Dictionnaire Biblique de Top Bible

ENFANT DE DIEU

Définition biblique de Enfant de Dieu :

Les termes d' « enfant de Dieu » et de « fils de Dieu » sont employés indifféremment dans les divers livres de la Bible, quoique, en particulier dans le N.T., le terme de « fils » semble bien marquer une nuance de filialité d'un degré supérieur.

Sommaire

I. DANS l'A.T.

1. Le point de départ : la paternité divine

« Dieu dit : Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance » (Ge 1:26). Il y a ici une volonté expresse du Créateur de faire du nouveau dans sa création, et Ge 2:7 insiste : l'homme n'est plus seulement le produit d'une parole de Jéhovah, mais une création particulière, le travail des mains mêmes du Créateur. Là déjà se trouve la notion d'un Dieu Père de tous les hommes. L'homme a reçu de Dieu le « souffle de vie » qui fait de lui un être unique, spécial parmi les créatures. Cette affirmation, d'ailleurs, se retrouve dans certaines données des religions de l'Egypte et des mythologies païennes, mais jamais avec ce relief saisissant. Cette notion de la paternité de Dieu envers tous les hommes restera pourtant incomplète et voilée dans l'A. T, (tout entier dominé par la notion d'une paternité appliquée à la nation juive) ; mais elle percera malgré tout dans certains textes jalonnant une révélation qui s'épanouira en pleine lumière dans le N.T. (cf. Mal 2:10 : « N'avons-nous pas tous un même père ? Un même Dieu ne nous a-t-il pas tous créés ? »)

2. Israël, l'enfant de Dieu

Voilà la notion que nous retrouvons à toutes les pages de l'A.T.

(a) L'Éternel reste bien, aux yeux des Juifs, le Créateur de tous les hommes ; mais, parmi toutes ses créatures, il est, dans un sens unique, le Père du peuple qu'il a élu, adopté. C'est Israël qui est son enfant. « Ainsi a dit l'Éternel : Israël est mon fils, mon premier-né » (Ex 4:22). « Quand Israël était enfant, je l'avais pris en affection, et j'appelai mon fils hors d'Egypte » (Os 11:1). Dans De 14:1-2, l'adoption d'Israël comme collectivité est nettement marquée : « Vous êtes les enfants de l'Éternel votre Dieu... car tu es un peuple consacré à l'Éternel, ton Dieu, et l'Éternel t'a choisi parmi tous les peuples qui sont sur la face de la terre pour que tu sois son peuple particulier. » Nous retrouvons cette idée de l'adoption dans le cantique de Moïse : « N'est-il pas ton Père, ton Créateur ? N'est-ce pas lui qui t'a formé et affermi ? » (De 32:6-15).

(b) L'alliance entre le Père et son peuple est toute morale et conditionnelle. Elle peut être rompue du fait de l'infidélité d'Israël : « ... J'ai nourri des enfants et je les ai vus grandir, mais ils se sont révoltés contre moi » (Esa 1:2, cf. Jer 3:19 et suivant). Os 1:9 précise que l'alliance entre Israël et son Père n'est pas inéluctable : « Et l'Éternel dit : Appelle-le Lo-Ammi (celui qui n'est pas mon peuple), car vous n'êtes plus mon peuple et je ne suis plus votre Dieu. » Qu'Israël prenne garde, car les païens eux-mêmes peuvent entrer dans l'alliance de l'Éternel (De 32:21, cf. Ro 8:12,13,19).

(c) Le Père s'irrite contre ses enfants et les châtie. Les livres des prophètes sont remplis des cris d'indignation de l'Éternel contre son peuple. Il y a là tout l'amour véhément du Père pour ses enfants rebelles. Il menace, il châtie, mais il atteint parfois aux faiblesses d'un père humain. Il se repent d'avoir menacé, et, après avoir menacé, il crie à ses enfants son amour dont son indignation même est comme imprégnée. (N'oublions d'ailleurs pas que c'est à travers l'âme des prophètes que Dieu se manifeste et que chaque prophète conserve dans ses messages, même les plus fidèles, la couleur de son propre tempérament.) « Malheur, dit l'Éternel, aux enfants rebelles qui forment des desseins en dehors de moi ! » (Esa 30:1). « L'Éternel l'a vu, et dans son indignation il a rejeté ses fils et ses filles. Il a dit : Je leur cacherai ma face... car ils sont des enfants auxquels on ne peut se fier » (De 32:19,20, cf. De 8:5, Ps 82:6,7).

