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La Bible en 1 an - Jour 65

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Versets relatifs

    • Exode 17

      1

      À Rephidim, les Israélites réclament pour avoir de l'eau, Dieu fait sortir de l'eau du rocher. (Exode 17:1-7)
      Le combat d'Amalek, les prières de Moïse. (Exode 17:8-16)

      Les enfants d'Israël se déplaçaient, suivant l'ordre de l'Éternel, conduits par la colonne de nuée et de feu : ils arrivèrent dans un endroit où il n'y avait pas d'eau à boire.

      Bien que nous puissions être sur le droit chemin, nous pouvons très bien rencontrer des épreuves envoyées par la Providence, pour éprouver notre foi et pour louer Dieu par la délivrance qu'Il nous accorde ensuite. Les Hébreux commencèrent par se demander si Dieu était vraiment avec eux. Cela s'appelle : « Tenter Dieu », c'est-à-dire ne pas Lui faire confiance, malgré toutes les démonstrations de Puissance et de Bonté qu'Il avait opérées. Moïse tenta de les calmer. C'est de la folie de répondre à des attaques coléreuses, par des réponses du même type ; cela ne peut que faire empirer la situation. Dieu, dans sa grâce, prit les dispositions pour leur venir en aide. Avec quelle merveilleuse patience Dieu supporte la provocation des pécheurs ! Il est tout aussi capable de révéler Sa Puissance, comme Sa pitié, capable de faire un miracle miséricordieux : du rocher, Il fit couler de l'eau pour Son peuple. Dieu peut ouvrir des fontaines, là où nous nous y attendons le moins.

      Ceux qui dans le désert, restent sur les chemins tracés par Dieu, peuvent être assurés qu'Il leur assurera toute protection. Le récit de ce texte nous enseigne également à ne dépendre que de la Grâce de Christ. Les apôtres annonçaient que ce rocher était Christ, 1Corinthiens 10:4, un rocher spirituel. Alors que la malédiction divine pourrait, en toute justice, punir nos âmes rebelles, ayons les yeux fixés sur le Fils de Dieu. Demandons et nous recevrons. L'eau de ce rocher coulait en abondance. Pour les nombreux croyants que nous sommes, l'esprit de Christ est plus que suffisant. L'eau du rocher jaillissait dans le désert : elle donnait à Israël le moyen de subsister, pour se rendre en Canaan ; cette eau provenait de Christ ; par Sa Parole, nos âmes peuvent se rafraîchir, dans ce monde stérile, en attendant de voir Sa gloire, dans le futur. Un nom fut donné à ce lieu, non pour rappeler l'obtention de cette eau providentielle, mais pour souligner le péché d'avoir contesté avec Dieu : « Massa », la tentation, car les enfants d'Israël tentèrent Dieu ; « Meriba », la lutte, car ils reprochèrent à Moïses de les avoir laissés dans cette situation.

      Le péché laisse toujours des traces...

      8 Le peuple d'Israël, pour se défendre, a combattu contre Amalek. Dieu a donné toutes les capacités nécessaires à Son peuple, pour combattre ; il en va de même aujourd'hui, où chacun est appelé à contribuer à différents services, pour le bien de l'église. Josué combattait; Moïse, quant à lui priait : deux ministères au sein d'Israël. La verge était dressée, telle une bannière, pour encourager les soldats. Elle était aussi dirigée vers Dieu, pour qu'Il entende l'appel d'Israël. Moïse était fatigué. Le plus vigoureux des bras tendus, finit toujours par fléchir, au bout d'un moment ; seule la main de Dieu est capable de tenir et de rester bien tendue. Nous ne pensons pas que les mains de Josué fussent pesantes, lors du combat, mais celles de Moïse devaient l'être, quand il priait ; plus un service spirituel est actif, plus nous sommes enclins à faillir et à ne pas l'accomplir correctement. Pour convaincre Israël de l'efficacité des mains « spirituelles » de Moïse, qui auparavant, exerçaient la discipline du camp, il fallait montrer qu'elles étaient plus efficaces que ses propres mains physiques, que sa verge était plus active que son épée : l'avantage sur l'adversaire était directement lié à la position des bras du patriarche. La cause de l'église est plus ou moins victorieuse, selon la vigueur de la foi de ses membres, selon la ferveur de leurs prières. Moïse, l'homme de Dieu, est heureux d'avoir ainsi ses bras soutenus. Nous ne devrions pas avoir honte de demander de l'aide aux autres, ni d'ailleurs, de leur offrir la nôtre. Les bras de Moïse, ainsi dressés, devaient rester dans cette position jusqu'au coucher du soleil.

      Ce fut un grand encouragement pour le peuple, de voir Josué les précéder sur le champ de bataille, tout en apercevant Moïse, au dessus d'eux, sur la colline. Christ représente ces deux hommes à la foi : Il est notre Josué, le Capitaine de notre salut, qui monte au combat, mais également notre Moïse, qui vit éternellement, faisant des intercessions au ciel, pour que notre foi ne défaille pas. Les armes dressées contre Israël, le peuple de Dieu, ne pouvaient résister bien longtemps et devaient tôt ou tard être anéanties. Moïse devait faire le récit de ces évènements : tout ce qu'Amalek avait fait contre Israël et à quel point il éprouvait une haine amère contre les Hébreux ; le patriarche devait aussi décrire la fin du combat : la cruelle défaite d'Amalek ; ces faits ne devaient pas être oubliés. Tout ce que Dieu a accompli pour Israël : sauver Son peuple de l'emprise d'Amalek. Le patriarche devait écrire tout cela : Amalek, devait finir complètement ruiné et dépouillé.

