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La Bible en 1 an - Jour 61

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Versets relatifs

    • Exode 13

      1 L'Eternel dit à Moïse :
      2 « Consacre-moi tout aîné, tout premier-né parmi les Israélites, tant des hommes que des animaux : il m'appartient. »
      3 Moïse dit au peuple : « Souvenez-vous de ce jour où vous êtes sortis d'Egypte, de la maison d'esclavage. En effet, c'est par sa main puissante que l'Eternel vous en a fait sortir. On ne mangera pas de pain levé.
      4 Vous sortez aujourd'hui, au cours du mois des épis.
      5 Quand l'Eternel t'aura fait entrer dans le pays des Cananéens, des Hittites, des Amoréens, des Héviens et des Jébusiens, qu'il a juré à tes ancêtres de te donner, pays où coulent le lait et le miel, tu rendras ce culte à l'Eternel au cours de ce même mois.
      6 Pendant 7 jours tu mangeras des pains sans levain et le septième jour il y aura une fête en l'honneur de l'Eternel.
      7 On mangera des pains sans levain pendant les jours. On ne verra pas chez toi de pain levé ni de levain, sur tout ton territoire.
      8 Tu diras alors à ton fils : ‘C'est en mémoire de ce que l'Eternel a fait pour moi lorsque je suis sorti d'Egypte.’
      9 Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un souvenir entre tes yeux, afin que la loi de l'Eternel soit dans ta bouche. En effet, c'est par sa main puissante que l'Eternel t'a fait sortir d'Egypte.
      10 Tu respecteras cette prescription au moment fixé d'année en année.
      11 » Quand l'Eternel t'aura fait entrer dans le pays des Cananéens, comme il l'a juré à toi et à tes ancêtres, et qu'il te l'aura donné,
      12 *tu consacreras tout premier-né à l'Eternel, même tout premier-né des animaux que tu auras : les mâles appartiennent à l'Eternel.
      13 Tu rachèteras avec un agneau tout premier-né de l'âne. Si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Tu rachèteras aussi tout premier-né de tes fils.
      14 Et lorsque ton fils te demandera un jour : ‘Que signifie cela ?’tu lui répondras : ‘Par sa main puissante, l'Eternel nous a fait sortir d'Egypte, de la maison d'esclavage ;
      15 et, comme le pharaon s'obstinait à ne pas nous laisser partir, l'Eternel a fait mourir tous les premiers-nés en Egypte, depuis les premiers-nés des hommes jusqu'aux premiers-nés des animaux. Voilà pourquoi j'offre en sacrifice à l'Eternel tout premier-né des mâles et rachète tout premier-né de mes fils.’
      16 Ce sera comme un signe sur ta main et comme une marque entre tes yeux, qui rappellera que l'Eternel nous a fait sortir d'Egypte par sa main puissante. »
      17 Lorsque le pharaon laissa partir le peuple, Dieu ne le conduisit pas par le chemin qui passait par le pays des Philistins, même si c’était le plus direct. Dieu se dit en effet : « Le peuple pourrait éprouver des regrets en rencontrant la guerre et retourner en Egypte. »
      18 Dieu fit donc faire au peuple un détour par le chemin du désert, vers la mer des Roseaux. Les Israélites étaient partis d'Egypte en ordre de bataille
      19 et Moïse avait pris avec lui les ossements de Joseph, car ce dernier l’avait fait jurer aux fils d'Israël en disant : « Quand Dieu interviendra pour vous, vous ferez remonter mes ossements loin d'ici avec vous. »
      20 Ils partirent de Succoth et campèrent à Etham, à l'extrémité du désert.
      21 L'Eternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider sur leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils puissent marcher jour et nuit.
      22 La colonne de nuée ne se retirait pas de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit.

