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La Bible en 3 ans - Jour 297

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    • 2 Rois 5

      1

      La lèpre de Naaman. (2 Rois 5:1-8)
      Sa guérison. (2 Rois 5:9-14)
      Élisée refuse les présents de Naaman. (2 Rois 5:15-19)
      La convoitise de Guéhazi et son mensonge. (2 Rois 5:20-27)

      Bien que les Syriens soient un peuple idolâtre, oppressant les enfants d'Israël, la délivrance de Naaman mentionnée au premier verset de ce texte, fut attribuée à l'Éternel. Il en est ainsi dans toute l'Écriture : les auteurs qui décrivent l'histoire commune, montrent clairement que Dieu n'était pas forcément vénéré par tous les peuples. Ni la grandeur d'un homme, ni son honneur, ne peuvent lui épargner les calamités les plus terribles ici-bas : on rencontre en effet beaucoup de malades et de fous... parmi les grands de ce monde !

      En fait, chaque personne a ses propres défauts, qui l'amoindrissent et l'affaiblissent plus ou moins, ternissant sa renommée et son bien-être.

      Cette petite fille bien modeste, au service de la femme de Naaman, pouvait témoigner de la présence du célèbre prophète se trouvant chez les Israélites. Les enfants devraient dès leur plus jeune âge et en tous lieux, parler des œuvres merveilleuses du Seigneur. Bien qu'elle soit en captivité, enrôlée par force, cette jeune Israélite, fidèle servante, désira le bien-être de son maître et le voir en bonne santé ; combien les domestiques qui sont volontairement au service de leurs supérieurs, devraient-ils avoir les mêmes sentiments ! Les serviteurs peuvent être de véritables bénédictions dans les familles où ils travaillent, en témoignant de leur expérience avec le Seigneur, de Sa Gloire et de la grandeur des prophètes.

      Naaman, en raison de sa maladie, n'a pas dédaigné les conseils de cette jeune fille. Il serait bon de voir les hommes être plus sensibles au fardeau de leur péché, qu'ils ne le sont au sujet des maladies corporelles qui peuvent les atteindre ! Et quand ces âmes recherchent les bénédictions que le Seigneur envoie, en réponse aux prières de Ses fidèles, elles ne trouvent en fait rien qui puisse les satisfaire, à moins qu'elles ne s'approchent de Lui en toute humilité et non pas comme des « seigneurs » exigeants, désirant « négocier » !

      9 Élisée savait que Naaman était un homme orgueilleux, et il voulait le lui faire sentir, tous les hommes étant égaux devant notre grand Dieu. Tous les commandements divins mettent à l'épreuve l'esprit des hommes, en particulier ceux qui dirigent un pécheur en direction du salut.

      Remarquez la folie de la fierté de Naaman : un traitement simple ne lui convenait pas, il voulait être guéri en « grande pompe », avec les honneurs dus à son rang. Il dédaignait le moyen de guérison proposé par Élisée, et était en conséquence, de mauvaise humeur.

      La manière par laquelle un pécheur est reçu et sanctifié, par le Sang, par l'Esprit de Christ, par la seule foi en Son Nom, n'est pas très flatteuse pour cet individu, en particulier pour son cœur : la fatuité humaine pousse l'individu à croire qu'il peut subvenir lui-même au meilleur moyen pour se purifier. Ce genre de personne devrait être disposé à entendre la voix de la raison. Nous devrions rester sourds aux conseils des impies, même si ces derniers occupent des positions respectables, pour nous tourner plutôt vers ceux qui nous sont donnés par les personnes plus modestes.

      Les serviteurs de Naaman lui dirent : « Mon père, si le prophète t'avait recommandé un traitement spectaculaire, ne l'eusses tu pas pris » ? Quand les pécheurs malades se contentent de n'importe quel moyen de guérison, étant prêts à subir le premier traitement venu, alors, en dernier recours et après toute désillusion, ils se « raccrochent » à l'ultime espoir. La méthode pour guérir de la « lèpre » du péché, est si claire et si évidente, que nous sommes sans excuse si nous ne l'observons pas : il suffit de croire afin d'être sauvé, de se repentir, afin de « laver » nos iniquités, et d'être purifié !

      Le croyant doit se baser sur l'offre du salut, sans la négliger, ni en changer les fondements : il ne doit rien ajouter au rachat offert par le Sauveur ; alors seulement, cette âme coupable pourra être purifiée, alors que les autres, celles qui négligent ce « remède miraculeux », vivront dans la « lèpre » de leurs péchés, et finiront par mourir.