(d) Le Père appelle ses enfants à revenir à lui. C'est là toute l'histoire d'Israël. Le Christ n'aura plus tard qu'à l'appliquer à l'âme individuelle pour en tirer la parabole de l'enfant prodigue : hérédité divine de l'enfant ; son infidélité, son repentir et son retour au Père, voilà déjà bien les divers éléments des relations entre le Père et son fils. Par la voix des prophètes le Père poursuit ses enfants de ses appels véhéments, tantôt terrible dans sa colère dramatique, dans ses reproches (Esa 1:1-17, Jer 7:1-16), tantôt tendre comme une mère et plein de miséricorde : (Esa 1:18) « Convertissez-vous, enfants rebelles, dit l'Éternel » (Jer 3:14).

(e) Ses enfants se repentent et reviennent à lui (Esa 59:9-15 64:1). Leurs plaintes s'exhalent parfois en gémissements. « Cependant, ô Éternel, tu es notre Père. Nous sommes l'argile, et toi, tu es Celui qui nous a formés ; nous sommes tous l'oeuvre de tes mains » (Esa 64:8).

(f) Le Père a pitié de ses enfants. Il les console et les sauve. Un des textes les plus émouvants est certainement Esa 49:15 : « La femme peut-elle oublier l'enfant qu'elle allaite, et n'avoir pas pitié du fils de ses entrailles ? Même si elle venait à l'oublier, moi, je ne t'oublierai pas ! ». (cf. Jer 31:20) Quel amour immense pour ses enfants dans Esa 45:1,13 et dans Esa 43:6 : « Je dirai au septentrion : « Donne-les », et au midi : « Ne les retiens pas ! » Ramène de loin mes fils, et de l'extrémité de la terre mes filles ! ». (cf. Os 1:10) L'amour paternel ne rayonne-t-il pas dans ce mot : « L'Éternel, ton Dieu, t'a porté comme un homme porte son fils, dans tout le chemin que vous avez fait » ? (De 1:31)

3. La paternité spirituelle dans l'A. T, appliquée à l'âme individuelle

Cette notion qui s'épanouira dans les pages du N.T. surgit parfois de la piété des prophètes ou des psalmistes, et les liens qui unissent le Père des cieux à ses enfants apparaissent comme indépendants des liens nationaux. « C'est toi qui es notre Père ; quand même Abraham ne saurait rien de nous, et quand Israël ne nous connaîtrait pas, toi, ô Éternel, tu es notre Père... tel fut ton nom de tout temps » (Esa 63:16). « C'est lui qui a formé le coeur de chacun d'eux », --il s'agit des hommes (Ps 33:15).

Les malheurs d'Israël, à l'heure de l'exil, en lui supprimant momentanément toute existence nationale, ont manifesté clairement à la piété juive que l'Éternel n'était pas lié complètement aux destinées de son peuple, et qu'en dehors de ce peuple, il restait le Père de tous ses fils spirituels (Esa 63:19). Dans Ps 89:27, David s'écrie : « Tu es mon Père, mon Dieu, mon rocher protecteur » ; et, à propos de son fils Salomon, l'Éternel dit à David : « Il sera pour moi un fils, et je serai pour lui un père » (1Ch 22:10). Avec le Ps 103:13, nous atteignons presque à la révélation évangélique, car ce passage s'applique bien, non plus à une nation politique privilégiée, mais à tous ceux qui font partie du peuple spirituel de Dieu : « Comme un père est ému de compassion envers ses enfants, l'Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent. » Le livre des Psaumes est tout entier traversé par l'expérience d'un Dieu proche et personnel, et si le terme de « Père » n'est pas souvent mentionné, sous les mots touchants qu'emploie le psalmiste pour exprimer son amour et sa bonté (voir Hasidéens, 2) on découvre le sentiment de son intimité avec son Dieu : « J'impose à mon âme le calme et le silence, comme l'enfant gorgé de lait dort tranquille près de sa mère » (Ps 131:2).

