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La Bible en 1 an - Jour 65

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Versets relatifs

    • Exode 17

      1 Toute l'assemblée des Israélites partit du désert de Sin pour parcourir les étapes que l'Eternel leur avait ordonnées, et ils campèrent à Rephidim. Là, le peuple ne trouva pas d'eau à boire.
      2 Alors le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent : « Donnez-nous de l'eau à boire. » Moïse leur répondit : « Pourquoi me cherchez-vous querelle ? Pourquoi provoquez-vous l'Eternel ? »
      3 Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait : « Pourquoi nous as-tu fait quitter l'Egypte, si c’est pour nous faire mourir de soif, moi, mes enfants et mes troupeaux ? »
      4 Moïse cria à l'Eternel en disant : « Que puis-je faire pour ce peuple ? Encore un peu et ils vont me lancer des pierres ! »
      5 L'Eternel dit à Moïse : « Passe devant le peuple et prends avec toi des anciens d'Israël. Prends aussi dans ta main ton bâton, celui avec lequel tu as frappé le fleuve, et marche !
      6 Je me tiendrai devant toi sur le rocher d'Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l'eau et le peuple boira. » Moïse agit ainsi sous les yeux des anciens d'Israël.
      7 Il appela cet endroit Massa et Meriba, parce que les Israélites lui avaient cherché querelle et avaient provoqué l'Eternel en disant : « L'Eternel est-il au milieu de nous, oui ou non ? »
      8 Les Amalécites vinrent combattre Israël à Rephidim.
      9 Alors Moïse dit à Josué : « Choisis-nous des hommes, sors et combats les Amalécites. Demain je me tiendrai au sommet de la colline, le bâton de Dieu dans la main. »
      10 Josué se conforma à ce que lui avait dit Moïse pour combattre les Amalécites. Quant à Moïse, Aaron et Hur, ils montèrent au sommet de la colline.
      11 Lorsque Moïse levait la main, Israël était le plus fort ; et lorsqu'il baissait la main, Amalek était le plus fort.
      12 Comme les mains de Moïse devenaient lourdes de fatigue, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre. Ainsi, elles restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil,
      13 et Josué fut victorieux d’Amalek et de son peuple au tranchant de l'épée.
      14 L'Eternel dit à Moïse : « Ecris cela dans le livre pour qu’on s’en souvienne et déclare à Josué que j'effacerai le souvenir d'Amalek de dessous le ciel. »
      15 Moïse construisit un autel et l’appela : « L'Eternel mon étendard. »
      16 Il dit : « Parce que les Amalécites se sont attaqués au trône de l'Eternel, il y aura guerre de l'Eternel contre eux de génération en génération. »

      Job 35

      1 Elihu reprit :
      2 « Penses-tu avoir raison ? Tu te prétends juste devant Dieu,
      3 tu dis : ‘Si je ne pèche pas, quelle importance pour toi ? Et moi, qu’est-ce que j’y gagne ?’
      4 » C'est moi qui vais te répondre, ainsi qu’à tes amis en même temps.
      5 Considère le ciel et regarde ! Observe les nuages : ils sont bien au-dessus de toi !
      6 Si tu pèches, quel tort lui causes-tu ? Et quand tes révoltes se multiplient, en quoi cela le touche-t-il ?
      7 Si tu es juste, quel cadeau lui fais-tu ou que reçoit-il de ta part ?
      8 » Ta méchanceté ne peut atteindre qu'un homme comme toi, ta justice ne touchera qu’un être humain.
      9 On crie à cause de la violence de l’oppression, on appelle au secours à cause des actes des grands,
      10 mais personne ne dit : ‘Où est Dieu, celui qui m’a fait, qui inspire des chants d'allégresse pendant la nuit,
      11 qui nous instruit par les bêtes de la terre et nous enseigne la sagesse par les oiseaux du ciel ?’
      12 On a beau crier alors, Dieu ne répond pas, à cause de l’arrogance des hommes mauvais.
      13 Vraiment, il ne sert à rien de crier : Dieu n'écoute pas, le Tout-Puissant ne le remarque pas.
      14 » Même si tu affirmes ne pas le remarquer, ta cause est devant lui : attends-le !
      15 Mais maintenant, parce que sa colère n’intervient pas encore et qu’il semble indifférent aux pires offenses,
      16 Job ouvre la bouche pour parler dans le vide, il multiplie les propos sans rien savoir. »

