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La Bible en 3 ans - Jour 417

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    • Luc 7

      1 Quand Jésus eut fini d’adresser toutes ces paroles à la foule qui l’entourait, il se rendit à Capernaüm.
      2 Là, un capitaine romain avait un serviteur qui lui était très cher. Ce serviteur était malade et près de mourir.
      3 Quand le capitaine entendit parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs pour lui demander de venir guérir son serviteur.
      4 Ils arrivèrent auprès de Jésus et se mirent à le prier avec insistance en disant : « Cet homme mérite que tu lui accordes ton aide.
      5 Il aime notre peuple et c’est lui qui a fait bâtir notre synagogue. »
      6 Alors Jésus s’en alla avec eux. Il n’était pas loin de la maison, quand le capitaine envoya des amis pour lui dire : « Maître, ne te dérange pas. Je ne suis pas digne que tu entres dans ma maison ;
      7 c’est pour cela que je ne me suis pas permis d’aller en personne vers toi. Mais dis un mot pour que mon serviteur soit guéri.
      8 Je suis moi-même soumis à mes supérieurs et j’ai des soldats sous mes ordres. Si je dis à l’un : “Va !”, il va ; si je dis à un autre : “Viens !”, il vient ; et si je dis à mon serviteur : “Fais ceci !”, il le fait. »
      9 Quand Jésus entendit ces mots, il admira le capitaine. Il se retourna et dit à la foule qui le suivait : « Je vous le déclare : je n’ai jamais trouvé une telle foi, non, pas même en Israël. »
      10 Les envoyés retournèrent dans la maison du capitaine et y trouvèrent le serviteur en bonne santé.
      11 Jésus se rendit ensuite dans une localité appelée Naïn ; ses disciples et une grande foule l’accompagnaient.
      12 Au moment où il approchait de la porte de cette localité, on menait un mort au cimetière : c’était le fils unique d’une veuve. Un grand nombre d’habitants de l’endroit se trouvaient avec elle.
      13 Quand le Seigneur la vit, il fut rempli de pitié pour elle et lui dit : « Ne pleure pas ! »
      14 Puis il s’avança et toucha le cercueil ; les porteurs s’arrêtèrent. Jésus dit : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi ! »
      15 Le mort se dressa et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.
      16 Tous furent saisis de crainte ; ils louaient Dieu en disant : « Un grand prophète est apparu parmi nous ! » et aussi : « Dieu est venu secourir son peuple ! »
      17 Et dans toute la Judée et ses environs on apprit ce que Jésus avait fait.
      18 Les disciples de Jean racontèrent tout cela à leur maître. Jean appela deux d’entre eux
      19 et les envoya au Seigneur pour lui demander : « Es-tu le Messie qui doit venir ou devons-nous attendre quelqu’un d’autre ? »
      20 Quand ils arrivèrent auprès de Jésus, ils lui dirent : « Jean-Baptiste nous a envoyés pour te demander : “Es-tu le Messie qui doit venir ou devons-nous attendre quelqu’un d’autre ?” »
      21 Au même moment, Jésus guérit beaucoup de personnes de leurs maladies, de leurs maux, il les délivra d’esprits mauvais et rendit la vue à de nombreux aveugles.
      22 Puis il répondit aux envoyés de Jean : « Allez raconter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts reviennent à la vie, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres.
      23 Heureux celui qui n’abandonnera pas la foi en moi ! »
      24 Quand les envoyés de Jean furent partis, Jésus se mit à parler de Jean à la foule en disant : « Qu’êtes-vous allés voir au désert ? un roseau agité par le vent ? Non ?
      25 Alors qu’êtes-vous allés voir ? un homme vêtu d’habits magnifiques ? Mais ceux qui portent de riches habits et vivent dans le luxe se trouvent dans les palais des rois.
      26 Qu’êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, vous dis-je, et même bien plus qu’un prophète.
      27 Car Jean est celui dont l’Écriture déclare : “Je vais envoyer mon messager devant toi, dit Dieu, pour t’ouvrir le chemin.”
      28 « Je vous le déclare, ajouta Jésus, il n’est jamais né personne de plus grand que Jean ; pourtant, celui qui est le plus petit dans le Royaume de Dieu est plus grand que lui.
      29 Tout le peuple et les collecteurs d’impôts l’ont écouté, ils ont reconnu que Dieu est juste et ils se sont fait baptiser par Jean.