      Job 31

      1 » J'avais fait un pacte avec mes yeux. Comment aurais-je pu porter mes regards sur une jeune fille ?
      2 Quelle part Dieu m'aurait-il attribuée d'en haut ? Quel héritage le Tout-Puissant m'aurait-il envoyé du ciel ?
      3 La misère n'est-elle pas réservée à l’homme injuste et le désastre à ceux qui commettent le mal ?
      4 Dieu ne voit-il pas ma conduite ? Ne compte-t-il pas tous mes pas ?
      5 » Si j'ai marché dans la fausseté, si mon pied a couru vers la tromperie,
      6 que Dieu me pèse sur une balance juste et il reconnaîtra mon intégrité !
      7 » Si mon pas s'est écarté du droit chemin, si mon cœur s’est laissé guider par mes yeux, si une impureté quelconque s'est attachée à mes mains,
      8 qu’un autre profite de ce que j’ai semé et que mes jeunes plantes soient déracinées !
      9 » Si mon cœur s’est laissé attirer par une femme, si j'ai fait le guet à la porte de mon prochain,
      10 que ma femme tourne la meule pour un autre et que d'autres couchent avec elle !
      11 En effet, c'est un acte scandaleux, une faute qui doit être sanctionnée,
      12 c'est un feu qui dévore jusqu'au gouffre de perdition et qui aurait détruit jusqu’à la racine toute ma récolte.
      13 » Si j'ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante lorsqu'ils étaient en litige avec moi,
      14 que ferai-je quand Dieu se lèvera ? Que répondrai-je quand il me demandera des comptes ?
      15 Celui qui m'a formé dans le ventre de ma mère ne les a-t-il pas formés eux aussi ? N’est-ce pas le même Dieu qui nous a façonnés dans le ventre maternel ?
      16 » Ai-je refusé aux faibles ce qu'ils désiraient, ai-je fait languir les yeux de la veuve,
      17 ai-je mangé tout seul mon morceau de pain, sans que l'orphelin n’en ait eu sa part ?
      18 Au contraire ! Dès ma jeunesse je l’ai élevé comme un père, dès ma tendre enfance j’ai soutenu la veuve.
      19 » Si j'ai vu quelqu’un mourir par manque d’habit, le pauvre manquer de couverture,
      20 sans lui donner de raison de me bénir, sans qu'il ait été réchauffé par la toison de mes agneaux,
      21 si j'ai levé la main contre l'orphelin parce que je me savais soutenu par les juges,
      22 que mon bras se détache de mon épaule, que mon avant-bras se brise au coude !
      23 De fait, je redoutais les malheurs envoyés par Dieu. Je suis incapable de quoi que ce soit face à sa majesté.
      24 » Si j'ai placé ma confiance dans de l'or, si j'ai dit au métal précieux : ‘Tu es ma sécurité’,
      25 si je me suis réjoui de la grandeur de ma fortune, de la quantité de mes biens,
      26 si j'ai regardé la lumière du soleil quand il brillait, la lune quand elle s'avançait radieuse,
      27 et si mon cœur s'est laissé attirer en secret, si je les ai adorés,
      28 c'est encore une faute qui mérite d’être sanctionnée : j'aurais renié le Dieu d'en haut !
      29 » Me suis-je réjoui du malheur de celui qui me détestait, ai-je sauté d'allégresse parce qu’un mal l’avait atteint ?
      30 Non ! Je n'ai pas permis à ma bouche de pécher en demandant sa mort dans une malédiction.
      31 Les occupants de ma tente disaient : ‘Peut-on trouver quelqu’un qui n'ait pas été rassasié grâce à sa viande ?’
      32 L'étranger ne passait pas la nuit dehors, j'ouvrais ma porte au voyageur.
      33 » Ai-je, comme Adam, caché ma transgression, cherché à dissimuler ma faute
      34 parce que je redoutais le qu’en-dira-t-on, parce que j’étais effrayé par le mépris des familles au point de garder le silence et de ne pas oser sortir ?
      35 » Si seulement quelqu'un m'écoutait ! Voilà mon dernier mot. Que le Tout-Puissant me réponde ! Quant à la plainte écrite par mon adversaire,
      36 je la mettrai sur mon épaule, je la porterai sur mon front comme une couronne.
      37 Je lui rendrai compte de ma conduite dans le détail, je m'approcherai de lui comme un prince.
      38 » Si mon terrain crie contre moi et que ses sillons versent des larmes,
      39 si j'ai mangé son produit sans le payer et que j'aie fait le désespoir de ses propriétaires,
      40 qu'il y pousse des ronces au lieu du blé et de la mauvaise herbe au lieu de l'orge ! » Fin des paroles de Job.

      Luc 16

      1 Jésus dit aussi à ses disciples : « Un homme riche avait un intendant. On vint lui rapporter qu’il gaspillait ses biens.
      2 Il l'appela et lui dit : ‘Qu'est-ce que j'entends dire à ton sujet ? Rends compte de ta gestion, car tu ne pourras plus gérer mes biens.’
      3 L'intendant se dit en lui-même : ‘Que vais-je faire, puisque mon maître m'enlève la gestion de ses biens ? Travailler la terre ? Je n'en ai pas la force. Mendier ? J'en ai honte.
      4 Je sais ce que je ferai pour qu'il y ait des gens qui m'accueillent chez eux quand je serai renvoyé de mon emploi.’
      5 Il fit venir chacun des débiteurs de son maître et dit au premier : ‘Combien dois-tu à mon maître ?’
      6 ‘Je dois 100 tonneaux d'huile d'olive’, répondit-il. Il lui dit : ‘Voici ton reçu, assieds-toi vite et écris 50.’
      7 Il dit ensuite à un autre : ‘Et toi, combien dois-tu ?’‘Je dois 100 mesures de blé’, répondit-il. Et il lui dit : ‘Voici ton reçu, écris 80.’
      8 Le maître fit l’éloge de l'intendant malhonnête à cause de l’habileté dont il avait fait preuve. En effet, les enfants de ce monde sont plus habiles vis-à-vis de leur génération que ne le sont les enfants de la lumière.
      9 » Et moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec les richesses injustes, afin qu’ils vous accueillent dans les habitations éternelles lorsqu'elles viendront à vous manquer.
      10 Celui qui est fidèle dans les petites choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est malhonnête dans les petites choses l'est aussi dans les grandes.
      11 Si donc vous n'avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les biens véritables ?
      12 Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ?
      13 Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s'attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent. »
      14 En entendant tout cela, les pharisiens qui aimaient l'argent se moquaient de lui.
      15 Jésus leur dit : « Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît votre cœur. De fait, ce qui est très estimé parmi les hommes est abominable devant Dieu.
      16 La loi et les prophètes ont subsisté jusqu'à Jean ; depuis lors, la bonne nouvelle du royaume de Dieu est annoncée et chacun cherche avec force à y entrer.
      17 Le ciel et la terre disparaîtront plus facilement que ne tombera un seul trait de lettre de la loi.
      18 Tout homme qui renvoie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et tout homme qui épouse une femme divorcée de son mari commet un adultère.
      19 » Il y avait un homme riche, qui s'habillait de pourpre et de fin lin et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie.
      20 Un pauvre du nom de Lazare était couché devant son portail, couvert d'ulcères.
      21 Il aurait bien voulu se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche, cependant même les chiens venaient lécher ses ulcères.
      22 Le pauvre mourut et fut porté par les anges auprès d'Abraham. Le riche mourut aussi et fut enterré.
      23 Dans le séjour des morts, en proie à une grande souffrance il leva les yeux et vit de loin Abraham, avec Lazare à ses côtés.
      24 Il s'écria : ‘Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau afin de me rafraîchir la langue, car je souffre cruellement dans cette flamme.’
      25 Abraham répondit : ‘Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie et que Lazare a connu les maux pendant la sienne ; maintenant, il est consolé ici et toi, tu souffres.
      26 De plus, il y a un grand abîme entre nous et vous, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de chez vous vers nous, ne puissent pas le faire.’
      27 Le riche dit : ‘Je te prie alors, père, d'envoyer Lazare chez mon père, car j'ai cinq frères.
      28 C'est pour qu'il les avertisse, afin qu'ils n’aboutissent pas, eux aussi, dans ce lieu de souffrances.’
      29 Abraham [lui] répondit : ‘Ils ont Moïse et les prophètes, qu'ils les écoutent.’
      30 Le riche dit : ‘Non, père Abraham, mais si quelqu'un vient de chez les morts vers eux, ils changeront d’attitude.’
      31 Abraham lui dit alors : ‘S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu'un ressuscite.’ »
    • Exode 13

