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La Bible en 3 ans - Jour 407

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    • Marc 14

      1 La fête de Pâque et des pains sans levain devait être deux jours après ; et les scribes cherchaient comment ils pourraient se saisir de Jésus par ruse et le faire mourir.
      2 Mais ils disaient : Non pas durant la fête, de peur qu'il ne se fasse quelque émotion parmi le peuple.
      3 Et Jésus étant à Béthanie, à table, dans la maison de Simon le lépreux, une femme vint à lui avec un vase d'albâtre, plein d'un parfum de nard pur et de grand prix, qu'elle lui répandit sur la tête, ayant rompu le vase.
      4 Et quelques-uns en furent indignés en eux-mêmes, et dirent : Pourquoi perdre ainsi ce parfum ?
      5 Car on pouvait le vendre plus de trois cents deniers, et les donner aux pauvres. Ainsi ils murmuraient contre elle.
      6 Mais Jésus dit : Laissez-la ; pourquoi lui faites-vous de la peine ? Elle a fait une bonne action à mon égard.
      7 Car vous aurez toujours des pauvres avec vous ; et toutes les fois que vous voudrez, vous pourrez leur faire du bien ; mais vous ne m'aurez pas toujours.
      8 Elle a fait ce qui était en son pouvoir ; elle a embaumé par avance mon corps pour ma sépulture.
      9 Je vous dis en vérité, que dans tous les endroits du monde où cet évangile sera prêché, ce qu'elle a fait sera aussi raconté en mémoire d'elle.
      10 Alors Judas l'Iscariote, l'un des douze, s'en alla vers les principaux sacrificateurs pour leur livrer Jésus.
      11 Ils l'écoutèrent avec joie, et lui promirent de lui donner de l'argent ; après quoi il chercha une occasion propice de le leur livrer.
      12 Le premier jour des pains sans levain, où l'on immolait la pâque, ses disciples lui dirent : Où veux-tu que nous allions te préparer ce qu'il faut pour manger la pâque ?
      13 Alors il envoya deux de ses disciples et leur dit : Allez à la ville, et vous rencontrerez un homme portant une cruche d'eau ; suivez-le.
      14 Et en quelque lieu qu'il entre, dites au maître de la maison : Le maître dit : Où est le lieu où je mangerai la pâque avec mes disciples ?
      15 Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée et toute prête ; préparez-nous là la pâque.
      16 Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque.
      17 Quand le soir fut venu, il vint avec les douze.
      18 Et comme ils étaient à table et qu'ils mangeaient, Jésus dit : Je vous dis en vérité, que l'un de vous, qui mange avec moi, me trahira.
      19 Alors ils commencèrent à s'affliger ; et ils lui dirent, l'un après l'autre : Est-ce moi ?
      20 Il leur répondit : C'est l'un des douze qui met la main au plat avec moi.
      21 Pour ce qui est du Fils de l'homme, il s'en va, selon ce qui a été écrit de lui ; mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme est trahi ; il eût mieux valu pour cet homme de n'être jamais né.
      22 Et comme ils mangeaient, Jésus prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, et dit : Prenez, mangez, ceci est mon corps.
      23 Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous.
      24 Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui est répandu pour plusieurs.
      25 Je vous dis en vérité, que je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu'au jour que je le boirai nouveau dans le royaume de Dieu.
      26 Et après qu'ils eurent chanté le cantique, ils s'en allèrent à la montagne des Oliviers.
      27 Alors Jésus leur dit : Je vous serai cette nuit à tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.
      28 Mais après que je serai ressuscité, je vous devancerai en Galilée.
      29 Et Pierre lui dit : Quand tous seraient scandalisés, je ne le serai pas.
      30 Alors Jésus lui dit : Je te dis en vérité, qu'aujourd'hui, cette même nuit, avant que le coq ait chanté deux fois, tu m'auras renié trois fois.
      31 Mais il disait encore plus fortement : Quand même il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai point. Et tous disaient la même chose.
