce pas moi, l'Eternel ?
      12 Maintenant, vas-y ! Je serai moi-même avec ta bouche et je t'enseignerai ce que tu devras dire. »
      13 Moïse dit : « Ah, Seigneur, envoie quelqu’un d’autre que moi ! »
      14 Alors la colère de l'Eternel s'enflamma contre Moïse. Il dit : « N'y a-t-il pas ton frère Aaron, le Lévite ? Je sais qu'il parlera facilement, lui. Le voici même qui vient à ta rencontre. Quand il te verra, il se réjouira dans son cœur.
      15 Tu lui parleras et tu mettras les paroles dans sa bouche, et moi, je serai avec ta bouche et avec sa bouche et je vous enseignerai ce que vous devrez faire.
      16 C'est lui qui parlera pour toi au peuple : il te servira de bouche et toi, tu tiendras pour lui la place de Dieu.
      17 Prends ce bâton dans ta main. C’est avec lui que tu accompliras les signes. »
      18 Moïse s'en alla. De retour chez son beau-père Jéthro, il lui dit : « Laisse-moi retourner vers mes frères qui sont en Egypte pour voir s'ils sont encore en vie. » Jéthro dit à Moïse : « Vas-y en toute tranquillité. »
      19 L'Eternel dit à Moïse dans le pays de Madian : « Vas-y, retourne en Egypte, car tous ceux qui en voulaient à ta vie sont morts. »
      20 Moïse prit sa femme et ses fils, les fit monter sur des ânes et retourna en Egypte. Il prit à la main le bâton de Dieu.
      21 L'Eternel dit à Moïse : « En partant pour retourner en Egypte, vois tous les prodiges que j'ai mis dans ta main : tu les feras devant le pharaon. De mon côté, j'endurcirai son cœur et il ne laissera pas partir le peuple.
      22 Tu annonceras au pharaon : ‘Voici ce que dit l'Eternel : Israël est mon fils aîné.
      23 Je t'ordonne de laisser partir mon fils pour qu'il me serve. Si tu refuses de le laisser partir, je ferai mourir ton fils aîné.’ »
      24 Pendant le voyage, à l'endroit où ils passaient la nuit, l'Eternel l'attaqua et chercha à le faire mourir.
      25 Séphora prit une pierre tranchante, coupa le prépuce de son fils et le jeta aux pieds de Moïse en disant : « Tu es pour moi un mari de sang ! »
      26 Alors l'Eternel le laissa. C'est à ce moment-là qu'elle dit : « Mari de sang ! » à cause de la circoncision.
      27 L'Eternel dit à Aaron : « Va dans le désert à la rencontre de Moïse. » Aaron partit. Il rencontra Moïse à la montagne de Dieu et l'embrassa.
      28 Moïse informa Aaron de toutes les paroles de l'Eternel, celui qui l'avait envoyé, et de tous les signes qu'il lui avait ordonné d’accomplir.
      29 Moïse et Aaron poursuivirent leur chemin et rassemblèrent tous les anciens des Israélites.
      30 Aaron rapporta toutes les paroles que l'Eternel avait dites à Moïse et accomplit les signes sous les yeux du peuple.
      31 Le peuple crut. Ils apprirent que l'Eternel s’occupait des Israélites, qu'il avait vu leur souffrance, et ils se prosternèrent et adorèrent.

