Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

La Bible en 3 ans - Jour 296

Sommaire
TopChrétien est une plate-forme diffuseur de contenu de partenaires de qualité sélectionnés. Toutefois, si vous veniez à trouver un contenu vidéo illicite ou avec un problème technique, merci de nous le signaler en cliquant sur ce lien.

Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • 2 Rois 4

      1

      Élisée, par un miracle du ciel, procure de l'huile à la veuve. (2 Rois 4:1-7)
      La Sunamite obtient un fils. (2 Rois 4:8-17)
      Le fils de la Sunamite est ressuscité. (2 Rois 4:18-37)
      Le miracle de la purification du potage et de la nourriture donnée aux fils des prophètes. (2 Rois 4:38-44)

      Les miracles accomplis par Élisée étaient vraiment des actes de charité. Il en était ainsi pour ceux que Christ a faits ici-bas : ils étaient non seulement merveilleux, mais aussi d'une grande utilité envers ceux auxquels ils étaient destinés.

      La bonté du Seigneur est magnifiée par Sa puissance ! Élisée fut très attentif à la plainte de cette pauvre veuve. Ceux qui laissent à leur famille la charge de lourdes dettes, ne soupçonnent pas les ennuis que cela cause. Il est du devoir de tous ceux qui professent suivre le Seigneur, bien qu'ils Lui fassent confiance pour leur pain quotidien, de ne pas Le tenter par leur négligence ou leur extravagance, ni par les dettes qu'ils pourraient contracter : en effet, rien ne nuit davantage au témoignage de l'évangile, ni ne contribue à l'affliction d'une famille, que de devoir de l'argent. Élisée a fait en sorte que cette veuve puisse, d'une part payer ses créanciers, mais aussi subvenir aux besoins de sa famille. Cette action fut miraculeuse, afin d'indiquer que la Puissance céleste est d'une grande efficacité pour aider ceux qui sont dans la détresse, avec le peu de moyens dont il disposent.

      Cette huile, envoyée par miracle, continua de couler tant qu'il y avait des vases vides pour la contenir. Dieu ne limite jamais les bénédictions et les richesses de sa Grâce qu'Il nous octroie ; tout repose en fait sur nous-mêmes : si les bienfaits du ciel ne sont pas « au rendez-vous », cela est dû à l'échec de notre foi, et non pas à la promesse divine non tenue. Le Seigneur donne plus que nous ne Lui demandons : y avait-il suffisamment de vases pour contenir l'huile de cette veuve ? Il y avait certainement dans les cieux, largement de quoi en remplir davantage ; le Seigneur dispose en abondance de bénédictions, pour chacun ; la toute-suffisance dans le salut offert par le Rédempteur, est au bénéfice des pécheurs, pour sauver leur âme.

      La veuve paya sa dette avec l'argent qu'elle reçut en vendant son huile. Bien que ses créanciers aient été très durs envers elle, elle devait les payer avant de commencer à prendre les dispositions pour nourrir ses enfants.

      Une des règles fondamentales de la religion chrétienne, consiste à payer toute dette en instance, en donnant à chacun ce qui lui est dû, pour ensuite, consacrer ce qui nous reste à nos besoins personnels ; ce geste ne doit pas être effectué sous la contrainte, mais en toute bonne conscience. Ceux qui sont honnêtes, ne peuvent pas manger leur pain quotidien avec plaisir, si ce dernier ne leur appartient pas.

      Cette veuve et ses enfants continuèrent à vivre l'âme en paix, en toute honnêteté, avec l'argent provenant de la vente de l'huile.

      Ne nous attendons pas, de nos jours, à bénéficier fréquemment de miracles du genre de celui mentionné dans ce texte, par contre, nous pouvons compter sur les Grâces du Seigneur, si nous Le servons, et si nous Le recherchons de tout cœur. Que les veuves sachent se confier en Dieu et dépendre de Lui. Celui qui a tous les cœurs en Sa main, peut, même sans faire de miracle, pourvoir efficacement à toutes choses !

