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La Bible en 1 an - Jour 65

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Versets relatifs

    • Exode 17

      1 Et toute l'assemblée des enfants d'Israël partit du désert de Sin, suivant leurs étapes, d'après le commandement de l'Éternel. Et ils campèrent à Réphidim ; et il n'y avait point d'eau à boire pour le peuple.
      2 Et le peuple contesta avec Moïse ; et ils dirent : Donnez-nous de l'eau ; que nous buvions. Et Moïse leur dit : Pourquoi me querellez-vous ? Pourquoi tentez-vous l'Éternel ?
      3 Le peuple eut donc soif dans ce lieu, faute d'eau ; et le peuple murmura contre Moïse, et dit : Pourquoi donc nous as-tu fait monter hors d'Égypte, pour nous faire mourir de soif, moi et mes enfants, et mes troupeaux ?
      4 Et Moïse cria à l'Éternel, en disant : Que ferai-je à ce peuple ? Encore un peu et ils me lapideront.
      5 Et l'Éternel répondit à Moïse : Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens d'Israël, et prends en ta main la verge dont tu frappas le fleuve, et marche.
      6 Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l'eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d'Israël.
      7 Et on nomma le lieu Massa et Mériba (tentation et querelle), à cause de la contestation des enfants d'Israël, et parce qu'ils avaient tenté l'Éternel, en disant : L'Éternel est-il au milieu de nous, ou n'y est-il pas ?
      8 Alors Amalek vint et livra bataille à Israël à Réphidim.
      9 Et Moïse dit à Josué : Choisis-nous des hommes ; sors, et combats contre Amalek ; demain je me tiendrai au sommet de la colline, avec la verge de Dieu dans ma main.
      10 Et Josué fit comme Moïse lui avait dit, pour combattre contre Amalek. Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline.
      11 Et il arrivait, lorsque Moïse élevait sa main, qu'Israël était le plus fort, mais quand il reposait sa main, Amalek était le plus fort.
      12 Et les mains de Moïse étant devenues pesantes, ils prirent une pierre et la mirent sous lui, et il s'assit dessus ; et Aaron et Hur soutinrent ses mains, l'un d'un côté et l'autre de l'autre ; et ses mains furent fermes jusqu'au coucher du soleil.
      13 Et Josué défit Amalek et son peuple par le tranchant de l'épée.
      14 Alors l'Éternel dit à Moïse : Écris ceci pour mémoire dans le livre, et fais entendre à Josué que j'effacerai entièrement la mémoire d'Amalek de dessous les cieux.
      15 Et Moïse bâtit un autel, et le nomma : l'Éternel mon étendard (Jéhovah-nissi).
      16 Et il dit : Parce qu'il a levé la main sur le trône de l'Éternel, l'Éternel a guerre avec Amalek d'âge en âge.

      Job 35

      1 Élihu reprit la parole, et dit :
      2 As-tu pensé avoir raison de dire : Je suis juste devant Dieu ?
      3 Car tu as dit : Que m'en revient-il, et qu'y gagnerai-je de plus qu'à mon péché ?
      4 Je te répondrai en mes discours, et à tes amis avec toi :
      5 Regarde les cieux, et les considère ; vois les nues, elles sont plus hautes que toi.
      6 Si tu pèches, quel effet produis-tu sur lui ? et si tes péchés se multiplient, qu'est-ce que tu lui fais ?
      7 Si tu es juste, que lui donnes-tu, et que reçoit-il de ta main ?
      8 C'est à un homme tel que toi que ta méchanceté peut nuire, et au fils de l'homme que ta justice peut être utile.
      9 On crie sous le poids de l'oppression, on gémit sous la violence des grands,
      10 Et l'on ne dit pas : Où est Dieu, mon créateur, celui qui donne de quoi chanter dans la nuit,
      11 Qui nous rend plus instruits que les bêtes de la terre, et plus sages que les oiseaux des cieux ?
      12 Ils crient donc sans être exaucés, à cause de l'orgueil des méchants.
      13 Dieu n'écoute pas ce qui n'est que mensonge, et le Tout-Puissant n'y a point égard.
      14 Quoique tu aies dit que tu ne le vois pas, le procès est devant lui : attends-le !
      15 Et maintenant, parce que sa colère ne punit pas, parce qu'il ne prend pas rigoureusement connaissance du péché,
      16 Job ouvre sa bouche pour de vains discours, il entasse paroles sur paroles sans science.

