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La Bible en 3 ans - Jour 265

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Versets relatifs

    • 2 Samuel 18

      1 David passa en revue les troupes qui l’accompagnaient, et désigna des commandants de régiments et de compagnies ;
      2 il confia un tiers de l’armée à Joab, dont la mère s’appelait Serouia, un autre tiers à Abichaï, frère de Joab, et le troisième tiers à Ittaï, de Gath. Puis il annonça aux soldats son intention de partir en guerre avec eux.
      3 Mais les soldats s’écrièrent : « Non, tu ne dois pas venir avec nous ! En effet, si nous sommes mis en fuite, nous, les ennemis n’y attacheront pas d’importance. Même si la moitié d’entre nous étaient tués, ils n’y attacheraient pas d’importance. Mais toi, tu vaux dix mille soldats comme nous. Par conséquent, il est préférable que tu restes dans la ville, d’où tu pourras nous envoyer du secours. » –
      4 « Bien, répondit le roi ; je ferai ce que vous jugez préférable. » Alors le roi se plaça près de la porte de la ville, tandis que l’armée sortait, rangée par compagnies et par régiments.
      5 Le roi dit encore à Joab, à Abichaï et à Ittaï : « Je vous en supplie, ne faites pas de mal à mon fils Absalom ! » Tous les soldats l’entendirent donner cette consigne aux chefs.
      6 L’armée de David se mit en route pour aller combattre les troupes d’Absalom, et la bataille eut lieu dans la région des forêts d’Éfraïm.
      7 Les troupes d’Absalom furent battues par celles de David. Leur défaite fut lourde ce jour-là, avec des pertes s’élevant à vingt mille hommes.
      8 La bataille s’étendit à toute la région, et ceux qui perdirent la vie dans la forêt furent plus nombreux que ceux qui moururent au combat.
      9 A un certain moment, Absalom, monté sur un mulet, se trouva face à des soldats de David. Le mulet s’engagea sous les branches enchevêtrées d’un grand arbre. La tête d’Absalom se prit dans les branches et, le mulet continuant sa route, Absalom resta suspendu entre ciel et terre.
      10 Un soldat de David le vit et alla dire à Joab : « J’ai vu Absalom, pris dans les branches d’un arbre. » –
      11 « Comment, dit Joab, tu l’as vu ? Pourquoi ne l’as-tu pas frappé et abattu sur place ? Je t’aurais donné dix pièces d’argent et une ceinture ! »
      12 Mais le soldat répondit à Joab : « Même si tu m’offrais mille pièces d’argent, je refuserais de faire du mal au fils du roi. Nous avons tous entendu le roi vous dire, à toi, à Abichaï et à Ittaï : “Veillez à ce que personne ne fasse du mal au jeune Absalom.”
      13 Si je l’avais tué, prétendant n’avoir rien entendu, le roi aurait fini par découvrir mon mensonge – car il découvre tout – et toi-même, alors, tu te serais bien gardé de prendre ma défense. »
      14 Joab s’écria : « Je ne vais pas perdre mon temps avec toi ! » Il prit trois bâtons pointus et alla les planter dans le cœur d’Absalom qui, pris dans l’arbre, était encore vivant.
      15 Les dix jeunes soldats qui portaient les armes de Joab entourèrent aussitôt Absalom et l’achevèrent.
      16 Ensuite Joab fit sonner de la trompette pour arrêter le combat. Les soldats de David cessèrent donc de poursuivre l’armée d’Absalom.
      17 On prit le corps d’Absalom, on le jeta dans une grande fosse en pleine forêt, et on éleva sur lui un gros tas de cailloux. Pendant ce temps, les soldats d’Absalom fuyaient, chacun rentrant chez soi.
      18 Quand il était encore en vie, Absalom avait fait ériger la grande pierre qui se trouve dans la vallée du Roi, car il s’était dit : « Je n’ai pas de fils pour perpétuer mon nom. » Il avait donc donné son nom à cette pierre, qu’aujourd’hui encore on appelle “monument d’Absalom”.