      Luc 20

      1 Un de ces jours-là, Jésus enseignait le peuple dans le temple et annonçait la bonne nouvelle. Les [chefs des] prêtres et les spécialistes de la loi, avec les anciens, survinrent alors
      2 et lui dirent : « Dis-nous par quelle autorité tu fais ces choses, ou qui t’a donné cette autorité. »
      3 Il leur répondit : « Je vous poserai moi aussi une question. Dites-moi,
      4 le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? »
      5 Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux : « Si nous répondons : ‘Du ciel’, il dira : ‘Pourquoi n'avez-vous pas cru en lui ?’
      6 Et si nous répondons : ‘Des hommes’, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète. »
      7 Alors ils répondirent qu'ils ne savaient pas d'où il venait.
      8 Jésus leur dit : « Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais ces choses. »
      9 Il se mit ensuite à dire cette parabole au peuple : « Un homme planta une vigne, la loua à des vignerons et quitta pour longtemps le pays.
      10 Le moment venu, il envoya un serviteur vers les vignerons pour qu'ils lui donnent sa part de récolte de la vigne. Mais les vignerons le battirent et le renvoyèrent les mains vides.
      11 Il envoya encore un autre serviteur ; ils le battirent lui aussi, l'insultèrent et le renvoyèrent les mains vides.
      12 Il en envoya encore un troisième, mais ils le blessèrent aussi et le chassèrent.
      13 Le maître de la vigne se dit alors : ‘Que faire ? J'enverrai mon fils bien-aimé, peut-être [en le voyant] auront-ils du respect pour lui.’
      14 Mais quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux et dirent : ‘Voilà l'héritier. Tuons-le, afin que l'héritage soit à nous.’
      15 Ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Maintenant, que leur fera donc le maître de la vigne ?
      16 Il viendra, fera mourir ces vignerons et donnera la vigne à d'autres. » En entendant cela, ils dirent : « Certainement pas ! »
      17 Mais Jésus jeta les regards sur eux et dit : « Que signifie donc ce qui est écrit : La pierre qu'ont rejetée ceux qui construisaient est devenue la pierre angulaire ?
      18 Toute personne qui tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. »
      19 Les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi cherchèrent à l'arrêter au moment même, mais ils redoutaient les réactions [du peuple]. Ils avaient compris que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole.
      20 Ils se mirent à observer Jésus et ils envoyèrent des hommes qui faisaient semblant d'être des justes pour le prendre au piège de ses propres paroles, afin de le livrer au pouvoir et à l'autorité du gouverneur.
      21 Ils lui posèrent cette question : « Maître, nous savons que tu parles et enseignes avec droiture et que tu ne tiens pas compte de l'apparence, mais que tu enseignes le chemin de Dieu en toute vérité.
      22 Nous est-il permis, ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? »
      23 Jésus discerna leur ruse et leur répondit : « [Pourquoi me tendez-vous un piège ? ]
      24 Montrez-moi une pièce de monnaie. De qui porte-t-elle l'effigie et l'inscription ? » « De l'empereur », répondirent-ils.
      25 Alors il leur dit : « Rendez donc à l’empereur ce qui est à l’empereur et à Dieu ce qui est à Dieu. »
      26 Ils ne purent pas le prendre en défaut dans ce qu’il disait devant le peuple ; étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.
      27 Quelques-uns des sadducéens, qui disent qu'il n'y a pas de résurrection, s'approchèrent et posèrent à Jésus cette question :
      28 « Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si un homme marié meurt sans avoir d'enfants, son frère épousera la veuve et donnera une descendance à son frère.
      29 Or, il y avait sept frères. Le premier s’est marié et est mort sans enfants.
      30 Le deuxième [a épousé la veuve et est mort sans enfants],
      31 puis le troisième l’a épousée ; il en est allé de même pour les sept : ils sont morts sans laisser d'enfants.
      32 Enfin, la femme est morte aussi.
      33 A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle donc la femme ? En effet, les sept l'ont eue pour épouse. »
      34 Jésus leur répondit : « Les hommes et les femmes de ce monde se marient,
      35 mais celles et ceux qui seront jugés dignes de prendre part au monde à venir et à la résurrection ne se marieront pas.
      36 Ils ne pourront pas non plus mourir, car ils seront semblables aux anges, et ils seront enfants de Dieu en tant qu’enfants de la résurrection.
      37 Que les morts ressuscitent, c'est ce que Moïse a indiqué, dans l'épisode du buisson, quand il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob.
      38 Or Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants, car tous sont vivants pour lui. »
      39 Quelques spécialistes de la loi prirent la parole et dirent : « Maître, tu as bien parlé »,
      40 et ils n'osaient plus lui poser aucune question.
      41 Alors Jésus leur dit : « Comment peut-on dire que le Messie est le fils de David ?
      42 David lui-même dit [en effet] dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : ‘Assieds-toi à ma droite
      43 jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis ton marchepied.’
      44 David l'appelle donc Seigneur. Comment peut-il être son fils ? »
      45 Tandis que tout le peuple l'écoutait, il dit à ses disciples :
      46 « Méfiez-vous des spécialistes de la loi qui aiment se promener en longues robes et être salués sur les places publiques ; ils recherchent les sièges d'honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les festins ;
      47 ils dépouillent les veuves de leurs biens tout en faisant pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement. »
    • Exode 17