      32 Ils allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané. Et Jésus dit à ses disciples : Asseyez-vous ici jusqu'à ce que j'aie prié.
      33 Et il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean ; et il commença à être saisi de frayeur et fort agité.
      34 Et il leur dit : Mon âme est saisie de tristesse jusqu'à la mort ; demeurez ici et veillez.
      35 Et s'en allant un peu plus avant, il se prosterna contre terre, priant que, s'il était possible, cette heure s'éloignât de lui.
      36 Et il disait : Abba ! Père ! toutes choses te sont possibles ; détourne cette coupe de moi ; toutefois non pas comme je veux, mais comme tu veux.
      37 Et il revint et les trouva endormis ; et il dit à Pierre : Simon, tu dors ! n'as-tu pu veiller une heure ?
      38 Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation ; l'esprit est prompt, mais la chair est faible.
      39 Et il s'en alla encore, et pria, disant les mêmes paroles.
      40 Et étant revenu, il les trouva encore endormis, car leurs yeux étaient appesantis ; et ils ne savaient que lui répondre.
      41 Et il revint pour la troisième fois, et leur dit : Dormez maintenant et vous reposez ! C'est assez ! l'heure est venue ; voici, le Fils de l'homme est livré aux mains des méchants.
      42 Levez-vous, allons, voici, celui qui me trahit s'approche.
      43 Et aussitôt, comme il parlait encore, Judas, l'un des douze, vint, et avec lui une grande troupe de gens armés d'épées et de bâtons, de la part des principaux sacrificateurs, des scribes et des anciens.
      44 Et celui qui le trahissait avait donné ce signal : Celui que je baiserai, c'est lui ; saisissez-le, et l'emmenez sûrement.
      45 Aussitôt donc qu'il fut arrivé, il s'approcha de lui et lui dit : Maître, maître ; et il le baisa.
      46 Alors ils jetèrent les mains sur Jésus, et le saisirent.
      47 Et un de ceux qui étaient présents tira son épée et frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l'oreille.
      48 Alors Jésus prit la parole et leur dit : Vous êtes sortis comme après un brigand, avec des épées et des bâtons pour me prendre.
      49 J'étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m'avez point saisi ; mais c'est afin que les Écritures fussent accomplies.
      50 Alors tous ses disciples l'ayant abandonné s'enfuirent.
      51 Et un jeune homme le suivait, enveloppé seulement d'une étoffe légère ; et les jeunes gens le prirent.
      52 Il leur laissa son vêtement, et s'enfuit nu de leurs mains.
      53 Ils menèrent ensuite Jésus chez le souverain sacrificateur, où s'assemblèrent tous les principaux sacrificateurs, les anciens et les scribes.
      54 Pierre le suivit de loin jusque dans la cour du souverain sacrificateur. Et il était assis avec les domestiques, et se chauffait près du feu.
      55 Or, les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus, pour le faire mourir ; et ils n'en trouvaient point.
      56 Car plusieurs rendaient de faux témoignages contre lui ; mais leurs dépositions ne s'accordaient pas.
      57 Alors quelques-uns se levèrent, qui portèrent un faux témoignage contre lui, disant :
      58 Nous lui avons entendu dire : Je détruirai ce temple, fait de main d'homme, et dans trois jours j'en rebâtirai un autre, qui ne sera point fait de main d'homme.
      59 Mais leur déposition ne s'accordait pas non plus.
      60 Alors le souverain sacrificateur, se levant au milieu du sanhédrin, interrogea Jésus, et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu'est-ce que ces gens déposent contre toi ?
      61 Mais Jésus se tut et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l'interrogea encore, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils de Celui qui est béni ?
      62 Et Jésus dit : Je le suis ; et vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.
      63 Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : Qu'avons-nous encore besoin de témoins ?