      15 La miséricorde divine inhérente à la guérison de Naaman, l'affecta davantage que le miracle proprement dit. Ceux qui ont expérimenté la Puissance de la Grâce divines, sont les plus aptes pour en témoigner.

      Naaman se montra reconnaissant envers Élisée le prophète. Ce dernier refusa la récompense que l'officier lui proposait, non pas qu'il trouvât ce geste immoral, (il avait déjà reçu des cadeaux de diverses personnes), mais pour témoigner à ce nouveau converti, que les serviteurs du Dieu d'Israël doivent se contenter de ce que le ciel leur accorde, sans rechercher les richesses de ce monde. Dans cette guérison, tout a été accompli par Dieu, de telle façon, que le prophète puisse témoigner qu’il n'avait fait que se soumettre aux ordres de l'Éternel.

      Il n'est pas bon de s'opposer de façon intransigeante aux petites erreurs que peuvent commettre les âmes qui s'approchent du Seigneur ; nous ne pouvons pas, en effet, leur faire rechercher le chemin du salut plus rapidement que ne l'a décidé le ciel. Cependant, en ce qui nous concerne, lorsque nous nous approchons de Dieu, nous ne devons avoir aucune « indulgence » vis-à-vis de certains péchés : ce serait une entrave dans notre progression spirituelle, non-conforme à la Parole.

      Ceux qui détestent vraiment le mal, feront tout pour chercher en paix, à s'abstenir de toute ses aspects néfastes.

      20 Naaman, ce courtisan Syrien, ce militaire, avait de nombreux serviteurs, et nous pouvons lire dans ce texte, avec quelle sagesse et quelle bonté il les traitait. Élisée, ce saint prophète, cet homme de Dieu, avait un domestique, qui n'était qu'un vil menteur. L'amour de l'argent, cette racine de tous les maux, était le plus grand péché de Guéhazi. Ce dernier pensait pouvoir abuser de la bonté de son maître, mais il dut bientôt constater que l'Esprit de la prophétie ne pouvait être trompé : il était en fait complètement vain d'essayer de mentir au Saint-Esprit.

      C'est de la folie de sous-estimer le péché, et de bâtir de vains projets. Quand un homme accomplit un acte douteux, sa conscience et le regard divin ne le suivent-ils pas ? Celui qui masque son péché, ne peut prospérer ; les mensonges d'un homme ne peuvent rester secrets bien longtemps.

      Tous les espoirs et les machinations les plus folles de ce monde, sont dévoilés aux yeux de notre Dieu. Il est insensé d'essayer d'accroître notre richesse de manière malhonnête, en nuisant à Dieu et à la piété, ou au détriment des autres.

      Guéhazi a été puni : le fait d'accepter l'argent de Naaman, ne pouvait qu'attirer la malédiction sur lui. Quel fut le bénéfice réalisé par Guéhazi ? S'il a bien gagné deux talents, il a tout de même, de ce fait, perdu sa santé, son honneur, sa paix, son service, et en cas de non repentance, son âme pour l'éternité. Prenons garde à ne pas céder à l'hypocrisie et à la convoitise, redoutons la malédiction et la « lèpre spirituelle » résultantes qui pourraient atteindre nos âmes !