      30 Mais les Pharisiens et les maîtres de la loi ont rejeté ce que Dieu voulait pour eux et ont refusé de se faire baptiser par Jean. »
      31 Jésus dit encore : « A qui puis-je comparer les gens d’aujourd’hui ? A qui ressemblent-ils ?
      32 Ils ressemblent à des enfants assis sur la place publique, dont les uns crient aux autres : “Nous vous avons joué un air de danse sur la flûte et vous n’avez pas dansé ! Nous avons chanté des chants de deuil et vous n’avez pas pleuré !”
      33 En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mange pas de pain et ne boit pas de vin, et vous dites : “Il est possédé d’un esprit mauvais !”
      34 Le Fils de l’homme est venu, il mange et boit, et vous dites : “Voyez cet homme qui ne pense qu’à manger et à boire du vin, qui est ami des collecteurs d’impôts et autres gens de mauvaise réputation !”
      35 Mais la sagesse de Dieu est reconnue comme juste par tous ceux qui l’acceptent. »
      36 Un Pharisien invita Jésus à prendre un repas avec lui. Jésus se rendit chez cet homme et se mit à table.
      37 Il y avait dans cette ville une femme de mauvaise réputation. Lorsqu’elle apprit que Jésus était à table chez le Pharisien, elle apporta un flacon d’albâtre plein de parfum
      38 et se tint derrière Jésus, à ses pieds. Elle pleurait et se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus ; puis elle les essuya avec ses cheveux, les embrassa et répandit le parfum sur eux.
      39 Quand le Pharisien qui avait invité Jésus vit cela, il se dit en lui-même : « Si cet homme était vraiment un prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu’elle est : une femme de mauvaise réputation. »
      40 Jésus prit alors la parole et dit au Pharisien : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. » Simon répondit : « Parle, Maître. »
      41 Et Jésus dit : « Deux hommes devaient de l’argent à un prêteur. L’un lui devait cinq cents pièces d’argent et l’autre cinquante.
      42 Comme ni l’un ni l’autre ne pouvaient le rembourser, il leur fit grâce de leur dette à tous deux. Lequel des deux l’aimera le plus ? »
      43 Simon lui répondit : « Je pense que c’est celui auquel il a fait grâce de la plus grosse somme. » Jésus lui dit : « Tu as raison. »
      44 Puis il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi et tu ne m’as pas donné d’eau pour mes pieds ; mais elle m’a lavé les pieds de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
      45 Tu ne m’as pas reçu en m’embrassant ; mais elle n’a pas cessé de m’embrasser les pieds depuis que je suis entré.
      46 Tu n’as pas répandu d’huile sur ma tête ; mais elle a répandu du parfum sur mes pieds.
      47 C’est pourquoi, je te le déclare : le grand amour qu’elle a manifesté prouve que ses nombreux péchés ont été pardonnés. Mais celui à qui l’on a peu pardonné ne manifeste que peu d’amour. »
      48 Jésus dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
      49 Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme qui ose même pardonner les péchés ? »
      50 Mais Jésus dit à la femme : « Ta foi t’a sauvée : va en paix. »
    • Luc 7

      1 Après que Jésus eut achevé tous ces discours devant le peuple qui l'écoutait, il entra dans Capernaüm.
      2 Or, le serviteur d'un centenier, auquel il était fort cher, étant malade, allait mourir.
      3 Et le centenier ayant entendu parler de Jésus, envoya vers lui des anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur.
      4 Ceux-ci étant donc venus vers Jésus, le prièrent instamment, disant : Il est digne que tu lui accordes cela ; car il aime notre nation,
      5 Et c'est lui qui nous a fait bâtir la synagogue.
      6 Jésus donc s'en alla avec eux. Et comme déjà il n'était plus loin de la maison, le centenier envoya vers lui des amis, lui dire : Seigneur, ne t'incommode point, car je ne mérite pas que tu entres sous mon toit.
      7 C'est pourquoi je ne me suis pas jugé digne moi-même d'aller vers toi ; mais dis une parole, et mon serviteur sera guéri.
      8 Car, quoique je sois un homme soumis à la puissance d'autrui, j'ai sous moi des soldats ; et je dis à l'un : Va, et il va ; et à l'autre : Viens, et il vient ; et à mon serviteur : Fais ceci, et il le fait.
      9 Jésus ayant entendu cela, admira le centenier et se tournant, il dit à la troupe qui le suivait : Je vous dis que je n'ai pas trouvé une si grande foi, même en Israël.
      10 Et quand ceux qui avaient été envoyés furent de retour à la maison, ils trouvèrent le serviteur qui avait été malade, se portant bien.