      64 Vous avez entendu le blasphème ; que vous en semble ? Alors tous le condamnèrent comme étant digne de mort.
      65 Et quelques-uns se mirent à cracher contre lui, à lui couvrir le visage, et à lui donner des soufflets en disant : Devine ! Et les sergents le frappaient avec des bâtons.
      66 Or, comme Pierre était en bas dans la cour, une des servantes du souverain sacrificateur y vint ;
      67 Et voyant Pierre qui se chauffait, elle le regarda en face, et lui dit : Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth.
      68 Mais il le nia, et dit : Je ne le connais point, et je ne sais ce que tu dis. Puis il sortit dans le vestibule, et le coq chanta.
      69 Et cette servante l'ayant encore vu, se mit à dire à ceux qui étaient présents : Cet homme est de ces gens-là.
      70 Mais il le nia encore. Et un peu après, ceux qui étaient présents dirent à Pierre : Tu es assurément de ces gens-là, car tu es Galiléen et ton langage est semblable au leur.
      71 Alors il commença à faire des imprécations et à jurer, en disant : Je ne connais point cet homme dont tu parles.
      72 Et le coq chanta pour la seconde fois ; et Pierre se ressouvint de la parole que Jésus lui avait dite : Avant que le coq ait chanté deux fois, tu m'auras renié trois fois. Et étant sorti promptement, il pleura.
    • Marc 14

      1 On était à deux jours des fêtes de la Pâque et des pains sans levain. Les grands-prêtres et les interprètes de la loi cherchaient par quel moyen ils pourraient s’emparer de Jésus et le faire disparaître.
      2 Car ils se disaient : « Il ne faut surtout pas l’arrêter pendant les jours de fête, sinon nous risquons de provoquer un soulèvement populaire ».
      3 Jésus était l’hôte de Simon « le lépreux » à Béthanie. Pendant le repas, une femme s’approche de lui, tenant en main un flacon d’albâtre rempli de nard véritable, un parfum fort rare et très cher. Elle casse le col du flacon et se met à répandre le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Quelques assistants s’en indignent et murmurent entre eux : — Quel gaspillage ! Pourquoi perdre ainsi tout ce parfum ?
      5 Si on l’avait vendu, on en aurait tiré plus de trois cents deniers, qu’on aurait pu distribuer aux pauvres. Bref, ils ne lui ménagent pas leur reproches.
      6 Mais Jésus dit : — Laissez-la donc tranquille ! Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Ce qu’elle vient d’accomplir pour moi est vraiment une belle action.
      7 Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous ; vous pourrez leur faire du bien quand vous le voudrez, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.
      8 Cette femme a fait ce qui était en son pouvoir ; elle a voulu, d’avance, embaumer mon corps en prévision de ma mise au tombeau.
      9 Vraiment, je vous l’assure : dans le monde entier, partout où l’Évangile sera annoncé, on racontera aussi, à la louange de cette femme, ce qu’elle vient de faire.
      10 À la suite de cela, Judas de Kérioth, l’un des douze, alla trouver les chefs des prêtres pour leur proposer de livrer Jésus entre leurs mains.
      11 Sa proposition les réjouit, et ils promirent de lui donner de l’argent. Dès lors, il chercha une occasion favorable pour leur livrer Jésus.
      12 Le premier jour de la fête des pains sans levain, celui où l’on tue l’agneau pascal, les disciples lui demandèrent : — Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour le repas de la Pâque ?
      13 Alors, il envoya deux d’entre eux en leur donnant les instructions suivantes : — Allez dans la ville. Un homme portant une cruche pleine d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le.
      14 Lorsqu’il entrera dans une maison, dites au propriétaire : « Le Maître fait demander : “Où est la pièce réservée pour moi où je pourrai célébrer la Pâque avec mes disciples ?” »
      15 Il vous montrera alors, à l’étage supérieur, une grande chambre toute prête, garnie de tapis et de coussins. C’est là que vous ferez les préparatifs pour nous.
      16 Les disciples partirent. Lorsqu’ils arrivèrent dans la ville, ils trouvèrent tout comme Jésus le leur avait prédit et ils préparèrent le repas pascal.
