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La Bible en 1 an - Jour 68

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Versets relatifs

    • Exode 20

      1 Alors Dieu prononça toutes ces paroles :
      2 « Je suis l'Eternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir d'Egypte, de la maison d'esclavage.
      3 » Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi.
      4 » Tu ne te feras pas de sculpture sacrée ni de représentation de ce qui est en haut dans le ciel, en bas sur la terre et dans l’eau plus bas que la terre.
      5 Tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne les serviras pas, car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. Je punis la faute des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me détestent,
      6 et j’agis avec bonté jusqu'à 1000 générations envers ceux qui m'aiment et qui respectent mes commandements.
      7 » Tu n’utiliseras pas le nom de l'Eternel, ton Dieu, à la légère, car l'Eternel ne laissera pas impuni celui qui utilisera son nom à la légère.
      8 » Souviens-toi de faire du jour du repos un jour saint.
      9 Pendant 6 jours, tu travailleras et tu feras tout ce que tu dois faire.
      10 Mais le septième jour est le jour du repos de l'Eternel, ton Dieu. Tu ne feras aucun travail, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton esclave, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui habite chez toi.
      11 En effet, en 6 jours l'Eternel *a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et *il s'est reposé le septième jour. Voilà pourquoi l'Eternel a béni le jour du repos et en a fait un jour saint.
      12 * » Honore ton père et ta mère afin de vivre longtemps dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne.
      13 » Tu ne commettras pas de meurtre.
      14 » Tu ne commettras pas d'adultère.
      15 » Tu ne commettras pas de vol.
      16 » Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
      17 » Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son esclave, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni quoi que ce soit qui lui appartienne. »
      18 Tout le peuple entendait les coups de tonnerre et le son de la trompette et voyait les flammes de la montagne fumante. A ce spectacle, le peuple tremblait et se tenait à bonne distance.
      19 Ils dirent à Moïse : « Parle-nous, toi, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle pas, sinon nous mourrions. »
      20 Moïse dit au peuple : « N’ayez pas peur, car c'est pour vous mettre à l'épreuve que Dieu est venu et c'est pour que vous ayez sa crainte devant les yeux afin de ne pas pécher. »
      21 Le peuple restait à bonne distance, mais Moïse s'approcha de la nuée où se trouvait Dieu.
      22 L'Eternel annonça à Moïse : « Voici ce que tu diras aux Israélites : ‘Vous avez vu que je vous ai parlé depuis le ciel.
      23 Vous ne ferez pas de dieux en argent et en or pour me les associer ; vous ne vous en ferez pas.
      24 C’est un autel en terre que tu me construiras et tu y offriras tes holocaustes et tes sacrifices de communion, tes pièces de petit et de gros bétail. Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai vers toi et te bénirai.
      25 Si tu me construis un autel de pierre, tu ne le feras pas en pierres taillées, car en passant ton ciseau sur la pierre, tu la rendrais profane.
      26 Tu ne monteras pas à mon autel par des marches afin de ne pas dévoiler ta nudité.’

      Job 38

      1 L'Eternel répondit à Job du milieu de la tempête. Il dit :
      2 « Qui est celui qui obscurcit mes plans par des discours dépourvus de savoir ?
      3 Mets donc une ceinture autour de ta taille comme un vaillant homme ! Je t'interrogerai et tu me renseigneras.
      4 » Où étais-tu quand j’ai fondé la terre ? Déclare-le, puisque tu es si intelligent !
      5 Qui a fixé ses dimensions ? Tu le sais, n’est-ce pas ? Ou qui a déplié le ruban à mesurer sur elle ?
      6 Sur quoi ses bases reposent-elles ? Ou qui en a posé la pierre angulaire
      7 alors que les étoiles du matin éclataient ensemble en chants d'allégresse et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ?
      8 » Qui a bloqué la mer avec des portes quand, dans son jaillissement, elle est sortie du ventre maternel,
      9 quand j’ai fait des nuages son habit et de l'obscurité ses langes,
      10 quand je lui ai fixé des limites et imposé verrou et portes,
      11 quand j’ai dit : ‘Tu pourras venir jusqu'ici, tu n'iras pas plus loin. Ici s'arrêtera l'orgueil de tes vagues’ ?
      12 » Depuis que tu existes, as-tu donné des ordres au matin ? As-tu montré sa place à l'aurore
      13 pour qu’elle attrape les bords de la terre et que les méchants en tombent ?
      14 Tout se transforme alors, comme l'argile qui reçoit une empreinte, et l’ensemble se présente comme paré d’un habit.
      15 Quant aux méchants, ils sont privés de leur lumière, et le bras prêt à agir est brisé.
      16 » As-tu pénétré jusqu'aux sources de la mer ? T'es-tu promené dans les profondeurs du gouffre ?
      17 Les portes de la mort t’ont-elles été dévoilées ? As-tu vu les portes de l'ombre de la mort ?
      18 As-tu perçu toute la largeur de la terre ? Déclare-le, si tu sais tout cela !
      19 » Où est donc le chemin qui conduit à l’habitation de la lumière ? Et les ténèbres, où ont-elles leur domicile
      20 pour que tu puisses les conduire vers leur territoire et discerner les sentiers qui mènent chez elles ?
      21 Tu le sais, puisque tu étais déjà né et que le nombre de tes jours est si grand !
      22 » Es-tu parvenu jusqu'aux réserves de neige ? As-tu vu les dépôts de grêle
      23 que je tiens en réserve pour les moments de détresse, pour les jours de guerre et de bataille ?
      24 Par quel chemin la lumière se divise-t-elle et le vent d'est déferle-t-il sur la terre ?
      25 Qui a ouvert un passage pour les averses, un chemin pour l'éclair et le tonnerre,
      26 pour que la pluie tombe sur une terre sans habitants, sur un désert où il n'y a pas d'êtres humains,
      27 pour qu'elle rassasie les endroits solitaires et arides et fasse pousser et sortir l'herbe ?
      28 » La pluie a-t-elle un père ? Qui donc fait naître les gouttes de rosée ?
      29 De quel ventre est sortie la glace et qui a donné naissance au givre,
      30 pour que l’eau se déguise en pierre et que la surface du gouffre reste figée ?
      31 » Peux-tu serrer les liens des Pléiades ou détacher les cordages d’Orion ?
      32 Fais-tu paraître au moment voulu les constellations du zodiaque et conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits ?
      33 Connais-tu les règles du ciel ? Peux-tu instaurer l’autorité de Dieu sur la terre ?
      34 Peux-tu élever ta voix jusqu'aux nuages pour que des torrents d'eau te couvrent ?
      35 As-tu lancé des éclairs ? Sont-ils partis ? Te disent-ils : ‘Nous voici’ ?
      36 » Qui a mis la sagesse au fond du cœur ou donné l'intelligence à l'esprit ?
      37 Qui a la sagesse nécessaire pour compter les nuages ? Qui peut faire pencher les cruches du ciel
      38 pour provoquer des coulées de boue et coller ensemble les mottes de terre ?
      39 » Chasses-tu la proie pour la lionne et satisfais-tu l’appétit des lionceaux
      40 quand ils sont couchés dans leur tanière, quand ils sont aux aguets dans leur repaire ?
      41 Qui prépare au corbeau sa nourriture quand ses petits crient vers Dieu et vacillent, affamés ?

