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Dictionnaire Biblique de Top Bible

ENFANT DE DIEU

Définition biblique de Enfant de Dieu :

Les termes d' « enfant de Dieu » et de « fils de Dieu » sont employés indifféremment dans les divers livres de la Bible, quoique, en particulier dans le N.T., le terme de « fils » semble bien marquer une nuance de filialité d'un degré supérieur.

Sommaire

I. DANS l'A.T.

1. Le point de départ : la paternité divine

« Dieu dit : Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance » (Ge 1:26). Il y a ici une volonté expresse du Créateur de faire du nouveau dans sa création, et Ge 2:7 insiste : l'homme n'est plus seulement le produit d'une parole de Jéhovah, mais une création particulière, le travail des mains mêmes du Créateur. Là déjà se trouve la notion d'un Dieu Père de tous les hommes. L'homme a reçu de Dieu le « souffle de vie » qui fait de lui un être unique, spécial parmi les créatures. Cette affirmation, d'ailleurs, se retrouve dans certaines données des religions de l'Egypte et des mythologies païennes, mais jamais avec ce relief saisissant. Cette notion de la paternité de Dieu envers tous les hommes restera pourtant incomplète et voilée dans l'A. T, (tout entier dominé par la notion d'une paternité appliquée à la nation juive) ; mais elle percera malgré tout dans certains textes jalonnant une révélation qui s'épanouira en pleine lumière dans le N.T. (cf. Mal 2:10 : « N'avons-nous pas tous un même père ? Un même Dieu ne nous a-t-il pas tous créés ? »)

2. Israël, l'enfant de Dieu

Voilà la notion que nous retrouvons à toutes les pages de l'A.T.

(a) L'Éternel reste bien, aux yeux des Juifs, le Créateur de tous les hommes ; mais, parmi toutes ses créatures, il est, dans un sens unique, le Père du peuple qu'il a élu, adopté. C'est Israël qui est son enfant. « Ainsi a dit l'Éternel : Israël est mon fils, mon premier-né » (Ex 4:22). « Quand Israël était enfant, je l'avais pris en affection, et j'appelai mon fils hors d'Egypte » (Os 11:1). Dans De 14:1-2, l'adoption d'Israël comme collectivité est nettement marquée : « Vous êtes les enfants de l'Éternel votre Dieu... car tu es un peuple consacré à l'Éternel, ton Dieu, et l'Éternel t'a choisi parmi tous les peuples qui sont sur la face de la terre pour que tu sois son peuple particulier. » Nous retrouvons cette idée de l'adoption dans le cantique de Moïse : « N'est-il pas ton Père, ton Créateur ? N'est-ce pas lui qui t'a formé et affermi ? » (De 32:6-15).

(b) L'alliance entre le Père et son peuple est toute morale et conditionnelle. Elle peut être rompue du fait de l'infidélité d'Israël : « ... J'ai nourri des enfants et je les ai vus grandir, mais ils se sont révoltés contre moi » (Esa 1:2, cf. Jer 3:19 et suivant). Os 1:9 précise que l'alliance entre Israël et son Père n'est pas inéluctable : « Et l'Éternel dit : Appelle-le Lo-Ammi (celui qui n'est pas mon peuple), car vous n'êtes plus mon peuple et je ne suis plus votre Dieu. » Qu'Israël prenne garde, car les païens eux-mêmes peuvent entrer dans l'alliance de l'Éternel (De 32:21, cf. Ro 8:12,13,19).

(c) Le Père s'irrite contre ses enfants et les châtie. Les livres des prophètes sont remplis des cris d'indignation de l'Éternel contre son peuple. Il y a là tout l'amour véhément du Père pour ses enfants rebelles. Il menace, il châtie, mais il atteint parfois aux faiblesses d'un père humain. Il se repent d'avoir menacé, et, après avoir menacé, il crie à ses enfants son amour dont son indignation même est comme imprégnée. (N'oublions d'ailleurs pas que c'est à travers l'âme des prophètes que Dieu se manifeste et que chaque prophète conserve dans ses messages, même les plus fidèles, la couleur de son propre tempérament.) « Malheur, dit l'Éternel, aux enfants rebelles qui forment des desseins en dehors de moi ! » (Esa 30:1). « L'Éternel l'a vu, et dans son indignation il a rejeté ses fils et ses filles. Il a dit : Je leur cacherai ma face... car ils sont des enfants auxquels on ne peut se fier » (De 32:19,20, cf. De 8:5, Ps 82:6,7).