      17 Le soir, Jésus arrive avec les douze.
      18 Pendant qu’ils sont à table, au milieu du repas, il leur dit : — Oui, vraiment, il faut que je vous le dise : l’un de vous me trahira… Celui-là même qui mange avec moi.
      19 À ces mots, ils sont consternés et deviennent tout tristes. L’un après l’autre, ils lui demandent : — Serait-ce moi ? —
      20 Oui, continue-t-il, c’est l’un des douze, qui trempe son morceau dans le même plat que moi.
      21 Certes, le Fils de l’homme poursuit son chemin prédit par les Écritures, mais malheur à celui par qui il va être livré. Mieux vaudrait pour cet homme-là n’être jamais né !
      22 Au cours du repas, Jésus prend du pain et, après avoir demandé à Dieu de le bénir, il le brise et en distribue les morceaux à ses disciples en disant : — Prenez, c’est mon corps.
      23 Ensuite, il saisit une coupe, remercie Dieu et la leur donne. Ils en boivent tous.
      24 Alors, il leur dit : — C’est mon sang par lequel Dieu scelle sa nouvelle alliance. Il va être versé pour beaucoup d’hommes.
      25 Vraiment, je vous l’assure : je ne boirai plus de ce fruit de la vigne avant le jour où je le boirai sous une forme nouvelle dans le royaume de Dieu.
      26 Ils chantent les cantiques de louange et sortent pour se diriger vers le mont des Oliviers.
      27 Jésus leur dit : — Vous allez tous être ébranlés dans votre foi, car il est dit dans l’Écriture : Je frapperai le berger à mort et les moutons s’enfuiront de tous côtés.
      28 Néanmoins, quand je serai ressuscité, j’irai vous attendre en Galilée.
      29 Pierre lui déclare : — Même si tous les autres étaient ébranlés, moi, jamais ! —
      30 Toi, lui répond Jésus, vraiment, je te l’assure : aujourd’hui, oui, cette nuit même, avant que le coq ne chante deux fois, tu m’auras déjà renié trois fois.
      31 Mais Pierre proteste avec véhémence : — Même s’il me fallait mourir avec toi, jamais je ne te renierai. Et tous protestent de même (de leur fidélité).
      32 Ils arrivent à un petit domaine nommé Gethsémané. Jésus dit à ses disciples : — Asseyez-vous ici pendant que je vais prier.
      33 Il prend avec lui Pierre, Jacques et Jean. Bientôt, il est comme submergé de crainte et d’angoisse. Il se met à trembler
      34 et dit à ses compagnons : — Mon âme est accablée de tristesse, d’une tristesse mortelle. Restez ici et veillez !
      35 Il s’éloigne de quelques pas, se jette face contre terre et supplie Dieu que, si possible, cette heure (de souffrance et d’angoisse) lui soit épargnée. —
      36 Père, implore-t-il, pour toi, tout est possible. Détourne de moi cette coupe, écarte cette épreuve. Toutefois, ne fais pas ce que je désire, mais que ta volonté soit faite.
      37 Il revient vers ses disciples et les trouve endormis. — Simon, dit-il à Pierre, tu dors ? Tu n’as pas été capable de résister au sommeil pendant une seule heure !
      38 Veillez et priez pour ne pas céder à la tentation. Certes, l’esprit est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est faible.
      39 Il s’éloigne de nouveau et se remet à prier, répétant les mêmes paroles.
      40 Il revient encore vers les disciples et les trouve de nouveau endormis. Leurs paupières se sont fermées d’elles-mêmes, et ils ne savent que lui répondre.
      41 Lorsqu’il revient pour la troisième fois, il leur dit : — Vous dormez encore et vous vous reposez ! C’est fini, tout est réglé : il a eu son salaire. Mon heure est venue. C’est le moment où le Fils de l’homme va être livré entre les mains d’hommes qui ne se soucient pas de Dieu.