      Job 21

      1 Job prit la parole et dit :
      2 « Ecoutez attentivement mon propos, donnez-moi seulement cette consolation !
      3 Permettez-moi de parler et, quand j'aurai parlé, tu pourras te moquer.
      4 » Est-ce contre un homme que ma plainte est dirigée ? Et pourquoi mon esprit ne serait-il pas à bout de patience ?
      5 Tournez-vous vers moi, soyez stupéfaits, puis mettez la main sur votre bouche !
      6 Quand je pense à cela, je suis terrifié et un tremblement s’empare de mon corps.
      7 » Pourquoi les méchants vivent-ils ? Pourquoi les voit-on vieillir et même développer leur force ?
      8 Ils voient leur descendance s'affermir à leurs côtés, leurs rejetons prospèrent sous leurs yeux.
      9 Dans leurs maisons règne la paix, sans aucune peur : le bâton de Dieu ne vient pas les frapper.
      10 Leurs taureaux transmettent leur sperme à coup sûr, leurs vaches mettent bas et n'avortent pas.
      11 Ils laissent courir leurs enfants comme des brebis, et leurs jeunes garçons peuvent gambader librement.
      12 Ils chantent au son du tambourin et de la harpe, ils se réjouissent au son des instruments à vent.
      13 Ils finissent leurs jours dans le bonheur et ils descendent en un instant au séjour des morts.
      14 Pourtant, ils disaient à Dieu : ‘Eloigne-toi de nous ! Nous ne désirons pas connaître tes voies.
      15 Qu'est donc le Tout-Puissant pour que nous le servions ? Que gagnerons-nous à lui adresser nos prières ?’
      16 » Certes, leur bonheur ne dépend pas d’eux-mêmes. Ainsi, les projets des méchants sont bien loin de moi.
      17 Cependant, arrive-t-il souvent que leur lampe s'éteigne, que la misère s’abatte sur eux, que Dieu leur distribue leur part en fonction de sa colère,
      18 qu'ils soient pareils à la paille emportée par le vent, à la bale enlevée par le tourbillon ?
      19 Est-ce aux fils du méchant que Dieu réserve le malheur ? C'est le méchant lui-même que Dieu devrait punir, pour qu'il le reconnaisse,
      20 c'est lui qui devrait contempler sa propre ruine, c'est lui qui devrait être touché par la fureur du Tout-Puissant.
      21 » En effet, que lui importe ce que deviendra sa famille, quand le nombre de mois qu’il lui reste à vivre est abrégé ?
      22 Est-ce à Dieu qu'on enseignera la connaissance ? C’est lui qui gouverne les êtres célestes !
      23 L'un meurt au milieu du bien-être, dans une tranquillité totale et dans l’insouciance,
      24 alors que ses récipients sont remplis de lait et ses os pleins de moelle,
      25 l'autre meurt dans l'amertume, sans avoir goûté au bonheur.
      26 Tous les deux se couchent dans la poussière et ce sont les vers qui les recouvrent.
      27 » Je sais bien quelles sont vos réflexions et les pensées violentes qui vous animent vis-à-vis de moi.
      28 Vous dites : ‘Où est la maison du grand homme ? Où est la tente qu'habitaient les méchants ?’
      29 N'avez-vous pas interrogé les voyageurs ? Allez-vous négliger leur témoignage ?
      30 Lorsque vient la misère, celui qui fait le mal est épargné. Lorsque la colère déferle, il y échappe.
      31 Qui lui reproche en face sa conduite ? Qui lui rend ce qu'il a fait ?
      32 Quand il est emmené au cimetière, on veille sur l’emplacement de sa tombe.
      33 Les mottes de la vallée sont légères pour lui. Chacun se joint au cortège qui le suit, une foule innombrable le précède.
      34 Pourquoi donc m'offrir des consolations sans consistance ? Vos réponses ne sont que tromperie. »

      Luc 7

      1 Après avoir prononcé toutes ces paroles devant le peuple qui l'écoutait, Jésus entra dans Capernaüm.
      2 Un officier romain avait un esclave auquel il était très attaché et qui était malade, sur le point de mourir.
      3 Il entendit parler de Jésus et il lui envoya quelques anciens des Juifs pour lui demander de venir guérir son esclave.
      4 Ils arrivèrent vers Jésus et le supplièrent avec insistance, disant : « Il mérite que tu lui accordes cela,
      5 car il aime notre nation et c'est lui qui a fait construire notre synagogue. »
      6 Jésus partit avec eux. Il n'était plus très loin de la maison quand l’officier envoya des amis [vers lui] pour lui dire : « Seigneur, ne prends pas tant de peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
      7 C'est aussi pour cela que je n’ai pas jugé bon d'aller en personne vers toi. Mais dis un mot et mon serviteur sera guéri.
      8 En effet, moi aussi je suis un homme soumis à des supérieurs et j'ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l'un : ‘Pars !’et il part, à un autre : ‘Viens !’et il vient, et à mon esclave : ‘Fais ceci !’et il le fait. »
      9 Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira l’officier et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : « Je vous le dis, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi. »
      10 De retour à la maison, les personnes envoyées par l’officier trouvèrent l'esclave [qui avait été malade] en bonne santé.
      11 Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn ; ses disciples [en assez grand nombre] et une grande foule faisaient route avec lui.
      12 Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici qu'on portait en terre un mort, fils unique de sa mère qui était veuve ; beaucoup d’habitants de la ville l'accompagnaient.
      13 En voyant la femme, le Seigneur fut rempli de compassion pour elle et lui dit : « Ne pleure pas ! »
      14 Il s'approcha et toucha le cercueil ; ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit : « Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! »
      15 Et le mort s'assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
      16 Tous furent saisis de crainte et ils rendaient gloire à Dieu en disant : « Un grand prophète a surgi parmi nous » et : « Dieu a visité son peuple. »
      17 Cette déclaration sur Jésus se propagea dans toute la Judée et dans toute la région.
      18 Jean fut informé de tout cela par ses disciples.
      19 Il en appela deux qu'il envoya vers Jésus pour lui dire : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? »
      20 Arrivés vers Jésus, ils dirent : « Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi pour te demander : ‘Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ?’ »
      21 A ce moment-là, Jésus guérit de nombreuses personnes de maladies, d'infirmités et d'esprits mauvais et il rendit la vue à bien des aveugles.
      22 Puis il leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
      23 Heureux celui pour qui je ne représenterai pas un obstacle ! »
      24 Lorsque les messagers de Jean furent partis, Jésus se mit à dire à la foule au sujet de Jean : « Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité par le vent ?
      25 Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un homme habillé de tenues élégantes ? Ceux qui portent des tenues somptueuses et qui vivent dans le luxe se trouvent dans les maisons des rois.
      26 Qu'êtes-vous donc allés voir ? Un prophète ? Oui, je vous le dis, et plus qu'un prophète.
      27 C'est celui à propos duquel il est écrit : Voici, j'envoie mon messager devant toi pour te préparer le chemin.
      28 » Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, aucun [prophète] n'est plus grand que Jean[-Baptiste]. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
      29 Tout le peuple qui l'a entendu et même les collecteurs d’impôts ont reconnu la justice de Dieu en se faisant baptiser du baptême de Jean ;
      30 mais les pharisiens et les professeurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rejeté le plan de Dieu pour eux.
      31 A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, à qui ressemblent-ils ?
      32 Ils ressemblent à des enfants assis sur la place publique, qui se parlent les uns aux autres et disent : ‘Nous vous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé ; nous avons entonné des chants funèbres et vous n'avez pas pleuré.’
      33 En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mange pas de pain et ne boit pas de vin, et vous dites : ‘Il a un démon.’
      34 Le Fils de l'homme est venu, il mange et il boit, et vous dites : ‘C'est un glouton et un buveur, un ami des collecteurs d’impôts et des pécheurs.’
      35 Mais la sagesse a été reconnue juste par tous ses enfants. »
      36 Un pharisien invita Jésus à manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien et se mit à table.
      37 Une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville apprit qu'il était à table dans la maison du pharisien. Elle apporta un vase plein de parfum
      38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait, et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les embrassa et versa le parfum sur eux.
      39 Quand le pharisien qui avait invité Jésus vit cela, il se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est celle qui le touche et de quel genre de femme il s'agit, il saurait que c'est une pécheresse. »
      40 Jésus prit la parole et lui dit : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. » « Maître, parle », répondit-il.
      41 « Un créancier avait deux débiteurs : l'un d’eux lui devait 500 pièces d’argent, et l'autre 50.
      42 Comme ils n'avaient pas de quoi le rembourser, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera le plus ? »
      43 Simon répondit : « Celui, je pense, auquel il a remis la plus grosse somme. » Jésus lui dit : « Tu as bien jugé. »
      44 Puis il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison et tu ne m'as pas donné d'eau pour me laver les pieds ; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
      45 Tu ne m'as pas donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a pas cessé de m'embrasser les pieds.
      46 Tu n'as pas versé d'huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
      47 C'est pourquoi je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés, puisqu'elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui l'on pardonne peu aime peu. »
      48 Et il dit à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
      49 Les invités se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme qui pardonne même les péchés ? »
      50 Mais Jésus dit à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Pars dans la paix ! »
    • Exode 4