      Cette destruction d'Amalek est une image typique de la destruction de tous les ennemis de Christ et de son Royaume.

      Job 35

      1

      Élihu critique la conduite des hommes. (Job 35:1-8)
      Pourquoi ceux qui pleurent dans l'affliction, ne sont-ils pas entendus ? (Job 35:9-13)
      Élihu reproche à Job son impatience. (Job 35:14-16)

      Élihu reproche à Job d'essayer de se justifier devant Dieu, il tente d'inciter le patriarche à porter son regard vers les cieux. Ces derniers sont loin, au dessus de nos têtes et Dieu est encore plus loin, au dessus de tout cela ; Il est donc impossible de L'atteindre : les dégâts que peuvent occasionner nos péchés, ou nos œuvres ici-bas, sont bien impuissants, face à cette grandeur ! Nous n'avons aucune raison de nous plaindre si nous n'avons pas ce que nos cœurs désirent, par contre, soyons reconnaissants de recevoir plus que nous ne le méritons !
      9 Job se plaint du fait que Dieu ne porte pas attention aux cris qu'émettent ceux qui sont opprimés et dans l'épreuve. Il ne sait pas expliquer le « pourquoi » de toutes ces calamités, face à la Justice et au Pouvoir divins. Élihu répond alors, pour résoudre ces problèmes de compréhension : les hommes ne savent pas discerner les grâces dont ils bénéficient et quand ils sont dans l'épreuve, ils n'en comprennent pas la signification ; ils sont donc incapables d'espérer une quelconque délivrance divine, lors de l'affliction. Ils sont tout aussi incapables de chanter des cantiques d'allégresse, lorsqu'ils veillent la nuit ; quand nous sommes sombres et mélancoliques, il faut nous appuyer sur la Providence et les promesses divines : elles sont toutes suffisantes pour nous encourager et même nous donner de la joie quand nous sommes dans l'épreuve. Quand nous sommes accablés par les afflictions et que nous négligeons les consolations qui sont préparées pour nous dans les cieux, il est alors normal que Dieu rejette nos prières. Même ce qui peut faire périr le corps, ne peut blesser l'âme. Si, lorsque nous implorons Dieu, pensant être rejetés dans notre affliction, il n'y a aucune réponse de Sa part, ce n'est pas qu'Il soit incapable ou sourd : la vrai raison est notre manque d'humilité.
      14 Lorsque nous traversons des périodes prospères, nous sommes persuadés que même les montagnes ne pourraient pas nous renverser ! De même, dans l'adversité, nous avons toujours un faible espoir de ne pas sombrer complètement. Mais de là à conclure que demain sera comme aujourd'hui, c'est absurde : c'est comme si l'on pensait que le temps, beau ou pluvieux, sera toujours le même, de jour en jour ! Quand Job portait son regard vers Dieu, il n'avait aucune raison d'être désespéré. Il y aura un jour, celui du jugement, où tout ce qui semble mauvais sera trouvé bon et tout ce qui semble être sombre et difficile sera clarifié et éclairci. Et si la colère divine plane parmi nos épreuves, la faute nous en incombe : nous nous querellons avec Dieu, nous sommes énervés, et nous n'avons pas confiance en la Providence. C'était exactement le cas de Job. Élihu était envoyé par Dieu pour humilier le patriarche, pour lui dire qu'il avait parlé en vain en utilisant des propos sans fondement. Dans l'affliction, prenons garde de ne pas mettre la priorité sur la gravité de nos épreuves par rapport à la grandeur de la miséricorde divine !

      Luc 20

      1

      La question des sacrificateurs et des scribes sur l'autorité de Christ. (Luc 20:1-8)
      La parabole des vignerons. (Luc 20:9-19)
      Le tribut à César. (Luc 20:20-26)
      À propos de la résurrection. (Luc 20:27-38)
      Les scribes réduits au silence. (Luc 20:39-47)

      Les hommes prétendent examiner souvent les évidences de la Parole de Dieu et la vérité de l'Évangile, alors qu'en fait, ils ne font que chercher des excuses à leur propre incrédulité et à leur désobéissance.

      Christ répondit à ces principaux sacrificateurs et ces scribes, par le biais d’une question claire, concernant le baptême de Jean, question à laquelle tout le monde pouvait répondre. Tous savaient que ce baptême venait du ciel, et que rien de terrestre ne s'y attachait. Ceux qui masquent aux autres leurs connaissances de la Parole, se voient rapidement privés par le ciel de toute « croissance spirituelle ».

      Il était juste que Christ refuse de donner une explication de Son autorité à ceux qui savaient que le baptême de Jean venait du ciel : ces derniers ne croyaient pas en Lui.

      9 Christ prononça cette parabole contre ceux qui avaient résolu de ne pas reconnaître Son autorité, alors que cette dernière était manifeste et évidente.