      42 Allons, levez-vous ! Voyez, celui qui me trahit arrive.
      43 À peine achève-t-il ces mots, que survient Judas, l’un des douze. Il est suivi d’une troupe armée d’épées et de gourdins, envoyée par les chefs des prêtres, les interprètes de la loi et les anciens.
      44 Le traître a convenu avec la troupe d’un signe de reconnaissance : « Celui que j’embrasserai, leur a-t-il dit, c’est votre homme. Saisissez-vous de lui et emmenez-le sous bonne garde ».
      45 Dès qu’il est arrivé, Judas se dirige droit sur Jésus et lui dit : — Maître ! et il l’embrasse avec effusion.
      46 Aussitôt, les autres s’avancent pour s’emparer de lui et l’arrêter.
      47 Mais l’un des assistants dégaine son épée, donne un coup au serviteur du grand-prêtre et lui coupe l’oreille.
      48 Jésus, s’adressant à ceux qui sont venus l’arrêter, leur dit : — Vous me prenez donc pour un brigand ? Vous êtes sortis en force avec des épées et des gourdins pour vous emparer de moi !
      49 Chaque jour, j’étais parmi vous lorsque j’enseignais dans le temple, et personne n’a mis la main sur moi. Mais il faut bien que les prophéties de l’Écriture s’accomplissent.
      50 Alors, tous ses disciples l’abandonnent et prennent la fuite.
      51 Un jeune homme le suit pourtant, couvert seulement d’un morceau d’étoffe.
      52 Les agents se précipitent sur lui et veulent le saisir, mais lui, abandonnant sa toile de lin entre leurs mains, s’enfuit tout nu.
      53 Jésus est conduit chez le grand-prêtre chez qui les chefs des prêtres, les anciens et les interprètes de la loi se réunissent au grand complet.
      54 Pierre, qui s’est hasardé à suivre Jésus à distance, parvient à se glisser jusque dans l’intérieur de la cour du grand-prêtre. Il se mêle aux gardes et s’assied près du feu pour se réchauffer.
      55 Pendant ce temps, les chefs des prêtres et tout le Conseil supérieur cherchent un témoignage contre Jésus permettant de le condamner à mort. Ils n’en trouvent cependant aucun.
      56 Certes, beaucoup de gens sont là et déposent contre lui toutes sortes d’accusations mensongères, mais leurs témoignages ne concordent pas.
      57 Enfin, quelques-uns se lèvent pour porter contre lui ce faux témoignage : —
      58 Nous l’avons entendu dire : « Je démolirai ce temple fait de main d’homme et, en trois jours, j’en reconstruirai un autre, qui ne sera pas fait de main d’homme ».
      59 Mais même là-dessus, leurs dépositions ne concordent pas.
      60 Alors, le grand-prêtre se lève au milieu de l’assemblée et prend lui-même l’interrogatoire en mains. — Eh bien, demande-t-il à Jésus, tu n’as rien à répondre à ce que ces gens-là viennent de déposer contre toi ?
      61 Mais Jésus garde le silence. Le grand-prêtre poursuit son interrogatoire : — Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ?
      62 Et Jésus répond : — Oui, je le suis ! Et, un jour, vous reverrez tous le Fils de l’homme siégeant à la droite du Dieu tout-puissant et revenant en gloire sur les nuées du ciel.
      63 À ces mots, le grand-prêtre déchire sa tunique en signe de consternation et s’écrie : — Qu’avons-nous encore besoin de témoins ?
      64 Vous avez entendu comme il a blasphémé contre Dieu ! Qu’en dites-vous ? Quel est votre verdict ? Alors, tous, à l’unanimité, le déclarent coupable de crime et passible de la peine de mort.
      65 Quelques-uns se mettent à cracher sur lui, ils lui couvrent le visage, le frappent à la tête et crient : — Hé ! prophète ! Qui c’était ? Même les gardes lui donnent des gifles et le bourrent de coups de poing.