II. DANS LE N.T.

Entre la révélation de l'A. T, et celle du N.T., sur ce point spécial de la notion d'enfant de Dieu, il s'est passé quelque chose. Entre les derniers petits prophètes et le message de Jésus il y a un hiatus. Les livres apocryphes ne le combleraient pas, n'apportant rien de nouveau dans ce domaine. Une expérience unique par son caractère comme par son intensité et sa profondeur peut seule expliquer la révélation nouvelle. Une personnalité infiniment riche et puissante, dont l'autorité ne se comprend que par sa nature divine, a passé par là. Entre les écrits de l'A. T, et du N.T., il y a la vie intime, la révélation surnaturelle de Jésus. Après lui, la figure de Dieu, à bien des égards, n'est plus la même. Certains traits ont presque disparu qui jalonnaient les pages de l'A.T., tandis que des traits nouveaux ressortent avec un puissant relief.

La « Parole », éparse dans le coeur des prophètes et des chantres d'Israël, s'est faite « chair » ; et la divinité a pris un nom presque nouveau, tant ce nom ressort enrichi de l'expérience de Jésus. Dieu n'est plus le « Tout-Puissant », le « Très-Haut », le « Dieu d'Israël » (quoique nous retrouvions certains de ces termes dans le N.T. : Lu 6:35, Ac 7:48, Apoc, 11:17 21:22). Le nom qui sans cesse revient et rayonne, en particulier dans les quatre évangiles, c'est le nom de « Père ». Sur aucun point le N.T. n'a innové autant que dans ce domaine (voir les art. sur Dieu).

Lorsque Jésus s'adresse à Dieu, le terme de Père est tout naturellement celui qui lui monte du coeur aux lèvres : « Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre » (Mt 11:25). « Combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ! » (Lu 11:3). La prière laissée par Jésus à ses disciples comme le message le plus important de tous ne commence-t-elle pas par le terme familier : « Notre Père qui es aux cieux » (Mt 6:9) ; et lorsque les heures de la Passion sonneront, ne sera-ce pas toujours le mot de confiance filiale qui reviendra sur les lèvres de l'homme de douleur : « Mon Père, s'il est possible que cette coupe passe loin de moi » (Mt 26:39), « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Lu 23:46).

1. Les enfants de Dieu, dans les évangiles synoptiques

(a) La grande nouveauté, c'est avant tout que le terme d' « enfant de Dieu » ne s'applique plus que très rarement à une collectivité comme le peuple d'Israël, mais désigne la créature humaine prise dans son individualité. Tout ce qui s'appliquait dans l'A. T, au peuple élu s'applique dans le N.T. à l'âme individuelle de l'enfant de Dieu. C'est pourquoi nous-mêmes, par une sorte de transposition psychologique, nous nous appliquons en lisant l'A. T, les avertissements, les reproches et les paroles de pardon adressés par l'Éternel à son peuple (par ex. Esa 1:2,19).

(b) La paternité de Dieu devient uniquement un fait d'ordre spirituel. Jean-Baptiste l'avait déjà nettement marqué : « N'allez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ; car je vous dis que de ces pierres Dieu peut faire naître des enfants à Abraham » (Mt 3:9). Dans un sens, tous les hommes sont bien enfants de Dieu : « Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons » (Mt 5:45) ; mais cette filialité qui relie l'homme à Dieu n'est en quelque sorte que potentielle, faite de possibilités et d'espérances. Il faut, pour la réaliser, qu'il y ait de la part de l'enfant de Dieu un choix fait, une « nouvelle naissance » (Jn 3:3), une vie conforme à la volonté du Père : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin que vous soyez les fils de votre Père » (Mt 5:44 et suivant). Ces conditions se retrouvent partout, dans la lettre comme dans l'esprit de l'Évangile. Il faut être parfait, « comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5:48). Pour être « fils de Dieu » il faut procurer la paix (Mt 5:9). Il faut pardonner à son prochain : « Si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs fautes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus les vôtres » (Mt 6:15).