      19 Ahimaas, fils de Sadoc, dit à Joab : « Permets-moi de courir porter au roi la nouvelle que le Seigneur lui a rendu justice en le délivrant de ses ennemis. » –
      20 « Non, répondit Joab, car aujourd’hui tu ne serais pas un messager de bonne nouvelle. Tu iras porter des nouvelles un autre jour, mais aujourd’hui ne le fais pas, car il s’agit de la mort du fils du roi. »
      21 Puis Joab adressa cet ordre à un esclave éthiopien : « Va, toi, raconter au roi ce que tu as vu ! » L’esclave s’inclina devant Joab et partit en courant.
      22 Cependant Ahimaas insista auprès de Joab en disant : « Peu importe, je veux y courir aussi, à la suite de cet Éthiopien. » – « Mais pourquoi donc, mon ami ? demanda Joab. Pareille nouvelle ne te vaudra aucune récompense ! » –
      23 « Peu importe, répéta Ahimaas, je veux y aller. » – « Bon, vas-y », lui dit Joab. Ahimaas partit en courant par la route de la plaine du Jourdain, et dépassa l’Éthiopien.
      24 A ce moment-là, David était installé entre la porte extérieure et la porte intérieure de la ville. Un guetteur, monté sur la plate-forme dominant la porte, au sommet de la muraille, scrutait l’horizon. Soudain il aperçut un homme isolé qui courait.
      25 Il cria pour en informer le roi. Celui-ci déclara : « S’il est seul, il apporte de bonnes nouvelles. » Le messager se rapprochait,
      26 lorsque le guetteur aperçut un autre homme qui courait. Il cria au portier : « Voici encore un homme isolé, qui arrive en courant. » – « Celui-là également apporte de bonnes nouvelles », dit le roi.
      27 Le guetteur continua : « D’après sa façon de courir, je reconnais le premier : c’est Ahimaas, fils de Sadoc. » – « C’est un garçon de valeur, dit le roi ; il apporte certainement une bonne nouvelle. »
      28 En arrivant, Ahimaas cria au roi : « Tout va bien ! » Il se jeta le visage contre terre devant lui et ajouta : « Je remercie le Seigneur ton Dieu, qui a livré en ton pouvoir ceux qui s’étaient révoltés contre toi. » –
      29 « Et le jeune Absalom, va-t-il bien ? » demanda le roi. Ahimaas répondit : « Au moment où Joab nous a envoyés, cet autre serviteur et moi-même, j’ai remarqué une grande agitation, mais je ne sais pas de quoi il s’agissait. » –
      30 « Bien ! dit le roi. Retire-toi, mais reste à proximité. » Ahimaas se retira de devant le roi et attendit.
      31 A cet instant l’Éthiopien arriva ; il dit au roi : « Voici une bonne nouvelle pour Sa Majesté le roi : Aujourd’hui le Seigneur lui a rendu justice en le délivrant de tous ses adversaires ! » –
      32 « Et le jeune Absalom, va-t-il bien ? » lui demanda le roi. « Majesté, répondit-il, souhaitons que ce qui est arrivé à ce jeune homme arrive également à tes ennemis et à tous ceux qui se révoltent contre toi ! »
    • 2 Samuel 18

      1 David passa en revue le peuple qui était avec lui, et il établit sur eux des chefs de milliers et des chefs de centaines.
      2 Il plaça le tiers du peuple sous le commandement de Joab, le tiers sous celui d'Abischaï, fils de Tseruja, frère de Joab, et le tiers sous celui d'Ittaï, de Gath. Et le roi dit au peuple : Moi aussi, je veux sortir avec vous.
      3 Mais le peuple dit : Tu ne sortiras point ! Car si nous prenons la fuite, ce n'est pas sur nous que l'attention se portera ; et quand la moitié d'entre nous succomberait, on n'y ferait pas attention ; mais toi, tu es comme dix mille de nous, et maintenant il vaut mieux que de la ville tu puisses venir à notre secours.