      Combien de personnes ressemblent à ces Juifs qui assassinèrent les prophètes et qui crucifièrent Christ : elles ne désirent que vivre selon leur convoitise, sans retenue, éprouvant de l’inimitié contre Dieu, en ayant de l’aversion pour Son service !

      Que tous ceux qui ont la faveur de recevoir la Parole de Dieu, puissent veiller à en faire bon usage, pour leur avantage ! Ceux qui rejettent le Fils, comme ceux qui professent Le révérer, sans en montrer le fruit au moment opportun, connaîtront une terrible ruine.

      Bien que les pharisiens aient reconnu que le châtiment évoqué dans cette parabole soit juste, ils ne pouvaient supporter cet enseignement. Quelle folie de voir les pécheurs persévérer dans leurs chemins coupables, alors qu'ils savent pertinemment qu’ils ne les mèneront qu’à la destruction...

      20 Ceux qui sont les plus perfides à l’encontre de l’enseignement de Christ et de l’Évangile, ne peuvent pas en réalité Le tromper. Jésus n’a pas donné à Ses opposants une réponse directe à leurs propos, mais les a blâmés d’avoir voulu Le piéger par des questions hypocrites ; Ses ennemis ne trouvèrent aucune parole qui soit susceptible de provoquer l’opposition du peuple contre les autorités locales.

      La Sagesse, Celle qui vient « d'en haut », dirigera tous ceux qui enseignent vraiment les voies divines, afin d’éviter tous les pièges disposés à leur encontre par leurs opposants ; Elle nous enseignera notre devoir envers Dieu, envers nos dirigeants et notre prochain, d'une façon si claire, que nos antagonistes éventuels ne trouveront rien à nous reprocher !

      27 Il est fréquent de constater que ceux qui ne pensent qu’à ébranler les vérités divines, se trouvent en fait confrontés à des difficultés, ne serait-ce que pour les comprendre !

      Nous nous méprenons et nous faisons du tort à la Vérité de Christ, quand nous forgeons nos opinions spirituelles d’après les notions de ce monde. Il existe en fait plusieurs mondes : celui qui est présent et visible, ainsi qu’un autre, invisible ; que chacun puisse bien les comparer et fonder son « espérance spirituelle » sur le meilleur !

      Les croyants connaitront la résurrection, une résurrection merveilleuse. Nous ne pouvons imaginer le sort réservé aux habitants de ce monde, 1Corinthiens 2:9.

      Ceux qui sont « entrés dans la joie de leur Seigneur », dans les cieux, connaissent pleinement la félicité céleste ; lorsque la sainteté parvient à un certain degré de perfection, aucune occasion ne peut nous inciter à pécher. Lorsque Dieu a révélé Son Nom aux patriarches bibliques, Il leur montrait qu’Il était à la fois le Dieu Tout-puissant, Ge 17:1 et « leur très grande Récompense », Ge 15:1. Dans toute l'ampleur de Son entreprise ici-bas, Dieu n'a jamais atteint Ses limites ; dans la dispensation future, celle du Royaume de Dieu, toutes Ses promesses s’accompliront en totalité.

      39 Les scribes approuvèrent la réponse que Christ fit aux sadducéens, au sujet de la résurrection, mais ils furent réduits au silence par une simple question, à propos du Messie.

      Christ, en tant que Dieu, était le Seigneur de David, mais en tant qu’homme, Il était le fils de ce dernier.

      Les scribes devaient s’attendre à recevoir un jugement plus sévère : d’abord à cause de leur escroquerie envers les pauvres veuves, mais aussi pour leur abus de « religiosité », en particulier dans leurs prières, par lesquelles ils cherchaient à satisfaire leurs convoitises.

      Une piété simulée est un « double péché ». Implorons Dieu de nous garder de tout orgueil, de toute ambition inconsidérée, de toute cupidité, et de tout mal ; qu'Il nous apprenne à rechercher l’honneur que Lui seul peut nous accorder !

    • Exode 17

      1 All the congregation of the children of Israel traveled from the wilderness of Sin, by their journeys, according to Yahweh's commandment, and encamped in Rephidim; but there was no water for the people to drink.
      2 Therefore the people quarreled with Moses, and said, "Give us water to drink." Moses said to them, "Why do you quarrel with me? Why do you test Yahweh?"
      3 The people were thirsty for water there; and the people murmured against Moses, and said, "Why have you brought us up out of Egypt, to kill us, our children, and our livestock with thirst?"
      4 Moses cried to Yahweh, saying, "What shall I do with these people? They are almost ready to stone me."
      5 Yahweh said to Moses, "Walk on before the people, and take the elders of Israel with you, and take the rod in your hand with which you struck the Nile, and go.
      6 Behold, I will stand before you there on the rock in Horeb. You shall strike the rock, and water will come out of it, that the people may drink." Moses did so in the sight of the elders of Israel.
      7 He called the name of the place Massah, and Meribah, because the children of Israel quarreled, and because they tested Yahweh, saying, "Is Yahweh among us, or not?"
      8 Then Amalek came and fought with Israel in Rephidim.
      9 Moses said to Joshua, "Choose men for us, and go out, fight with Amalek. Tomorrow I will stand on the top of the hill with God's rod in my hand."
      10 So Joshua did as Moses had told him, and fought with Amalek; and Moses, Aaron, and Hur went up to the top of the hill.
      11 It happened, when Moses held up his hand, that Israel prevailed; and when he let down his hand, Amalek prevailed.
      12 But Moses' hands were heavy; and they took a stone, and put it under him, and he sat on it. Aaron and Hur held up his hands, the one on the one side, and the other on the other side. His hands were steady until sunset.
      13 Joshua defeated Amalek and his people with the edge of the sword.
      14 Yahweh said to Moses, "Write this for a memorial in a book, and rehearse it in the ears of Joshua: that I will utterly blot out the memory of Amalek from under the sky."
      15 Moses built an altar, and called its name Yahweh our Banner.
      16 He said, "Yah has sworn: 'Yahweh will have war with Amalek from generation to generation.'"