(d) Le Père appelle ses enfants à revenir à lui. C'est là toute l'histoire d'Israël. Le Christ n'aura plus tard qu'à l'appliquer à l'âme individuelle pour en tirer la parabole de l'enfant prodigue : hérédité divine de l'enfant ; son infidélité, son repentir et son retour au Père, voilà déjà bien les divers éléments des relations entre le Père et son fils. Par la voix des prophètes le Père poursuit ses enfants de ses appels véhéments, tantôt terrible dans sa colère dramatique, dans ses reproches (Esa 1:1-17, Jer 7:1-16), tantôt tendre comme une mère et plein de miséricorde : (Esa 1:18) « Convertissez-vous, enfants rebelles, dit l'Éternel » (Jer 3:14).

(e) Ses enfants se repentent et reviennent à lui (Esa 59:9-15 64:1). Leurs plaintes s'exhalent parfois en gémissements. « Cependant, ô Éternel, tu es notre Père. Nous sommes l'argile, et toi, tu es Celui qui nous a formés ; nous sommes tous l'oeuvre de tes mains » (Esa 64:8).

(f) Le Père a pitié de ses enfants. Il les console et les sauve. Un des textes les plus émouvants est certainement Esa 49:15 : « La femme peut-elle oublier l'enfant qu'elle allaite, et n'avoir pas pitié du fils de ses entrailles ? Même si elle venait à l'oublier, moi, je ne t'oublierai pas ! ». (cf. Jer 31:20) Quel amour immense pour ses enfants dans Esa 45:1,13 et dans Esa 43:6 : « Je dirai au septentrion : « Donne-les », et au midi : « Ne les retiens pas ! » Ramène de loin mes fils, et de l'extrémité de la terre mes filles ! ». (cf. Os 1:10) L'amour paternel ne rayonne-t-il pas dans ce mot : « L'Éternel, ton Dieu, t'a porté comme un homme porte son fils, dans tout le chemin que vous avez fait » ? (De 1:31)

3. La paternité spirituelle dans l'A. T, appliquée à l'âme individuelle

Cette notion qui s'épanouira dans les pages du N.T. surgit parfois de la piété des prophètes ou des psalmistes, et les liens qui unissent le Père des cieux à ses enfants apparaissent comme indépendants des liens nationaux. « C'est toi qui es notre Père ; quand même Abraham ne saurait rien de nous, et quand Israël ne nous connaîtrait pas, toi, ô Éternel, tu es notre Père... tel fut ton nom de tout temps » (Esa 63:16). « C'est lui qui a formé le coeur de chacun d'eux », --il s'agit des hommes (Ps 33:15).

Les malheurs d'Israël, à l'heure de l'exil, en lui supprimant momentanément toute existence nationale, ont manifesté clairement à la piété juive que l'Éternel n'était pas lié complètement aux destinées de son peuple, et qu'en dehors de ce peuple, il restait le Père de tous ses fils spirituels (Esa 63:19). Dans Ps 89:27, David s'écrie : « Tu es mon Père, mon Dieu, mon rocher protecteur » ; et, à propos de son fils Salomon, l'Éternel dit à David : « Il sera pour moi un fils, et je serai pour lui un père » (1Ch 22:10). Avec le Ps 103:13, nous atteignons presque à la révélation évangélique, car ce passage s'applique bien, non plus à une nation politique privilégiée, mais à tous ceux qui font partie du peuple spirituel de Dieu : « Comme un père est ému de compassion envers ses enfants, l'Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent. » Le livre des Psaumes est tout entier traversé par l'expérience d'un Dieu proche et personnel, et si le terme de « Père » n'est pas souvent mentionné, sous les mots touchants qu'emploie le psalmiste pour exprimer son amour et sa bonté (voir Hasidéens, 2) on découvre le sentiment de son intimité avec son Dieu : « J'impose à mon âme le calme et le silence, comme l'enfant gorgé de lait dort tranquille près de sa mère » (Ps 131:2).