      1

      Dieu donne à Moïse la puissance d'accomplir des miracles. (Exode 4:1-9)
      Moïse hésite à accepter, Aaron doit le seconder. (Exode 4:10-17)
      Moïse quitte Madian, Le message de Dieu à Pharaon. (Exode 4:18-23)
      Le mécontentement de Dieu envers Moïse ; Aaron rencontre Moïse et Le peuple leur fait confiance. (Exode 4:24-31)

      Moïse objecta que le peuple ne l'écouterait pas, à moins qu'il ne leur montre un signe. Dieu donna alors au patriarche la puissance nécessaire pour accomplir des miracles.

      Ceux qui ne se consacrent pas pleinement à l'annonce de l'évangile, ne possèdent pas cette puissance divine miraculeuse : leur enseignement et leurs doctrines se doivent alors d'être éprouvés par la Parole à laquelle ils font, soit disant, référence. Ces miracles, faits en Égypte, sont du même type que ceux qui ont été opérés par notre Seigneur Jésus Christ, lorsque Il était ici-bas. Il appartenait à Dieu seul d'extraire la puissance du mal des âmes et de guérir ces dernières de la lèpre du péché ; c'est ce que faisait Jésus, quand il guérissait un lépreux : il ôtait premièrement le mal du corps.

      10 Dans ce texte, Moïse tente encore d'échapper au travail que Dieu lui a préparé ; on constate que le patriarche manque de confiance en lui-même, se trouvant lâche et paresseux. Nous ne devons pas juger les autres uniquement par leur éloquence. Le mérite et la sagesse peuvent se rencontrer chez les personnes réservées. Dieu choisit parfois Ses messagers parmi ceux qui sont le moins doués naturellement, de façon à manifester davantage en eux, Sa Grâce et Sa Gloire. Les disciples de Christ n'étaient pas vraiment des orateurs, jusqu'au moment où le Saint esprit les rendit capables de témoigner. Dieu condescend à répondre aux excuses de Moïse.

      Notre manque d'assurance, face au devoir, attriste vraiment le Seigneur. Au lieu de blâmer Moïse, hésitant à accomplir sa mission dangereuse, cherchons plutôt à sonder nos cœurs pour voir si nous n'essayons pas à esquiver des tâches, en fait, bien peu périlleuses ! La parole d'Aaron, accompagnée de l'esprit et du cœur de Moïse, devait se révéler d'une grande efficacité, quant à cette tâche. Dieu a promis : « Je serai avec ta bouche et avec sa bouche ». Même Aaron, doué pourtant d'une bonne éloquence, était incapable de persuader ses interlocuteurs, sans l'aide et l'enseignement divins permanents ; démunis de tout appui de la Grâce divine, les plus doués sont absolument inefficaces !