      4 Le roi leur répondit : Je ferai ce qui vous paraît bon. Et le roi se tint à côté de la porte, pendant que tout le peuple sortait par centaines et par milliers.
      5 Le roi donna cet ordre à Joab, à Abischaï et à Ittaï : Pour l'amour de moi, doucement avec le jeune Absalom ! Et tout le peuple entendit l'ordre du roi à tous les chefs au sujet d'Absalom.
      6 Le peuple sortit dans les champs à la rencontre d'Israël, et la bataille eut lieu dans la forêt d'Éphraïm.
      7 Là, le peuple d'Israël fut battu par les serviteurs de David, et il y eut en ce jour une grande défaite de vingt mille hommes.
      8 Le combat s'étendit sur toute la contrée, et la forêt dévora plus de peuple ce jour-là que l'épée n'en dévora.
      9 Absalom se trouva en présence des gens de David. Il était monté sur un mulet. Le mulet pénétra sous les branches entrelacées d'un grand térébinthe, et la tête d'Absalom fut prise au térébinthe ; il demeura suspendu entre le ciel et la terre, et le mulet qui était sous lui passa outre.
      10 Un homme ayant vu cela vint dire à Joab : Voici, j'ai vu Absalom suspendu à un térébinthe.
      11 Et Joab dit à l'homme qui lui apporta cette nouvelle : Tu l'as vu ! pourquoi donc ne l'as-tu pas abattu sur place ? Je t'aurais donné dix sicles d'argent et une ceinture.
      12 Mais cet homme dit à Joab : Quand je pèserais dans ma main mille sicles d'argent, je ne mettrais pas la main sur le fils du roi ; car nous avons entendu cet ordre que le roi t'a donné, à toi, à Abischaï et à Ittaï : Prenez garde chacun au jeune Absalom !
      13 Et si j'eusse attenté perfidement à sa vie, rien n'aurait été caché au roi, et tu aurais été toi-même contre moi.
      14 Joab dit : Je ne m'arrêterai pas auprès de toi ! Et il prit en main trois javelots, et les enfonça dans le coeur d'Absalom encore plein de vie au milieu du térébinthe.
      15 Dix jeunes gens, qui portaient les armes de Joab, entourèrent Absalom, le frappèrent et le firent mourir.
      16 Joab fit sonner de la trompette ; et le peuple revint, cessant ainsi de poursuivre Israël, parce que Joab l'en empêcha.
      17 Ils prirent Absalom, le jetèrent dans une grande fosse au milieu de la forêt, et mirent sur lui un très grand monceau de pierres. Tout Israël s'enfuit, chacun dans sa tente.
      18 De son vivant, Absalom s'était fait ériger un monument dans la vallée du roi ; car il disait : Je n'ai point de fils par qui le souvenir de mon nom puisse être conservé. Et il donna son propre nom au monument, qu'on appelle encore aujourd'hui monument d'Absalom.
      19 Achimaats, fils de Tsadok, dit : Laisse-moi courir, et porter au roi la bonne nouvelle que l'Éternel lui a rendu justice en le délivrant de la main de ses ennemis.
      20 Joab lui dit : Ce n'est pas toi qui dois porter aujourd'hui les nouvelles ; tu les porteras un autre jour, mais non aujourd'hui, puisque le fils du roi est mort.
      21 Et Joab dit à Cuschi : Va, et annonce au roi ce que tu as vu. Cuschi se prosterna devant Joab, et courut.
      22 Achimaats, fils de Tsadok, dit encore à Joab : Quoi qu'il arrive, laisse-moi courir après Cuschi. Et Joab dit : Pourquoi veux-tu courir, mon fils ? Ce n'est pas un message qui te sera profitable.
      23 Quoi qu'il arrive, je veux courir, reprit Achimaats. Et Joab lui dit : Cours ! Achimaats courut par le chemin de la plaine, et il devança Cuschi.
      24 David était assis entre les deux portes. La sentinelle alla sur le toit de la porte vers la muraille ; elle leva les yeux et regarda. Et voici, un homme courait tout seul.