II. DANS LE N.T.

Entre la révélation de l'A. T, et celle du N.T., sur ce point spécial de la notion d'enfant de Dieu, il s'est passé quelque chose. Entre les derniers petits prophètes et le message de Jésus il y a un hiatus. Les livres apocryphes ne le combleraient pas, n'apportant rien de nouveau dans ce domaine. Une expérience unique par son caractère comme par son intensité et sa profondeur peut seule expliquer la révélation nouvelle. Une personnalité infiniment riche et puissante, dont l'autorité ne se comprend que par sa nature divine, a passé par là. Entre les écrits de l'A. T, et du N.T., il y a la vie intime, la révélation surnaturelle de Jésus. Après lui, la figure de Dieu, à bien des égards, n'est plus la même. Certains traits ont presque disparu qui jalonnaient les pages de l'A.T., tandis que des traits nouveaux ressortent avec un puissant relief.

La « Parole », éparse dans le coeur des prophètes et des chantres d'Israël, s'est faite « chair » ; et la divinité a pris un nom presque nouveau, tant ce nom ressort enrichi de l'expérience de Jésus. Dieu n'est plus le « Tout-Puissant », le « Très-Haut », le « Dieu d'Israël » (quoique nous retrouvions certains de ces termes dans le N.T. : Lu 6:35, Ac 7:48, Apoc, 11:17 21:22). Le nom qui sans cesse revient et rayonne, en particulier dans les quatre évangiles, c'est le nom de « Père ». Sur aucun point le N.T. n'a innové autant que dans ce domaine (voir les art. sur Dieu).

Lorsque Jésus s'adresse à Dieu, le terme de Père est tout naturellement celui qui lui monte du coeur aux lèvres : « Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre » (Mt 11:25). « Combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ! » (Lu 11:3). La prière laissée par Jésus à ses disciples comme le message le plus important de tous ne commence-t-elle pas par le terme familier : « Notre Père qui es aux cieux » (Mt 6:9) ; et lorsque les heures de la Passion sonneront, ne sera-ce pas toujours le mot de confiance filiale qui reviendra sur les lèvres de l'homme de douleur : « Mon Père, s'il est possible que cette coupe passe loin de moi » (Mt 26:39), « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Lu 23:46).

1. Les enfants de Dieu, dans les évangiles synoptiques

(a) La grande nouveauté, c'est avant tout que le terme d' « enfant de Dieu » ne s'applique plus que très rarement à une collectivité comme le peuple d'Israël, mais désigne la créature humaine prise dans son individualité. Tout ce qui s'appliquait dans l'A. T, au peuple élu s'applique dans le N.T. à l'âme individuelle de l'enfant de Dieu. C'est pourquoi nous-mêmes, par une sorte de transposition psychologique, nous nous appliquons en lisant l'A. T, les avertissements, les reproches et les paroles de pardon adressés par l'Éternel à son peuple (par ex. Esa 1:2,19).

(b) La paternité de Dieu devient uniquement un fait d'ordre spirituel. Jean-Baptiste l'avait déjà nettement marqué : « N'allez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ; car je vous dis que de ces pierres Dieu peut faire naître des enfants à Abraham » (Mt 3:9). Dans un sens, tous les hommes sont bien enfants de Dieu : « Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons » (Mt 5:45) ; mais cette filialité qui relie l'homme à Dieu n'est en quelque sorte que potentielle, faite de possibilités et d'espérances. Il faut, pour la réaliser, qu'il y ait de la part de l'enfant de Dieu un choix fait, une « nouvelle naissance » (Jn 3:3), une vie conforme à la volonté du Père : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin que vous soyez les fils de votre Père » (Mt 5:44 et suivant). Ces conditions se retrouvent partout, dans la lettre comme dans l'esprit de l'Évangile. Il faut être parfait, « comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5:48). Pour être « fils de Dieu » il faut procurer la paix (Mt 5:9). Il faut pardonner à son prochain : « Si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs fautes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus les vôtres » (Mt 6:15).