      8 Le roi d'Israël avait de l'estime pour Élisée, à cause des loyaux services que ce dernier lui avait rendus ; un homme de bien prend autant de plaisir à rendre service aux autres, qu'en pensant d'abord à son bien-être. Cette Sunamite n'avait nul besoin d'aide matérielle. C'est une joie de pouvoir demeurer parmi les nôtres, parmi ceux qui nous aiment et qui nous respectent, et à qui nous pouvons témoigner notre bonté. Il serait bon pour beaucoup de personnes, de s'enquérir du bien qu'elles pourraient exercer dans leur entourage.

      Le Seigneur connaît les désirs secrets du cœur de ceux qui Lui obéissent ; Il entend les prières que Ses serviteurs Lui adressent en vue de pratiquer le bien envers leur prochain ; Il envoie ensuite Sa Grâce miséricordieuse de manière parfois vraiment inattendue ! Le travail des serviteurs de Dieu ne doit pas nous paraître illusoire et inutile, comme certaines professions peu contraignantes que l'on peut rencontrer ici-bas.

      18 Ce texte décrit la mort soudaine de l'enfant de la Sunamite. La tendresse de cette mère ne put garder en vie cet enfant de la « promesse », un enfant obtenu dans la prière, par la Miséricorde divine. Comment cette mère admirable, prudente et pieuse, put gardez secrète cette soudaine affliction ? Elle avait une telle confiance en la Puissance divine, qu'elle pensait que l'Éternel était prêt à donner ce qu'Il avait repris auparavant.

      Quelle grande foi trouvait-on chez cette femme ! Celui qui lui avait tout donné, ne pouvait la décevoir.

      Cette mère effondrée de douleur prit congé de son mari pour se rendre immédiatement auprès du prophète. Elle n'avait pas vraiment songé, jusqu'à présent, pour sa propre famille, à solliciter de l'aide de la part d'Élisée, mais cette foi, en tant femme responsable de son foyer, elle alla voir le prophète.

      Il est bon pour les personnes pieuses, de s'enquérir du bien-être de leur famille et de leurs amis. La première question d'Élisée fut la suivante : « Tout va-t-il bien » ? En fait tout allait bien dans la maison de cette femme, mis à part que son fils venait de mourir ! Elle répondit : « Bien » ! Tout ce qu'accomplit Dieu est bien. Tout est bien pour ceux qui sont allés au ciel, en tant que rachetés par Christ ; tout sera bien pour nous, si malgré l'affliction que nous pouvons subir, nous sommes ancrés en Lui. Quand un être cher nous quitte, il est bon de pouvoir dire, par la Grâce, que notre cœur n’est pas trop peiné, ayant l'assurance de revoir cette personne près du Seigneur ; dans le cas contraire, nous aurions raison de craindre que cette âme ne soit placée à jamais, sous l'emprise de la colère divine.

      Élisée, par la foi, implora Dieu : ce fils tant aimé ressuscita et fut rendu à sa mère. Ceux qui veulent consacrer leur vie spirituelle au ministère des âmes en perdition, doivent manifester beaucoup de zèle pour leur cause, en priant ardemment pour elles. Bien que le serviteur de Dieu ne puisse, de lui-même, donner la vie éternelle aux pécheurs, il doit employer tous les moyens dont il dispose, pour les conduire au mieux, en direction du salut offert par Christ.

      38 Si le pain se trouvait à manquer en Israël, il était toujours possible malgré cela, d'entendre la Parole de Dieu, car Élisée avait, assis devant lui, les fils des prophètes, écoutant son enseignement plein de sagesse. Élisée transforma cette soupe polluée en un potage pur et sain. Si ce piètre dîner peut nous paraître médiocre, rappelons-nous que ce grand prophète s'en est contenté, lui et ses invités. La table devient souvent un piège, et ce qui contribue à satisfaire notre bien-être peut nous conduire à pécher : ne devrions-nous pas en effet, nous alimenter avec modération ? Quand nous jouissons d'un certain confort ici-bas, nous devrions garder à l'esprit le fait qu'il nous faut préserver notre santé, et ne pas pécher par certains excès. Nous devons avoir de la reconnaissance pour la nourriture salutaire que Dieu, dans Sa bonté, nous accorde ; « Je suis l'Éternel, Celui qui te guérit », Exode 15:26*.