      1

      À Rephidim, les Israélites réclament pour avoir de l'eau, Dieu fait sortir de l'eau du rocher. (Exode 17:1-7)
      Le combat d'Amalek, les prières de Moïse. (Exode 17:8-16)

      Les enfants d'Israël se déplaçaient, suivant l'ordre de l'Éternel, conduits par la colonne de nuée et de feu : ils arrivèrent dans un endroit où il n'y avait pas d'eau à boire.

      Bien que nous puissions être sur le droit chemin, nous pouvons très bien rencontrer des épreuves envoyées par la Providence, pour éprouver notre foi et pour louer Dieu par la délivrance qu'Il nous accorde ensuite. Les Hébreux commencèrent par se demander si Dieu était vraiment avec eux. Cela s'appelle : « Tenter Dieu », c'est-à-dire ne pas Lui faire confiance, malgré toutes les démonstrations de Puissance et de Bonté qu'Il avait opérées. Moïse tenta de les calmer. C'est de la folie de répondre à des attaques coléreuses, par des réponses du même type ; cela ne peut que faire empirer la situation. Dieu, dans sa grâce, prit les dispositions pour leur venir en aide. Avec quelle merveilleuse patience Dieu supporte la provocation des pécheurs ! Il est tout aussi capable de révéler Sa Puissance, comme Sa pitié, capable de faire un miracle miséricordieux : du rocher, Il fit couler de l'eau pour Son peuple. Dieu peut ouvrir des fontaines, là où nous nous y attendons le moins.

      Ceux qui dans le désert, restent sur les chemins tracés par Dieu, peuvent être assurés qu'Il leur assurera toute protection. Le récit de ce texte nous enseigne également à ne dépendre que de la Grâce de Christ. Les apôtres annonçaient que ce rocher était Christ, 1Corinthiens 10:4, un rocher spirituel. Alors que la malédiction divine pourrait, en toute justice, punir nos âmes rebelles, ayons les yeux fixés sur le Fils de Dieu. Demandons et nous recevrons. L'eau de ce rocher coulait en abondance. Pour les nombreux croyants que nous sommes, l'esprit de Christ est plus que suffisant. L'eau du rocher jaillissait dans le désert : elle donnait à Israël le moyen de subsister, pour se rendre en Canaan ; cette eau provenait de Christ ; par Sa Parole, nos âmes peuvent se rafraîchir, dans ce monde stérile, en attendant de voir Sa gloire, dans le futur. Un nom fut donné à ce lieu, non pour rappeler l'obtention de cette eau providentielle, mais pour souligner le péché d'avoir contesté avec Dieu : « Massa », la tentation, car les enfants d'Israël tentèrent Dieu ; « Meriba », la lutte, car ils reprochèrent à Moïses de les avoir laissés dans cette situation.

      Le péché laisse toujours des traces...