(c) Parmi toutes les pages des évangiles, celle qui représente peut-être l'effort le plus grand de Jésus pour nous dévoiler le secret du coeur de Dieu et définir ses relations avec sa créature pécheresse, c'est celle de l'histoire de l'enfant prodigue (Lu 15:11,32) ; tout naturellement, Jésus y résume la figure de Dieu en celle du « Père » qui aime encore son enfant malgré ses infidélités, et qui attend son cri de repentance angoissée et son retour à la maison paternelle pour lui ouvrir toutes grandes les portes de son coeur.

(d) Jésus accepte les suites logiques de sa notion du Père céleste. Le Père protège ses enfants. Il est leur Providence. Pas plus que les oiseaux du ciel ils ne doivent s'inquiéter : « Votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? » (Mt 6:26). S'inquiéter des vêtements ? « Votre Père sait bien que vous avez besoin de tout cela » (Mt 6:32). Craindre la persécution ? « Les cheveux mêmes de votre tête sont tous comptés » (Mt 10:30).

2. La paternité divine, dans l'évangile de Jean

(a) Cet évangile ne fait que mettre en lumière ce que celui de Matthieu avait déjà marqué dans 11 27 : (parallèle Lu 10:22) « Nul ne connaît le Fils, si ce n'est le Père, et nul ne connaît le Père, si ce n'est le Fils, et celui auquel le Fils aura voulu le révéler. » On ne peut s'expliquer l'enrichissement illimité de la notion d'enfant de Dieu dans les synoptiques que par l'expérience intime, fondamentale de Jésus telle qu'elle ressort du quatrième évangile. Ici la filialité ne connaît plus aucune restriction, elle touche à l'absolu : « Comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d'avoir la vie en lui-même » (Jn 5:26). Et encore : « Ce n'est pas que personne ait vu le Père, si ce n'est celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père » (Jn 6:46). Et encore : « Celui qui m'a vu, a vu le Père » (Jn 14:9), et surtout le verset 10 : « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? » Il n'appartient pas à notre propos de parler des rapports métaphysiques que sous-entend cette expérience de la paternité de Dieu faite par Jésus. Nous nous contentons d'insister ici sur cette expérience elle-même, dont la puissance a rayonné à travers toutes les paroles et les actes du « Fils de Dieu ». « La Parole a été faite chair » (Jn 1:14). « A tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à tous ceux... qui sont nés de Dieu » (Jn 1:12).

(b) Le quatrième évangile n'envisage pas la paternité de Dieu comme jouant seulement dans l'âme de Jésus. « Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité : ce sont là les adorateurs que le Père demande » (Jn 4:23). « Le Père » est bien, pour cet évangile comme pour les synoptiques, le vrai titre de Dieu.

(c) Le Christ ressuscité ne nous sépare pas de sa propre révélation : « Dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » (Jn 20:17).

(d) Et pourtant, la filialité de l'homme envers Dieu n'agit qu'au travers de la personne de Jésus : « En ce jour-là vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous » (Jn 14:20). Et plus explicitement encore : « Nul ne vient au Père que par moi » (Jn 14:6). Jésus est le lieu sacré de la rencontre entre Dieu et ses enfants, et c'est par une sorte de procréation spirituelle, par une nouvelle naissance, que s'opère cette adoption paternelle. « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jn 3:3). Quelle joie dans ce message, qui fait de pauvres pécheurs des enfants de la Divinité : « Quel amour le Père nous a témoigné que nous soyons appelés « enfants de Dieu », et nous le sommes' ! » (1Jn 3:1).