(c) Parmi toutes les pages des évangiles, celle qui représente peut-être l'effort le plus grand de Jésus pour nous dévoiler le secret du coeur de Dieu et définir ses relations avec sa créature pécheresse, c'est celle de l'histoire de l'enfant prodigue (Lu 15:11,32) ; tout naturellement, Jésus y résume la figure de Dieu en celle du « Père » qui aime encore son enfant malgré ses infidélités, et qui attend son cri de repentance angoissée et son retour à la maison paternelle pour lui ouvrir toutes grandes les portes de son coeur.

(d) Jésus accepte les suites logiques de sa notion du Père céleste. Le Père protège ses enfants. Il est leur Providence. Pas plus que les oiseaux du ciel ils ne doivent s'inquiéter : « Votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? » (Mt 6:26). S'inquiéter des vêtements ? « Votre Père sait bien que vous avez besoin de tout cela » (Mt 6:32). Craindre la persécution ? « Les cheveux mêmes de votre tête sont tous comptés » (Mt 10:30).

2. La paternité divine, dans l'évangile de Jean

(a) Cet évangile ne fait que mettre en lumière ce que celui de Matthieu avait déjà marqué dans 11 27 : (parallèle Lu 10:22) « Nul ne connaît le Fils, si ce n'est le Père, et nul ne connaît le Père, si ce n'est le Fils, et celui auquel le Fils aura voulu le révéler. » On ne peut s'expliquer l'enrichissement illimité de la notion d'enfant de Dieu dans les synoptiques que par l'expérience intime, fondamentale de Jésus telle qu'elle ressort du quatrième évangile. Ici la filialité ne connaît plus aucune restriction, elle touche à l'absolu : « Comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d'avoir la vie en lui-même » (Jn 5:26). Et encore : « Ce n'est pas que personne ait vu le Père, si ce n'est celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père » (Jn 6:46). Et encore : « Celui qui m'a vu, a vu le Père » (Jn 14:9), et surtout le verset 10 : « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? » Il n'appartient pas à notre propos de parler des rapports métaphysiques que sous-entend cette expérience de la paternité de Dieu faite par Jésus. Nous nous contentons d'insister ici sur cette expérience elle-même, dont la puissance a rayonné à travers toutes les paroles et les actes du « Fils de Dieu ». « La Parole a été faite chair » (Jn 1:14). « A tous ceux qui l'ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à tous ceux... qui sont nés de Dieu » (Jn 1:12).

(b) Le quatrième évangile n'envisage pas la paternité de Dieu comme jouant seulement dans l'âme de Jésus. « Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité : ce sont là les adorateurs que le Père demande » (Jn 4:23). « Le Père » est bien, pour cet évangile comme pour les synoptiques, le vrai titre de Dieu.

(c) Le Christ ressuscité ne nous sépare pas de sa propre révélation : « Dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » (Jn 20:17).

(d) Et pourtant, la filialité de l'homme envers Dieu n'agit qu'au travers de la personne de Jésus : « En ce jour-là vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous » (Jn 14:20). Et plus explicitement encore : « Nul ne vient au Père que par moi » (Jn 14:6). Jésus est le lieu sacré de la rencontre entre Dieu et ses enfants, et c'est par une sorte de procréation spirituelle, par une nouvelle naissance, que s'opère cette adoption paternelle. « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jn 3:3). Quelle joie dans ce message, qui fait de pauvres pécheurs des enfants de la Divinité : « Quel amour le Père nous a témoigné que nous soyons appelés « enfants de Dieu », et nous le sommes' ! » (1Jn 3:1).