      Job 35

      1 Moreover Elihu answered,
      2 "Do you think this to be your right, or do you say, 'My righteousness is more than God's,'
      3 That you ask, 'What advantage will it be to you? What profit shall I have, more than if I had sinned?'
      4 I will answer you, and your companions with you.
      5 Look to the heavens, and see. See the skies, which are higher than you.
      6 If you have sinned, what effect do you have against him? If your transgressions are multiplied, what do you do to him?
      7 If you are righteous, what do you give him? Or what does he receive from your hand?
      8 Your wickedness may hurt a man as you are, and your righteousness may profit a son of man.
      9 "By reason of the multitude of oppressions they cry out. They cry for help by reason of the arm of the mighty.
      10 But none says, 'Where is God my Maker, who gives songs in the night,
      11 who teaches us more than the animals of the earth, and makes us wiser than the birds of the sky?'
      12 There they cry, but none gives answer, because of the pride of evil men.
      13 Surely God will not hear an empty cry, neither will the Almighty regard it.
      14 How much less when you say you don't see him. The cause is before him, and you wait for him!
      15 But now, because he has not visited in his anger, neither does he greatly regard arrogance.
      16 Therefore Job opens his mouth with empty talk, and he multiplies words without knowledge."

      Luc 20

      1 It happened on one of those days, as he was teaching the people in the temple and preaching the Good News, that the priests and scribes came to him with the elders.
      2 They asked him, "Tell us: by what authority do you do these things? Or who is giving you this authority?"
      3 He answered them, "I also will ask you one question. Tell me:
      4 the baptism of John, was it from heaven, or from men?"
      5 They reasoned with themselves, saying, "If we say, 'From heaven,' he will say, 'Why didn't you believe him?'
      6 But if we say, 'From men,' all the people will stone us, for they are persuaded that John was a prophet."
      7 They answered that they didn't know where it was from.
      8 Jesus said to them, "Neither will I tell you by what authority I do these things."
      9 He began to tell the people this parable. "A man planted a vineyard, and rented it out to some farmers, and went into another country for a long time.
      10 At the proper season, he sent a servant to the farmers to collect his share of the fruit of the vineyard. But the farmers beat him, and sent him away empty.
      11 He sent yet another servant, and they also beat him, and treated him shamefully, and sent him away empty.
      12 He sent yet a third, and they also wounded him, and threw him out.
      13 The lord of the vineyard said, 'What shall I do? I will send my beloved son. It may be that seeing him, they will respect him.'
      14 "But when the farmers saw him, they reasoned among themselves, saying, 'This is the heir. Come, let's kill him, that the inheritance may be ours.'
      15 They threw him out of the vineyard, and killed him. What therefore will the lord of the vineyard do to them?
      16 He will come and destroy these farmers, and will give the vineyard to others." When they heard it, they said, "May it never be!"
      17 But he looked at them, and said, "Then what is this that is written, 'The stone which the builders rejected, the same was made the chief cornerstone?'
      18 Everyone who falls on that stone will be broken to pieces, but it will crush whomever it falls on to dust."
      19 The chief priests and the scribes sought to lay hands on him that very hour, but they feared the people--for they knew he had spoken this parable against them.
      20 They watched him, and sent out spies, who pretended to be righteous, that they might trap him in something he said, so as to deliver him up to the power and authority of the governor.
      21 They asked him, "Teacher, we know that you say and teach what is right, and aren't partial to anyone, but truly teach the way of God.
      22 Is it lawful for us to pay taxes to Caesar, or not?"
      23 But he perceived their craftiness, and said to them, "Why do you test me?
      24 Show me a denarius. Whose image and inscription are on it?" They answered, "Caesar's."
      25 He said to them, "Then give to Caesar the things that are Caesar's, and to God the things that are God's."
      26 They weren't able to trap him in his words before the people. They marveled at his answer, and were silent.
      27 Some of the Sadducees came to him, those who deny that there is a resurrection.
      28 They asked him, "Teacher, Moses wrote to us that if a man's brother dies having a wife, and he is childless, his brother should take the wife, and raise up children for his brother.
      29 There were therefore seven brothers. The first took a wife, and died childless.
      30 The second took her as wife, and he died childless.
      31 The third took her, and likewise the seven all left no children, and died.
      32 Afterward the woman also died.
      33 Therefore in the resurrection whose wife of them will she be? For the seven had her as a wife."
      34 Jesus said to them, "The children of this age marry, and are given in marriage.
      35 But those who are considered worthy to attain to that age and the resurrection from the dead, neither marry, nor are given in marriage.
      36 For they can't die any more, for they are like the angels, and are children of God, being children of the resurrection.
      37 But that the dead are raised, even Moses showed at the bush, when he called the Lord 'The God of Abraham, the God of Isaac, and the God of Jacob.'
      38 Now he is not the God of the dead, but of the living, for all are alive to him."
      39 Some of the scribes answered, "Teacher, you speak well."
      40 They didn't dare to ask him any more questions.
      41 He said to them, "Why do they say that the Christ is David's son?
      42 David himself says in the book of Psalms, 'The Lord said to my Lord, "Sit at my right hand,
      43 until I make your enemies the footstool of your feet."'
      44 "David therefore calls him Lord, so how is he his son?"
      45 In the hearing of all the people, he said to his disciples,
      46 "Beware of the scribes, who like to walk in long robes, and love greetings in the marketplaces, the best seats in the synagogues, and the best places at feasts;
      47 who devour widows' houses, and for a pretense make long prayers: these will receive greater condemnation."
    • Exode 17

