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La Bible en 3 ans - Jour 634

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    • Galates 2

      1 Ensuite, au bout de quatorze ans, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, prenant aussi Tite avec moi.
      2 Or j'y montai selon une révélation, et je leur exposai l'évangile que je prêche parmi les nations, mais, dans le particulier, à ceux qui étaient considérés, de peur qu'en quelque manière je ne courusse ou n'eusse couru en vain
      3 (cependant, même Tite qui était avec moi, quoiqu'il fût Grec, ne fut pas contraint à être circoncis) :
      4 et cela à cause des faux frères, furtivement introduits, qui s'étaient insinués pour épier la liberté que nous avons dans le Christ Jésus, afin de nous réduire à la servitude ;
      5 auxquels nous n'avons pas cédé par soumission, non pas même un moment, afin que la vérité de l'évangile demeurât avec vous.
      6 Or, de ceux qui étaient considérés comme étant quelque chose..., quels qu'ils aient pu être, cela ne m'importe en rien : Dieu n'a point égard à l'apparence de l'homme..., à moi, certes, ceux qui étaient considérés n'ont rien communiqué de plus ;
      7 mais au contraire, ayant vu que l'évangile de l'incirconcision m'a été confié, comme celui de la circoncision l'a été à Pierre,
      8 (car celui qui a opéré en Pierre pour l'apostolat de la circoncision a opéré en moi aussi envers les nations,)
      9 et ayant reconnu la grâce qui m'a été donnée, Jacques, et Céphas, et Jean, qui étaient considérés comme étant des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d'association, afin que nous allassions vers les nations, et eux vers la circoncision,
      10 voulant seulement que nous nous souvinssions des pauvres, ce qu'aussi je me suis appliqué à faire.
      11 Mais quand Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il était condamné.
      12 Car, avant que quelques-uns fussent venus d'auprès de Jacques, il mangeait avec ceux des nations ; mais quand ceux-là furent venus, il se retira et se sépara lui-même, craignant ceux de la circoncision ;
      13 et les autres Juifs aussi usèrent de dissimulation avec lui, de sorte que Barnabas même fut entraîné avec eux par leur dissimulation.
      14 Mais quand je vis qu'ils ne marchaient pas droit, selon la vérité de l'évangile, je dis à Céphas devant tous : Si toi qui es juif, tu vis comme les nations et non pas comme les juifs, comment contrains-tu les nations à judaïser ?
      15 Nous qui, de nature, sommes juifs et non point pécheurs d'entre les nations,
      16 sachant néanmoins que l'homme n'est pas justifié sur le principe des oeuvres de loi, ni autrement que par la foi en Jésus Christ, nous aussi, nous avons cru au Christ Jésus, afin que nous fussions justifiés sur le principe de la foi en Christ et non pas sur le principe des oeuvres de loi : parce que sur le principe des oeuvres de loi nulle chair ne sera justifiée.
      17 Or si, en cherchant à être justifiés en Christ, nous-mêmes aussi nous avons été trouvés pécheurs, Christ donc est ministre de péché ?
      18 Qu'ainsi n'advienne ! Car si ces mêmes choses que j'ai renversées, je les réédifie, je me constitue transgresseur moi-même.
      19 Car moi, par la loi, je suis mort à la loi, afin que je vive à Dieu.
      20 Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; -et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi.
      21 Je n'annule pas la grâce de Dieu ; car si la justice est par la loi, Christ est donc mort pour rien.
    • Galates 2