      1

      Le premier-né est sanctifié pour Dieu. La célébration de la Pâque est instituée. (Exode 13:1-10)
      Les premiers-nés des bêtes, mis à part. (Exode 13:11-16)
      Les os de Joseph transportés par les Israélites; Ces derniers arrivent à Étham. (Exode 13:17-20)
      Dieu guide les Israélites par une colonne de nuée et de feu. (Exode 13:21,22)

      En commémoration de l'anéantissement des premiers-nés d'Égypte, (des hommes comme du bétail), et de la délivrance des Israélites de leur esclavage, les premiers-nés mâles du peuple hébreux devaient être consacrés à l'Éternel. Cette institution a été instaurée pour que la vie du peuple d'Israël soit préservée, au travers de cette expiation qui était faite pour les péchés. Les Hébreux devaient aussi considérer à quel point ils avaient échappé à la mort, en sorte que désormais ils se devaient de se consacrer au service de Dieu. Les parents hébreux ne devaient pas considérer qu'ils avaient des droits absolus sur leurs enfants premiers-nés, tant qu'ils ne les avaient pas présentés devant l'Éternel, afin de les Lui consacrer.

      Ce qui nous est accordé selon une grâce toute particulière doit être l'objet d'une grande louange à Dieu ; cette bénédiction doit être l'objet d'une reconnaissance, matérialisée par des œuvres de piété et de charité.

      La commémoration de la sortie d'Égypte devait être observée chaque année par les Hébreux. Le jour de la résurrection de Christ doit aussi être célébré, car en ce jour, nous avons été libérés des liens de la mort. La Parole ne nous dit pas exactement en quel jour de l'année, Christ à été ressuscité ; par contre, Elle spécifie bien de quel jour de la semaine il s'agissait ; ce fut une délivrance importante, donc elle devait être remémorée chaque semaine.

      Les Israélites devaient célébrer la fête des pains sans levain. Sous le régime de l'évangile, nous devons nous rappeler non seulement de Christ, mais aussi observer la célébration de la sainte cène. Faites ceci en mémoire de Lui !

      De plus, il faut enseigner soigneusement la signification de cet acte aux enfants, pour leur connaissance des choses de Dieu. C'est un vieux principe du catéchisme ! Il est grandement utile d'enseigner aux enfants les histoires de la Bible. Ceux qui possèdent Dieu dans leur cœur, l'expriment aussi par leurs paroles : Ils parlent souvent de l'Éternel à ces enfants, pour les persuader et pour les enseigner.

      11 Les premiers-nés des bêtes non destinées aux sacrifices, devaient être consacrés à servir de rachat pour d'autres animaux, sinon, ils étaient éliminés. Nos âmes sont soumises à la Justice divine et à moins qu'elles ne soient rachetées par le sacrifice de Christ, elles sont destinées à périr. Ces préceptes, ordonnés aux Hébreux, leur rappelaient continuellement quels étaient leurs devoirs : aimer et servir l'Éternel. D'une manière similaire, le baptême et le repas du Seigneur, s'ils sont accomplis en toute connaissance de cause, nous rappellent et témoignent aux autres, notre profession de foi, au service du Seigneur.
      17 Il y avait deux chemins pour se rendre d'Égypte en Canaan. L'un d'entre eux ne demandait que quelques jours de Voyage ; l'autre chemin était beaucoup plus long, traversant des régions désertiques : c'est celui-ci que l'Éternel choisit pour conduire le peuple d'Israël. Les Égyptiens allaient bientôt être noyés dans la mer Rouge ; les Israélites, quant à eux, allaient devoir traverser le désert et être humiliés.