      8 Le peuple d'Israël, pour se défendre, a combattu contre Amalek. Dieu a donné toutes les capacités nécessaires à Son peuple, pour combattre ; il en va de même aujourd'hui, où chacun est appelé à contribuer à différents services, pour le bien de l'église. Josué combattait; Moïse, quant à lui priait : deux ministères au sein d'Israël. La verge était dressée, telle une bannière, pour encourager les soldats. Elle était aussi dirigée vers Dieu, pour qu'Il entende l'appel d'Israël. Moïse était fatigué. Le plus vigoureux des bras tendus, finit toujours par fléchir, au bout d'un moment ; seule la main de Dieu est capable de tenir et de rester bien tendue. Nous ne pensons pas que les mains de Josué fussent pesantes, lors du combat, mais celles de Moïse devaient l'être, quand il priait ; plus un service spirituel est actif, plus nous sommes enclins à faillir et à ne pas l'accomplir correctement. Pour convaincre Israël de l'efficacité des mains « spirituelles » de Moïse, qui auparavant, exerçaient la discipline du camp, il fallait montrer qu'elles étaient plus efficaces que ses propres mains physiques, que sa verge était plus active que son épée : l'avantage sur l'adversaire était directement lié à la position des bras du patriarche. La cause de l'église est plus ou moins victorieuse, selon la vigueur de la foi de ses membres, selon la ferveur de leurs prières. Moïse, l'homme de Dieu, est heureux d'avoir ainsi ses bras soutenus. Nous ne devrions pas avoir honte de demander de l'aide aux autres, ni d'ailleurs, de leur offrir la nôtre. Les bras de Moïse, ainsi dressés, devaient rester dans cette position jusqu'au coucher du soleil.

      Ce fut un grand encouragement pour le peuple, de voir Josué les précéder sur le champ de bataille, tout en apercevant Moïse, au dessus d'eux, sur la colline. Christ représente ces deux hommes à la foi : Il est notre Josué, le Capitaine de notre salut, qui monte au combat, mais également notre Moïse, qui vit éternellement, faisant des intercessions au ciel, pour que notre foi ne défaille pas. Les armes dressées contre Israël, le peuple de Dieu, ne pouvaient résister bien longtemps et devaient tôt ou tard être anéanties. Moïse devait faire le récit de ces évènements : tout ce qu'Amalek avait fait contre Israël et à quel point il éprouvait une haine amère contre les Hébreux ; le patriarche devait aussi décrire la fin du combat : la cruelle défaite d'Amalek ; ces faits ne devaient pas être oubliés. Tout ce que Dieu a accompli pour Israël : sauver Son peuple de l'emprise d'Amalek. Le patriarche devait écrire tout cela : Amalek, devait finir complètement ruiné et dépouillé.

      Cette destruction d'Amalek est une image typique de la destruction de tous les ennemis de Christ et de son Royaume.

      Job 35

      1

      Élihu critique la conduite des hommes. (Job 35:1-8)
      Pourquoi ceux qui pleurent dans l'affliction, ne sont-ils pas entendus ? (Job 35:9-13)
      Élihu reproche à Job son impatience. (Job 35:14-16)