      1 Quatorze ans plus tard, je suis monté de nouveau à Jérusalem avec Barnabas ; j'avais aussi pris Tite avec moi.
      2 J’y suis monté à la suite d'une révélation et je leur ai présenté l'Evangile que je prêche parmi les non-Juifs ; je l'ai exposé en privé à ceux qui sont les plus considérés afin de ne pas courir ou avoir couru pour rien.
      3 Or Tite, qui était avec moi et qui est grec, n’a même pas été contraint de se faire circoncire,
      4 malgré les prétendus frères qui s'étaient furtivement glissés parmi nous pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l'intention de nous asservir.
      5 Nous ne leur avons pas cédé un seul instant, afin que la vérité de l'Evangile soit maintenue pour vous.
      6 Quant à ceux qui sont les plus considérés – ce qu'ils étaient autrefois m’importe peu, Dieu ne fait pas de favoritisme – ils ne m'ont rien imposé de plus.
      7 Au contraire, ils ont vu que l'Evangile m'avait été confié pour les incirconcis comme à Pierre pour les circoncis
      8 – car celui qui a fait de Pierre l'apôtre des circoncis a aussi fait de moi l'apôtre des non-Juifs –
      9 et ils ont reconnu la grâce qui m'avait été accordée. Jacques, Céphas et Jean, qui sont considérés comme des piliers, nous ont alors donné la main d'association, à Barnabas et à moi, afin que nous allions, nous vers les non-Juifs, eux vers les circoncis.
      10 Ils nous ont seulement recommandé de nous souvenir des pauvres, ce que j'ai eu bien soin de faire.
      11 Mais lorsque Pierre est venu à Antioche, je me suis ouvertement opposé à lui, parce qu'il était condamnable.
      12 En effet, avant la venue de quelques personnes de l'entourage de Jacques, il mangeait avec les non-Juifs, mais après leur arrivée, il s’est esquivé et s’est tenu à l'écart par crainte des circoncis.
      13 Les autres Juifs ont pratiqué avec lui ce double jeu, de telle sorte que même Barnabas a été entraîné dans leur hypocrisie.
      14 Quand j'ai vu qu'ils ne marchaient pas droit, puisqu’ils ne respectaient pas la vérité de l'Evangile, j'ai dit à Pierre devant tous : « Si toi, qui es juif, tu vis à la manière des non-Juifs et non à la manière des Juifs, pourquoi veux-tu forcer les non-Juifs à se comporter comme des Juifs ?
      15 » Nous, nous sommes des Juifs de naissance, et non des pécheurs issus des autres nations.
      16 Cependant, nous savons que ce n'est pas sur la base des œuvres de la loi que l'homme est déclaré juste, mais au moyen de la foi en Jésus-Christ. Ainsi, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ afin d'être déclarés justes sur la base de la foi en Christ et non des œuvres de la loi, puisque personne ne sera considéré comme juste sur la base des œuvres de la loi.
      17 » Mais si, en cherchant à être déclarés justes en Christ, nous avons été trouvés pécheurs nous aussi, cela signifie-t-il que Christ serait un serviteur du péché ? Certainement pas !
      18 En effet, si je reconstruis ce que j'ai détruit, je me présente moi-même comme coupable,
      19 puisque c'est la loi qui m’a amené à mourir à la loi afin de vivre pour Dieu.
      20 J'ai été crucifié avec Christ ; ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi.
      21 Je ne rejette pas la grâce de Dieu ; en effet, si la justice s'obtient par la loi, alors Christ est mort pour rien. »
    • Galates 2