      Les chemins divins sont des chemins de droiture, malgré leurs apparences, qui parfois nous déroutent. Si nous pensons que Dieu ne conduit pas Son peuple par le plus court chemin, soyons persuadés qu'Il le conduit au mieux, ce qui se vérifie à la fin du voyage. Les Philistins étaient des ennemis puissants ; il était nécessaire que les Israélites fussent préparés, pour faire la guerre en Canaan : ils devaient traverser les difficultés de la route dans le désert. Dieu envoie des épreuves à Son peuple, qui sont toujours proportionnelles à sa force, 1Corinthiens 10:13. Les Israélites partirent en bon ordre, par groupes de cinq ; ils étaient militairement bien rangés, ce qui leur donnait un certain potentiel. Ils prirent avec eux les os de Joseph. C'était un encouragement pour leur foi et leur espérance : cela signifiait bien que Dieu devait, par leur intermédiaire, conduire ces os en Canaan, au travers du désert.

      21 L'Éternel se tenait devant les Israélites, sous la forme d'une colonne de nuée ou de feu, symbole de Sa divine majesté. Il y a ici similitude avec Christ, présent dans l'église qui traverse le désert, 1Corinthiens 10:9.

      Quand Dieu nous fait subir des difficultés, Il ne nous laisse pas errer sur place, Il ne nous perd pas, mais Il prend soin de nous conduire. Par cette colonne, Moïse et les Israélites pieux étaient réconfortés, certains d'être guidés par Dieu. Ceux qui savent compter sur Dieu et qui règlent leur vie sur Sa Parole, se trouvent guidés par l'Esprit et la Providence divine, persuadés que le Seigneur les précède dans leur marche ici-bas, bien qu'ils ne puissent Le voir de leurs yeux : c'est ainsi que nous devons marcher par la foi. Quand les Israélites marchaient, la colonne divine les précédait ; elle indiquait également les lieux de campement, selon Sa Sagesse. Cette colonne protégeait le peuple, le jour, et lui donnait la lumière durant la nuit. La Bible est une lampe à nos pieds, une lumière sur notre sentier ; c'est le Seigneur, qui dans son Amour, nous révèle le contenu de Sa Parole. Elle atteste l'existence de Christ. Elle représente pour nous la même chose que la colonne de nuée des Israélites dans le désert. Écoutez cette voix qui crie : « Je suis la Lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie », Jean 8:12.

      Recommandons nos âmes à Jésus-Christ, comme le conseillent la Parole et le Saint-Esprit, en réponse à nos prières ; car Il est le Chemin, la Vérité et la vie, Jean 14:16

      Job 31

      1

      Job annonce sa droiture. (Job 31:1-8)
      Son intégrité. (Job 31:9-15)
      Sa clémence. (Job 31:16-23)
      Job n'est pas coupable de convoitise ni d'idolâtrie. (Job 31:24-32)
      Job n'est pas coupable d'hypocrisie ni de violence. (Job 31:33-40)

      Dans ce texte, Job n'a pas parlé des choses dont il aurait pu se vanter, il a simplement répondu aux attaques qu'il a essuyées, quant à son hypocrisie. Le patriarche discernait bien la nature spirituelle des commandements divins, sondant les pensées et les intentions du cœur. Il n'est de meilleur témoignage que celui de notre conduite ; cependant, à certains moments, il ne faut pas hésiter à clamer notre innocence devant Dieu, quand des crimes nous seraient faussement attribués. Les plaisirs de la chair et de l'amour du monde sont deux pierres d'achoppement, contre lesquelles beaucoup butent et succombent.

      Job annonce clairement sa vigilance à l'égard de telles déviations. Dieu s'approche davantage de nous lorsque nous abandonnons nos propres voies ; marchons donc avec circonspection. Le patriarche a soigneusement évité la recherche de guérison par le biais des sciences occultes. Il redoutait les bénéfices et les plaisirs dangereux de tels procédés. Sachons prendre sereinement tout ce qui nous est offert ici-bas, à condition que tout cela soit fait honnêtement. Si nous n'observons pas une stricte honnêteté et une grande fidélité dans tous nos actes, nous ne pourrons pas bénéficier alors de la faveur divine. Combien de dirigeants sont hélas incapables de saisir de telles vérités !

      9 Les souvenirs qui retracent la vie émanent parfois d'un cœur déçu. Le luxe est un feu qui dévore l'âme. Ceux qui s'y adonnent courent droit à leur fin. Ce feu consume tout ce que l'on peut trouver de bon ici-bas, il détruit la conscience. Il embrase la colère divine ; si l'on n'est pas immunisé par le sang de Christ, il nous mène tout droit vers la destruction éternelle. Ce feu consume le corps ; il consume toute matière.

      Tout ce qui concerne le luxe ici-bas ne peut apporter que des jugements célestes sévères. Job avait de nombreux biens, il savait bien les gérer. Il était persuadé de l'existence de son Maître dans les cieux ; parce que nous sommes tentés de penser que Dieu est sévère avec nous, nous devrions chercher à être plus cléments avec ceux à qui nous avons à faire.

