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La Bible en 1 an - Jour 60

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Versets relatifs

    • Exode 12

      21 Moïse appela tous les anciens d'Israël et leur dit : « Allez prendre une pièce de petit bétail pour vos familles et sacrifiez l'agneau pascal.
      22 Vous prendrez ensuite un bouquet de branches d'hysope, vous le tremperez dans le bassin contenant le sang de l’animal et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec ce sang. Aucun de vous ne sortira de sa maison jusqu'au matin.
      23 Quand l'Eternel passera pour frapper l'Egypte et qu’il verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, il passera par-dessus la porte et ne permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons pour frapper.
      24 Vous respecterez cela comme une prescription valable pour vous et pour vos enfants à perpétuité.
      25 Une fois entrés dans le pays que l'Eternel vous donnera conformément à sa promesse, vous observerez ce rite.
      26 Et lorsque vos enfants vous demanderont : ‘Que signifie ce rite pour vous ?’
      27 vous répondrez : ‘C'est le sacrifice de la Pâque en l'honneur de l'Eternel, qui est passé par-dessus les maisons des Israélites en Egypte, lorsqu'il a frappé l'Egypte et sauvé nos familles.’ » Le peuple s'inclina et adora.
      28 Les Israélites s'en allèrent et se conformèrent à ce que l'Eternel avait ordonné à Moïse et à Aaron ; c’est ainsi qu’ils agirent.
      29 Au milieu de la nuit, l'Eternel tua tous les premiers-nés en Egypte, depuis le fils aîné du pharaon qui siégeait sur son trône jusqu'au fils aîné du détenu dans sa prison et jusqu'à tous les premiers-nés des animaux.
      30 Le pharaon se leva en pleine nuit, ainsi que tous ses serviteurs et tous les Egyptiens. Il y eut de grands cris en Egypte, car il n'y avait pas une seule maison où il n'y ait pas un mort.
      31 La nuit même, le pharaon appela Moïse et Aaron et leur dit : « Levez-vous, sortez du milieu de mon peuple, vous et les Israélites. Allez servir l'Eternel comme vous l'avez dit.
      32 Prenez votre petit et votre gros bétail comme vous l'avez dit. Allez-y et bénissez-moi. »
      33 Les Egyptiens poussaient le peuple, ils étaient pressés de le renvoyer de leur pays car ils se disaient : « Nous allons tous mourir. »
      34 Le peuple emporta donc sa pâte avant qu'elle soit levée ; ils enveloppèrent les pétrins dans leurs vêtements et les portèrent sur leurs épaules.
      35 Les Israélites se conformèrent aux indications de Moïse et demandèrent aux Egyptiens des objets en argent et en or ainsi que des vêtements.
      36 L'Eternel gagna au peuple la faveur des Egyptiens, qui répondirent positivement à leur demande. Ils dépouillèrent ainsi les Egyptiens.
      37 Le nombre des Israélites qui partirent de Ramsès pour Succoth était d'environ 600'000 fantassins, sans compter les enfants.
      38 Une grande foule de gens de toutes sortes montèrent avec eux. Ils avaient aussi des troupeaux considérables de petit et de gros bétail.
      39 Ils firent des gâteaux cuits sans levain avec la pâte qu'ils avaient emportée d'Egypte et qui n'était pas levée. En effet, ils avaient été chassés d'Egypte sans pouvoir s’attarder et sans même emporter de provisions.
      40 Le séjour des Israélites en Egypte dura 430 ans.
      41 Au bout de 430 ans, ce jour-là précisément, toutes les armées de l'Eternel sortirent d'Egypte.
      42 Ce fut une nuit de veille pour l’Eternel lorsqu'il les fit sortir d'Egypte ; elle sera une nuit de veille en l'honneur de l'Eternel pour tous les Israélites au fil des générations.
      43 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron : « Voici une prescription au sujet de la Pâque : Aucun étranger n'en mangera.
      44 Tu circonciras tout esclave acquis à prix d'argent, et alors il pourra en manger.
      45 L’immigré et le salarié étranger n'en mangeront pas.
      46 On ne la mangera que dans la maison ; vous n'emporterez pas la viande à l’extérieur de la maison et *vous ne briserez aucun de ses os.
      47 Toute l'assemblée d'Israël célébrera la Pâque.
      48 Si un étranger en séjour chez toi veut célébrer la Pâque de l'Eternel, tout homme de sa maison devra être circoncis ; alors il pourra s'approcher pour la célébrer et il sera comme l’Israélite ; mais aucun incirconcis n'en mangera.
      49 Il y aura une seule loi pour l’Israélite et pour l'étranger en séjour parmi vous. »
      50 Tous les Israélites se conformèrent à ce que l'Eternel avait ordonné à Moïse et à Aaron, c’est ainsi qu’ils agirent.
      51 Et ce jour-là précisément, l'Eternel fit sortir les Israélites d'Egypte en corps d’armée.