      25 La sentinelle cria, et avertit le roi. Le roi dit : S'il est seul, il apporte des nouvelles. Et cet homme arrivait toujours plus près.
      26 La sentinelle vit un autre homme qui courait ; elle cria au portier : Voici un homme qui court tout seul. Le roi dit : Il apporte aussi des nouvelles.
      27 La sentinelle dit : La manière de courir du premier me paraît celle d'Achimaats, fils de Tsadok. Et le roi dit : C'est un homme de bien, et il apporte de bonnes nouvelles.
      28 Achimaats cria, et il dit au roi : Tout va bien ! Il se prosterna devant le roi la face contre terre, et dit : Béni soit l'Éternel, ton Dieu, qui a livré les hommes qui levaient la main contre le roi mon seigneur !
      29 Le roi dit : Le jeune Absalom est-il en bonne santé ? Achimaats répondit : J'ai aperçu un grand tumulte au moment où Joab envoya le serviteur du roi et moi ton serviteur ; mais je ne sais ce que c'était.
      30 Et le roi dit : Mets-toi là de côté. Et Achimaats se tint de côté.
      31 Aussitôt arriva Cuschi. Et il dit : Que le roi mon seigneur apprenne la bonne nouvelle ! Aujourd'hui l'Éternel t'a rendu justice en te délivrant de la main de tous ceux qui s'élevaient contre toi.
      32 Le roi dit à Cuschi : Le jeune homme Absalom est-il en bonne santé ? Cuschi répondit : Qu'ils soient comme ce jeune homme, les ennemis du roi mon seigneur et tous ceux qui s'élèvent contre toi pour te faire du mal !
      33 Alors le roi, saisi d'émotion, monta dans la chambre au-dessus de la porte et pleura. Il disait en marchant : Mon fils Absalom ! mon fils, mon fils Absalom ! Que ne suis-je mort à ta place ! Absalom, mon fils, mon fils !
    • 2 Samuel 18

      1 David passa en revue le peuple qui était avec lui, et il établit à sa tête des chefs de milliers et des chefs de centaines.
      2 Il plaça un tiers du peuple sous le commandement de Joab, un tiers sous celui d'Abishaï, fils de Tseruja et frère de Joab, et un tiers sous celui d'Ittaï, de Gath. Puis le roi dit au peuple : « Moi aussi, je veux partir en campagne avec vous. »
      3 Mais le peuple dit : « Tu ne feras pas cela ! En effet, si nous prenons la fuite, ce n'est pas sur nous que l'attention se portera. Même si la moitié d'entre nous mourions, on n'y ferait pas attention, alors que toi, tu vaux autant que 10'000 d’entre nous. En réalité, il vaut mieux que tu puisses nous porter secours depuis la ville. »
      4 Le roi leur répondit : « Je ferai ce qui vous paraît bon. » Puis il se tint à côté de la porte pendant que tout le peuple sortait, par centaines et par milliers.
      5 Le roi donna cet ordre à Joab, à Abishaï et à Ittaï : « Pour l'amour de moi, faites doucement avec le jeune Absalom ! » Tout le peuple entendit l'ordre donné par le roi à tous les chefs au sujet d'Absalom.
      6 Le peuple sortit dans la campagne à la rencontre d'Israël, et la bataille eut lieu dans la forêt d'Ephraïm.
      7 Là, le peuple d'Israël fut battu par les serviteurs de David ; il connut ce jour-là une grande défaite en perdant 20'000 hommes.
      8 Le combat s'étendit à toute la région et la forêt fit ce jour-là plus de victimes que l'épée parmi les membres du peuple.
      9 Absalom se trouva en présence des serviteurs de David. Il montait un mulet. Le mulet pénétra sous les branches entrelacées d'un grand térébinthe et la tête d'Absalom fut prise dans le térébinthe. Il resta suspendu en l’air, tandis que le mulet qu’il montait continuait son chemin.