      Luc 23

      1 Ils se levèrent tous et conduisirent Jésus devant Pilate.
      2 Ils se mirent à l'accuser, disant : « Nous avons trouvé cet homme qui sème le désordre dans notre nation ; il empêche de payer les impôts à l'empereur et se présente lui-même comme le Messie, le roi. »
      3 Pilate lui demanda : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui répondit : « Tu le dis. »
      4 Pilate dit aux chefs des prêtres et à la foule : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de le condamner. »
      5 Mais ils insistèrent en disant : « Il excite le peuple à la révolte en enseignant dans toute la Judée, depuis la Galilée où il a commencé et jusqu'ici. »
      6 A ces mots, Pilate demanda si cet homme était galiléen.
      7 Lorsqu'il apprit qu'il relevait bien de l'autorité d'Hérode, il le lui envoya, car lui aussi se trouvait à Jérusalem ces jours-là.
      8 Lorsque Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie, car depuis longtemps il désirait le voir à cause de tout ce qu'il avait entendu dire de lui, et il espérait le voir faire un signe miraculeux.
      9 Il lui posa beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répondit rien.
      10 Les chefs des prêtres et les spécialistes de la loi étaient présents et accusaient violemment Jésus.
      11 Alors Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris et se moqua de lui. Puis, après lui avoir mis un habit magnifique, il le renvoya à Pilate.
      12 Ce jour-là, Pilate et Hérode devinrent amis, d'ennemis qu'ils étaient auparavant.
      13 Pilate rassembla les chefs des prêtres, les magistrats et le peuple
      14 et leur dit : « Vous m'avez amené cet homme sous prétexte qu’il excitait le peuple à la révolte. Or, je l'ai interrogé devant vous et je ne l'ai trouvé coupable d'aucun des actes dont vous l'accusez ;
      15 Hérode non plus, puisqu’il nous l'a renvoyé. Ainsi cet homme n'a rien fait qui soit digne de mort.
      16 Je vais donc le relâcher après l'avoir fait fouetter. »
      17 [A chaque fête, il devait leur relâcher un prisonnier. ]
      18 Ils s'écrièrent tous ensemble : « Fais mourir celui-ci et relâche-nous Barabbas. »
      19 Cet homme avait été mis en prison pour une émeute qui avait eu lieu dans la ville et pour un meurtre.
      20 Pilate [leur] parla de nouveau dans l'intention de relâcher Jésus,
      21 mais ils criaient : « Crucifie-le, crucifie-le ! »
      22 Pour la troisième fois, Pilate leur dit : « Quel mal a-t-il fait ? Je n'ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après l'avoir fait fouetter. »
      23 Cependant ils insistaient à grands cris, demandant qu'il soit crucifié, et leurs cris l'emportèrent, [avec ceux des chefs des prêtres. ]
      24 Pilate décida de leur accorder ce qu'ils demandaient.
      25 Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour émeute et pour meurtre, et qu'ils réclamaient, et il livra Jésus à leur volonté.
      26 Comme ils l'emmenaient, ils s’emparèrent d'un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus.
      27 Il était suivi par une grande foule composée de membres du peuple et de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui.
      28 Jésus se tourna vers elles et dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous et sur vos enfants.
      29 En effet, voici que viennent des jours où l'on dira : ‘Heureuses celles qui sont stériles, heureuses celles qui n'ont pas eu d'enfant et celles qui n'ont pas allaité !’
      30 Alors on se mettra à dire aux montagnes : ‘Tombez sur nous !’et aux collines : ‘Couvrez-nous !’
      31 En effet, si l'on traite ainsi le bois vert, qu'arrivera-t-il au bois sec ? »
      32 On conduisait aussi deux malfaiteurs qui devaient être mis à mort avec lui.
      33 Lorsqu'ils furent arrivés à l’endroit appelé « le Crâne », ils le crucifièrent là ainsi que les deux malfaiteurs, l'un à droite, l'autre à gauche.
      34 [Jésus dit : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. » ] Ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort.
      35 Le peuple se tenait là et regardait. Les magistrats eux-mêmes se moquaient de Jésus [avec eux] en disant : « Il en a sauvé d'autres ; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie choisi par Dieu ! »
      36 Les soldats aussi se moquaient de lui ; ils s'approchaient pour lui présenter du vinaigre
      37 en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »
      38 Il y avait au-dessus de lui cette inscription [écrite en grec, en latin et en hébreu] : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
      39 L'un des malfaiteurs crucifiés avec lui l'insultait en disant : « Si tu es le Messie, sauve-toi toi-même, et nous avec toi ! »
      40 Mais l'autre le reprenait et disait : « N’as-tu aucune crainte de Dieu, toi qui subis la même condamnation ?
      41 Pour nous, ce n'est que justice, puisque nous recevons ce qu'ont mérité nos actes, mais celui-ci n'a rien fait de mal. »
      42 Et il dit à Jésus : « [Seigneur, ] souviens-toi de moi quand tu viendras régner. »
      43 Jésus lui répondit : « Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis. »
      44 C'était déjà presque midi, et il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu'à trois heures de l'après-midi.
      45 Le soleil s'obscurcit et le voile du temple se déchira par le milieu.
      46 Jésus s'écria d'une voix forte : « Père, je remets mon esprit entre tes mains. » Après avoir dit ces paroles, il expira.
      47 Voyant ce qui était arrivé, l’officier romain rendit gloire à Dieu en disant : « Certainement, cet homme était juste. »
      48 Après avoir vu ce qui était arrivé, tous ceux qui en foule assistaient à ce spectacle repartirent en se frappant la poitrine.
      49 Tous ceux qui connaissaient Jésus, et en particulier les femmes qui l'avaient accompagné depuis la Galilée, étaient restés à distance et regardaient ce qui se passait.
      50 Il y avait un membre du sanhédrin du nom de Joseph ; homme bon et juste,
      51 il ne s’était pas associé à la décision et aux actes des autres. Il était d'Arimathée, ville des Juifs, et il attendait lui aussi le royaume de Dieu.
      52 Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus.
      53 Il le descendit de la croix, l'enveloppa dans un drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé dans la roche, où personne n'avait encore été mis.
      54 C'était le jour de la préparation du sabbat, le sabbat allait commencer.
      55 Des femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph. Elles virent le tombeau et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé.
      56 Puis elles repartirent et préparèrent des aromates et des parfums. Le jour du sabbat elles se reposèrent, comme le prescrit la loi.
    • Exode 20