      Job 30

      1 » Et maintenant, je suis un objet de moquerie pour de plus jeunes que moi, pour ceux dont je méprisais trop les pères pour les mettre parmi les chiens de mon troupeau.
      2 » Mais à quoi me servirait la force de leurs mains ? Ils n’ont pas la moindre vigueur.
      3 Desséchés par la privation et la faim, ils rongent les endroits arides, depuis longtemps dévastés et déserts.
      4 Ils arrachent des herbes sauvages à côté des buissons et se nourrissent de la racine des genêts.
      5 On les chasse du milieu des hommes, on crie après eux comme après un voleur.
      6 Ils habitent dans d'affreux ravins, dans les grottes de la terre et dans les rochers,
      7 ils hurlent au milieu des buissons, ils s’entassent près des broussailles.
      8 » Espèces de fous sans identité, on les chassait du pays,
      9 et maintenant je suis l'objet de leurs chansons, me voilà devenu le thème de leurs discussions.
      10 Ils ont horreur de moi et se tiennent loin de moi, ils ne se retiennent pas de me cracher au visage.
      11 Puisque Dieu m’a privé de ressources et m’a humilié, plus rien ne les arrête.
      12 » Ces misérables se lèvent à ma droite et me tendent des croche-pieds. Ils se construisent des chemins jusqu'à moi, mais c’est pour ma ruine.
      13 Ils me coupent toute issue et travaillent à ma perte, eux à qui personne ne viendrait en aide.
      14 Ils affluent comme par une large brèche, ils se précipitent au milieu des décombres.
      15 Des terreurs m'assaillent. Ma dignité est emportée comme par le vent, ma prospérité s’en va comme un nuage.
      16 » Et maintenant, je me liquéfie de l’intérieur. Les jours de souffrance se sont emparés de moi.
      17 La nuit me transperce les os, les douleurs qui me rongent ne s’accordent aucun repos.
      18 La force du mal est telle que mon habit perd toute forme, il me serre comme le col de ma tunique.
      19 Dieu m'a jeté dans la boue et je ressemble à la poussière et à la cendre.
      20 » Je t’appelle au secours, mais tu ne me réponds pas. Je me tiens debout, mais tu te bornes à me regarder.
      21 Tu t’es changé en ennemi cruel contre moi, tu me combats avec toute la force de ta main.
      22 Tu me soulèves et me fais voler au-dessus du vent, tu me dissous au plus profond de moi-même.
      23 En effet, je le sais, c’est à la mort que tu me conduis, au rendez-vous de tous les êtres vivants.
      24 » Cependant, celui qui va sombrer ne tend-il pas les mains ? Celui qui est dans le malheur n’appelle-t-il pas au secours ?
      25 N'avais-je pas des larmes pour celui qui rencontrait des difficultés ? N'étais-je pas triste pour le pauvre ?
      26 De fait, j'attendais le bonheur, mais c’est le malheur qui est arrivé ; j'espérais la lumière, mais c’est l’obscurité qui est venue.
      27 » Je suis sans arrêt profondément bouleversé. Les jours de souffrance m'ont surpris.
      28 Je marche noirci, mais pas par le soleil. Si je me lève en pleine assemblée, c’est pour appeler au secours.
      29 Je suis devenu le frère des chacals, le compagnon des autruches.
      30 Ma peau devient noire et pèle, mes os sont brûlants de fièvre.
      31 Ma harpe n'est plus qu'un instrument de deuil, et ma flûte se confond avec la voix des pleureurs.