    • 2 Rois 5

      1 Or Naaman, chef de l'armée du roi de Syrie, était un grand homme devant son seigneur, et considéré, car par lui l'Éternel avait délivré les Syriens ; et cet homme était fort et vaillant, mais lépreux.
      2 Et les Syriens étaient sortis par bandes, et avaient amené captive du pays d'Israël une petite fille, et elle servait la femme de Naaman.
      3 Et elle dit à sa maîtresse : Oh, si mon seigneur était devant le prophète qui est à Samarie ! alors il le délivrerait de sa lèpre.
      4 Et Naaman vint et le rapporta à son seigneur, disant : La jeune fille qui est du pays d'Israël a dit ainsi et ainsi.
      5 Et le roi de Syrie dit : Soit ! va, et j'enverrai une lettre au roi d'Israël. Et il alla, et prit en sa main dix talents d'argent, et six mille pièces d'or, et dix vêtements de rechange.
      6 Et il apporta au roi d'Israël la lettre, qui disait : Maintenant, quand cette lettre te parviendra, voici, je t'ai envoyé Naaman, mon serviteur, afin que tu le délivres de sa lèpre.
      7 Et il arriva que, lorsque le roi d'Israël eut lu la lettre, il déchira ses vêtements, et dit : Suis-je Dieu, pour faire mourir et pour faire vivre, que celui-ci envoie vers moi pour délivrer un homme de sa lèpre ? Sachez donc, et voyez qu'il cherche une occasion contre moi.
      8 Et il arriva que lorsque Élisée, homme de Dieu, eut entendu que le roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il envoya dire au roi : Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Qu'il vienne, je te prie, vers moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël.
      9 Et Naaman vint avec ses chevaux et avec son char, et se tint à l'entrée de la maison d'Élisée.
      10 Et Élisée envoya vers lui un messager, disant : Va, et lave-toi sept fois dans le Jourdain, et ta chair redeviendra saine, et tu seras pur.
      11 Et Naaman se mit en colère, et s'en alla, et dit : Voici, je me disais : Il sortira sans doute, et se tiendra là, et invoquera le nom de l'Éternel, son Dieu, et il promènera sa main sur la place malade et délivrera le lépreux.
      12 L'Abana et le Parpar, rivières de Damas, ne sont-elles pas meilleures que toutes les eaux d'Israël ? Ne puis-je pas m'y laver et être pur ? Et il se tourna, et s'en alla en colère.
      13 Et ses serviteurs s'approchèrent de lui, et lui parlèrent, et dirent : Mon père, si le prophète t'eût dit quelque grande chose, ne l'eusses-tu pas faite ? Combien plus, quand il t'a dit : Lave-toi, et tu seras pur.
      14 Et il descendit, et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu ; et sa chair redevint comme la chair d'un jeune garçon, et il fut pur.
      15 Et il retourna vers l'homme de Dieu, lui et tout son camp, et il vint et se tint devant lui, et dit : Voici, je sais qu'il n'y a point de Dieu en toute la terre, sinon en Israël. Et maintenant, je te prie, prends un présent de ton serviteur.
      16 Mais Élisée dit : L'Éternel, devant qui je me tiens, est vivant, que je ne le prendrai pas. Et Naaman le pressa de le prendre, mais il refusa.
      17 Et Naaman dit : Si cela ne se peut, qu'on donne, je te prie, de cette terre à ton serviteur la charge de deux mulets. Car ton serviteur n'offrira plus d'holocauste ni de sacrifice à d'autres dieux, mais seulement à l'Éternel.
      18 Qu'en ceci l'Éternel pardonne à ton serviteur : quand mon seigneur entrera dans la maison de Rimmon pour s'y prosterner, et qu'il s'appuiera sur ma main, et que je me prosternerai dans la maison de Rimmon, que l'Éternel, je te prie, pardonne à ton serviteur en ceci, quand je me prosternerai dans la maison de Rimmon !
      19 Et il lui dit : Va en paix. Et il s'en alla d'avec lui un bout de chemin.
      20 Et Guéhazi, le jeune homme d'Élisée, homme de Dieu, dit : Voici, mon maître a épargné Naaman, ce Syrien, en ne prenant pas de sa main ce qu'il avait apporté ; l'Éternel est vivant, si je ne cours après lui, et si je ne prends de lui quelque chose !
      21 Et Guéhazi poursuivit Naaman : et Naaman vit qu'il courait après lui ; et il descendit de son char à sa rencontre, et lui dit : Tout va-t-il bien ?
      22 Et il dit : Bien. Mon maître m'a envoyé, disant : Voici, dans ce moment, deux jeunes hommes d'entre les fils des prophètes sont venus vers moi, de la montagne d'Éphraïm ; donne-leur, je te prie, un talent d'argent et deux vêtements de rechange.
      23 Et Naaman dit : Consens à prendre deux talents. Et il le pressa avec insistance ; et il lia deux talents d'argent dans deux sacs, et deux vêtements de rechange, et il les donna à deux de ses jeunes hommes ; et ils les portèrent devant Guéhazi.
      24 Et quand il fut arrivé à la colline, il les prit de leurs mains, et les serra dans la maison ; et il renvoya les hommes et ils s'en allèrent.
      25 Et lui, il entra et se tint devant son maître. Et Élisée lui dit : D'où viens-tu, Guéhazi ? Et il dit : Ton serviteur n'est allé nulle part.
      26 Et Élisée lui dit : Mon coeur n'est-il pas allé, quand l'homme s'est retourné de dessus son char à ta rencontre ? Est-ce le temps de prendre de l'argent, et de prendre des vêtements, et des oliviers, et des vignes, et du menu et du gros bétail, et des serviteurs et des servantes ?...
      27 La lèpre de Naaman s'attachera à toi et à ta semence pour toujours. Et Guéhazi sortit de devant lui, lépreux, blanc comme la neige.
    • 2 Rois 5