3. Les enfants de Dieu, d'après saint Paul

(a) Chez lui aussi se retrouve l'idée de la paternité de Dieu dans son sens le plus large : « C'est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être, comme l'ont dit quelques-uns de vos poètes : Nous sommes aussi de sa race » (Ac 17:28). Et encore : « Pour nous, nous avons un seul Dieu, le Père, de qui procèdent toutes choses » (1Co 8:6, cf. 2Co 1:3). Mais, comme Jésus lui-même l'avait fait, Paul insiste sur les conditions à remplir pour être un véritable enfant de Dieu. Il le fait le plus souvent à travers la notion de l'adoption. Nous sommes les enfants de Dieu originairement ; mais tous, par la faute d'Adam, nous avons perdu notre lien de filialité que nous ne pouvons recouvrer que par l'adoption de Dieu en Jésus-Christ. La postérité de Dieu, ce n'est plus le peuple juif mais le peuple des rachetés de Jésus-Christ : « Ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais ce sont les enfants de la promesse qui sont considérés comme la postérité d'Abraham » (Ro 9:8). « Vous êtes tous fils de Dieu, par la foi en Jésus-Christ » (Ga 3:26). Et aussi ce texte bien significatif : « Dieu a envoyé son Fils... afin de racheter ceux qui étaient sous la loi, et de nous faire obtenir l'adoption filiale ; et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos coeurs l'Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, c'est-à-dire Père » (Ga 4:5,6, cf. Ro 8:15).

(b) Cette « adoption divine » n'est d'ailleurs encore, aux yeux du grand penseur, qui vit sous l'angle de l'éternité, qu'un début. D'après Ro 8:26-30, l'enfant de Dieu est comme saisi par un engrenage rédempteur, et ce que l'apôtre aperçoit au bout de cette évolution, comme couronnement éternel du salut, c'est que les enfants de Dieu seront manifestés dans la « glorieuse liberté des fils de Dieu » (Ro 8:21). C'est du haut de cette cime spirituelle que l'apôtre fait entendre son glorieux chant de victoire de Ro 8:31-39.

4. Dans les épîtres non pauliniennes, nous trouvons, quoique sous une forme moins complète, les mêmes affirmations de la paternité de Dieu vis-à-vis des hommes (1Pi 2:2, Jas 1:17 et suivant, Heb 12:4,13).

5. L'Apocalypse, sans désigner du terme d' « enfants de Dieu » les rachetés de Jésus-Christ, décrit la vision des temps à venir où les enfants de Dieu chantent ses louanges dans le ciel : « Celui qui vaincra, héritera ces choses ; et je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Ap 21:7). Fk P.

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    • Genèse 1

      26 Puis Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance ! Qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. »

      Genèse 2

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      Exode 4

      22 Tu annonceras au pharaon : ‘Voici ce que dit l'Eternel : Israël est mon fils aîné.

      Lévitique 1

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      1 Chroniques 22

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      Psaumes 89

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      Psaumes 103

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      Psaumes 131

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      1 Vision d'Esaïe, fils d'Amots, sur Juda et Jérusalem, durant les règnes d'Ozias, de Jotham, d'Achaz et d'Ezéchias sur Juda.
      2 Ciel, écoute ! Terre, prête l'oreille ! En effet, l'Eternel parle : « J'ai nourri et élevé des enfants, mais ils se sont révoltés contre moi.
      3 Le bœuf connaît son propriétaire et l'âne la mangeoire de son maître, cependant Israël ne connaît rien, mon peuple n'a pas d'intelligence. »
      4 Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé de fautes, à la lignée des méchants, aux enfants corrompus ! Ils ont abandonné l'Eternel, ils ont méprisé le Saint d'Israël. Ils ont fait volte-face.
      5 A quoi bon vous frapper encore ? Vous multipliez vos révoltes. La tête entière est malade et tout le cœur est souffrant.
      6 De la plante des pieds jusqu'à la tête, rien n'est en bon état : ce ne sont que blessures, contusions et plaies vives qui n'ont été ni pansées, ni bandées, ni désinfectées.
      7 Votre pays est dévasté, vos villes sont réduites en cendres, des étrangers mangent les produits de votre sol sous vos yeux : c’est une dévastation pareille à la catastrophe opérée par des étrangers.
      8 Et la fille de Sion a survécu. Elle est restée comme une cabane dans une vigne, comme une hutte dans un champ de concombres, comme une ville épargnée.
      9 *Si l'Eternel, le maître de l’univers, ne nous avait pas conservé un faible reste, nous serions pareils à Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe.
      10 Ecoutez la parole de l'Eternel, chefs de Sodome ! Prête l'oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe !
      11 Que m'importe la quantité de vos sacrifices ? dit l'Eternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers et de la graisse des veaux, je ne prends aucun plaisir au sang des taureaux, des brebis et des boucs.
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      Esaïe 63