      Luc 15

      1 Tous les collecteurs d’impôts et les pécheurs s'approchaient de Jésus pour l'écouter.
      2 Mais les pharisiens et les spécialistes de la loi murmuraient, disant : « Cet homme accueille des pécheurs et mange avec eux. »
      3 Alors il leur dit cette parabole :
      4 « Si l'un de vous a 100 brebis et qu'il en perde une, ne laisse-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
      5 Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules
      6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins et leur dit : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue.’
      7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de changer d’attitude.
      8 » Ou bien, si une femme a 10 pièces d’argent et qu'elle en perde une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
      9 Lorsqu'elle l'a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines et dit : ‘Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce que j'avais perdue.’
      10 De même, je vous le dis, il y a de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent. »
      11 Il dit encore : « Un homme avait deux fils.
      12 Le plus jeune dit à son père : ‘Mon père, donne-moi la part de l’héritage qui doit me revenir.’Le père leur partagea alors ses biens.
      13 Peu de jours après, le plus jeune fils ramassa tout et partit pour un pays éloigné, où il gaspilla sa fortune en vivant dans la débauche.
      14 Alors qu'il avait tout dépensé, une importante famine survint dans ce pays et il commença à se trouver dans le besoin.
      15 Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les porcs.
      16 Il aurait bien voulu se nourrir des caroubes que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait.
      17 Il se mit à réfléchir et se dit : ‘Combien d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance et moi, ici, je meurs de faim !
      18 Je vais retourner vers mon père et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi,
      19 je ne suis plus digne d'être appelé ton fils, traite-moi comme l'un de tes ouvriers.’
      20 Il se leva et alla vers son père. Alors qu’il était encore loin, son père le vit et fut rempli de compassion, il courut se jeter à son cou et l'embrassa.
      21 Le fils lui dit : ‘Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils.’
      22 Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Apportez [vite] le plus beau vêtement et mettez-le-lui ; passez-lui un anneau au doigt et mettez-lui des sandales aux pieds.
      23 Amenez le veau qu’on a engraissé et tuez-le ! Mangeons et réjouissons-nous,
      24 car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.’Et ils commencèrent à faire la fête.
      25 » Or le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.
      26 Il appela un des serviteurs et lui demanda ce qui se passait.
      27 Le serviteur lui dit : ‘Ton frère est de retour et ton père a tué le veau engraissé parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé.’
      28 Le fils aîné se mit en colère et il ne voulait pas entrer. Son père sortit le supplier d'entrer,
      29 mais il répondit à son père : ‘Voilà tant d'années que je suis à ton service sans jamais désobéir à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je fasse la fête avec mes amis.
      30 Mais quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé tes biens avec des prostituées, pour lui tu as tué le veau engraissé !’
      31 ‘Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi et tout ce que j'ai est à toi,
      32 mais il fallait bien faire la fête et nous réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.’ »
    • Exode 12

      21 En cette nuit, les premiers-nés des Égyptiens furent frappés ; aucun Israélite ne devait franchir la porte, jusqu'au moment prévu, du grand départ de l'Égypte. L'immunité des enfants d'Israël ne reposait que sur l'aspersion du sang, faite sur les portes de leur maison. S'ils voulaient se soustraire de cette protection, ils se mettaient en péril. Les Israélites devaient se tenir à l'intérieur de leurs maisons, en attendant leur salut : l'ordre de départ de l'Éternel ; ils avaient là une excellente attitude ! Plus tard, ils devaient soigneusement enseigner à leurs enfants la signification de cette institution rituelle. Il est bon que les enfants posent les questions qui concernent Dieu. Les fils d'Israël firent comme l'Éternel avait commandé. Le respect de cette fête annuelle solennelle amenait le peuple Hébreux à regarder dans deux direction :

      - Se remémorer les évènements passés, pour songer aux grandes choses accomplies par Dieu, pour eux-mêmes et leurs parents. Les miséricordes divines que nous avons reçues, nous et nos parents, doivent être l'objet de notre louange : cela affermira notre foi.

      - Regarder vers l'avenir, vers le sacrifice parfait de l'Agneau de Dieu. Christ, notre Pâque, a été sacrifié pour nous ; en Sa mort, nous avons la vie !

      29 Les Égyptiens endurèrent l'anxiété et l'horreur des ténèbres pendant trois jours et trois nuits ; ils subirent ensuite une calamité encore plus forte : la plaie s'attaqua aux premiers-nés : ceux-ci représentaient la joie et l'espérance des familles Égyptiennes. Ce peuple avait martyrisé les enfants Hébreux ; maintenant, Dieu s'attaque aux enfants d'Égypte.

      L'Éternel frappa en tous lieux : du trône, à la cour de Pharaon, aux endroits les plus secrets des prisons. Les princes comme les paysans subissaient tous, le même jugement divin. L'ange de destruction entra dans les demeures qui n'avaient pas le linteau de leur porte aspergé de sang, c'était le messager du malheur. Il accomplit inéluctablement sa course mortelle, ne laissant aucune maison sans un mort. Imaginez les cris qu'on pouvait entendre dans tout le pays d'Égypte : des cris d'agonie, sortant de chaque demeure.

      Il en sera de même, quand le Fils de l'homme viendra visiter les pécheurs, au jugement dernier. Les enfants de Dieu, Ses « premiers-nés », sont préservés de la destruction. Les hommes ont tout intérêt à se tourner vers Dieu, car quand ce Dernier les visitera, l'heure sera terrible.

