Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

La Bible en 3 ans - Jour 585

Sommaire
TopChrétien est une plate-forme diffuseur de contenu de partenaires de qualité sélectionnés. Toutefois, si vous veniez à trouver un contenu vidéo illicite ou avec un problème technique, merci de nous le signaler en cliquant sur ce lien.

Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Actes 26

      1 Et Agrippa dit à Paul : Il t'est permis de parler pour toi. Alors Paul, ayant étendu la main, prononça son apologie :
      2 Je m'estime heureux, roi Agrippa, de ce que, au sujet de toutes les choses dont je suis accusé par les Juifs, je dois faire mon apologie aujourd'hui devant toi,
      3 surtout parce que tu es au fait de toutes les coutumes et questions qui existent parmi les Juifs ; c'est pourquoi je te prie de m'écouter avec patience.
      4 Ma manière de vivre donc dès ma jeunesse, telle qu'elle a été dès le commencement au milieu de ma nation à Jérusalem, tous les Juifs la connaissent,
      5 connu depuis le commencement, s'ils veulent en rendre témoignage, et sachant que, selon la secte la plus exacte de notre culte, j'ai vécu pharisien.
      6 Et maintenant je comparais en jugement pour l'espérance de la promesse faite par Dieu à nos pères,
      7 à laquelle nos douze tribus, en servant Dieu sans relâche nuit et jour, espèrent parvenir ; et c'est pour cette espérance, ô roi, que je suis accusé par les Juifs.
      8 Pourquoi, parmi vous, juge-t-on incroyable que Dieu ressuscite des morts ?
      9 Pour moi donc, j'ai pensé en moi-même qu'il fallait faire beaucoup contre le nom de Jésus le Nazaréen :
      10 ce que j'ai fait aussi dans Jérusalem ; et j'ai enfermé dans les prisons plusieurs des saints, après en avoir reçu le pouvoir des principaux sacrificateurs ; et quand on les faisait mourir, j'y donnais ma voix ;
      11 et souvent, dans toutes les synagogues, en les punissant, je les contraignais de blasphémer ; et transporté de fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères.
      12 Et comme j'allais aussi à Damas pour cela, avec pouvoir et commission de la part des principaux sacrificateurs,
      13 en chemin, en plein midi, je vis, ô roi, une lumière plus éclatante que la splendeur du soleil, laquelle resplendit du ciel autour de moi et de ceux qui étaient en chemin avec moi.
      14 Et comme nous étions tous tombés à terre, j'entendis une voix qui me parlait et qui disait en langue hébraïque : Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? Il t'est dur de regimber contre les aiguillons.
      15 Et moi je dis : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes.
      16 Mais lève-toi et tiens-toi sur tes pieds : car je te suis apparu afin de te désigner pour serviteur et témoin, et des choses que tu as vues et de celles pour la révélation desquelles je t'apparaîtrai,
      17 en te retirant du milieu du peuple et des nations vers lesquelles moi je t'envoie
      18 pour ouvrir leurs yeux, pour qu'ils se tournent des ténèbres à la lumière, et du pouvoir de Satan à Dieu ; pour qu'ils reçoivent la rémission des péchés et une part avec ceux qui sont sanctifiés par la foi en moi.
      19 Ainsi, ô roi Agrippa, je n'ai pas été désobéissant à la vision céleste ;
      20 mais j'ai annoncé premièrement à ceux de Damas, et à Jérusalem, et à tout le pays de la Judée, et aux nations, de se repentir et de se tourner vers Dieu, en faisant des oeuvres convenables à la repentance.
      21 A cause de cela les Juifs, m'ayant pris dans le temple, cherchaient à me tuer.
      22 Ayant donc reçu le secours qui vient de Dieu, me voici debout jusqu'à ce jour, rendant témoignage aux petits et aux grands, ne disant rien d'autre que ce que les prophètes et Moïse ont annoncé devoir arriver,
      23 savoir qu'il fallait que le Christ fût soumis aux souffrances, et que, le premier, par la résurrection des morts, il devait annoncer la lumière et au peuple et aux nations.
      24 Et comme il parlait ainsi pour sa défense, Festus dit à haute voix : Tu es hors de sens, Paul ; ton grand savoir te met hors de sens.
      25 Mais Paul dit : Je ne suis point hors de sens, très-excellent Festus, mais je prononce des paroles de vérité et de sens rassis :
      26 car le roi a la connaissance de ces choses, et je parle hardiment devant lui, car je suis persuadé qu'il n'ignore rien de ces choses : car ceci n'a point été fait en secret.
      27 O roi Agrippa ! crois-tu aux prophètes ? Je sais que tu y crois.
      28 Et Agrippa dit à Paul : Tu me persuaderas bientôt d'être chrétien.
      29 Mais Paul dit : Plût à Dieu que non seulement toi, mais aussi tous ceux qui m'entendent aujourd'hui, vous devinssiez de toutes manières tels que je suis, hormis ces liens.
      30 Et le roi se leva, et le gouverneur et Bérénice, et ceux qui étaient assis avec eux ;
      31 et quand ils se furent retirés, ils conférèrent entre eux, disant : Cet homme ne fait rien qui soit digne de mort ou de liens.
      32 Et Agrippa dit à Festus : Cet homme aurait pu être relâché, s'il n'en avait appelé à César.
    • Actes 26