      1

      Le préambule des dix commandements. (Exode 20:1,2)
      Les commandements écrits sur les premières tables. (Exode 20:3-11)
      Leur rédaction sur les deuxièmes tables. (Exode 20:12-17)
      La crainte du peuple. (Exode 20:18-21)
      Rappel d'interdiction contre l'idolâtrie. (Exode 20:22-26)

      Dieu parle aux hommes de plusieurs manières : par leur propre conscience, par la Providence, par Sa voix ; nous devons être soigneusement attentifs à tous ces messages. Mais Dieu ne s'est jamais exprimé comme Il l'a fait, lors de Sa déclaration des dix commandements. Au tout début, la Loi a été inculquée à l'homme ; cette loi aurait dû rester inscrite dans son cœur, mais le péché l'a corrompue et de ce fait, il fallait en redéfinir la connaissance. La loi est spirituelle, elle connaît les pensées secrètes du cœur, ses désirs, et ses dispositions.

      Le commandement qu'elle souligne le premier, est l'amour ; sans lui, toute vie spirituelle n'est qu'hypocrisie ; ce commandement doit être parfaitement observé, avec une obéissance constante ; aucune loi au monde ne tolère la désobéissance. Celui qui voudra observer toute la loi mais qui pèchera contre un seul commandement, sera coupable envers tous les autres, Jacques 2:10. Le fait de la modifier, soit dans notre cœur, dans nos pensées, dans nos propos ou dans nos actes, n'est que péché et la mort est le salaire du péché.

      3 Les quatre premiers des dix commandements, communément appelés « le décalogue », nous décrivent notre devoir envers Dieu. Ces quatre commandements sont cités en premier car l'homme doit aimer son Créateur avant son prochain. Il ne sera pas possible d'aimer son prochain sincèrement si les sentiments que l'on éprouve pour Dieu ne sont qu'hypocrisie.

      Le premier commandement mentionne qui doit être l'objet de notre adoration : l’Éternel et Lui seulement. Cela signifie qu'il est interdit d'adorer les créatures. Quel que soit le fait qui puisse entraver notre amour, notre gratitude, notre révérence ou notre adoration envers Dieu, nous ne devons pas céder à un sentiment de déception qui ne peut conduire qu'à une transgression de ce commandement. Tout ce que nous faisons doit être fait à la gloire de Dieu.

      Le second commandement se rapporte à l'adoration que nous devons ressentir envers le Seigneur, notre Dieu. Il est interdit de fabriquer une image ou une représentation quelconque de la Déité, sous quelque forme ou intention que ce soit. Mais la signification spirituelle de ce commandement est plus étendue : tous les types de superstition sont défendus, ainsi que toutes les « inventions » humaines qui déforment la véritable adoration de Dieu.

      Le troisième commandement concerne la façon d'adorer : elle doit être faite avec toute la révérence et le sérieux possibles. Tout serment inconsidéré est prohibé. Toutes les injures au nom de l'Éternel et tous les jurons ne sont que d'affreuses offenses à Ses commandements. Cela ne concerne pas uniquement les injures contre la Parole de Dieu ou les choses saintes, mais aussi toutes celles qui sont vaines, malsaines ou relatives aux plaisirs douteux. Le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoquera Son Nom en vain.

      Le quatrième commandement est particulier : c'est un « rappel », c'est-à-dire que ce n'était pas la première fois qu'il était ordonné, mais que les hommes le connaissaient déjà. Un jour sur sept doit être sanctifié. Six jours sont consacrés au travail, mais il ne faut pas négliger ensuite le service de Dieu et le soin à apporter à notre âme. Aujourd'hui, nous devons accomplir tout notre travail dans le temps imparti, sans en prévoir pour le sabbat, le jour du repos. Christ a permis d'accomplir en ce jour particulier les travaux de nécessité, de charité et de piété ; car le sabbat a été fait pour l'homme et non l'inverse, Marc 2:27 ; tout ce qui concerne le luxe, la vanité ou l'autosatisfaction est à éviter. Tout acte commercial, tout paiement de transaction, toute lettre d'affaires, toute étude industrielle, déplacement, voyage mondain ou conversations légères, ne font que gâter la sainteté de ce jour, que Dieu a mis à part.

      La paresse et l'indolence font partie des attitudes « du monde », mais ne concernent pas le saint repos. Le sabbat doit être un jour où l'on se repose du travail journalier, pour se consacrer au service de Dieu. Les avantages du respect de ce jour sanctifié, sont la bonne santé et la joie des hommes, ce temps mis à part étant consacré au soin de l'âme et au rappel de l'excellence de la Parole de Dieu. Ce jour est béni ; les hommes qui le respectent sont bénis, en lui et par lui. Cette bénédiction et ce respect de la sainteté ne sont pas consacrés à un septième jour ordinaire, mais au jour du sabbat.