      Élisée, avec ce modeste repas, laissa aussi un excellent enseignement : après avoir reçu cette nourriture gratuitement, il l'a ensuite partagée avec libéralité. Dieu a promis à son église qu'Il la bénirait abondamment, et qu'Il donnerait du pain à Ses fidèles les plus pauvres, Psaume 132:15 ; celui qui est « alimenté » par Dieu, est rassasié et celui qu'Il bénit est comblé.

      Lorsque Jésus, ici-bas, a nourri ses auditeurs, il s'agissait d'un miracle spectaculaire ; cela nous enseigne que ceux qui, dans le cadre de leur devoir, comptent sur Dieu, peuvent espérer être « rassasiés » par la Providence divine !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

    • 2 Rois 4

      1 Et une femme d'entre les femmes des fils des prophètes cria à Élisée, disant : Ton serviteur, mon mari, est mort ; et tu sais que ton serviteur craignait l'Éternel ; et le créancier est venu pour prendre mes deux enfants, afin qu'ils soient ses serviteurs.
      2 Et Élisée lui dit : Que ferai-je pour toi ? Dis-moi ce que tu as à la maison. Et elle dit : Ta servante n'a rien du tout dans la maison qu'un pot d'huile.
      3 Et il dit : Va, demande pour toi, du dehors, des vases à tous tes voisins, des vases vides (n'en demande pas peu) ;
      4 et rentre, et ferme la porte sur toi et sur tes fils, et verse dans tous ces vases, et ôte ceux qui seront remplis.
      5 Et elle s'en alla d'auprès de lui, et elle ferma la porte sur elle et sur ses fils : ceux-ci lui apportaient les vases, et elle versait.
      6 Et il arriva que, quand les vases furent remplis, elle dit à son fils : Apporte-moi encore un vase. Et il lui dit : Il n'y a plus de vase. Et l'huile s'arrêta.
      7 Et elle s'en vint et le raconta à l'homme de Dieu, et il dit : Va, vends l'huile, et paye ta dette ; et vous vivrez, toi et tes fils, de ce qui restera.
      8 Et, un jour, il arriva qu'Élisée passa par Sunem ; et il y avait là une femme riche, et elle le retint pour manger le pain. Et il se trouva que chaque fois qu'il passait, il se retirait là pour manger le pain.
      9 Et elle dit à son mari : Voici, je connais que c'est un saint homme de Dieu qui passe chez nous continuellement.
      10 Faisons, je te prie, une petite chambre haute en maçonnerie, et mettons-y pour lui un lit, et une table, et un siège, et un chandelier ; et il arrivera que quand il viendra chez nous, il se retirera là.
      11 Or, un jour, il arriva qu'il vint là, et qu'il se retira dans la chambre haute et y coucha.
      12 Et il dit à Guéhazi, son jeune homme : Appelle cette Sunamite. Et il l'appela, et elle se tint devant lui.
      13 Et il dit à Guéhazi : Dis-lui, je te prie : Voici, tu as montré pour nous tout cet empressement ; qu'y a-t-il à faire pour toi ? Faut-il parler pour toi au roi, ou au chef de l'armée ? Et elle dit : J'habite au milieu de mon peuple.
      14 Et il dit : Qu'y a-t-il donc à faire pour elle ? Et Guéhazi dit : Eh bien, elle n'a pas de fils, et son mari est vieux.
      15 Et Élisée dit : Appelle-la. Et il l'appela. Et elle se tint dans la porte.
      16 Et il lui dit : A cette même époque, quand ton terme sera là, tu embrasseras un fils. Et elle dit : Non, mon seigneur, homme de Dieu, ne mens pas à ta servante !
      17 Et la femme conçut, et enfanta un fils à cette même époque, quand son terme fut là, comme Élisée lui avait dit.
      18 Et l'enfant grandit : et il arriva qu'un jour il sortit vers son père, vers les moissonneurs ; et il dit à son père : Ma tête ! ma tête !
      19 Et le père dit au serviteur : Porte-le à sa mère.
      20 Et il l'emporta, et l'amena à sa mère ; et il resta sur ses genoux jusqu'à midi, et mourut.
      21 Et elle monta, et le coucha sur le lit de l'homme de Dieu ; et elle ferma la porte sur lui, et sortit.
      22 Et elle appela son mari, et dit : Envoie-moi, je te prie, un des jeunes hommes, et une des ânesses, et je courrai jusqu'à l'homme de Dieu ; et je reviendrai.