      1 Toute l'assemblée des enfants d'Israël partit du désert de Sin, selon les marches que l'Éternel leur avait ordonnées ; et ils campèrent à Rephidim, où le peuple ne trouva point d'eau à boire.
      2 Alors le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent : Donnez-nous de l'eau à boire. Moïse leur répondit : Pourquoi me cherchez-vous querelle ? Pourquoi tentez-vous l'Éternel ?
      3 Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait : Pourquoi nous as-tu fait monter hors d'Égypte, pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeaux ?
      4 Moïse cria à l'Éternel, en disant : Que ferai-je à ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront.
      5 L'Éternel dit à Moïse : Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens d'Israël ; prends aussi dans ta main ta verge avec laquelle tu as frappé le fleuve, et marche !
      6 Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d'Horeb ; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l'eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d'Israël.
      7 Il donna à ce lieu le nom de Massa et Meriba, parce que les enfants d'Israël avaient contesté, et parce qu'ils avaient tenté l'Éternel, en disant : L'Éternel est-il au milieu de nous, ou n'y est-il pas ?
      8 Amalek vint combattre Israël à Rephidim.
      9 Alors Moïse dit à Josué : Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek ; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main.
      10 Josué fit ce que lui avait dit Moïse, pour combattre Amalek. Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline.
      11 Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort ; et lorsqu'il baissait sa main, Amalek était le plus fort.
      12 Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre ; et ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil.
      13 Et Josué vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l'épée.
      14 L'Éternel dit à Moïse : Écris cela dans le livre, pour que le souvenir s'en conserve, et déclare à Josué que j'effacerai la mémoire d'Amalek de dessous les cieux.
      15 Moïse bâtit un autel, et lui donna pour nom : l'Éternel ma bannière.
      16 Il dit : Parce que la main a été levée sur le trône de l'Éternel, il y aura guerre de l'Éternel contre Amalek, de génération en génération.

      Job 35

      1 Élihu reprit et dit :
      2 Imagines-tu avoir raison, Penses-tu te justifier devant Dieu,
      3 Quand tu dis : Que me sert-il, Que me revient-il de ne pas pécher ?
      4 C'est à toi que je vais répondre, Et à tes amis en même temps.
      5 Considère les cieux, et regarde ! Vois les nuées, comme elles sont au-dessus de toi !
      6 Si tu pèches, quel tort lui causes-tu ? Et quand tes péchés se multiplient, que lui fais-tu ?
      7 Si tu es juste, que lui donnes-tu ? Que reçoit-il de ta main ?
      8 Ta méchanceté ne peut nuire qu'à ton semblable, Ta justice n'est utile qu'au fils de l'homme.
      9 On crie contre la multitude des oppresseurs, On se plaint de la violence d'un grand nombre ;
      10 Mais nul ne dit : Où est Dieu, mon créateur, Qui inspire des chants d'allégresse pendant la nuit,
      11 Qui nous instruit plus que les bêtes de la terre, Et nous donne l'intelligence plus qu'aux oiseaux du ciel ?
      12 On a beau crier alors, Dieu ne répond pas, A cause de l'orgueil des méchants.
      13 C'est en vain que l'on crie, Dieu n'écoute pas, Le Tout Puissant n'y a point égard.
      14 Bien que tu dises que tu ne le vois pas, Ta cause est devant lui : attends-le !
      15 Mais, parce que sa colère ne sévit point encore, Ce n'est pas à dire qu'il ait peu souci du crime.
      16 Ainsi Job ouvre vainement la bouche, Il multiplie les paroles sans intelligence.