      18 Dieu, après s'être révélé dans le buisson, continua souvent à dialoguer avec Moïse. Pharaon endurcit son cœur lorsqu'il entendit les gémissements et les cris des Israélites et dès lors, Dieu, dans Sa Justice parfaite, le rendit encore plus rebelle aux miracles et à la terreur des plaies. Quel que soit le choix de Pharaon : avoir l'intention d'écouter Moise ou au contraire le contrer, le patriarche se devait de lui annoncer la volonté du peuple de partir, conformément à ce qu'avait demandé l'Éternel. Moïse devait dire, au nom d'Israël : « Laisse aller mon fils ; non pas mes serviteurs, que tu n'a pas le droit de détenir, mais mon fils ; je te dis, laisse aller mon fils pour qu'il me serve. Si tu refuses de le laisser aller, voici je ferai périr ton fils, ton premier né ».

      Si les hommes osent exploiter le peuple de Dieu, qu'ils acceptent d'en subir les conséquences !

      24 Dieu s'irrita contre Moïse et menaça le patriarche de mort ou de maladie, au cas où ce dernier négligerait de circoncire son fils. Quand Dieu nous révèle nos manquements, nous devons, au plus vite, remédier avec diligence à leur correction. C'est le message qu'envoie chacun de Ses avertissements, pour nous inciter à nous tourner vers Lui. Dieu envoya Aaron à la rencontre de Moïse. Plus ces deux hommes auront placé leur rencontre sous le regard divin, plus cette dernière sera bénie. Les anciens des fils d'Israël, les cœurs affermis par la foi, rencontrèrent ensuite les deux patriarches, pour se soumettre à leurs directives. Il arrive souvent que les difficultés prévues s'estompent quand nous plaçons nos entreprises devant le Seigneur, ce qui Le glorifie.

      Levons-nous et entreprenons notre ouvrage sous Son regard, Il sera alors avec nous et nous fera prospérer. Si les fils d'Israël ont accueilli favorablement les perspectives de leur délivrance, tout en glorifiant Dieu, combien devrions-nous espérer joyeusement, par la foi, le bonheur de la Rédemption, et adorer le Sauveur !

      Job 21

      1

      Job réclame l'attention de ses amis. (Job 21:1-6)
      La prospérité du pécheur. (Job 21:7-16)
      Les résultats de la providence divine. (Job 21:17-26)
      Le jugement futur, qui attend le pécheur. (Job 21:27-34)

      Dans ce texte, Job cerne de plus près le sujet de dispute avec ses amis : la prospérité est-elle la preuve de la perfection d'une église et de ses membres, si bien que la ruine qui fait éventuellement suite à la richesse d'un homme ne fait que révéler son hypocrisie ? C'est ce que soutiennent ses amis alors que le patriarche affirme le contraire. Si ces derniers avaient éprouvé un peu plus de compassion, vis-à-vis de la misère de Job, leur interprétation grossière des faits se serait transformée en un silencieux émerveillement, face à cette mystérieuse Providence !
      7 Job souligne dans ce texte que des jugements remarquables peuvent parfois être opérés envers des pécheurs notoires. Pourquoi en est-il ainsi ? Tout est subordonné à la Patience divine. Quels que soient les moyens employés, Dieu peut se servir de la prospérité du pécheur pour accomplir Sa volonté, même s'Il destine ce dernier à la ruine ; la principale raison consiste en ce qu'Il veut nous révéler l'existence d'un autre monde, dans l'au-delà. Les pécheurs dédaignent Dieu et la religion car le monde les satisfait pleinement ; ils ne se soucient absolument pas de leur prochain.

      La spiritualité n'est pas une chose vaine. Si nous la négligeons, plus tard, nous ne pourrons nous en prendre qu'à nous-mêmes. Job souligne la folie d'une telle attitude.

      17 Job avait décrit jusqu'à présent la prospérité du pécheur ; ici, dans ce texte, il s'oppose à ce que maintenaient ses amis, au sujet de la ruine qui peut atteindre certains, ici-bas. Le patriarche s'en remet à la Sainteté et à la Justice divines. Au temps de leur prospérité, les pécheurs prennent à la légère tout ce qui concerne Dieu, ou la sagesse de certains. Du haut de la grandeur et de la puissance éventuelles de tels hommes, il n'y a cependant qu'un pas entre eux et la ruine. Job se réfère à la différence de destinée que l'on peut remarquer entre l'homme méchant et ceux qui suivent la Sagesse divine.

      Dieu est Juge sur terre, Il fait toutes choses bien. Il y a une différence de proportion énorme entre le temps présent et l'éternité : si l'enfer est le sort réservé à chaque pécheur, peu importe si ce dernier chante toute sa vie ou soupire dans la douleur. De deux hommes iniques, si l'un meurt dans un palace et l'autre dans une prison, la vermine, qui elle ne meurt pas et le feu éternel du jugement, feront inexorablement leur tâche à leur égard. Ainsi, les différences dans ce monde ne doivent pas nous laisser perplexes.

      27 Job n'est pas d'accord avec ses amis : l'homme méchant, et lui seul, connaîtra concrètement et à coup sûr la ruine ; pourquoi les amis de Job ont-ils considéré ce dernier comme un pécheur ? Quelle que soit l'orientation de vos recherches, vous pourrez constater que la punition des impies est davantage prévue pour l'au-delà, que pour le monde ici-bas, Jude 1:14,15. Dans ce passage, le pécheur est supposé vivre avec beaucoup d'aisance. Cet individu pourra même avoir de splendides funérailles : une bien piètre consolation pour l'homme qui place toute sa fierté dans la perspective de cet événement ! Il pourra même avoir un imposant monument funéraire.