      L'orgueil de Pharaon était maintenant réduit à néant : il était obligé de céder. La Parole de Dieu demeure : nous n'avons rien à gagner, en discutant les ordonnances divines et en tardant à obéir à Dieu.

      En ce moment de terreur, les Égyptiens eurent une pensée favorable envers les enfants d'Israël : ils les laissèrent s'en aller rapidement. L’Éternel prit soin de ne pas laisser partir le peuple, « les mains vides » : les Hébreux purent prendre des provisions pour le long voyage qui les attendait.

      37 Les enfants d'Israël se mirent en marche sans tarder. Ils formaient une multitude de toutes origines : certains Égyptiens les accompagnèrent, les uns voulant laisser leur pays dévasté par les plaies, d'autres, par pure curiosité ; ces derniers aimaient peut-être les Hébreux et leur religion.

      Il y a toujours eu parmi les Israélites, des étrangers voulant s'intégrer à ce peuple. C'est une image de ceux qui séjournent avec un esprit d'hypocrisie dans l'église. Ce grand départ historique eut lieu quatre cent trente ans après la promesse faite à Abraham : voir Galates 3:17. Durant l'exil en Égypte, cette promesse n'était pas encore accomplie. Bien que certains engagements divins tardent à s'accomplir, ils finissent toujours par avoir lieu, au temps marqué.

      Dans ce texte, nous en sommes à cette « nuit de l'Éternel », cette nuit toute particulière, qui devait être commémorée par toutes les générations à venir.

      Les grands évènements que Dieu accomplit pour Son peuple, ne doivent pas être l'objet d'un émerveillement passager : ce sont des faits exceptionnels, devant être commémorés d'âges en âges. Il en est ainsi tout spécialement de l'œuvre rédemptrice de Christ. La première nuit de la Pâque, était une nuit réservée pour l'Éternel, elle devait être particulièrement respectée ; la dernière nuit de la Pâque, quant à elle, celle où Christ a été trahi, a été une nuit célébrée par les cérémonies juives, mais elle fut, de plus, la nuit du Seigneur et en tant que telle, elle avait encore plus de signification. Durant cette nuit, un joug encore plus pesant fut ôté de notre cou, et une terre encore meilleure que celle de Canaan, a été placée devant nos yeux.

      C'est une rédemption qui doit être célébrée dans les cieux, pour l'éternité !

      43 À l'avenir, toute la congrégation d'Israël se devait d'observer la Pâque. Toutes les bénédictions divines reçues doivent être l'objet de reconnaissance et de louanges à Dieu.

      La Pâque du Nouveau Testament (le souper du Seigneur), personne ne doit la négliger. Les étrangers, à condition qu'ils soient circoncis, avaient également la possibilité de partager le repas de la Pâque. Nous trouvons ici une disposition précoce, en faveur des « gentils ». Tous ces faits soulignent que les Juifs forment une nation favorisée par Dieu, non pas uniquement à cause de leur descendance d'Abraham, mais parce qu'ils constituent une entité quant à leurs privilèges.

      Christ, notre « Pâque », a été sacrifié pour nous, 1Corinthiens 5:7 ; Son sang est la seule rançon pour nos âmes ; sans effusion de ce sang, il ne peut y avoir de rémission des péchés ; sans aspersion de ce sang, il ne peut y avoir de salut.

      Avons-nous, par la foi, par le sang qui nous a racheté, préservé notre âme de la vengeance qui l'attend ? Est-ce que nous nous tenons sous cette protection, ne dépendant que de ce sang ? Est-ce que nous professons notre foi dans le Rédempteur, notre obligation envers Lui : annoncer aux autres à qui nous appartenons ? Sommes-nous préparés à Son service, prêts à marcher dans Ses voies et à nous séparer de Ses ennemis ?

      Toutes ces questions revêtent une grande importance pour l'âme ; que le Seigneur puisse diriger notre conscience honnêtement pour y répondre !

      Job 30

      1

      L'honneur de Job est méprisé. (Job 30:1-14)
      Job est accablé. (Job 30:15-31)

      Job compare son état présent à l'honneur et l'autorité qu'il avait auparavant. Que de personnes basent leur ambition et leur orgueil sur des choses bien futiles et vulnérables, auxquelles on ne prête guère attention ! Nous ne devrions pas être abattus par le mépris, les injures et la haine des méchants. Nous devrions plutôt regarder à Jésus, Celui qui a enduré les attaques des pécheurs.
      15 Dans ce texte, Job se plaint désespérément. La tentation d'entretenir facilement de mauvaises pensées contre Dieu assaillait particulièrement le patriarche. Quand les tentations personnelles s'ajoutent aux calamités qui nous accablent, l'âme est alors soumise à rude épreuve, elle est en pleine confusion. Malheur à ceux qui sont réellement ennemis de Dieu ! Comparées au terrible sort réservé aux impies, que peuvent représenter les afflictions qui nous assaillent ? Dans cette situation, un point réconforte cependant le patriarche : il savait que la mort pouvait mettre fin à toutes ses épreuves.