3. Les enfants de Dieu, d'après saint Paul

(a) Chez lui aussi se retrouve l'idée de la paternité de Dieu dans son sens le plus large : « C'est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être, comme l'ont dit quelques-uns de vos poètes : Nous sommes aussi de sa race » (Ac 17:28). Et encore : « Pour nous, nous avons un seul Dieu, le Père, de qui procèdent toutes choses » (1Co 8:6, cf. 2Co 1:3). Mais, comme Jésus lui-même l'avait fait, Paul insiste sur les conditions à remplir pour être un véritable enfant de Dieu. Il le fait le plus souvent à travers la notion de l'adoption. Nous sommes les enfants de Dieu originairement ; mais tous, par la faute d'Adam, nous avons perdu notre lien de filialité que nous ne pouvons recouvrer que par l'adoption de Dieu en Jésus-Christ. La postérité de Dieu, ce n'est plus le peuple juif mais le peuple des rachetés de Jésus-Christ : « Ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais ce sont les enfants de la promesse qui sont considérés comme la postérité d'Abraham » (Ro 9:8). « Vous êtes tous fils de Dieu, par la foi en Jésus-Christ » (Ga 3:26). Et aussi ce texte bien significatif : « Dieu a envoyé son Fils... afin de racheter ceux qui étaient sous la loi, et de nous faire obtenir l'adoption filiale ; et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos coeurs l'Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, c'est-à-dire Père » (Ga 4:5,6, cf. Ro 8:15).

(b) Cette « adoption divine » n'est d'ailleurs encore, aux yeux du grand penseur, qui vit sous l'angle de l'éternité, qu'un début. D'après Ro 8:26-30, l'enfant de Dieu est comme saisi par un engrenage rédempteur, et ce que l'apôtre aperçoit au bout de cette évolution, comme couronnement éternel du salut, c'est que les enfants de Dieu seront manifestés dans la « glorieuse liberté des fils de Dieu » (Ro 8:21). C'est du haut de cette cime spirituelle que l'apôtre fait entendre son glorieux chant de victoire de Ro 8:31-39.

4. Dans les épîtres non pauliniennes, nous trouvons, quoique sous une forme moins complète, les mêmes affirmations de la paternité de Dieu vis-à-vis des hommes (1Pi 2:2, Jas 1:17 et suivant, Heb 12:4,13).

5. L'Apocalypse, sans désigner du terme d' « enfants de Dieu » les rachetés de Jésus-Christ, décrit la vision des temps à venir où les enfants de Dieu chantent ses louanges dans le ciel : « Celui qui vaincra, héritera ces choses ; et je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Ap 21:7). Fk P.

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    • Genèse 1

      26 Dieu dit : Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance, pour qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.

      Genèse 2

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      Exode 4

      22 Tu diras au Pharaon : Ainsi parle l’Éternel : Israël est mon fils, mon premier-né.

      Lévitique 1

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      15 Lui qui forme leur cœur à tous, Qui est attentif à toutes leurs œuvres.

      Psaumes 82

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      Psaumes 103

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      Psaumes 131

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      1 Vision d’Ésaïe, fils d’Amots sur Juda et Jérusalem, qu’il eut au temps d’Ozias, de Yotam, d’Ahaz, d’Ézéchias, rois de Juda.
      2 Cieux, écoutez ! Terre, prête l’oreille ! Car l’Éternel parle. J’ai éduqué et j’ai élevé des fils, Mais ils se sont révoltés contre moi.
      3 Le bœuf connaît son possesseur, Et l’âne la crêche de ses maîtres ; Israël ne connaît (rien), Mon peuple ne comprend pas.
      4 Malheur à la nation pécheresse, Au peuple chargé de fautes, A la race des malfaiteurs, Aux fils corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, Ils ont méprisé le Saint d’Israël. Ils se sont retirés en arrière...
      5 Où donc vous frapper encore Quand vous multipliez vos rébellions ? La tête entière est malade, Et tout le cœur souffrant.
      6 De la plante du pied jusqu’à la tête, Rien n’est en bon état ; Blessures, contusions, plaies vives N’ont été ni pansées, ni bandées, Ni adoucies par l’huile.
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      8 Et la fille de Sion est restée Comme une cabane dans une vigne Comme une hutte dans un champ de concombres, Comme une ville épargnée !
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      13 Crimes et tromperies envers l’Éternel, Écarts loin de notre Dieu ; Paroles de violence et de rébellion, Paroles de mensonge conçues et murmurées dans le cœur,
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      15 La vérité a disparu, Et celui qui s’éloigne du mal se fait piller. L’Éternel voit et trouve mauvais Que le droit n’existe plus.