      Luc 20

      1 Un de ces jours-là, comme Jésus enseignait le peuple dans le temple et qu'il annonçait la bonne nouvelle, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, survinrent,
      2 et lui dirent : Dis-nous, par quelle autorité fais-tu ces choses, ou qui est celui qui t'a donné cette autorité ?
      3 Il leur répondit : Je vous adresserai aussi une question.
      4 Dites-moi, le baptême de Jean venait-il du ciel, ou des hommes ?
      5 Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux : Si nous répondons : Du ciel, il dira : Pourquoi n'avez-vous pas cru en lui ?
      6 Et si nous répondons : Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète.
      7 Alors ils répondirent qu'ils ne savaient d'où il venait.
      8 Et Jésus leur dit : Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses.
      9 Il se mit ensuite à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, l'afferma à des vignerons, et quitta pour longtemps le pays.
      10 Au temps de la récolte, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour qu'ils lui donnent une part du produit de la vigne. Les vignerons le battirent, et le renvoyèrent à vide.
      11 Il envoya encore un autre serviteur ; ils le battirent, l'outragèrent, et le renvoyèrent à vide.
      12 Il en envoya encore un troisième ; ils le blessèrent, et le chassèrent.
      13 Le maître de la vigne dit : Que ferai-je ? J'enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être auront-ils pour lui du respect.
      14 Mais, quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux, et dirent : Voici l'héritier ; tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.
      15 Et ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Maintenant, que leur fera le maître de la vigne ?
      16 Il viendra, fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d'autres. Lorsqu'ils eurent entendu cela, ils dirent : A Dieu ne plaise !
      17 Mais, jetant les regards sur eux, Jésus dit : Que signifie donc ce qui est écrit : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle ?
      18 Quiconque tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé.
      19 Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à mettre la main sur lui à l'heure même, mais ils craignirent le peuple. Ils avaient compris que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole.
      20 Ils se mirent à observer Jésus ; et ils envoyèrent des gens qui feignaient d'être justes, pour lui tendre des pièges et saisir de lui quelque parole, afin de le livrer au magistrat et à l'autorité du gouverneur.
      21 Ces gens lui posèrent cette question : Maître, nous savons que tu parles et enseignes droitement, et que tu ne regardes pas à l'apparence, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité.
      22 Nous est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ?
      23 Jésus, apercevant leur ruse, leur répondit : Montrez-moi un denier.
      24 De qui porte-t-il l'effigie et l'inscription ? De César, répondirent-ils.
      25 Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
      26 Ils ne purent rien reprendre dans ses paroles devant le peuple ; mais, étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.
      27 Quelques-uns des sadducéens, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, s'approchèrent, et posèrent à Jésus cette question :
      28 Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si le frère de quelqu'un meurt, ayant une femme sans avoir d'enfants, son frère épousera la femme, et suscitera une postérité à son frère.
      29 Or, il y avait sept frères. Le premier se maria, et mourut sans enfants.
      30 Le second et le troisième épousèrent la veuve ;
      31 il en fut de même des sept, qui moururent sans laisser d'enfants.
      32 Enfin, la femme mourut aussi.
      33 A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle donc la femme ? Car les sept l'ont eue pour femme.
      34 Jésus leur répondit : Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris ;
      35 mais ceux qui seront trouvés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni maris.
      36 Car ils ne pourront plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection.
      37 Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moïse a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob.
      38 Or, Dieu n'est pas Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants.
      39 Quelques-uns des scribes, prenant la parole, dirent : Maître, tu as bien parlé.
      40 Et ils n'osaient plus lui faire aucune question.
      41 Jésus leur dit : Comment dit-on que le Christ est fils de David ?
      42 David lui-même dit dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite,
      43 Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
      44 David donc l'appelle Seigneur ; comment est-il son fils ?
      45 Tandis que tout le peuple l'écoutait, il dit à ses disciples :
      46 Gardez-vous des scribes, qui aiment à se promener en robes longues, et à être salués dans les places publiques ; qui recherchent les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ;
      47 qui dévorent les maisons des veuves, et qui font pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.
    • Exode 17