      23 Et il dit : Pourquoi vas-tu vers lui aujourd'hui ? Ce n'est ni nouvelle lune ni sabbat. Et elle dit : Tout va bien.
      24 Et elle fit seller l'ânesse, et dit à son jeune homme : Mène-la, et marche ; ne m'arrête pas dans la course, à moins que je ne te le dise.
      25 Et elle s'en alla, et vint vers l'homme de Dieu, sur la montagne du Carmel. Et il arriva que, quand l'homme de Dieu la vit de loin, il dit à Guéhazi, son jeune homme : Voici cette Sunamite !
      26 Cours maintenant, je te prie, à sa rencontre, et dis-lui : Tout va-t-il bien ? Ton mari va-t-il bien ? L'enfant va-t-il bien ? Et elle dit : Bien.
      27 Et elle vint vers l'homme de Dieu sur la montagne, et elle le saisit par les pieds ; et Guéhazi s'approcha pour la repousser ; et l'homme de Dieu dit : Laisse-la, car son âme est dans l'amertume, et l'Éternel me l'a caché et ne me l'a pas déclaré.
      28 Alors elle dit : Ai-je demandé un fils à mon seigneur ? N'ai-je pas dit : Ne me trompe pas ?
      29 Et il dit à Guéhazi : Ceins tes reins, et prends mon bâton en ta main, et va-t'en : si tu trouves quelqu'un, ne le salue pas, et si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas, et tu mettras mon bâton sur le visage du jeune garçon.
      30 Et la mère du jeune garçon dit : L'Éternel est vivant, et ton âme est vivante, que je ne te laisserai point ! Et il se leva, et s'en alla après elle.
      31 Et Guéhazi les devança, et il mit le bâton sur le visage du jeune garçon, mais il n'y eut pas de voix, pas de signe d'attention. Et il s'en retourna à la rencontre d'Élisée, et lui rapporta, disant : Le jeune garçon ne s'est pas réveillé.
      32 Et Élisée entra dans la maison, et voici, le jeune garçon était mort, couché sur son lit.
      33 Et il entra, et ferma la porte sur eux deux, et supplia l'Éternel.
      34 Et il monta, et se coucha sur l'enfant, et mit sa bouche sur sa bouche, et ses yeux sur ses yeux, et ses mains sur ses mains, et se courba sur lui ; et la chair de l'enfant se réchauffa.
      35 Et il se retirait et allait par la maison, tantôt ici, tantôt là ; et il montait, et se courbait sur lui. Et le jeune garçon éternua sept fois, et le jeune garçon ouvrit ses yeux.
      36 Et Élisée appela Guéhazi, et lui dit : Appelle cette Sunamite. Et il l'appela, et elle vint vers lui.
      37 Et il dit : Prends ton fils. Et elle vint et tomba à ses pieds, et se prosterna en terre ; et elle prit son fils et sortit.
      38 Et Élisée retourna à Guilgal. Or il y avait une famine dans le pays. Et les fils des prophètes étaient assis devant lui ; et il dit à son jeune homme : Mets la grande marmite, et cuis un potage pour les fils des prophètes.
      39 Et l'un d'eux sortit aux champs pour cueillir des herbes, et il trouva de la vigne sauvage et y cueillit des coloquintes sauvages, plein sa robe ; et il rentra et les coupa en morceaux dans la marmite du potage, car on ne les connaissait pas.
      40 Et on versa à manger aux hommes ; et il arriva que, comme ils mangeaient du potage, on cria et dit : Homme de Dieu, la mort est dans la marmite ! Et ils n'en pouvaient manger.
      41 Et il dit : Apportez de la farine. Et il la jeta dans la marmite, et dit : Verses-en à ce peuple, et qu'ils mangent. Et il n'y avait rien de mauvais dans la marmite.
      42 Et il vint de Baal-Shalisha un homme qui apporta à l'homme de Dieu du pain des premiers fruits, vingt pains d'orge et du grain en épi dans son sac. Et Élisée dit : Donne cela au peuple, et qu'ils mangent.
      43 Et celui qui le servait dit : Comment mettrai-je ceci devant cent hommes ? Et il dit : Donne-le au peuple, et qu'ils mangent ; car ainsi dit l'Éternel : On mangera, et il y en aura de reste.
      44 Et il le mit devant eux, et ils mangèrent, et ils en eurent de reste, selon la parole de l'Éternel.
    • 2 Rois 4