      Dans certains pays d'Orient, on rencontre, dans ce genre de sites pour personnes aisées, des sources d'eau vive pour garder au gazon toute sa fraîcheur ; de telles choses sont de vaines distinctions. La mort met fin à toute cette prospérité. Il n'y a aucun motif tangible à rechercher la mort, d'autres sont passés par là avant nous. Ce qui peut inciter un homme à mourir avec un certain courage, c'est la perspective qui nous montre, par la foi, que Jésus-Christ est mort et a été mis dans la tombe, non seulement avant nous, mais pour nous. Christ vit maintenant pour nous : c'est une réelle consolation, à l'heure du trépas.

      Luc 7

      1

      Guérison du serviteur du centurion. (Luc 7:1-10)
      Le fils de la veuve est ressuscité. (Luc 7:11-18)
      Jean-Baptiste s’enquiert à propos de Jésus. (Luc 7:19-35)
      Christ est oint dans la maison du pharisien ; la parabole des deux débiteurs. (Luc 7:36-50)

      Les serviteurs doivent veiller à être appréciés de leurs maîtres. Les maîtres, de leur côté, doivent prendre un soin particulier de leurs serviteurs, quand ceux-ci sont malades. Nous pouvons aussi, par une prière fidèle et fervente, nous adresser à Christ quand la maladie touche notre famille.

      Se consacrer à la construction des lieux de culte, destinés à l'adoration du Seigneur, est une noble tâche et une preuve d'amour envers Dieu et Son peuple.

      Notre Seigneur Jésus prit plaisir à constater la foi de ce centenier ; jamais Il ne manque de répondre aux attentes d’une telle foi, qui honore Sa Puissance et Son Amour. La guérison du serviteur fut alors immédiate et parfaite !

      11 Quand le Seigneur vit cette pauvre veuve, accompagnant son fils vers sa tombe, Il éprouva de la compassion pour elle. Remarquez au passage, la puissance de Christ sur la mort !

      L'appel que l'évangile adresse à tous les peuples, et en particulier aux jeunes, est le suivant : « quittez ce chemin qui mène vers la mort, et Christ vous donnera la Lumière et la vie ». Lorsque Christ insuffla la vie à cet enfant, ce dernier s’assit. Recevons-nous la Grâce de Christ ? Témoignons alors de l’obtention de ce don !

      Quand le jeune homme reprit vie, il commença à parler : toutes les fois que Christ nous accorde la vie spirituelle, Il libère nos lèvres pour nous permettre de prier et de Le louer. Quand les âmes des impies sont élevées à la vie spirituelle, par le pouvoir divin, lié à l'évangile, nous devons glorifier Dieu, et considérer cette œuvre comme une « visite » pleine de Grâce qu’Il accorde à Son peuple.

      Recherchons avec ferveur notre Rédempteur compatissant, avec le même élan joyeux que manifesteront Ses enfants, appelés par Sa voix puissante, lors de leur résurrection pour la vie éternelle !

      Puissions-nous être appelés à la résurrection de la vie, et non pas à celle de la damnation éternelle !

      19 À Ses miracles accomplis ici-bas, Christ en ajoute dans le « royaume de la Grâce » : « la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres » ! Ceci démontre clairement la nature spirituelle du Royaume de Christ ; c’est ce qu’annonça Jean, le messager envoyé devant Jésus, pour préparer Son chemin ; l’apôtre prêchait la repentance, concrétisée par un changement de cœur et de conduite.

      Nous trouvons dans ce texte le juste blâme de ceux qui ne prenaient pas en considération le ministère de Jean-Baptiste, ou de Jésus-Christ Lui-même. Ils plaisantaient sur les méthodes employées par Dieu pour purifier leur âme : cette réaction ne pouvait que mener la multitude à la ruine spirituelle ; ces hommes ne cherchaient pas sérieusement à purifier leur cœur de tout péché.

      Cherchons à prouver que nous sommes des « enfants de Sagesse », en respectant les directives de la Parole de Dieu ; acceptons-en Ses mystères comme l’heureuse nouvelle du salut, nouvelle que les impies et les pharisiens prenaient en dérision, par leurs différents blasphèmes.

      36 Nul ne peut vraiment percevoir la grandeur inestimable de Christ, ni la gloire de l'évangile, si ce n'est ceux qui ont le cœur « brisé ». Alors que ces derniers sont conscients qu'ils peuvent à peine exprimer l'horreur de leur péché, ils ne peuvent qu’admirer la Miséricorde divine ; celui qui cherche à se justifier lui-même sera vite dissuadé de sa démarche par le fait que l'évangile encourage les pécheurs à se repentir avant tout.

      Au lieu de se réjouir des signes de repentance de cette femme, le pharisien, mentionné dans ce texte, ne s’est contenté que de souligner les mauvaises actions que celle-ci avait pu accomplir précédemment. Sans le pardon miséricordieux de Christ, aucun de nous ne peut échapper à la colère divine à venir ; notre Sauveur, par Sa Grâce, nous a racheté avec Son sang : Il accorde le salut librement à tous ceux qui croient en Lui.