      12 Les commandements de la deuxième table, les six derniers des dix commandements, décrivent quel doit être notre devoir, pour nous même et vis-à-vis des autres ; ils mentionnent le fameux commandement : « tu aimeras ton prochain comme toi-même », Luc 10:27. La piété et l'honnêteté doivent aller de pair.

      Le cinquième commandement concerne les devoirs que nous avons vis-à-vis de nos parents. Le fait d'honorer père mère, doit démontrer par notre conduite, notre estime et notre obéissance à leur égard ; quand vos parents vous appellent, répondez leur ; quand ils vous envoient accomplir une tâche, faites ce qu'ils vous demandent, abstenez-vous de ce qu'ils vous interdisent ; faites tout cela en tant qu'enfant, dans la joie et dans l'amour. Soyez également soumis à leurs conseils et à leurs recommandations. Efforcez-vous de réconforter en tous points vos parents, donnez-leur une vieillesse paisible ; soutenez-les quand ils sont dans le besoin, ce que le Seigneur recommande particulièrement, Matthieu 15:4-6. Beaucoup de personnes ont remarqué que l'on était particulièrement béni en obéissant à ses parents, et que la malédiction accompagnait les enfants indisciplinés.

      Le sixième commandement indique que l'on doit se préoccuper de la vie et du bien-être des autres comme nous le faisons pour nous-mêmes. Les magistrats et les fonctionnaires sont institués pour faire valoir la vérité : ne cherchez pas à les contrecarrer. L'autodéfense est légitime ; mais beaucoup de meurtriers innocentés par la loi des hommes, ne le sont pas devant Dieu. Les passions démesurées, provoquées par la colère ou l'alcool, n'ont aucune excuse ; elles conduisent au meurtre et lors des duels, elles ne font que révéler l'arrogance des hommes et leur esprit de vengeance. Tous les combats, même ceux accomplis par les mercenaires, ne sont que le résultat de la colère et de la malice : ils rompent le sixième commandement ; tous les carnages sont en fait des meurtres. Il en est ainsi pour tout ce qui pousse les hommes au vice et au crime. La mauvaise conduite corrompt le cœur, elle pousse rapidement les parents vers le trépas, comme d'ailleurs les épouses et autres membres d'une famille : toutes ces choses rompent ce sixième commandement. Ce dernier interdit les mauvaises envies, la haine ou la colère, toute insulte. Il condamne le suicide. Il réclame un esprit bienveillant et patient, qui sait aussi pardonner.

      Le septième commandement concerne la chasteté. Nous devrions être effrayés par toutes les « vilenies » qui s'attaquent au corps humain : elles ne font que le détruire. Quels que puissent être les errements de notre imagination polluée, animée par nos passions, ils ne font que rompre ce commandement : il en est ainsi pour toutes les images impures, les livres, les conversations douteuses et toute autre forme de déviations.

      Le huitième commandement est celui de l'amour, celui du respect de la propriété des autres. Ce que nous possédons ici-bas, même acquis dans l'honnêteté, représente le « pain » que Dieu nous a donné ; nous devrions nous en contenter et être reconnaissants : sachons ainsi faire preuve de confiance en la Providence divine. Quand nous détournons notre regard de nos voisins, lorsqu'ils sont dans la nécessité, nous enfreignons la loi divine ; c'est un fait courant dans notre société d'aujourd'hui. Les « pillages » en tous genres, même ceux qui sont effectués sous le couvert de la justice humaine, vont également contre ce commandement. La fraude, les emprunts effectués sans perspective de remboursement, les non-paiements de dettes, l'extravagance, les abus, les extorsions d'argent aux pauvres, toutes ces choses s'opposent au huitième commandement. Offrons notre savoir-faire, dans un esprit de simplicité et dans le contentement, au service des autres, comme nous voudrions qu'ils le fassent à notre égard.

      Le neuvième commandement est relatif à notre attitude vis-à-vis de nos voisins. Ce commandement interdit toute médisance, sous quelque forme que ce soit, toute parole équivoque qui pourrait « salir » notre prochain. Dénigrer notre voisin ne peut que nuire à sa réputation. Porter un faux témoignage contre lui, le calomnier, ou l'attaquer par notre médisance, tous ces actes rompent le neuvième commandement ; il en est de même pour celui qui déforme la vérité, qui s'efforce de salir la réputation de son prochain, ne cherchant que sa ruine. Combien de fois ce commandement est bafoué chaque jour, par des personnes de tout rang, de toute nature !

      Le dixième commandement s'attaque à la racine du mal : « tu ne convoiteras pas ». Les commandements précédents prohibaient tous les mauvais désirs envers notre prochain ; celui-ci interdit toute convoitise malsaine.

      18 Cette loi couvre un domaine si vaste que nous ne sommes pas capables d'en mesurer toute l'étendue spirituelle. Elle offre une telle perfection qu'il est impossible d'y trouver une faille : elle représente, à la fois, la règle que Dieu suivra lors de Son Jugement futur, et la conduite que l'homme doit suivre chaque jour. Si nous essayons de nous conformer à cette loi, nous découvrirons que nos vies ne tendent qu'à l'enfreindre, pour ne céder qu'au péché. Devant cette sainte loi et ce terrible jugement qui nous attend, qui serait capable de mépriser l'évangile de Christ ?

      La connaissance de la loi nous révèle notre réel besoin de repentance. Dans le cœur de chaque croyant, le péché est détrôné et crucifié, la loi divine est inscrite et « l'image » de Dieu est renouvelée. Le Saint-Esprit régénère l'âme qui devient capable d'haïr et de fuir le péché ; Il lui donne le désir d'aimer sincèrement la loi divine, en toute vérité ; Il pousse sans cesse à la repentance.

      22 Moïse, s'étant approché de la nuée où était Dieu, écoutait les instructions divines : elles expliquent de manière détaillée, à partir de ce verset, jusqu'à la fin du chapitre vingt-trois, les dix commandements. Les directives de ces versets concernent l'adoration divine. Les Israélites étaient ainsi assurés que Dieu, dans Sa grâce, accepterait leurs offrandes.

      Aujourd'hui, au temps de l'évangile, les hommes sont invités à prier en tous lieux ; quel que soit l'endroit où les enfants de Dieu se réunissent en Son Nom, pour L'adorer, le Seigneur se tient au milieu d'eux ; Il vient vers eux et les bénit.