      Esaïe 63

      16 C’est toi, cependant, qui est notre Père, Ce n’est pas Abraham qui nous a connus, Ce n’est pas Israël qui nous a distingués ; C’est toi, Éternel, qui es notre Père, Qui, dès l’éternité, t’appelles notre rédempteur.
      19 Nous sommes depuis longtemps Comme ceux que tu ne gouvernes pas, Et sur qui ton nom n’est pas proclamé... Ah ! si tu déchirais les cieux Et si tu descendais, Les montagnes s’ébranleraient devant toi,

      Esaïe 64

      1 Comme s’allume un feu de forge Comme (s’évapore) l’eau qui bouillonne ; Tes ennemis connaîtraient ton nom, Et les nations trembleraient devant toi.
      8 Ne te mets pas dans une indignation extrême, ô Éternel, Et ne te souviens pas à toujours de la faute ; Regarde donc, nous sommes tous ton peuple.

      Jérémie 3

      14 Revenez, fils rebelles, – Oracle de l’Éternel – Car c’est moi votre maître. Je vous prendrai, un d’une ville, Deux d’un clan, Et je vous ramènerai à Sion.
      19 Moi je me disais : Comment te mettrai-je parmi mes fils Et te donnerai-je un pays de délices, Un héritage, le plus bel ornement des nations ? Je me disais : Tu m’appelleras : Mon père ! Et tu ne te détourneras pas de moi.

      Jérémie 7

      1 La parole qui fut adressée à Jérémie de la part de l’Éternel en ces mots :
      2 Tiens-toi à la porte de la Maison de l’Éternel, Et là proclame cette parole : Tu diras : Écoutez la parole de l’Éternel, Vous tous, de Juda, qui entrez par ces portes, Pour vous prosterner devant l’Éternel !
      3 Ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Réformez vos voies et vos agissements, Et je vous laisserai demeurer en ce lieu.
      4 Ne vous confiez pas en des paroles trompeuses, en disant : C’est ici le temple de l’Éternel, Le temple de l’Éternel, Le temple de l’Éternel !
      5 Si vraiment vous réformez vos voies et vos agissements, Si vraiment vous faites droit aux uns et aux autres,
      6 Si vous n’opprimez pas l’immigrant, l’orphelin et la veuve, Si vous ne répandez pas en ce lieu le sang innocent, Et si vous ne vous ralliez pas à d’autres dieux, Pour votre malheur,
      7 Alors je vous laisserai demeurer en ce lieu, Dans le pays que j’ai donné à vos pères, D’éternité en éternité.
      8 Mais voici que vous vous confiez En des paroles trompeuses, Qui ne servent à rien.
      9 Quoi ! voler, commettre des meurtres et des adultères, Faire de faux serments, Offrir de l’encens à Baal, Vous rallier à d’autres dieux Que vous ne connaissez pas !
      10 Puis vous venez vous placer devant moi, Dans cette Maison sur laquelle mon nom est invoqué, Et vous dites : Nous sommes délivrés Et c’est afin de commettre toutes ces horreurs !
      11 Est-elle à vos yeux une caverne de brigands, Cette Maison sur laquelle mon nom est invoqué ? Je le vois moi-même, dit l’Éternel.
      12 Allez donc plutôt à mon lieu (saint), à Silo, Où j’avais d’abord fait demeurer mon nom. Et voyez comment je l’ai traité, A cause de la méchanceté de mon peuple d’Israël.
      13 Et maintenant, puisque vous avez commis toutes ces actions, – Oracle de l’Éternel –, Puisque je vous ai parlé et même parlé dès le matin Et que vous n’avez pas écouté, Puisque je vous ai appelés Et que vous n’avez pas répondu,
      14 Je traiterai la Maison sur laquelle mon nom est invoqué, En laquelle vous vous confiez, Et le lieu que j’ai donné à vous et à vos pères, De la même manière que j’ai traité Silo ;
      15 Je vous rejetterai loin de ma face, Comme j’ai rejeté tous vos frères, Toute la descendance d’Éphraïm.
      16 Et toi, ne prie pas en faveur de ce peuple, N’élève pour eux ni cri ni prière, N’intercède pas auprès de moi ; Car je ne t’écoute point.