      Luc 20

      1 Un jour que Jésus enseignait le peuple dans le temple, et qu'il annonçait l'Évangile, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, étant survenus,
      2 Lui parlèrent et lui dirent : Dis-nous par quelle autorité tu fais ces choses, et qui est celui qui t'a donné cette autorité ?
      3 Il répondit et leur dit : Je vous demanderai aussi une chose ; dites-la-moi :
      4 Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ?
      5 Or, ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes : Si nous disons : Du ciel, il dira : Pourquoi donc n'y avez-vous pas cru ?
      6 Et si nous disons : Des hommes, tout le peuple nous lapidera ; car il est persuadé que Jean est un prophète.
      7 C'est pourquoi ils répondirent qu'ils ne savaient d'où il venait.
      8 Et Jésus leur dit : Je ne vous dirai pas non plus par quelle autorité je fais ces choses.
      9 Alors il se mit à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, et la loua à des vignerons, et fut longtemps absent.
      10 Et la saison étant venue, il envoya un serviteur vers les vignerons, afin qu'ils lui donnassent du fruit de la vigne ; mais les vignerons l'ayant battu, le renvoyèrent à vide.
      11 Et il envoya encore un autre serviteur ; mais l'ayant aussi battu et traité outrageusement, ils le renvoyèrent à vide.
      12 Il en envoya encore un troisième, mais ils le blessèrent aussi, et le chassèrent.
      13 Le maître de la vigne dit alors : Que ferai-je ? J'enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être qu'en le voyant ils le respecteront.
      14 Mais les vignerons l'ayant vu, raisonnèrent ainsi entre eux, disant : Celui-ci est l'héritier ; venez, tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.
      15 Et l'ayant jeté hors de la vigne, ils le tuèrent. Que fera donc le maître de la vigne ?
      16 Il viendra, et fera périr ces vignerons et il donnera la vigne à d'autres. Les Juifs ayant entendu cela, dirent :
      17 Qu'ainsi n'advienne ! Alors Jésus les regardant, leur dit : Que veut donc dire ce qui est écrit : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue la principale pierre de l'angle ?
      18 Quiconque tombera sur cette pierre sera brisé, et elle écrasera celui sur qui elle tombera.
      19 Alors les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à l'heure même à jeter les mains sur lui ; car ils avaient reconnu qu'il avait dit cette parabole contre eux ; mais ils craignirent le peuple.
      20 C'est pourquoi, l'observant de près, ils apostèrent des gens qui contrefaisaient les gens de bien, pour le surprendre dans ses paroles, afin de le livrer au magistrat et au pouvoir du gouverneur.
      21 Ces gens lui adressèrent cette question : Maître, nous savons que tu parles et enseignes avec droiture, et que, sans faire acception de personne, tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité.
      22 Nous est-il permis de payer le tribut à César, ou non ?
      23 Mais Jésus comprenant leur artifice, leur dit : Pourquoi me tentez-vous ?
      24 Montrez-moi un denier. De qui a-t-il l'image et l'inscription ? Ils répondirent : De César.
      25 Et il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
      26 Et ils ne purent le surprendre dans ses paroles devant le peuple ; mais, s'étonnant de sa réponse, ils se turent.
      27 Alors quelques-uns d'entre les sadducéens, qui nient la résurrection, s'étant approchés, l'interrogèrent en disant :
      28 Maître, Moïse nous a prescrit, que si le frère de quelqu'un est mort ayant une femme et qu'il soit mort sans enfants, son frère prenne sa femme et suscite lignée à son frère.
      29 Or, il y avait sept frères. Le premier ayant épousé une femme, mourut sans enfants.
      30 Le second épousa sa femme, et mourut sans enfants.
      31 Puis le troisième l'épousa aussi, et tous les sept de même ; et ils moururent sans laisser d'enfants.
      32 Après eux tous la femme mourut aussi.
      33 Duquel donc d'entre eux sera-t-elle femme à la résurrection ? Car les sept l'ont épousée.
      34 Jésus leur répondit : Les enfants de ce siècle se marient, et donnent en mariage.
      35 Mais ceux qui seront jugés dignes d'avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts, ne se marieront ni ne donneront en mariage.
      36 Car ils ne pourront non plus mourir, parce qu'ils seront semblables aux anges, et qu'ils seront enfants de Dieu, étant enfants de la résurrection.
      37 Et, que les morts ressuscitent, c'est ce que montre aussi Moïse quand il nomme, au buisson ardent, le Seigneur, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob.
      38 Or, Dieu n'est point le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants ; car tous vivent devant lui.
      39 Et quelques-uns des scribes prenant la parole, dirent : Maître tu as bien parlé.
      40 Et ils n'osaient plus lui faire aucune question.
      41 Alors il leur dit : Comment dit-on que le Christ est fils de David ?
      42 Et David lui-même dit dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite,
      43 Jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds.
      44 Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ?
      45 Et comme tout le peuple écoutait, il dit à ses disciples :
      46 Gardez-vous des scribes qui se plaisent à se promener en longues robes, et qui aiment les salutations dans les places, et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ;
      47 Qui dévorent les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; ils encourront une plus grande condamnation.
    • Exode 17