      Job 38

      1

      Dieu demande à Job de répondre. (Job 38:1-3)
      Dieu interroge Job. (Job 38:4-11)
      Vérités sur la lumière et les ténèbres. (Job 38:12-24)
      Vérités sur la grandeur des cieux. (Job 38:25-41)

      Job maintenant, se tait, malgré le fait que ses amis ne soient pas toujours convaincus. Élihu a réduit Job au silence, mais ne l'a pas amené à admettre sa faute devant Dieu.

      C'est à ce moment que l'Éternel intervient. Ce Dernier humilie Job et l'invite à se repentir d'avoir tenu des propos quelque peu mêlés de passion au sujet de la Providence divine dirigeant ses pas ; Dieu rappelle au patriarche combien son temps sur terre est compté, face à l'éternité divine. L'Éternel lui rappelle également, face à son ignorance, qu'Il connaît toutes choses. Il lui rappelle qu'Il est le Tout Puissant, face à sa faiblesse. Dans notre folie, le dédain de la sagesse divine est une grande provocation envers Dieu. Par contre, une humble foi et une obéissance sincère sont bien meilleures à Ses yeux !

      4 Pour humilier Job, Dieu lui rappelle son ignorance, même en ce qui concerne les éléments de la terre et de la mer. Il nous est impossible de trouver des failles dans les œuvres divines et nous ne devons éprouver aucune crainte devant ces œuvres. Les ouvrages de la Providence et de la Création ne seront jamais détruits ; il en va de même pour la Rédemption, Christ, Lui-même, en est à la fois le Fondement et la Pierre angulaire. L'église possède également, des bases aussi solides que la terre.
      12 L'Éternel interroge Job pour le convaincre de son ignorance et pour lui montrer sa folie d'oser contester avec Lui. Si nous essayons d'agir de la sorte, nous serons vite convaincus que nos connaissances sont bien faibles au vu de ce qui nous reste à découvrir ! Grâce à la miséricorde divine, à la Source d'eaux vives qui nous a baignés, nous sommes capables de communiquer cette Lumière céleste à ceux qui ont le cœur asservi aux ténèbres, 2Corinthiens 4:6.

      Nous constatons souvent ici-bas, que les lois divines sont bafouées ; en fait, certaines nous sont cachées. Assurons-nous plutôt que les portes des cieux nous seront bien ouvertes, au jour du trépas, sans que nous ayons la crainte d'aller en enfer.

      Il est présomptueux d'essayer de discerner les profondeurs des voies divines alors que nous ne sommes même pas capables de comprendre l'étendue de celles qui régissent la terre ! Nous devrions plutôt nous préparer à l'éternité ; la nuit la plus sombre précède toujours le retour de la lumière matinale ! Cela s'applique non seulement à notre cas personnel mais aussi aux rapports que nous avons avec ceux qui nous entourent. Quelle folie de vouloir lutter contre Dieu ! Nous avons bien meilleur intérêt à rechercher Sa Paix et à bénéficier de Son Amour !

      25 Jusqu'ici, Dieu a posé des questions à Job en vue de lui montrer son ignorance ; maintenant, Il continue pour lui révéler sa faiblesse. Comme le patriarche ne connaît en fait que relativement peu de choses, il ne devrait donc pas critiquer les Ordonnances divines ; ne pouvant pas faire grand chose avec ses propres forces, il ne devrait pas s'opposer non plus à la Providence. Observez à quel point la Providence divine est toute puissante ! Elle a les moyens de satisfaire les désirs de tout être vivant. Celui qui prend soin des jeunes corbeaux, ne délaissera pas Son peuple ! Ceci n'est qu'une facette de la Compassion divine et cela nous donne l'occasion de méditer sur la bonté que Dieu exerce chaque jour à notre égard, bien au delà de ce dont nous pouvons avoir besoin. À chaque fois que nous discernons Sa Perfection infinie, nous devons nous rappeler à quel point Il nous aime et combien nous avons besoin de Sa grâce et de Son salut, malgré le mal que nous lui faisons par notre péché.

      Luc 23

      1

      Christ devant Pilate. (Luc 23:1-5)
      Christ devant Hérode. (Luc 23:6-12)
      Barabbas est préféré à Christ. (Luc 23:13-25)
      Christ parle de la destruction de Jérusalem. (Luc 23:26-31)
      La crucifixion. Le malfaiteur repentant. (Luc 23:32-43)
      La mort de Christ. (Luc 23:44-49)
      L'ensevelissement de Christ. (Luc 23:50-56)

      Pilate comprit tout de suite la différence entre les forces armées et les partisans de notre Seigneur. Mais au lieu d'être apaisés par la déclaration de Pilate au sujet de l’innocence de Jésus, et convaincus de ne porter aucune culpabilité en versant un sang innocent, les Juifs étaient de plus en plus belliqueux...

      Le Seigneur fait toujours concourir Ses desseins vers une fin glorieuse, malgré les vains stratagèmes de Ses ennemis. Tout était en place, de façon à prouver la fausse culpabilité de Jésus, Celui qui allait devenir le « sacrifice expiatoire » pour nos péchés...

      6 Hérode avait beaucoup entendu parler de Jésus, le « Galiléen », et était vraiment curieux de le rencontrer.

      Durant le ministère de Jésus, le plus pauvre des mendiants Lui ayant demandé un miracle, en vue de soulager sa misère, a toujours été écouté ; mais Hérode, ce prince orgueilleux qui espérait voir un miracle du Seigneur, uniquement pour satisfaire sa curiosité, a essuyé un refus. Auparavant, il aurait pu voir Christ accomplir Ses œuvres merveilleuses en Galilée, mais il ne s’est pas dérangé ; c'est pour cette raison que cela lui fut refusé en ce moment particulier.

      Hérode renvoya Christ vers Pilate : les amitiés des hommes iniques sont souvent bâties sur la méchanceté. Ils s'accordent en peu de choses, sauf dans leur inimitié envers Dieu et leur mépris pour Christ.

      13 La peur tenaille beaucoup de personnes : elle les incite à commettre l’injustice, à l’encontre de leur conscience, afin d’éviter certains ennuis.