      1

      La défense de Paul, devant Agrippa. (Actes 26:1-11)
      Sa conversion et sa prédication aux Païens. (Actes 26:12-23)
      Festus et Agrippa sont convaincus de l'innocence de Paul. (Actes 26:24-32)

      Le christianisme nous apprend à donner une raison de l'espérance qui est en nous, et d'honorer Celui à qui l'honneur est dû, sans crainte de qui que ce soit et loin des influences néfastes des hommes.

      Agrippa connaissait bien l'Ancien Testament ; il pouvait donc être à même de juger toute controverse relative à Jésus, le Messie. On peut espérer que les serviteurs de Dieu qui prêchent la foi en Christ, peuvent s'attendre à être entendus avec patience. Paul professa qu'il avait gardé toute l’instruction qu’il reçut en premier lieu ; il est même devenu compétent en la matière. Nous voyons dans ce texte, ce que sa religion représentait pour lui. L’apôtre était un moraliste, un homme de vertu, il n’était pas sujet à la malice et à l’avidité des pharisiens ; on ne pouvait l’accuser ni de vice ni d’irrévérence relatifs à sa religion. Il avait une foi saine. Il avait toujours eu un saint respect pour les promesses que Dieu avait adressées aux pères d’Israël, et avait bâti son espérance sur elles.

      L'apôtre savait très bien que tous ces éléments étaient incapables de le justifier devant Dieu, mais il savait cependant qu’ils étaient propices à sa réputation parmi les Juifs, tout en tendant à leur démontrer qu'il n'était pas l’homme qu'ils pensaient. Bien que le récit de sa « rencontre » avec Christ pouvait provoquer sa perte, il le fit pour servir l'honneur de son Sauveur.

      Remarquez, dans ce texte, la véritable nature de la religion de Paul : il ne manifestait plus le même zèle, qu’au temps de sa jeunesse, pour la loi et les cérémonies de l’ancienne alliance ; les sacrifices et les offrandes, de l’époque de l’Ancien Testament, ont été annulés par le grand Sacrifice de notre Seigneur, dont ils n'étaient que l’image. Le sacerdoce lévitique était désormais remplacé par celui de Christ ; toutefois, Paul restait toujours aussi zélé pour sa religion.

      Christ et le ciel sont les deux grandes doctrines de l'évangile ; Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en Son Fils. Telle est la base de la promesse qui a été faite aux patriarches d’Israël. Le service du temple, ou les les cérémonies religieuses, ont été perpétrés sans interruption, dans l’attente de cette promesse de la vie éternelle. Cette perspective du salut en Jésus-Christ, doit nous engager à être assidus et sincères dans toutes nos dévotions.

      Les sadducéens détestaient Paul car ce dernier prêchait la résurrection ; le reste des Juifs se joignirent à eux, parce que l’apôtre affirmait que Jésus était ressuscité et qu'Il était le Rédempteur promis d'Israël.

      Les nombreuses convictions qui peuvent découler de la nature infinie, des perfections de Celui qui les a révélées et des promesses qu’Il a faites, ne sont hélas pas prises en considération par beaucoup de personnes. Paul reconnaissait que du temps où il était encore pharisien, il était un ennemi acharné du christianisme. Tels étaient son caractère et sa manière de vivre au début de sa vie ; toute sa conduite, avant qu’il ne rencontre Christ, ne pouvait que l'empêcher de devenir chrétien...

      Ceux qui ont été les plus stricts quant à leur conduite, avant leur conversion, trouveront de nombreuses raisons de s'humilier, face à leurs erreurs passées, même celles qu'ils pensaient être alors légitimes.