      1 Une femme de la communauté de prophètes cria à Elisée : « Ton serviteur, mon mari, est mort, et tu sais qu’il craignait l'Eternel. Or le créancier est venu pour prendre mes deux enfants et faire d'eux ses esclaves. »
      2 Elisée lui dit : « Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi : qu'as-tu chez toi ? » Elle répondit : « Ta servante n'a rien du tout chez elle, mis à part un pot d'huile. »
      3 Il dit : « Va demander des vases dans la rue, chez tous tes voisins, des récipients vides, demandes-en un grand nombre.
      4 Une fois rentrée, ferme la porte derrière toi et tes enfants, verse de l'huile dans tous ces récipients et mets de côté ceux qui sont pleins. »
      5 Alors elle le quitta. Elle ferma la porte derrière elle et ses enfants, qui lui présentaient les récipients, et elle versait.
      6 Lorsque les récipients furent pleins, lorsqu’elle dit à son fils : « Donne-moi encore un récipient » et qu’il lui répondit : « Il n'y en a plus », l'huile s'arrêta.
      7 Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu qui lui dit : « Va vendre l'huile et paie ta dette. Tu vivras, avec tes fils, de ce qui restera. »
      8 Un jour, Elisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de haute condition qui insista pour qu'il accepte de manger. Chaque fois qu'il passait par là, il se rendit désormais chez elle pour manger.
      9 Elle dit à son mari : « Vois-tu, je sais que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint homme de Dieu.
      10 Faisons une petite chambre indépendante et mettons-y pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin qu'il puisse s'y retirer quand il viendra chez nous. »
      11 Elisée revint un jour dans la région. Il se retira dans la chambre à l'étage et y coucha.
      12 Il dit à son serviteur Guéhazi : « Appelle cette Sunamite. » Guéhazi l'appela et elle se présenta devant lui.
      13 Elisée dit à Guéhazi : « Dis-lui : ‘Tu t'es donné toute cette peine pour nous ! Que pouvons-nous faire pour toi ? Faut-il parler en ta faveur au roi ou au chef de l'armée ?’ » Elle répondit : « Je vis bien tranquillement au milieu de mon peuple. »
      14 Elisée dit : « Que faire pour elle ? » Guéhazi répondit : « En fait, elle n'a pas de fils et son mari est vieux. »
      15 Elisée dit : « Appelle-la. » Guéhazi l'appela et elle se présenta à la porte.
      16 Elisée lui dit : « A la même époque, l'année prochaine, tu embrasseras un fils. » Elle répondit : « Non, mon seigneur, homme de Dieu, ne trompe pas ta servante ! »
      17 Cette femme devint enceinte et elle mit au monde un fils à la même époque, l'année suivante, comme Elisée le lui avait dit.
      18 L'enfant grandit. Un jour qu'il était allé trouver son père vers les moissonneurs,
      19 il lui dit : « Ma tête ! Ma tête ! » Le père dit à son serviteur : « Amène-le à sa mère. »
      20 Le serviteur l'emporta et l'amena à sa mère. L'enfant resta sur ses genoux jusqu'à midi, puis il mourut.
      21 Elle monta le coucher sur le lit de l'homme de Dieu, ferma la porte derrière lui et sortit.
      22 Elle appela son mari et dit : « Envoie-moi un des serviteurs et une ânesse ; je veux vite aller vers l'homme de Dieu et revenir. »
      23 Il demanda : « Pourquoi veux-tu aller aujourd'hui vers lui ? Ce n'est ni le début du mois ni le sabbat. » Elle répondit : « Tout va bien. »
      24 Puis elle fit seller l'ânesse et dit à son serviteur : « Conduis-moi et avance ! Ne m'arrête pas en route sans que je te le dise. »