      16 C’est toi, cependant, qui es notre père. En effet, Abraham ne nous connaît pas et Israël ignore qui nous sommes ; c'est toi, Eternel, qui es notre père, c'est toi qui, depuis toujours, t'appelles notre libérateur.
      19 Nous sommes depuis longtemps comme un peuple sur lequel tu n’exerces pas ta souveraineté et qui n’est pas appelé de ton nom. Si seulement tu déchirais le ciel et descendais, les montagnes s’effondreraient devant toi !

      Esaïe 64

      1 » Tu serais pareil au feu qui allume des brindilles ou fait bouillir l’eau : tes adversaires connaîtraient ton nom et les nations trembleraient devant toi.
      8 Ne t'irrite pas à l’excès, Eternel, et ne te souviens pas indéfiniment de notre faute ! Regarde donc : nous sommes tous ton peuple.

      Jérémie 3

      14 » Revenez, enfants rebelles, déclare l'Eternel, car c’est moi qui suis votre maître. Je vous prendrai, un d'une ville, deux d'une famille, et je vous ramènerai à Sion.
      19 » Je me disais : ‘Comme je voudrais te mettre au même rang que des fils et te donner un pays de délices, l’héritage le plus beau parmi toutes les nations !’Je me disais que tu m'appellerais : ‘Mon père !’et que tu ne te détournerais pas de moi.

      Jérémie 7

      1 Voici la parole adressée à Jérémie par l'Eternel.
      2 « Tiens-toi à la porte de la maison de l'Eternel, et là tu proclameras cette parole, tu diras : ‘Ecoutez la parole de l'Eternel, vous tous, Judéens, vous qui entrez par ces portes pour adorer l'Eternel !’
      3 Voici ce que dit l’Eternel, le maître de l’univers, le Dieu d'Israël : Corrigez votre conduite et votre manière d’agir, et je vous laisserai habiter ici.
      4 Ne vous fiez pas aux paroles trompeuses qui prétendent : ‘C'est ici qu’est le temple de l'Eternel, le temple de l'Eternel, le temple de l'Eternel !’
      5 » Si vraiment vous corrigez votre conduite et votre manière d’agir, si vraiment vous faites justice aux uns et aux autres,
      6 si vous n’exploitez pas l'étranger, l'orphelin et la veuve, si vous ne versez pas le sang innocent dans cet endroit et si vous ne vous tournez pas vers d'autres dieux pour votre malheur,
      7 alors je vous laisserai habiter ici, dans ce pays que j'ai donné à vos ancêtres depuis toujours et pour toujours.
      8 » Mais voici que vous vous fiez à des paroles trompeuses qui ne servent à rien.
      9 Quoi ! Vous vous permettez de voler, tuer, commettre des adultères, prêter serment de façon hypocrite, faire brûler de l'encens en l’honneur de Baal, suivre d’autres dieux que vous ne connaissez pas,
      10 puis vous venez vous présenter devant moi, dans ce temple auquel mon nom est associé, et vous dites : ‘Nous avons été délivrés’ ! Et c'est pour commettre toutes ces horreurs !
      11 Est-il à vos yeux *une caverne de voleurs, ce temple auquel mon nom est associé ? Moi-même, je constate que tel est le cas, déclare l'Eternel.
      12 » Allez donc à l'endroit qui m'était consacré à Silo, là où j’avais fait en premier résider mon nom, et voyez ce que j’en ai fait à cause de la méchanceté de mon peuple, d’Israël !
      13 Et maintenant, puisque vous avez commis tous ces actes, déclare l'Eternel, puisque je vous ai parlé et reparlé, inlassablement, et que vous n'avez pas écouté, puisque je vous ai appelés et que vous n'avez pas répondu,
      14 je traiterai le temple auquel mon nom est associé, auquel vous vous fiez, et l'endroit que je vous ai donné, à vous et à vos ancêtres, de la même manière que j'ai traité Silo :
      15 je vous chasserai loin de moi, comme j'ai chassé tous vos frères, toute la descendance d'Ephraïm.
      16 » Quant à toi, n'intercède pas en faveur de ce peuple, ne fais monter pour eux ni supplications ni prières. N’insiste pas auprès de moi, car je ne t'écouterai pas.