      16 Dans ce texte, Job justifie son comportement charitable envers les pauvres. Il insiste particulièrement car c'est à ce sujet qu'il a reçu des accusations. Il proclame sa bonté envers tous, cherchant à éviter de blesser qui que ce soit. Remarquez les principes qui ont conduit le patriarche à exercer la charité et la piété : il craignait le Seigneur et de ce fait, il ne voulait pas opprimer les pauvres. Le fait de chercher à aider ceux qui souffrent ici-bas, peut épargner de se diriger vers de fausses routes ; en fait, seule la Grâce de Dieu peut faire haïr, redouter et fuir les pensées et désirs animés par le péché.
      24 Dans ce texte, Job proteste :

      - Il n'a jamais placé son cœur dans les richesses de ce monde. Combien rares sont ceux qui se sont réjouis dans le Seigneur, à cause de leurs grandes richesses ici-bas ! La détermination à rechercher la fortune ne peut que mener l'âme à la ruine, tout en parsemant notre chemin d'épreuves.

      - Il n'a jamais été fautif d'idolâtrie. La source de cette idolâtrie se trouve dans le cœur, elle corrompt les hommes et incite Dieu à envoyer Ses jugements contre les nations.

      - Il ne s'est jamais réjoui du malheur de ses pires ennemis. Si les autres cherchent à nous nuire, cela ne justifie aucun sentiment de vengeance que nous serions susceptibles d'avoir à leur encontre.

      - Il n'a jamais rejeté l'étranger. L'hospitalité est un devoir chrétien, 1Pierre 4:9.

      33 Job se défend d'être un hypocrite. Il n'est pas facile de confesser nos fautes : nous cherchons souvent à nous excuser et à les rejeter sur les autres ! Celui qui masque ses péchés ne peut prospérer, Proverbes 28:13. Le patriarche mentionne sa constance dans la pratique du bien. Quand les hommes parviennent injustement à certains postes enviables, ils sont privés de toute satisfaction personnelle ; des chardons poussent parmi le blé semé ! Ce que les hommes peuvent acquérir malhonnêtement, ne peut leur apporter rien de bon. Les paroles de Job se terminent ici. Elles n'ont été, en fait, qu'une véritable défense respectueuse contre les accusations qu'il a endurées, suite à ses épreuves. Il aurait pu tenter de se défendre devant Dieu. Cependant le patriarche était convaincu, comme nous pourrons le lire plus loin, qu'il s'était trompé sur son état personnel, \\#40:4,5\\; 1Jean 1:8.

      Apprenons à nous sonder nous-mêmes ! Si nous sommes fautifs, osons rechercher le pardon par le sang de Celui qui seul peut nettoyer la souillure du péché. Que le Seigneur nous accorde Sa miséricorde et puisse inculquer Ses préceptes dans notre cœur !

      Luc 16

      1

      La parabole de l'économe infidèle. (Luc 16:1-12)
      Christ blâme l'hypocrisie et la convoitise des pharisiens. (Luc 16:13-18)
      L'homme riche et Lazare. (Luc 16:19-31)

      Quel que soit ce que nous pouvons posséder, Dieu est en fait le véritable propriétaire ; nous ne pouvons seulement utiliser ce que nous possédons, que par la Volonté de notre Seigneur ; faisons-le pour Son honneur !

      Cet économe a dissipé les biens de son maître, il les a tous gaspillés. En fait, nous pouvons tous être accusés de la même faute : nous n'avons pas fait croître ce que Dieu nous a confié. L'économe ne pouvait pas nier les faits : il devait rendre des comptes et s'en aller.

      Ceci nous enseigne que la mort nous surprendra tôt ou tard, nous privant de toute opportunité présente pour servir le Seigneur. Cet économe désirait se faire des amis avec les débiteurs de son seigneur, en effaçant une partie non négligeable de leur dette envers ce dernier. Le maître, en louant son économe, ne recommandait pas la fraude, mais la politique de ce dernier. Il n'y a d'ailleurs que cela qui soit remarquable.

      Les hommes du monde sont parfois insensés quant au choix de leurs desseins, mais leurs activités et leur persévérance témoignent qu’ils sont souvent plus sages que les croyants. L'économe infidèle ne nous est pas décrit comme un tricheur envers son maître, cherchant à justifier sa malhonnêteté, mais comme un homme prudent, cherchant soigneusement, comme les hommes de ce monde, à assurer son avenir.

      Il serait bon de voir les enfants de Dieu chercher à apprendre comment les hommes ici-bas usent de sagesse, pour essayer d’atteindre, avec autant d’énergie possible, un but louable. La véritable richesse est constituée de bénédictions spirituelles ; si un homme dépense tout son bien, ou gaspille ce que Dieu lui a confié, comment pourrons-nous avoir l’évidence qu'il est véritablement un « héritier » de Dieu, par l’intermédiaire de Christ ?

      Les richesses de ce monde sont trompeuses et incertaines. Soyons convaincus que ceux qui sont vraiment aisés, voire très riches, sont ceux qui le sont dans la foi, en Dieu et en Christ, se confiant en leurs promesses. Sachons placer notre trésor dans le ciel, et ayons la patience d’en attendre la part qui nous sera octroyée !

      13 Dans cette parabole des deux maîtres, notre Seigneur nous donne un avertissement solennel : vous ne pouvez pas servir Dieu et le monde, tous deux si différents dans leurs desseins !

      Après que notre Seigneur ait ainsi enseigné, les pharisiens, dans leur convoitise, traitèrent ces directives avec mépris. Mais Jésus les prévint, que par leur opposition, ils combattaient en fait le fondement de la loi : notre Seigneur le spécifia en mentionnant un cas concernant le divorce.