      1 Sur l’ordre du Seigneur, toute la communauté d’Israël quitta le désert de Sin et se rendit par étapes à Refidim, où ils installèrent leur camp. Ils n’y trouvèrent pas d’eau à boire,
      2 de sorte qu’ils cherchèrent querelle à Moïse et dirent : « Donnez-nous de l’eau à boire ! » Moïse leur demanda : « Pourquoi me cherchez-vous querelle ? Et pourquoi mettez-vous ainsi le Seigneur à l’épreuve ? »
      3 Assoiffé, le peuple se mit à protester contre Moïse en disant : « Pourquoi nous as-tu fait quitter l’Égypte ? Est-ce pour nous faire mourir de soif ici, avec nos enfants et nos troupeaux ? »
      4 Moïse implora le secours du Seigneur : « Que dois-je faire pour ce peuple ? demanda-t-il. Encore un peu et ils vont me lancer des pierres ! » Le Seigneur lui répondit :
      5 « Passe devant le peuple, accompagné de quelques-uns des anciens d’Israël. Tu t’avanceras en tenant à la main le bâton avec lequel tu as frappé le Nil.
      6 Moi, je me tiendrai là, devant toi, sur un rocher du mont Horeb ; tu frapperas ce rocher, il en sortira de l’eau et le peuple pourra boire. » Moïse obéit à cet ordre, sous le regard des anciens.
      7 On a appelé cet endroit Massa et Meriba – ce qui signifie “Épreuve” et “Querelle” – parce que les Israélites avaient cherché querelle à Moïse et avaient mis le Seigneur à l’épreuve, en demandant : “Le Seigneur est-il parmi nous, oui ou non ?”
      8 Les Amalécites vinrent attaquer les Israélites à Refidim.
      9 Moïse dit à Josué : « Choisis des hommes capables de nous défendre et va combattre les Amalécites. Demain je me tiendrai au sommet de la colline, avec le bâton de Dieu à la main. »
      10 Josué partit combattre les Amalécites, comme Moïse le lui avait ordonné, tandis que Moïse, Aaron et Hour se postaient au sommet de la colline.
      11 Tant que Moïse tenait un bras levé, les Israélites étaient les plus forts, mais quand il le laissait retomber, les Amalécites l’emportaient.
      12 Lorsque les deux bras de Moïse furent lourds de fatigue, Aaron et Hour prirent une pierre et la placèrent près de Moïse. Moïse s’y assit. Aaron et Hour, chacun d’un côté, lui soutinrent les bras, qui restèrent ainsi fermement levés jusqu’au coucher du soleil.
      13 Josué remporta une victoire complète sur l’armée amalécite.
      14 Le Seigneur dit à Moïse : « Mets tout cela par écrit, pour qu’on ne l’oublie pas. Et dis à Josué que j’exterminerai les Amalécites, de telle sorte que personne sur terre ne se souviendra d’eux. »
      15 Alors Moïse construisit un autel, auquel il donna un nom signifiant “Le Seigneur est mon étendard”.
      16 Et il déclara : « Puisque les Amalécites ont osé lever la main contre le trône du Seigneur, le Seigneur sera toujours en guerre contre eux. »

      Job 35

      1 Élihou poursuivit :
      2 Job, quand tu dis à Dieu : « Peu importe pour toi que je sois innocent ! Moi je n’y gagne rien », estimes-tu vraiment que cela est correct ? Penses-tu être ainsi dans le vrai devant Dieu ?
      4 Eh bien, c’est moi qui vais te donner la réponse, et à tes amis avec toi !
      5 Regarde bien le ciel, observe les nuages : ils sont plus hauts que toi !
      6 Quand tu commets le mal, est-ce à Dieu que tu nuis ? Lorsque tu multiplies les désobéissances, en quoi cela le touche-t-il ? – En rien du tout !
      7 Et si tu te conduis comme il l’attend de toi, que lui apportes-tu ? Que reçoit-il de toi ?
      8 Mais le mal que tu fais, ou ta bonne conduite, affecte seulement tes semblables, les hommes.
      9 Quand l’oppression est trop lourde, les gens protestent, ils lancent des appels contre la tyrannie.
      10 Mais pas un ne demande : « Où est Dieu, qui m’a fait, qui suscite nos chants au milieu de la nuit,
      11 qui fait notre instruction grâce aux bêtes sauvages, et nous apprend la sagesse grâce aux oiseaux ? »
      12 Contre les orgueilleux, contre les malfaisants, on appelle au secours, mais Dieu ne répond pas.
      13 On crie, mais c’est en vain ; c’est que le Dieu très-grand n’entend pas, il n’y accorde aucune attention.
      14 Combien moins te répondra-t-il, quand tu déclares que tu ne le vois pas, que tu l’attends toujours, alors que ta cause lui a été soumise !
      15 Mais puisqu’il ne manifeste pas sa colère, et puisqu’il ignore cette grande révolte,
      16 c’est que tout le discours de Job n’est que fumée ; il multiplie les mots sans savoir ce qu’il dit.