      25 Elle partit donc et se rendit vers l'homme de Dieu au mont Carmel. L'homme de Dieu l'aperçut de loin et dit à son serviteur Guéhazi : « Voici notre Sunamite !
      26 Cours donc à sa rencontre et demande-lui : ‘Vas-tu bien ? Ton mari et ton enfant vont-ils bien ?’ » Elle répondit : « Bien »,
      27 mais dès qu'elle fut arrivée près de l'homme de Dieu sur la montagne, elle lui attrapa les pieds. Quand Guéhazi s'approcha pour la repousser, l'homme de Dieu dit : « Laisse-la, car elle est dans l'amertume, et l'Eternel me l'avait caché, il ne me l'a pas révélé. »
      28 La femme dit alors : « Ai-je demandé un fils à mon seigneur ? Ne t'ai-je pas dit de ne pas me tromper ? »
      29 Elisée dit à Guéhazi : « Noue ta ceinture, prends mon bâton à la main et pars. Si tu rencontres quelqu'un, ne le salue pas et, si quelqu'un te salue, ne lui réponds pas. Tu mettras mon bâton sur le visage de l'enfant. »
      30 La mère de l'enfant dit : « L'Eternel est vivant et ton âme est vivante ! Je ne te quitterai pas. » Elisée se leva et la suivit.
      31 Guéhazi les avait devancés et avait mis le bâton sur le visage de l'enfant, mais il n'y eut ni voix ni réaction. Il repartit à la rencontre d'Elisée et lui annonça : « L'enfant ne s'est pas réveillé. »
      32 Lorsque Elisée arriva dans la maison, il vit l'enfant mort, couché sur son lit.
      33 Elisée entra, ferma la porte sur eux deux et pria l'Eternel.
      34 Il monta sur le lit et se coucha sur l'enfant ; il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains et s'étendit sur lui. Le corps de l'enfant se réchauffa.
      35 Elisée s'éloigna, marcha de long en large dans la maison, puis remonta s'étendre sur l'enfant. Alors l'enfant éternua sept fois avant d’ouvrir les yeux.
      36 Elisée appela Guéhazi et lui dit : « Appelle notre Sunamite. » Guéhazi l'appela et elle vint vers Elisée qui dit : « Prends ton fils ! »
      37 Elle alla se jeter à ses pieds et se prosterna jusqu’à terre. Puis elle prit son fils et sortit.
      38 Elisée revint à Guilgal alors qu’il y avait une famine dans le pays. Comme les membres de la communauté de prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur : « Mets la grande marmite sur le feu et fais cuire un potage pour eux. »
      39 L'un d'eux sortit dans les champs pour cueillir des herbes. Il trouva de la vigne sauvage et il y cueillit des coloquintes sauvages, plein son habit. Quand il rentra, il les coupa en morceaux dans la marmite où se trouvait le potage, car on ne savait pas ce que c'était.
      40 On servit à manger à ces hommes, mais dès qu'ils eurent goûté le potage, ils s'écrièrent : « La mort est dans la marmite, homme de Dieu ! » Et ils ne purent pas manger.
      41 Elisée dit : « Prenez de la farine. » Il en jeta dans la marmite et dit : « Sers ces gens et qu'ils mangent. » Et il n'y avait plus rien de mauvais dans la marmite.
      42 Un homme arriva de Baal-Shalisha. Il apportait dans son sac du pain de la première fournée pour l'homme de Dieu : 20 pains d'orge et de blé nouveau. Elisée dit : « Donnes-en à ces gens et qu'ils mangent. »
      43 Son serviteur répondit : « Comment pourrais-je en donner à 100 personnes ? » Mais Elisée répéta : « Donnes-en à ces gens et qu'ils mangent, car voici ce que dit l'Eternel : ‘On mangera et il y aura des restes.’ »
      44 Il mit alors les pains devant eux. Ils mangèrent et laissèrent des restes, conformément à la parole de l'Eternel.
    • 2 Rois 4