      Job 35

      Luc 20

      1 Un de ces jours-là, pendant que Jésus enseignait le peuple dans la cour du temple et lui annonçait la Bonne Nouvelle, les grands-prêtres survinrent avec les interprètes de la loi et les anciens
      2 et l’interrompirent : — Dis-nous, lui demandèrent-ils, en vertu de quelle autorité tu agis comme tu le fais. Qui est-ce qui t’en a donné le droit ? —
      3 J’ai, moi aussi, une question à vous poser, répliqua-t-il, une seule. À vous de répondre :
      4 en vertu de quelle autorité Jean-Baptiste baptisait-il ? Tenait-il son mandat de Dieu ou des hommes ?
      5 Ils se mirent à réfléchir et à discuter entre eux : — Si nous disons : « C’est Dieu qui l’a envoyé », il va nous demander : « Pourquoi, alors, n’avez-vous pas cru en lui ? »
      6 Mais si nous répondons que sa mission était d’origine purement humaine, tout le peuple va nous tuer à coups de pierres, car ces gens-là sont convaincus que Jean était un prophète.
      7 Ils répondirent donc qu’ils ne savaient pas qui lui avait donné mission de baptiser. —
      8 Eh bien, reprit Jésus, moi non plus, je ne vous dirai pas en vertu de quelle autorité j’agis comme je le fais.
      9 Puis, s’adressant au peuple, il leur raconta cette parabole : — Un homme avait une vigne. Il la loua à des vignerons et partit pour un temps assez long à l’étranger.
      10 Au moment convenu, il envoie un serviteur vers les vignerons pour se faire remettre sa part de la récolte, mais les vignerons le maltraitent et le renvoient à vide.
      11 Le maître leur envoie un autre serviteur. Celui-là aussi, ils le renvoient à vide après l’avoir battu et accablé d’injures.
      12 Le maître essaie une troisième fois de leur envoyer un serviteur. Celui-là aussi se fait chasser après avoir été grièvement blessé.
      13 Le propriétaire du vignoble se dit alors : « Qu’est-ce que je pourrais bien faire ? Je vais leur envoyer mon fils, celui que j’aime, ils auront probablement du respect pour lui et le traiteront avec égards ».
      14 Mais quand les vignerons le reconnaissent, ils raisonnent ainsi entre eux : « Ah ! voilà le futur propriétaire ! Venez, tuons-le et l’héritage sera à nous ! »
      15 Effectivement, après l’avoir entraîné hors du vignoble, ils l’assassinent. — Comment, à votre avis, le propriétaire de la vigne les traitera-t-il ? (leur demanda Jésus.
      16 Puis il ajouta :) Il viendra en personne, il fera exécuter ces vignerons et confiera son vignoble à d’autres. — Espérons que non ! s’écrièrent les auditeurs de Jésus en entendant cela.
      17 Mais lui, fixant ses regards sur eux, leur dit : — Que signifie donc ce texte de l’Écriture : La pierre que les constructeurs avaient mise au rebut est devenue la pierre fondamentale à l’angle de l’édifice.
      18 Celui qui butera contre cette pierre-là se brisera la nuque, et si elle tombe sur quelqu’un, elle l’écrasera.
      19 Les interprètes de la loi et les grands-prêtres auraient bien voulu arrêter Jésus sur l’heure, mais ils n’osaient pas : ils avaient peur des réactions du peuple. En effet, ils avaient fort bien compris que c’étaient eux que Jésus visait par cette parabole.
      20 Dès lors, ils se mirent à le surveiller de près, à l’affût d’un prétexte (pour l’accuser). Ils envoyèrent auprès de lui d’habiles indicateurs qui faisaient semblant d’être des hommes pieux, pleins de scrupules. Ils devaient s’efforcer de lui arracher quelque parole compromettante qui leur permettrait de le déférer aux autorités civiles et à la juridiction du gouverneur romain.