      Élihu reproche à Job d'essayer de se justifier devant Dieu, il tente d'inciter le patriarche à porter son regard vers les cieux. Ces derniers sont loin, au dessus de nos têtes et Dieu est encore plus loin, au dessus de tout cela ; Il est donc impossible de L'atteindre : les dégâts que peuvent occasionner nos péchés, ou nos œuvres ici-bas, sont bien impuissants, face à cette grandeur ! Nous n'avons aucune raison de nous plaindre si nous n'avons pas ce que nos cœurs désirent, par contre, soyons reconnaissants de recevoir plus que nous ne le méritons !
      9 Job se plaint du fait que Dieu ne porte pas attention aux cris qu'émettent ceux qui sont opprimés et dans l'épreuve. Il ne sait pas expliquer le « pourquoi » de toutes ces calamités, face à la Justice et au Pouvoir divins. Élihu répond alors, pour résoudre ces problèmes de compréhension : les hommes ne savent pas discerner les grâces dont ils bénéficient et quand ils sont dans l'épreuve, ils n'en comprennent pas la signification ; ils sont donc incapables d'espérer une quelconque délivrance divine, lors de l'affliction. Ils sont tout aussi incapables de chanter des cantiques d'allégresse, lorsqu'ils veillent la nuit ; quand nous sommes sombres et mélancoliques, il faut nous appuyer sur la Providence et les promesses divines : elles sont toutes suffisantes pour nous encourager et même nous donner de la joie quand nous sommes dans l'épreuve. Quand nous sommes accablés par les afflictions et que nous négligeons les consolations qui sont préparées pour nous dans les cieux, il est alors normal que Dieu rejette nos prières. Même ce qui peut faire périr le corps, ne peut blesser l'âme. Si, lorsque nous implorons Dieu, pensant être rejetés dans notre affliction, il n'y a aucune réponse de Sa part, ce n'est pas qu'Il soit incapable ou sourd : la vrai raison est notre manque d'humilité.
      14 Lorsque nous traversons des périodes prospères, nous sommes persuadés que même les montagnes ne pourraient pas nous renverser ! De même, dans l'adversité, nous avons toujours un faible espoir de ne pas sombrer complètement. Mais de là à conclure que demain sera comme aujourd'hui, c'est absurde : c'est comme si l'on pensait que le temps, beau ou pluvieux, sera toujours le même, de jour en jour ! Quand Job portait son regard vers Dieu, il n'avait aucune raison d'être désespéré. Il y aura un jour, celui du jugement, où tout ce qui semble mauvais sera trouvé bon et tout ce qui semble être sombre et difficile sera clarifié et éclairci. Et si la colère divine plane parmi nos épreuves, la faute nous en incombe : nous nous querellons avec Dieu, nous sommes énervés, et nous n'avons pas confiance en la Providence. C'était exactement le cas de Job. Élihu était envoyé par Dieu pour humilier le patriarche, pour lui dire qu'il avait parlé en vain en utilisant des propos sans fondement. Dans l'affliction, prenons garde de ne pas mettre la priorité sur la gravité de nos épreuves par rapport à la grandeur de la miséricorde divine !

      Luc 20

      1

      La question des sacrificateurs et des scribes sur l'autorité de Christ. (Luc 20:1-8)
      La parabole des vignerons. (Luc 20:9-19)
      Le tribut à César. (Luc 20:20-26)
      À propos de la résurrection. (Luc 20:27-38)
      Les scribes réduits au silence. (Luc 20:39-47)

      Les hommes prétendent examiner souvent les évidences de la Parole de Dieu et la vérité de l'Évangile, alors qu'en fait, ils ne font que chercher des excuses à leur propre incrédulité et à leur désobéissance.

      Christ répondit à ces principaux sacrificateurs et ces scribes, par le biais d’une question claire, concernant le baptême de Jean, question à laquelle tout le monde pouvait répondre. Tous savaient que ce baptême venait du ciel, et que rien de terrestre ne s'y attachait. Ceux qui masquent aux autres leurs connaissances de la Parole, se voient rapidement privés par le ciel de toute « croissance spirituelle ».

      Il était juste que Christ refuse de donner une explication de Son autorité à ceux qui savaient que le baptême de Jean venait du ciel : ces derniers ne croyaient pas en Lui.

      9 Christ prononça cette parabole contre ceux qui avaient résolu de ne pas reconnaître Son autorité, alors que cette dernière était manifeste et évidente.

      Combien de personnes ressemblent à ces Juifs qui assassinèrent les prophètes et qui crucifièrent Christ : elles ne désirent que vivre selon leur convoitise, sans retenue, éprouvant de l’inimitié contre Dieu, en ayant de l’aversion pour Son service !

      Que tous ceux qui ont la faveur de recevoir la Parole de Dieu, puissent veiller à en faire bon usage, pour leur avantage ! Ceux qui rejettent le Fils, comme ceux qui professent Le révérer, sans en montrer le fruit au moment opportun, connaîtront une terrible ruine.

      Bien que les pharisiens aient reconnu que le châtiment évoqué dans cette parabole soit juste, ils ne pouvaient supporter cet enseignement. Quelle folie de voir les pécheurs persévérer dans leurs chemins coupables, alors qu'ils savent pertinemment qu’ils ne les mèneront qu’à la destruction...