      11 Le jour suivant, Jésus allait à une ville appelée Naïn, et plusieurs de ses disciples et une grande troupe allaient avec lui.
      12 Et comme il approchait de la porte de la ville, voici on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve, et il y avait avec elle un grand nombre de gens de la ville.
      13 Et le Seigneur l'ayant vue, fut touché de compassion pour elle, et lui dit : Ne pleure point.
      14 Et s'étant approché, il toucha la bière, et ceux qui la portaient s'arrêtèrent ; et il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi.
      15 Et le mort s'assit et commença à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
      16 Et la crainte les saisit tous, et ils glorifièrent Dieu, en disant : Un grand prophète s'est élevé parmi nous, et Dieu a visité son peuple.
      17 Et ce propos se répandit par toute la Judée, et dans tout le pays d'alentour.
      18 Or, toutes ces choses furent rapportées à Jean par ses disciples.
      19 Et Jean appela deux de ses disciples et les envoya vers Jésus, pour lui dire : Es-tu celui qui devait venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
      20 Ces hommes donc, étant venus vers Jésus, lui dirent : Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi, pour te dire : Es-tu celui qui devait venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
      21 Or, à cette même heure, Jésus guérit plusieurs personnes de leurs maladies, de leurs infirmités et des malins esprits, et il rendit la vue à plusieurs aveugles.
      22 Puis répondant, il leur dit : Allez, et rapportez à Jean ce que vous avez vu et entendu ; que les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, l'évangile est annoncé aux pauvres,
      23 Et heureux est celui qui ne se scandalise pas à mon sujet.
      24 Ceux que Jean avait envoyés étant partis, Jésus se mit à dire au peuple au sujet de Jean : Qu'êtes-vous allés voir au désert ? Un roseau agité du vent ?
      25 Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un homme vêtu d'habits précieux ? Voilà, ceux qui sont magnifiquement vêtus, et qui vivent dans les délices, sont dans les maisons des rois.
      26 Mais qu'êtes-vous allés voir ? Un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète.
      27 C'est celui de qui il est écrit : Voici, j'envoie mon messager devant ta face, qui préparera le chemin devant toi.
      28 Car je vous dis qu'entre ceux qui sont nés de femme, il n'y a point de prophète plus grand que Jean-Baptiste ; et cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
      29 Et tout le peuple qui l'a entendu, et les péagers, ont justifié Dieu, ayant été baptisés du baptême de Jean.
      30 Mais les pharisiens et les docteurs de la loi, ne s'étant pas fait baptiser par lui, ont rejeté pour leur perte le dessein de Dieu.
      31 Alors le Seigneur dit : A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils ?
      32 Ils ressemblent aux enfants assis dans la place publique, et qui crient les uns aux autres, et disent : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez point dansé, nous nous sommes lamentés, et vous n'avez point pleuré.
      33 Car Jean-Baptiste est venu, ne mangeant point de pain, et ne buvant point de vin ; et vous dites : Il a un démon.
      34 Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant ; et vous dites : Voilà un mangeur et un buveur, un ami des péagers et des gens de mauvaise vie.
      35 Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants.
      36 Un pharisien ayant prié Jésus de manger chez lui, il entra dans la maison du pharisien, et se mit à table.
      37 Et une femme de la ville, qui était de mauvaise vie, ayant su qu'il était à table dans la maison du pharisien, y apporta un vase d'albâtre, plein de parfum.
      38 Et se tenant derrière, aux pieds de Jésus en pleurant, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête ; elle lui baisait les pieds, et les oignait de parfum.
      39 Le pharisien qui l'avait convié, voyant cela, dit en lui-même : Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et qu'elle est de mauvaise vie.
      40 Alors Jésus, prenant la parole, lui dit : Simon, j'ai quelque chose à te dire. Et il lui répondit : Maître, dis-le.
      41 Un créancier avait deux débiteurs, l'un devait cinq cents deniers, et l'autre cinquante.
      42 Et comme ils n'avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Dis-moi donc, lequel des deux l'aimera le plus ?
      43 Simon répondit : J'estime que c'est celui à qui il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as fort bien jugé.
      44 Alors, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m'as point donné d'eau pour me laver les pieds ; mais elle a arrosé mes pieds de larmes, et les a essuyés avec ses cheveux.
      45 Tu ne m'as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, n'a cessé de me baiser les pieds.
      46 Tu n'as pas oint ma tête d'huile ; mais elle a oint mes pieds d'une huile odoriférante.
      47 C'est pourquoi je te le dis, ses péchés, qui sont en grand nombre, lui ont été pardonnés ; car elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui on pardonne peu, aime peu.