      Christ, par le biais de la parabole du créancier, força Simon à reconnaître que si cette femme a été effectivement une grande pécheresse, elle a cependant témoigné à Jésus un amour proportionnel à la grandeur de la rédemption de ses péchés.

      Apprenons à ce propos, que le péché est une dette car tous les hommes sont pécheurs, tous sont débiteurs envers le Dieu Tout-puissant. Certains fautifs sont de plus grands « débiteurs » que d'autres ; mais que notre dette soit modeste ou importante, elle est toujours supérieure à ce que nous sommes capables de payer. Dieu est prêt à pardonner ; Son Fils a « acquis » à la croix le pardon pour ceux qui croient en Son nom ; l’évangile annonce et promet une telle rédemption, et l’Esprit l’authentifie envers les pécheurs qui se repentent, tout en leur offrant le réconfort spirituel.

      Gardons-nous d’avoir l’orgueil de ce pharisien ; dépendons de Christ uniquement, réjouissons-nous en Lui ; étant ainsi préparés à Lui obéir avec plus de zèle, nous saurons alors témoigner de Sa Puissance, autour de nous.

      Plus nous exprimerons de remords, face à notre péché, et plus nous manifesterons d’amour envers Christ, plus nous serons convaincus de la grandeur de Son pardon. Quel merveilleux changement la Grâce peut-elle opérer dans le cœur et la vie d'un pécheur, quand ce dernier avoue son triste état devant Dieu ! Il obtient alors la pleine rémission de tous ses péchés, par la foi dans le Seigneur Jésus !

    • Exode 4

      1 Moïse répondit : Ils ne me croiront pas et n’écouteront pas ma voix. Mais ils diront : l’Éternel ne t’est pas apparu.
      2 L’Éternel lui dit : Qu’y a-t-il dans ta main ? Il répondit : Un bâton.
      3 L’Éternel dit : Jette-le par terre. Il le jeta par terre, et cela devint un serpent. Moïse s’enfuit devant lui.
      4 L’Éternel dit à Moïse : Étends ta main et saisis-le par la queue. Il étendit la main et le saisit : et cela redevint un bâton dans sa main.
      5 C’est (dit l’Éternel), afin qu’ils croient que l’Éternel, le Dieu de leurs pères, t’est apparu, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.
      6 L’Éternel lui dit encore : Mets ta main dans ton sein. Il mit sa main dans son sein ; puis il la retira : sa main était couverte d’une lèpre (blanche) comme de la neige.
      7 Il dit : Remets ta main dans ton sein. Il remit sa main dans son sein ; puis il la retira de son sein ; elle était redevenue comme sa chair.
      8 S’ils ne te croient pas, (dit l’Éternel), et ne prêtent pas attention au premier signe, ils croiront à ce dernier signe.
      9 S’ils ne croient pas même à ces deux signes et n’écoutent pas ta voix, tu prendras de l’eau du Nil, tu la répandras sur la terre sèche, et l’eau que tu auras prise du Nil deviendra du sang sur la terre sèche.
      10 Moïse dit à l’Éternel : Ah ! Seigneur, moi je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et ce n’est ni d’hier, ni même d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; car moi j’ai la bouche et la langue pesantes.
      11 L’Éternel lui dit : Qui a donné une bouche à l’être humain ? Et qui rend muet ou sourd, voyant ou aveugle ? N’est-ce pas moi, l’Éternel ?
      12 Va donc maintenant ; c’est moi qui suis avec ta bouche, et je t’enseignerai ce que tu auras à dire.
      13 Moïse dit : Ah ! Seigneur, envoie qui tu voudras envoyer.
      14 Alors la colère de l’Éternel s’enflamma contre Moïse, et il dit : N’y a-t-il pas ton frère Aaron, le Lévite ? Je sais qu’il parlera facilement. D’ailleurs, le voici lui-même qui vient à ta rencontre. Quand il te verra, il se réjouira de tout cœur.
      15 Tu lui parleras et tu mettras ces paroles dans sa bouche ; et moi, je serai avec ta bouche et avec sa bouche, et je vous enseignerai ce que vous aurez à faire.
      16 Il parlera pour toi au peuple ; il te servira de bouche, et tu tiendras pour lui la place de Dieu.
      17 Prends dans ta main ce bâton avec lequel tu opéreras les signes.
      18 Moïse s’en alla ; et, de retour auprès de Jéthro, son beau-père, il lui dit : Je vais aller rejoindre mes frères qui sont en Égypte, et voir s’ils sont encore vivants. Jéthro dit à Moïse : Va en paix.
      19 L’Éternel dit à Moïse, en Madian : Va, retourne en Égypte, car ils sont morts tous ceux qui en voulaient à ta vie.
      20 Moïse prit sa femme et ses fils, les fit monter sur des ânes et retourna dans le pays d’Égypte. Moïse prit dans sa main le bâton de Dieu.
      21 L’Éternel dit à Moïse : En partant pour retourner en Égypte, regarde tous les prodiges que j’ai mis à ta disposition, tu les feras devant le Pharaon. Et moi, j’endurcirai son cœur, et il ne laissera point partir le peuple.
      22 Tu diras au Pharaon : Ainsi parle l’Éternel : Israël est mon fils, mon premier-né.
      23 Je te dis : Laisse partir mon fils, pour qu’il me serve ; si tu refuses de le laisser partir, alors moi, je ferai périr ton fils, ton premier-né.
      24 Pendant le voyage, dans un lieu où (Moïse) passait la nuit, l’Éternel vint à sa rencontre et voulut le faire mourir.
      25 Séphora prit un silex, coupa le prépuce de son fils et en toucha les pieds de Moïse, en disant : Tu es pour moi un époux de sang !
      26 Et (l’Éternel) le laissa. C’est alors qu’elle dit : Époux de sang ! à cause de la circoncision.
      27 L’Éternel dit à Aaron : Va dans le désert au-devant de Moïse. Il partit, rencontra Moïse à la montagne de Dieu et l’embrassa.
      28 Moïse fit connaître à Aaron toutes les paroles de l’Éternel qui l’avait envoyé, et tous les signes qu’il lui avait ordonné (d’opérer).
      29 Moïse et Aaron s’en allèrent et rassemblèrent tous les anciens des Israélites.
      30 Aaron rapporta toutes les paroles que l’Éternel avait dites à Moïse, et il opéra les signes aux yeux du peuple.
      31 Le peuple crut. Ils apprirent que l’Éternel avait visité les Israélites, qu’il avait vu leur misère ; et ils s’inclinèrent et se prosternèrent.