      20 Ceux qui sont les plus perfides à l’encontre de l’enseignement de Christ et de l’Évangile, ne peuvent pas en réalité Le tromper. Jésus n’a pas donné à Ses opposants une réponse directe à leurs propos, mais les a blâmés d’avoir voulu Le piéger par des questions hypocrites ; Ses ennemis ne trouvèrent aucune parole qui soit susceptible de provoquer l’opposition du peuple contre les autorités locales.

      La Sagesse, Celle qui vient « d'en haut », dirigera tous ceux qui enseignent vraiment les voies divines, afin d’éviter tous les pièges disposés à leur encontre par leurs opposants ; Elle nous enseignera notre devoir envers Dieu, envers nos dirigeants et notre prochain, d'une façon si claire, que nos antagonistes éventuels ne trouveront rien à nous reprocher !

      27 Il est fréquent de constater que ceux qui ne pensent qu’à ébranler les vérités divines, se trouvent en fait confrontés à des difficultés, ne serait-ce que pour les comprendre !

      Nous nous méprenons et nous faisons du tort à la Vérité de Christ, quand nous forgeons nos opinions spirituelles d’après les notions de ce monde. Il existe en fait plusieurs mondes : celui qui est présent et visible, ainsi qu’un autre, invisible ; que chacun puisse bien les comparer et fonder son « espérance spirituelle » sur le meilleur !

      Les croyants connaitront la résurrection, une résurrection merveilleuse. Nous ne pouvons imaginer le sort réservé aux habitants de ce monde, 1Corinthiens 2:9.

      Ceux qui sont « entrés dans la joie de leur Seigneur », dans les cieux, connaissent pleinement la félicité céleste ; lorsque la sainteté parvient à un certain degré de perfection, aucune occasion ne peut nous inciter à pécher. Lorsque Dieu a révélé Son Nom aux patriarches bibliques, Il leur montrait qu’Il était à la fois le Dieu Tout-puissant, Ge 17:1 et « leur très grande Récompense », Ge 15:1. Dans toute l'ampleur de Son entreprise ici-bas, Dieu n'a jamais atteint Ses limites ; dans la dispensation future, celle du Royaume de Dieu, toutes Ses promesses s’accompliront en totalité.

      39 Les scribes approuvèrent la réponse que Christ fit aux sadducéens, au sujet de la résurrection, mais ils furent réduits au silence par une simple question, à propos du Messie.

      Christ, en tant que Dieu, était le Seigneur de David, mais en tant qu’homme, Il était le fils de ce dernier.

      Les scribes devaient s’attendre à recevoir un jugement plus sévère : d’abord à cause de leur escroquerie envers les pauvres veuves, mais aussi pour leur abus de « religiosité », en particulier dans leurs prières, par lesquelles ils cherchaient à satisfaire leurs convoitises.

      Une piété simulée est un « double péché ». Implorons Dieu de nous garder de tout orgueil, de toute ambition inconsidérée, de toute cupidité, et de tout mal ; qu'Il nous apprenne à rechercher l’honneur que Lui seul peut nous accorder !