      1 Quatorze ans plus tard, je suis retourné à Jérusalem avec Barnabas ; j’ai également emmené Tite avec moi.
      2 J’y suis allé pour obéir à une révélation divine. Dans une réunion privée que j’ai eue avec les personnes les plus influentes, je leur ai expliqué la Bonne Nouvelle que je prêche aux non-Juifs. Je ne voulais pas que mon travail passé ou présent s’avère inutile.
      3 Eh bien, Tite mon compagnon, qui est grec, n’a pas même été obligé de se faire circoncire,
      4 malgré des faux frères qui s’étaient mêlés à nous et voulaient le circoncire. Ces gens s’étaient glissés dans notre groupe pour espionner la liberté qui nous vient de Jésus-Christ et nous ramener à l’esclavage de la loi.
      5 Pas un seul instant nous ne leur avons cédé, afin de maintenir pour vous la vérité de la Bonne Nouvelle.
      6 Mais les personnes considérées comme les plus influentes – en fait, ce qu’elles étaient ne m’importe pas, car Dieu ne juge pas sur les apparences –, ces personnes, donc, ne m’imposèrent pas de nouvelles prescriptions.
      7 Au contraire, elles virent que Dieu m’avait chargé d’annoncer la Bonne Nouvelle aux non-Juifs, tout comme il avait chargé Pierre de l’annoncer aux Juifs.
      8 Car Dieu a fait de moi l’apôtre destiné aux autres nations, tout comme il a fait de Pierre l’apôtre destiné aux Juifs.
      9 Jacques, Pierre et Jean, qui étaient considérés comme les colonnes de l’Église, reconnurent que Dieu m’avait confié cette tâche particulière ; ils nous serrèrent alors la main, à Barnabas et à moi, en signe d’accord. Ainsi, nous avons convenu tous ensemble que, pour notre part, nous irions travailler parmi les non-Juifs et qu’ils iraient, eux, parmi les Juifs.
      10 Ils nous demandèrent seulement de nous souvenir des pauvres de leur Église, à Jérusalem, ce que j’ai pris grand soin de faire.
      11 Mais quand Pierre vint à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il avait tort.
      12 En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les frères non juifs. Mais après leur arrivée, il prit ses distances et cessa de manger avec les non-Juifs par peur des partisans de la circoncision.
      13 Les autres frères juifs se comportèrent aussi lâchement que Pierre, et Barnabas lui-même se laissa entraîner par leur hypocrisie.
      14 Quand j’ai vu qu’ils ne se conduisaient pas d’une façon droite, conforme à la vérité de la Bonne Nouvelle, j’ai dit à Pierre devant tout le monde : « Toi qui es Juif, tu as vécu ici à la manière de ceux qui ne le sont pas, et non selon la loi juive. Comment peux-tu donc vouloir forcer les non-Juifs à vivre à la manière des Juifs ? »
      15 Nous sommes, nous, juifs de naissance et non originaires d’autres nations qui ignorent la loi divine.
      16 Cependant, nous savons que l’homme est reconnu juste par Dieu uniquement à cause de sa foi en Jésus-Christ et non parce qu’il obéit en tout à la loi de Moïse. C’est pourquoi, nous aussi, nous avons cru en Jésus-Christ afin d’être reconnus justes à cause de notre foi au Christ et non pour avoir obéi à cette loi. Car personne ne sera reconnu juste par Dieu pour avoir obéi en tout à la loi.
      17 Mais si, alors que nous cherchons à être reconnus justes grâce au Christ, il se trouve que nous sommes pécheurs autant que les non-Juifs, cela signifie-t-il que le Christ sert la cause du péché ? Certainement pas !
      18 En effet, si je reconstruis le système de la loi que j’ai détruit, je refais de moi un être qui désobéit à la loi.
      19 Or, en ce qui concerne la loi, je suis mort, d’une mort provoquée par la loi elle-même, afin que je puisse vivre pour Dieu. J’ai été mis à mort avec le Christ sur la croix,
      20 de sorte que ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi. Car ma vie humaine, actuelle, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et a donné sa vie pour moi.
      21 Je refuse de rejeter la grâce de Dieu. En effet, si c’est au moyen de la loi que l’on peut être rendu juste aux yeux de Dieu, alors le Christ est mort pour rien.
    • Galates 2

      1

      Paul déclare qu’il est l’apôtre des Gentils. (Galates 2:1-10)
      Il s'est opposé publiquement à Pierre, à cause de son judaïsme. (Galates 2:11-14)
      Ensuite, il enseigne la doctrine de la justification, par la foi en Christ, sans les œuvres de la loi. (Galates 2:15-21)

      Observez la fidélité de l'apôtre, qui donne une pleine mesure de la doctrine qu'il avait prêchée parmi les Gentils ; il se résout encore à donner cet enseignement, à savoir le Christianisme, dénué de tout mélange avec le Judaïsme. Cette doctrine pouvait paraître difficile pour beaucoup, cependant Paul ne semblait pas contrarié pour autant. Son attention se portait moins sur le succès acquis lors de ses précédentes exhortations, que sur celles qu’il devait encore donner, qui ne devaient être entravées par quoi que ce soit.