      La colère divine aurait pu le faire mourir, son âme aurait ainsi été sauvée, et au ciel, elle serait en lieu sûr ! Si personne n'éprouve de pitié à notre égard, Dieu de son côté, le Juge, a pour nous de l'affection, comme un père pour ses enfants. Portons davantage nos regards vers les choses éternelles : le croyant ne capitulera pas devant l'affliction et louera alors Celui qui offre à chacun Son Amour rédempteur.

      Luc 15

      1

      Paraboles de la brebis et de la drachme perdues. (Luc 15:1-10)
      Le fils prodigue, sa dureté et sa détresse. (Luc 15:11-16)
      Son repentir et son pardon. (Luc 15:17-24)
      Le frère, plus âgé, en est offensé. (Luc 15:25-32)

      La parabole de la brebis perdue peut tout à fait s’appliquer à la grande œuvre de la rédemption humaine. La brebis perdue représente le pécheur qui s'est éloigné de Dieu ; elle est exposée à une mort certaine si elle n'est pas ramenée rapidement aux côtés de son maître. Christ désire vivement ramener les pécheurs dans « Sa maison ».

      Dans la parabole de la drachme perdue, la perte ne représente qu'une petite partie de la valeur de ce qui reste. Cependant la femme la cherche diligemment jusqu'à ce qu'elle la trouve.

      Ces paraboles représentent les nombreuses méthodes mises en œuvre par Dieu pour ramener à Lui les âmes perdues ; ces récits témoignent également de la joie du Sauveur, lors de l’arrivée de ces âmes dans Son Royaume.

      Combien devons-nous veiller à ce que notre repentance nous conduise véritablement et sans retour au salut !

      11 La parabole du fils prodigue montre la nature de la repentance, et l'empressement du Seigneur pour accueillir et bénir tous ceux qui viennent à Lui.

      Cette parabole démontre avec force la richesse de l'Évangile et de la Grâce ; tant que le monde sera présent, cette Grâce demeurera et sera une aide ineffable pour les pauvres pécheurs, afin de les diriger et de les encourager à se repentir et à revenir vers Dieu.

      Il n’y a rien de pire que de voir les hommes considérer que les dons de Dieu leur sont dus. La grande folie et la ruine des pécheurs, sont de ne se satisfaire, durant leur vie, que des bonnes choses de ce monde. Nos premiers parents ont été voués à la ruine, comme d’ailleurs leurs descendants, à cause de leur folle ambition : ils désiraient être indépendants, et c’est ce qui caractérise les pécheurs qui persistent dans leur iniquité.

      Nous pouvons tous nous reconnaître quelque peu dans le comportement du fils prodigue. Quand on est coupable, on est éloigné de Dieu. Cet état nous fait faire de grandes sottises : les pécheurs invétérés « gaspillent » leurs pensées et leurs forces, leur temps et leurs opportunités à se repentir. Un état coupable nous place dans le besoin : les pécheurs manquent du nécessaire pour le « bon état » de leur âme ; ils n'ont ni nourriture, ni vêtement, ni provisions pour l’avenir. Un coupable est dans un état vil, voire de servitude : les « serviteurs » du diable ne cherchent qu’à satisfaire la convoitise de la chair, et ce type de satisfaction ne vaut pas mieux que la nourriture des pourceaux, mentionnée ici, dans cette parabole.

      Le coupable est sans cesse insatisfait : la richesse du monde et les plaisirs des sens n'arrivent jamais à le satisfaire totalement ; qu'en sera-t-il par contre, pour son âme si précieuse ? Quand on est coupable, on ne peut trouver le soulagement nulle part, de personne : c'est en vain que nous pouvons le rechercher auprès du monde et de la chair ; on trouve tout ici-bas, pour empoisonner une âme, mais en fait, il n'y a rien qui puisse la nourrir.

      Le pécheur est dans un état de mort : il est mort dans ses offenses et ses iniquités, il est dépourvu de toute vie spirituelle. Le pécheur est perdu : les âmes qui sont séparées de Dieu seront rapidement perdues à jamais, si Sa Miséricorde n'intervient pas.

      L'état misérable du fils prodigue reflète bien tristement la ruine affreuse de l'homme, « rongé » par le péché. Qu’ils sont rares ceux qui sont sensibles à leur propre état inique et au triste comportement qui en découle !