      48 Puis il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés.
      49 Et ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui même pardonne les péchés ?
      50 Mais il dit à la femme : Ta foi t'a sauvée ; va-t'en en paix.
    • Luc 7

      1 Après avoir dit au peuple tout ce qu’il avait à lui dire, Jésus se rendit à Capernaüm.
      2 L’esclave d’un officier romain était gravement malade, il était sur le point de mourir. Or, son maître l’estimait beaucoup et tenait à lui.
      3 Quand il entendit parler de Jésus, l’officier lui envoya quelques notables juifs pour lui demander de venir guérir son esclave.
      4 Quand ils arrivèrent auprès de lui, ils lui transmirent sa demande avec beaucoup d’insistance, disant : — Cet homme mérite vraiment que tu lui accordes cette faveur.
      5 En effet, il aime notre peuple : il a même fait bâtir notre synagogue à ses frais.
      6 Jésus se mit à les suivre. Lorsqu’il ne fut plus qu’à une faible distance de la maison de l’officier, celui-ci lui envoya dire par des amis : — Maître, ne te donne pas tant de peine, car je ne suis pas qualifié pour te recevoir dans ma maison.
      7 D’ailleurs, c’est pour cela que je n’ai pas osé venir personnellement te trouver. Mais prononce seulement un mot, et mon esclave sera guéri.
      8 Car moi-même qui ne suis qu’un officier subalterne, j’ai pourtant des soldats sous mes ordres. Et quand je dis à l’un : « Va ! », je sais qu’il ira. Quand je commande à un autre : « Viens ! », il vient. Quand je demande à mon esclave : « Fais ceci ! », il le fait.
      9 En entendant cela, Jésus fut rempli d’admiration pour cet officier et se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : — Je vous l’assure : nulle part, même parmi les Juifs, je n’ai trouvé une telle foi !
      10 Quand les envoyés de l’officier rentrèrent à la maison, ils y trouvèrent l’esclave en parfaite santé.
      11 Le lendemain, Jésus se rendit avec ses disciples dans une ville appelée Naïn. Une grande foule le suivait.
      12 Au moment de franchir la porte de la ville, il rencontra un convoi funèbre : on enterrait le fils unique d’une veuve. Beaucoup d’habitants de la ville suivaient le cortège pour témoigner leur sympathie à la mère.
      13 Quand le Seigneur la vit, il fut pris de pitié pour elle : — Ne pleure pas, lui dit-il.
      14 Puis il s’approcha de la civière et posa sa main sur elle. Les porteurs s’arrêtèrent. — Jeune homme, dit-il, je te l’ordonne, lève-toi !
      15 Le mort se redressa, s’assit et commença à parler. Jésus le rendit à sa mère.
      16 Tous furent saisis d’un saint respect. Ils louaient Dieu et disaient : — Un grand prophète est apparu parmi nous, et Dieu est venu prendre soin de son peuple !
      17 Bientôt, on se racontait dans toute la Judée et dans les pays environnants ce que Jésus avait fait.
      18 Lorsque Jean (dans sa prison) apprit par ses disciples tout ce qui se passait, il en appela deux d’entre eux
      19 et les envoya auprès du Seigneur pour demander : « Es-tu celui dont la venue a été annoncée d’avance, ou bien devons-nous en attendre un autre ? »
      20 Ces hommes se présentèrent à Jésus et lui dirent : — Jean-Baptiste nous envoie vers toi pour te demander : « Es-tu celui dont la venue a été annoncée d’avance, ou bien devons-nous en attendre un autre ? »
      21 Or, au moment où ils arrivaient, Jésus était en train de guérir plusieurs personnes de diverses maladies et infirmités. Il délivrait des gens qui étaient sous l’emprise de mauvais esprits et rendait la vue à plusieurs aveugles.
      22 Il répondit aux envoyés : — Retournez auprès de Jean et racontez-lui simplement ce que vous avez vu et entendu : les aveugles retrouvent la vue, les paralysés marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres et aux malheureux.
      23 Heureux l’homme pour qui je ne deviens pas une occasion de doute et de chute ! Heureux celui qui ne perd pas sa confiance en moi !
      24 Après le départ des messagers, Jésus saisit l’occasion pour parler à la foule au sujet de Jean : — Pourquoi êtes-vous allés au désert ? Qu’est-ce que vous avez vu ? Un roseau ballotté çà et là par le vent ? Certainement pas.