      Job 21

      1 Job répondit :
      2 Écoutez, écoutez mon propos, Donnez-moi seulement cette consolation.
      3 Permettez que ce soit à moi de parler ; Et quand j’aurai parlé, tu pourras te moquer.
      4 Est-ce pour moi, ma plainte est contre un homme ? Et pourquoi mon esprit ne serait-il pas impatient ?
      5 Tournez-vous vers moi, soyez étonnés, Et mettez la main sur la bouche.
      6 Quand j’en ai le souvenir, je suis épouvanté, Et un tremblement saisit ma chair.
      7 Pourquoi les méchants vivent-ils ? Pourquoi vieillissent-ils et même reprennent-ils des forces ?
      8 Leur descendance s’affermit avec eux, en leur présence, Et leurs rejetons (prospèrent) sous leurs yeux.
      9 Dans leurs maisons c’est la paix, et non la peur ; Le bâton de Dieu n’est pas contre eux.
      10 Leur taureau est fécond sans insuccès, Leur vache met bas et n’avorte pas.
      11 Ils laissent courir leurs gamins, comme le petit bétail, Et leurs fils prennent leurs ébats.
      12 Ils élèvent (la voix au son) du tambourin et de la harpe, Ils se réjouissent au son du chalumeau.
      13 Leurs jours s’achèvent dans le bonheur, Mais en un instant, ils sont terrifiés par le séjour des morts.
      14 Ils disaient pourtant à Dieu : Écarte-toi de nous ; Nous ne voulons pas connaître tes voies.
      15 Qu’est-ce que le Tout-Puissant, pour que nous le servions, Que gagnerions-nous à le supplier ?
      16 Certes, leur bonheur n’est pas entre leurs mains. Le conseil des méchants est bien loin de moi !
      17 Mais arrive-t-il souvent que la lampe des méchants s’éteigne, Que la misère fonde sur eux, Que (Dieu) leur distribue leur part dans sa colère,
      18 Qu’ils soient comme la paille emportée par le vent, Comme la bale enlevée par le tourbillon ?
      19 Est-ce pour les fils (du méchant) que Dieu réserve son châtiment ? C’est lui que (Dieu) devrait punir, pour qu’il le reconnaisse ;
      20 Ses yeux devraient contempler sa propre misère, C’est lui qui devrait s’abreuver de la fureur du Tout-Puissant.
      21 En effet, que lui importe sa maison après lui, Quand le nombre de ses mois est mesuré ?
      22 Est-ce à Dieu qu’on enseignera la connaissance, A lui qui gouverne les êtres supérieurs ?
      23 L’un meurt au sein de son intégrité, De sa tranquillité totale et de son insouciance,
      24 Les flancs chargés de graisse Et la moelle des os remplie de sève ;
      25 L’autre meurt, l’amertume dans l’âme, Sans avoir goûté au bonheur.
      26 Ensemble, ils se couchent dans la poussière, Et la vermine les recouvre.
      27 Je connais bien vos pensées Et les réflexions par lesquelles vous me faites tort.
      28 Quand vous dites : Où est la maison du notable ? Où est la tente qu’habitaient les méchants ?
      29 Mais quoi ! n’avez-vous pas interrogé les passants Et voulez-vous méconnaître ce qu’ils prouvent ?
      30 Au jour de la misère, (celui qui fait) le mal est épargné, Au jour où le courroux se déchaîne.
      31 Qui lui reproche en face sa conduite ? Qui lui rend ce qu’il a fait ?
      32 Il est porté au cimetière, Et l’on veillera sur son sépulcre.
      33 Les mottes de la vallée lui sont légères ; Tout homme se laisse entrâiner derrière lui, Des gens sans nombre l’avaient précédé.
      34 Pourquoi donc m’offrez-vous de vaines consolations ? Ce qui reste de vos réponses n’est que tromperie.