      66 Pendant ce temps, Pierre est toujours en bas dans la cour intérieure. Une des domestiques du grand-prêtre arrive.
      67 Elle aperçoit Pierre qui se chauffe, le dévisage attentivement et lui dit : — Toi aussi, tu étais avec ce Jésus, le Nazaréen !
      68 Et lui de le nier en disant : — Je ne vois pas ce que tu veux dire. Puis il se glisse vers la cour extérieure. Quelque part, un coq se met à chanter.
      69 Mais la servante le remarque et répète à ceux qui sont là : — Celui-là fait aussi partie de leur bande.
      70 De nouveau, Pierre le nie. Au bout d’un moment, ceux qui sont là redisent à Pierre : — Pas de doute, tu es des leurs. D’ailleurs, tu es Galiléen.
      71 Alors, il s’emporte et se met à jurer et à crier : — Que Dieu me maudisse si je mens : je ne connais même pas cet homme dont vous parlez !
      72 Soudain, pour la seconde fois, un coq lance son cri. Aussitôt, Pierre se rappelle la prédiction que Jésus lui a faite : « Avant que le coq ne chante deux fois, tu m’auras déjà renié trois fois ». Et il fond en larmes.
    • Marc 14

      1 On était à deux jours de la fête de la Pâque et des pains sans levain. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi cherchaient un moyen d’arrêter Jésus en cachette et de le mettre à mort.
      2 Ils se disaient en effet : « Nous ne pouvons pas faire cela pendant la fête, sinon le peuple risquerait de se soulever. »
      3 Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux ; pendant qu’il était à table, une femme entra avec un flacon d’albâtre plein d’un parfum très cher, fait de nard pur. Elle brisa le flacon et versa le parfum sur la tête de Jésus.
      4 Certains de ceux qui étaient là furent indignés et se dirent entre eux : « A quoi bon avoir ainsi gaspillé ce parfum ?
      5 On aurait pu le vendre plus de trois cents pièces d’argent pour les donner aux pauvres ! » Et ils critiquaient sévèrement cette femme.
      6 Mais Jésus dit : « Laissez-la tranquille. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Ce qu’elle a accompli pour moi est beau.
      7 Car vous aurez toujours des pauvres avec vous, et toutes les fois que vous le voudrez, vous pourrez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m’aurez pas toujours avec vous.
      8 Elle a fait ce qu’elle a pu : elle a d’avance mis du parfum sur mon corps afin de le préparer pour le tombeau.
      9 Je vous le déclare, c’est la vérité : partout où l’on annoncera la Bonne Nouvelle, dans le monde entier, on racontera ce que cette femme a fait et l’on se souviendra d’elle. »
      10 Alors Judas Iscariote, un des douze disciples, alla proposer aux chefs des prêtres de leur livrer Jésus.
      11 Ils furent très contents de l’entendre et lui promirent de l’argent. Et Judas se mit à chercher une occasion favorable pour leur livrer Jésus.
      12 Le premier jour de la fête des pains sans levain, le jour où l’on sacrifiait les agneaux pour le repas de la Pâque, les disciples de Jésus lui demandèrent : « Où veux-tu que nous allions te préparer le repas de la Pâque ? »
      13 Alors Jésus envoya deux de ses disciples en avant, avec l’ordre suivant : « Allez à la ville, vous y rencontrerez un homme qui porte une cruche d’eau. Suivez-le,
      14 et là où il entrera, dites au propriétaire de la maison : “Le Maître demande : Où est la pièce qui m’est réservée, celle où je prendrai le repas de la Pâque avec mes disciples ?”
      15 Et il vous montrera, en haut de la maison, une grande chambre déjà prête, avec tout ce qui est nécessaire. C’est là que vous nous préparerez le repas. »
      16 Les disciples partirent et allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus le leur avait dit, et ils préparèrent le repas de la Pâque.