    • Exode 17

      1 Toute la communauté des Israélites partit du désert de Sin selon l’ordre de l’Éternel pour leur départ ; ils campèrent à Rephidim ; il n’y avait point d’eau à boire pour le peuple.
      2 Alors le peuple entra en contestation avec Moïse. Ils dirent : Donnez-nous de l’eau à boire. Moïse leur répondit : Pourquoi entrez-vous en contestation avec moi ? Pourquoi tentez-vous l’Éternel ?
      3 Le peuple était là, pressé par la soif, et le peuple murmurait contre Moïse. Il disait : Pourquoi nous as-tu fait monter hors d’Égypte, pour nous faire mourir de soif, moi, mes fils et mes troupeaux ?
      4 Moïse cria à l’Éternel en disant : Que ferai-je pour ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront.
      5 L’Éternel dit à Moïse : Passe devant le peuple et prends avec toi des anciens d’Israël : prends aussi dans ta main ton bâton avec lequel tu as frappé le Nil, et tu t’avanceras.
      6 Me voici, je me tiens là devant toi sur le rocher en Horeb, tu frapperas le rocher, il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d’Israël.
      7 Il appela ce lieu du nom de Massa et Meriba, parce que les Israélites avaient contesté, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel, en disant : L’Éternel est-il au milieu de nous, (oui) ou non ?
      8 Amalec vint combattre Israël à Rephidim.
      9 Alors Moïse dit à Josué : Choisis-nous des hommes, sors et combats Amalec ; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, le bâton de Dieu à la main.
      10 Josué fit ce que Moïse lui avait dit, pour combattre Amalec. Moïse, Aaron et Hour montèrent au sommet de la colline.
      11 Lorsque Moïse élevait la main, Israël était le plus fort ; et lorsqu’il reposait la main, Amalec était le plus fort.
      12 Les mains de Moïse étant alourdies, ils prirent une pierre qu’ils placèrent sous lui, et il s’assit dessus. Aaron et Hour soutenaient ses mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre ; et ses mains restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.
      13 Et Josué soumit Amalec et son peuple en les frappant du tranchant de l’épée.
      14 L’Éternel dit à Moïse : Écris ces choses comme souvenir dans le livre, et déclare à Josué que j’effacerai le souvenir d’Amalec de dessous les cieux.
      15 Moïse bâtit un autel et l’appela du nom de : l’Éternel mon étendard.
      16 Il dit : Parce qu’une main (s’est élevée) contre le trône de l’Éternel, il y aura guerre de l’Éternel contre Amalec, de génération en génération.

      Job 35

      1 Élihou reprit et dit :
      2 Penses-tu être dans ton droit, Peux-tu dire : Ma justice est en Dieu ?
      3 Car tu dis : Est-ce utile pour toi ? Que me sert-il de ne pas pécher ?
      4 C’est moi qui vais te répondre, Ainsi qu’à tes amis en même temps.
      5 Considère les cieux et vois ! Regarde les nuées, comme elles sont au-dessus de toi !
      6 Si tu pèches, quel tort lui causes-tu ? Et quand tes révoltes se multiplient, que lui fais-tu ?
      7 Si tu es juste, que lui donnes-tu ? Que reçoit-il de ta main ?
      8 Ta méchanceté (ne peut nuire) qu’à un homme comme toi, Ta justice n’est utile qu’à un être humain.
      9 On crie à cause de la multitude des oppresseurs, On appelle au secours à cause de la violence d’un grand nombre ;
      10 Mais nul ne dit : Où est Dieu, lui qui m’a fait, Lui qui inspire des psaumes pendant la nuit,
      11 Lui qui nous instruit plus que les bêtes de la terre Et nous donne la sagesse plus qu’aux oiseaux du ciel ?
      12 Alors on crie, mais il ne répond pas, A cause de l’orgueil de ceux qui font le mal.
      13 Vraiment, c’est en vain : Dieu n’écoute pas, Le Tout-Puissant ne le remarque pas,
      14 Bien que tu dises que tu ne le remarques pas, Ta cause est devant lui : attends-le !
      15 Et maintenant, parce que sa colère n’intervient point (encore), Et qu’il ne semble guère prendre connaissance de la révolte,
      16 Job ouvre vainement la bouche, Il abonde en propos dépourvus de connaissance.