      Beaucoup « d’intégristes », fervents de toute rigueur de piété, sont en réalité les pires ennemis du véritable cheminement spirituel vers Dieu et par là, essaient d'éloigner les autres de la Vérité.

      19 Nous pouvons voir dans ce texte le domaine spirituel représenté par une description des différences que l’on rencontre entre le « bon » et le « mauvais », en ce monde comme dans l'au-delà.

      Il ne nous est pas dit ici que l'homme riche obtint ses biens en fraudant, ou par l'oppression ; Christ montre cependant qu'une personne peut avoir de grandes richesses et beaucoup de plaisirs ici-bas, et périr sous la malédiction divine.

      Cet homme riche a péché : il ne s'occupait que de lui. Il y avait aussi un brave homme, Lazare, qui lui, devait connaître la félicité éternelle, après avoir traversé sur terre le plus profond de l'adversité et de la détresse.

      Il arrive souvent que certains serviteurs de Dieu, même les plus chers à Son cœur, soient grandement affligés ici-bas. Il ne nous est pas dit que l'homme riche ait fait le moindre mal, mais, malgré tout, nous ne lisons pas qu'il se soit préoccupé du sort de Lazare... Nous voyons ensuite la différence de condition dans laquelle se trouvaient ces deux hommes, au séjour des morts. L'homme riche, en enfer, levait ses yeux, étant en plein tourment. Il est impensable qu'il puisse y avoir des dialogues entre les « saints glorifiés » et les « pécheurs damnés », mais cette scène révèle la misère désespérée et les vains désirs qui peuvent animer les esprits condamnés.

      Le jour vient, où ceux qui, aujourd’hui, détestent et méprisent les enfants de Dieu, recevront néanmoins de leur part une certaine marque de prévenance. Le damné, en enfer, n'aura pas le moindre soulagement de ses tourments : les pécheurs sont maintenant prévenus : souvenez-vous-en ! S’ils ne se repentent pas, ils n’auront aucun moyen pour éviter ce tourment. De même que les méchants n’ont de délices qu’ici-bas, et qu'ils seront, à l’heure de la mort, séparés à jamais de tout ce qui leur est cher, les hommes pieux et bons, n’ont à supporter, quant à eux, de pénibles instants que dans cette vie ; à leur mort, ils en seront délivrés, à jamais !

      Béni soit Dieu, qu’il n’y ait pas, en ce monde, le moindre abîme qui sépare l’homme, inique par nature, de la Grâce : nous pouvons passer de notre état de pécheur, à celui de pardonnés par Dieu ; si par contre, nous mourons dans nos péchés, il n'y a plus d’échappatoire à la colère divine.

      Nous voyons dans ce texte que cet homme riche avait cinq frères et qu’il aurait voulu les arrêter dans leur conduite coupable ; leur venue dans ce lieu de tourments allait accentuer davantage la misère de ce triste personnage, et il voulait leur montrer la possibilité de ne pas en prendre le chemin !

      Combien désireraient faire « marche arrière », pour annuler les fautes qu'ils ont pu commettre ! Ceux qui tenteraient de faire ce type de prière, que l'homme riche fit à Abraham pour essayer de justifier les siens, devront chercher bien loin des preuves pour tenter de les disculper : un pécheur damné n’a rien pour être défendu : il n’a que ses fautes à présenter ! Il n'y a certainement aucun encouragement à suivre l’exemple de cet homme riche : toutes ses prières ont été vaines.

      Un « messager » revenant de la mort, ne pourrait pas en dire plus que ce qui est dit dans les Écritures. La même force de dissuasion, capable de briser toute conviction positive de la Parole de Dieu, serait également capable de triompher du témoignage d’un individu revenant du séjour des morts...

      Cherchons « à la loi et au témoignage », comme il nous est dit dans Isa 8:19,20 : c'est en effet la véritable parole de prophétie, sur laquelle nous pouvons nous reposer, 2Pierre 1:19.

      Les circonstances de chaque époque nous montrent qu'aucune frayeur, aucun argument, ne peuvent conduire à la véritable repentance ; cette dernière ne peut se produire sans la Grâce particulière que Dieu nous accorde et qui renouvelle le cœur du pécheur !