      17 Quand le soir fut venu, Jésus arriva avec les douze disciples.
      18 Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. »
      19 Les disciples devinrent tout tristes, et ils se mirent à lui demander l’un après l’autre : « Ce n’est pas moi, n’est-ce pas ? »
      20 Jésus leur répondit : « C’est l’un d’entre vous, les douze, quelqu’un qui trempe avec moi son pain dans le plat.
      21 Certes, le Fils de l’homme va mourir comme les Écritures l’annoncent à son sujet ; mais quel malheur pour celui qui trahit le Fils de l’homme ! Il aurait mieux valu pour cet homme-là ne pas naître ! »
      22 Pendant le repas, Jésus prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le donna à ses disciples ; il leur dit : « Prenez ceci, c’est mon corps. »
      23 Il prit ensuite une coupe de vin et, après avoir remercié Dieu, il la leur donna, et ils en burent tous.
      24 Jésus leur dit : « Ceci est mon sang, le sang qui garantit l’alliance de Dieu et qui est versé pour une multitude de gens.
      25 Je vous le déclare, c’est la vérité : je ne boirai plus jamais de vin jusqu’au jour où je boirai le vin nouveau dans le Royaume de Dieu. »
      26 Ils chantèrent ensuite les psaumes de la fête, puis ils s’en allèrent au mont des Oliviers.
      27 Jésus dit à ses disciples : « Vous allez tous m’abandonner, car on lit dans les Écritures : “Je tuerai le berger, et les moutons partiront de tous côtés”.
      28 Mais, ajouta Jésus, quand je serai de nouveau vivant, j’irai vous attendre en Galilée. »
      29 Pierre lui dit : « Même si tous les autres t’abandonnent, moi je ne t’abandonnerai pas. »
      30 Alors Jésus lui répondit : « Je te le déclare, c’est la vérité : aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, toi, tu auras prétendu trois fois ne pas me connaître. »
      31 Mais Pierre répliqua encore plus fort : « Je ne prétendrai jamais que je ne te connais pas, même si je dois mourir avec toi. » Et tous les autres disciples disaient la même chose.
      32 Ils arrivèrent ensuite à un endroit appelé Gethsémané, et Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »
      33 Puis il emmena avec lui Pierre, Jacques et Jean. Il commença à ressentir de la frayeur et de l’angoisse,
      34 et il leur dit : « Mon cœur est plein d’une tristesse mortelle ; restez ici et demeurez éveillés. »
      35 Il alla un peu plus loin, se jeta à terre et pria pour que, si c’était possible, il n’ait pas à passer par cette heure de souffrance.
      36 Il disait : « Abba, ô mon Père, tout t’est possible ; éloigne de moi cette coupe de douleur. Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »
      37 Il revint ensuite vers les trois disciples et les trouva endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ? Tu n’as pas été capable de rester éveillé même une heure ?
      38 Restez éveillés et priez, pour ne pas tomber dans la tentation. L’être humain est plein de bonne volonté, mais il est faible. »
      39 Il s’éloigna de nouveau et pria en répétant les mêmes paroles.
      40 Puis il revint auprès de ses disciples et les trouva endormis ; ils ne pouvaient pas garder les yeux ouverts. Et ils ne savaient pas que lui dire.
      41 Quand il revint la troisième fois, il leur dit : « Vous dormez encore et vous vous reposez ? C’est fini ! L’heure est arrivée. Maintenant, le Fils de l’homme va être livré entre les mains des pécheurs.
      42 Levez-vous, allons-y ! Voyez, l’homme qui me livre à eux est ici ! »
      43 Jésus parlait encore quand arriva Judas, l’un des douze disciples. Il y avait avec lui une foule de gens armés d’épées et de bâtons. Ils étaient envoyés par les chefs des prêtres, les maîtres de la loi et les anciens.