      21 Ces gens-là l’abordèrent donc ainsi : — Maître, nous savons que tu es vrai et droit dans tes paroles et dans ton enseignement ; tu dis, en toute franchise, comment Dieu nous demande de vivre, sans tenir compte des positions sociales de ceux qui sont en face de toi.
      22 Eh bien ! dis-nous si oui ou non nous avons le droit de payer des impôts à un César ?
      23 Pénétrant leurs intentions, Jésus déjoua leur ruse en disant : —
      24 Montrez-moi une pièce d’argent ! Cette effigie et ce nom, de qui sont-ils ? — De César, répondirent-ils. —
      25 Eh bien ! leur dit-il, rendez à César ce qui appartient à César, et donnez à Dieu ce qui revient à Dieu.
      26 Ainsi, ils furent incapables de le trouver en défaut. Tout le peuple en fut témoin : pas moyen de surprendre une parole dite en public qui puisse leur servir à l’attaquer. Ils étaient si surpris de sa réplique qu’ils gardèrent le silence.
      27 Après cela vinrent quelques sadducéens, ceux qui prétendent que les morts ne ressuscitent pas. Ils lui posèrent la question suivante : —
      28 Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si quelqu’un vient à mourir, laissant une femme mais pas d’enfant, son frère devra épouser la veuve pour donner une postérité au frère décédé.
      29 Or, il y avait sept frères. L’aîné s’est marié et il est mort sans laisser d’enfant.
      30 Le deuxième, puis le troisième, ont épousé la veuve, et ainsi de suite jusqu’au septième :
      31 ils sont tous morts et aucun n’a laissé d’enfant !
      32 En fin de compte, la femme est morte, elle aussi.
      33 Avec lequel d’entre eux sera-t-elle mariée le jour où les morts ressusciteront, puisque tous les sept l’ont eue pour femme ?
      34 Jésus leur répondit : — Ici-bas, on prend femme ou mari.
      35 Mais ceux qui seront jugés dignes de parvenir à la résurrection d’entre les morts, pour faire partie du monde à venir, ne se marieront plus et ne seront plus donnés en mariage,
      36 car ils ne peuvent plus mourir. Ils sont (à cet égard) comme les anges ; une fois ressuscités, ils sont fils de Dieu.
      37 De plus, Moïse lui-même a fait allusion à la résurrection des morts dans le passage où il est question du buisson ardent, quand il désigne le Seigneur par ce nom : Le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.
      38 En effet, puisque Dieu n’est pas un Dieu des morts, mais des vivants, ce passage prouve bien que, pour lui, (les patriarches) sont tous les trois vivants.
      39 Là-dessus, quelques interprètes de la loi prirent la parole, pour marquer leur approbation : — Bien, Maître, tu as donné la réponse qu’il fallait.
      40 Et, de fait, à partir de ce moment-là, personne n’osa plus lui poser d’autres questions.
      41 Ce fut au tour de Jésus de les interroger : — Comment se fait-il que l’on dise que le Messie doit être un descendant de David,
      42 alors que David lui-même s’exprime ainsi au livre des Psaumes : Le Seigneur (Dieu) a dit à mon Seigneur (le Messie) : Viens siéger à ma droite, jusqu’à ce que j’aie soumis tes ennemis
      43 et que j’en aie fait comme un escabeau sous tes pieds.
      44 Puisque David appelle donc (le Messie) son Seigneur, comment celui-ci peut-il être son descendant ?
      45 Devant tout le peuple qui l’écoutait, il dit à ses disciples : —
      46 Méfiez-vous de ces interprètes de la loi qui ne demandent qu’à se promener en costumes de cérémonies, qui aiment se faire saluer bien bas sur les places publiques, qui réclament les sièges d’honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les banquets.
      47 Pendant ce temps, ils mangent le bien des veuves et leur ravissent tout ce qu’elles possèdent, sous prétexte de faire (pour elles) de longues prières. Leur condamnation n’en sera que plus sévère.
    • Exode 17