      25 Pourquoi donc y êtes-vous allés ? Pour voir un homme habillé avec élégance ? Généralement, ceux qui portent des habits somptueux et qui vivent dans le luxe habitent les palais royaux.
      26 Mais alors, qu’est-ce qui vous a donc poussés au désert ? (Était-ce pour) voir un prophète ? Oui, certes. Et plus qu’un prophète, c’est moi qui vous le dis.
      27 Car Jean est celui dont parle l’Écriture : Écoute, dit Dieu, je vais envoyer mon messager pour te préparer le chemin.
      28 Or, je vous l’assure : parmi tous les hommes qui ont été enfantés ici-bas, Jean est le plus grand ; pourtant, le plus humble dans le royaume de Dieu lui est encore supérieur.
      29 En se faisant baptiser par Jean après l’avoir écouté, tous les gens du peuple, y compris les collecteurs d’impôts, ont reconnu que Dieu est juste et ils ont agi d’après ses ordonnances.
      30 Mais les pharisiens et les docteurs de la loi, qui ont refusé de se faire baptiser par lui, ont méprisé la volonté de Dieu et ont fait échouer son plan à leur égard.
      31 À qui donc pourrais-je comparer les hommes de notre temps ? À qui ressemblent-ils ?
      32 Ils sont comme des gamins assis sur la place du marché qui se font des reproches les uns aux autres : — Quand nous avons joué de la flûte, vous n’avez pas dansé ! — Et quand nous avons chanté des airs d’enterrement, vous ne vous êtes pas mis à pleurer !
      33 En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mangeait pas de pain, il ne buvait pas de vin. Qu’avez-vous dit alors ? « Il n’est pas normal ! Il a un démon en lui ! »
      34 Le Fils de l’homme vient, il mange et boit comme tout le monde, et vous vous écriez : « Voyez-moi ça ! Il ne pense qu’à faire bonne chère et à boire du vin ; il est ami avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs notoires ».
      35 Cependant, tous les enfants de Dieu ont reconnu que leur Père agissait de façon juste.
      36 Un pharisien invita Jésus à manger chez lui. Jésus accepta. Il se rendit dans sa maison et se mit à table.
      37 Survint une femme qui avait mauvaise réputation dans la ville. Elle avait appris que Jésus était invité.
      38 Elle se plaça derrière lui et se mit à pleurer. Ses larmes coulaient sur les pieds de Jésus qu’elle essuya avec ses cheveux, elle les couvrit de baisers et répandit sur eux un parfum précieux.
      39 En voyant cela, son hôte se dit : « Si cet homme était vraiment un prophète, il saurait quelle est cette femme qui le touche, et que c’est une personne de mauvaise réputation ».
      40 Jésus, devinant ses pensées, lui dit : — Simon, j’ai quelque chose à te dire. — Oui, Maître, parle, répondit le pharisien. —
      41 Il était une fois un prêteur à qui deux hommes devaient de l’argent. Le premier devait le salaire de cinq cents journées de travail, le second un salaire de cinquante journées.
      42 Comme ni l’un ni l’autre n’avaient de quoi rembourser leur dette, il en fit cadeau à tous les deux. À ton avis, lequel des deux aura le plus de reconnaissance envers lui ? —
      43 Je suppose, répondit Simon, que ce sera celui auquel il a fait le plus grand cadeau. — Tu as tout à fait raison, lui dit Jésus.
      44 Puis, montrant la femme, il continua : — Tu vois cette femme ? Eh bien, quand je suis entré dans ta maison, tu ne m’as pas apporté d’eau pour laver mes pieds ; elle, par contre, me les a arrosés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.
      45 Tu ne m’as pas embrassé, mais elle, depuis qu’elle est entrée, elle n’a cessé de couvrir mes pieds de baisers.
      46 Tu n’as pas versé d’huile parfumée sur ma tête, mais elle a répandu un parfum précieux sur mes pieds.
      47 Dans ces conditions, Simon, crois-moi : ses nombreux péchés lui ont été pardonnés. C’est pour cela qu’elle m’a témoigné tant d’amour. Mais celui qui pense avoir peu de choses à se faire pardonner ne manifeste que peu d’amour !
      48 Puis il dit à la femme : — Tes péchés te sont pardonnés.
      49 Les autres invités commencèrent à se demander : — Qui est donc cet homme qui ose pardonner les péchés ?
      50 Mais Jésus dit à la femme : — C’est ta foi en moi qui t’a sauvée ; rentre en paix chez toi.
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