      Pilate déclara que Jésus était innocent et il avait l’intention de Le relâcher ; cependant, pour plaire au peuple, il décida de Le punir, en tant que malfaiteur. Si aucune faute ne fut trouvée en Jésus, pourquoi Le châtier ?

      Pilate finit par céder ; il n'avait pas le courage de lutter contre une foule aussi obstinée. Il livra Jésus au peuple, afin qu’Il soit crucifié.

      26 Nous trouvons dans ce texte, Jésus, l'Agneau béni de Dieu, un agneau « mené à la boucherie », au supplice de la croix.

      Beaucoup de personnes Lui faisaient des reproches et se moquaient de Lui, cependant certains en avaient pitié. La mort de Christ était en fait une victoire et un triomphe sur Ses ennemis : c'était pour notre salut et pour notre obtention de la vie éternelle. Ne pleurons donc pas Jésus crucifié, mais « pleurons » plutôt et regrettons nos péchés et ceux de nos enfants, qui furent à l’origine de Sa mort ; repentons-nous de nos fautes, par peur des malheurs qui nous attendent, si nous dédaignons Son amour et si nous refusons Sa grâce.

      Si Dieu a livré Son Fils, sacrifié pour le péché, à de telles souffrances, que fera-t-Il des pécheurs perdus, qui ne sont que des « arbres secs », une génération corrompue et perverse, totalement inutile ? Les souffrances cruelles de notre Seigneur Jésus doivent nous pousser à craindre la Justice divine. Les meilleurs des hommes, comparés à Christ, ne sont que des « arbres secs » ; si Christ a tant souffert à la croix, pourquoi ne souffriraient-ils pas, en cas de refus de Sa Grâce ? Et que dire alors de la damnation qui menace les pécheurs invétérés ?

      Même les souffrances de Christ « prêchent » la terreur aux transgresseurs endurcis.

      32 Dès que Christ eut été attaché à la croix, Il pria pour ceux qui le crucifiaient. Le seul but de Sa mort était de nous faire obtenir par Dieu le pardon de nos péchés. C'est pour cette raison qu'Il pria.

      Jésus fut crucifié entre deux voleurs ; ces deux personnages, par leurs différentes réactions adressées au Seigneur, montrèrent les différentes destinées spirituelles qui les attendaient, après qu’ils eurent entendu le message de la croix, à savoir la prédication de l'évangile.

      Un des deux malfaiteurs est resté endurci jusqu'à la fin. Certains cœurs vraiment iniques ne désirent pas changer, même au plus fort de l’épreuve.

      L'autre brigand finit par s’humilier devant Christ : il fut préservé du feu éternel pour devenir un exemple célèbre de grandeur de la Miséricorde divine. Cette attitude n'est absolument pas un encouragement pour ceux qui veulent différer leur repentir jusqu’à leur lit de mort, espérant alors qu'ils bénéficieront encore de cette Miséricorde divine.

      Il est certain qu’il n’est jamais trop tard pour se repentir, mais une repentance tardive est hélas rarement sincère. Nul ne peut vraiment affirmer avoir le temps de confesser ses péchés avant sa mort, devant Dieu ; tout homme peut être sûr de ne pas pouvoir bénéficier des mêmes avantages qu’avait ce voleur repentant : être à côté de Jésus !

      Nous trouverons que le cas de ce brigand est bien singulier, si nous observons la portée exceptionnelle de la Grâce de Dieu, à son égard. Il a blâmé son compagnon, qui injuriait Christ. Il estima que ce Dernier ne méritait pas le sort qui Lui était réservé. Il était persuadé que Jésus souffrait de cette horrible sentence, alors qu’Il n’avait commis aucun méfait.

      Observons la foi dans la prière de cet homme : Christ était à ce moment dans toute la profondeur de la disgrâce divine, souffrant comme un imposteur, et abandonné par son Père. Ce voleur a confessé sa foi, avant que les miracles qui eurent lieu après la mort de Christ ne viennent « honorer » Ses souffrances et que le centenier ne soit effrayé et poussé à glorifier Dieu. Ce malfaiteur a cru à une vie dans l’au delà, et a désiré y participer, à l’inverse de son compagnon, qui ne voulait seulement qu’être délivré du supplice de la croix.

      Remarquons l’humilité de la prière de ce brigand : il n’a fait que demander : « Seigneur, souviens-toi de moi » ; il laissait à Jésus le soin de décider de quelle manière IL allait se souvenir de lui. Il s'est ainsi humilié dans une véritable repentance, et en a bénéficié de tous les fruits.

      Christ sur la croix, malgré Ses souffrances, se comportait avec une certaine majesté, semblable à celle qu’Il allait avoir plus tard sur Son trône. Bien qu'Il soit en pleine lutte contre cette mort affreuse, subissant une terrible agonie, Il avait cependant pitié d'un pauvre brigand pénitent. Par cet acte de Grâce, nous devons comprendre que Jésus-Christ est mort pour ouvrir le Royaume des cieux à tous les croyants, pénitents et obéissants.

      Il s’agit là d’un exemple unique dans l'Écriture ; cela doit nous apprendre à ne jamais désespérer quand on invoque Jésus, sans compter sur ses propres forces ; pour que cette situation soit bien claire, elle est opposée à celle de l'autre voleur, mort en restant endurci dans son incrédulité, alors que le Sauveur crucifié était si près de lui !

      Hélas, en général, les hommes meurent dans le même esprit qu’ils ont eu leur vie durant...

      44 Nous avons dans ce texte la description de la mort de Christ, suivie de manifestations miraculeuses ; cette mort tragique était réellement appréhendée, comme en témoignent Ses paroles exprimées par son âme, à Gethsémané. Jésus était disposé à s'offrir Lui-même.

      Cherchons à glorifier Dieu par une repentance et une conversion qui soient vraiment authentiques ; soyons véritablement horrifiés par ceux qui ont crucifié le Sauveur ; pratiquons une vie sobre, vertueuse et pieuse, en employant nos talents au service de Celui qui est mort pour nous et qui est ressuscité !

      50 Beaucoup de personnes, ne cherchant pas à manifester leur foi de manière ostensible, ou d’autres, au contraire, le faisant avec une certaine arrogance bruyante, seront cependant comme Joseph d'Arimathée, disposées à rendre de réels services à leur prochain, au moment opportun.