      1 Sur l’ordre du Seigneur, toute la communauté d’Israël quitta le désert de Sin et se rendit par étapes à Refidim, où ils installèrent leur camp. Ils n’y trouvèrent pas d’eau à boire,
      2 de sorte qu’ils cherchèrent querelle à Moïse et dirent : « Donnez-nous de l’eau à boire ! » Moïse leur demanda : « Pourquoi me cherchez-vous querelle ? Et pourquoi mettez-vous ainsi le Seigneur à l’épreuve ? »
      3 Assoiffé, le peuple se mit à protester contre Moïse en disant : « Pourquoi nous as-tu fait quitter l’Égypte ? Est-ce pour nous faire mourir de soif ici, avec nos enfants et nos troupeaux ? »
      4 Moïse implora le secours du Seigneur : « Que dois-je faire pour ce peuple ? demanda-t-il. Encore un peu et ils vont me lancer des pierres ! » Le Seigneur lui répondit :
      5 « Passe devant le peuple, accompagné de quelques-uns des anciens d’Israël. Tu t’avanceras en tenant à la main le bâton avec lequel tu as frappé le Nil.
      6 Moi, je me tiendrai là, devant toi, sur un rocher du mont Horeb ; tu frapperas ce rocher, il en sortira de l’eau et le peuple pourra boire. » Moïse obéit à cet ordre, sous le regard des anciens.
      7 On a appelé cet endroit Massa et Meriba – ce qui signifie “Épreuve” et “Querelle” – parce que les Israélites avaient cherché querelle à Moïse et avaient mis le Seigneur à l’épreuve, en demandant : “Le Seigneur est-il parmi nous, oui ou non ?”
      8 Les Amalécites vinrent attaquer les Israélites à Refidim.
      9 Moïse dit à Josué : « Choisis des hommes capables de nous défendre et va combattre les Amalécites. Demain je me tiendrai au sommet de la colline, avec le bâton de Dieu à la main. »
      10 Josué partit combattre les Amalécites, comme Moïse le lui avait ordonné, tandis que Moïse, Aaron et Hour se postaient au sommet de la colline.
      11 Tant que Moïse tenait un bras levé, les Israélites étaient les plus forts, mais quand il le laissait retomber, les Amalécites l’emportaient.
      12 Lorsque les deux bras de Moïse furent lourds de fatigue, Aaron et Hour prirent une pierre et la placèrent près de Moïse. Moïse s’y assit. Aaron et Hour, chacun d’un côté, lui soutinrent les bras, qui restèrent ainsi fermement levés jusqu’au coucher du soleil.
      13 Josué remporta une victoire complète sur l’armée amalécite.
      14 Le Seigneur dit à Moïse : « Mets tout cela par écrit, pour qu’on ne l’oublie pas. Et dis à Josué que j’exterminerai les Amalécites, de telle sorte que personne sur terre ne se souviendra d’eux. »
      15 Alors Moïse construisit un autel, auquel il donna un nom signifiant “Le Seigneur est mon étendard”.
      16 Et il déclara : « Puisque les Amalécites ont osé lever la main contre le trône du Seigneur, le Seigneur sera toujours en guerre contre eux. »