      10 Un homme le vit et annonça à Joab : « J'ai vu Absalom suspendu à un térébinthe. »
      11 Joab dit à l'homme qui lui apportait cette nouvelle : « Tu l'as vu ? Pourquoi donc ne l'as-tu pas abattu sur place ? Je t'aurais donné 10 pièces d'argent et une ceinture. »
      12 Mais cet homme dit à Joab : « Même pour 1000 pièces d'argent je ne porterais pas la main contre le fils du roi. En effet, nous avons entendu l’ordre que le roi vous a donné, à Abishaï, à Ittaï et à toi. Il a dit : ‘Veillez chacun sur le jeune Absalom !’
      13 Si j’avais menti et l’avais tué, rien n'aurait été caché au roi. Toi-même, tu aurais pris position contre moi. »
      14 Joab dit : « Je ne vais pas perdre mon temps avec toi ! » Puis il prit en main trois javelots et les enfonça dans le cœur d'Absalom alors que celui-ci était encore bien vivant au milieu du térébinthe.
      15 Dix jeunes gens qui portaient les armes de Joab entourèrent Absalom et le frappèrent à mort.
      16 Joab fit alors sonner de la trompette et le peuple revint. Il cessa ainsi de poursuivre Israël, parce que Joab l'en empêcha.
      17 Ils prirent Absalom, le jetèrent dans une grande fosse au milieu de la forêt et mirent sur lui un énorme tas de pierres. Tout Israël prit la fuite, chacun se réfugia dans sa tente.
      18 De son vivant, Absalom s'était fait ériger un monument dans la vallée du roi. Il se disait en effet : « Je n'ai pas de fils pour perpétuer le souvenir de mon nom. » Et il avait donné son propre nom au monument, qu'on appelle encore aujourd'hui « monument d'Absalom ».
      19 Achimaats, fils de Tsadok, dit à Joab : « Laisse-moi courir et apporter au roi la bonne nouvelle que l'Eternel lui a rendu justice en le délivrant de ses ennemis. »
      20 Joab lui dit : « Tu ne serais pas un messager de bonnes nouvelles aujourd’hui. Tu pourras l’être un autre jour, mais pas aujourd'hui, puisque le fils du roi est mort. »
      21 Puis Joab dit à un Ethiopien : « Va rapporter au roi ce que tu as vu. » L’Ethiopien se prosterna devant Joab et partit en courant.
      22 Achimaats, fils de Tsadok, insista auprès de Joab : « Quoi qu'il arrive, laisse-moi courir après l’Ethiopien. » Joab dit : « Pourquoi veux-tu faire cela, mon fils ? Ce n'est pas un message qui te sera profitable. »
      23 « Quoi qu'il arrive, je veux courir », reprit Achimaats. Joab lui dit alors : « Cours ! » Achimaats courut en empruntant le chemin de la plaine, et il dépassa l’Ethiopien.
      24 David était alors assis entre les deux portes de la ville. La sentinelle marchait sur le toit au-dessus de la porte, sur la muraille. Elle leva les yeux et regarda : un homme courait tout seul.
      25 La sentinelle cria pour l’annoncer au roi. Le roi dit : « S'il est seul, il apporte de bonnes nouvelles. » Cet homme arrivait toujours plus près.
      26 La sentinelle vit un autre homme courir. Elle cria au portier : « Voici un homme qui court tout seul. » Le roi dit : « Il apporte aussi de bonnes nouvelles. »
      27 La sentinelle dit : « La manière de courir du premier me paraît être celle d'Achimaats, le fils de Tsadok. » Le roi dit alors : « C'est un homme de bien, il vient apporter de bonnes nouvelles. »
      28 Achimaats cria au roi : « Tout va bien ! » Il se prosterna devant le roi, le visage contre terre, et dit : « Béni soit l'Eternel, ton Dieu ! Il a livré en ton pouvoir les hommes qui levaient la main contre mon seigneur le roi ! »
      29 Le roi demanda : « Le jeune Absalom va-t-il bien ? » Achimaats répondit : « J'ai aperçu une grande agitation au moment où Joab a envoyé le serviteur du roi et moi ton serviteur, mais je ne sais pas ce que c'était. »