      1 Un jour, une femme, dont le mari avait été membre d’un groupe de prophètes, vint trouver Élisée et le supplia de l’aider : « Élisée, lui dit-elle, tu sais que mon mari était un fidèle adorateur du Seigneur. Maintenant, il est mort, et l’homme à qui nous avions emprunté de l’argent va venir chercher mes deux enfants pour en faire ses esclaves. »
      2 Élisée lui dit : « Que pourrais-je faire pour toi ? Dis-moi ce que tu possèdes chez toi. » – « Je ne possède rien du tout, répondit-elle ; il ne me reste qu’un peu d’huile, juste de quoi me parfumer. » –
      3 « Eh bien ! reprit Élisée, va chez tes voisins et emprunte-leur des récipients vides. Surtout, empruntes-en assez.
      4 Puis rentre chez toi avec tes enfants, et ferme bien la porte. Alors tu verseras l’huile dans tous ces récipients et tu les mettras de côté au fur et à mesure qu’ils seront pleins. »
      5 La femme s’en alla donc. Quand elle fut chez elle avec ses enfants, elle ferma la porte ; les enfants se mirent à lui passer les récipients, et elle les remplissait.
      6 A un certain moment, elle dit à l’un des enfants : « Passe-moi encore un récipient vide. » Mais ils étaient tous pleins, et l’enfant lui dit qu’il n’y en avait plus. Alors l’huile s’arrêta de couler.
      7 La femme alla raconter au prophète ce qui venait d’arriver ; celui-ci lui dit : « Va vendre cette huile et rembourse ta dette ; ce qui te restera d’argent vous permettra ensuite de vivre, toi et tes enfants. »
      8 Une autre fois, Élisée était passé par le village de Chounem. Il y avait là une femme riche qui avait insisté pour qu’il vienne prendre un repas chez elle. C’est pourquoi, depuis ce jour, Élisée allait toujours manger chez elle quand il passait dans cette région.
      9 Cette femme dit à son mari : « Je suis sûre que cet homme qui passe toujours chez nous est un saint prophète de Dieu.
      10 Nous devrions construire une petite chambre à l’étage supérieur de la maison et y mettre pour lui un lit, une table, un siège et une lampe. Il pourrait loger là quand il passe chez nous. »
      11 C’est ainsi qu’un jour Élisée vint chez ces gens et monta dans la petite chambre pour y passer la nuit.
      12 Puis il dit à son serviteur Guéhazi d’aller chercher la maîtresse de maison. Lorsque celle-ci se présenta devant la chambre,
      13 Élisée chargea Guéhazi de lui dire : « Tu t’es donné beaucoup de peine pour nous. Que pouvons-nous faire pour toi ? Peut-on intervenir en ta faveur auprès du roi ou du chef de l’armée ? » – « Non ! merci, répondit-elle. Au milieu de mon peuple, je ne manque de rien. »
      14 Élisée dit alors à Guéhazi : « Que faire pour elle ? » – « Eh bien ! répondit Guéhazi, elle n’a pas de fils, et son mari est âgé. » –
      15 « Rappelle-la donc ! » dit Élisée. Lorsqu’elle se présenta sur le pas de la porte,
      16 Élisée lui déclara : « L’an prochain, à la même époque, tu tiendras un fils dans tes bras. » Mais elle s’écria : « C’est impossible ! Toi qui es prophète de Dieu, ne me dis pas un mensonge ! »
      17 Cependant cette femme devint enceinte, et à la même époque, l’année suivante, elle mit au monde un fils, conformément à ce qu’Élisée lui avait annoncé.
      18 L’enfant grandit. Un jour, il alla trouver son père qui travaillait avec les moissonneurs.
      19 Soudain il s’écria : « Papa ! Oh, ma tête ! J’ai mal à la tête ! » Le père dit à un serviteur : « Porte-le vite à sa mère. »
      20 Le serviteur apporta l’enfant à sa mère. Celle-ci le prit sur ses genoux, mais vers midi il mourut.
      21 Alors elle monta dans la chambre d’Élisée, coucha l’enfant sur le lit, puis ferma la porte. Elle se rendit aux champs,
      22 appela son mari et lui dit : « Envoie-moi un serviteur avec une ânesse ; je me rends vite chez le prophète de Dieu et je reviens. »
      23 Son mari lui demanda : « Pourquoi vas-tu chez lui aujourd’hui ? Ce n’est pas la fête de la nouvelle lune, même pas un jour de sabbat. » – « Ne t’inquiète pas ! » répondit-elle.
      24 Elle sella l’ânesse et dit au serviteur : « Allons-y, conduis l’ânesse ; tu ne m’arrêteras que si je te l’ordonne. »