    • Exode 13

      1 L’Éternel parla à Moïse et dit :
      2 Consacre-moi tout premier-né, tant des hommes que des bêtes, tout aîné chez les Israélites ; il m’appartient.
      3 Moïse dit au peuple : Souvenez-vous de ce jour où vous êtes sortis d’Égypte, de la maison de servitude ; car c’est par la puissance de sa main que l’Éternel vous en a fait sortir. On ne mangera pas de pain levé.
      4 Vous sortez aujourd’hui, au mois des épis.
      5 Quand l’Éternel t’aura fait entrer dans le pays des Cananéens, des Hittites, des Amoréens, des Héviens et des Yebousiens, qu’il a juré à tes pères de te donner, pays découlant de lait et de miel, tu rendras ce culte à l’Éternel dans ce même mois.
      6 Pendant sept jours, tu mangeras des pains sans levain ; et le septième jour, il y aura une fête en l’honneur de l’Éternel.
      7 On mangera des pains sans levain pendant les sept jours ; on ne verra pas chez toi de pain levé et l’on ne verra pas chez toi de levain, dans tout ton territoire.
      8 Tu feras en ce jour un récit à ton fils, en disant : C’est à cause de ce que l’Éternel a fait pour moi, lorsque je suis sorti d’Égypte.
      9 Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un rappel entre tes yeux, afin que la loi de l’Éternel soit dans ta bouche ; car c’est d’une main puissante que l’Éternel t’a fait sortir d’Égypte.
      10 Tu observeras cette prescription au temps fixé, d’année en année.
      11 Quand l’Éternel t’aura fait entrer dans le pays des Cananéens, comme il l’a juré à toi et à tes pères, et qu’il te l’aura donné,
      12 tu présenteras à l’Éternel tout (fils) aîné, même tout aîné des portées du bétail que tu auras : les mâles (appartiennent) à l’Éternel.
      13 Tu rachèteras avec un agneau tout premier-né de l’âne ; et si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Tu rachèteras aussi tout premier-né de l’homme parmi tes fils.
      14 Et lorsque demain ton fils te demandera : Que signifie cela ? tu lui répondras : Par la puissance de (sa) main, l’Éternel nous a fait sortir de l’Égypte, de la maison de servitude ;
      15 et, comme le Pharaon refusait avec dureté de nous laisser partir, l’Éternel fit mourir tous les premiers-nés dans le pays d’Égypte, depuis les premiers-nés des hommes jusqu’aux premiers-nés du bétail. Voilà pourquoi j’offre en sacrifice à l’Éternel tout aîné parmi les mâles, et je rachète tout premier-né de mes fils.
      16 Ce sera comme un signe sur ta main et comme des fronteaux entre tes yeux ; car c’est par la puissance de sa main que l’Éternel nous a fait sortir d’Égypte.
      17 Lorsque le Pharaon laissa partir le peuple, Dieu ne le conduisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche ; car Dieu disait : Le peuple pourrait avoir du regret en voyant la guerre et retourner en Égypte.
      18 Mais Dieu fit faire un détour au peuple par le chemin du désert, vers la mer des Joncs. Les Israélites montèrent tout équipés hors du pays d’Égypte.
      19 Moïse prit avec lui les ossements de Joseph ; car Joseph avait fait jurer les fils d’Israël en disant : Certes, Dieu vous visitera, et vous ferez remonter mes ossements avec vous loin d’ici.
      20 Ils partirent de Soukkoth et campèrent à Étam, à l’extrémité du désert.
      21 L’Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider sur le chemin et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils marchent jour et nuit.
      22 La colonne de nuée ne se retirait pas de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit.

      Job 31

      1 J’avais fait un pacte avec mes yeux ; Comment aurais-je pu fixer mon attention sur une vierge ?
      2 Quelle part Dieu (m’aurait-il réservée) d’en haut ? Quel héritage le Tout-Puissant (m’aurait-il envoyé) des cieux ?
      3 La misère n’est-elle pas pour l’homme inique, Et l’infortune pour ceux qui commettent l’injustice ?
      4 N’est-ce pas (Dieu) qui regarde mes voies Et compte tous mes pas ?
      5 Si j’ai marché dans la fausseté, Si mon pied s’est hâté vers la ruse,
      6 Que Dieu me pèse dans des balances justes, Et qu’il reconnaisse mon intégrité !
      7 Si mon pas s’est détourné du (droit) chemin, Si mon cœur a suivi mes yeux, Si quelque souillure s’est attachée à mes mains,
      8 Que je sème et qu’un autre mange, Et que mes rejetons soient déracinés !
      9 Si mon cœur a été séduit à cause d’une femme, Si j’ai fait le guet à la porte de mon prochain.
      10 Que ma femme tourne la meule pour un autre, Et que d’autres abusent d’elle !
      11 Car c’est une infamie, Une faute (punie par) les juges.
      12 C’est un feu qui dévore jusqu’à l’abîme de perdition, Et qui pourrait détruire radicalement tout mon revenu.
      13 Si j’ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante Dans leur contestation avec moi,
      14 Que ferai-je, quand Dieu de lèvera ? Et quand il interviendra, que répondrai-je ?
      15 Celui qui m’a formé dans le ventre de ma mère ne les a-t-il pas formés aussi ? Un seul (Dieu) ne nous a-t-il pas placés dans le sein maternel ?
      16 Si j’ai refusé aux indigents ce qu’ils désiraient, Si j’ai fait languir les yeux de la veuve,
      17 Si j’ai mangé seul mon morceau (de pain), Sans que l’orphelin puisse en manger,
      18 – Car dès ma jeunesse, il a grandi (avec) moi, comme (avec) un père, Dès le ventre de ma mère, j’ai guidé (la veuve) ; –
      19 Si j’ai vu le vagabond manquer de vêtements, Le pauvre n’avoir point de couverture,
      20 Sans que ses reins m’aient béni, Sans qu’il ait été rechauffé par la toison de mes agneaux :
      21 Si j’ai levé la main contre l’orphelin, Parce que je me voyais soutenu par les juges,
      22 Que mon bras se détache de mon épaule, Et mon avant-bras du coude, et qu’il se brise !
      23 Car le malheur (envoyé) par Dieu, j’en ai peur, Et je ne puis rien devant sa majesté.
      24 Si j’ai mis dans l’or mon assurance, Si j’ai dit au métal précieux : En toi je me confie ;
      25 Si je me suis réjoui de l’abondance de mes biens, Des richesses que ma main avait acquises ;
      26 Si j’ai regardé la lumière (du soleil) quand il brillait, La lune quand elle s’avançait radieuse,
      27 Et si mon cœur s’est laissé séduire en secret, Si ma main s’est portée à ma bouche pour un baiser ;
      28 C’est encore une faute passible de jugement, Et j’aurais renié le Dieu d’en haut !
      29 Si je me suis réjoui du malheur de celui que me haïssait, Si j’ai sauté d’allégresse parce qu’un mal l’avait atteint,
      30 Moi qui n’ai pas permis à ma langue de pécher, De demander sa mort avec imprécation ;
      31 Si les gens qui sont dans ma tente ne disaient pas : Où est celui qui n’a pas été rassasié de sa viande ?
      32 – L’étranger ne passait pas la nuit dehors, J’ouvrais ma porte au voyageur ; –
      33 Si, comme (tout) être humain, j’ai caché mes crimes, Pour enfouir mes fautes dans mon sein,
      34 Parce que j’étais effrayé de la rumeur de la foule, Parce que le mépris des familles me terrifiait ; Si je me suis tenu silencieux sans franchir (ma) porte...
      35 Oh ! qui me fera trouver quelqu’un qui m’écoute ? Voilà mon dernier signe : Que le Tout-Puissant me réponde ! La plainte écrite par mon adversaire
      36 Ne la porterai-je pas sur mon épaule, Ne la nouerai-je pas sur moi comme une couronne ?
      37 Je lui rendrai compte du nombre de mes pas, Je m’approcherai de lui comme un prince.
      38 Si mon terrain crie contre moi, Et que ses sillons versent des larmes ;
      39 Si j’en ai mangé le produit sans l’avoir payé, Et que j’aie désespéré l’âme de ses propriétaires ;
      40 Qu’il en sorte des ajoncs au lieu de froment, Et de l’ivraie au lieu d’orge ! Fin des paroles de Job.