      Luc 20

      1 Un de ces jours-là, comme Jésus enseignait le peuple dans le temple et qu’il annonçait la bonne nouvelle, les principaux sacrificateurs et les scribes, avec les anciens, survinrent
      2 et lui dirent : Dis-nous par quelle autorité tu fais cela, ou qui est celui qui t’a donné cette autorité.
      3 Il leur répondit : Je vous poserai, moi aussi, une question.
      4 Dites-moi, le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ?
      5 Mais ils firent en eux-mêmes cette réflexion : Si nous répondons : Du ciel, il dira : Pourquoi n’avez-vous pas cru en lui ?
      6 Et si nous répondons : Des hommes, tout le peuple nous lapidera, car il est persuadé que Jean était un prophète.
      7 Alors ils répondirent qu’ils ne savaient pas d’où (venait ce baptême).
      8 Et Jésus leur dit : Moi non plus, je ne vous dis pas en vertu de quelle autorité je fais cela.
      9 Il se mit ensuite à dire au peuple cette parabole : Un homme planta une vigne, la loua à des vignerons et quitta le pays pour un temps assez long.
      10 La saison venue, il envoya un serviteur vers les vignerons, pour que ceux-ci lui donnent du fruit de la vigne. Les vignerons le frappèrent et le renvoyèrent (les mains) vides.
      11 Il envoya encore un autre serviteur ; ils le frappèrent, l’outragèrent et le renvoyèrent (les mains) vides.
      12 Il en envoya encore un troisième, ils le blessèrent et le chassèrent.
      13 Le maître de la vigne dit : Que ferai-je ? J’enverrai mon fils bien-aimé, peut-être le respecteront-ils.
      14 Mais quand les vignerons le virent, ils raisonnèrent entre eux et dirent : C’est lui l’héritier, tuons-le, afin que l’héritage soit à nous.
      15 Et ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Maintenant, que leur fera le maître de la vigne ?
      16 Il viendra, fera périr ces vignerons et donnera la vigne à d’autres. Lorsqu’ils eurent entendu cela, ils dirent : Qu’il n’en soit pas ainsi !
      17 Mais, jetant les regards sur eux, Jésus dit : Que signifie donc ce qui est écrit : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale, celle de l’angle ?
      18 Quiconque tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera.
      19 Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchèrent à porter les mains sur lui à l’heure même, mais ils craignirent le peuple. Ils avaient compris que c’était pour eux que Jésus avait dit cette parabole.
      20 Ils se mirent à surveiller Jésus ; et ils envoyèrent des espions qui se donnaient l’allure d’être de bonne foi, pour le prendre à l’une de ses paroles et le livrer aux magistrats et à l’autorité du gouverneur.
      21 Ces gens lui posèrent cette question : Maître, nous savons que tu parles et enseignes avec droiture, et que tu ne fais pas de considération de personne, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité.
      22 Nous est-il permis ou non, de payer l’impôt à César ?
      23 Mais Jésus, remarquant leur fourberie, leur répondit : Montrez-moi un denier.
      24 De qui porte-t-il l’effigie et l’inscription ? De César, dirent-ils.
      25 Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
      26 Ils furent incapables de le prendre à l’une de ses paroles devant le peuple ; mais étonnés de sa réponse, ils gardèrent le silence.
      27 Quelques-uns des Sadducéens, qui soutiennent qu’il n’y a pas de résurrection, s’approchèrent et lui posèrent cette question :
      28 Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit : Si le frère de quelqu’un meurt et qu’il ait une femme et pas d’enfant, son frère épousera la femme et suscitera une descendance à son frère.
      29 Or, il y avait sept frères. Le premier se maria et mourut sans enfant.
      30 Le second et le troisième épousèrent la veuve ;
      31 et il en fut de même des sept, qui moururent sans laisser d’enfants.
      32 Après eux la femme mourut aussi.
      33 A la résurrection, duquel d’entre eux sera-t-elle donc la femme ? Car les sept l’ont eue pour femme.
      34 Jésus leur répondit : Les enfants de ce siècle prennent des femmes et des maris,
      35 mais ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prendront ni femmes ni maris.
      36 Ils ne pourront pas non plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges et qu’ils seront fils de Dieu, étant fils de la résurrection.
      37 Que les morts ressuscitent, c’est ce que Moïse a signalé à propos du buisson, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.
      38 Or, Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants.
      39 Quelques-uns des scribes répondirent : Maître, tu as bien parlé.
      40 Et ils n’osaient plus lui poser aucune question.
      41 Jésus leur dit : Comment peut-on dire que le Christ est le fils de David ?
      42 David lui-même dit dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite,
      43 Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied.
      44 David donc l’appelle Seigneur ; comment est-il son fils ?
      45 Tandis que tout le peuple l’écoutait, il dit à ses disciples :
      46 Gardez-vous des scribes ; ils désirent se promener en robes longues ; ils aiment les salutations sur les places publiques, les premiers sièges dans les synagogues et les premières places dans les repas.
      47 Ils dévorent les maisons des veuves, ils font pour l’apparence de longues prières. Ils subiront une condamnation particulièrement sévère.
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