      25 Elle partit donc en direction du mont Carmel, pour aller trouver Élisée. Lorsque ce dernier la vit de loin, il dit à son serviteur Guéhazi : « Regarde, c’est la femme qui me reçoit à Chounem.
      26 Cours donc jusque vers elle et demande-lui si tout va bien pour elle-même, pour son mari et pour leur enfant. » La femme répondit à Guéhazi que tout allait bien.
      27 Cependant, quand elle arriva près d’Élisée sur la montagne, elle se jeta à ses pieds ; Guéhazi voulut la repousser, mais Élisée lui dit : « Laisse-la tranquille ! Elle est remplie d’une tristesse dont j’ignore la cause, car Dieu ne me l’a pas fait connaître. »
      28 Au même instant, la femme s’écria : « Est-ce moi qui t’avais demandé un fils ? Non ! Je t’avais même dit : “Ne me donne pas un faux espoir.” »
      29 Élisée dit à Guéhazi : « Es-tu prêt à partir ? Prends mon bâton de prophète et va à Chounem. Si tu rencontres quelqu’un en chemin, ne t’arrête pas pour le saluer ; et si quelqu’un veut te saluer, ne perds pas de temps à lui répondre. Là-bas, tu poseras mon bâton sur le visage de l’enfant. »
      30 Mais la mère de l’enfant dit à Élisée : « Par le Seigneur vivant, et par ta propre vie, je ne m’en irai pas sans toi. » Alors Élisée partit avec elle.
      31 Cependant Guéhazi était arrivé avant eux ; il posa le bâton d’Élisée sur le visage de l’enfant, mais rien ne se passa : pas un bruit, pas un mouvement. Il revint donc vers le prophète et lui annonça : « L’enfant ne s’est pas réveillé. »
      32 Lorsque Élisée parvint à la maison, l’enfant mort était toujours étendu sur le lit.
      33 Élisée entra dans la chambre, ferma la porte derrière lui et se mit à prier le Seigneur.
      34 Puis il se plaça sur l’enfant, bouche contre bouche, les yeux en face des yeux, et mains contre mains ; et tandis qu’il était ainsi agenouillé sur lui, le corps de l’enfant se réchauffa.
      35 Élisée se releva et se mit à marcher de long en large dans la pièce, puis il s’agenouilla de nouveau sur lui. Soudain l’enfant éternua sept fois et ouvrit les yeux.
      36 Aussitôt Élisée appela Guéhazi et lui dit : « Va chercher la mère de l’enfant. » Guéhazi descendit la chercher ; lorsqu’elle arriva, Élisée lui dit : « Viens reprendre ton fils. »
      37 Elle s’avança, se jeta aux pieds du prophète et s’inclina jusqu’à terre. Puis elle prit son fils et s’en alla.
      38 Un jour, alors que la famine régnait dans le pays, Élisée était revenu au Guilgal et avait réuni le groupe de prophètes autour de lui. Il ordonna à son serviteur : « Mets la grande marmite sur le feu et prépare-nous une soupe. »
      39 Alors un membre du groupe s’en alla dans les champs pour chercher des herbes ; il trouva une sorte de vigne sauvage, sur laquelle il cueillit des fruits ressemblant à de petites courges ; il en remplit la poche de son vêtement et, à son retour, il les coupa en morceaux et les mit dans la marmite ; personne ne savait ce que c’était.
      40 Mais lorsqu’on servit cette soupe aux hommes, ils la goûtèrent et se mirent aussitôt à crier : « La soupe est empoisonnée, prophète de Dieu ! » En effet, personne ne pouvait la manger.
      41 Alors Élisée ordonna d’apporter de la farine ; il en mit dans la soupe, puis dit à son serviteur : « Sers-en à ces gens et qu’ils mangent ! » Or le contenu de la marmite était devenu tout à fait mangeable.
      42 A cette même époque, un homme arriva de Baal-Chalicha ; il apportait au prophète vingt pains d’orge, faits de farine nouvelle, et un sac de grain qu’il venait de récolter. Élisée dit à son serviteur de partager ces vivres entre tous,
      43 mais le serviteur répondit : « Comment pourrais-je nourrir cent personnes avec cela ? » – « Partage ces vivres entre tous, reprit Élisée, car voici ce que déclare le Seigneur : “Chacun aura assez à manger, et il y aura même des restes.” »
      44 Le serviteur répartit le pain entre ses compagnons ; chacun en mangea et il y eut effectivement des restes, comme le Seigneur l’avait annoncé.
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.