      17 Ayant constaté dans les versets précédents, l’état abject et misérable du fils prodigue, nous sommes maintenant amenés à considérer comment il en est sorti.

      Ce texte commence par l’examen de sa conscience, situation capitale dans la conversion d'un pécheur. Le Seigneur lui ouvre les yeux, et le convainc de péché ; il se découvre alors réellement lui-même, par une vision vraiment différente de ce qu’il éprouvait auparavant. Le pécheur convaincu s'aperçoit que le moindre des serviteurs de Dieu est en fait bien plus heureux que lui-même. « Considérer » Dieu comme un Père, notre Père, sera d'un grand recours pour notre repentance et pour notre retour vers Lui.

      Le fils prodigue est parti, et ne s'est plus arrêté avant qu'il n’ait atteint sa maison. De même, le pécheur repentant quitte résolument l'esclavage de Satan et sa convoitise, et retourne ensuite vers Dieu, par la prière, avec parfois des craintes et certains découragements... Le Seigneur va alors à sa rencontre, lui exprimant Son Amour, plein d’indulgence.

      L’accueil divin du pécheur humilié est identique à celui du fils prodigue. Cet homme repentant est alors revêtu de la « robe de la Justice » du Rédempteur, il est rendu participant de l'Esprit d'adoption ; il est préparé, par la paix de la conscience et la Grâce de l'Évangile, à marcher dans les chemins de la sainteté, et à faire un « festin spirituel » de toutes les divines consolations.

      La Grâce et la Sainteté seront alors en lui, pour animer sa volonté comme ses actes !

      25 Dans la dernière partie de cette parabole du fils prodigue, nous trouvons un « portrait » des pharisiens, même si cette description ne leur est pas exclusive. Ce texte souligne la tendresse du Seigneur, et l’orgueil fréquemment rencontré malheureusement chez ceux qui peuvent en bénéficier.

      En général, les Juifs avaient le même état d’esprit, une certaine fierté, envers les Païens convertis : nombreux sont ceux qui, en tous temps, désapprouvèrent l'Évangile et ses prédicateurs. Malgré cela, qu’il est étonnant de voir un homme mépriser et détester les âmes pour qui le Sauveur a versé Son sang précieux, celles qui ont été « choisies » par le Père, pour devenir le « temple » du Saint-Esprit !

      De cette attitude jaillit la fierté et l'amour du « moi », ainsi qu’une ignorance de la véritable nature du cœur humain. La Miséricorde et la Grâce de notre Dieu, par l’intermédiaire de Christ, « brillent » de manière identique pour tous, que ce soit dans le cœur des saints, même « acariâtre », comme dans celui des pécheurs prodigues, en pleine repentance !

      Quel bonheur ineffable, trouve-t-on chez tous les enfants de Dieu, qui restent près de la « maison » de leur Père : ils savent qu’ils sont, et qu'ils seront pour toujours avec Lui. Heureux ceux qui acceptent avec reconnaissance « l'invitation » de Christ, en vue du salut !