      Jérémie 31

      20 Ephraïm est-il donc pour moi un fils chéri, un enfant qui fait mon plaisir, pour que chaque fois que je parle contre lui son souvenir reste si fort en moi ? C’est que je suis profondément bouleversé quand il est question de lui, je ressens beaucoup de compassion pour lui, déclare l'Eternel.

      Osée 1

      9 L'Eternel dit : « Appelle-le Lo-Ammi, car vous n'êtes pas mon peuple et moi, je ne suis pas votre Dieu.

      Osée 11

      1 Quand Israël était jeune, je l'aimais, et *j'ai appelé mon fils à sortir d'Egypte.

      Malachie 2

      10 N'avons-nous pas tous un seul père ? N'est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi donc sommes-nous infidèles l'un envers l'autre en violant l'alliance de nos ancêtres ?

      Matthieu 3

      9 et ne vous avisez pas de dire en vous-mêmes : ‘Nous avons Abraham pour ancêtre !’En effet, je vous déclare que de ces pierres Dieu peut faire naître des descendants à Abraham.

      Matthieu 5

      9 Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !
      44 Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, [bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous détestent] et priez pour ceux [qui vous maltraitent et] qui vous persécutent,
      45 afin d'être les fils de votre Père céleste. En effet, il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.
      48 Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait.

      Matthieu 6

      9 » Voici donc comment vous devez prier : ‘Notre Père céleste ! Que la sainteté de ton nom soit respectée,
      15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes.
      26 Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment pas et ne moissonnent pas, ils n'amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?
      32 En effet, tout cela, ce sont les membres des autres peuples qui le recherchent. Or, votre Père céleste sait que vous en avez besoin.

      Matthieu 10

      30 Même vos cheveux sont tous comptés.

      Matthieu 11

      25 A ce moment-là, Jésus prit la parole et dit : « Je te suis reconnaissant, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et les as révélées aux enfants.

      Matthieu 26

      39 Puis il avança de quelques pas, se jeta le visage contre terre et fit cette prière : « Mon Père, si cela est possible, que cette coupe s'éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »

      Luc 6

      35 Mais aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Votre récompense sera grande et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants.

      Luc 10

      22 Mon Père m’a tout donné et personne ne sait qui est le Fils, si ce n'est le Père, ni qui est le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »

      Luc 11

      3 Donne-nous chaque jour notre pain quotidien ;

      Luc 15

      11 Il dit encore : « Un homme avait deux fils.
      32 mais il fallait bien faire la fête et nous réjouir, parce que ton frère que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.’ »

      Luc 23

      46 Jésus s'écria d'une voix forte : « Père, je remets mon esprit entre tes mains. » Après avoir dit ces paroles, il expira.

      Jean 1

      12 Mais à tous ceux qui l'ont acceptée, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfants de Dieu,
      14 Et la Parole s'est faite homme, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.

      Jean 3

      1 Or, il y avait parmi les pharisiens un homme du nom de Nicodème, un chef des Juifs.
      3 Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu. »

      Jean 4

      23 Mais l'heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont là les adorateurs que recherche le Père.

      Jean 5

      26 En effet, tout comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.

      Jean 6

      46 C'est que personne n'a vu le Père, sauf celui qui vient de Dieu ; lui, il a vu le Père.

      Jean 14

      6 Jésus lui dit : « C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi.
      9 Jésus lui dit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père’ ?
      20 Ce jour-là, vous saurez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi et moi en vous.

      Jean 20

      17 Jésus lui dit : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers mon Père, mais va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »

      Actes 7

      48 Cependant le Très-Haut n'habite pas dans des temples faits par la main de l'homme, comme le dit le prophète :

      Actes 17

      28 En effet, c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être, comme l’ont aussi dit quelques-uns de vos poètes : ‘Nous sommes aussi de sa race.’
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