      1 Naaman, le chef de l'armée du roi de Syrie, jouissait de la faveur et de l’estime de son seigneur, car c'était par lui que l'Eternel avait donné la victoire aux Syriens. Toutefois, cet homme fort et vaillant était lépreux.
      2 Or, les Syriens avaient mené des expéditions, et ils avaient ramené prisonnière une petite fille du pays d'Israël. Celle-ci était au service de la femme de Naaman,
      3 et elle dit à sa maîtresse : « Si seulement mon seigneur pouvait voir le prophète qui se trouve à Samarie, il le guérirait de sa lèpre ! »
      4 Naaman alla dire à son seigneur : « La jeune fille du pays d'Israël a parlé de telle et telle manière. »
      5 Le roi de Syrie dit : « Vas-y, rends-toi à Samarie. Je vais envoyer une lettre au roi d'Israël. » Naaman partit, prenant avec lui 300 kilos d'argent, 70 d'or et 10 habits de rechange,
      6 et il apporta la lettre au roi d'Israël. Celle-ci disait : « Maintenant que cette lettre t’est parvenue, tu sais que je t'envoie Naaman, mon serviteur, afin que tu le guérisses de sa lèpre. »
      7 Après avoir lu la lettre, le roi d'Israël déchira ses habits et dit : « Suis-je Dieu, pour faire mourir et pour faire vivre ? En effet, il s'adresse à moi afin que je guérisse un homme de sa lèpre ! Sachez-le donc et comprenez-le : il cherche une occasion de dispute avec moi. »
      8 Lorsque Elisée, l'homme de Dieu, apprit que le roi d'Israël avait déchiré ses habits, il fit dire au roi : « Pourquoi as-tu déchiré tes habits ? Fais-le venir vers moi et il saura qu'il y a un prophète en Israël. »
      9 Naaman vint avec ses chevaux et son char, et il s'arrêta à la porte de la maison d'Elisée.
      10 Elisée lui fit dire par un messager : « Va te laver 7 fois dans le Jourdain. Ta chair deviendra saine et tu seras pur. »
      11 Naaman fut indigné et il s'en alla en disant : « Je me disais : ‘Il sortira en personne vers moi, il fera appel au nom de l'Eternel, son Dieu, il fera un mouvement de la main sur l’endroit malade et guérira ma lèpre.’
      12 Les fleuves de Damas, l'Abana et le Parpar, ne valent-ils pas mieux que tous les cours d’eau d'Israël ? Ne pourrais-je pas m'y laver pour devenir pur ? » Il tourna le dos, et il partait plein de colère
      13 lorsque ses serviteurs s'approchèrent de lui pour lui parler. Ils dirent : « Mon père, si le prophète t'avait demandé quelque chose de difficile, ne l'aurais-tu pas fait ? Tu dois d’autant plus volontiers faire ce qu'il t'a dit : ‘Lave-toi et tu seras pur !’ »
      14 Il descendit alors se plonger 7 fois dans le Jourdain, conformément à la parole de l'homme de Dieu. Sa chair redevint comme celle d'un jeune enfant et il fut pur.