      Bien que nous dépendions entièrement de Dieu, quant au succès de notre travail, nous devons rester circonspects pour éviter les erreurs, et les diverses oppositions. Il y a des actes qui peuvent être accomplis en conformité avec la loi, cependant, quand ils ne peuvent être faits sans trahir la Vérité, il doivent être exclus.

      N’approuvons pas trop rapidement la conduite de quelqu’un, à moins qu'elle ne reflète manifestement la Vérité de l'Évangile.

      Quels que purent être les entretiens entre Paul et les autres apôtres, ce dernier n'a acquis de leur part, aucune connaissance ni autorité supplémentaires.

      Considérant la grâce qui était accordée à Paul, différents frères lui témoignèrent, ainsi qu'à Barnabas, toute leur affection, étant persuadés qu'il était destiné, comme eux, au ministère d'apôtre. Ils convinrent que Paul et Barnabas devaient se diriger tous les deux vers les païens, pendant qu'eux-mêmes allaient continuer de prêcher chez les Juifs ; mais une telle décision, dans la division de leurs équipes, devait avant tout être approuvée par Christ.

      Nous apprenons ici que l'Évangile ne nous appartient pas, mais qu’Il est à Dieu : les hommes n'en sont en fait que les gardiens. Nous sommes en cela, tenus de louer Dieu !

      L'apôtre montra sa disponibilité pour le ministère, pleine de charité ; il témoigna combien il était prêt à accueillir les juifs convertis en tant que frères, quoique beaucoup d’entre eux permettaient à peine qu'on leur accorde une telle faveur... Cette simple divergence d'opinion ne changeait pas en lui sa détermination à les aider.

      Voici un modèle de charité chrétienne, que nous devrions étendre à tous les disciples de Christ !

      11 Quand Paul vit Pierre agir, comme s’il tendait à ternir la vérité de l'Évangile et la paix de l'église, il ne craignit pas de le blâmer, malgré le caractère fougueux de ce dernier.

      Paul vit que Pierre et les autres frères ne répondaient pas aux principes de l'Évangile, malgré la profession de leur témoignage, à savoir que par la mort de Christ le « mur de séparation » entre Juifs et Gentils n'existait plus, et que l'observation de la loi de Moïse n'avait plus de raison d'être ; comme l'offense de Pierre était publique, Paul le blâma publiquement.

      Nous pouvons constater une grande différence, d’une part, entre la prudence de Paul, qui a supporté et pratiqué temporairement les vaines cérémonies de la loi, et d’autre part, la conduite timide de Pierre, qui, en s'écartant des Gentils, incita ses auditeurs à penser que ces rites étaient nécessaires.

      15 Paul, ayant montré précédemment qu'il n'était inférieur à aucun autre apôtre, même à Pierre, expose dans ce texte le grand fondement de la doctrine de l'Évangile.

      Pour quelle raison avons-nous cru en Christ ? N'est-ce pas parce que nous pouvons être justifié par la foi, en Lui ? Si c'est effectivement le cas, n'est-il pas insensé de retourner à la doctrine de la loi, en espérant être justifié par le mérite d'œuvres morales, de sacrifices, ou de rites ?