      Christ a été enseveli en hâte, car le sabbat approchait. La tristesse occasionnée par la mort de Jésus n’a pas empêché Joseph d’Arimathée, de respecter la sainteté du sabbat : à l’approche de ce jour, il devait déposer le corps du Seigneur dans le sépulcre, en vue de le préparer pour l’ensevelissement.

      Nos affaires ici-bas doivent être ordonnées de façon à ce qu'elles ne puissent pas entraver notre repos hebdomadaire : notre piété doit nous y inciter. Quelle que soit la nature de nos affaires, même si nous y consacrons toute notre énergie, ne manquons jamais d'être prêts à respecter ce jour de repos sacré : le jour du Seigneur !

    • Exode 20

      1 Alors Dieu prononça toutes ces paroles en disant :
      2 Je suis l’Éternel, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.
      3 Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
      4 Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, de ce qui est en bas sur la terre, et de ce qui est dans les eaux plus bas que la terre.
      5 Tu ne te prosterneras pas devant elles, et tu ne leur rendras pas de culte ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis la faute des pères sur les fils jusqu’à la troisième et à la quatrième (génération) de ceux qui me haïssent,
      6 et qui use de bienveillance jusqu’à mille (générations) envers ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
      7 Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain.
      8 Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier.
      9 Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
      10 Mais le septième jour est le sabbat de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi.
      11 Car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié.
      12 Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne.
      13 Tu ne commettras pas de meurtre.
      14 Tu ne commettras pas d’adultère.
      15 Tu ne commettras pas de vol.
      16 Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
      17 Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain.
      18 Tout le peuple observait le tonnerre, les éclairs, le son du cor et la montagne fumante. A ce spectacle, le peuple tremblait et se tenait dans l’éloignement.
      19 Ils dirent à Moïse : Parle-nous toi-même, et nous écouterons ; mais que Dieu ne nous parle pas, de peur que nous ne mourions.
      20 Moïse dit au peuple : Soyez sans crainte ; car c’est pour vous mettre à l’épreuve que Dieu est venu, et c’est pour que vous ayez pour lui de la crainte, afin de ne pas pécher.
      21 Le peuple se tenait dans l’éloignement ; mais Moïse s’approcha de la nuée où était Dieu.
      22 L’Éternel dit à Moïse : Tu parleras ainsi aux Israélites : Vous avez vu que je vous ai parlé du ciel.
      23 Vous ne ferez pas à côté de moi des dieux d’argent ni des dieux d’or ; vous ne vous en ferez pas.
      24 Tu me feras un autel de terre, sur lequel tu offriras tes holocaustes, tes sacrifices de communion, ton petit et ton gros bétail. Partout où je rappellerai mon nom, je viendrai vers toi et je te bénirai.
      25 Si tu fais un autel de pierre, tu ne le bâtiras pas en pierres taillées ; car en brandissant ton outil sur la pierre, tu la profanerais.
      26 Tu ne monteras pas à mon autel par des marches, afin que ta nudité ne soit pas découverte.

      Job 38

      1 L’Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit :
      2 Qui est celui qui obscurcit mes desseins Par des propos dénués de connaissance ?
      3 Mets une ceinture à tes reins comme un (vaillant) homme ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras.
      4 Où étais-tu quand je fondais la terre ? Déclare-le, si tu le sais avec ton intelligence.
      5 Qui en a fixé les mesures, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ?
      6 Dans quoi ses bases sont-elles enfoncées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire,
      7 Alors qu’ensemble les étoiles du matin éclataient en chants de triomphe, Et que tous les fils de Dieu lançaient des acclamations ?
      8 Qui a fermé la mer avec des portes, Quand elle s’élança et sortit du sein maternel ;
      9 Quand je fis de la nuée son vêtement, Et de l’obscurité ses langes ;
      10 Quand je lui fixai mes prescriptions, Et que je lui mis des verrous et des portes ;
      11 Quand je dis : Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au-delà ; Ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ?
      12 Depuis que tu existes, as-tu commandé au matin ? As-tu fait connaître sa place à l’aurore,
      13 Pour qu’elle saisisse les bords de la terre, Et que les méchants en soient secoués ?
      14 (Tout) se transforme alors comme l’argile qui reçoit une empreinte, Et se présente comme (paré d’un) vêtement.
      15 Mais les méchants sont privés de leur lumière, Et le bras qui se lève est brisé.
      16 Es-tu parvenu jusqu’aux sources de la mer ? T’es-tu promené dans les profondeurs de l’abîme ?
      17 Les portes de la mort t’ont-elles été dévoilées ? As-tu vu les portes de l’ombre de la mort ?
      18 As-tu considéré l’immensité de la terre ? Déclare-le, si tu sais toutes ces choses.
      19 Où est le chemin (qui conduit) à la demeure de la lumière ? Et les ténèbres, où ont-elles leur emplacement
      20 Pour que tu puisses les saisir à leur limite Et comprendre les sentiers de leur habitation ?
      21 Tu le sais ! mais alors tu étais né, Et le nombre de tes jours est bien grand !
      22 Es-tu parvenu jusqu’aux réserves de neige ? As-tu vu les réserves de grêle,
      23 Que j’ai mises de côté pour un temps de détresse, Pour un jour de bataille et de guerre ?
      24 Où est le chemin par où la lumière se divise, Et par où le vent d’orient se répand sur la terre ?
      25 Qui a ouvert un passage aux averses Et tracé le chemin de l’éclair et du tonnerre,
      26 Pour faire pleuvoir sur une terre sans hommes, Sur un désert où il n’y a pas d’êtres humains,
      27 Pour abreuver des lieux dévastés et ravagés, Et faire germer et sortir de l’herbe ?
      28 La pluie a-t-elle un père ? Qui donc fait naître les gouttes de rosée ?
      29 De quel sein (maternel) est sortie la glace, Et qui a enfanté le givre du ciel ?
      30 Les eaux s’immobilisent comme une pierre, Et la surface de l’abîme se prend.
      31 Peux-tu nouer les liens des Pléiades Ou dénouer les cordages d’Orion ?
      32 Fais-tu paraître en leur temps les constellations, Et conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits ?
      33 Connais-tu les lois du ciel ? Fais-tu attention à la terre, à son organisation ?
      34 Élèves-tu la voix jusqu’aux nuages, Pour que des torrents d’eaux te recouvrent ?
      35 Envoies-tu les éclairs pour qu’ils partent ? Te disent-ils : Nous voici ?
      36 Qui a mis la sagesse dans le secret (du cœur), Ou qui a donné l’intelligence à l’esprit ?
      37 Qui peut avec sagesse compter les nuages Et incliner les outres des cieux,
      38 Pour que la poussière se fige, Et que les mottes de terre se collent ensemble ?
      39 Chasses-tu la proie pour la lionne, Et apaises-tu la faim des lionceaux,
      40 Quand ils sont tapis dans (leurs) tanières, Quand ils demeurent dans le taillis comme dans un repaire ?
      41 Qui prépare au corbeau sa pâture, Quand ses petits crient vers Dieu, Errants, sans nourriture ?