      Luc 20

      1 Un jour, Jésus donnait son enseignement au peuple dans le temple et annonçait la Bonne Nouvelle. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi survinrent alors avec les anciens
      2 et lui demandèrent : « Dis-nous de quel droit tu fais ces choses, qui t’a donné autorité pour cela ? »
      3 Jésus leur répondit : « Je vais vous poser une question, moi aussi. Dites-moi :
      4 qui a envoyé Jean baptiser ? Est-ce Dieu ou les hommes ? »
      5 Mais ils se mirent à discuter entre eux et se dirent : « Si nous répondons : “C’est Dieu qui l’a envoyé”, il nous demandera : “Pourquoi n’avez-vous pas cru Jean ?”
      6 Mais si nous disons : “Ce sont les hommes qui l’ont envoyé,” le peuple tout entier nous jettera des pierres pour nous tuer, car il est persuadé que Jean a été un prophète. »
      7 Ils répondirent alors : « Nous ne savons pas qui l’a envoyé baptiser. » –
      8 « Eh bien, répliqua Jésus, moi non plus, je ne vous dirai pas de quel droit je fais ces choses. »
      9 Ensuite, Jésus se mit à dire au peuple la parabole suivante : « Un homme planta une vigne, la loua à des ouvriers vignerons et partit en voyage pour longtemps.
      10 Au moment voulu, il envoya un serviteur aux ouvriers vignerons pour qu’ils lui remettent sa part de la récolte. Mais les vignerons battirent le serviteur et le renvoyèrent les mains vides.
      11 Le propriétaire envoya encore un autre serviteur, mais les vignerons le battirent aussi, l’insultèrent et le renvoyèrent sans rien lui donner.
      12 Il envoya encore un troisième serviteur ; celui-là, ils le blessèrent aussi et le jetèrent dehors.
      13 Le propriétaire de la vigne dit alors : “Que faire ? Je vais envoyer mon fils bien-aimé ; ils auront probablement du respect pour lui.”
      14 Mais quand les vignerons le virent, ils se dirent les uns aux autres : “Voici le futur héritier. Tuons-le, pour que la vigne soit à nous.”
      15 Et ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. « Eh bien, que leur fera le propriétaire de la vigne ? demanda Jésus.
      16 Il viendra, il mettra à mort ces vignerons et confiera la vigne à d’autres. » Quand les gens entendirent ces mots, ils affirmèrent : « Cela n’arrivera certainement pas ! »
      17 Mais Jésus les regarda et dit : « Que signifie cette parole de l’Écriture : “La pierre que les bâtisseurs avaient rejetée est devenue la pierre principale” ?
      18 Tout homme qui tombera sur cette pierre s’y brisera ; et si la pierre tombe sur quelqu’un, elle le réduira en poussière. »
      19 Les maîtres de la loi et les chefs des prêtres cherchèrent à arrêter Jésus à ce moment même, car ils savaient qu’il avait dit cette parabole contre eux ; mais ils eurent peur du peuple.
      20 Ils se mirent alors à surveiller Jésus. A cet effet, ils lui envoyèrent des gens qui faisaient semblant d’être des hommes honorables. Ces gens devaient prendre Jésus au piège par une question, afin qu’on ait l’occasion de le livrer au pouvoir et à l’autorité du gouverneur.
      21 Ils lui posèrent cette question : « Maître, nous savons que ce que tu dis et enseignes est juste ; tu ne juges personne sur les apparences, mais tu enseignes la vérité sur la conduite qui plaît à Dieu.
      22 Eh bien, dis-nous, notre loi permet-elle ou non de payer des impôts à l’empereur romain ? »
      23 Mais Jésus se rendit compte de leur ruse et leur dit :
      24 « Montrez-moi une pièce d’argent. Le visage et le nom gravés sur cette pièce, de qui sont-ils ? » – « De l’empereur », répondirent-ils.
      25 Alors Jésus leur dit : « Eh bien, payez à l’empereur ce qui lui appartient, et à Dieu ce qui lui appartient. »
      26 Ils ne purent pas le prendre en faute pour ce qu’il disait devant le peuple. Au contraire, sa réponse les remplit d’étonnement et ils gardèrent le silence.
      27 Quelques Sadducéens vinrent auprès de Jésus. – Ce sont eux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection. – Ils l’interrogèrent
      28 de la façon suivante : « Maître, Moïse nous a donné ce commandement écrit : “Si un homme marié, qui a un frère, meurt sans avoir eu d’enfants, il faut que son frère épouse la veuve pour donner des descendants à celui qui est mort.”
      29 Or, il y avait une fois sept frères. Le premier se maria et mourut sans laisser d’enfants.
      30 Le deuxième épousa la veuve,
      31 puis le troisième. Il en fut de même pour tous les sept, qui moururent sans laisser d’enfants.
      32 Finalement, la femme mourut aussi.
      33 Au jour où les morts se relèveront, de qui sera-t-elle donc la femme ? Car tous les sept l’ont eue comme épouse ! »
      34 Jésus leur répondit : « Les hommes et les femmes de ce monde-ci se marient ;
      35 mais les hommes et les femmes qui sont jugés dignes de se relever d’entre les morts et de vivre dans le monde à venir ne se marient pas.
      36 Ils ne peuvent plus mourir, ils sont pareils aux anges. Ils sont fils de Dieu, car ils ont passé de la mort à la vie.
      37 Moïse indique clairement que les morts reviendront à la vie. Dans le passage qui parle du buisson en flammes, il appelle le Seigneur “le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.”
      38 Dieu, ajouta Jésus, est le Dieu des vivants, et non des morts, car tous sont vivants pour lui. »
      39 Quelques maîtres de la loi prirent alors la parole et dirent : « Tu as bien parlé, Maître. »
      40 Car ils n’osaient plus lui poser d’autres questions.
      41 Jésus leur dit : « Comment peut-on affirmer que le Messie est descendant de David ?
      42 Car David déclare lui-même dans le livre des Psaumes : “Le Seigneur Dieu a déclaré à mon Seigneur : Viens siéger à ma droite,
      43 je veux contraindre tes ennemis à te servir de marchepied.”
      44 David l’appelle donc “Seigneur” : comment le Messie peut-il être aussi le descendant de David ? »
      45 Tandis que toute l’assemblée l’écoutait, Jésus dit à ses disciples :
      46 « Gardez-vous des maîtres de la loi qui se plaisent à se promener en longues robes et qui aiment à recevoir des salutations respectueuses sur les places publiques ; ils choisissent les sièges les plus en vue dans les synagogues et les places d’honneur dans les grands repas.
      47 Ils prennent aux veuves tout ce qu’elles possèdent et, en même temps, font de longues prières pour se faire remarquer. Ils seront jugés d’autant plus sévèrement. »
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