      30 Et le roi dit : « Mets-toi là, de côté. » Achimaats recula et se tint debout.
      31 Alors arriva l’Ethiopien. Il dit : « Que le roi mon seigneur apprenne la bonne nouvelle ! Aujourd'hui l'Eternel t'a rendu justice en te délivrant de tous ceux qui s’attaquaient à toi. »
      32 Le roi demanda à l’Ethiopien : « Le jeune Absalom va-t-il bien ? » L’Ethiopien répondit : « Qu'ils soient comme ce jeune homme, les ennemis de mon seigneur le roi et tous ceux qui se dressent contre toi pour te faire du mal ! »
    • 2 Samuel 18

      1 David passa en revue les troupes qui étaient avec lui et il nomma des officiers, chefs de « milliers » et de « centaines ».
      2 Ensuite, il partagea l’armée en trois corps qu’il confia à Joab, à Abichaï, fils de Tserouya, frère de Joab, et à Ittaï, de Gath. Puis il annonça à la troupe qu’il les accompagnerait lui-même au combat.
      3 Mais les soldats s’écrièrent : —Non, tu ne dois pas venir avec nous ! Car si nous étions mis en fuite, on ne ferait pas attention à nous, et si même la moitié d’entre nous succombait, on n’y attacherait pas d’importance, mais toi, tu comptes autant que dix mille d’entre nous ; d’autre part, il est préférable que tu puisses à tout moment venir à notre aide depuis la ville.
      4 Le roi leur dit : —Je ferai ce que vous jugerez bon. Il se plaça donc près de la porte de la ville et toute l’armée sortit par « centaines » et par « milliers ».
      5 Le roi donna cet ordre à Joab, à Abichaï et à Ittaï : —Par égard pour moi, ménagez le jeune Absalom ! Toute la troupe l’entendit donner cet ordre à tous les chefs de l’armée au sujet d’Absalom.
      6 L’armée sortit dans la campagne pour aller combattre Israël. La bataille s’engagea dans la forêt d’Ephraïm.
      7 L’armée d’Israël fut battue là par les hommes de David, elle subit une lourde perte de vingt mille hommes.
      8 Les combattants s’éparpillèrent sur toute la région et, ce jour-là, ceux qui trouvèrent la mort dans la forêt furent plus nombreux que ceux qui furent tués par l’épée.
      9 Absalom se trouva soudain face à face avec des hommes de David ; il s’enfuit sur son mulet qui s’engagea sous les branches enchevêtrées d’un grand chêne. Sa chevelure s’accrocha aux branches de l’arbre et il demeura suspendu entre ciel et terre tandis que son mulet s’échappait sous lui.
      10 Un soldat le vit et le rapporta à Joab. Il dit : —Je viens de voir Absalom suspendu à un chêne.
      11 Joab lui dit : —Comment ? Tu l’as vu ! Alors pourquoi ne l’as-tu pas abattu sur-le-champ ? Je t’aurais bien donné dix pièces d’argent et une ceinture d’apparat.
      12 Mais le soldat lui répondit : —Non, même si tu me pesais et me mettais en main mille pièces d’argent, je ne porterais pas la main sur le fils du roi, car nous avons entendu l’ordre que le roi t’a donné, à toi comme à Abichaï et à Ittaï, lorsqu’il a dit : « Par égard pour moi, épargnez le jeune Absalom. »
      13 D’ailleurs, si j’avais agi traîtreusement au péril de ma vie, le roi aurait fini par le découvrir — car rien ne lui demeure caché — et toi-même tu te serais bien gardé d’intervenir en ma faveur.
      14 Joab s’écria : —Je n’ai pas de temps à perdre à rester là avec toi. Il empoigna trois épieux et les planta dans la poitrine d’Absalom retenu vivant au milieu du chêne.
      15 Puis les dix soldats qui portaient les armes de Joab entourèrent aussitôt Absalom et lui portèrent leurs coups pour l’achever.