      Job 35

      1 Élihou poursuivit :
      2 Job, quand tu dis à Dieu : « Peu importe pour toi que je sois innocent ! Moi je n’y gagne rien », estimes-tu vraiment que cela est correct ? Penses-tu être ainsi dans le vrai devant Dieu ?
      4 Eh bien, c’est moi qui vais te donner la réponse, et à tes amis avec toi !
      5 Regarde bien le ciel, observe les nuages : ils sont plus hauts que toi !
      6 Quand tu commets le mal, est-ce à Dieu que tu nuis ? Lorsque tu multiplies les désobéissances, en quoi cela le touche-t-il ? – En rien du tout !
      7 Et si tu te conduis comme il l’attend de toi, que lui apportes-tu ? Que reçoit-il de toi ?
      8 Mais le mal que tu fais, ou ta bonne conduite, affecte seulement tes semblables, les hommes.
      9 Quand l’oppression est trop lourde, les gens protestent, ils lancent des appels contre la tyrannie.
      10 Mais pas un ne demande : « Où est Dieu, qui m’a fait, qui suscite nos chants au milieu de la nuit,
      11 qui fait notre instruction grâce aux bêtes sauvages, et nous apprend la sagesse grâce aux oiseaux ? »
      12 Contre les orgueilleux, contre les malfaisants, on appelle au secours, mais Dieu ne répond pas.
      13 On crie, mais c’est en vain ; c’est que le Dieu très-grand n’entend pas, il n’y accorde aucune attention.
      14 Combien moins te répondra-t-il, quand tu déclares que tu ne le vois pas, que tu l’attends toujours, alors que ta cause lui a été soumise !
      15 Mais puisqu’il ne manifeste pas sa colère, et puisqu’il ignore cette grande révolte,
      16 c’est que tout le discours de Job n’est que fumée ; il multiplie les mots sans savoir ce qu’il dit.