    • Exode 12

      21 Moïse appela tous les anciens d’Israël et leur dit : Allez prendre du petit bétail pour vos familles, et immolez la Pâque.
      22 Vous prendrez ensuite un bouquet d’hysope, vous le tremperez dans le sang qui sera dans le bassin, et vous toucherez le linteau et les deux poteaux (de la porte) avec le sang qui sera dans le bassin. Nul de vous ne sortira de sa maison jusqu’au matin.
      23 Quand l’Éternel traversera l’Égypte pour frapper et qu’il verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, l’Éternel passera par-dessus la porte et ne laissera pas le destructeur entrer dans vos maisons pour (vous) frapper.
      24 Vous observerez cela comme une prescription pour vous et pour vos fils à perpétuité.
      25 Quand vous serez entrés dans le pays que l’Éternel vous donnera, selon sa parole, vous observerez ce rite.
      26 Et lorsque vos fils vous diront : Que signifie pour vous ce rite ?
      27 vous répondrez : C’est le sacrifice de la Pâque en l’honneur de l’Éternel, qui a passé par-dessus les maisons des Israélites en Égypte, lorsqu’il frappa les Égyptiens et qu’il préserva nos maisons. Le peuple s’inclina et se prosterna.
      28 Et les Israélites s’en allèrent ; ils firent exactement ce que l’Éternel avait ordonné à Moïse et Aaron.
      29 Au milieu de la nuit, l’Éternel frappa tout premier-né dans le pays d’Égypte, depuis le premier-né du Pharaon assis sur son trône, jusqu’au premier-né du captif dans sa prison, et jusqu’à tout premier-né du bétail.
      30 Le Pharaon se leva de nuit, lui, tous ses serviteurs et tous les Égyptiens ; et il y eut de grands cris en Égypte, car il n’y avait point de maison où il n’y eût un mort.
      31 Dans la nuit même, (le Pharaon) appela Moïse et Aaron et leur dit : Levez-vous, sortez du milieu de mon peuple, vous et les Israélites aussi. Allez, servez l’Éternel comme vous l’avez dit.
      32 Prenez aussi votre petit et votre gros bétail, comme vous l’avez dit ; allez, et bénissez-moi aussi.
      33 Les Égyptiens pressaient le peuple ; ils avaient hâte de le laisser partir du pays, car ils disaient : Nous périssons tous.
      34 Le peuple emporta sa pâte avant qu’elle soit levée. Leurs pétrins étaient enveloppés dans leurs vêtements, sur leurs épaules.
      35 Les Israélites firent ce que Moïse avait dit : ils demandèrent aux Égyptiens des objets d’argent, des objets d’or et des vêtements.
      36 L’Éternel fit en sorte que le peuple obtienne la faveur des Égyptiens, qui se rendirent à leur demande, et ils enlevèrent cela aux Égyptiens.
      37 Les Israélites partirent de Ramsès pour Soukkoth au nombre d’environ six cent mille hommes de pied, sans les enfants.
      38 Tout un ramassis de gens monta aussi avec eux ; ils avaient un cheptel considérable de petit et de gros bétail.
      39 Ils firent des gâteaux cuits sans levain avec la pâte qu’ils avaient emportée d’Égypte, et qui n’était pas levée ; car ils avaient été chassés d’Égypte, sans pouvoir s’attarder et sans avoir fait de provisions pour eux.
      40 Le séjour que les Israélites firent en Égypte fut de 430 ans.
      41 Au bout de 430 ans, ce jour précis, toutes les troupes de l’Éternel sortirent du pays d’Égypte.
      42 Ce fut une nuit de veille en l’honneur de l’Éternel, parce qu’il les fit sortir du pays d’Égypte ; c’est une nuit de veille en l’honneur de l’Éternel pour tous les Israélites dans chaque génération.
      43 L’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Voici la prescription au sujet de la Pâque : Aucun étranger n’en mangera.
      44 Tu circonciras tout esclave acquis à prix d’argent ; alors il en mangera.
      45 Le résident temporaire et le mercenaire n’en mangeront pas.
      46 On la mangera dans la maison même ; vous n’emporterez pas de chair hors de la maison, et vous ne briserez aucun os.
      47 Toute la communauté d’Israël célébrera (la Pâque).
      48 Si un immigrant en séjour chez toi veut célébrer la Pâque en l’honneur de l’Éternel, tout mâle chez lui devra être circoncis ; alors il s’approchera pour la célébrer et il sera comme l’autochtone ; mais aucun incirconcis n’en mangera.
      49 Il y aura une même loi pour l’autochtone et pour l’immigrant en séjour au milieu de vous.
      50 Tous les Israélites firent exactement ce que l’Éternel avait ordonné à Moïse et à Aaron ;
      51 Ce jour précis, l’Éternel fit sortir du pays d’Égypte les Israélites, en troupes organisées.