      15 Naaman retourna vers l'homme de Dieu avec toute sa suite. Dès son arrivée, il se présenta devant lui et dit : « Je reconnais qu'il n'y a aucun Dieu sur toute la terre, sauf en Israël. Maintenant, accepte, je t’en prie, un cadeau de la part de ton serviteur. »
      16 Elisée répondit : « L'Eternel, dont je suis le serviteur, est vivant ! Je n'accepterai rien. » Naaman insista pour qu'il accepte, mais il refusa.
      17 Alors Naaman dit : « Puisque tu refuses, permets que l'on me donne de la terre d’ici, à moi ton serviteur. Qu’on m’en donne l’équivalent de la charge de deux mulets, car moi ton serviteur, je ne veux plus offrir ni holocauste ni sacrifice à d'autres dieux qu'à l'Eternel.
      18 Cependant, que l'Eternel veuille pardonner ceci à ton serviteur : quand mon seigneur entre dans le temple de Rimmon pour s'y prosterner, il s'appuie sur ma main et je m’y prosterne aussi. Que l'Eternel veuille bien me pardonner, à moi ton serviteur, lorsque je me prosternerai dans le temple de Rimmon ! »
      19 Elisée lui dit : « Pars dans la paix. » Lorsque Naaman eut quitté Elisée et qu'il fut à une certaine distance,
      20 Guéhazi, le serviteur d'Elisée, l'homme de Dieu, se dit en lui-même : « Mon maître a ménagé Naaman, ce Syrien, en n'acceptant pas de prendre ce qu'il avait apporté. L'Eternel est vivant ! Je vais courir derrière lui et j'obtiendrai quelque chose de sa part. »
      21 Guéhazi courut donc derrière Naaman. Le voyant courir derrière lui, Naaman s’empressa de descendre de son char pour aller à sa rencontre et demanda : « Est-ce que tout va bien ? »
      22 Il répondit : « Tout va bien. Mon maître m'envoie te dire : ‘Deux jeunes gens de la région montagneuse d'Ephraïm, des membres de la communauté de prophètes, viennent d'arriver chez moi. Donne-moi pour eux, je t'en prie, 30 kilos d'argent et 2 habits de rechange.’ »
      23 Naaman dit : « Accepte de prendre 60 kilos. » Il insista et mit 60 kilos d'argent dans deux sacs, lui donna 2 habits de rechange et les fit porter devant Guéhazi par deux de ses serviteurs.
      24 Arrivé à la colline, Guéhazi les prit de leurs mains et les déposa chez lui, puis il renvoya ces hommes, qui partirent.
      25 Il alla ensuite se présenter à son seigneur. Elisée lui demanda : « D'où viens-tu, Guéhazi ? » Il répondit : « Ton serviteur n'est parti nulle part. »
      26 Mais Elisée lui dit : « Mon esprit non plus n’était pas parti lorsque cet homme a quitté son char pour venir à ta rencontre. Est-ce le moment de prendre de l'argent pour acheter des habits, des oliviers, des vignes, des brebis, des bœufs, des serviteurs et des servantes ?
      27 La lèpre de Naaman va s'attacher à toi et à ta descendance pour toujours. » Guéhazi quitta Elisée, atteint d’une lèpre blanche comme la neige.
    • 2 Rois 5