      Cette déclaration de Paul a été vraisemblablement motivée par la « loi de cérémonie » ; mais il est fort possible que l’apôtre ait été tout à fait opposé à toute dépendance aux œuvres de la loi morale, relatives à la justification. Pour donner un plus grand poids à son argumentation, il est ajouté : « Mais tandis que nous cherchons à être justifiés par Christ, si nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il un ministre du péché » ? Ceci serait déjà impensable de la part de Christ, mais aussi très néfaste pour les Galates.

      En considérant la loi, Paul a vu que la justification ne devait pas être attendue par les œuvres, et qu'il n'y avait maintenant plus besoin de sacrifices, ni de diverses purifications, puisqu’ils ont été réalisés « en » Christ, Celui qui s'est offert Lui-même en victime expiatoire pour nous.

      Paul n'espérait ni ne craignait quoi que ce soit de la loi, pas plus qu'un mort ne pourrait craindre ses ennemis ! Mais la résultante d’une telle pensée n'était pas pour autant une vie insouciante et sans loi. Il était essentiel pour l’apôtre de pouvoir vivre pour Dieu, et de Lui être consacré au travers des raisons et de la Grâce de l'Évangile.

      Bien qu'elle puisse paraître des plus injuste, la doctrine de la justification par la foi ne devait pas encourager le peuple à demeurer dans le péché. Cette nouvelle doctrine permet de saisir l'offre de la Grâce, libre et gratuite ; elle commande de ne plus vivre dans l’iniquité, ce qui pourrait faire considérer Christ comme le « ministre du péché », pensée qui ferait frémir d’horreur tous les chrétiens !

      20 L'apôtre décrit dans ce texte la vie spirituelle (ou cachée) d'un croyant. Le « vieil homme » est crucifié, Romains 6:6, alors que le « nouvel homme » est vivant ; le péché est mortifié et la Grâce est vivifiée.

      Paul dispose du réconfort et de la puissance victorieuse de la Grâce ; cette Grâce n'émane pas de sa personne, mais d’une autre source : Christ !

      Les croyants sont pleinement conscients de vivre dans un état de dépendance envers Christ. Ceci provient de ce que, bien qu’ils soient charnels, ils ne vivent pas cependant DE la chair. Ceux qui possèdent une véritable foi, vivent selon celle-ci, celle qui est attachée à Christ, Celui qui s'est donné Lui-même en rançon pour nous. Il m'a aimé, et s'est donné Lui-même pour moi. C'est un peu comme si l'apôtre s’exprimait ainsi : « Le Seigneur m'a vu m'éloigner de Lui de plus en plus. J’étais animé d’une telle méchanceté et d’une telle ignorance spirituelle, que j’étais convaincu qu'il était impossible que je puisse être sauvé, même par une rançon d’une très grande valeur ».

      Considérons bien le prix d’un tel salut ! Remarquons au passage la piètre foi de beaucoup de personnes ; on peut en voir, par leur témoignage, les tristes conséquences : elles ont la forme de la piété sans en avoir la puissance... Elles estiment être dans la Vérité, spirituellement, alors qu’elles sont en fait complètement dans l’erreur.

      Pour croire en Christ, il n'est pas suffisant de penser qu'Il a été crucifié, mais je dois croire également que je le suis AVEC Lui. C'est cela « connaître Christ crucifié ». De là, nous apprenons ce qu'est la nature de la Grâce. La Grâce de Dieu, ne peut dépendre du mérite de l'homme. Elle n’existe plus, en tant que telle, si Elle n'est pas donnée librement, dans tous les cas.

      Plus le croyant compte en toute simplicité sur Christ, pour chaque détail de sa vie, plus il marche en Sa compagnie avec dévotion, dans toutes Ses ordonnances et selon Ses commandements. Christ vit et règne alors en son âme : le racheté vit ici-bas, par la foi dans le Fils de Dieu, Celui qui agit par amour, crée l'obéissance et opère les changements en son âme, selon sa sainte image. Ainsi, la Grâce de Dieu prend toute sa valeur, elle n'est pas rendue vaine !

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