      Jérémie 31

      20 – Éphraïm est-il donc pour moi un fils chéri, Un enfant choyé ? Car plus je parle de lui, Plus encore son souvenir est vivace en moi ; Aussi mes entrailles frémissent en sa faveur : J’aurai une profonde compassion pour lui, – Oracle de l’Éternel.

      Osée 1

      9 Et l’Éternel dit : Donne-lui le nom de Lo-Ammi ; car vous n’êtes pas mon peuple, et moi je ne suis (rien) pour vous.

      Osée 11

      1 Quand Israël était jeune, je l’aimais, Et j’ai appelé mon fils hors d’Égypte.

      Malachie 2

      10 N’avons-nous pas tous un seul père ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi donc nous trahissons-nous les uns les autres, En profanant l’alliance de nos pères ?

      Matthieu 3

      9 et n’imaginez pas pouvoir dire : Nous avons Abraham pour père ! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham.

      Matthieu 5

      9 Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !
      44 Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, [bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent], et priez pour ceux [qui vous maltraitent et] qui vous persécutent.
      45 Alors vous serez fils de votre Père qui est dans les cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.
      48 Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.

      Matthieu 6

      9 Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux !
      15 mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes.
      26 Regardez les oiseaux du ciel : Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?
      32 Car cela, ce sont les païens qui le recherchent. Or votre Père céleste sait que vous en avez besoin.

      Matthieu 10

      30 Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés.

      Matthieu 11

      25 En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et de ce que tu les as révélées aux enfants.

      Matthieu 26

      39 Puis il s’avança un peu, se jeta la face (contre terre) et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux.

      Luc 6

      35 Mais aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer. Votre récompense sera grande et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants.

      Luc 10

      22 Tout m’a été remis par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.

      Luc 11

      3 Donne-nous chaque jour notre pain quotidien ;

      Luc 15

      11 Il dit encore : Un homme avait deux fils.
      32 mais il fallait bien se réjouir et s’égayer, car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.

      Luc 23

      46 Jésus s’écria d’une voix forte : Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira.

      Jean 1

      12 mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom
      14 La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.

      Jean 3

      1 Mais il y avait parmi les Pharisiens un chef des Juifs, nommé Nicodème ;
      3 Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu.

      Jean 4

      23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont de tels adorateurs que le Père recherche.

      Jean 5

      26 En effet comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même,

      Jean 6

      46 Ce n’est pas que personne ait vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu ; lui, a vu le Père.

      Jean 14

      6 Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.
      9 Jésus lui dit : il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment dis-tu : Montre-nous le Père ?
      20 En ce jour-là, vous connaîtrez que moi, je suis en mon Père, vous en moi, et moi en vous.

      Jean 20

      17 Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va vers mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.

      Actes 7

      48 Cependant le Très-Haut n’habite pas dans ce qui est fait par la main de l’homme, comme dit le prophète :

      Actes 17

      28 car en lui nous avons la vie, le mouvement et l’être. C’est ce qu’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Nous sommes aussi de sa race...
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