      Luc 23

      1 Ils se levèrent tous ensemble, et conduisirent Jésus devant Pilate.
      2 Ils se mirent à l’accuser, en disant : Nous avons trouvé celui-ci qui incitait notre nation à la révolte, empêchait de payer l’impôt à César, et se disait lui-même Christ, roi.
      3 Pilate l’interrogea en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
      4 Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule : Je ne trouve rien de coupable en cet homme.
      5 Mais ils insistèrent et dirent : Il soulève le peuple, en enseignant dans toute la Judée, depuis la Galilée où il a commencé, jusqu’ici.
      6 Quand Pilate entendit cela, il demanda si cet homme était Galiléen ;
      7 ayant appris qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya à Hérode qui se trouvait aussi à Jérusalem en ces jours-là.
      8 Lorsqu’Hérode vit Jésus, il en eut une grande joie, car depuis quelque temps il désirait le voir à cause de ce qu’il avait entendu dire de lui, et il espérait lui voir faire quelque miracle.
      9 Il l’interrogea assez longuement, mais Jésus ne lui répondit rien.
      10 Les principaux sacrificateurs et les scribes étaient là et l’accusaient avec véhémence.
      11 Hérode, avec ses gardes, le traita avec mépris ; et après s’être moqué de lui et l’avoir revêtu d’un habit éclatant, il le renvoya à Pilate.
      12 Ce jour même, Pilate et Hérode devinrent amis, d’ennemis qu’ils étaient auparavant.
      13 Pilate convoqua les principaux sacrificateurs, les chefs et le peuple,
      14 et leur dit : Vous m’avez amené cet homme comme entraînant le peuple à la révolte. Voici : je l’ai interrogé devant vous et je ne l’ai trouvé coupable d’aucune des fautes dont vous l’accusez.
      15 Hérode non plus, car il nous l’a renvoyé, et voici : cet homme n’a rien fait qui soit digne de mort.
      16 Je le relâcherai donc après l’avoir fait châtier.
      17 [A chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier. ]
      18 Ils s’écrièrent tous ensemble : Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas.
      19 Ce dernier avait été mis en prison pour une émeute qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre.
      20 Pilate leur adressa de nouveau la parole, avec l’intention de relâcher Jésus.
      21 Mais ils criaient : Crucifie ! crucifie-le !
      22 Pilate leur dit pour la troisième fois : Mais quel mal a-t-il fait ? Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l’avoir fait châtier.
      23 Mais ils insistèrent à grands cris, en demandant qu’il soit crucifié. Et leurs cris l’emportèrent.
      24 Pilate rendit un arrêt conforme à leur demande.
      25 Il relâcha celui qui avait été jeté en prison pour une émeute et pour un meurtre, et qu’ils réclamaient ; mais il livra Jésus à leur volonté.
      26 Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu’il la porte derrière Jésus.
      27 Une grande multitude de peuple et de femmes le suivait ; celles-ci se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui.
      28 Jésus se tourna vers elles et dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ; mais pleurez sur vous et sur vos enfants.
      29 Car voici : des jours viendront où l’on dira : Heureuses les stériles, (heureuses) celles qui n’ont pas enfanté, et qui n’ont pas allaité !
      30 Alors on se mettra à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! et aux collines : Couvrez-nous !
      31 Car, si l’on fait cela au bois vert, qu’arrivera-t-il au bois sec ?
      32 On conduisait en même temps deux malfaiteurs qu’on allait faire mourir avec Jésus.
      33 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé le Crâne, ils le crucifièrent là, ainsi que les deux malfaiteurs ; l’un à droite, l’autre à gauche.
      34 Jésus dit : Père pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort.
      35 Le peuple se tenait là et regardait. Quant aux chefs, ils raillaient (Jésus) en disant : Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ élu de Dieu !
      36 Les soldats aussi s’approchèrent pour se moquer de lui et lui présenter du vinaigre
      37 en disant : Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !
      38 Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est le roi des Juifs.
      39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix blasphémait contre lui : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous !
      40 Mais l’autre lui fit des reproches et dit : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ?
      41 Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos actes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal.
      42 Et il dit : Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.
      43 Jésus lui répondit : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
      44 Il était déjà la sixième heure environ, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure.
      45 Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu.
      46 Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira.
      47 Le centenier, à la vue de ce qui était arrivé, glorifia Dieu et dit : Réellement cet homme était juste.
      48 Et les foules qui étaient venues assister à cette scène, après avoir vu ce qui était arrivé, s’en retournèrent en se frappant la poitrine.
      49 Tous ceux qui connaissaient Jésus, et les femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée, se tenaient à distance, et regardaient ce qui se passait.
      50 Il y avait un membre du conseil, du nom de Joseph, homme bon et juste,
      51 qui n’avait point participé à la décision et aux actes des autres ; il était d’Arimathée, ville des Juifs, et il attendait le royaume de Dieu.
      52 Il se rendit vers Pilate et demanda le corps de Jésus.
      53 Il le descendit (de la croix), l’enveloppa d’un linceul et le déposa dans une tombe taillée dans le roc, où personne n’avait encore été mis.
      54 C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer.
      55 Les femmes, – celles-là même qui étaient venues de la Galilée avec Jésus, – accompagnèrent Joseph, virent le tombeau et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé,
      56 et s’en retournèrent pour préparer des aromates et des parfums. Puis pendant le sabbat, elles observèrent le repos, selon le commandement.
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