      Luc 16

      1 Jésus dit aussi aux disciples : Il y avait un homme riche qui avait un intendant, et celui-ci lui fut dénoncé comme dissipant ses biens.
      2 Il l’appela et lui dit : Qu’est-ce que j’entends dire de toi ? Rends compte de ton intendance car, tu ne pourras plus être mon intendant.
      3 L’intendant se dit en lui-même : Que ferai-je, puisque mon maître m’ôte l’intendance (de ses biens) ? Piocher la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’en ai honte.
      4 Je sais ce que je ferai, pour qu’il y en ait qui me reçoivent dans leurs maisons, quand je serai relevé de mon intendance.
      5 Alors il fit appeler chacun des débiteurs de son maître et dit au premier : Combien dois-tu à mon maître ?
      6 Cent mesures d’huile, répondit-il. Et il lui dit : Prends ton billet, assieds-toi vite, écris : Cinquante.
      7 Il dit ensuite à un autre : Et toi, combien dois-tu ? Cent mesures de blé, répondit-il. Et il lui dit : Prends ton billet et écris : Quatre-vingts.
      8 Le maître loua l’intendant infidèle de ce qu’il avait agi en homme prudent. Car les enfants de ce siècle sont plus prudents à l’égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière.
      9 Et moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu’ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles vous feront défaut.
      10 Celui qui est fidèle en peu de choses est aussi fidèle dans ce qui est important, et celui qui est injuste en peu de choses est aussi injuste dans ce qui est important.
      11 Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera le (bien) véritable ?
      12 Et si vous n’avez pas été fidèles dans ce qui est à un autre, qui vous donnera ce qui est à vous ?
      13 Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres. Car ou il haïra l’un et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon.
      14 Les Pharisiens, qui aimaient l’argent, écoutaient tout cela et raillaient Jésus.
      15 Il leur dit : Vous, vous êtes ceux qui se font passer pour justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé parmi les hommes est une abomination devant Dieu.
      16 Jusqu’à Jean, c’étaient la loi et les prophètes ; depuis lors, le royaume de Dieu est annoncé comme une bonne nouvelle, et chacun use de violence pour y entrer.
      17 Il est plus facile pour le ciel et la terre de passer, que pour un seul trait de lettre de la loi de tomber.
      18 Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère.
      19 Il y avait un homme riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie.
      20 Un pauvre couvert d’ulcères, du nom de Lazare, était couché à son portail ;
      21 il aurait désiré se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; même les chiens venaient lécher ses ulcères.
      22 Le pauvre mourut et fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche aussi mourut et fut enseveli.
      23 Dans le séjour des morts, il leva les yeux ; et, en proie aux tourments, il vit de loin Abraham et Lazare dans son sein.
      24 Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue ; car je souffre dans cette flamme.
      25 Abraham répondit : (Mon) enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie et que de même Lazare a eu les maux, maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres.
      26 En plus de tout cela entre nous et vous se trouve un grand abîme afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous ne puissent le faire, et qu’on ne parvienne pas non plus de là vers nous.
      27 Le riche dit : Je te demande donc, père, d’envoyer Lazare dans la maison de mon père ;
      28 car j’ai cinq frères. Qu’il leur apporte son témoignage, afin qu’ils ne viennent pas aussi dans ce lieu de tourment.
      29 Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent.
      30 Et il dit : Non, père Abraham mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront.
      31 Et Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu’un ressuscitait d’entre les morts.
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