      Luc 20

      1 Un jour, Jésus donnait son enseignement au peuple dans le temple et annonçait la Bonne Nouvelle. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi survinrent alors avec les anciens
      2 et lui demandèrent : « Dis-nous de quel droit tu fais ces choses, qui t’a donné autorité pour cela ? »
      3 Jésus leur répondit : « Je vais vous poser une question, moi aussi. Dites-moi :
      4 qui a envoyé Jean baptiser ? Est-ce Dieu ou les hommes ? »
      5 Mais ils se mirent à discuter entre eux et se dirent : « Si nous répondons : “C’est Dieu qui l’a envoyé”, il nous demandera : “Pourquoi n’avez-vous pas cru Jean ?”
      6 Mais si nous disons : “Ce sont les hommes qui l’ont envoyé,” le peuple tout entier nous jettera des pierres pour nous tuer, car il est persuadé que Jean a été un prophète. »
      7 Ils répondirent alors : « Nous ne savons pas qui l’a envoyé baptiser. » –
      8 « Eh bien, répliqua Jésus, moi non plus, je ne vous dirai pas de quel droit je fais ces choses. »
      9 Ensuite, Jésus se mit à dire au peuple la parabole suivante : « Un homme planta une vigne, la loua à des ouvriers vignerons et partit en voyage pour longtemps.
      10 Au moment voulu, il envoya un serviteur aux ouvriers vignerons pour qu’ils lui remettent sa part de la récolte. Mais les vignerons battirent le serviteur et le renvoyèrent les mains vides.
      11 Le propriétaire envoya encore un autre serviteur, mais les vignerons le battirent aussi, l’insultèrent et le renvoyèrent sans rien lui donner.
      12 Il envoya encore un troisième serviteur ; celui-là, ils le blessèrent aussi et le jetèrent dehors.
      13 Le propriétaire de la vigne dit alors : “Que faire ? Je vais envoyer mon fils bien-aimé ; ils auront probablement du respect pour lui.”
      14 Mais quand les vignerons le virent, ils se dirent les uns aux autres : “Voici le futur héritier. Tuons-le, pour que la vigne soit à nous.”
      15 Et ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. « Eh bien, que leur fera le propriétaire de la vigne ? demanda Jésus.
      16 Il viendra, il mettra à mort ces vignerons et confiera la vigne à d’autres. » Quand les gens entendirent ces mots, ils affirmèrent : « Cela n’arrivera certainement pas ! »
      17 Mais Jésus les regarda et dit : « Que signifie cette parole de l’Écriture : “La pierre que les bâtisseurs avaient rejetée est devenue la pierre principale” ?
      18 Tout homme qui tombera sur cette pierre s’y brisera ; et si la pierre tombe sur quelqu’un, elle le réduira en poussière. »
      19 Les maîtres de la loi et les chefs des prêtres cherchèrent à arrêter Jésus à ce moment même, car ils savaient qu’il avait dit cette parabole contre eux ; mais ils eurent peur du peuple.
      20 Ils se mirent alors à surveiller Jésus. A cet effet, ils lui envoyèrent des gens qui faisaient semblant d’être des hommes honorables. Ces gens devaient prendre Jésus au piège par une question, afin qu’on ait l’occasion de le livrer au pouvoir et à l’autorité du gouverneur.
      21 Ils lui posèrent cette question : « Maître, nous savons que ce que tu dis et enseignes est juste ; tu ne juges personne sur les apparences, mais tu enseignes la vérité sur la conduite qui plaît à Dieu.
      22 Eh bien, dis-nous, notre loi permet-elle ou non de payer des impôts à l’empereur romain ? »
      23 Mais Jésus se rendit compte de leur ruse et leur dit :
      24 « Montrez-moi une pièce d’argent. Le visage et le nom gravés sur cette pièce, de qui sont-ils ? » – « De l’empereur », répondirent-ils.
      25 Alors Jésus leur dit : « Eh bien, payez à l’empereur ce qui lui appartient, et à Dieu ce qui lui appartient. »
      26 Ils ne purent pas le prendre en faute pour ce qu’il disait devant le peuple. Au contraire, sa réponse les remplit d’étonnement et ils gardèrent le silence.
      27 Quelques Sadducéens vinrent auprès de Jésus. – Ce sont eux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection. – Ils l’interrogèrent
      28 de la façon suivante : « Maître, Moïse nous a donné ce commandement écrit : “Si un homme marié, qui a un frère, meurt sans avoir eu d’enfants, il faut que son frère épouse la veuve pour donner des descendants à celui qui est mort.”
      29 Or, il y avait une fois sept frères. Le premier se maria et mourut sans laisser d’enfants.
      30 Le deuxième épousa la veuve,
      31 puis le troisième. Il en fut de même pour tous les sept, qui moururent sans laisser d’enfants.
      32 Finalement, la femme mourut aussi.
      33 Au jour où les morts se relèveront, de qui sera-t-elle donc la femme ? Car tous les sept l’ont eue comme épouse ! »
      34 Jésus leur répondit : « Les hommes et les femmes de ce monde-ci se marient ;
      35 mais les hommes et les femmes qui sont jugés dignes de se relever d’entre les morts et de vivre dans le monde à venir ne se marient pas.
      36 Ils ne peuvent plus mourir, ils sont pareils aux anges. Ils sont fils de Dieu, car ils ont passé de la mort à la vie.
      37 Moïse indique clairement que les morts reviendront à la vie. Dans le passage qui parle du buisson en flammes, il appelle le Seigneur “le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.”
      38 Dieu, ajouta Jésus, est le Dieu des vivants, et non des morts, car tous sont vivants pour lui. »
      39 Quelques maîtres de la loi prirent alors la parole et dirent : « Tu as bien parlé, Maître. »
      40 Car ils n’osaient plus lui poser d’autres questions.
      41 Jésus leur dit : « Comment peut-on affirmer que le Messie est descendant de David ?
      42 Car David déclare lui-même dans le livre des Psaumes : “Le Seigneur Dieu a déclaré à mon Seigneur : Viens siéger à ma droite,
      43 je veux contraindre tes ennemis à te servir de marchepied.”
      44 David l’appelle donc “Seigneur” : comment le Messie peut-il être aussi le descendant de David ? »
      45 Tandis que toute l’assemblée l’écoutait, Jésus dit à ses disciples :
      46 « Gardez-vous des maîtres de la loi qui se plaisent à se promener en longues robes et qui aiment à recevoir des salutations respectueuses sur les places publiques ; ils choisissent les sièges les plus en vue dans les synagogues et les places d’honneur dans les grands repas.
      47 Ils prennent aux veuves tout ce qu’elles possèdent et, en même temps, font de longues prières pour se faire remarquer. Ils seront jugés d’autant plus sévèrement. »
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