      1 Le général en chef du roi de Syrie s’appelait Naaman. Son maître l’appréciait beaucoup et le traitait avec faveur ; en effet, c’était par lui que le Seigneur avait donné la victoire aux Syriens. Mais cet homme, un vrai héros, était lépreux.
      2 Or des pillards syriens, qui avaient pénétré en bandes dans le territoire d’Israël, en avaient ramené prisonnière une fillette, qui devint la servante de la femme de Naaman.
      3 La fillette dit un jour à sa maîtresse : « Ah ! si seulement mon maître se présentait au prophète qui est à Samarie. Celui-ci le guérirait tout de suite de sa lèpre. »
      4 Naaman alla parler au roi de ce que la petite servante israélite avait dit :
      5 « Bien, dit le roi, va trouver le roi d’Israël avec la lettre que je te remettrai pour lui. » Naaman partit donc en emportant environ trois cents kilos d’argent, soixante kilos d’or et dix habits de fête.
      6 Il remit au roi d’Israël la lettre où le roi de Syrie avait écrit : « Je t’envoie mon général Naaman, porteur de cette lettre, pour que tu le guérisses de sa lèpre. »
      7 Dès que le roi d’Israël eut fini de lire la lettre, il déchira ses vêtements et s’écria : « Suis-je Dieu, moi, avec le pouvoir de faire mourir et de faire revivre les gens ? Voilà le roi de Syrie qui m’envoie quelqu’un à guérir de la lèpre ! Vous voyez bien : il cherche à m’entraîner dans un conflit ! »
      8 Lorsque le prophète Élisée apprit que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements, il lui fit dire : « Pourquoi es-tu pareillement bouleversé ? Cet homme n’a qu’à venir chez moi, et il saura qu’il y a vraiment un prophète dans le pays d’Israël. »
      9 Naaman vint donc avec son char et ses chevaux, et attendit devant la porte de la maison d’Élisée.
      10 Élisée envoya quelqu’un lui dire : « Va te plonger sept fois dans l’eau du Jourdain. Alors tu seras guéri et purifié. »
      11 Naaman s’en alla très mécontent, en disant : « Je pensais que le prophète sortirait de chez lui pour se présenter devant moi, qu’il prierait le Seigneur son Dieu, passerait sa main sur l’endroit malade et me guérirait de ma lèpre.
      12 D’ailleurs les rivières de Damas, l’Abana et le Parpar, valent certainement mieux que tous les cours d’eau du pays d’Israël ! Ne pourrais-je pas m’y plonger pour être purifié ? » Naaman fit donc demi-tour et s’en alla furieux.
      13 Mais ses serviteurs vinrent lui dire : « Maître, si le prophète t’avait ordonné quelque chose de difficile, ne l’aurais-tu pas fait ? Alors pourquoi ne pas faire ce qu’il te dit : te plonger simplement dans l’eau pour être purifié ? »
      14 Naaman descendit au bord du Jourdain et se trempa sept fois dans l’eau, comme Élisée l’avait dit, et il fut purifié : sa peau redevint semblable à celle d’un petit enfant.
      15 Aussitôt il revint chez le prophète avec tous ceux qui l’accompagnaient ; il se présenta devant lui et dit : « Maintenant je sais que sur toute la terre il n’y a pas d’autre Dieu que celui d’Israël. Veuille donc accepter le cadeau que je t’offre. »
      16 Mais Élisée répondit : « Par le Seigneur vivant dont je suis le serviteur, je t’assure que je n’accepterai rien. » Naaman insista, mais Élisée refusa.
      17 Naaman reprit : « Puisque tu refuses tout cadeau, permets-moi au moins d’emporter un peu de terre de ton pays, de quoi charger deux mulets ; en effet, je ne veux plus offrir de sacrifices complets ou de sacrifices de communion à d’autres dieux qu’au Seigneur d’Israël.
      18 Seulement je demande d’avance pardon au Seigneur pour ceci : Quand mon maître, le roi de Syrie, entre dans le temple de son dieu Rimmon pour prier, je dois m’incliner jusqu’à terre en même temps que lui, car il s’appuie sur mon bras. Que le Seigneur veuille donc bien me pardonner ce geste. »
      19 Élisée lui répondit : « Tu peux t’en aller en paix. » Et Naaman partit. Naaman n’était pas encore bien loin
      20 lorsque Guéhazi, le serviteur d’Élisée, se dit : « Mon maître n’a rien voulu accepter de ce que Naaman le Syrien lui offrait. Eh bien, moi, aussi vrai que le Seigneur est vivant, je vais le rattraper et obtenir quelque chose de lui ! »
      21 Et Guéhazi partit pour le rattraper ; quand Naaman le vit accourir, il sauta de son char et se précipita vers lui en demandant : « Que se passe-t-il ? » –
      22 « Tout va bien ! répondit Guéhazi. Mon maître m’a simplement envoyé te dire que deux membres d’un groupe de prophètes viennent d’arriver chez lui, venant de la région montagneuse d’Éfraïm. Il te prie de donner pour eux trente kilos d’argent et deux habits de fête. » –
      23 « Accepte de prendre soixante kilos d’argent », lui dit Naaman. Il insista et mit l’argent dans deux sacs qu’il ficela ; il prépara aussi deux habits, et fit porter le tout par deux de ses serviteurs, qui accompagnèrent Guéhazi.
      24 Lorsqu’ils arrivèrent à l’endroit appelé Ofel, Guéhazi reprit les sacs et les habits et les déposa chez lui, puis il renvoya les serviteurs de Naaman.
      25 Guéhazi retourna auprès de son maître, qui lui demanda : « D’où viens-tu, Guéhazi ? » – « Je ne suis allé nulle part, Maître », répondit-il.
      26 Mais Élisée reprit : « Crois-tu que je n’ai pas pu voir en esprit cet homme qui sautait de son char et venait à toi ? Mais ce n’est pas le moment d’accepter de beaux habits, et encore moins de l’argent pour te payer des oliviers et des vignes, du gros et du petit bétail, des esclaves et des servantes ;
      27 en effet, la lèpre de Naaman va s’attacher à toi et à tes descendants pour toujours ! » Quand Guéhazi quitta Élisée, son corps, couvert de lèpre, était blanc comme la neige.
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