      Job 30

      1 Et maintenant !... de plus jeunes que moi sourient à mon sujet, Ceux dont je méprisais trop les pères Pour les mettre parmi les chiens de mon troupeau.
      2 Mais à quoi me servirait la force de leurs mains ? Ils sont incapables d’atteindre la vieillesse.
      3 Desséchés par la privation et la faim, Ils fuient dans les lieux arides, Depuis longtemps dévastés et ravagés ;
      4 Ils arrachent les herbes sauvages près des buissons Et n’ont pour pain que la racine des genêts.
      5 On les chasse du milieu (des hommes), On crie après eux comme après un voleur,
      6 Pour qu’ils demeurent dans d’affreux ravins, Dans les cavernes de la terre et dans les rochers ;
      7 Ils vont braire au milieu des buissons, Ils s’entassent sous les mauvaises herbes.
      8 Êtres vils et innommables, Ils sont repoussés du pays.
      9 Et maintenant, je suis l’objet de leurs chansons, Je suis en butte à leurs propos.
      10 Ils ont horreur de moi, ils s’éloignent de moi, Ils ne se retiennent pas de me cracher au visage.
      11 Puisque (Dieu) a mis à découvert ce qui me restait et qu’il m’a humilié Ils rejettent tout frein devant moi.
      12 Ces misérables se lèvent à ma droite et me poussent les pieds, Ils se fraient contre moi des chemins de malheur ;
      13 Ils coupent mon propre sentier et travaillent à ma perte, Eux que personne ne secourait ;
      14 Ils arrivent comme par une large brèche, Ils se précipitent sous les décombres.
      15 L’épouvante s’est tournée contre moi, Ma noblesse est emportée comme par le vent, Mon salut a passé comme un nuage.
      16 Et maintenant, mon âme s’épanche sur moi-même, Les jours de la souffrance m’ont saisi.
      17 La nuit me perce les os, au-dedans de moi, (Les douleurs) qui me rongent ne se couchent pas.
      18 C’est tellement grave que mon vêtement se déforme, Il se colle à moi comme ma tunique.
      19 (Dieu) m’a jeté dans la boue, Et je ressemble à la poussière et à la cendre.
      20 Je t’appelle au secours, et tu ne me réponds pas ; Je me tiens debout, pour que tu fasses attention à moi.
      21 Tu deviens cruel contre moi, Tu m’attaques avec la vigueur de ta main.
      22 Tu m’emportes sur le vent (que) tu me fais chevaucher, Et tu me fais frémir au fond de moi-même.
      23 Car, je le sais, tu me mènes à la mort, Au lieu de rendez-vous de tous les vivants.
      24 Mais celui qui va périr n’étend-il pas les mains ? Celui qui est dans le malheur n’implore-t-il pas du secours ?
      25 N’avais-je pas des larmes pour celui dont les jours sont durs ? Mon âme n’était-elle pas triste à cause du pauvre ?
      26 Car j’espérais le bonheur, et le malheur est venu ; J’attendais la lumière, et l’obscurité est venue.
      27 Mes entrailles bouillonnent sans relâche. Les jours de souffrance m’ont affronté.
      28 Je marche noirci, mais non par le soleil ; Je me lève dans l’assemblée et je crie.
      29 Je suis devenu le frère des chacals, Le compagnon des autruches.
      30 Ma peau devient sombre sur moi, Mes os sont brûlants de fièvre.
      31 Ma harpe ne sert plus qu’au chant de deuil, Et mon chalumeau qu’à la voix de ceux qui pleurent.

      Luc 15

      1 Tous les péagers et les pécheurs s’approchaient de Jésus pour l’entendre.
      2 Les Pharisiens et les scribes murmuraient et disaient : Celui-ci accueille des pécheurs et mange avec eux.
      3 Mais il leur dit cette parabole :
      4 Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis et qu’il en perde une, ne laisse les 99 autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la trouve ?
      5 Lorsqu’il l’a trouvée, il la met avec joie sur ses épaules,
      6 et, de retour à la maison, il appelle chez lui ses amis et ses voisins et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis qui était perdue.
      7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de repentance.
      8 Ou quelle femme, si elle a dix drachmes et qu’elle perde une drachme, n’allume une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la trouve ?
      9 Lorsqu’elle l’a trouvée, elle appelle chez elle ses amies et ses voisines et dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé la drachme que j’avais perdue.
      10 De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.
      11 Il dit encore : Un homme avait deux fils.
      12 Le plus jeune dit à son père : Mon père, donne-moi la part de la fortune qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien.
      13 Peu de jours après, le plus jeune fils rassembla tout ce qu’il avait et partit pour un pays lointain où il dissipa sa fortune en vivant dans la débauche.
      14 Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à manquer (de tout).
      15 Il se lia avec un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs faire paître les pourceaux.
      16 Il aurait bien désiré se rassasier des caroubes que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.
      17 Rentré en lui-même, il se dit : Combien d’employés chez mon père ont du pain en abondance, et moi ici, je péris à cause de la famine.
      18 Je me lèverai, j’irai vers mon père et lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi ;
      19 je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes employés.
      20 Il se leva et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, il courut se jeter à son cou et l’embrassa.
      21 Le fils lui dit : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
      22 Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe et mettez-la lui ; mettez-lui une bague au doigt, et des sandales pour ses pieds.
      23 Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ;
      24 car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.
      25 Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et s’approcha de la maison, il entendit de la musique et des danses.
      26 Il appela un des serviteurs et s’informa de ce qui se passait.
      27 Ce dernier lui dit : Ton frère est de retour, et parce qu’il lui a été rendu en bonne santé, ton père a tué le veau gras.
      28 Il se mit en colère et ne voulut pas entrer. Son père sortit pour l’y inviter.
      29 Alors il répondit à son père : Voici : il y a tant d’années que je te sers, jamais je n’ai désobéi à tes ordres, et à moi jamais tu n’as donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis.
      30 Mais quand ton fils que voilà est arrivé, celui qui a dévoré ton bien avec des prostituées, pour lui tu as tué le veau gras !
      31 Toi, mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ;
      32 mais il fallait bien se réjouir et s’égayer, car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.
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