      Luc 7

      1 Après avoir achevé tous ces discours au peuple qui l’écoutait, Jésus entra à Capernaüm.
      2 Un centenier avait un serviteur malade qui était sur le point de mourir et qui lui était très cher.
      3 Il entendit parler de Jésus et lui envoya quelques anciens des Juifs, pour lui demander de venir sauver son serviteur.
      4 Ils arrivèrent auprès de Jésus et le supplièrent d’une manière pressante en disant : Il est digne que tu lui accordes cela,
      5 car il aime notre nation, et c’est lui qui a bâti notre synagogue.
      6 Jésus s’en allait avec eux et n’était guère éloigné de la maison, quand le centenier envoya des amis pour lui dire : Seigneur, ne prends pas tant de peine, car je ne mérite pas que tu entres sous mon toit.
      7 C’est aussi pour cela que je ne me suis pas (cru) digne d’aller en personne vers toi. Mais dis un mot, et mon serviteur sera guéri.
      8 Car, moi qui suis soumis à une autorité (supérieure), j’ai des soldats sous mes ordres ; et je dis à l’un : Va ! et il va ; à l’autre : Viens ! et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela ! et il le fait.
      9 Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira le centenier, se tourna vers la foule qui le suivait et dit : Je vous le dis, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi.
      10 De retour à la maison, les envoyés trouvèrent en bonne santé le serviteur [qui avait été malade].
      11 Or il se rendit le jour suivant dans une ville appelée Naïn ; ses disciples et une foule nombreuse faisaient route avec lui.
      12 Lorsqu’il fut près de la porte de la ville, voici qu’on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve ; et il y avait avec elle une foule considérable de la ville.
      13 Le Seigneur la vit, eut compassion d’elle et lui dit : Ne pleure pas !
      14 Il s’approcha et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi !
      15 Et le mort s’assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
      16 Tous furent saisis de crainte ; ils glorifiaient Dieu et disaient : Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple.
      17 Cette parole se répandit à son sujet dans la Judée tout entière et dans tous les environs.
      18 Les disciples de Jean lui annoncèrent tout cela.
      19 Jean appela deux de ses disciples et les envoya vers le Seigneur, pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
      20 Arrivés auprès de lui, ces hommes dirent : Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi, pour dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
      21 A l’heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d’infirmités et d’esprits mauvais, et il rendit la vue à de nombreux aveugles.
      22 Et il leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
      23 Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute !
      24 Après le départ des messagers de Jean, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : Qu’êtes-vous allés contempler au désert ? un roseau agité par le vent ?
      25 Mais qu’êtes-vous allés voir ? un homme vêtu d’habits somptueux ? Voici, ceux qui portent des habits magnifiques et qui vivent dans le luxe sont dans les palais royaux.
      26 Qu’êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète.
      27 C’est lui dont il est écrit : Voici, j’envoie devant toi mon messager Pour préparer ton chemin devant toi.
      28 Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a pas de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
      29 Tout le peuple qui l’a entendu et les péagers ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean ;
      30 mais les Pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rejeté le dessein de Dieu à leur égard.
      31 A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils ?
      32 Ils ressemblent aux enfants assis sur la place publique, qui s’appellent les uns les autres et disent : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé ; Nous avons chanté des complaintes, et vous n’avez pas pleuré.
      33 Car Jean-Baptiste est venu, il ne mangeait pas de pain et ne buvait pas de vin, et vous dites : Il a un démon.
      34 Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : C’est un homme qui fait bonne chère et un buveur de vin, un ami des péagers et des pécheurs.
      35 Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants.
      36 Un des Pharisiens pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du Pharisien et se mit à table.
      37 Et voici qu’une femme pécheresse, qui était dans la ville, sut qu’il était à table dans la maison du Pharisien ; elle apporta un vase d’albâtre plein de parfum
      38 et se tint derrière à ses pieds. Elle pleurait et se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus, puis elle les essuyait avec ses cheveux, les embrassait et répandait sur eux du parfum.
      39 A cette vue, le Pharisien qui l’avait invité dit en lui-même : Si cet homme était prophète, il saurait qui est la femme qui le touche et ce qu’elle est : une pécheresse.
      40 Jésus prit la parole et lui dit : Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Maître, parle, répondit-il. –
      41 Un créancier avait deux débiteurs ; l’un devait cinq cents deniers et l’autre cinquante.
      42 Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur fit grâce de leur dette à tous deux. Lequel l’aimera le plus ?
      43 Simon répondit : Celui, je suppose, auquel il a fait grâce de la plus grosse somme. Jésus lui dit : Tu as bien jugé.
      44 Puis il se tourna vers la femme et dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas donné d’eau pour mes pieds ; mais elle, elle a mouillé mes pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
      45 Tu ne m’as pas donné de baiser, mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a pas cessé de me baiser les pieds.
      46 Tu n’as pas répandu d’huile sur ma tête ; mais elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
      47 C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés sont pardonnés, puisqu’elle a beaucoup aimé. Mais celui a qui l’on pardonne peu aime peu.
      48 Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés.
      49 Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés.
      50 Mais il dit à la femme : Ta foi t’a sauvée, va en paix.
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