      44 Judas, celui qui leur livrait Jésus, avait indiqué à cette foule le signe qu’il utiliserait : « L’homme que j’embrasserai, c’est lui. Saisissez-le et emmenez-le sous bonne garde. »
      45 Dès que Judas arriva, il s’approcha de Jésus et lui dit : « Maître ! » Puis il l’embrassa.
      46 Les autres mirent alors la main sur Jésus et l’arrêtèrent.
      47 Mais un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand-prêtre et lui coupa l’oreille.
      48 Jésus leur dit : « Deviez-vous venir armés d’épées et de bâtons pour me prendre, comme si j’étais un brigand ?
      49 Tous les jours j’étais avec vous et j’enseignais dans le temple, et vous ne m’avez pas arrêté. Mais cela arrive pour que les Écritures se réalisent. »
      50 Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent.
      51 Un jeune homme suivait Jésus, vêtu d’un simple drap. On essaya de le saisir,
      52 mais il abandonna le drap et s’enfuit tout nu.
      53 Ils emmenèrent Jésus chez le grand-prêtre, où s’assemblèrent tous les chefs des prêtres, les anciens et les maîtres de la loi.
      54 Pierre suivit Jésus de loin, et il entra dans la cour de la maison du grand-prêtre. Là, il s’assit avec les gardes et il se chauffait près du feu.
      55 Les chefs des prêtres et tout le Conseil supérieur cherchaient une accusation contre Jésus pour le condamner à mort, mais ils n’en trouvaient pas.
      56 Beaucoup de gens, en effet, portaient de fausses accusations contre Jésus, mais ils se contredisaient entre eux.
      57 Quelques-uns se levèrent alors et portèrent cette fausse accusation contre lui :
      58 « Nous l’avons entendu dire : “Je détruirai ce temple construit par les hommes, et en trois jours j’en bâtirai un autre qui ne sera pas une œuvre humaine.” »
      59 Mais même sur ce point-là ils se contredisaient.
      60 Le grand-prêtre se leva alors dans l’assemblée et interrogea Jésus : « Ne réponds-tu rien à ce que ces gens disent contre toi ? »
      61 Mais Jésus se taisait, il ne répondait rien. Le grand-prêtre l’interrogea de nouveau : « Es-tu le Messie, le Fils du Dieu auquel vont nos louanges ? »
      62 Jésus répondit : « Oui, je le suis, et vous verrez tous le Fils de l’homme siégeant à la droite du Dieu puissant ; vous le verrez aussi venir parmi les nuages du ciel. »
      63 Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements et dit : « Nous n’avons plus besoin de témoins !
      64 Vous avez entendu cette insulte faite à Dieu. Qu’en pensez-vous ? » Tous déclarèrent qu’il était coupable et qu’il méritait la mort.
      65 Quelques-uns d’entre eux se mirent à cracher sur Jésus, ils lui couvrirent le visage, le frappèrent à coups de poing et lui dirent : « Devine qui t’a fait cela ! » Et les gardes prirent Jésus et lui donnèrent des gifles.
      66 Pierre se trouvait encore en bas dans la cour, quand arriva une des servantes du grand-prêtre.
      67 Elle vit Pierre qui se chauffait, le regarda bien et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus, cet homme de Nazareth. »
      68 Mais il le nia en déclarant : « Je ne sais pas ce que tu veux dire, je ne comprends pas. » Puis il s’en alla hors de la cour, dans l’entrée. [Alors un coq chanta. ]
      69 Mais la servante le vit et répéta devant ceux qui étaient là : « Cet homme est l’un d’eux ! »
      70 Et Pierre le nia de nouveau. Peu après, ceux qui étaient là dirent encore à Pierre : « Certainement, tu es l’un d’eux, parce que, toi aussi, tu es de Galilée. »
      71 Alors Pierre s’écria : « Que Dieu me punisse si je mens ! Je le jure, je ne connais pas l’homme dont vous parlez. »
      72 A ce moment même, un coq chanta pour la seconde fois, et Pierre se rappela ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq chante deux fois, tu auras prétendu trois fois ne pas me connaître. » Alors, il se mit à pleurer.
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