      16 Alors Joab fit sonner du cor pour arrêter le combat. Son armée cessa de poursuivre celle d’Israël et prit le chemin du retour, car Joab voulait épargner le peuple.
      17 On saisit le corps d’Absalom et on le jeta dans une fosse profonde en pleine forêt, puis on accumula sur lui un énorme tas de pierres. Pendant ce temps, les hommes d’Israël s’enfuirent, chacun chez soi.
      18 De son vivant, Absalom s’était fait ériger la *stèle qui est dans la vallée royale, car il disait : —Je n’ai pas de fils pour perpétuer mon nom. Il avait donné son propre nom à la stèle qui s’appelle encore aujourd’hui le Monument d’Absalom.
      19 Ahimaats, fils de Tsadoq, dit à Joab : —Permets-moi de courir annoncer au roi la nouvelle que l’Eternel lui a rendu justice en le délivrant de ses ennemis.
      20 Joab lui répondit : —Si tu y vas, tu ne seras pas porteur d’une bonne nouvelle aujourd’hui. Tu pourras être une autre fois porteur de bonnes nouvelles. Mais aujourd’hui, ce ne sera pas une bonne nouvelle puisque le fils du roi est mort.
      21 Joab dit à un Ethiopien : —Va raconter au roi ce que tu as vu. L’homme s’inclina devant Joab et partit en courant.
      22 Ahimaats, fils de Tsadoq, revint à la charge et insista auprès de Joab : —Advienne que pourra ! Laisse-moi courir derrière cet Ethiopien. Mais Joab lui dit : —Pourquoi veux-tu courir, mon ami ? Pareille nouvelle ne te vaudra aucune récompense !
      23 Advienne que pourra, répéta-t-il, je voudrais y courir. —Eh bien, cours donc, lui dit Joab. Ahimaats s’élança sur le chemin de la plaine du *Jourdain et dépassa l’Ethiopien.
      24 David était assis entre la porte extérieure et la porte intérieure de la ville. La sentinelle se rendit sur le rempart, au-dessus de la porte, et scruta l’horizon. Soudain, elle aperçut au loin un homme qui courait seul.
      25 La sentinelle cria la nouvelle pour en informer le roi. Celui-ci lui répondit : —S’il est seul, il apporte une bonne nouvelle. L’homme poursuivait sa course et s’approchait.
      26 Alors la sentinelle aperçut un autre homme qui courait. Elle cria au gardien de la porte : —Voilà un autre coureur isolé. Le roi déclara : —Lui aussi apporte une bonne nouvelle.
      27 La sentinelle reprit : —A la manière de courir du premier, je crois reconnaître Ahimaats, fils de Tsadoq. Le roi dit : —C’est un homme de bien, et il apporte certainement une bonne nouvelle.
      28 Ahimaats s’approcha et s’écria en s’adressant au roi : —Tout va bien ! Puis il se prosterna devant le roi, le visage contre terre, et dit : —Béni soit l’Eternel ton Dieu, qui t’a donné la victoire sur ceux qui avaient osé s’attaquer au roi mon seigneur.
      29 Le roi lui demanda : —Est-ce que le jeune Absalom est sain et sauf ? Ahimaats répondit : —Au moment où Joab m’a envoyé vers toi en même temps qu’un autre serviteur, j’ai vu qu’on s’agitait beaucoup, mais je ne sais pas pourquoi.
      30 Le roi lui dit : —Mets-toi de côté et tiens-toi là. Il s’écarta et attendit.
      31 Alors l’Ethiopien arriva et dit : —C’est une bonne nouvelle que je viens apprendre au roi mon seigneur, car l’Eternel t’a rendu justice aujourd’hui en te délivrant de tous ceux qui s’étaient révoltés contre toi.
      32 Le roi lui demanda alors : —Le jeune Absalom, est-il sain et sauf ? L’Ethiopien répondit : —Que tous les ennemis de mon seigneur le roi et tous ceux qui se révoltent contre toi pour te faire du mal subissent le même sort que ce jeune homme.
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