      12 Paul devint chrétien par la puissance divine, par le biais d’une révélation de Christ, qui lui fut adressée, de manière visible, mais aussi dans son cœur, alors qu'il était au paroxysme de son œuvre de persécution et de son péché. Il a été fait serviteur de Dieu par l'autorité divine : Jésus lui est apparu dans cette lumière glorieuse, lui ordonnant de prêcher l'évangile aux Païens.

      Un monde qui git dans les ténèbres doit être éclairé ; on doit faire connaître à ceux qui sont encore « ignorants » la paix éternelle. Un monde qui demeure dans la méchanceté doit être sanctifié et réformé ; les impies ne doivent pas seulement avoir leurs « yeux » ouverts spirituellement, ils doivent avoir leur cœur renouvelé ; il n'est pas suffisant de les amener des ténèbres à la lumière, mais ils doivent être soustraits au pouvoir de Satan, pour être amenés à Dieu.

      Tous ceux qui se détournent du péché pour aller vers Dieu ne sont pas seulement pardonnés, mais ils sont assurés de bénéficier d'un riche héritage. Le pardon des péchés conduit à ce but. Nul ne peut être heureux s'il n'est saint ; avant d’être des saints dans le ciel, nous devons d'abord l’être ici-bas. Nous sommes rendus saints et sauvés par la foi en Christ ; avec cette foi, nous nous appuyons sur Christ, le Seigneur et notre Justice ; nous nous abandonnons à Lui, en tant que Maître et Souverain ; par cette foi nous recevons la rémission des péchés, le don du Saint-Esprit, et la vie éternelle !

      La croix de Christ était une pierre d'achoppement pour les Juifs, ils étaient furieux en entendant la prédication de Paul, relative à l'accomplissement des prédictions de l'Ancien Testament. Christ devait être le Premier qui devait ressusciter d’entre les morts : la Tête. Il a été aussi prédit par les prophètes, que les Païens devaient être amenés à la connaissance de Dieu, par le Messie ; pourquoi donc les Juifs étaient-ils si hostiles à la prédication de Paul ?

      C'est de cette manière, le témoignage de l’apôtre, que le véritable converti peut donner une raison de son espérance, et un bon témoignage du changement qui se manifeste en lui. Cependant, pour s'être mis en avant, afin d'appeler les hommes à se repentir et à se convertir, nombreux furent blâmés et persécutés...

      24 Il nous appartient, en toutes occasions difficiles, de nous exprimer sobrement, avec vérité ; nous serons alors sereins, face à l’injustice des hommes.

      Les fervents partisans de l'Évangile ont souvent été méprisés ; ils ont été traités de rêveurs ou de fous, pour leurs croyances à des doctrines et des faits si merveilleux ! Ils furent aussi méprisés pour leur témoignage sur leur foi et leur persévérance, annonçant qu’une telle expérience spirituelle était nécessaire pour le salut de tous les hommes, quel que soit leur rang. Les apôtres, les prophètes et le Fils de Dieu Lui-même, ont été exposés à un tel mépris ; nul ne doit s’inquiéter de ce genre de situation, la Grâce divine rendant sage à salut !

      Par le discours de Paul, Agrippa entendit de nombreux arguments en faveur du christianisme. Sur le moment, sa compréhension et son opinion étaient favorables au message de l’Évangile, mais son cœur n'a pas été changé pour autant. Sa conduite et son tempérament étaient bien distants de l'humilité et de la spiritualité prêchées par l'Évangile.

      Beaucoup de personnes sont persuadées d'avoir une certaine piété, mais en fait, elles sont loin de Dieu ; elles sont fortement convaincues du bien qu’elles doivent faire dans l’exercice de leur piété, et de l'excellence des voies divines, mais elles ne se soumettent pas à leurs convictions.

      Paul estimait que chacun devait chercher à devenir un véritable chrétien et qu'il y a suffisamment de disponibilité de la Grâce, en Christ, pour tous. Il exprimait sa totale conviction de la Vérité de l'Évangile et la nécessité absolue de la foi en Christ pour le salut. L'Évangile de Christ offre aux « Gentils » une réelle délivrance, les libérant de l’esclavage du péché. C'est cependant avec certaines difficultés que les âmes croient qu’elles ont besoin de l'œuvre de la Grâce : tel était le cas des « Gentils », au temps de l’apôtre.

      Méfions-nous de certaines de nos hésitations : elles peuvent nous être fatales ; rappelons-nous du danger qu’il y a d'être persuadé d'être « presque » chrétien ! Il y a dans ce genre d’attitude, une réelle différence avec le fait de l'être entièrement, comme l'est chaque véritable croyant !

Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.